NEW YORK, 27 juillet (C-FAM) Alors que les gouvernement venaient de promettre des milliards de dollars pour fournir des contraceptifs dans les pays pauvres, partant du principe que ceux-ci auraient des besoins "non satisfaits" par les méthodes de planning familial, des experts affirmant que les mesures prises sur ce principe ne contribuent que pauvrement à l'efficacité de l'aide au développement.
« Les estimations habituelles de ces besoins "non satisfaits" ne correspondent à aucune définition de "besoin non satisfaits" qu'un économiste (ou même toute personne dotée de bon sens) daignerait adopter. Il s'agit de chiffres créés de toute pièce pour des besoins militants qui ont été utilisés avec succès par tous les lobbies du planning familial », nous a confié l'économiste de Harvard Lant Pritchett. Suite
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Planning familial : des experts estiment les "besoins non satisfaits" sans fondement (Friday Fax)
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Au congrès charismatique de Bruxelles, Mgr Fisichella déplore l’analphabétisme religieux contemporain
Bruxelles, 28 juillet 2012 (Apic) "Les sociétés occidentales, qui ont été formées par la culture chrétienne, ne connaissent plus ni la présence du Christ ni les contenus fondamentaux de la foi", martèle Mgr Rino Fisichella. Pour le président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation à Rome, qui participait à la 27ème session du Renouveau charismatique qui se tient à la basilique du Sacré-Cœur de Koekelberg à Bruxelles du 25 au 29 juillet 2012, en matière de connaissance des contenus de la foi, "il y a un analphabétisme impressionnant et dramatique".
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Plaidoyer pour Vatican II
Lu sur le blog « Vatican II : objectif 50 » : c’est un texte du Cardinal Georges Cottier, dominicain, ancien théologien de la maison pontificale et ancien secrétaire général de la commission théologique internationale.
« Quarante-cinq ans après sa conclusion, le Concile œcuménique Vatican II fait encore discuter. On assiste périodiquement à une série de relectures et de contributions qui présentent des orientations variées sur la manière d’interpréter le dernier Concile et de le situer par rapport au parcours historique de l’Église, même après que Benoît XVI, dans son fameux discours à la Curie romaine de décembre 2005, a fourni avec autorité des critères précieux pour que ces assises conciliaires reçoivent un accueil partagé et non conflictuel.
Aujourd’hui encore, une bonne part des controverses concernant l’interprétation du Concile se concentrent sur le rapport entre l’Église et l’ordre historique mondain, à savoir l’ensemble des institutions et des contingences politiques, sociales et culturelles dans lesquelles les chrétiens sont amenés à vivre.
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Interdiction des pratiques abortives : bientôt un grand progrès en Espagne ?
L’AgencePol se lamente ici Avortement: l'Espagne va-t-elle retourner trente ans en arrière?
« (AgencePol) Le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy entend modifier les conditions dans lesquelles une femme peut avorter, durcissant considérablement la législation en la matière
Avec la crise qui frappe leur pays, les Espagnols ont d'autres soucis que les questions de société. Et pourtant, c'est un fameux retour en arrière que s'apprête à faire passer le gouvernement de Mariano Rajoy. Le ministre de la justice, Alberto Ruiz-Gallardón, souhaite en effet revenir sur les délais du droit à l'avortement, réintroduire l'approbation parentale pour les mineures de 16 et 17 ans et surtout, interdire les avortements pour malformation du foetus. La réforme des lois sur l'avortement faisait partie du programme électoral du Partido popular lors de la campagne pour les législatives de l'automne 2011, mais l'interdiction des avortements pour malformation foetale n'avait pas été évoquée jusque là. Pour le quotidien El Pais, cette réforme constituerait une marche arrière et porterait atteinte au droit des femmes de décider de leur maternité, en revenant sur un droit introduit il y a vingt-huit ans. Dans une société très tiraillée entre progressisme social et conservatisme religieux, le débat promet de faire rage. Les organisations de planning familial et les experts en santé publique craignent qu'une telle réforme ne provoque de graves souffrances et accroisse le nombre d'avortements clandestins, multipliant les risques pour la santé des femmes. ».
Un grand progrès espéré dans la lutte contre une pratique désastreuse qui remonte à l’antiquité et que combattait déjà la Didachè à la fin du premier siècle de notre ère : « tu ne tueras point l'enfant par avortement et tu ne le feras pas mourir après sa naissance." Hormis Dieu, rien n’est irréversible
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Batman, figure mythologique d'un monde désenchanté
Maxime Roffay, sur Itinerarium, consacre une note intéressante à "Batman, mythologie d’un monde désenchanté"
Après une attente des plus longues arrive enfin la date fatidique du 25 juillet 2012, sortie du troisième et dernier volet de la trilogie Batman de Christopher Nolan, The Dark Knight Rises. Comme de nombreux fans, je fais la queue pendant plus de quarante minutes pour la première séance en version originale au Gaumont Pathé d’Ivry, l’un des deux seuls cinémas équipés d’un écran IMAX en région parisienne (avec celui du Disney Village). Les places sont chères mais le spectacle promet d’être total.
Tout va s’embraser, annonce l’affiche. Et le spectateur n’est effectivement pas déçu. Pendant près de trois heures, le film de Nolan enchaîne des séquences explosives, au paroxysme de l’action. Les situations sont conduites aux extrémités de l’extrême, la tension plus que palpable, le danger omniprésent. Les fauteuils vibrent au rythme des vrombissements d’une batmobile ultra-technologique et des explosions. Les gadgets et les véhicules renvoient James Bond et consorts à l’âge de pierre. Du début à la fin, le coeur palpite. Le gigantisme du modèle IMAX nous en met vraiment plein la vue. Comme pour le précédent (avec l’inoubliable interprétation de Heath Ledger), le caractère monumental de l’ensemble nous laisse pardonner quelques incongruités du scénario et quelques raccourcis faciles, disséminés ci et là. On sort de la salle avec la gueule de bois.
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Un pays sans avenir ? (mise à jour 27/7/2012)
Une dépêche de Belga reproduite dans plusieurs quotidiens, ce matin (26/7), met en évidence ce fait inquiétant : de plus en plus de jeunes Belges quittent leur pays pour aller tenter leur chance ailleurs. Sur le forum de la Libre, les réactions sont déjà nombreuses et révèlent un certain pessimisme à l'égard des réalités nationales, par exemple :
"Ces jeunes ont bien raison de partir.
Chacun doit encourager, dans son entourage, les jeunes qui, intelligents, ont acquis des compétences, à aller les exercer en dehors de ce pays qui ne leur réserve rien de bon pour l'avenir.
Une société dans laquelle les libertés individuelles réduites l'une après l'autre à une vitesse inquiétante, où la réussite est toujours suspecte, où la propriété privée est de plus en plus menacée par l'insécurité grandissante et le vol institutionalisé... n'a plus grand'chose de positif à offrir à des jeunes de qualité.
Bon vent à ces jeunes -- et aux moins jeunes qui osent partir !"Cependant, les chiffres publiés ne correspondent pas à la réalité : lalibre.be -
Le partenariat homosexuel recalé par le parlement polonais
C'est une info relayée par catho.be :
L’Eglise salue le refus du partenariat homosexuel par le parlement polonais
L’Eglise catholique polonaise a salué le 25 juillet 2012 le refus par le parlement d’un projet de la gauche en faveur d’un partenariat enregistré pour les couples homosexuels. La majorité des députés ont ainsi défendu « la dignité du mariage et de la famille », s’est félicité le président de la commission de la famille de la Conférence des évêques, Mgr Kazimierz Gorny, dans une lettre à la présidente de la chambre basse du parlement.
Le parlement polonais a refusé le 24 juillet à une majorité des trois quarts une proposition de loi en faveur du partenariat homosexuel déposée par l’opposition de gauche. Les partis de la coalition gouvernementale conservatrice-libérale ainsi que l’opposition conservatrice ont argumenté leur non en se basant sur le droit constitutionnel. Le mouvement « Palikot » et les sociaux-démocrates voulaient un partenariat enregistré avec des droits étendus pour les couples hétérosexuels et homosexuels.
Ce ne pourrait être cependant que partie remise. En effet, le parti du Premier ministre Donald Tusk a annoncé qu’il préparait pour septembre une autre proposition de loi pour un partenariat enregistré. Selon les médias polonais, ce projet n’a pas suscité d’opposition au sein de son groupe parlementaire et pourrait ainsi rencontrer l’approbation d’une majorité des députés. Plus restrictif que celui de la gauche, il prévoit un droit d’héritage, mais pas d’avantages fiscaux liés à un système de splitting. Il envisage aussi un devoir d’entretien en cas de séparation. Ce partenariat serait ouvert aux couples hétérosexuels comme aux homosexuels.
Selon une étude, les deux-tiers des Polonais sont opposés à un partenariat enregistré pour les couples homosexuels. Ils seraient 23% à soutenir cette proposition. Une majorité des personnes interrogés est néanmoins favorable à un droit d’information du partenaire en cas de maladie, à des déductions fiscales sur le revenu et au droit d’héritage.
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La victoire de Chiara
Chiara Birilli, trisomique, et maître ès économie et commerce
Une "victoire de la civilisation"
ZENIT.org - Antonio Gaspari - Traduction d’Hélène Ginabat
Faire en sorte que « le handicap ne soit pas une différence », accueillir tout le monde pour que « tous puissent atteindre les mêmes résultats » : c’est l’objectif atteint par l’université de Cassino, en Italie. Pour le recteur de cet établissement universitaire, Ciro Attaianese, c’est une marque de civilisation.
Chiara Birilli, une jeune fille de 26 ans atteinte de trisomie 21, a passé sa maitrise d’économie et de commerce à l’université de Cassino, jeudi dernier, 19 juillet.
C’est une belle et grande nouvelle, parce que Chiara a montré au monde que la diversité enrichit l’humanité et qu’il est vrai que les personnes trisomiques ne sont pas moins intelligentes. Chiara a brillamment défendu son mémoire sur :« La valeur du positionnement correct d’une marque dans le temps : les cas de Coca Cola et de Nutella ».Avec une note de quatre-vingt sur cent, elle fait partie des premières personnes atteintes de trisomie 21, en Italie, qui obtiennent une maîtrise. Le professeur Raffaele Trequattrini, président de la Commission, a dit que « son travail a été très apprécié ». Son directeur de maîtrise, le M. Marcello Sansone a parlé d’un « mémoire très intéressant ; elle a produit un travail de qualité d’un profil très élevé ». Le recteur de l’université, Ciro Attaianese, a souligné au quotidien « Il Messaggero » : « Notre université s’est distinguée depuis toujours et s’efforce de faire en sorte que le handicap ne soient pas une différence. Nous essayons d’aller au devant de tout le monde afin que tous puissent atteindre les mêmes résultats. C’est un aspect des grandes civilisations ».
Les media locaux rapportent cet événement un grand enthousiasme. Chiara Birilli, de son côté, a expliqué qu’elle avait dédié son mémoire à sa famille : « A mes parents, à ma sœur, à mes grands-parents et surtout à ceux de mes grands-parents qui sont déjà morts car, étant donné qu’ils ne sont plus parmi nous, je les ai sentis encore plus proches ».
Lucia, sa mère, a dit au « Messaggero » : « Elle a été très bonne. J’avais la gorge nouée pendant qu’elle parlait. Nous nous sommes beaucoup battus, mais maintenant, ce que je désire et qu’elle puisse continuer sur sa lancée ». Son père, Alfredo, a raconté que la veille de la soutenance, « la route qui mène à Cassino n’avait jamais semblé aussi longue, j’avais l’estomac noué et aucune parole ne sortait de ma bouche ». « Le trajet semblait très long, a-t-il poursuivi, quand nous sommes partis, nous étions extrêmement émus mais maintenant, nous sommes tellement heureux ; c’est la journée de Chiara, c’est sa victoire, et je souhaite que ce soit un grand point de départ ». La grand-mère, Concetta, qui a aussi assisté à la soutenance, a déclaré avec fierté : « C’est ma petite-fille ; j’ai toujours été contente qu’elle décide d’étudier et quand ma fille m’a dit que le jour de la maîtrise était arrivé, j’étais aux anges ; ma petite-fille est forte, elle ira loin ».
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Ni se résigner, ni se décourager...
Dieu, Maître de l'histoire
Brasilia 2012: homélie de Mgr de Moulins-Beaufort
ZENIT.ORG - Anne Kurian
Mgr de Moulins-Beaufort invite à ne pas se résigner ni se décourager face aux soubresauts de l’histoire, car Dieu en est le maître et il y est à l’œuvre en tous temps.
C'est l'un des thèmes principaux de l’homélie prononcée par Mgr Eric de Moulins-Beaufort, évêque auxiliaire de Paris, le 23 juillet, à Brasilia, pour la messe du rassemblement mondial des Équipes Notre-Dame (cf. Zenit du 7 mai 2012).
L’évêque y commente l’évangile du jour, parabole de la vigne et des sarments (Jn 15,1-8). (cf. le texte intégral).
Dieu est à l’œuvre
Pour Mgr de Moulins-Beaufort, l’image de la vigne exprime « le lien intime, le lien vital », que Jésus crée entre lui et ceux qui lui sont unis : la vigne n’est donc pas « Jésus dans son individualité ou sa solitude » mais elle est « Jésus portant en lui tous ceux dont il fait ses disciples », explique-t-il.
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Encore la liberté religieuse
Lu sur le site « Benoît et moi » :
A l'heure où les persécutions envers les chrétiens, surtout en terre d'Islam, se font plus nombreuses (comme on l'a vu encore tout récemment au Nigeria et au Kénya, il est important de faire la distinction entre deux concepts distincts, que le langage politiquement correct a tendance à confondre. L'éditorial du Professeur Roberto de Mattei, spécialiste du Concile Vatican II dans Corrispondenza Romana :(21/7/2012)
« Parmi les slogans du langage «politiquement correct», il y a le terme de liberté religieuse, parfois improprement utilisé par les catholiques comme synonyme de liberté de l'Église ou de liberté des chrétiens. Il s'agit en réalité de termes et de concepts distincts, sur lesquels il convient de faire la clarté. L'ambiguïté, présente dans la Déclaration conciliaire Dignitatis humanae (ndt: déclaration sur la liberté religieuse, texte ici, 1965), découle d'une absence de distinction entre le for intérieur, qui est le domaine de la conscience personnelle, et le for extérieur, qui est la sphère publique, c'est-à-dire la profession et la propagation publique de ses propres convictions religieuses (1).
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Ne pas toucher à la croix
Source : L'Osservatore Romano
Le patriarche de Moscou s’exprime sur le cas de deux britanniques licenciées pour avoir refusé de l’enlever : Ne touchez pas à la croix
L’Eglise orthodoxe russe ne peut pas rester les bras croisés alors qu’en Europe la religion chrétienne est foulée aux pieds : c’est ce qu’a dit l’Igoumène Philip (Ryabykh), représentant du patriarcat de Moscou au Conseil de l’Europe, dans une déclaration à « La Voix de la Russie ». Il fait référence à deux citoyennes britanniques licenciées pour avoir refusé d’enlever la croix chrétienne qu’elles portaient sur leur lieu de travail : les cas de l’employée du check-in de British Airways à l’aéroport de Heathrow, Nadia Eweida, et de l’infirmière Shirley Chaplin seront bientôt examiné par la Cour européenne des droits de l’homme et les représentants orthodoxes, avec les juristes russes, ont déjà assuré leur appui sans condition. Une situation qui, selon Philip, est sans précédent.
Les deux femmes ont demandé à la Cour de reconnaître que la liberté de religion a été violée et qu’elles ont été discriminées précisément en référence à leur appartenance religieuse. Le législateur britannique – lit-on sur « La Voix de la Russie » - n’a toutefois pas attendu que le cas soit présenté devant les juges de Strasbourg et il a proposé une loi permettant à l’employeur de licencier les employés qui refusent de cacher leur appartenance à la religion chrétienne.
« La sentence de la Cour européenne des droits de l’homme – a-dit l’Igoumène Philip – sera appliquée dans tous les pays qui font partie du Conseil de l’Europe, dont la Russie, l’Ukraine, la Biélorussie, la Moldavie, c’est-à-dire tous les fidèles de l’Eglise orthodoxe russe ». La tradition orthodoxe exige de porter la croix et, avertit le représentant du patriarcat de Moscou, « si les juges de Strasbourg rejetaient la requête de ces deux chrétiennes et donnaient raison aux employeurs qui les ont empêchées de la porter, ce cas pourrait avoir des conséquences négatives pour les orthodoxes résidant dans les pays européens. Pour nous – conclut-il – il serait absolument inacceptable, car les fidèles ont l’obligation de porter les symboles chrétiens dans toutes les circonstances ».
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Cuba attend toujours le dégel de la dictature
Arrestation de dissidents cubains lors des obsèques d’Oswaldo Paya (Radio Vatican)
La police cubaine a procédé à l’arrestation mardi à Cuba d’une cinquantaine de dissidents, dont Guillermo Farinas, prix Sakharov 2010 du Parlement européen. Ils assistaient à La Havane aux obsèques d’Oswaldo Paya, décédé dimanche dans un accident de la route. Cet énième épisode montre que le régime castriste est encore mal à l’aise avec toute forme de contestation. Xavier Sartre