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Société - Page 878

  • Présidentielles françaises : Marine Le Pen porte au pouvoir la gauche libertaire et mortifère

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    Selon "Le Point", qui cite Opinion way, près de deux millions de Français ont choisi le bulletin contestataire, qui ne sera pas comptabilisé:

    C'est une victoire historique pour tous ses partisans. Pour la première fois, le vote blanc, qui n'est pas comptabilisé en France, a atteint ce dimanche 7 % des suffrages, révèle un sondage OpinionWay. Ainsi, ce seraient plus de deux millions d'électeurs qui n'auraient reporté leur voix sur aucun des deux candidats finalistes. Pourtant, comme lors des précédents scrutins, ce vote contestataire est venu gonfler les chiffres de l'abstention, et renforcer la frustration des partisans du ni-ni.

    En dépit des nombreuses critiques sur ce qui est considéré comme une "anomalie" de la démocratie, la France est loin d'être le seul pays à fermer les yeux sur le vote blanc. Bien au contraire. En Europe, seuls trois pays reconnaissent ce bulletin vierge. Tout d'abord la Suisse, qui comptabilise les bulletins blancs aux premiers tours des élections, au scrutin majoritaire. Ce n'est pas le cas lors des seconds tours, où la majorité relative est appliquée.

    Voir tout l’article ici  Vote blanc : un score historique

    A qui profite la politique du pire ? au pire, naturellement, comme aurait dit M. de la Palice.

  • France : écrire au nouveau Président

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    Telle est la démarche proposée par la Fondation de Service Politique :Le-mot-du-PRESIDENT_visuel.jpgOn pourra signer cette lettre ici : http://www.libertepolitique.com/Nos-actions/Agir-avec-Liberte-politique/Ecrivez-au-President

  • France, quelques réflexions d'un observateur étranger

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    Au regard de l'historien, le changement politique survenu en France aujourd'hui constituera-t-il un fait mémorable? Il faudra évidemment attendre les effets produits par cet évènement pour en mesurer l'importance. On sait ce qu'il est advenu du Front populaire moins de deux ans après sa victoire en 1936, ce qui ne veut pas dire que ce ne fut qu'une péripétie insignifiante. La victoire de la gauche unie qui porta Mitterand à la présidence en 1981 a débouché sur une politique fort ambiguë, assez éloignée de la dictature marxiste que certains appréhendaient. Aujourd'hui, la victoire de François Hollande marque-t-elle un tournant significatif? En tout cas, elle renforce l'emprise de la gauche sur un pays déjà largement dominé par elle (Sénat, Conseils régionaux, Paris et de nombreuses municipalités...) avec tout ce que cela peut signifier, notamment au niveau des valeurs sociétales et familiales.

    Ce qui a fait la victoire de François Hollande, c'est notamment l'union de tous les électeurs depuis le centre gauche jusqu'à l'extrême-gauche alors que le président sortant n'a pas bénéficié du report des voix du centre ni de l'extrême-droite. Au contraire, François Bayrou s'est déclaré en faveur du candidat socialiste tandis que le Front national a spéculé sur la défaite de Sarkozy, dans l'espoir de tirer profit de la débâcle de l'ex-majorité présidentielle tout en comptant profiter des échecs attendus de la politique menée par le nouveau président. C'est donc paradoxalement grâce à Marine Le Pen et à François Bayrou que François Hollande a pu trouver une majorité pour l'élire...

    Il faut noter aussi que le perdant est sans doute loin d'être étranger à sa propre défaite. Il faut gouverner avec dignité sans scandaliser inutilement l'opinion par des mots malheureux ou des attitudes qui ne conviennent pas de la part du plus haut représentant d'un Etat.

    Que fallait-il souhaiter ? Si l'on se place à un point de vue chrétien, deux sensibilités s'affrontent. D'une part, celle qui considère que libéralisme rime avec égoïsme, que la doctrine sociale de l'Eglise avec ses aspirations à la justice sociale et au refus du cynisme coïncide assez fort avec le projet socialiste; d'autre part, celle qui met à l'avant-plan les points non négociables (vie, famille, éducation) et appréhende que le "progressisme" de la gauche adopte rapidement des mesures qui les transgressent alors que la "droite libérale" était censée aller moins vite en besogne. Du point de vue de cette deuxième sensibilité, le climat culturel et médiatique dominé par les tenants d'une idéologie socialiste ne peut guère être favorable au maintien de libertés d'expression et d'action pour ceux qui défendent des positions à rebours de l'évolution de notre société vers plus d'individualisme, de relativisme, de matérialisme. Ce à quoi les tenants de la première sensibilité rétorqueront que la "droite libérale" est loin d'être déterminée à maintenir les valeurs familiales et sociétales qui tiennent à coeur aux chrétiens. Les deux sensibilités ont sans doute d'excellents arguments mais c'est l'observation des faits à venir qui nous dira qui avait raison.

    Tout cela n'est toutefois qu'une nouvelle péripétie de l'histoire où rien n'est jamais irréversible...

    YW

  • BXL, 12 mai : "Ensemble pour l'Europe", pour une Europe enracinée dans son passé chrétien

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    images.jpgPublié sur le "Vatican Insider" (5/05/2012) et traduit par notre amie Bruna :

    Voyage dans les racines chrétiennes de l’Europe.

    Interview de Cesare Zucconi de la communauté San Egidio, membre du comité d’orientation de « Ensemble pour l’Europe », manifestation organisée à Bruxelles le 12 mai et qui rassemblera des représentants de nombreuses villes de tous les continents. (Fabio Mandato – Rome).

    - Que représente « Ensemble pour l’Europe » et qui y participera ?

    « Ensemble pour l’Europe » est une convergence spontanée de nouvelles communautés et mouvements chrétiens appartenant à différentes confessions, qui gardent leur autonomie mais agissent ensemble pour promouvoir et soutenir le processus d’unité européenne. Ils agissent avant tout en étant eux-mêmes témoins de cette unité à travers une fraternité amicale et un engagement évangélique commun dans la société européenne et dans le monde. « Ensemble pour l’Europe » est l’expression de la société civile européenne, de chrétiens de différents pays et de confessions différentes qui perçoivent l’unité européenne comme étant une nécessité, une priorité de notre temps, et veulent la soutenir avec passion. La journée historique de la Pentecôte 1998, voulue par Jean-Paul II, qui a vu de nombreux courants catholiques se recueillir Place Saint-Pierre, à été un stimulant à plus de communion et de collaboration entre des mouvements catholiques différents par leur histoire, leur charisme. Benoît XVI a répété l’expérience à la Pentecôte 2006. Ce courant de sympathie, cet esprit de collaboration, à l’initiative en particulier de Chiara Lubich et Andrea Riccardi, s’est élargi au monde protestant allemand, puis aux anglicans et aux orthodoxes de différents pays d’Europe. Maintenant nous nous préparons pour le 12 mai à Bruxelles, capitale des Institutions Européennes. La crise économique qui traverse notre continent provoque beaucoup de souffrances et de peur, cela nous interpelle et nous implique en tant qu’Européens chrétiens. Un message fort , un engagement fort et rénovateur sont nécessaires. Nous devons nous unir pour pouvoir sortir ensemble de cette crise qui est aussi politique, une crise du futur et des ambitions.

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  • Militer contre l'avortement peut coûter cher...

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    C'est ce que révèle cet article paru sur Nouvelles de France :

    Un Australien condamné à 8 mois de prison pour avoir manifesté pacifiquement contre l’avortement (Par

    Graham Preston, 56 ans, a été arrêté mercredi et envoyé en prison vendredi. Il a été condamné à 232 jours de détention. Le « crime » de ce père de sept enfants ? Avoir manifesté pacifiquement contre la pratique de l’avortement devant les portes de quatre cliniques de Brisbane et refusé de quitter les lieux comme le lui demandaient les forces de l’ordre. Mais aussi n’avoir pas payé les multiples amendes infligées à ces occasions – environ 8 000 dollars australiens en dix ans (car tenter de sauver des innocents n’est, explique-t-il, pas un comportement criminel) avant le 6 avril dernier. Le Vendredi Saint, remarqueront nos lecteurs chrétien…

    Lire la suite : un-australien-condamne-a-8-mois-de-prison-pour-avoir-manifeste-pacifiquement-contre-lavortement

  • Le "Friday Fax" du 5 mai : droits sexuels et impasse démographique

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    Friday-Fax-Header-French.jpgAustin Ruse présente les deux "reportages" de cette semaine :

    Les militants de gauche favorables aux droits sexuels viennent d’essuyer une défaite à la Commission de l’Onu sur la population et le développement. Ils voulaient obtenir des droits sexuels pour les enfants dès dix ans, et ils ont échoué. Ils voulaient que soient reconnus l’orientation sexuelle et l’identité de genre, sans succès. Ils voulaient que la référence aux droits parentaux soit retirée du document final, mais ne l’ont pas obtenu. Même en inondant la conférence de jeunes radicaux, ils ont échoué.

    Les lobbies pro avortement et pro homosexuel sont renvoyés chez eux les mains vides

    Notre second reportage discute les thèses de articles importants publiés dans des journaux prestigieux  sur les effets négatifs de l’idéologie du contrôle démographique. La politique est en train d’évoluer vers un terrain dangereux et jusqu’à maintenant complètement inconnu. De nombreuses sociétés font face à de sérieux problèmes grâce à l’ONU et à d’autres idéologues de la démographie.

    Analyse : Les ruptures familiales au cœur de la crise mondiale du vieillissement

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique - 4 mai 2012

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    Sommaire

  • Les exigences de la justice sociale

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    Benoît XVI a reçu ce matin les lettres de créances de cinq nouveaux Ambassadeurs non résidents : M.Teshome Toga Chanaka pour l'Ethiopie; Mme Dato' Ho May Yong pour la Malaisie (première représentation); M.David Cooney pour l'Irlande; M.Naivakarurubalavu Solo Mara pour les Fidji ; et M.Viguen Tchitetchian pour l'Arménie. Voici les passages saillants du discours qu'il leur a adressé (source : VIS) :

    "Le développement des moyens de communication a rendu notre planète, d’une certaine manière, plus petite... Et le constat de la grande souffrance provoquée dans le monde par la pauvreté et la misère aussi bien matérielles que spirituelles invite à une nouvelle mobilisation pour faire face, dans la justice et la solidarité, à tout ce qui menace l’homme, la société et son environnement. L’exode vers les villes, les conflits armés, les famines et les pandémies, qui touchent tant de populations, développent de façon dramatique une pauvreté qui revêt de nouvelles formes. La crise économique mondiale plonge de plus en plus de familles dans une précarité croissante. Alors que la création et la multiplication des besoins a fait croire à la possibilité illimitée de bien-être et de consommation, faute des moyens nécessaires à leur satisfaction, des sentiments de frustration sont apparus... Et quand la misère coexiste avec la très grande richesse, naît une impression d’injustice qui peut devenir source de révoltes. Il convient donc que les états veillent à ce que les lois sociales n’accroissent pas les inégalités et permettent à chacun de vivre de façon décente. Il faut pour cela considérer les personnes à aider" avant le redressement des comptes. Il faut "leur rendre un rôle d’acteur social, et leur permettre de prendre en main leur avenir, afin qu'elles occupent la place qui leur revient dans la société... Le développement auquel toute nation aspire doit concerner chaque personne dans son intégralité, et non la seule croissance économique... Des expériences telles que le microcrédit, et des initiatives pour créer des partenariats équitables, montrent qu’il est possible d’harmoniser des objectifs économiques avec le lien social, la gestion démocratique et le respect de la nature". Il est bon également "de promouvoir le travail manuel et de favoriser une agriculture qui soit tout d’abord au service des habitants... Pour renforcer le caractère humain de la réalité socio-politique, il faut être attentif à une autre sorte de misère, celle de la perte de référence à des valeurs spirituelles, à Dieu. Ce vide rend plus difficile le discernement du bien et du mal, mais aussi le dépassement des intérêts personnels en vue du bien commun". Les états ont par ailleurs "le devoir de valoriser leur patrimoine culturel et religieux qui contribue au rayonnement d’une nation, et d’en faciliter l’accès à tous, car en se familiarisant avec l’histoire, chacun est amené à découvrir les racines de sa propre existence. La religion permet de reconnaître en l’autre un frère en humanité. Laisser à quiconque la possibilité de connaître Dieu, et cela en pleine liberté, c’est l’aider à se forger une personnalité forte intérieurement qui le rendra capable de témoigner du bien et de l’accomplir quand bien même cela lui coûterait... Ainsi pourra s’édifier une société où la sobriété et la fraternité vécues feront reculer la misère, et prendront le pas sur l’indifférence et l’égoïsme, sur le profit et sur le gaspillage, et surtout sur l’exclusion.

  • La croissance démographique est bonne pour l'économie

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    C'est en tout cas la position actuelle du gouvernement des Philippines, et l’Eglise s'en félicite. C'est ce que rapporte "Eglises d'Asie" (MEP) :

    "L’Eglise se félicite que le gouvernement ait reconnu la croissance démographique comme un fait positif pour l’économie

    "Les évêques catholiques se sont réjouis d’une déclaration gouvernementale reprise hier, 2 mai 2012, par les médias locaux selon laquelle la croissance démographique du pays, jusqu’alors présentée comme une des causes de la faible vitalité de l’économie nationale, soit désormais perçue comme un bienfait pour l’économie du pays.

    Selon le P. Melvin Castro, secrétaire exécutif de la Commission épiscopale pour la famille et la défense de la vie, « ce n’est rien moins qu’un miracle » que de voir le gouvernement adopter une approche plus conforme aux desseins ‘pro-vie’ défendus par la doctrine sociale de l’Eglise. En opposition ouverte au président Benigno Aquino III, qui tente depuis de nombreux mois de faire passer au Parlement une loi sur « la santé reproductive », des évêques catholiques ont salué le changement de ton de l’équipe au pouvoir. Pour Mgr Camilo Gregorio, évêque de Batanes, « on ne peut que se réjouir que [le gouvernement] perçoive ainsi les choses », même s’il est difficile de comprendre la cohérence du discours d’une administration qui reconnaît aujourd’hui une valeur positive à la croissance de la population après avoir soutenu la nécessité de contrôler cette même croissance. Connu pour avoir souvent croisé le fer avec le gouvernement sur le sujet, Mgr Teodoro Bacani, évêque émérite de Novaliches, s’est dit quant à lui heureux que les dirigeants du pays réalisent enfin qu’une population en croissance était un atout pour l’économie nationale.

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  • Nigeria : les évêques invitent l'Etat à intervenir efficacement

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    Nigeria : intensification des violences, appel des évêques (Source : Océane Le Gall sur ZENIT.ORG)

    « L'Etat doit être plus actif

    « Tout ce qui se passe va contre toute logique. Ces jeunes gens étaient notre avenir, notre espoir. Ils essayaient de construire un pays meilleur et ils ont été tués », se désole l’archevêque de Jos et président de la conférence épiscopale nigériane, Mgr Ignatius Kaigma, au lendemain des derniers attentats contre des lieux de culte chrétiens à Kano et à Maiduguri dans le nord du pays.

    Le 29 avril dernier, une bombe a explosé dans un édifice de l’Université Bayero, à Kano, pendant la messe dominicale, provoquant la mort d’au moins 16 personnes et 22 blessés. Et à Maiduguri, un commando de terroristes a ouvert le feu contre des fidèles rassemblés en prière dans la chapelle de la l’église du Christ - Church of Christ -, tuant 5 personnes. Les attaques n’ont pas été revendiquées, mais tout porte à croire qu’elles aient été perpétrées par la secte Boko Haram qui a élargi la liste des objectifs à frapper : commissariats de police, écoles, églises, universités, rédactions de journaux.

    Dans son témoignage, recueilli par l’Aide à l’Eglise en Détresse (AED), Mgr Kaigama, attribue la responsabilité de cette extension de la violence à « une incapacité du gouvernement » à faire face à la menace terroriste, à garantir la sécurité et à identifier les coupables. « Nous payons les impôts et avons le droit de nous sentir protégés et de savoir ce qu’il se passe », a-t-il déclaré.  Face à une intensification des attaques extrémistes dans le pays, l’archevêque trouve « inimaginable » que l’identité des auteurs de toutes ces attaques n’ait pas encore été établie ».

    L’archevêque d’Abuja, Mgr John Onaiyekan, a lui aussi confié à l’AED que le gouvernement était selon lui « trop fragmenté » pour pouvoir en tirer une volonté politique qui puisse résoudre la crise. Le type de terrorisme conduit par les islamistes de la secte Boko Haram, était au début inédit et avait fourni aux autorités une excellente justification, a-t-il expliqué : « Nous leur avons fait confiance mais maintenant ils ont eu tout le temps d’apprendre à gérer la situation, recueillir des informations sur leur compte et prendre des mesures ». Malgré les appels répétés des autorités aux citoyens à ne pas perdre confiance, la crainte de la population augmente, et Mgr Onaiyekan manifeste aujourd’hui ouvertement son découragement : « Il est désormais évident que notre gouvernement est un gouvernement faible, descendu maintes fois à des compromis. Et qu’il ne fait pas ce qu’il devrait faire pour arrêter les violences ».

  • Quaerere Deum

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    Source : Vatican Information Service (VIS)

    Le Pape s'est rendu ce matin à la Faculté de médecine de l'Hôpital Agostino Gemelli de Rome, qui fête ses 50 ans, où il a prononcé une conférence sur la recherche de l'absolu dans la culture contemporaine. Il a été accueilli par les autorités académiques, le Cardinal Archevêque de Milan, patron de l'Université catholique dont dépend le Gemelli, et le Cardinal Vicaire de Rome, ainsi que par le Président de la Chambre italien et les Ministres italiens de la santé et de la culture. Les sciences expérimentales, a dit Benoît XVI, "ont transformé notre vision du monde et jusqu'à la perception que l'homme a de lui même. Les nombreuses découvertes scientifiques et les nouvelles technologies qui se multiplient à grand rythme doivent être un motif de satisfaction, quoique parfois source de développements inquiétants". Par ailleurs, l'élan qui est à la base du "vaste héritage de culture et de progrès de l'Europe semble oublié. Le Quaerere Deum, cette recherche de l'absolu, comprenait l'exigence de dépasser les sciences profanes... Quoique dans la cadre de physionomies épistémologique et méthodologique propres, la recherche provenait d'une source unique, le Logos qui préside à l'oeuvre de la création et à l'intelligence de l'histoire. Une mentalité fondamentalement techno-pratique entraîne un déséquilibre entre ce qui est techniquement possible et moralement acceptable, au risque de conséquences imprévisibles".

    C'est pourquoi, a poursuivi le Saint-Père, il est "important que la culture retrouve la force de sens et de dynamisme de la transcendance, qu'elle s'ouvre donc franchement au Quaerere Deum... La science et la foi possèdent une féconde réciprocité, une sorte d'exigence complémentaire de l'intelligence du réel... Religion du Logos, le christianisme ne relègue pas la foi dans l'irrationnel mais reconnaît à la raison créatrice l'origine et de sens de la réalité qui s'est manifestée dans le Dieu crucifié, avec un amour invitant à la recherche de l'absolu du Je suis la voie, la vérité et la vie... C'est en parcourant les chemins de la foi que l'homme peut découvrir dans la souffrance et la mort qui traversent l'existence une véritable possibilité de bien et de vie. Il reconnaît dans la croix du Christ l'arbre de Vie, la révélation de l'amour total de Dieu pour l'homme. Le soin de qui souffre devient ainsi une rencontre quotidienne avec le Christ. La mise à ce service de l'intelligence et du coeur devient un signe de la miséricorde de Dieu et de sa victoire sur la mort. Vécue totalement, la recherche est éclairée tant par la foi que par la science, deux ailles qui la propulsent loin, sans oublier la nécessaire humilité ni la conscience des limites. Cette recherche de Dieu rend féconde l'intelligence, devient un ferment de culture et un propulseur de l'humanisme véritable et d'une science qui ne se limite pas au superficiel".

    Dans tout cela, prend place la "mission unique de l'Université catholique, où l'éducation est mise au service de la personne et de sa formation scientifique, ancrée dans un patrimoine de savoirs qui, de génération en génération, a diffusé une sagesse de vie. C'est un lieu où soigner n'est pas un métier mais une mission... L'Université catholique, qui a un rapport particulier avec le siège de Pierre, doit être une institution exemplaire qui ne se limite pas à apprendre en vue d'un bénéfice économique, mais où l'intelligence permet de développer les dons...en dépassant toute vision productiviste et utilitariste de l'existence. L'homme est fait pour le don, qui en exprime et en révèle la dimension transcendantale". S'adressant en conclusion aux patients de l'hôpital, Benoît XVI a tenu à les assurer de sa prière et de son affection.

  • Présidentielles françaises : et les frères maçons ?

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    Dans un article intitulé "Comment les francs-maçons manipulent les candidats", le journaliste de l'Express, , abordait ce sujet délicat le 6 janvier dernier. On constatera que, comme Napoléon après la signature du Concordat, Sarkozy est tombé en disgrâce auprès des frères pour avoir été trop complaisant à l'égard des catholiques... (Les "gras" sont de belgicatho)

    Extraits :

    A ceux qui se demandent si les francs-maçons jouissent encore d'une forte influence électorale en France, Guy Arcizet, le grand maître du Grand Orient de France (GODF), apporte une réponse très claire : "Les candidats à l'élection présidentielle se précipitent avec enthousiasme pour prendre la parole dans nos temples." Pourquoi cet empressement?  

    Pour atteindre les plus de 160 000 frères et soeurs regroupés dans des dizaines d'obédiences, mais surtout parce que chaque initié constitue une petite tête de réseau.  

    Bien sûr, une prestation réussie sous la voûte étoilée, un discours bien accueilli dans la nappe phréatique maçonnique ne suffit pas à gagner la course à l'Elysée. En revanche, ceux qui méprisent l'opinion des "fils de la Lumière" ont toutes les chances de partir avec un lourd handicap. Lionel Jospin, en 2002, et Ségolène Royal, en 2007, l'ont payé au prix fort.

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