Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Société - Page 831

  • La "March for life" est en deuil

    IMPRIMER

    Nouvelles de France (François Préval) titre : "La Jeanne d’Arc de la March for Life a rejoint le Créateur"

     Née au Texas en 1924, elle se convertit au catholicisme et affirme vite son traditionalisme. Patriote, elle s’enrôle comme caporal dans les Corps d’Armée féminins (Women’s Army Corps, WAC) en 1944. C’est en 1974, par réaction à l’arrêt Roe vs Wade de l’année précédente, qu’elle initie la March for Life de Washington D.C., évènement qui rassemble actuellement environ 250 000 personnes chaque année. Elle participera systématiquement et fidèlement à l’ensemble des marches jusqu’à celle de l’année dernière. L’édition de janvier prochain devra se faire sans sa présence, mais non sans sa pensée chrétienne et son exemple. Elle demeure l’une des grandes militantes pour le droit à la vie de notre époque.
  • Pas de liberté d'expression pour les religions ?

    IMPRIMER

    Après la publication d'une prière pour l'Assomption par Monseigneur Vingt-Trois mettant l'accent sur la famille et s'opposant à l'adoption par un couple homosexuel, des associations se sont inquiétées d'une atteinte à la laïcité. Selon Erwan Le Noan, elles ont tort.

    Lire l'article de Erwan LE NOAN (avocat de formation, spécialisé en droit de la concurrence, il a été rapporteur de commissions économiques gouvernementale et professionnelle. Il enseigne le droit et la macro-économie à Sciences-po (IEP Paris).

  • Mouvements pro-vie : les encouragements du pape

    IMPRIMER

    Source : news.va

    Benoît XVI a adressé un télégramme aux participants au pèlerinage organisé en Pologne pour le 25° anniversaire d’une initiative en faveur de la vie, qui encourage l’adoption spirituelle des enfants à naître. Les pèlerins se sont rendus à pied de Varsovie au Sanctuaire de Notre Dame de Jasna Gora, à Czestochowa. Le message a été lu pendant la messe célébrée au sanctuaire marial.

    Il s’agit d’une initiative de prière qui dure neuf mois. On prie pour la protection de la vie naissante menacée dans le sein maternel. Le Pape encourage ceux qui promeuvent les valeurs évangéliques de la vie et de l’amour pour contrecarrer la menace de l’avortement, de l’euthanasie, de la promiscuité et des atteintes à la vie familiale.

  • France : L’ancien Premier Ministre Jean-Pierre Raffarin approuve les Evêques de France

    IMPRIMER

    Lu sur le blog de l’ancien Premier Ministre, ce post daté du 15 août :

    La conférence des Évêques de France a pris l’heureuse initiative de relancer la tradition d’une prière pour notre pays. On ne peut pas reprocher aux Catholiques de prier. On ne peut pas, non plus, demander aux Eglises d’être indifférentes au devenir de nos sociétés, de notre pays. Nos racines chrétiennes légitiment cette prise de position. Notre attachement à la Laïcité nous a appris à distinguer l’éclairage spirituel et la décision politique. L’appel à la générosité, le recours à la conscience, le rappel de la mission d’amour de la famille sont des repères utiles pour ceux qui ont à décider de l’avenir. Dans ce texte, il ne s’agit pas de voter, mais de penser. Dans ce XXIème siècle religieux, la pensée catholique, à côté des autres religions, doit se faire entendre

     C’est ici : 15 août 2012 : Prière pour la France

  • Abbé Pierre-Hervé Grosjean (34 ans) : le style nouvelle évangélisation ?

    IMPRIMER

    Extraits de l’article publié sur le site de « Valeurs actuelles » :

    imagesCA2NFL1T.jpg(…) « J’ai toujours eu l’intuition qu’il me fallait servir une grande cause. » Laquelle ? La France, répond-il d’abord, après son baccalauréat. Comment ? Il songe à la politique, préfère l’armée.

    Admis en classe préparatoire au Prytanée de La Flèche, il décidera pourtant au bout d’un an d’« aller un peu plus loin dans le don », en choisissant la plus grande des causes. « C’est au sein du scoutisme que j’ai trouvé ma vocation, au contact d’un aumônier dont la joie de servir m’a profondément marqué. » Entré au séminaire à 19 ans, il en sort sept ans plus tard pour son ordination à Versailles, en 2004. Aujourd’hui vicaire de la paroisse d’Houilles-Carrière, il vient d’être nommé curé de Saint-Cyr-l’École, qu’il rejoindra à la rentrée.

    Les jeunes qui le côtoient – ils sont nombreux – le disent très accessible : « Il rappelle tous ceux qui lui laissent un message sur son portable, dont il donne facilement le numéro. » Et les invite souvent à partager une bière. Beaucoup se transmettent le texte d’une conférence qu’il a faite à l’invitation des Associations familiales catholiques : “Aimer en Vérité”. Il y rappelle, avec humour et sans détour, l’enseignement de l’Église sur l’amour, à l’âge où garçons et filles découvrent les jeux de la séduction : « Ni trop tôt, ni trop près, ni trop vite, leur dit-il, pour éviter d’arriver à 25ans avec le coeur usé. » Ce style direct lui vaut une réelle audience parmi les jeunes, mais c’est surtout son exigence qu’ils apprécient. « L’Église vous montre le sommet », leur dit-il dans sa conférence. « Il est carré », résume l’une de ses lectrices.

    Lire la suite

  • Homélie de l’Assomption hier à l’abbaye de Fontgombault : dire oui avec Marie

    IMPRIMER

    imagesCAHCEB44.jpgVoici un extrait de cette homélie prononcée par le TRP Dom Jean Pateau, Abbé de N.-D. de Fontgombault, une des plus grandes abbayes de France :

     « (…) Marie s’est appliquée à rechercher la volonté de Dieu et à l’accomplir. Aussi le Seigneur a-t-il fait de grandes choses pour Elle, avec Elle, grâce à Elle.

    Cette beauté, cette paix du cœur, cette union à Dieu, que Marie goûtait dès son pèlerinage sur la terre, n’ont pas aveuglé néanmoins la Mère de Dieu. Marie sait que sa vie et son mystère sont profondément liés aux membres de sa race, à ceux qui depuis le début des temps et jusqu’à la fin du monde ont peiné et peineront sur les chemins souvent tortueux de la terre.

    En face du OUI se trouve la triste réalité du NON :

    Les hommes, les sociétés mêmes, en ont tous fait l’expérience. Celle- ci se cristallise pour l’homme dans le refus de sa condition de créature et pour les sociétés dans le refus de la loi naturelle. L’ivresse d’une illusoire autonomie s’empare alors de l’homme et des sociétés, ouvrant la porte sur la spirale vertigineuse du mal, du mensonge, des guerres, de la souffrance, pain quotidien de notre humanité. (…)

    Le patronage de Notre Dame est aujourd’hui spécialement nécessaire à la France, menacée par des lois ou des projets de lois qui, au mépris de la nature humaine portent une grave atteinte à la famille et à la vie considérée de son début à sa fin naturelle.

    Il s’agit d’obtenir le respect du plan de Dieu annoncé dès la création du monde : « Homme et femme, il les créa » (Gn 1,27). Sur quels principes pourrait se fonder une société pour s’arroger le droit de modifier les concepts de mariage, de famille et finalement d’amour ? (…)

    Faudrait-il rappeler aux hommes et aux femmes de notre temps qu’ils ont été conçus à partir d’une cellule masculine et d’une cellule féminine ? que c’est, pour la plupart, grâce à la présence diverse, complémentaire et gratuite d’un papa et d’une maman que s’est construite leur personnalité ? Faut-il ignorer le drame de tant d’enfants déséquilibrés suite à des situations familiales difficiles ?

    Beaucoup se taisent. Beaucoup se désintéressent. L’enfant devient, toujours plus, un jouet que les adultes suppriment ou se disputent selon les besoins du moment. Paradoxe d’une société qui, à la fois, autorise l’avortement et qui remet l’enfant à des couples, désireux certes d’en posséder un, mais incapables, compte tenu de leur constitution, de lui offrir un lieu favorable à un développement harmonieux.

    Au fond, y-a-t-il vraiment paradoxe ?

    L’enfant a toujours été celui qu’il est facile de sacrifier sur l’autel du dieu du monde qui se nomme plaisir. Les enfants sont silencieux. Certains même ne pourront jamais parler. Mais d’autres, marqués par l’environnement dans lequel ils auront grandi, pourront un jour élever la voix. Au nom de tous, et comme il a déjà été fait, ils pourront construire un mémorial de leur holocauste. A leur tour, ils viendront en accusateurs faire valoir leurs droits devant les hommes et les sociétés qui les ont abandonnés.

    La guerre recouvre notre terre. Mais la plus injuste de toutes est celle qui se déroule dans le sein maternel, dans le sein familial.

    Ce soir, au cours de la procession solennelle, à laquelle vous êtes tous invités, nous prierons pour notre pays en récitant la prière proposée par son Éminence le Cardinal André Vingt-Trois.

    O Marie, Reine de la famille et Mère de tous les hommes, nous vous confions la grande famille humaine et en particulier les enfants. Que les hommes et les femmes de notre temps préfèrent au bonheur éphémère d’un plaisir stérile, la joie de pouvoir en vérité vivre le grand don de l’amour dans le petit Nazareth qu’est chaque famille humaine.

    Amen.

    Tout le texte ici :ASSOMPTION  

  • La famille de l'avenir

    IMPRIMER

    La famille de l’avenir

    Editorial de Mgr Marc Aillet - Notre Église n°28 - Juillet 2012 (Mgr Aillet est évêque de Bayonne, Lescar et Oloron)

    La famille fondée sur le mariage, c’est-à-dire sur l’union stable d’un homme et d’une femme ouverts à la vie, continue d’être plébiscitée par la majorité de nos contemporains, à commencer par les jeunes. Comment se fait-il alors que ce désir soit si souvent frustré ? Comme si la société rendait de plus en plus difficile la réalisation d’un tel projet. L’exaltation de la liberté individuelle, la priorité donnée au sentiment amoureux sur la volonté de construire ensemble, l’affectivité fragilisée par le pansexualisme ambiant, le brouillage des repères diffusé par les medias et sanctionné par les lois, l’absence d’une politique familiale cohérente : autant d’obstacles à la réussite de la famille. Nombre d’observateurs, dont de nombreux élus de proximité, s’accordent même pour voir dans les souffrances de la famille brisée l’une des principales causes de la précarisation et de la délinquance juvénile comme de l’échec scolaire des enfants. Dans un tel contexte, n’est-il pas difficile, voire impossible d’envisager la faisabilité d’un tel engagement ?

    La promotion de la famille ainsi comprise, dont le projet est inscrit dans la nature de l’homme et de la femme, et dont la réalisation a assuré le renouvellement des générations et constitué le creuset de la cohésion sociale depuis des siècles, passera toujours par le témoignage plus que par les grands discours. Ce fut l’objet de « Famille en fête » que de mettre la famille à l’honneur ! Il ne s’agissait pas de réserver la fête à la famille « bien comme il faut », au risque de ne pas se sentir concerné par ce rassemblement diocésain : au contraire, tous pouvaient se reconnaître dans les témoignages bouleversants de réconciliation en famille qui nous rappelaient tout à la fois nos fragilités et les merveilles que Dieu peut y accomplir par sa grâce. Ce fut plus encore l’objet de la VIIe rencontre mondiale des familles à Milan que de donner une visibilité à la famille : malgré les nombreux obstacles et les limites de tout un chacun, la famille est possible ! C’est l’image prophétique donnée au monde par cet événement international qui a rassemblé autour du pape Benoît XVI plus d’un million de personnes : des centaines de milliers de familles unies dans la même ferveur de l’Espérance ! Oui, assurément , la famille normale n’est pas la famille du passé mais la famille de l’avenir, pourvu que l’on veuille un avenir ! Force est de constater que certains modèles familiaux, qui pourraient être légalisés aujourd’hui dans notre pays, tournent le dos à l’avenir, en privilégiant des unions de fait fermées à la vie et repliées sur des droits individuels… sans compter le coût exorbitant du non mariage, comme de nombreuses enquêtes sociologiques le démontrent. Comme l’affirmait avec force le cardinal André Vingt-Trois, au cours d’une conférence donnée à Milan aux Français venus pour cette rencontre mondiale des familles : la famille est la cellule de base de la société, car elle est le lieu de rencontre des générations, le premier lieu d’apprentissage du respect de l’autre, antidote le plus fort à la violence qui gagne le corps social.

    Profitons des vacances pour réapprendre la famille, comme lieu d’écoute et de parole, école du vivre-ensemble entre générations. Prenons surtout le temps de la prière en famille : « La famille qui est unie dans la prière demeure unie » (Jean Paul II).

    + Mgr Marc AILLET,
    évêque de Bayonne, Lescar et Oloron.

  • Quand on s’étonne que l’Eglise prie…

    IMPRIMER

    Source : http://www.frequenceesj.com/societe/978.html

    Abbé Grosjean : « Qu’on ne dise pas que c’est une entorse à la laïcité »

    Écrit par Tristan QUINAULT MAUPOIL le 15 août 2012.

    INTERVIEW - Père Pierre-Hervé Grosjean est secrétaire général de la commission "éthique et politique" au diocèse de Versailles et défend la place de l'Eglise dans le débat sur l'ouverture du mariage à tous les couples et l'adoption par les couples homosexuels. Pour lui, "l'Eglise ne peut pas s'en désintéresser". "Qu'on ne dise pas que c'est une entorse à la laïcité", affirme-t-il et d'ajouter: "La laïcité ne cherche pas non plus à bâillonner les religions, mais leur permet au contraire de participer librement au débat public".

    Fréquence ESJ: L'Eglise catholique propose une prière pour la France qui aborde l'ouverture du mariage pour les couples homosexuels. L'église est-elle dans son rôle en s'invitant dans un débat très politique ?

    Abbé Grosjean: On s'étonne que l'Eglise... prie ! On s'étonne que cette prière ne soit pas complètement désincarnée ! On nous reproche même de prier pour que des enfants puissent bénéficier de l'amour d'un père et d'une mère ! Ceux qui ont vraiment lu la prière ne peuvent que reconnaître qu'il y a là l'expression d'un simple bon sens élémentaire. Les chrétiens ne sont pas hors du monde. Leur foi les engage au coeur du monde à servir le Bien commun. Respecter la nature du mariage, vouloir préserver ce qui est le plus structurant pour un enfant, va dans le sens de ce bien commun. L'Eglise ne peut donc pas s'en désintéresser. Et qu'on ne dise pas que c'est une entorse à la laïcité ! Celle-ci protège les cultes et permet justement qu'on puisse prier librement dans notre pays. La laïcité ne cherche pas non plus à bâillonner les religions, mais leur permet au contraire de participer librement au débat public.

    Lire la suite

  • Les fortes paroles du Cardinal Canizares

    IMPRIMER

    On les découvrira en cliquant sur les liens suivants :

  • Pas de quoi fouetter un chat...

    IMPRIMER

    Une prière proposée par le cardinal archevêque de Paris pour le 15 août fait le buzz dans l'Hexagone parce qu'elle constituerait une insupportable ingérence de l'Eglise dans le débat politique et une agression intolérable contre la "communauté gay". Ainsi vont nos sociétés occidentales où toute forme de mise en cause de la liberté de faire n'importe quoi est dénoncée illico et ses auteurs mis au ban. "Il n'y a pas de liberté pour les ennemis de la liberté." Mgr Léonard en a déjà fait les frais en Belgique; aujourd'hui, c'est le tour de Mgr Vingt-Trois. Pourtant, les termes de cette fameuse prière du quinze août, rédigés d'une plume extrêmement prudente dans une encre largement délayée, méritent-ils la publicité qu'on en fait? A vous de juger :

    Frères et Sœurs,

    En ce jour où nous célébrons l'Assomption de la Vierge Marie, sous le patronage de qui a été placée la France, présentons à Dieu, par l'intercession de Notre-Dame, nos prières confiantes pour notre pays :

    1. En ces temps de crise économique, beaucoup de nos concitoyens sont victimes de restrictions diverses et voient l'avenir avec inquiétude ; prions pour celles et ceux qui ont des pouvoirs de décision dans ce domaine et demandons à Dieu qu'il nous rende plus généreux encore dans la solidarité avec nos semblables.

    2. Pour celles et ceux qui on été récemment élus pour légiférer et gouverner ; que leur sens du bien commun de la société l'emporte sur les requêtes particulières et qu'ils aient la force de suivre les indications de leur conscience.

    3. Pour les familles ; que leur attente légitime d'un soutien de la société ne soit pas déçue ; que leurs membres se soutiennent avec fidélité et tendresse tout au long de leur existence, particulièrement dans les moments douloureux. Que l'engagement des époux l'un envers l'autre et envers leurs enfants soient un signe de la fidélité de l'amour.

    4. Pour les enfants et les jeunes ; que tous nous aidions chacun à découvrir son propre chemin pour progresser vers le bonheur ; qu'ils cessent d'être les objets des désirs et des conflits des adultes pour bénéficier pleinement de l'amour d'un père et d'une mère. Seigneur notre Dieu, nous te confions l'avenir de notre pays. Par l'intercession de Notre-Dame, accorde-nous le courage de faire les choix nécessaires à une meilleure qualité de vie pour tous et à l'épanouissement de notre jeunesse grâce à des familles fortes et fidèles. Par Jésus, le Christ, Notre Seigneur.

  • Belgique : encore l’Affaire Vangheluwe

    IMPRIMER

    Lu ce jour sur le site du quotidien bruxellois «Le Soir », à propos de l’ancien évêque de Bruges :imagesCAVJXR2A.jpg

    « Suite à une nouvelle plainte pour abus sexuel posée contre Roger Vangheluwe, le sénateur CD&V Rik Torfs appelle le Pape à prendre une initiative. Il évoque la loi canonique qui a récemment prolongé la prescription.

    ©Belga

    Rik Torfs, sénateur CD&V et professeur de droit canon à la KUL a répondu à nos questions concernant la nouvelle plainte posée contre Roger Vangheluwe.

    Vous avez annoncé ce matin à la VRT que le Pape devait prendre une décision, concernant la nouvelle affaire Vangheluwe ?

    J’ai dit que la loi canonique a récemment été changée. Depuis 2010, elle prolonge la prescription jusqu’à 20 ans après l’âge de la majorité de la victime, donc jusqu’à l’âge de 38 ans, en principe. C’est une nouveauté, c’est plus long que dans le système civil. C’est pour cela que je propose que le Pape prenne une initiative, parce que Vangheluwe était évêque à l’époque des faits, il l’est toujours, et selon la loi canonique, seul le Pape juge les évêques.

    Quelle place a la justice belge par rapport à celle du Vatican ?

    Ce sont deux voies bien séparées. En premier lieu, il est évident que la justice belge doit faire son enquête. Mais même si selon la justice belge, les faits sont prescrits, ce n’est pas sûr qu’il en soit de même selon la nouvelle loi canonique. Mais il est normal d’attendre d’abord que l’enquête en Belgique arrive à son terme, le Vatican ne disposant pas des moyens d’enquête de la justice belge.

    Vous ne demandez donc pas au Vatican de faire pression sur la Belgique…

    Ah non, pas du tout. C’est même le contraire. Je dis simplement que le Pape est lui aussi obligé de prendre des initiatives. Il s’agit de deux voies distinctes. Il faut d’abord voir si les faits sont prouvés, ensuite si il y a prescription. Et en dehors de ça, il y a le Pape qui peut s’imprégner de l’enquête belge pour prendre, lui aussi, des initiatives »

    Le point de vue de M. Torfs est étonnant  (car ce sénateur n’est pas seulement un politicien mais un juriste, et même un docteur en droit canon). La loi canonique qu’il invoque a peut-être changé, mais demeure le principe fondamental de toute législation pénale, fut-elle canonique j’imagine : celui de la non-rétroactivité  qui  interdit à une loi pénale nouvelle de régir les faits délictueux commis sous l'empire de la loi ancienne, et non encore définitivement jugés au jour de sa promulgation. Pour mémoire,  ce principe était déjà exprimé par les articles 5 et 8 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789[3]  et on le retrouve  à l'article 7 de la Convention européenne des droits de l'homme [5]. Que l’on sache, depuis Vatican II en tout cas, l’Eglise manifeste beaucoup de révérence pour les droits de l’homme…

     Référence:

    Affaire Vangheluwe : « Le Pape doit prendre une initiative »

  • Les directives de l'O.M.S. concernant l'avortement médicalisé

    IMPRIMER

    Sur le blog de Jeanne Smits : Directives de l'OMS sur l'avortement médicalisé

    Cette information m'avait échappé, elle est pourtant très importante à connaître et ne semble pas avoir été traitée sur l'internet francophone ailleurs que sur les sites spécialisés : l'Organisation mondiale de la Santé a publié, le 6 juillet, ses nouvelles « directives techniques et stratégiques à l'intention des systèmes de santé » à propos de l'avortement médicalisé. C'est un catalogue complet des différentes méthodes d'avortement légal aujourd'hui pratiquées dans le monde, avec les recommandations de l'OMS pour que tout cela se passe pour le mieux. Voici le résumé de presse tel qu'il a paru sur le site de l'OMS :

    Lire la suite