Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Spiritualité - Page 92

  • La fête du Christ-Roi : un antidote au sécularisme

    IMPRIMER

    De Mgr Giovanni d'Ercole, évêque émérite d'Ascoli Piceno, sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    La fête du Christ-Roi est un antidote au sécularisme

    Introduite par Pie XI en 1925, cette solennité qui clôt l'année liturgique est plus que jamais d'actualité : elle est une invitation à se réveiller et à ne pas s'accommoder de l'esprit du monde.

    25_11_2023

    L'année liturgique se termine par la solennité de Jésus-Christ Roi de l'Univers, introduite par Pie XI dans l'encyclique Quas primas du 11 décembre 1925, pour couronner le Jubilé de cette année-là, un "Jubilé de la paix" après les tristes événements de la Première Guerre mondiale. Placée à l'origine le dernier dimanche d'octobre, la solennité a été déplacée au dernier dimanche de l'année liturgique par le Concile Vatican II. L'anniversaire a également été adopté par les confessions luthérienne et anglicane.

    La préface de la messe définit la royauté du Christ comme "un royaume éternel et universel, un royaume de vérité et de vie, un royaume de sainteté et de grâce, un royaume de justice, d'amour et de paix". Parler de la royauté du Christ a-t-il encore un sens aujourd'hui et, si oui, comment la faire vivre dans notre société post-chrétienne de plus en plus indépendante de toute référence à Dieu et au Christ ? Les raisons qui ont poussé Pie XI, à la demande des pasteurs et des fidèles, à l'instituer sont-elles encore valables aujourd'hui ?

    L'encyclique Quas primas susmentionnée soulignait l'engagement des catholiques dans la société pour accélérer et hâter le retour à la royauté sociale du Christ et en expliquait la raison : opposer "un remède très efficace à ce fléau qui envahit la société humaine", le fléau du "soi-disant sécularisme avec ses erreurs et ses incitations impies". Il s'agit donc de s'opposer à la naissance et à la croissance d'une société athée et sécularisée, que le pape a qualifiée de "fléau de notre temps". Il a poursuivi en rappelant que les maux du monde proviennent de l'éloignement du Christ "et de sa sainte loi" de la pratique de la vie quotidienne, de la famille et de la société, et que l'espoir d'une paix durable entre les peuples est donc impossible tant que les individus et les nations continueront à nier et à rejeter "l'empire du Christ Sauveur". Il est donc nécessaire, conclut le Pape, d'établir le Royaume du Christ et de le proclamer Roi de l'Univers".

    A y regarder de plus près, au-delà du langage de l'époque, l'analyse de Pie XI sur la société apparaît d'une grande actualité, une analyse qui nous aide aujourd'hui à constater qu'au nom d'une autonomie de plus en plus réaffirmée, l'humanité contemporaine semble choisir volontairement de se passer de Dieu. Écoutons encore ces paroles de Pie XI : "Si nous ordonnons que le Christ-Roi soit vénéré par tous les catholiques du monde, nous pourvoirons ainsi aux nécessités du temps présent, en apportant un remède très efficace à ce fléau qui envahit la société humaine". Il se référait précisément au "soi-disant sécularisme avec ses erreurs et ses incitations impies".  Hier comme aujourd'hui, un fait indéniable apparaît : la foi se dilue de plus en plus, au point de devenir insignifiante dans la conception de la vie et dans les choix de nos sociétés ; même les chrétiens renoncent parfois à être le sel et le levain évangélique dans la pâte de ce monde et beaucoup semblent s'enfermer dans leurs propres clôtures, presque réticents à affronter les grands défis de l'époque contemporaine.

    La fête du Christ-Roi peut être un stimulant pour que les catholiques se réveillent du sommeil de l'indifférence et de la complaisance à l'égard de l'esprit du monde ; une poussée pour qu'ils se convertissent au courage du témoignage évangélique dans toutes les sphères de la société. Si hier le "fléau" était le sécularisme, aujourd'hui le "fléau" est l'indifférence, le désengagement, l'acceptation sans critique de tout, comme s'il n'y avait plus de différence entre le bien et le mal. L'héroïsme des martyrs, richesse impérissable de l'Église, est toujours indispensable pour aller à contre-courant, prêt à risquer même sa vie pour témoigner du Christ. Prétentieuse est la polémique de ceux qui considèrent l'image de Jésus Roi comme si nous, chrétiens, voulions imposer nos croyances aux autres.  Les destinataires de cette fête sont nous, les catholiques, l'Église dans son ensemble, poussés par l'Esprit Saint à considérer le Christ comme notre Roi et notre Seigneur : en effet, ce n'est que par notre fidélité à l'Évangile que le message du Christ peut parvenir à tous, croyants et non-croyants.

    Le Christ est l'Alpha et l'Oméga (Ap 21,6) ; devant Pilate, il a affirmé catégoriquement sa royauté, répondant à sa question : "Tu es donc roi ?", "Tu le dis, je suis roi" (Jn 18,37). Son royaume, explique Pie XI, "avant tout spirituel", s'oppose uniquement à celui de Satan et des puissances des ténèbres. Royaume qui n'est donc pas de ce monde, car il ne vient pas des hommes, mais de Dieu seul.

    Ce Roi exige de ses sujets, poursuit Pie XI, non seulement un esprit détaché des richesses et des choses terrestres, la douceur des mœurs, la faim et la soif de justice, mais aussi de renoncer à eux-mêmes et de prendre leur croix pour le suivre. Ce Royaume du Christ est déjà présent sur la terre, mais dans le mystère - le Concile Vatican II le rappelle également dans la constitution pastorale Gaudium et spes (nos 19-22 ; 33-39) ; cependant, il atteindra sa pleine perfection à la fin des temps avec la venue du Seigneur, Juge et Roi suprême, pour juger les vivants et les morts (Mt 25, 31 ss).

  • Sainte Catherine d'Alexandrie (25 novembre)

    IMPRIMER

    catherineMemling1479.middle.jpgSouvent représentée (ici par Memling, XVe s.) à l'occasion de son mariage mystique avec le Christ, sainte Catherine d'Alexandrie symbolise l'union de la philosophie et de la religion. Plus que sur l'histoire, c'est sur la tradition que s'appuie la dévotion à cette sainte martyrisée au 4e siècle.

    "Alors âgée de dix-huit ans, Catherine s'opposera à Maximinus à l'origine de nombreuses persécutions. Incapable de répondre aux arguments de la jeune femme, l'empereur demandera à cinquante philosophes de lui fournir les arguments. Catherine les convertira. L'empereur les fera brûler sur un bûcher et demandera à Catherine de l'épouser. Celle-ci, qui avait reçu un anneau d'or du Christ, refusera. Battue et emprisonnée, Catherine sera sauvée par le Christ qui lui apparaîtra de nouveau et lui enverra une colombe blanche pour la nourrir. Elle convertira la femme de l'empereur, Faustina, et le chef de sa garde, Porphyrius, qui à son tour convertiront deux cents gardes impériaux. Ils seront tous exécutés. Catherine, qui subira le supplice d'une roue parsemée de clous et de rasoirs, sera libérée par miracle durant l'épreuve. Elle sera finalement décapitée. De l'huile recueillie sur ses ossements sera à l'origine de guérisons miraculeuses durant plusieurs siècles. Son corps sera transporté par des anges, au IXème siècle, au sommet du Mont Sinaï, dans le monastère de la Transfiguration du Christ fondé en 542, qui sera ensuite rebaptisé monastère Sainte Catherine. Sainte Catherine appartiendra aux visions de Jeanne d'Arc, avec sainte Marguerite." (insecula.com)

  • Du triomphe au désastre. Les cinq écueils des communautés nouvelles

    IMPRIMER

    De Sandro Magister sur Diakonos.be :

    Du triomphe au désastre. Les cinq écueils des communautés nouvelles

    Il était une fois les communautés nouvelles. Oui, celles-là mêmes qui avaient été triomphalement convoquées par Jean-Paul II le jour de la Pentecôte 1998. Il voyait en elles les « expressions providentielles du nouveau printemps suscité par l’Esprit avec le Concile Vatican II ». Toutes au service direct du Pape et libérés des tracasseries des diocèses, afin que l’Église puisse refleurir dans le monde. Opus Dei, Focolari, Légionnaires du Christ, Communion et Libération, Communauté de Saint’Egidio, charismatiques, chemin néocatéchuménal, et bien d’autres encore, diverses et variées.

    Mais aujourd’hui, le printemps a fait place à une saison sombre et orageuse. Après le triomphe, le désastre. Effondrements numériques, décompositions, scandales intolérables, fondateurs idolâtrés se révélant être des abuseurs de l’esprit et du corps de leurs adeptes, victimes innombrables trahies dans leur confiance.

    Pourtant, les signaux d’alarme n’ont pas manqué. En 2004, « La Civiltà Cattolica », la revue des jésuites de Rome publiée avec l’imprimatur des plus hautes autorités vaticanes, publiait un éditorial de son rédacteur-vedette, Giuseppe De Rosa, mettant en garde contre les « dangers » identifiés dans de nombreux mouvements.

    Et toujours en 2004, la Conférence épiscopale italienne dirigée par le cardinal Camillo Ruini confiait à un sociologue éminent, Luca Diotallevi, le soin de réaliser une analyse critique du rôle joué par les communautés nouvelles aux dépens des diocèses, des paroisses et des structures associatives « classiques » telles que l’Action catholique.

    Mais la catastrophe a fait son œuvre et aujourd’hui, quasiment toutes les analyses publiées sur le sujet s’accordent pour imputer également aux pasteurs de l’Église une responsabilité dans ce qui s’est passé, à cause de leur silence et de leur incurie.

    Que faire ? Parmi les réponses à ce défi, il en est une qui vaut la peine d’être signalée. Elle est l’œuvre d’un évêque et théologien italien de premier plan et a été publiée dans la revue « Il Regno » sous le titre « Nuovi movimenti religiosi: i rischi di una deriva settaria ».

    L’auteur est Franco Giulio Brambilla, 74 ans, évêque de Novara depuis 2011 et vice-président de la Conférence épiscopale italienne de 2015 à 2021, après avoir été professeur de christologie et d’anthropologie théologique à Milan, à la Faculté théologique où ont notamment enseigné Carlo Colombo, le théologien de Paul VI pendant le Concile, Giuseppe Colombo et Giacomo Biffi, qui deviendra archevêque de Bologne et cardinal.

    Lire la suite

  • Sur KTO : Une seule chair - épisode 2

    IMPRIMER

    De KTO Télévision :

    Une seule chair partie 2

    KTO diffuse la seconde partie du film « Une seule chair » réalisé par Sabrina et Steven J. Gunnell.

    Une seule chair - épisode 2

    20/11/2023

    Aujourd’hui, la vie sexuelle d’un grand nombre de nos contemporains, et de bien des chrétiens, semble d’une grande tristesse et pauvreté : la fameuse « libération sexuelle » des années 60-80 a conduit bien souvent à un immense vide, beaucoup de souffrances et une absence de sens. La société, comme l’Église sont ébranlées et meurtries ces dernières années par de terribles scandales : # MeeToo, Pédophilie, # Balancetonporc, abus sexuels, ... Faut-il à ce point désespérer de l’amour et de la sexualité ? Pourtant, selon la Bible, Dieu s’est immensément réjoui de créer la sexualité et le couple. Il voulait pour chaque couple un brasier d’amour et de joie à l’image de l’amour intense qui circule entre les trois personnes divines. Si le péché originel est venu contrecarrer ce dessein de Dieu poussant l’homme et la femme vers des chemins sans issue, le Christ est venu les guérir en profondeur non seulement dans leur âme mais aussi dans leur sexualité. Comme jamais dans l’histoire, l’Église et l’Esprit Saint appellent les époux sauvés à témoigner combien le Christ vient guérir les coeurs et les corps sexués, malades et assoiffés d’amour. Couples engagés mais aussi experts viendront nous éclairer sur cette Révélation et le chemin de la vraie libération sexuelle qu’elle montre et que le Seigneur veut pour chacun de nous. Une coproduction KTO/Krea Film Maker 2023 - Réalisée par Sabrina et Steven J. Gunnell

    Revoir la 1ère partie

    Voir la 2de partie

  • "Un seul vaccin contre le virus de la désespérance : une foi agissante"

    IMPRIMER

    2347743164.jpgNous puisons, pour ce 33e dimanche du "temps ordinaire", dans le trésor des homélies du Père Joseph-Marie

    La liturgie de ces dernières semaines de l’année liturgique nous oriente résolument vers l’attente du retour du Christ Roi, que nous célébrerons dimanche prochain. Une chose est certaine : le Seigneur vient ; où ? quand ? Il ne nous appartient pas de le savoir : « Le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. Quand les gens diront : “Quelle paix ! Quelle tranquillité !” c’est alors que, tout à coup, la catastrophe s’abattra sur eux, comme les douleurs sur la femme enceinte : ils ne pourront pas y échapper » (2nd lect.). Dès lors l’attitude qui s’impose est la vigilance : « ne restons pas endormis comme les autres » insiste saint Paul, c’est-à-dire comme les jeunes filles insensées de la parabole que nous avons méditée dimanche passé, « mais soyons vigilants et restons sobres » comme les vierges sages qui gardent leur lampe allumée dans l’attente de la venue de l’Epoux.

     

    Lire la suite

  • Vigilance et parabole des talents, homélie du Père Simon Noël pour le 33e dimanche du temps ordinaire (A)

    IMPRIMER

    Du Père Simon Noël :

    Vigilance et parabole des talents, homélie 33e dimanche A

    Dans l'épître de ce dimanche, saint Paul nous fait cet avertissement :Vous savez très bien que le jour du Seigneur vient comme un voleur dans la nuit. Autrement dit le Seigneur peut venir à un moment où on ne l'attend pas. Nous devons être toujours prêts, gardés notre esprit éveillé, tourné vers le Seigneur. Le diable peut induire notre esprit à faire de faux raisonnements. Si quelqu'un se trouve dans une tentation grave, il peut faire le faux raisonnement suivant : Voilà, cette tentation est trop dure, je ne puis y résister, je vais donc céder et faire le mal.
     
    Mais le Bon Dieu est miséricordieux et ensuite je lui demanderai pardon et il me pardonnera. Insensé ! Qui te dit que tu auras le temps de demander pardon. Le Seigneur pourrait survenir alors que tu es dans le péché mortel et alors tu seras perdu pour l'éternité ! Ainsi donc nous devons être vigilants et prier sans cesse, selon la parole de Jésus au jardin des oliviers : Veillez et priez pour ne pas entrer en tentation, car l'esprit est prompt, mais la chair est faible. Padre Pio aimait dire que celui qui prie beaucoup se sauve, celui qui prie peu est en danger, celui qui ne prie pas se damne. Pour lui, comme pour beaucoup d'autres saints, la prière la plus puissante, après la messe, est celle du rosaire. Si nous disons régulièrement le chapelet, nous entretenons en nous un esprit de prière qui nous conduira au salut.

    Saint Paul nous demande aussi de vivre dans la sobriété. Celui qui mange trop ou qui boit trop d'alcool épaissit son esprit et sa vigilance diminue. Il est alors en danger réel de tomber dans d'autres péchés, qui mettront en danger son salut éternel.

    Ce dimanche l'évangile est celui de la parabole des talents. Le cardinal Schönborn à ce sujet écrivait ceci : La parabole présuppose une chose : ce que nous sommes et ce que nous avons est un don de Dieu. Dieu a donné à chaque homme ses « talents »personnels. Ils nous ont été confiés comme à des « administrateurs ». Il est en notre pouvoir d'en tirer du bien.

    Nous devons faire fructifier ce que nous avons reçu de Dieu. Il ne s'agit pas dans notre vie de se contenter de ne rien faire de mal, nous devons aussi faire du bien. Ce qui est révélateur chez celui qui a été enfouir son talent, c'est sa peur de Dieu : J'ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre. Dieu, contrairement à ce que pensait ce serviteur paresseux, n'est pas un maître durDieu est la bonté et la générosité-même. Le meilleur moyen pour nous de vivre une vie féconde et riche en bonnes œuvres, c'est d'avoir en Dieu une confiance inlassable et illimitée, voir en lui un Père plein de tendresse. C'est vivre dans la joie du salut et puisque nous sommes tellement aimés, aimer en retour. Si nous nous sentons profondément aimés par Dieu, tout naturellement nous serons portés à l'aimer et à répandre cet amour sur tous ceux qui se trouvent sur notre chemin. Dieu veut des collaborateurs joyeux et prêtes à s'engager.

    Ce que nous proposent les deux lectures de ce dimanche c'est bien cela : une vigilance mais une vigilance joyeuse, qui nous rendra attentifs à éviter le mal et à faire tout le bien qu'il nous est possible de faire.

  • Sainte Elisabeth de Hongrie (17 novembre)

    IMPRIMER

    Du site de la Communauté franciscaine capucine de Mons :

    bio ste elisabeth de hongrie - Prière des Futurs Parents

    Ste Élisabeth de Hongrie, fille du roi de Hongrie née en 1207, est la patronne du Tiers-Ordre régulier et du Tiers-Ordre séculier (ou OFS, Ordre Franciscain séculier) 

    Sa vie

    Élisabeth est née à Presbourg, en 1207.
    Fille du roi de Hongrie, André II, et de Gertrude de Méranie.
    Elle est fiancée dès l’âge de 4 ans, avec Louis, le fils aîné du landgrave de Thuringe, Herman I.
    La cour de Thuringe est alors brillante, cultivée ; et Élisabeth y reçoit une éducation soignée, dans le château de Wartburg, forteresse qui domine la ville d’Eisenach.
    Dès son enfance, elle manifeste une grande piété, un esprit de pénitence, et un constant dévouement envers les pauvres qu’elle appelle « ses plus chers amis ».
    En 1221, âgée de 14 ans, elle épouse son fiancé, Louis IV, qui vient de succéder à son père, comme landgrave de Thuringe.

    Il semble que le couple soit très uni et en plein accord sur la place à accorder à la prière et à la charité envers les pauvres. Louis IV porte le surnom de Louis le Charitable.

    Ce prince, à la différence des courtisans, a toujours admiré sa vertu. Partageant la sollicitude de sa femme pour les misères du peuple, le landgrave lui laisse toute liberté de continuer ses exercices religieux; il l’aide même à fonder près de son château un hôpital de lépreux.

    À cette époque, les Frères mineurs nouvellement fondés, commencent à se répandre dans toute l’Allemagne et un certain frère Rüdiger d’Halberstadt rencontre la princesse et l’initie à l’esprit franciscain qui correspond si bien à ses propres aspirations.
    Près du château de Wartburg, elle fait édifier un hôpital, pour accueillir les pauvres et les lépreux.
    En 1227, Louis IV part pour la Ve croisade, mais tombe malade avant de s’embarquer, et meurt à Brindisi. Ses ossements sont rapportés en Thuringe.

    Restée veuve en 1227, Élisabeth a d’abord à souffrir des persécutions de ses beaux-frères qui, désirent le pouvoir et l’accusent de négliger les affaires de l’état et de dissiper en aumônes les trésors de l’État, la privent de la régence et la chassent brutalement avec ses quatre (ou trois?)* enfants de la résidence souveraine. Son oncle, alors évêque de Bamberg, lui offre un asile jusqu’au moment où on lui propose de reprendre le pouvoir, qu’elle refuse. Peu après elle décide de se consacrer totalement à la prière et aux bonnes œuvres et se met sous la direction spirituelle de son confesseur, Conrad de Marburg, auprès duquel elle vient résider, dans une humble habitation.
    Après avoir assuré l’avenir de ses enfants et confié leur éducation à de nobles amies, elle prend l’habit des pénitents (ce n’est pas encore le Tiers-Ordre de saint François).

    Elle utilise les revenus de son douaire pour la construction et la gestion d’un hôpital à Marbürg, l’hospice St-François, et vit dans la pauvreté, la prière et l’assistance aux pauvres et aux malades.
    Quelques unes de ses suivantes et de ses anciennes servantes vivent auprès d’elle, au service des malades.
    Conrad de Marburg, son confesseur, lui ayant interdit de demander l’aumône, elle doit travailler aussi pour assurer sa subsistance. Sous son influence, elle se livre à des mortifications qui abrègent sa vie. Épuisée par les malheurs, les fatigues et les mortifications, elle meurt à peine âgée de 24 ans, le 17 novembre 1231.
    Le pape Grégoire IX la canonise en 1235,.

    Lire la suite

  • L'Opus Dei entame les préparatifs pour célébrer son centenaire

    IMPRIMER

    Lu dans le site web sismografo :

    OCARIZ cq5dam.thumbnail.cropped.750.422.jpeg« Les semaines de travail avec lesquelles l'Opus Dei va préparer le Congrès général ordinaire de 2025 se dérouleront dans le monde entier tout au long de l'année prochaine. 

    C'est ce qu'a annoncé mercredi le prélat de l'Opus Dei, Fernando Ocáriz, dans un message adressé à ses fidèles. La devise choisie par l'institution pour préparer cet événement est Chemin vers le centenaire de l'Œuvre. Approfondir le charisme et renouveler notre désir de servir Dieu, l'Église et la société .

    Les Semaines de Travail sont un outil prévu dans les statuts de l'Opus Dei afin que, dans chaque région, puissent être étudiés les thèmes les plus pertinents pour la formation et la mission apostolique de ses membres. Depuis la première convoquée par saint Josémaria en 1943, elles ont lieu tous les dix ans et constituent le forum qui permet de recueillir les réflexions et les opinions des membres de l'Œuvre à travers le monde.

    Le congrès qui se tiendra dans deux ans vise ainsi à célébrer le centenaire de l'Opus Dei, qui s'étendra du 2 octobre 2028 – un siècle après le moment fondateur qui a donné naissance à l'institution – jusqu'au 14 février 2030. Cela fera 100 ans depuis le début de son travail avec les femmes.

    "Nous commençons ainsi la préparation la plus concrète du centenaire, à laquelle je souhaite que vous participiez tous", déclare Fernando Ocáriz dans son message. "Ce sera l'occasion d'approfondir le don de l'Esprit reçu par saint Josémaria, la beauté de la mission de service de l'Église et de la société et le désir d'accompagner de nombreuses personnes sur le chemin du ciel", ajoute le prélat. Ce sera également l'occasion "de réfléchir sur la manière de répondre aux défis du temps présent dans l'esprit de l'Opus Dei et sur la manière de préparer le centenaire dans chaque lieu", précise Ocáriz.

    Pour la célébration des semaines de travail, une grande partie des contributions que les fidèles ont apportées au Congrès général extraordinaire que la Prélature a tenu au premier semestre 2023 seront utilisées pour répondre à la demande du Pape d'adapter ses statuts aux indications du motu. proprio Ad charisma tuendum . Ce sont des suggestions qui n'étaient pas directement applicables à la demande du Saint-Siège concernant les statuts.

    Les propositions liées à ce sujet se reflètent dans un texte qui "sera remis au Saint-Siège dans les prochains mois", a alors déclaré Ocariz . Le résultat final, qui n'a pas encore été rendu public, "ne pourra être connu qu'après étude du Saint-Siège, à qui revient le dernier mot", a expliqué le prélat. »

    ***

    Le charisme essentiel du fondateur de l’Opus Dei, saint Josemaría Escrivá de Balaguer, portait sur la revalorisation du rôle novateur donné aux laïcs (près de cent mille) dans l’Oeuvre spirituelle que celui-ci a voulu fonder. L’étrangeté de la réforme voulue par le pape actuel porte, en revanche, sur son désir de recadrer l’Oeuvre dans des structures cléricales.

    La question reste encore de savoir aussi en quels termes exacts, et dans quel laps de temps, le Prélat obéissant de l’Opus Dei formulera sa réponse au Souverain Pontife Romain. (ndBelgicatho JPSC).

  • 32e dimanche "ordinaire": Voici l'époux! Sortez à sa rencontre

    IMPRIMER

    "Evangile au Quotidien" propose cette méditation sur la parabole de ce dimanche :

    Sainte Gertrude d'Helfta (1256-1301), moniale bénédictine
    Les Exercices, n°5 ; SC 127 (trad. SC p. 175 rev.)

    « Voici l'époux ! Sortez à sa rencontre »

          Mon Dieu, mon très doux Soir, lorsque pour moi sera venu le soir de cette vie, fais-moi m'endormir doucement en toi, et expérimenter cet heureux repos que tu as préparé à ceux qui te sont chers. Que le regard si paisible et gracieux de ton amour ordonne et dispose avec bonté les préparatifs de mes noces. Par la richesse de ta bonté, couvre...la pauvreté de ma vie indigne ; que mon âme habite dans les délices de ta charité avec une confiance profonde.       

          Ô amour, sois alors pour moi un soir si beau, que mon âme dise avec joie et allégresse à mon corps un doux adieu et que mon esprit, retournant au Seigneur qui l'a donné, repose en paix sous ton ombre. Alors tu me diras clairement...: « Voici venir l'Époux : sors maintenant et unis-toi à lui plus intimement, afin qu'il te réjouisse par la gloire de son visage »...

          Quand, quand est-ce que tu te montreras à moi, afin que je te voie et que je puise avec délices à cette source vive que tu es, mon Dieu ? (Is 12,3) Alors je boirai, je m'enivrerai dans l'abondance de la douceur de cette source vive, qui sourd des délices de la face de celui que mon âme désire (Ps 41,3). Ô douce face, quand me combleras-tu de toi ? Alors j'entrerai dans le sanctuaire admirable, jusqu'à la vue de Dieu (Ps 41,5) ; je ne suis qu'à l'entrée, et mon cœur gémit de la longueur de mon exil. Quand me combleras-tu de joie par ta douce face ? (Ps 15,11) Alors je contemplerai et embrasserai le véritable Époux de mon âme, mon Jésus... Là je connaîtrai comme je suis connue (1Co 13,12), j'aimerai comme je suis aimée ; ainsi je te verrai, mon Dieu, tel que tu es (1Jn 3,2), en ta vision, ta jouissance et ta possession bienheureuse à jamais.

  • 32e dimanche : "Mériter de posséder Dieu"

    IMPRIMER
    La première lecture essaie de nous faire goûter combien l’intimité de Dieu est désirable. Nos désirs d’être aimé, de nous sentir proche de quelqu’un, d’être accepté et compris, tout cela vient d’une semence que Dieu a mise en nous en nous créant à son image. Comme disait saint Augustin, « Tu nous as faits pour toi, et notre cœur est sans repos tant qu’il ne repose pas en toi ».

    Nous sommes faits pour cette rencontre et cette intimité, mais encore faut-il la chercher, la désirer suffisamment. Sinon on se retrouve comme une vierge imprévoyante, dont la lampe vacille. C’est le désir de son cœur qui n’est pas assez ferme pour traverser la nuit. Ni pour aller à la rencontre de l’époux. Qu’à cela ne tienne, ne pourrait-il pas se contenter de la pénombre ? Cet époux n’est-il pas capricieux ? Ce n’est pas lui que cela gêne, c’est nous, car en faisant cela nous allons alors manquer notre bien propre.

    Notre bien propre ! C’est bien de cela qu’il s’agit. Si on lit sans faire attention on se dira : quelles vilaines égoïstes, ces vierges dites sages qui ne veulent même pas partager ! Mais la parabole suggère plutôt que le bien dont il s’agit n’est pas partageable, c’est notre bien propre. Samedi matin nous entendions Jésus nous dire dans la liturgie : « si, pour ce qui est à autrui, vous n’avez pas été dignes de confiance, ce qui vous revient, qui vous le donnera ? » (Lc 16,12) Quel est donc ce bien propre ?

    Dans la troisième prière eucharistique, on demande à Dieu : « que l’Esprit Saint fasse de nous une éternelle offrande à ta gloire, pour que nous obtenions un jour les biens du monde à venir ». Longtemps j’ai été gêné par cette tournure : « que nous obtenions les biens du monde à venir ». N’y a-t-il pas quelque chose d’exagérément possessif, pour un Royaume où nous devons être une offrande, être don de nous-mêmes ? J’ai eu envie de dire « pour que nous entrions dans les biens du monde à venir ». Peut-être l’ai-je même dit… Que Dieu me pardonne. Puis je me suis laissé instruire. Cette tournure est vraiment adéquate à la logique de l’amour, qui veut pouvoir saisir et posséder l’être aimé. Il n’y a rien là qui blesse l’amour, au contraire. Ce qui blesse l’amour, c’est de vouloir posséder l’aimé pour soi tout seul. Mais pas de l’avoir à soi vraiment. Pour reprendre un terme mis à mal dans la théologie ces dernières décennies, il nous faut « mériter de posséder Dieu ». Et il est important de trouver dans ce besoin humain et cette promesse de Dieu la clé spirituelle de nos manques les plus cuisants : nous avons besoin de posséder Dieu.

    J’essaie d’expliquer. Trop souvent nous nous apprêtons à vivre la vie éternelle comme des locataires ou des touristes. Nous espérons y parvenir, quand nous y pensons, mais nous ne pensons pas que nous serons vraiment chez nous et que le Seigneur pourra nous dire comme à son Fils bien-aimé : « tout ce qui est à moi est à toi ». Nous pensons au ciel comme à un immense parc d’attraction, en nous disant que nous espérons que nous pourrons nous acquitter du prix de l’entrée. Au lieu de cela, pensons au ciel comme à notre maison à nous qui serait encore plus fascinante que le plus rêvé des parcs d’attraction. N’imaginons pas que nous serons comme les invités de Dieu, bienvenus tant que nous n’abîmons rien, dans un ciel où nous pourrons surtout continuer nos petites affaires comme nous l’entendons ! Le Seigneur ne veut pas nous accueillir comme des invités, mais comme les enfants de la maison, qui sont partout chez eux.

    Nous pouvons aussi regarder les choses du côté du cœur. Quel amour vivrons-nous au ciel ? Est-ce que ce sera le prolongement de nos plus belles amours terrestres ? Incroyablement plus ! Un amour fou cherchera à nous saisir, à nous combler. Ce ne sera pas l’éblouissement d’un soir. Par l’engagement de notre liberté, nous pourrons répondre au Seigneur : ton cœur est à moi pour toujours, et moi je suis à toi pour toujours. C’est l’amour le plus fou et le plus inébranlable que nous vivrons, celui qui nous est acquis par la victoire du Christ sur la croix. Contemplons sa victoire sur tous les obstacles à l’amour, en nous et autour de nous. Entrons dans une immense reconnaissance : ô Christ, tu as fait que nous puissions appartenir à la Trinité toute entière et qu’elle soit à nous aussi ! Gloire à toi ! Et maintenant, mettons en œuvre notre liberté, élargissons notre cœur en aimant nos frères comme nous-mêmes, afin de mériter de posséder Dieu. Car, comme disait aussi saint Augustin, « Dieu, qui t’a créé sans toi, ne peut pas te sauver sans toi ».

  • 16-26 novembre : Festival Venite Adoremus 2023

    IMPRIMER

    De Catho Bruxelles :

    16 NOVEMBRE | PROGRAMME DU JOUR – FESTIVAL VENITE ADOREMUS 2023

    16 NOVEMBRE | PROGRAMME DU JOUR – FESTIVAL VENITE ADOREMUS 2023

    Neder-over-Hembeek – Eglise Sts-Pierre-et-Paul : Messe à 8h30 puis adoration de 9h à 12h.

    Auderghem – Eglise Ste-Anne : Adoration de 9 à 11h.

    Jette –  Chapelle Notre-Dame-de-Lourdes : Messe à 9h – Chapelet puis adoration jusqu’à la messe de 18h.

    Uccle – Asbl Souffle de Vie : Adoration de 16h à 18h30 suivie de la messe de 18h30.

    Woluwé-Saint-Lambert – Eglise ND-de-l’Assomption : Messe à 18h30 suivie de l’adoration jusqu’à 8h.

    ***

    Plus d’information sur le festival ou accéder au programme en dehors de Bruxelles, référez-vous à leur site ici.

    Programme des jours suivants :

     
  • Le Christ trouvera-t-Il encore la foi sur la terre ? (Club des "hommes en noir")

    IMPRIMER

    Du site de l'Homme Nouveau :

    Trouvera-t-Il la foi sur la terre ?

    Pour le huitième épisode de la saison six du Club des Hommes en noir, nous vous proposons de retrouver le père Jean-François Thomas, l’abbé Claude Barthe, l’abbé Alain Lorans et le docteur Philippe de Labriolle pour un échange aussi passionnant qu’instructif.

    Ils sont confrontés dans ce nouvel épisode à une question terrible et fondamentale : Trouvera-t-Il la foi sur la terre ?

    Le prétexte de cette émission tient à la parution aux éditions Via Romana d’un livre de l’abbé Barthe qui pose justement cette question.

    Vingt siècles après sa fondation, le catholicisme semble en mauvaise posture et, plus encore, avoir largement été modifié de l’intérieur.

    Diagnostic juste ou erreur de perspective ? Approche franco-centrée ou réalité mondiale ? Un certain nombre de questions se posent sur l’avenir de l’Église. Mais celle de la foi reste finalement la plus fondamentale.

    Accéder à la video complète : https://hommenouveau.fr/video/trouvera-t-il-la-foi-sur-la-terre/