C'est l'Alliance Vita qui rend compte de cette nouvelle dérive :
Le 17 juin 2012, les habitants du Canton de Vaud devront se prononcer sur un référendum d’initiative populaire visant à contraindre toutes les maisons de retraite ou Etablissements Médicaux Sociaux (EMS) recevant des subventions publiques à organiser le suicide assisté sous leur toit. Une coalition d’EMS qui s’opposent à ce projet demande une clause d’exception pour faire valoir leur objection de conscience.
C’est l’association Exit qui est à l’initiative du projet : obliger tous les EMS à organiser le suicide assisté sans contrôle, ni avis médical, sinon l’établissement perdra ses subventions. Les Vaudois auront à se prononcer entre le projet d’Exit et le contre-projet du gouvernement du canton de Vaud, qui tente d’apporter quelques limitations : obligation d’un contrôle médical et de proposition des soins palliatifs. Au final, les électeurs n’auront pas le choix de refuser la légalisation du suicide assisté mais de l’accepter avec plus ou moins de conditions. C’est ce que dénonce une coalition de directions d’EMS subventionnés : elle demande une clause d’exception pour faire valoir leur objection de conscience. L’Armée du Salut, qui administre l’EMS Phare Elim, va plus loin en dénonçant le piège de cette fausse alternative et en rejetant en bloc les deux projets dans un communiqué daté du 1er juin 2012.
C’est une première pour la Suisse qui n’a jamais légiféré sur le sujet. C’est implicitement que le pays autorise la pratique du suicide assisté sans poursuite, en utilisant une interprétation extensive de l’article 115 de son code pénal si l’aide au suicide est apportée «en absence de mobile égoïste».
Beaucoup de chrétiens belges francophones persistent à confondre la Libre avec leur quotidien préféré de jadis intitulé "Libre Belgique", et qui a été, durant des décennies, le défenseur du trône et de l'autel. Malin, le quotidien entretient délibérément cette méprise en accordant de temps à autre une carte blanche ou une tribune à Mgr Léonard, à Eric de Beukelaer ou à un dissident occasionnel. Le quotidien ménage ainsi une partie de son fonds de commerce bourgeois-catho qui persiste à faire vivre ce journal en payant très cher ses insertions nécrologiques et familiales. Tout cela explique que beaucoup de "braves gens" continuent d'acheter cette publication tout en pestant quotidiennement contre des parutions qui offensent systématiquement leurs convictions. Pourtant, il n'est pas nécessaire d'être un grand analyste pour constater que la Libre a résolument emboîté le pas à tous les courants avant-gardistes les plus éloignés de ses orientations fondatrices.
Profitant de cette méprise, le chroniqueur "religieux" actuel abreuve son lectorat chrétien d'articles qui minent la confiance dans la hiérarchie et qui corrodent les convictions de la foi et de la morale enseignées par l'Eglise. Ainsi en a-t-il été récemment : attaques contre la présence de la Communauté de l'Emmanuel à Louvain-la-Neuve, tribune accordée au père Fossion pour la promotion d'une "autre vision du sacerdoce", publicité gratuite pour une réunion avec la Loge organisée par Gabriel Ringlet, etc. Aujourd'hui, le chroniqueur multirécidiviste appâte malhonnêtement son public par un titre qui laisse croire qu'il va aborder un sujet général concernant l'Eglise belge : "