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Société - Page 878

  • Autour des concepts de "christianophobie" et de "cathophobie"

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    Source : L'homme nouveau

     Christianophobie.pngDans le dernier numéro de L'Homme Nouveau, le journaliste et écrivain Michel De Jaeghere, auteur notamment chez Renaissance Catholique d'un livre Enquête sur la christianophobie qui popularisa, à partir de 2001, cette expression, revient sur le débat entre l'abbé Grosjean et l'abbé de Tanoüarn que nous avions publié après les différentes manifestations liées aux spectacles dévoyant la figure du Christ. Nous publions ici la première partie de la réponse de Michel De Jaeghere, le texte intégral de son intervention étant à lire. On peut se le procurer en commandant le dernier numéro de L'Homme Nouveau (à commander auprès de nos bureaux, 10, rue Rosenwald, 75015 Paris, tél. : 01 53 68 99 77 ou en version numérique sur ce site).

    Sur les réserves qu'inspire à M. l'abbé Grosjean le concept de christianophobie

    Je ne suis pas certain d'avoir inventé le terme. Au moins l'ai-je popularisé à partir de 2001 à l'occasion d'une conférence que j'avais prononcée sur le sujet à l'Université d'été de Renaissance catholique, puis lors du congrès organisé à la Mutualité de Paris par M. l'abbé de Tanoüarn en 2005, enfin quelques mois plus tard lors de la publication de mon livre (1). Il ne s'agissait pas, dans mon esprit de « victimiser » les catholiques, d'entrer dans une logique « communautaire », moins encore de prétendre pour eux à la palme du martyre, mais de récupérer le vocabulaire de l'adversaire (ce qu'on appelle communément un argument ad hominem) pour faire toucher du doigt le fait que les mêmes qui traquaient les phobies de toutes sortes au nom du sacro-saint principe de lutte contre toutes les formes de discrimination n'avaient aucun scrupule à éprouver des phobies, et à mettre en œuvre des discriminations, quand il s'agissait pour eux de mettre en cause le christianisme. J'ai d'ailleurs essayé d'expliquer pourquoi dans mon livre.

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  • Préserver l'identité chrétienne de l'Europe

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    Source : Zenit.org

    L'Europe doit préserver son identité chrétienne

    Le point de vue d'une ministre musulmane

    ROME, mercredi 15 février 2012 (ZENIT.org) –« L’Europe doit avoir davantage confiance en sa chrétienté », a déclaré mardi 14 février, à Rome, la baronne Sayeeda Hussein Warsi, ministre sans portefeuille dans l’exécutif anglais, lors d’une conférence devant l'Académie pontificale ecclésiastique en présence du Corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège.

    Cette conférence était organisée à l’occasion du XXXe anniversaire des relations diplomatiques entre le Saint-Siège et le Royaume Uni. Mme Hussein Warsi, a représenté le premier ministre britannique David Cameron.  L’archevêque de Westminster, Mgr Vincent Nichols, a participé à cette visite (cf. Zenit du 14 février 2012).

    Dans cette conférence sur « Le rôle de la religion dans le débat politique et dans les affaires internationales », la baronne a souligné la qualité des relations diplomatiques qui unissent les deux Etats, et elle a évoqué la visite de Benoît XVI  à Londres, en septembre 2010, comme « historique, importante et inoubliable ».

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  • Schola nova in Gallia Belgica

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    Les écoles vraiment libres en Belgique sont trop peu nombreuses pour qu’on ne prenne pas la peine de signaler celle-ci que l’on découvre sur le blog de la liberté scolaire (extraits) :ecole.jpg

    « Créée par des parents en 1995, Schola Nova est une école indépendante belge, qui fonde son programme sur  les humanités gréco-latines. En 2012, l’idée peut paraître passéiste. Pas du tout, explique sa directrice, Mme Caroline Thuysbaert. Rien de tel que la fréquentation des grands auteurs de notre tradition occidentale pour former les enfants aux défis de notre société technologique ! Il s’agit donc de redonner toute leur place aux langues anciennes et à la culture humaniste délaissées par l’enseignement officiel. Otium sine litteris mors est et vivi hominis sepultura, « Le loisir sans les lettres est la mort et le tombeau de l’homme vivant. » Cette belle devise de Sénèque orne le fronton de Schola Nova. Mme Caroline Thuysbaert nous présente ici la philosophie de l’établissement. (…)

    L’article 24 de la Constitution belge garantit la liberté d’enseignement. Il est donc légalement permis d’ouvrir une école indépendante, appelée « école privée » (ne pas confondre cette appellation avec celle d’« école privée » en France, qui correspond à « école libre subventionnée » en Belgique). Le statut légal d’une école privée, selon les termes d’un décret de la Communauté française de Belgique, est celui de l’enseignement à domicile, qui implique soit de garder l’enfant physiquement au domicile parental, soit de le confier à une institution privée (…).

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  • Liens du jour (15/2/2012)

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    Genethique.org :

    Autotransplantation de tissu ovarien pour induire la puberté 14/02/12

    Chine : scandale autour de huit bébés nés de mères porteuses 14/02/12

    Des cellules souches de sang de cordon pour traiter la surdité infantile ? 14/02/12

    Contraception : la Maison Blanche propose un compromis 13/02/12

    France : Le PS pour l'élargissement de l'AMP à "toutes les femmes" 13/02/12

    Tugdual Derville : "On a manipulé l'opinion" 13/02/12

    Zenit.org :

    « Vatileaks » renforce la détermination du pape et du Saint-Siège
    Un travail de transparence

    Espagne : martyrs de la foi, non "de la Guerre civile"
    Par le postulateur général des Frères des écoles chrétiennes

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  • La laïcité dans le droit de l’Union européenne et de ses Etats membres

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    Laicite.jpgDans le cadre des lunch-débats qu’elle organise à l’Université de Liège, l’Union des Etudiants catholiques (Cercle « Ethique sociale ») a invité Mgr Piotr Mazurkiewicz a débattre de « La laïcité dans le cadre des institutions de l’Union européenne ».

    Monseigneur Mazurkiewicz est le Secrétaire général de la Commission des Episcopats de la Communauté européenne (COMECE). Il est aussi professeur ordinaire d’Ethique politique à la faculté  des Sciences politiques de l’Université de Varsovie.

    La rencontre aura lieu le mardi 28 février 2012 à 18h00 au bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du XX août, 7, 1er étage: salle des professeurs (accès par la grande entrée de l'immeuble) . Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi du lunch-débat : de 18h15 à 20h00. P.A.F : 10 €  (à régler sur place). Inscription obligatoire trois jours à l’avance par tel . 04.344.10.89 ou info@ethiquesociale.org

    Dans la perspective de ces échanges, voici quelques réflexions sur la notion de laïcité telle qu’elle s’est développée au cours des siècles et qui est loin de faire l’unanimité même au sein de l’Europe, la moindre des difficultés n’étant pas celle de savoir de quoi l’on parle exactement :

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  • Le "Forum Laïc Catholique Romain" s'adresse aux évêques de Belgique

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    Forum Laïc Catholique Romain

    Lodewijk Van Berckenlaan 17, 2600 Berchem-Antwerpen

    Lettre ouverte aux évêques de Belgique, février 2012


    Messeigneurs

    Le Forum laïc catholique romain asbl  est une association dont le but principal est de donner l'opportunité à des laïcs catholiques, fidèles au magistère de l’Eglise, de s’exprimer dans le débat public. Cet objectif correspond à un souhait exprimé récemment par le Saint Père. Jusqu’ici, nous estimons que nous avons eu trop peu voix au chapitre. En outre et bien qu’étant des personnes profondément croyantes, nous avons également eu parfois l’impression d’être ignorés par vous, nos propres évêques.

    La raison d'être de cette lettre, qui peut sans aucun doute être lue comme un appel à l'aide, est ce que nous considérons être une attitude latitudinaire face aux déclarations provocatrices, insultantes et carrément anti-chrétiennes de nombreux médias et ce que nous considérons être une attitude de compromission avec certaines formes d'expression artistique dénigrant notre foi.

    La pièce de Castellucci, qui fut représentée la semaine dernière au « De Singel » à Anvers, en est un bon exemple. De notre côté, malgré le froid glacial, nous étions présents à l'entrée du théâtre, au cours de trois des représentations, pour être témoins de notre foi en Jésus-Christ, tandis qu'à l'intérieur Son visage était maculé et bombardé par des enfants. Qui pourrait douter que cette pièce incite à l'irréligion et blesse de nombreux catholiques ? L’image de Jésus-Christ donnée par Castellucci, comme quelqu’un d’indifférent devant le malheur des hommes, ne correspond absolument pas à celle que le Chrétien a de son Rédempteur, plein de sollicitude et d’amour. L'intention de Castellucci ressort clairement de son choix scénographique. La face du Christ dont il a usé (ou plutôt abusé), peinte par Antonello da Messina, a une grande valeur artistique mais ne présente qu'un seul aspect du Christ. Il s’agit du Salvator mundi, proche du Christ Pantokrator qui règne et qui a tout vaincu. Il y a suffisamment d'images dans l’iconographie chrétienne d'un Christ souffrant ou d’un Christ aux outrages qui partage jusqu’au bout notre condition humaine. Non, cette distorsion de la perspective chrétienne est délibérément choisie et nous blesse.

    Voici un extrait de la critique du journal français « Le Monde »  au moment de la représentation de cette pièce, cet été en Avignon : « Castellucci, en grand plasticien qu'il est, attaque le visage de l'intérieur. Il est d'abord trituré, déformé comme par des mains et des pieds qui pousseraient la fine peau de surface. Puis on dirait qu'un grand couteau l'entaille, et de grandes coulures brun-rouge, évoquant plus les matières fécales de la scène précédente que le sang, se répandent sur lui, avant qu'un voile noir ne recouvre le portrait du fils de Dieu. La toile est finalement déchirée, et découvre un grand panneau noir. Dessus, on croit d'abord lire, en grandes lettres découpées : "You are my shepherd" ("Tu es mon berger"). Avant de se rendre compte que la phrase entière est, en fait : "You are not my shepherd" ("Tu n'es pas mon berger"). » Nous avons une simple question à vous poser, Messeigneurs : « Comment pouvez-vous accepter cela ? »

    Quelle tristesse aussi que d’impliquer des enfants dans cela et de leur demander de lancer des grenades (à l'instar d'organisations terroristes) au visage du Christ. Est-ce comment cela qu’il nous faut éduquer nos enfants ?

    Tous les discours justifiant ce genre de pièce, aussi savants et érudits soient-ils, nous ne pouvons les recevoir car nous aimons le Christ et Il est notre berger.

    Beaucoup de catholiques ressentent cela comme une véritable déchirure quand ils constatent qu'ils ne sont plus soutenus par les autorités ecclésiastiques. C'était votre devoir, nous semble-t-il, de formuler d'une seule voix une condamnation ferme de cette pièce ! Une Église qui, par crainte des médias ou de l’opinion, élude sa responsabilité et n’annonce plus clairement la Bonne Nouvelle, est moribonde. Faut-il que, comme auparavant dans l'histoire, ce soit de simples chrétiens pieux qui transmettent la foi ? C'est le cœur peiné que nous avons constaté que la protestation contre cette pièce a été organisée par un groupe qui n'appartient pas à notre Église, l'Église catholique romaine n’étant représentée que par des laïcs.

    Récemment encore, ce 2 février, la Vierge Marie était réellement insultée sur Vivacité, radio du service public. Devons-nous tout accepter et nous taire, comme vous, Messeigneurs ? L’Eglise de Belgique, comme beaucoup d’Eglises d’Europe, n’est-elle pas encore tombée assez bas ? Nous aimerions tant vous entendre aussi sur les questions éthiques ou sociétales…

    Le Christ est venu nous apporter la vérité et à l’époque, même son propre peuple n’avait pas voulu l'accepter. Celui qui a le courage d'accueillir la vérité et de la propager humblement se heurtera toujours à de violentes résistances. Cette expérience, aujourd’hui, les catholiques fidèles à leur foi la font au quotidien. Nous espérons sincèrement que vous aussi aurez le courage de proclamer entièrement la doctrine de l’Eglise et de sanctifier le nom de Dieu.

    Unis dans le Christ par son Église.

    Le conseil d’administration du Forum laïc catholique romain

  • Son église sauvée par l'Enfant Jésus ?

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    La piété populaire est mal évaluée par l'Eglise postconciliaire qui néglige les processions, les dévotions, les pèlerinages... On l'a vu à Banneux où une foule de plusieurs milliers de personnes s'est pressée lors des funérailles de Mariette Beco alors qu'une chapelle modeste avait été prévue pour les célébrer. Pourtant, on peut constater l'importance de ces réflexes traditionnels dans cette paroisse proche de Liège où la dévotion à l'Enfant Jésus de Prague a été remise à l'honneur :

    Pierre Kokot, le curé de l’église Saint-Sauveur, à Horion-Hozémont, a réussi à redynamiser sa paroisse. Depuis le mois de juillet, il a installé une reproduction de la statuette de l’enfant Jésus de Prague dans l’église. Elle est ainsi devenue un lieu de pèlerinage et accueille chaque troisième dimanche du mois plus d’une centaine de personnes.

    C'était hier sur Sud-Presse où l'on pourra consulter l'article : http://archives.sudpresse.be/horion-hozemont-pratique-religieuse

  • Présidentielles françaises: les poissons roses contre François Hollande

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    Lu sur le site de  “La Vie”:

    Convaincus par le programme économique et fiscal de François Hollande, les Poissons roses s'en désolidarisent sur la question de l'euthanasie. Ces chrétiens de gauche, hostiles à l'idéologie libérale, et sympathisants revendiqués du Parti socialiste, refusent net la proposition 21 du candidat socialiste en faveur « d'une assistance médicalisée, pour terminer sa vie dans la dignité. ». Dans les pistes de propositions présentées sur leur site internet, les Poissons Roses rappellent que « les personnes en fin de vie, même malades, sont une richesse pour la collectivité.  Il faut donc selon eux refuser « l’euthanasie comme solution aux problèmes de la souffrance et de la dépendance. L’euthanasie est souvent une réponse à l’acharnement thérapeutique, il faut donc engager une réflexion profonde afin d’éviter de basculer dans ce type d’approche. Plus largement, il faudra revoir notre vision de la dépendance et de sa prise en charge, en sortant de l’idéologie des coûts. »

     Pour suivre les Poissons roses sur leur compte twitter : @poissonsroses

     De son côté, l’Alliance Vita (ex-Alliance pour les droits de la vie fondée par Christine Boutin) continue de mobiliser l’opinion publique contre la « tentation de l'euthanasie » et le manque d'implication des candidats sur la question de la dépendance. Le délégué général de l'association, Tugdual Derville va publier le 16 février La bataille de l'euthanasie, enquête sur les sept affaires qui ont bouleversé la France, aux éditions Salvator. Dans la présentation de son livre par son éditeur, il est clairement fait mention de la position de François Hollande sur le sujet.  Ici: Malaise face à la proposition de François Hollande sur l'euthanasie 

     Et, décidément les catholiques français sont moins apathiques que leurs coréligionnaires belges: toujours dans la perspective des présidentielles, comme le note aussi le site de "La Vie":

    "les AFC (Associations familiales catholiques) ont créé des fiches thématiques d'interpellation des candidats sur leurs autres grands thèmes de prédilection : la politique familiale, l’éducation, a conjugalité et l'écologie humaine. Ce dernier thème, déployé par le pape Benoît XVI dans sa dernière encyclique Caritas in Veritate, est promu par les AFC avec quatre grands axes : “accueillir les souffrances, promouvoir de véritables thérapeutiques, développer une véritable éducation affective et sexuelle, accueillir la vie”. Leur démarche rejoint celle d'autres associations, parfois  non confessionnelles, pour une sensibilisation des candidats aux problématiques familiales. "

    Suivre la Confédération nationale des Associations Familiales Catholiques sur Twitter : @CNAFC

  • Une croissance spectaculaire de l'Eglise catholique au Nord-Est de l’Inde

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    ROME, vendredi 10 février 2012 (ZENIT.org) – A l’extrême nord-est de l’Inde, où les religions traditionnelles maintiennent dans la peur, l’Eglise catholique enregistre en moyenne 10 000 baptêmes par an, malgré la loi anti-conversion. (…) Mark Riedemann a interrogé Mgr John Thomas Kattrukudiyil, évêque d’Itanagar, la capitale de l’état d’Arunachal Pradesh, pour l’émission télévisée hebdomadaire « Là où Dieu pleure », du Réseau catholique de radio et de télévision (Catholic Radio and Television Network, CRTN), en collaboration avec l’association internationale de l’ « Aide à l’Eglise en Détresse » (AED).

    Mark Riedemann  - Depuis les années 70, l’Eglise catholique a explosé dans la région nord-est de l’Inde, atteignant aujourd’hui un chiffre un peu inférieur à 200 000. A quoi peut-on attribuer ce développement spectaculaire de la foi catholique ?

    Mgr Kattrukudiyil - C’est un phénomène qui a surpris l’Eglise, le gouvernement, tout le monde. La première raison que je pourrais donner, c’est le désir qu’ont eu les jeunes de l’Arunachal Pradesh de bénéficier des activités caritatives des missionnaires chrétiens. Ils voyaient les bonnes œuvres des missionnaires et, comme les missionnaires n’étaient pas autorisés dans l’Arunacha Pradesh, ils se sont dit :  « Et bien, sortons et allons les inviter ». De fil en aiguille, ils ont été baptisés et ils sont devenus chrétiens, catholiques.(…)

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  • Le manifeste des "chrétiens indignés"

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    Nous reproduisons ci-dessous un manifeste émanant d'un mouvement se réclamant des "chrétiens indignés". C'est interpellant et certainement digne d'intérêt alors que les dérives d'un certain libéralisme capitaliste ne peuvent nous laisser indifférents. Chacun(e) pourra se forger son opinion en visitant leur site : chretiensindignonsnous.org

    Manifeste des chrétiens indignés

    Venus d’horizons différents, d’âges, de situations familiales et professionnelles très variées, nous avons en commun notre foi, notre appartenance à l’Église catholique et nos convictions sociales et politiques. Profondément interpellés par la crise qui traverse notre époque, nous nous interrogeons sur nos responsabilités et celle de notre entourage chrétien.

    Notre premier acte d’engagement consiste à prendre la parole.

    Nous associons notre voix à celle de tous ceux qui dénoncent depuis si longtemps le système économique néo-libéral qui régit économies et sociétés depuis près de trente ans. Disciples du Christ, nous ne craignons pas d’exprimer notre révolte contre un ordre profondément anti-évangélique dont les conséquences désastreuses ne peuvent plus être contestées. Ainsi :

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  • Liens du jour (11/2/2012)

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    Jeanne Smits :

    L'UNESCO pro-avortement: la preuve par Barcelone

    Euthanasie en forte augmentation en Belgique

    Friday fax (C-fam) :

    Le secrétaire général de l ONU demande aux nations africaines d adopter les droits LGBT

    Avortement : Qui est l’auteur officiel du rapport de l’OMS ?

    Genethique :

    B. Obama accusé d'attaquer la liberté de religion

    "Euthanasie, le débat tronqué"

    USA : démission d'une responsable de Susan G. Komen

  • Pow wow romain sur la pédophilie cléricale : Benoît XVI garde ses distances

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    De Jean-Marie Guénois, dans le Figaro de ce jour :

     « Le Pape ne recevra pas les participants au colloque sur la crise des prêtres pédophiles organisé à Rome.

    En organisant une conférence internationale sur la crise des prêtres pédophiles cette semaine à Rome, la Grégorienne, la prestigieuse université jésuite, entend avant tout faire le point après une bonne dizaine d'années de troubles dans toute l'Église catholique (…).

    En aucun cas donc cette université ne peut donner de leçons particulières sur un scandale qui va marquer durablement l'Église catholique, cet ordre religieux mais aussi beaucoup d'autres et combien d'Églises diocésaines. Ce n'est d'ailleurs aucunement l'état d'esprit de la rencontre dont l'ambition universitaire cherche au contraire, avec l'appui du Saint-Siège, à analyser ce qui s'est passé pour participer à la résolution du problème.

    Mais il y a tout de même un indice étrange dans ce rendez-vous romain. Benoît XVI, qui a l'habitude de recevoir les membres de colloques internationaux bien moins importants, ne recevra pas - sauf décision de dernière minute - celui-ci. (…). Cette discrétion du Pape est significative. Lui, effectivement, n'a pas ménagé sa peine pour prendre cette crise à bras-le-corps et… prendre tous les coups. Des demandes de pardon aux victimes, il en a fait - notamment le 11 juin 2010 devant 15.000 prêtres. Des réprimandes à l'Église aussi. Sans compter les renforcements juridiques internes pour contrer ces comportements. Tout se passe comme si Benoît XVI estimait que l'on avait assez parlé de ce drame et qu'il fallait surtout désormais agir. Voir ici : Pourquoi Benoît XVI garde-t-il ses distances?

    Un colloque de trop ? Le pape a raison : dans cette longue et triste affaire, le mieux est maintenant d’agir avec fermeté en cultivant -loin des « repentances publiques » itératives sous l’œil des médias- un véritable esprit de mortification, de conversion  intérieure silencieuse et des actes concrets de réparation.