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Société - Page 832

  • Célébrer selon les deux formes du rite romain : un exemple venu d’Afrique

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    Extrait de la préface du cardinal Barbarin, primat des Gaules, à la brochure La forme extraordinaire du rite romain, sous-titrée L’expérience de Natitingou en Afrique, à l’initiative de Mgr Pascal N’Koué (photo)Mgr%20Pascal%20NKoue2_Small.jpg et de l’abbé Denis Le Pivain, curé de la paroisse personnelle dont il va être question

     « Si, depuis 150 ans, ce sont des missionnaires européens qui ont apporté l’Évangile au Bénin, c’est maintenant le Bénin qui nous envoie des prêtres et nous offre des expériences pastorales réussies.

    « Nous avions déjà eu connaissance de belles réalisations dans la catéchèse des adultes et de l’ensemble de la communauté chrétienne, dans la recherche théologique spécifiquement africaine, dans l’apostolat auprès des non-chrétiens et dans le soin apporté aux vocations naissantes par des groupes de fidèles guidés par leur curé. Ici, nous est rapportée l’expérience d’une paroisse conjuguant la célébration de l’Eucharistie selon l’usage actuel – dit de Paul VI – et selon la forme dite “extraordinaire” du rite romain. L’origine en a été l’arrivée à Natitingou d’un prêtre et d’une communauté de religieuses pratiquant, sans exclusive, la forme ancienne.

    « Prêtres et fidèles ont cherché à bien la mettre en œuvre, tout en l’adaptant à la situation résultant de la réforme qui a suivi le concile Vatican II, et en pratiquant aussi la forme liturgique actuelle à laquelle les fidèles sont habitués. C’est la première fois qu’un ouvrage présente et décrit un exemple de cet “ enrichissement mutuel ” des deux formes de célébration, souhaité depuis longtemps par le pape Benoît XVI. Et il est heureux que cela nous vienne d’une “ jeune Église ”. (…)

    « La célébration de l’ordinaire de la Messe sous les deux formes a permis aux fidèles, voire à des prêtres n’ayant connu que la forme nouvelle, d’être introduits dans une célébration riche en signes et en attitudes qui manifestent le mystère présent dans l’offrande du Christ à son Père pour le salut du monde. Ils perçoivent avec acuité que la liturgie, son langage et son déroulement, ne sont pas seulement intellectuels et ils goûtent intensément des moments tels que la Consécration et la Sainte Communion reçue à genoux.

    « Dans les gestes et usages de la liturgie traditionnelle, les Africains ont reconnu un symbolisme et des attitudes corporelles présents dans leur culture : célébration qui oriente résolument le prêtre et les fidèles “ vers Dieu ”, génuflexions et inclinations profondes, amour du silence, paroles essentielles prononcées en un “ langage sacré ”, venu du fond de la Tradition...  (…)

    « Comme une certaine unité fondamentale de célébration est signe de l’unité ecclésiale, il est à espérer que, peu à peu, “ l’enrichissement mutuel ” des deux formes du rite romain fasse se rejoindre les deux façons de célébrer – en commençant par l’utilisation d’un même calendrier et des mêmes lectures bibliques –, sans imposer une uniformité de style. Ce sera un signe marquant de l’unité ecclésiale à laquelle sont conviés tous les disciples du Christ et que j’ai adoptée comme devise épiscopale : “ Qu’ils soient un ! ” (Jean 17, 21). 

    Cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon".

     L’inculturation n’est pas toujours celle que voudrait imposer l’idéologie conciliaire…

    Référence ici: Cardinal-archevêque de Lyon, Mgr Barbarin

     

  • France: mariage gay, euthanasie… Le cardinal Philippe Barbarin décrypte la prière nationale pour l'Assomption.

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    Lu dans le Figaro aujourd'hui sous la signature de J.-M. Guénois:

    3fe1320e-e56c-11e1-89fb-b88d682d9963-493x328.jpgMercredi, lors de la fête de l'Assomption, une «proposition nationale pour une prière des fidèles», écrite par le cardinal André Vingt-Trois, président de la Conférence des évêques de France, sera reprise dans la plupart des paroisses du pays. Un message fort que décrypte le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon (photo).

    LE FIGARO. - Comme jamais elle ne l'avait encore fait, l'Église catholique lance une prière pour le 15 août qui concerne les dirigeants politiques et économiques, mais qui touche deux thèmes très sensibles que sont le mariage gay et l'euthanasie: cette prière pour la France est-elle politique?

    MGR Philippe BARBARIN. - Politique, ce n'est pas un «gros mot»! La prière a aussi une dimension politique. Mais prier est d'abord un acte spirituel: nous nous tournons vers Dieu avec confiance, en lui demandant son aide pour ceux que nous aimons, spécialement ceux qui vivent une passe difficile. Rien de plus naturel que de prier pour sa famille, pour son pays. Jamais notre prière n'a fait abstraction des questions de la vie sociale, encore moins des souffrances des hommes. On peut dire que notre prière est marquée par les conditions de vie de la société dans laquelle nous nous trouvons. L'exemple le plus récent, ce sont les Roms à Lyon, qui ont une place particulière dans notre prière. Un curé de Villeurbanne qui s'est occupé avec ses paroissiens d'une famille de Roms depuis plus d'un an se réjouit de voir qu'elle vient d'obtenir un visa de séjour, et en même temps il exprime sa souffrance devant l'expulsion de tant d'autres ces jours-ci. Tout cela entre dans notre prière, la nourrit et la transforme chaque jour. Par la prière, nous affirmons surtout que la source ultime du bien n'est pas dans l'autorité politique. Nous prions pour celle-ci, car nous croyons que Dieu veut la bénir et peut lui donner lumière et force pour être vraiment au service de tous.

    Pourtant, certains qui ne partagent pas la culture ou la foi catholique peuvent considérer que cet acte ecclésial ne respecte pas la laïcité.

    La laïcité interdirait la prière? Est-ce cela que vous me demandez? Sommes-nous en tyrannie? Allons-nous soumettre nos rites et nos formulaires au commandement de la «pensée unique»? Dans son discours pour le 70e anniversaire de la rafle du Vél'd'Hiv, le président François Hollande a évoqué la prière que les Juifs font chaque shabbat pour la République, dans les synagogues. Les catholiques le font aussi, en particulier dans la grande prière liturgique du vendredi saint, et cela n'étonne ni ne gêne personne. Oui, nous prions pour les gouvernants et les législateurs, espérant que chacun cherchera d'abord le bien de tout un pays, des générations futures et suivra la voix de sa conscience, plus que la ligne de son parti.

    Mais l'heure est-elle si grave pour que l'Église ose ainsi manier publiquement deux sujets aussi délicats que sont prière et politique et le patronage de la France par la Vierge Marie?

    Oui, l'heure est grave. C'est une rupture de civilisation de vouloir dénaturer le mariage, qui est depuis toujours une réalité merveilleuse et fragile. Il suffit de voir le nombre de fois où l'on interroge Jésus à ce sujet dans l'Évangile. On a reproché à l'Église son silence en d'autres temps. Mais si sa mission première est la prière, et j'espère qu'elle s'en acquitte fidèlement, elle doit parler quels que soient les courants qui traversent l'opinion publique. C'est la dernière consigne que Jésus nous a laissée avant de nous quitter et de nous promettre la force de l'Esprit saint: «Vous serez mes témoins… jusqu'aux extrémités de la terre!»

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  • Franc maçonnerie : quand RTL prend des risques

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    On parle beaucoup des frères maçons à l'occasion des funérailles de Michel Daerden, paix à ses cendres, qui en fut un membre illustre. RTL y consacre une note circonstanciée qui se termine ainsi :

    "...la Franc-maçonnerie propose à ses membres une acquisition de la connaissance, un développement de la culture afin de faire progresser le monde au-delà de leur propre personne, via leur travail ou leurs actions. Souvent néanmoins, au-delà des valeurs humanistes et égalitaires qu'elle prône, elle permet aux initiés de s’ouvrir les portes lui étant fermées, grâce aux relations étroites de réseau que ceux-ci entretiennent, solidaires et généralement dotés d’un statut social confortable. Même si, bien sûr, tous les francs-maçons ne sont pas des profiteurs."

  • Le prochain vice-président américain sera catholique

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    Que ce soit Joe Bidden ou Paul Ryan, le prochain vice-président des USA sera catholique. Mais cela ne signifie pas la même chose, comme on peut le lire ICI :

    "Le député du Wisconsin Paul Ryan a donc été désigné officiellement avant-hier comme colistier de Mitt Romney, candidat du Parti Républicain pour la Maison Blanche.

    C’est sans doute une grande première dans l’histoire des élections présidentielles aux États-Unis. Quel que soit le vainqueur des urnes en novembre prochain, le vice Président des États-Unis sera un catholique ! Si Mitt Romney est élu, le catholique Paul Ryan sera le vice Président. Si Obama repique pour un second mandat, le catholique Joe Biden sera le vice Président… Toutefois, et il faut s’empresser de le préciser, le catholicisme de Joe Biden et de Paul Ryan n’est pas de même nature…"

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  • Apprentis sorciers et criminels

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    "Le SOUPIRAIL et les VITRAUX" proposent cette réflexion :

    Ça tue des gens, c’est tout

    Nanotechnologies, biologie de synthèse, géo-ingénierie : Reporterre publie un entretien avec le scientifique canadien Pat Mooney (entretien d’abord paru dans Entropia, revue d’étude théorique et politique de la décroissance) qui dénonce « la croyance dans la toute-puissance des technologies, censées être la boîte à outils de tous nos problèmes » (extraits) :

    « L’industrie est censée nous sortir de la crise alimentaire, de la crise pétrolière, du changement climatique, de la crise financière. L’industrie va prendre soin de nous ! [...] Cette attitude sans issue a conduit en réalité à perdre 5% de la diversité des espèces vivantes de la planète l’année dernière, 26 langages différents... La diversité culturelle se perd à une vitesse énorme. Et pourtant ils continuent. Et ils pensent qu’ils peuvent se contenter de donner une solution technologique à chaque chose. [...] Ce qui est proposé, c’est qu’au lieu d’affronter le pic pétrolier comme une réalité, au lieu d’assumer le fait que nous surconsommons les ressources énergétiques et ne pouvons pas continuer à ce rythme, on nous dit de ne pas nous inquiéter, car les nanotechnologies vont nous sauver. Ces nanotechnologies, nous dit-on, accéléreront la domestication de l’énergie du soleil et du vent. Et elles nous permettront de réduire massivement les consommations énergétiques des machines. Quant aux conséquences des agro-carburants sur la crise alimentaire, on nous dit : ne vous inquiétez pas pour ça, nous allons développer des agro-carburants de deuxième ou troisième génération à partir de biotechnologies dites biologie de synthèse. Voilà qui réglera les problèmes. [...] Avec les biotechnologies, vous déplacez un gène d’une espèce à une autre. C’est très simple, mais très chaotique. Alors qu’avec la biologie de synthèse, vous construisez votre propre ADN. Vous commencez par la base et vous structurez l’ADN pour parvenir à la structure exacte que vous voulez obtenir. Et vous décidez exactement comment vous voulez que l’organisme soit programmé.

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  • Record olympique

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    "En lisant les hommages à Michel Daerden, je découvre une fois encore le niveau olympique d'hypocrisie de quelques uns...", a posté l'ancien vice-président du PS dans un bref message. M. Moureaux n'a pas précisé qui il visait avec cette remarque, alors que très nombreux hommes et femmes politiques ont salué la mémoire de M. Daerden...

    source

  • France : le site du diocèse de Mgr Aillet prend la défense de l’Inquisition

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    Quelques extraits pour se désintoxiquer des effets de la pensée unique :

    le_proces.jpg(…) Une série télévisée, « Inquisitio », diffusée cet été sur une chaîne de service public condense ainsi sur l’Inquisition tous les stéréotypes, les plus abominables que l’on puisse imaginer. Tous les clichés sont réunis pour rendre détestable cette institution devenue synonyme de tribunal arbitraire et violent des âmes. Or, il faut toujours soupçonner dans les opinions trop unanimes dans la curée quelque intention maligne empruntée plus à la légende fabuleuse qu’à l’histoire réelle. Reconnaissons que la série « Inquisitio » fait encore plus fort dans la démesure, et plus extravagant. Les personnages, véritables caricatures répugnantes -physiquement et plus encore dans leurs comportements- sont en tous points invraisemblables : borgne, haineux, dépourvus de bon sens et d’humanité, immodérés dans leurs expressions et leurs sentiments, névrosés, luxurieux en diable, furieux et prodigieusement superstitieux, monstrueusement cruels, dépravés etc. Que reste-t-il de vraiment religieux, chrétien, dans ces clercs exaltés en proie au délire du fanatisme ? L’Église eût été vite désertée et ruinée si elle n’avait présenté que de tels types de personnages psychopathes et frénétiques. À l’inverse, les non-catholiques de la série sont doux, gracieux, séduisants, en un mot aimables : une caricature manichéenne flagrante et insoutenable. Il y a, n’en doutons pas, une intention perverse derrière le tableau qui nous est offert de l’Inquisition : nous faire réprouver ce tribunal afin de douter aussi de l’Église qui le créa. Mais qu’était donc exactement l’inquisition ? (…)

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  • Les chemins de Saint-Jacques de Compostelle : une foule comme au moyen âge

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    Dans « La Libre », sous la plume de Christophe Lamfalussy (extraits) :

    compostelle-pelerins602.jpg(…) Tous les observateurs et familiers du "Camino" le constatent : la part des jeunes augmente dans ces pèlerins qui convergent toute l’année vers Saint-Jacques-de-Compostelle. "Cet été", nous dit Francine Gaffard, une ancienne pèlerine qui tient un gîte d’étapes à Figeac, "j’ai vu passer plus de jeunes que de gens âgés. De nombreux pèlerins ne disent pas pourquoi ils sont partis mais on sent une prise de conscience personnelle qui n’existait pas auparavant" (…).

    Le "Chemin", comme on dit simplement, en voit passer, de ces jeunes venus de tous les coins de l’Europe, à la recherche d’une plus grande profondeur. Sophie, une jeune Parisienne BCBG, s’est lancée cet été après avoir terminé un boulot d’intérimaire. Régine a passé une semaine sur le chemin après avoir perdu son emploi de caissière. Matthijs, un Hollandais multilingue, avait aussi perdu son travail. Stéphane est lui aussi parti après avoir été jeté dehors de son travail. "Je voulais me vider la tête, trouver un sens à la vie et amortir le choc", dit-il. "Mes deux filles suivent mon itinéraire avec des épingles sur une carte."

    Adeline Rucquoi, historienne et présidente de l’Association française des amis de Saint-Jacques, estime que 30 à 40 % des jeunes entreprennent le chemin avec un but religieux mais que la majorité ne sait pas pourquoi ils partent. Cette randonnée parfois épuisante serait en quelque sorte un révélateur plus que l’aboutissement de convictions. "Quand ils partent, ils ne savent pas", dit-elle. "Et puis, le chemin fait son travail. Petit à petit, ils se rendent compte qu’ils cherchaient autre chose."

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  • Quand Amnesty International milite en faveur de l'avortement

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    C-Fam.jpgAmnesty International se sert des morts maternelles pour pousser à la libéralisation de l’IVG

    Par Elizabeth Charnowski

    NEW YORK, 10 août (C-FAM) Amnesty International, une organisation de défense des droits de l’Homme, par le passé neutre sur la question de l’IVG, se sert aujourd’hui du problème de la mortalité maternelle pour se poser en soutien de l’avortement. Dans un nouveau rapport sur les soins de santé maternelle, Amnesty appelle les Etats à abroger leurs législations limitant l’accès à l’IVG et à ne plus accorder aux professionnels de santé le droit à l’objection de conscience. L’organisation appelle aussi à la création d’institutions publiques de formation des professionnels de santé à l’avortement.

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  • Sur le blog de Jeanne Smits (11/8/2012)

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    Le blog de Jeanne Smits

     

  • L'Irlande perd ses repères religieux

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    Nous lisons ICI :

    Les Irlandais perdent leur foi plus vite que les autres

    Un sondage réalisé par l'institut Red C à l'échelle de la planète est arrivé à la conclusion qu'après le Vietnam, l'Irlande est le pays à avoir connu le plus net abandon de la religion parmi ces citoyens. Parmi les Irlandais interrogés, 47 % se sont dits "religieux", alors qu'ils étaient 69 % en 2005.

    L'Irlande deviendrait également un des dix pays les plus athées, avec 10 % des personnes interrogées se déclarant "athéies convaincus", contre 3 % en 2005. Autre enseignement de ce sondage, selon Red C : plus la personne interrogée est riche, moins elle est religieuse.

    Comment expliquer cette désaffection en masse ? Le Belfast Telegraph rappelle que la crise économique qui a balayé le pays, l'absence de leadership politique et les scandales de pédophilie qui font régulièrement trembler l'Eglise y sont pour beaucoup.

    Un porte-parole de l'Eglise a immédiatement nuancé ces chiffres. Il a d'abord rappelé que la foi "ne se mesure pas avec des chiffres", et a rappelé que selon le dernier recensement de la population en 2011, 84 % de la population se considérait comme catholique, et seuls 5 % affirmaient ne pas avoir de religion.

    Il a également critiqué le formulation du sondage, qui demandait aux personnes si elles se considéraient comme "religieuse", "pas religieuse" ou "athée". L'institut a lui-même reconnu que la nature de la question a pu fausser les résultats, d'autant qu'il n'a été réalisé, en Irlande, que sur un échantillon de 1 000 personnes.

    Il n'empêcher ques les autorités religieuses ne l'ont pas ignoré. L'archevêque de Dublin, Diarmuid Martin, n'a pas commenté les chiffres, mais a reconnu que "l'Eglise catholique ne pouvait pas simplement espérer que la foi va être automatiquement transmise de génération à génération". En février, un sondage du groupe Amarach montrait déjà que les Irlandais étaient majoritairement en désaccord avec plusieurs positions défendues par l'Eglise, comme le droit pour les femmes de devenir prêtres ou le droit pour les prêtres de se marier.

    La situation n'est pas très différente chez nous. Ne faudrait-il pas que des initiatives de grande ampleur soient lancées pour enrayer cette déchristianisation? Un synode y suffira-t-il?

  • Les musulmans votent très majoritairement à gauche

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    Ce n'est pas un scoop mais ce phénomène s'est largement confirmé en France lors des dernières élections présidentielles; l'analyse qui suit provient d'un site musulman :

    La grande majorité des musulmans, 86 %, a voté pour François Hollande lors du second tour de la présidentielle, d’après ce nouveau sondage Ifop intitulé Le vote des musulmans à l’élection présidentielle et réalisé auprès de 14 200 électeurs inscrits sur les listes électorales, dont 680 personnes se déclarant de confession musulmane.

    Lors de cette élection présidentielle, les musulmans ont démontré se positionner clairement à gauche de l’échiquier politique, comme en témoigne le score important de Jean-Luc Mélenchon qui a obtenu 20 % des voix de cette population contre seulement 11 % des voix de l’ensemble de Français.
    Réalisé avant le premier tour, le sondage Saphirnews.com , réalisé auprès de 1 045 de ses internautes, avait déjà indiqué que beaucoup de musulmans étaient prêts à voter pour le candidat du Front de gauche. Avec 29,2 % des voix, il était arrivé en tête de notre sondage exclusif devant François Hollande (15,3 %).

    A gauche toute

    Pas vraiment surprenant, le sondage Ifop confirme donc le positionnement à gauche de la majorité des musulmans de France.

    Juste après les résultats du second tour de l’élection présidentielle, un sondage d’OpinionWay-Fiducial pour Le Figaro avait déjà révélé que 93 % des musulmans pratiquants avaient voté pour François Hollande.
    Une posture à gauche que les musulmans avaient déjà eue lors du premier tour ,où 59 % d’entre eux avaient voté pour le candidat socialiste et 23 % pour le candidat du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon, d’après cette enquête.

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