Récemment, Madame Onkelinx, Vice-Première ministre, a déclaré que « les catholiques méritaient mieux que Monseigneur Léonard ». Les Médias Catholiques ont donc convié les principaux intéressés au dialogue. Si l’Archevêque de Malines-Bruxelles a trouvé l’idée de cette rencontre « très intéressante », l’invitation a dû être déclinée par l’actuelle ministre des Affaires sociales et de la santé qui sera à ce moment en période de contrôle budgétaire. Mais le primat de Belgique sera donc bien présent à la Foire du Livre de Bruxelles où il rencontrera Denis Ducarme (MR), Karine Lalieux (PS), Georges Dallemagne (CDH), et Philippe Lamberts (Ecolo). Les politiciens interpelleront le primat de Belgique sur des sujets d’actualité. La rencontre se déroulera le dimanche 4 mars à 18h00 et sera animée par Jean-Jacques Durré, directeur de la rédaction des Médias Catholiques, auxquels se joindront Christian Laporte, journaliste à La Libre Belgique, et Ricardo Gutiérrez, journaliste au Soir.
Société - Page 880
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Monseigneur Léonard à la Foire du Livre
Malgré la dérobade de la Vice-Première, le primat de Belgique sera à la Foire du Livre pour y débattre avec quelques politiciens. Catho.be publie cette information : -
Un livre sur le changement démographique
Source : zenit.org
Les raisons de la baisse des naissances, par le card. Caffarra
« Le changement démographique » : ce livre met en relief « la divergence (…) entre la fécondité voulue – les plus de deux enfants que les mères voudraient avoir en moyenne – et celle qui est, en fait, réalisée, c’est-à-dire 1,3 - 1,4 enfants par femme. Il existe donc une “fécondité voulue” qui contraste avec le changement démographique ».
C’est ce qu’affirme le cardinal Carlo Caffarra intervenu à Bologne, mercredi 1er février, à l’occasion de la présentation de l’ouvrage : “Le changement démographique : Rapport-proposition sur l’avenir de l’Italie” (Laterza, 2011), sous la direction du comité pour le projet culturel de la conférence épiscopale italienne.
L’étude en question analyse le changement démographique en Italie et le qualifie « d’historique » en raison de l’importance de « l’effondrement » des naissances et de l’inversion de la proportion entre les jeunes et les personnes âgées.
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Un symposium en février à Rome sur les abus sexuels
Source : Radio Vatican. Un symposium auquel participera Mgr Harpigny, évêque de Tournai, en charge du dossier sur les abus sexuels.
"Un symposium sur les abus sexuels commis sur des mineurs réunira à Rome, du 6 au 9 février 2012, des évêques et des supérieurs religieux venus du monde entier. Cette rencontre internationale sur le thème « Vers la Guérison et le Renouvellement » est organisée par l’Université Pontificale Grégorienne. L’objectif, peut-on lire dans un communiqué, est de relancer l’engagement des membres de l’Église concernant la protection et le soutien des mineurs et des personnes blessées à travers une nouvelle initiative mondiale. La tenue de ce symposium sera suivie du lancement d’un « Centre pour la protection des enfants », un centre pluri-institutionnel de formation sur internet, basé à Munich, en Allemagne, opérationnel immédiatement pour les 3 années à venir.
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Egypte: la santé du pape Chenouda III se dégrade
Lu sur le site de “La Vie”:
Les rumeurs font état depuis longtemps de la mauvaise santé du vénérable pape des Coptes, âgé de 88 ans. Mais c'est la première fois qu'un officiel, en l'occurence le président de l'Association générale égyptienne des coptes, en fait état publiquement.(…). La question de la succession de Chenouda se pose aujourd'hui avec une acuité particulière, alors que l'Egypte vient d'élire le premier parlement islamiste de son histoire, et que la longue tradition de soutien de l'Eglise copte aux gouvernements égyptiens successifs provoque le mécontentement d'une partie de la jeunesse chrétienne. Cette dernière préfère s'en remettre à d'autres représentants, issus de la société civile, comme les leaders du très actif Maspero Coptic Group, ou comme maître Naguib Gobrail, président de l'Union égyptienne des droits de l'homme, qui a appelé hier de ses voeux "l'émergence d'un Conseil politique copte indépendant de l'Eglise copte, et d'un parti politique copte".
Du côté des évêques, on commence à évoquer deux noms susceptibles de succéder à Chenouda. Le premier est celui du métropolite Mikhail d'Assiout, qui en tant que doyen du Saint-Synode en prendrait automatiquement la tête en attendant l'élection, ou, s'il refuse, celui d'Anba Bakhamious, métropolite d'El-Beheira. Mais le fait que les deux seuls noms circulant soient les noms de ceux que la règle canonique copte prévoit en cas de vacance n'est pas très bon signe de la vitalité du clergé copte. Article complet ici: EGYPTE: LA SANTE DU PAPE CHENOUDA III SE DEGRADE
Sortir de la “dhimmitude” religieuse, politique et sociale dans un Etat qui vient d’élire un parlement islamiste ? Peu de chance…Il n’y a pas d’alternative pour ces Αἰγύπτιοί d'avant l'islam (Aigúptios signifie Égyptien, déformé par les Coptes en Kuptios). C’est de toute façon l’exil: intérieur ou extérieur…
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Modernité des monarchies héréditaires ?
Un remord plane toujours dans le subconscient du peuple français : celui d’avoir coupé la tête à la monarchie historique de la France, incarnée par Louis XVI. Si l’intérêt républicain pour les têtes couronnées subsiste ce n’est plus pour les couper, si l’on en croit Nathalie Lacube dans le journal « La Croix » (Extraits) :
« Les sept monarchies d’Europe restent populaires, car elles ont su se moderniser.Les personnalités royales incarnent la nation et sacralisent les moments forts vécus par leur pays. (…)
«Le monde entier est en révolte. Bientôt il ne restera plus que cinq rois – le roi d’Angleterre, et puis ceux de Pique, de Trèfle, de Cœur et de Carreau » , déclarait, en 1948, le roi Farouk d’Égypte. S’il voyait juste pour lui-même, contraint peu après à l’exil, et pour sa région qui a chassé ses monarques, l’Europe, pour sa part, a conservé ses monarchies – Royaume-Uni, Belgique, Pays-Bas, Danemark, Suède, Norvège –, auxquelles s’est ajouté en 1975 le royaume d’Espagne, et ses principautés – Luxembourg, Liechtenstein, Monaco, Andorre.(…)
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Les effets du divorce sur les enfants
"Une nouvelle étude, faisant le tour et la synthèse de nombreuses analyses statistiques – américaines ou non – sur les effets du divorce sur les enfants, vient d'être publiée par les responsables d'associations pro-famille Patrick F. Fagan et Aaron Churchill. Ils ne cachent pas leur militantisme pour la famille traditionnelle et naturelle (un homme et une femme, pour la vie) mais cela n'ôte rien à la pertinence des chiffres qu'ils donnent, provenant de très nombreuses sources sociologiques, statistiques, psychiatriques, etc. L'étude a été publiée par « Marri Research » (Marriage and Religion Research Institute du Family Research Council).
On peut résumer les conclusions des sources citées en une phrase : le divorce « diminue les compétences futures des enfants dans chacune des cinq plus importantes tâches ou institutions sociales : la famille, l'école, la religion, le monde du travail et le gouvernement »...Lire la note dans son intégralité, sur le blog de Jeanne Smits : divorce-des-effets-nefastes
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Le progressisme culturel
Selon Louis-Marie Lamotte, sur le blog « contre-débat » le progressisme chrétien, le vrai, si l’on peut dire, celui de l’après-guerre et non ses actuels succédanés n’a tout d’abord pas songé à remettre en cause les vérités de foi :
« (…) Ce que les progressistes remettaient en cause, c’était la doctrine sociale de l’Eglise, qu’ils regardaient comme un obstacle entre les chrétiens et la classe ouvrière : en sorte qu’ils préconisaient, avec plus ou moins de netteté, son abandon. (…)
« La comparaison a ses limites et porte bien sûr une part d’anachronisme, mais il semble que les catholiques de France soient aujourd’hui en proie à la tentation de ce qu’on peut appeler un progressisme culturel, dont une partie de l’épiscopat, il faut bien le dire, a malheureusement tracé la feuille de route (…)
« Qu’est-ce que le progressisme culturel ? De même que le progressisme de l’après-guerre voyait dans le communisme une force qui devait inéluctablement s’imposer, le progressisme culturel d’aujourd’hui voit dans les usages et dans la production du « monde de la culture » en place un fait qu’on aurait bien tort de négliger et plus encore de combattre, hélas séparé du Christ et de l’Eglise.
« Et de même que le progressisme de l’après-guerre, à cette fin, liquidait la doctrine sociale de l’Eglise, ce mur supposé entre les chrétiens et la classe ouvrière, le progressisme culturel liquidera ce qui constitue à ses yeux le principal obstacle entre l’Eglise et le « monde de la culture », savoir : la culture chrétienne, cette culture qu’ont engendrée des siècles de foi marquant les sociétés de son empreinte temporelle.
« Il me semble qu’on retrouve assez nettement ces thèmes dans le discours d’un évêque français que je ne nommerai pas (…) Ainsi, nous dit ce prélat, (...) la « sanctuarisation » des images, des idées ou des mots de la foi chrétienne contribue à les affubler d'un copyright qui les met sous une protection telle qu'ils deviennent impropres à garder leur capacité à être entendus dans leur élan de vie. Si l'on préserve la foi du choc des cultures, on la tue. (…), la foi n’est plus possible qu’inscrite dans le « foisonnement de la vie et des expressions culturelles ». Après la fameuse pastorale de l’enfouissement de l’Eglise dans le monde, le progressisme culturel entend donc enfouir la foi dans la culture dominante, ce qui signifie très logiquement liquider la culture chrétienne.(…)
« Rome, quant à elle, n’était pas dupe. Le 19 janvier 2012, la secrétairerie d’Etat du Vatican, en réponse à une question du R.P. Cavalcoli O.P., appelait les chrétiens à une « ferme réaction » au spectacle de Romeo Castellucci, que tel archevêque français nous donnait pour une catéchèse sur la kénose. Et surtout, le Pape Benoît XVI, lors de son voyage à Malte, répondait par avance à la tentation du progressisme culturel :« Dans le contexte de la société européenne, les valeurs évangéliques encore une fois deviennent une contre-culture, tout comme elles l’étaient au temps de saint Paul » Bien loin de la tentation du progressisme culturel, le Souverain Pontife plaidait donc pour une culture chrétienne de dissidence et de résistance. Il reste à souhaiter qu’il soit largement entendu…. Voir ici : Le progressisme culturel
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Quand les religions stimulent la Franc-maçonnerie...
De Jean-Marie Guénois (« Le Figaro ») sur son « religioblog » :
Les années électorales sont passionnantes. Surtout quand on ne « fait » pas de politique : ainsi de la Religion, ainsi de... la Franc-maçonnerie. Que s'est-il donc passé cette semaine ? (…)
Pour ce qui est de la Franc-maçonnerie, il y a eu la présentation commune des vœux par six obédiences, dont le Grand Orient de France et la Grande Loge féminine de France (…) Des gens qui parlaient peu publiquement comme les Francs-maçons, commencent à prendre la parole. C'est la seconde fois que la Franc-maçonnerie organise en effet une conférence de presse commune. Guy Arcizet a parlé « d'aurore de la communication ». Avec l'ambition de parler « d'une seule voix » même si les différences demeurent importantes. Tous les responsables présents ont d'ailleurs bien pris soin d'expliquer que les ennuis et les scandales d'une obédience, en l'occurrence La Grande Loge Nationale Française, ne devait pas entacher l'image des autres obédiences.
Les loges maçonniques européennes ont, semble-t-il, du mal à se faire entendre dans les instances européennes. Lors de cette conférence de presse, Denise Oberlin, Grande Maîtresse de la Grande Loge Féminine de France (14 000 membres, première obédience maçonnique féminine) a expliqué l'efficacité de l'action menée par l'Institut Maçonnique Européen qui l'occupe beaucoup et qui a été récemment créé pour faire entendre la voix des Francs-Maçons dans les différences instances européennes.
« La Franc-maçonnerie est mal reconnue en Europe a renchérit Guy Arcizet, Grand Maître du Grand Orient. Nous n'avons pas beaucoup d'écoute au niveau européen parce que nous nous avons besoin d'être identifiés en tant que laïques. Il existe une spiritualité laïque. Nous sommes souvent mal compris ou réduits à l'anticléricalisme ou à l'antireligieux. Nous devons mener un lobbying humaniste. Les religions, elles, ont très compris. Il y a, à Bruxelles, un lobbying religieux puissant avec des bureaux. Les religions s'y font entendre parce qu'elles se sont alliées ».
Il n'est pas si fréquent que les religions stimulent, en ce sens, les franc-maçonneries !
Et il faut s'attendre, donc à un renforcement de l'action de la Franc-maçonnerie sur les instances européennes. Comme il existe une « Franc-maçonnerie unie en Afrique ou en Amérique du Sud », ce Grand Maître a appelé de ses vœux une Franc-maçonnerie unie "sur le plan européen".
Toute la note ici : Quand les religions stimulent la Franc-maçonnerie...
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Décloisonner les chapelles
Dans « La Libre », Nadia Geerts, du Réseau d’actions pour la promotion d’un Etat laïque, conseille à la ministre Simonet de franchir le pont qu’elle vient d’ouvrir dans l’enseignement officiel francophone belge . Extraits :
« Une tronc commun entres cours dits "philosophiques": une avancée pour mieux éviter de sauter ? La ministre Simonet prévoit pour la rentrée 2013 une harmonisation des programmes du cours de morale non confessionnelle et des cours de religion, tant en primaire qu’en secondaire, afin d’y introduire le questionnement philosophique, des éléments de connaissance des religions et des laïcités ainsi que des éléments de citoyenneté.(…) Et de même, faire en sorte que les élèves sortant de l’enseignement officiel - seul concerné, et pour cause, par cette mesure - connaissent un peu mieux les religions et convictions de leurs concitoyens,(…)
Si réellement la citoyenneté, la connaissance des religions et de l’humanisme - dans ses différentes variantes que sont l’athéisme ou la laïcité politique - et la démarche philosophique sont essentielles à la formation de nos élèves, pourquoi ne pas pousser la logique à son terme et proposer, purement et simplement, la suppression des cours si improprement nommés "philosophiques" au profit d’un cours commun à tous ? (…)
Outre que l’enseignement religieux, en tant que transmission d’un corpus dogmatique, n’a guère sa place à l’école officielle, un cours commun permettrait la rencontre et l’échange entre les tenants de diverses conceptions du monde, et ce faisant la mise en perspective par chacun de ses convictions personnelles au regard de celles de l’autre, ce qui favoriserait bien plus certainement la tolérance et le respect de l’autre que le cloisonnement actuel. Un cours commun axé sur la citoyenneté, la connaissance du fait religieux et de l’humanisme et la philosophie permettrait également de substantielles économies à une Communauté française qui en a grand besoin. Mais surtout, cette formule, tout en étant respectueuse des convictions de chacun, serait infiniment plus en phase avec l’un des objectifs généraux décrits dans le décret "Missions", à savoir : "préparer tous les élèves à être des citoyens responsables, capables de contribuer au développement d’une société démocratique, solidaire, pluraliste et ouverte aux autres cultures" C’est ici
Ainsi tout sera bien pour l’homme unidimensionnel du meilleur des mondes : la grande accolade philosophique officielle de l’Etat séculier, au-dessus de toutes les religions privées qui ont eu l’outrecuidance de réclamer un accès à l’espace public. C’est ce que l’Empire Romain avait essayé de faire aussi. Mais avec les Chrétiens cela n’a pas marché. Il est vrai que ces Chrétiens-là ont pratiqué l’objection de conscience jusqu’au bout de leurs convictions. Et de leur vie. De vilains intégristes, bien sûr.
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Liège : quand Catholiques et Franc-Maçons se rencontrent…
Nul n’est une île, a fortiori dans une société plurielle. Mais écouter le discours d’autrui ne signifie pas nécessairement y adhérer. C’est ce que démontre le lunch-débat organisé pour une centaine de participants le 25 janvier à l’Université de Liège, le 25 janvier dernier, sur le thème «Questions et compatibilité entre Christianisme et Franc-Maçonnerie ». L’initiative de cette rencontre revient à l’Union des étudiants catholiques (cercle Ethique sociale) avec le concours du Forum « Calpurnia ».
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Crise financière : l'irresponsabilité de notre système collectif
Liberté politique propose une analyse de Pierre de Lauzun, directeur général-délégué de la Fédération bancaire française; il se demande si notre système collectif n’organise pas sa propre irresponsabilité :
"Devant l’ampleur des crises que nous subissons, parler d’irresponsabilité va quasiment de soi. Mais elle va au-delà de ce qu’on dit habituellement.
Les marchés et les acteurs
La première crise, celle de 2007, portait sur des crédits bancaires, empaquetés comme valeurs mobilières. La crise en a révélé les failles : des prêts trop souvent octroyés n’importe comment par n’importe qui, des instruments illisibles ou trop compliqués, des notations peu fiables, un filtre insuffisant des professionnels qui mesuraient mal leurs risques. Des erreurs professionnelles graves, personnelles et collectives, qui sont en même temps des erreurs morales. On a péché, moralement, contre des exigences élémentaires de juste prix et de conseil. Encore faut-il rappeler le lien étroit entre compétence technique et moralité. Qui ne comprend pas la technique considérée a du mal à discerner ce qui est bien ou mal. Et qui ne respecte pas des règles morales ne peut être un bon professionnel sur la durée." ...
Lire la suite : libertepolitique.com
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Présidentielles françaises : la gauche laïcarde fidèle à elle-même
De Jean-Marie Guénois, directeur adjoint du Figaro, sur son blog, le 27 janvier :
« Le réchauffement du climat entre l'Etat et les religions qui a objectivement dominé ce quinquennat [de Sarkozy, ndlr] et qui était palpable, mercredi 25 janvier, lors des vœux du président de la République aux religions, promoteur d'une « laïcité positive », risque de se transformer si François Hollande était élu à cette responsabilité.(…)
A ce moment là de la semaine, les débats étaient focalisés sur la proposition de François Hollande de « constitutionnaliser » la loi de 1905, ce qui aurait eu pour conséquence d'en finir avec le statut particulier de l'Alsace- Moselle (voir ici le commentaire d'Emile Poulat). Il s'est rétracté depuis sur ce point ce qui déçoit fortement ma consoeur Caroline Fourest dans sa très intéressante chronique « sans détour » publiée dans le Monde du 28 janvier, représentative d'un certain courant d'opinion.
Mais le problème est encore plus large. Claude Baty, président de la Fédération Protestante de France (…) a parfaitement résumé, ce même mercredi au même endroit, la préoccupation des religions : « « ma crainte, ce n'est pas tant l'Alsace car cette question là n'est pas raisonnable mais plutôt l'idée qui est véhiculée. Elle consiste à faire de la séparation de la loi de 1905, une séparation sociétale où l'on va dorénavant séparer la société des religions. Ce n'est plus de la laïcité, ce n'est plus de l'égalité, on n'est plus dans la constitution : on est dans une forme de laïcisme exacerbé ».
Sans compter - et c'est pour cela que je pense que les religions vont devoir sortir du bois dans les mois qui viennent même si elles ne le veulent pas - que François Hollande annonce sans détour pour le coup le mariage homosexuel et l'euthanasie (voir sur le lien propositions 21 et 31 du programme) ... Ajouté au « laïcisme exacerbé » ressenti par le modéré Claude Baty, le cocktail est parfait pour se mettre à dos les religions, en tant que telles (…) » . Avis de gros temps politique pour les religions
Il est vrai que les Français sont « en retard ». Dans notre petite terre d’héroïsme tout cela est déjà fait, depuis le début de ce siècle, par ce que l’on appelait autrefois « les gauches » anticléricales
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