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Société - Page 869

  • Le suicide assisté bientôt légalisé en Suisse ?

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    C'est l'Alliance Vita qui rend compte de cette nouvelle dérive :

    Suisse : le suicide légalisé?

     

    Le 17 juin 2012, les habitants du Canton de Vaud devront se prononcer sur un référendum d’initiative populaire visant à contraindre toutes les maisons de retraite ou Etablissements Médicaux Sociaux (EMS) recevant des subventions publiques à organiser le suicide assisté sous leur toit. Une coalition d’EMS qui s’opposent à ce projet demande une clause d’exception pour faire valoir leur objection de conscience.

    C’est l’association Exit qui est à l’initiative du projet : obliger tous les EMS à organiser le suicide assisté sans contrôle, ni avis médical, sinon l’établissement perdra ses subventions. Les Vaudois auront à se prononcer entre le projet d’Exit et le contre-projet du  gouvernement du canton de Vaud, qui tente d’apporter quelques limitations : obligation d’un contrôle médical et de proposition des soins palliatifs. Au final, les électeurs n’auront pas le choix de refuser la légalisation du suicide assisté mais de l’accepter avec plus ou moins de conditions. C’est ce que dénonce une coalition de directions d’EMS subventionnés : elle demande une clause d’exception pour faire valoir leur objection de conscience. L’Armée du Salut, qui administre l’EMS Phare Elim, va plus loin en dénonçant le piège de cette fausse alternative et en rejetant en bloc les deux projets dans un communiqué daté du 1er juin 2012.

    C’est une première pour la Suisse qui n’a jamais légiféré sur le sujet. C’est implicitement que le pays autorise la pratique du suicide assisté sans poursuite, en utilisant une interprétation extensive de l’article 115 de son code pénal si l’aide au suicide est apportée «en absence de mobile égoïste».

  • Emmanuel Faber, vice-président de Danone, à l'honneur

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    C'est Pascal André, sur catho.be, qui rend compte de l'évènement qui consacre une personnalité dont nous avions relevé l'importance :

    Ce mercredi 7 juin, le vice-président du groupe Danone, Emmanuel Faber, a reçu le Prix Humanisme chrétien 2012 pour son livre « Chemin de traverse » (Albin Michel). Pour les membres du jury, il s’agit d’un « ouvrage novateur et formateur, accessible au plus grand nombre, et répondant aux valeurs de tradition sociale et d’humanisme chrétien ».

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    Voir également : http://www.cath.ch/

  • Eric de Beukelaer recadre le débat sur l'euthanasie

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    Sur son minisite, l'abbé de Beukelaer intervient très opportunément, suite aux propos extrêmement agressifs (et qui, selon nous, procèdent d'une vision totalitaire) du président du Centre d'Action Laïque à l'égard de notre archevêque :

    Dénigrer, c’est euthanasier le débat

    Pour faire très bref, dans le débat sur l’euthanasie, il y a l’approche de principe et la gestion politique de celle-ci. Le principe est de savoir si le droit à la « bonne mort » (sens du mot euthanasie) peut être octroyé sur demande à des citoyens et – si oui – moyennant quelles conditions. Les partisans de l’euthanasie répondent « oui » au nom du libre-arbitre ; les opposants – dont je fais partie – répondent « non » de par l’interdit fondateur de donner la mort. La gestion politique du « oui » implique de vérifier les conditions d’accès au droit de mourir, en évitant que cette liberté ne se transforme en pressante invitation. La gestion politique du « non », demande de mettre en œuvre une politique de soins qui apaise la souffrance – quitte à accélérer le décès – sans pour autant provoquer la mort. Si l’honnêteté intellectuelle invite à reconnaître que les partisans du « oui » ne sont pas des êtres privés de respect pour la vie humaine, la même honnêteté, force à admettre que les adeptes du « non » ne sont pas pour autant des obscurantistes imposant le poids de leurs croyances passéistes à toute la société. Le fait que – parmi d’autres grandes nations démocratiques –  la très laïque France n’aie à ce jour aucune loi de dépénalisation de l’euthanasie, illustre assez clairement que le débat existe.

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  • Débats "citoyens" : les chrétiens ont le droit de manifester ce qu'ils pensent

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    Nous trouvons ICI cet extrait d'une homélie de Mgr Vingt-Trois :

    Les chrétiens ont le droit d’exprimer leur position dans la cité

    Le 2 juin à Milan le Cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, a célébré une messe en la Basilique S. Nazaro Apostolo. Dans son homélie, il a déclaré :

    « dans une société démocratique et pluraliste, à quel titre une église, ou une religion, voudrait faire infléchir la pratique de tous ? Nous entendons cette question lorsque les chrétiens s’avisent de donner un avis sur une question en jeu dans un débat plus ou moins législatif. (Je dis « plus ou moins » car la manière de légiférer n’a pas toujours l’écho ou l’appui d’un débat parlementaire, mais peut prendre la forme d’une ordonnance, d’un décret ou d’une manœuvre de cabinet.) Demander aux croyants par quelle autorité ils prétendent proposer à tous leur point de vue sur une question qui concerne tout le monde me semble une façon assez étrange de concevoir le débat démocratique. En effet, exprimer son point de vue n’est pas imposer ce que l’on pense, et si certains sont exclus de la discussion à cause de ce qu’ils pensent, on ne voit pas très bien où sera le débat ! Or, c’est bien le grief que l’on nous fait en nous demandant pourquoi nous voudrions que notre point de vue l’emporte. Il ne s’agit pas de répondre que notre point de vue serait le meilleur et devrait donc profiter à tous, même si cela a quelque vraisemblance pour nous. Le fond des choses est que nous ne souhaitons pas que notre point de vue l’emporte sur tout le monde, mais que nous estimons avoir autant de titre que quiconque à manifester ce que nous pensons et ce que nous croyons.

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  • Le pape évoque son séjour à Milan

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    AUDIENCE GENERALE DU SAINT-PÈRE DU 6 JUIN 2012

    Source : vis.va

    Lors de l'audience générale Place St.Pierre, Benoît XVI est revenu sur son récent séjour milanais, où il a pris part à la VII Rencontre internationale des familles.

    Samedi, a rappelé le Saint-Père, j'ai rencontré en la cathédrale le clergé, les séminaristes et les religieux pour réaffirmer "la valeur du célibat et de la virginité consacrée...signes lumineux de l'amour envers Dieu et les frères qui se fonde sur un rapport approfondi avec le Christ dans la prière et le don de soi". Lors de la rencontre avec le monde de la politique, de la culture et de l'entreprise, j'ai redit que "les lois doivent toujours être au service de la personne, en protéger les multiples besoins, dont le droit à la vie qui implique de ne jamais admettre la suppression délibérée d'un être et de reconnaître l'identité propre à la famille fondée sur le mariage d'une homme et d'une femme". A la fête des témoignages ensuite, le Pape a répondu aux questions de plusieurs familles, exprimant le "dialogue libre entre les familles et l'Eglise, entre le monde et l'Eglise": "J'ai été touché par ces témoignages provenant de plusieurs régions du monde et parlant des préoccupations actuelles, la crise économique, la difficulté à conjuguer travail et famille, la multiplication des séparations et divorces". Il leur a répondu que pour lutter contre les menaces envers la famille il fallait limiter la priorité absolue donnée au travail et défendre le dimanche, jour du Seigneur et de la personne, "jour qui doit rester libre pour tous, pour la famille et pour Dieu. En défendant le dimanche, c'est la liberté humaine que l'on défend".

    La rencontre de Milan, qui a rassemblé plus d'un million de personnes, fut "une épiphanie de la famille, exprimée dans une variété d'expressions comme dans l'unicité de son identité. C'est une communauté d'amour fondée sur le mariage et appelée à être sanctuaire de la vie, une Eglise domestique, cellule de la société. Milan a lancé au monde un message d'espérance, plein d'expériences vives. Il est possible de vivre dans la joie l'amour fidèle, même si c'est difficile, pour toujours... Les familles doivent prendre part à la mission de l'Eglise et à la construction de la société... Elle doit porter ses fruits à l'Eglise et il faut espérer une attention croissante à la cause de la famille, car c'est la cause même de l'homme et de la civilisation".

  • L'Eglise condamne une agression antisémite

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    Antisémitisme : l'Eglise condamne l'agression de Villeurbanne

    Source : http://www.zenit.org/article-31044?l=french

    L’Eglise de France a condamné l’agression dont ont été victimes trois jeunes juifs portant la kipa, le 2 juin, à la fin du Shabbat, à Villeurbanne. Une condamnation vigoureuse aussi de la part du Conseil Régional du Culte Musulman de la région Rhône-Alpes.

    « En plein cœur de la vie juive à Villeurbanne, le jour du shabbat, des jeunes juifs ont été agressés violemment samedi soir; plusieurs d'entre eux furent blessés. Le cardinal André Vingt-Trois, Archevêque de Paris, Président de la Conférence épiscopale des évêques de France tient à assurer les communautés juives de sa fraternité totale »

    « Rien, ni dans la conjoncture internationale, ni dans une argumentation religieuse ne peut ni ne doit conduire à poser ou à justifier des actes violents antisémites dans notre pays. Nous devons continuer à enseigner comme le disait Jean-Paul II que l'antisémitisme est un crime et un péché contre Dieu et contre l'humanité », ajoute le cardinal Vingt-Trois.

    Pour sa part, l’archevêque de Lyon, le cardinal Philippe Barbarin, Primat des Gaules, a contacté dimanche soir le grand Rabbin de Lyon, Richard Wertenschlag, le président de la Licra Alian Jakubowicz et le président du Crif Rhône Marcel Amsallem pour leur dire sa consternation, son amitié et sa prière.

  • Euthanasie : quand Pierre Galand se fend d'une réponse à Mgr Léonard

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    Sur le site de catho.be, JJD commente la "réaction peu nuancée de Pierre Galand à Mgr Léonard" (parue dans la Libre); nous partageons totalement le sentiment du commentateur :

    "Monseigneur a publié le 29 mai dernier un texte dans la page Opinion de La Libre Belgique, à propos des 10 ans de la loi dépénalisant l’. Pierre Galand, président du Centre d’action laïque, réagit vivement aux propos de l’Archevêque de Malines-Bruxelles dans l’édition du 2 juin du même quotidien. Réaction particulièrement virulente et peu nuancée.

    En effet, M. Galand n’hésite pas à accuser Mgr Léonard d’avoir recours « sans retenue à ces techniques de mystification : attaque contre les corps constitués, apologie des interdictions, choix de la vie envers et contre tout » (SIC).

    Décortiquant une à une les phrases du texte de l’opinion de Mgr Léonard, le président du CAL, ne fait pas dans la dentelle, parlant de l’Institut européen de bioéthique, comme d’un « faux institut de recherche et vrai lobby ultra-catholique actif auprès des instances européennes ». Et d’affirmer que selon Mgr Léonard,  » (…) tous les mourants qui veulent abréger leurs souffrances et le demandent clairement sont des débiles à moitié inconscients dont il est urgent de faire le bonheur malgré eux, grâce aux sacro-saints soins palliatifs ».

    Citant la phrase de Mgr Léonard, à propos des « soignants qui, malgré d’éventuelles pressions, exercent leur droit à l’objection de conscience et refusent de pratiquer l’euthanasie ou d’y participer », Pierre Galand estime que « Mgr Léonard flirte dangereusement avec la malhonnêteté intellectuelle la plus trouble ».

    Que le Centre d’action laïque ne partage pas la vision de Mgr Léonard n’étonnera personne. Mais tout débat de société doit se faire dans la dignité et le respect de toutes les opinions. C’est ce qui fait avancer le monde. Répondre de manière insolente et sans nuance ne grandit pas l’auteur de cette opinion. Peut-être aurait-il mieux valu que M. Galand nous donne sa position plutôt que de s’échiner à contrecarrer celle de l’archevêque.

    JJD

  • Théorie du genre ("gender") et origine de l'homosexualité

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    « La théorie du genre et l'origine de l'homosexualité », par Mgr Anatrella (Propos recueillis par Anita Bourdin)

    (ZENIT.org) – Mgr Tony Anatrella, psychanalyste et spécialiste en psychiatrie sociale, consulte et enseigne à Paris et il est, entre autres, consulteur du Conseil pontifical pour la Famille et du Conseil pontifical pour la Santé. Il a présenté son dernier livre paru en italien sous le titre : "La teoria del « gender » e l’origine dell’omosessualità" (« La théorie du genre et l’origine de l’homosexualité »), aux éditions San Paolo, au Centre Culturel de Milan le lundi 28 avril 2012, à la veille des 7èmes Rencontres Mondiales des Familles, devant un public constitué de nombreuses personnes parmi lesquelles des universitaires, des psychiatres et divers spécialistes de sciences humaines. Le Dr Marco Invernizzi et le Dr Roberto Marchesini ont su dégager les thèmes et les enjeux de ce livre. Mgr Jean-Marie Mupendawatu, Secrétaire du Conseil pontifical pour la Santé, a adressé un message aux participants de cette conférence montrant que le titre de l’ouvrage indiquait les problèmes anthropologiques soulevés par cette théorie et la valorisation actuelle de l’homosexualité.

    Mgr Tony Anatrella a bien voulu présenter son livre au lecteurs de Zenit.

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  • Jésus aurait-il béni le mariage gay ?

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    C'est la question posée sur le site Aleteia : Jésus aurait-il soutenu le « mariage » entre personnes de même sexe ? La réponse :

    Jésus a affirmé en termes très clairs que le mariage n’est qu’entre un homme et une femme.

    Non, Jésus n’aurait pas soutenu le « mariage » entre personnes du même sexe. En effet, il a clairement réaffirmé la définition du mariage telle qu’elle est énoncée dans l’Ancien Testament ; à savoir que le mariage est l’union de toute la vie, réciproque et exclusive, d’un homme et d’une femme, ordonnée à la procréation et à l’éducation des enfants. Tel a été aussi l’enseignement constant de l’Eglise catholique tout au long de son histoire.

    Lire le développement : http://www.aleteia.org/fr/questions/1541/jesus-aurait-il-soutenu-le-mariage-entre-personnes-de-meme-sexe

  • L'aide au suicide bientôt légale en Allemagne

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    C'est une information relayée par catho.be : "Allemagne: l’assistance au suicide bientôt légale?"

    L’Eglise catholique allemande critique le projet de modification du code pénal concernant le suicide assisté. Pour Matthias Kopp, porte-parole de la Conférence épiscopale, cette mesure est la porte ouverte à la légitimation d’organisations d’aide au suicide.

    Le projet de modification de l’article 217 du code pénal, proposé par la Ministre fédérale de la justice Sabine Leutheusser-Schnarrenberger (FDP), prévoit de punir de trois ans d’emprisonnement l’assistance au suicide à titre commercial. Pour Matthias Kopp, le danger existe que cette restriction donne la possibilité à des associations existantes comme « Aide au suicide Allemagne » de Roger Kusch (ancien ministre de la justice de l’Etat fédéral de Hambourg et militant de l’euthanasie), ’Exit’ ou ’Dignitas’ de légitimer leurs activités.

    La question se situe au plan de la définition de l’activité commerciale. Selon le commentaire du projet, le terme commercial est entendu comme une activité répétée qui procure sur une certaine durée un revenu régulier dans un cadre donné. Dans ce sens, les organisations d’assistance au suicide qui feraient payer leurs services tomberaient sous le coup de cette interdiction. Cette même interdiction pourrait aussi s’appliquer au fait de servir d’intermédiaire pour procurer une assistance au suicide dans d’autres pays où elle est autorisée, comme la Suisse, la Belgique ou les Pays-Bas.

    Par contre une assistance au suicide perpétrée pour des motifs altruistes et sans caractère lucratif pourrait être tolérée. De même que celle conduite par des médecins dans des cas individuels. La diffusion d’informations sur l’assistance au suicide notamment par l’intermédiaire d’internet ne serait pas non plus punissable.

    Le projet de modification du code pénal devrait être soumis au gouverment fédéral allemand après la pose d’été. Un projet de modification analogue avait été refusé en 2008. (Apic)

  • Chronique milanaise

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    C'est, une fois encore, le site ami "Benoît et moi" qui relaie avec chaleur la chronique du séjour de Benoît XVI à Milan :

    A table avec le Saint-Père Une famille du diocèse de Milan a partagé hier, dans la cour de l'archevêché, ce privilège avec six autres, venues du monde entier. Récit de Giacomo Galeazzi (4/6/2012)

    Milan: les plus belles images Video Rome Reports, et quelques photos de la foule (4/6/2012)

    L'affection de la foule, et celle du card. Scola Le Pape en avait besoin, et elle s'est faite évidence au cours de ces trois jours extraordinaires à Milan (4/6/2012)

    Vatileaks et les médias complaisants A peine le Pape rentré de Rome, les corbeaux recommencent leurs attaques, à travers le plus complaisant des relais, le quotidien "Repubblica". Un commentaire de Salvatore Izzo, adressé personnellement à mon amie Raffaella (4/6/2012, mise à jour).

    A table avec le Saint-Père ( II) Au terme du repas, Benoît XVI s'est adressé aux personnes présentes (4/6/2012)

    Un Pape très aimé Bien que la presse française en ait donné un maigrissime écho, les trois jours à Milan ont confirmé une évidence. Impossible de traduire les multiples articles en italien, reproduits sur l'irremplaçable blog de Raffaella. En voici deux. (4/6/2012)

    Le mariage, pour toujours? Pour l'illustrer à un couple de jeunes fiancés effrayés par le «pour toujours», le saint-Père a recours à la parabole des noces de Cana, et du second vin. Milan, veillée des témoignages (3/6/2012)

    Confidences du Saint-Père Hier soir, à la veillée des témoignages, devant des centaines de milliers de personnes, il s'est livré à un extraordinaire jeu de question-réponses improvisé. Et nous a fait des confidences sur son enfance. Un grand moment d'émotion et de tendresse (3/6/2012)

    Cat Tien et le Pape Quelques belles images d'une rencontre unique: la fillette de 7 ans et le pape de 85 ans! (3/6/2012)

    Milan: bilan de trois splendides journées pour le Saint-Père, mais aussi pour un million et demi de personnes venues du monde entier. Andrea Tornielli et le Père Lombardi témoignent (3/6/2012)

    Fête de la famille (II) Suite du reportage de Giacomo Galeazzi: le deuxième jour à Milan, en particulier, l'extraordinaire fête des témoignages, au Parc de Bresso (3/6/2012)

    Fête de la famille Beau reportage de Giaccomo Galeazzi, sur le premier jour de Benoît XVI à Milan. Un Saint-Père heureux comme on ne l'avait pas vu depuis longtemps. (2/6/2012)

  • La Libre : une méprise soigneusement entretenue

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    108739829-la-libre-belgique-leopold-iii-entre-dans-l-histoire.jpgBeaucoup de chrétiens belges francophones persistent à confondre la Libre avec leur quotidien préféré de jadis intitulé "Libre Belgique", et qui a été, durant des décennies, le défenseur du trône et de l'autel. Malin, le quotidien entretient délibérément cette méprise en accordant de temps à autre une carte blanche ou une tribune à Mgr Léonard, à Eric de Beukelaer ou à un dissident occasionnel. Le quotidien ménage ainsi une partie de son fonds de commerce bourgeois-catho qui persiste à faire vivre ce journal en payant très cher ses insertions nécrologiques et familiales. Tout cela explique que beaucoup de "braves gens" continuent d'acheter cette publication tout en pestant quotidiennement contre des parutions qui offensent systématiquement leurs convictions. Pourtant, il n'est pas nécessaire d'être un grand analyste pour constater que la Libre a résolument emboîté le pas à tous les courants avant-gardistes les plus éloignés de ses orientations fondatrices.

    COVER_LLB_2609111.jpgProfitant de cette méprise, le chroniqueur "religieux" actuel abreuve son lectorat chrétien d'articles qui minent la confiance dans la hiérarchie et qui corrodent les convictions de la foi et de la morale enseignées par l'Eglise. Ainsi en a-t-il été récemment : attaques contre la présence de la Communauté de l'Emmanuel à Louvain-la-Neuve, tribune accordée au père Fossion pour la promotion d'une "autre vision du sacerdoce", publicité gratuite pour une réunion avec la Loge organisée par Gabriel Ringlet, etc. Aujourd'hui, le chroniqueur multirécidiviste appâte malhonnêtement son public par un titre qui laisse croire qu'il va aborder un sujet général concernant l'Eglise belge : "Eglise plus wallonne, pas antiflamande". En réalité, il s'agit d'y faire la publicité pour un groupuscule post-soixante-huitard qui a toutes ses sympathies: "le mouvement Eglise-Wallonie" qui essaie de trouver un second souffle et dont certains acteurs "n’ont pas caché, à titre personnel, ce lundi à Namur que ce ne sera pas nécessairement facile avec une hiérarchie romaine "gérontocrate" voire "autiste" dont les priorités sont aux antipodes d’un engagement progressiste." On comprend dès lors que l'évêque-auxiliaire de Namur, Mgr Warin, préfère garder ses distances par rapport à ce mouvement qui l'avait sollicité.

    La grande misère des catholiques belges, c'est qu'ils ne disposent plus guère de relais médiatiques en phase avec eux, à l'exception des hebdomadaires paroissiaux (qui suscitent toutefois quelques réserves). C'est ce qui explique qu'ils doivent se tourner vers l'Hexagone où fleurissent de nombreuses publications, et d'innombrables sites et blogs, qui professent sans ambiguïté leur fidélité à la foi et à l'Eglise. C'est aussi pourquoi notre "pauvre petit blog de rien du tout" a toute son importance.