Jour après jour, Jeanne Smits enrichit son blog de précieux contenus qui mettent en évidence la nécessité d'une mobilisation au service de la vie, mais aussi pour le respect de l'enfant et la dignité de la femme :
Société - Page 834
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Le combat pour la vie de Jeanne Smits (5/8/2012)
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Tunisie : un projet de loi criminalise l’atteinte au sacré
Source : la-croix.com
Dans un communiqué publié vendredi, l’ONG de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch affirme que le projet de loi pénalisant l’atteinte au sacré, déposé par le parti islamiste Ennahda qui dirige la coalition au pouvoir en Tunisie, « menace la liberté d’expression » et pourrait entraîner une « nouvelle forme de censure ».
Le texte, déposé mercredi à l’Assemblée nationale constituante, codifie les atteintes au sacré et prévoit une peine de prison allant jusqu’à deux ans de prison et quatre ans en cas de récidive. Il dresse une liste des valeurs, lieux et objets sacrés : Dieu et Mahomet, tous les prophètes, tous les livres saints, les mosquées, les églises et les synagogues notamment. Il codifie également la nature des atteintes et leur degré de gravité entre « l’injure, la profanation, la dérision et la représentation d’Allah et de Mahomet ».
Lors de son premier congrès public mi-juillet, le parti islamiste avait préconisé de criminaliser l’atteinte au sacré tout en s’engageant à « garantir la liberté d’expression ». En juin, une vague de violences a été déclenchée par la mouvance salafiste pour dénoncer une exposition d’art dont certaines œuvres ont été jugées offensantes pour l’islam. Ennahda a alors été accusé de complaisance à l’égard de ces militants extrémistes. Selon Human Rights Watch, « le droit international des droits humains interdit de criminaliser la diffamation de la religion », sauf dans les circonstances très limitées où la « promotion de la haine religieuse » constitue « une incitation à la discrimination, à l’hostilité ou à la violence ».
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Un homme de convictions et d'espérance
Maître Xavier Magnée : un homme de convictions et d’espérance
Maître Xavier Magnée était l’invité du samedi de La Libre. L’occasion pour ce célèbre avocat de s’exprimer à propos de l’actualité judiciaire – notamment son point de vue quant aux libérations conditionnelles, à l’introduction éventuelle de peines incompressibles… -. L’occasion aussi de lui (re)découvrir de fortes convictions chrétiennes, qui ne l’ont pas laissé sans ressource au hasard des difficultés de la vie. C’est aussi un beau témoignage directement lié à son travail et au sens qu’il lui donne : « travailler, c'est pour moi être en contact avec la société et servir à quelque chose ».
Extraits de La Libre :
Vous êtes habitué à défendre des accusés dans des affaires très dures. Cela vous atteint-il psychologiquement, physiquement ?
Ce sont des affaires qui sont à ce point épouvantables que pour les traiter, il faut y mettre toute sa passion de côté et avoir recours à ses ressources de froideur. Il faut être en quelque sorte 'en coma artificiel' pour gérer ça. Il faut être capable d'essayer de comprendre - je ne dis pas défendre- le pire et il faut être ouvert à l'homme. Il faut plonger dans des phénomènes d'une banalité extrême : comment peut-on beurrer sa tartine le matin et être un assassin le soir ? Il faut peut-être avoir souffert soi-même pour pouvoir traduire ce qui s'est produit en mots de tous les jours. Car les gens qui commettent de tels drames sont des gens de tous les jours.
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Syrie, vous avez dit "transition démocratique"
Peut-on se réjouir de la chute de Bachar al-Assad et de la victoire des "rebelles syriens" en croyant, ou en feignant de croire, qu'ainsi tout sera pour le mieux avec, à la clef, le passage de la dictature à la démocratie? Apparemment, on n'a rien retenu des précédentes leçons et notamment de ce qui s'est passé en Lybie. On commence cependant à se poser des questions lorsqu'on assiste, comme dans cette video, à des règlements de compte sommaires. Philippe Oswald, sur Liberté Politique, consacre l'éditorial de cette semaine à la situation en Syrie:
Syrie : chaos, terreur, et non « transition démocratique » !
Déjà rendu fiévreux par la crise économique et la perspective d’une rentrée très difficile, notre repos estival ne peut qu’être troublé par les évènements de Syrie. Particulièrement meurtrière et dévastatrice, la bataille d’Alep fait monter l’angoisse sur le sort de sa population et notamment des chrétiens pris au piège d’une atroce guerre civile et religieuse entre musulmans sunnites et la minorité alaouite (haïe et méprisée des sunnites), elle-même soutenue par ses alliés chiites armés par l’Iran.
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Fin de la politique de l'enfant unique en Chine
Nous y avions déjà fait écho : http://www.belgicatho.be/archive/2012/07/24/remettra-t-on-en-question-la-politique-de-l-enfant-unique-et.html
Mary-Françoise Renard y revient sur Atlantico, ce 3 août :
En vigueur depuis 1980, la politique de l'enfant unique est désormais ouvertement contestée en Chine. Une bonne nouvelle pour la seconde économie du globe, qui semble s’essouffler.
Le drame de l’avortement forcé d’une femme enceinte de 7 mois a fait récemment l’objet d’une très vive indignation en Chine et à l’étranger. Si cette pratique n’est malheureusement pas nouvelle, certaines réactions le sont. En effet, le gouvernement chinois a laissé la presse insister longuement sur cet évènement, ce qui conduit à penser que les autorités autorisent les critiques sur la politique de l’enfant unique, alors même que certains experts chinois ont pris position contre elle. Pourquoi cette politique a-t-elle été mise en place ? Quelles en sont les principales conséquences ? Dans le contexte actuel, doit-elle être remise en question ?
Officiellement adoptée en septembre 1980, la politique de l’enfant unique visait à restreindre la croissance de la population pour obtenir un chiffre total de 1,2 milliard de personnes en 2000. Elle a été très efficace puisque ce résultat a pratiquement été obtenu et dix ans plus tard, le recensement de 2010 conclut à une population de 1,33 milliard d’habitants. Les contraintes ont été assouplies ces dernières années et on estime souvent à moins de 40% la part de la population y étant soumise.
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France : les "poissons roses" déjà mal à l'aise dans le vivier socialiste ?
Pour des chrétiens soucieux de justice sociale et révulsés par un certain cynisme néo-libéral, la tentation est forte de rejoindre les rangs socialistes. Ainsi en va-t-il des "poissons roses" qui ont incité à voter en faveur de François Hollande. Le problème (hautement prévisible), c'est lorsqu'il s'agit des valeurs éthiques que les chrétiens ne peuvent brader et que les socialistes - tout comme les libéraux d'ailleurs - sont prêts à "aménager" dans des dispositifs légaux à géométrie variable. Ainsi lisons-nous sur gènéthique.org :
Les " Poissons roses " vont à " contre-courant" du Gouvernement
Certains courants, à gauche, n’hésitent pas à faire part de leur inquiétude vis-à-vis du "programme de François Hollande en faveur [notamment] de l’euthanasie […] et de la recherche sur l’embryon humain".
Ainsi en est-il d’une "contribution thématique [cosignée par Michel Rocard et] déposée, en vue du prochain congrès du PS [Parti Socialiste], par l’un des courants, ‘les poissons roses’, […] [qui] rassemble des chrétiens de gauches". Pour ces derniers, il faut notamment "tourner le dos à l’euthanasie […] empêcher la possibilité de création d’embryons surnuméraires" et "même ‘diminuer le nombre d’avortements’ ".
Philippe de Roux, co-dirigeant du mouvement des Poissons roses composé de 600 adhérents, espère ainsi "pouvoir introduire un débat sur les questions d’éthique sociale et à force de rencontres et de discussions, faire comprendre aux socialistes qu’elles doivent faire partie intégrante de leur politique"
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Assoupissement estival…
Ce sont les vacances. Du coup, les médias tournent au ralenti, avec des effectifs réduits. L’information s’en ressent, bien évidemment, même si elle couvre l’urgence : ainsi sommes-nous (sommairement) informés au sujet de la Syrie, et sommes-nous tenus au courant du déroulement des jeux olympiques ; il faut bien aussi, mobilisation populaire oblige, que soit évoquée la (possible) libération conditionnelle de Michelle Martin. Pour le reste, il faudra attendre la fin de la « trêve estivale ». En surfant sur le net, on s’aperçoit que de nombreux blogueurs et autres gestionnaires de sites succombent également à la torpeur estivale et n’alimentent que parcimonieusement leurs contenus.
Pourtant, je ne suis pas sûr que les protagonistes des nombreux conflits qui déchirent la planète soient en vacances, pas plus que ceux qui œuvrent à faire évoluer nos sociétés vers des lendemains qui ne nous enchantent pas. Il ne semble pas non plus que les processus économiques et financiers connaissent une quelconque relâche à l’heure où des Etats ou des régions sont en grave difficulté de payements et où l’avenir de la devise européenne inspire les plus grandes inquiétudes.
Mais, nous dira-t-on, même le pape est en vacances! Où il ne chôme pas, semble-t-il. Il vient de mettre la dernière main à son troisième volume sur Jésus de Nazareth, plus particulièrement consacré aux Evangiles de l’Enfance, et envisagerait la publication d’une quatrième encyclique. Par ailleurs, il se prépare à son très prochain voyage au Liban dont la situation est particulièrement cruciale.
Finalement, la question se pose de savoir si le rythme de l’information, assez frénétique habituellement, n’est pas entretenu de façon très artificielle. Ainsi se crée une réelle dépendance chez un public en attente de messages et, en même temps, une pression sur les médias pour qu’ils répondent à cette fringale d’informations. On le voit bien sur certains sites et blogs où il « faut » mettre en ligne à intervalles rapprochés de nouveaux contenus pour tenir en haleine un public qui assure un niveau de fréquentation élevé. Et nous-mêmes, sommes-nous vraiment à l’abri de cette tentation sur ce blog ?
Où est la juste mesure ? Sans doute faut-il se tenir informé de la marche du monde, de l’évolution de notre société, des enjeux importants de l’heure présente, mais sans succomber à une sorte de prurit où il faudrait que l’on se gratte dès que cela chatouille. Garder une sérénité intérieure en s’arrimant à Celui que n’affectent pas les tribulations du monde - « Stat Crux dum volvitur orbis »* - tout en étant attentif à ce qu’il advient aujourd’hui de ce monde qui nous est confié, voilà un équilibre bien difficile à trouver…
* Devise des chartreux : « la Croix demeure tandis que le monde tourne »
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Accueil de Michelle Martin chez les Clarisses de Malonne : le bourgmestre de Namur veut calmer le jeu
Extrait de « La Libre » de ce jour :
« Ce vendredi, à Malonne, à l’initiative de divers citoyens belges, qui ont fait connaître leurs intentions via les réseaux sociaux, une manifestation est en cours, à proximité du monastère des sœurs Clarisses. Selon les premières estimations de la police, elle réunit environ 300 personnes.
On sait depuis mardi et la décision prise par le tribunal de l’application des peines de Mons que, sauf si la Cour de cassation en décidait autrement, Michelle Martin, l’ex-compagne de Marc Dutroux, se retrouvera en libération conditionnelle dans ce couvent dans les prochaines semaines.
Les manifestants entendent exprimer leur désapprobation. Le bourgmestre de Namur, Maxime Prévot (CDH) a autorisé cette manifestation (qui devrait être suivie par une autre, dimanche matin) mais il appelait au calme, jeudi soir. "Je suis moi-même père de famille et je comprends l’émotion qui a saisi une partie de l’opinion publique, mais je demande à chacun de recouvrer raison. J’en appelle au sang-froid des manifestants et leur demande d’éviter tout acte de vandalisme et tout débordement", nous confiait-il.(…)
Le bourgmestre de Namur nous a par ailleurs confirmé la tenue, lundi soir, à 20 heures, au Champ-Ha, qui n’est autre que le centre sportif de Malonne, d’une réunion d’information à l’attention des habitants de la localité.
Y participeront, outre M. Prévot, le chef de corps de la police locale et l’ancien président du tribunal de Première instance de Namur, Christian Panier. La volonté des organisateurs est d’expliquer les tenants et aboutissants de la décision du TAP, histoire, si possible, de calmer les esprits.
Cette initiative à caractère pédagogique est à saluer car, pour le moment, circulent, sur le Net notamment, les déclarations les plus farfelues qui soient. "J’aimerais vraiment qu’on retrouve une approche plus rationnelle de l’événement", scande le bourgmestre (…).
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L’eusses-tu cru ?
Faute d’être sollicité, Mgr Gaillot, l’ancien « patron » du diocèse d’Évreux, évêque aujourd’hui in partibus infidelium, le rappelle lui-même à notre mémoire : il est pour le mariage gay.
Portrait-souvenir dans « Le Progrès » :
« Il le reconnaît sans détour : son téléphone portable sonne moins souvent qu’avant. « J’ai quand même eu un appel d’un journaliste de Rouen, avant-hier, parce que j’allais défendre les occupants d’un squat, là-bas » tempère-t-il, de sa voix toujours aussi enjôleuse. Jacques Gaillot – la coqueluche de médias adorant détester l’Église, et ne pouvant donc que vénérer son poil à gratter n° 1 – a presque disparu des écrans télés. Sic transit gloria mundi. « Ainsi passe la gloire du monde », disait-on à une époque aux papes, lors de leur intronisation. Dans les dix années qui avaient suivi son éviction de sa charge d’évêque d’Évreux – et sa nomination sanction comme évêque de Partenia, un diocèse d’Algérie qui n’existe plus – Mgr Gaillot témoignait encore régulièrement de ses combats – pour la défense des mal-logés et des sans-papiers, pour le mariage des prêtres et celui des homosexuels… Puis, les médias sont passés à autre chose – affaire de génération, sans doute. L’ex-enfant terrible de l’épiscopat français n’a même pas été sollicité, ces derniers temps, pour réagir sur le mariage gay, que le pouvoir socialiste veut autoriser, en même temps que l’adoption d’enfants par les couples d’un même sexe.
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Des martyrs encombrants ?
Fêtés aujourd'hui, le Bienheureux Felipe de Jesus MUNARRIZ et ses compagnons
Philippe Munarriz était le supérieur du monastère des missionnaires clarétains de Barbastro, en Espagne, pendant la guerre civile. Une troupe d'anarchistes firent irruption au monastère afin d'y trouver un supposé dépot d'armes. Tous les prêtres, frères et scholastiques furent enfermés, persécutés et finalement exécutés puisqu'ils refusaient de renier leur foi. Plusieurs étudiants, agés entre 21 et 25 ans, laissèrent de courts témoignages écrits d'offrande de leur vie. Béatifiés par Jean Paul II en 1992.
Cadre historique(source)
Après une éphémère première République (1873-74), la royauté espagnole est à nouveau abolie en 1931 avec l’instauration de la seconde République. Elle commence sous de bonnes augures et beaucoup de catholiques s’y rallient, mais les hostilités avec la religion s’ouvrent en 1933 après des élections favorables à la gauche. C’est d’abord une politique de laïcité absolue qui tend à éradiquer le christianisme de la nation espagnole : interdiction aux religieux de faire “aucun commerce, aucune industrie, aucun enseignement”, suppression des jésuites, approbation du divorce, crucifix retirés des classes. Et déjà, on brûle des églises. La gauche républicaine a mal calculé. Il faudrait peu connaître le peuple espagnol pour penser qu’il accepte cette violence anti-religieuse sans réaction. Les élections de décembre 1933 ramènent au pouvoir une majorité de droite.
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Le 27 avril 2048
Le jour où fut aboli le mariage...
Une fiction commentée sur l'excellent blog "Le soupirail et les vitraux" :
Pourquoi nous avons aboli l'altérité
Découverte avec quelque effroi dans les couloirs de l’Ens de Lyon cette « eutopieprivée » [eutopie : meilleur monde] : « Pourquoi nous avons aboli le mariage », publiée dansLa vie des idées, et signée François de Singly, sociologue de la famille. Cette anticipation militante n’est hélas qu’assez peu fantaisiste.Le cheval verdâtre de l’Apocalypse, Bucéphale du Progrès de haute confusion, galope vers l'horizon sans frontières, cravaché par le nerveux jockey post-moderne, tout excité dans sa casaque arc-en-ciel de s’émanciper de la nature. Notons la clairvoyance à propos du lien entre l’« ouverture » du mariage aux personnes de même sexe et son abolition : une fois que la définition implose, l’institution explose. Détruisez d’abord le mot, la chose ne lui survivra guère.L'individualisme libéral-libertaire triomphe, l'ordre précaire de l'indistinction obligatoire s'impose, le consommateur déraciné se dit pourquoi pas, les vendeurs d'antidépresseurs se frottent les mains, le marché jubile, l'enfant sanglotte seul devant son écran, la nature ferme sa gueule et le mensonge-père du mensonge remue la queue : voici venir le règne de l'homme autoconstruit. Vous êtes priés d'applaudir. -
Un évêque sans langue de buis
Il s’agit du nouvel évêque d’Ajaccio, Mgr Olivier de Germay à propos du mariage homosexuel que la gauche au pouvoir s’apprête à instituer en France :
« Il est difficile pour l’Eglise de ne pas réagir face à l’annonce faite par le gouvernement d’un projet de loi visant à élargir le mariage aux couples homosexuels. Pour beaucoup, il s’agit là d’une évolution inéluctable face à laquelle il faudrait faire preuve d’ouverture d’esprit, voire de résignation. Quelles que soient les intentions – qu’il ne nous appartient pas de juger – des promoteurs de ce projet, c’est en réalité la destruction d’un des piliers fondamentaux de notre société qui est programmée.
Loin d’épuiser ce vaste sujet de société, je voudrais simplement donner ici quelques repères et réflexions qui pourraient guider ou inspirer notre façon de réagir et de nous mobiliser.
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