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Patrimoine religieux - Page 105

  • L'acharnement de Daech contre les chrétiens de Mésopotamie et leur patrimoine

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    De sur le Figaro Vox :

    «Dans les régions passées sous le contrôle de Daech, toutes les églises ont été vandalisées»

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - Le photographe Pascal Maguesyan a dirigé la publication d’un album photo montrant la richesse du patrimoine chrétien en Mésopotamie, et l’ampleur des destructions commises par Daech. Certains de ces monuments sont déjà en reconstruction.

    17 octobre 2020
     
    L’association Mesopotamia s’est donné le défi de faire l’inventaire du patrimoine religieux des chrétiens d’Orient et des Yezidis.
    L’association Mesopotamia s’est donné le défi de faire l’inventaire du patrimoine religieux des chrétiens d’Orient et des Yezidis. Editions Première Partie

    Pascal Maguesyan est photographe. Il a dirigé la publication d’un album intitulé Mesopotamia. Une aventure patrimoniale en Irak (éditions Première Partie, 2020).


    FIGAROVOX.- La présence chrétienne en Irak est menacée. Par ce livre, vous avez voulu retracer l’histoire qui lie les chrétiens à la Mésopotamie depuis les premiers temps de l’Eglise: le patrimoine chrétien est une part essentielle de la richesse culturelle de cette région?

    Pascal MAGUESYAN.- Le christianisme s’est implanté en Mésopotamie au premier siècle, c’est-à-dire au siècle de Jésus-Christ! Notamment sous l’impulsion de l’un des douze apôtres, Thomas, qui est parti en mission jusqu’en Inde en traversant toute la Mésopotamie. C’est lui le premier à avoir sensibilisé les communautés de la région à la parole chrétienne, et autour de lui se sont constituées les premiers groupes de chrétiens.

    L’Église qui aujourd’hui revendique la paternité de Saint Thomas est l’Église apostolique assyrienne de l’Orient, qu’on appelle parfois, tout simplement, Église de l’Orient, ou encre Église nestorienne, du nom du patriarche Nestorius qui fut jugé hérétique par Rome. Renvoyé dans son monastère à Antioche, puis exilé en Haute Égypte, sa théologie imprégna l’Église de l’Orient en Mésopotamie. Cette Église fut, jusqu’au temps des croisades, la plus répandue du monde puisqu’elle est allée évangéliser jusqu’en Chine! Les plus curieux pourront lire les travaux de l’historien Sébastien de Courtois, qui est l’un des meilleurs spécialistes de l’histoire de cette communauté chrétienne. Paradoxalement, aujourd’hui, ce n’est plus qu’une petite communauté chrétienne. Elle est autocéphale et possède son propre patriarche.

    On compte 400 000 chrétiens d’Irak environ alors qu’ils étaient probablement 1,5 million encore en 1991.

    Le reste des chrétiens d’Irak (on en compte 400 000 environ, toutes confessions confondues, alors qu’ils étaient probablement 1,5 million encore en 1991) forme un paysage assez complexe. Il y a l’Église chaldéenne, née au XVIe siècle d’un schisme: ce sont des chrétiens de l’Église d’Orient qui ont choisi de rejoindre Rome. Ils sont les plus nombreux. Il y a aussi l’Église syriaque orthodoxe, qui est une église antiochienne répartie également entre la Syrie et la Turquie. Puis l’Église arménienne, qui n’est pas autochtone car ses fidèles ne sont pas natifs d’Irak et ne parlent pas le syriaque mais l’arménien. On les trouve essentiellement à Bagdad, et dans quelques villages du Kurdistan irakien. Enfin, quelques petites églises viennent s’ajouter au tableau: grecque orthodoxe, copte, et quelques évangéliques.

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  • KTO: saint Augustin, parcours d'un berbère romain

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    Eléonore  de Vulpillières a publié, sur ce thème un large commentaire à découvrir sur le site web « Aleteia » : Ref. Sur les traces de saint Augustin, le théologien berbère et romain

    JPSC

  • Voici comment Benoît XVI s’imagine l’au-delà

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    « Yahvé, je n'ai pas le coeur fier, ni le regard hautain. Je n'ai pas pris un chemin de grandeurs ni de prodiges qui me dépassent. Non, je tiens mon âme en paix et silence, comme un petit enfant contre sa mère, comme un petit enfant, telle est mon âme en moi » : c’est à ce psaume 131, évoquant l’esprit d’enfance ouvert sur les cieux, que nous renvoie irrésistiblement le grand théologien Benoît XVI lorsqu’il évoque humblement le mystère de la mort et de l’au-delà.

    De Philippe de Saint-Germain sur le site web « aleteia » :

    WEB3-BENEDICT-XVI-GERMANY-PLANE-043_dpa-pa_200622-99-518809_dpai-SVEN-HOPPE-dpa-Pool-dpa-Picture-Alliance-via-AFP.jpg« Je prierai Dieu d’être indulgent avec ma misère », déclarait en 2016 le pape émérite dans “Dernières conversations”, un livre d’entretiens avec le journaliste allemand Peter Seewald. Il affirmait également se préparer à la mort.

    Le pape émérite Benoît XVI est-il vraiment en fin de vie ? Cette question revient régulièrement dans l’actualité, alors qu’il est apparu quelque peu affaibli sur des photos, notamment lors de la visite qu’il a fait en Allemagne au chevet de son frère. Une chose est sûre : il se prépare à mourir, comme il l’a lui-même affirmé dans le livre Dernières conversations, paru en 2016 (Fayard). Cet ouvrage est un condensé d’entretiens réalisés entre 2012 et 2016 avec son ami Peter Seewald, journaliste allemand. Dans le premier chapitre du livre – Jours tranquilles à Mater Ecclesiæ –, Peter Seewald interroge le pape émérite sur sa vie monastique « dans l’enclos de Pierre », et notamment sur ses activités quotidiennes. Il aborde notamment la passion de Benoît XVI pour l’écriture et la prédication. Puis, il l’interroge : « Est-ce que même un pape émérite a peur de la mort ? » Voici la réponse de Benoît XVI : 

    « Dans une certaine mesure, oui. Il y a d’abord la crainte d’être une charge pour autrui en raison d’une longue période d’invalidité. Pour moi cela serait très attristant. C’est une chose que mon père a toujours redoutée, mais cette épreuve lui a été épargnée. Ensuite, bien que je pense en toute confiance que Dieu ne me rejettera pas, plus on s’approche de Lui, plus on ressent avec force tout ce que l’on n’a pas bien fait. D’où le poids de la faute qui vous oppresse, même si la confiance de fond est  toujours présente, évidemment. »

    Quand Peter Seewald lui demande ce qu’il dira au Seigneur lorsqu’il sera face à face avec Lui, le pape émérite répond : « Je lui demanderai d’être indulgent à l’égard de ma misère. »

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  • Haut-Karabakh : une cathédrale touchée par les tirs des forces azerbaidjanaises

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    Du site du journal La Croix :

    Haut-Karabakh : une cathédrale arménienne endommagée par des tirs

    Les faits 

    Une cathédrale arménienne a été victime du conflit qui oppose Arméniens et Azerbaïdjanais dans la région du Haut-Karabakh. L’Arménie accuse l’Azerbaïdjan d’avoir endommagé l’église Ghazanchetsots (Saint-Sauveur) par des tirs.

    08/10/2020

    Une cathédrale arménienne historique dans le Haut-Karabakh a été touchée deux fois par des tirs des forces azerbaïdjanaises, dans cette région séparatiste en proie à de violents combats, a affirmé jeudi 8 octobre le gouvernement arménien.

    → TÉMOIGNAGES : Les civils pris pour cible au Haut-Karabakh, « des centaines de maison détruites »

    « Les forces armées de l’Azerbaïdjan ont bombardé l’église arménienne Ghazanchetsots (Saint-Sauveur) dans la ville de Choucha », a indiqué le Centre d’information du gouvernement arménien, dans un message assorti de photos montrant l’édifice endommagé et son intérieur recouvert de gravats.

    « Des journalistes russes et locaux ont été blessés dans le second bombardement des forces azerbaïdjanaises visant l’église Ghazanchetsots », a également indiqué le Centre d’information du gouvernement, ajoutant qu'un des reporters était en train d'être opéré. Sur place avant le second bombardement, un correspondant de l’AFP avait constaté d'importants dégâts : un large trou dans le toit, les vitraux soufflés et les bancs de prières renversés au milieu des gravats et de la poussière.

    L’Azerbaïdjan dément

    L’Azerbaïdjan, de son côté, a démenti être à l’origine du bombardement « Les informations faisant état de l’endommagement de l’église à Choucha n’ont rien à voir avec les actions militaires de l’armée azerbaïdjanaise », a assuré le ministère de la défense de ce pays, ajoutant que « l’armée azerbaïdjanaise ne vise pas les bâtiments et monuments historiques, culturels et tout particulièrement religieux ».

    Les belligérants arméniens et azerbaïdjanais ne donnaient aucun signe jeudi de vouloir faire taire les armes, avant une première réunion à Genève du médiateur international pour ce conflit.

    Les bombardements azerbaïdjanais se sont poursuivis toute la nuit sur la capitale du territoire séparatiste, Stepanakert, selon des journalistes de l’AFP, et sur des zones habitées en Azerbaïdjan, selon les autorités locales.

    Lire également : http://www.fides.org/fr/news/68796-EUROPE_AZERBAIDJAN_Reactions_du_Patriarche_armenien_apostolique_a_propos_du_bombardement_de_la_Cathedrale_armenien_de_Shushi_au_Nagorny_Karabakh

  • Eglise de Belgique : un état des lieux peu réjouissant...

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    Extrait du Rapport 2019 de l'Observatoire des Religions et de la Laïcité (ORELA) (Université Libre de Bruxelles) sur LES RELIGIONS ET LA LAÏCITÉ EN BELGIQUE

    (L'extrait reproduit ci-dessous ne comporte pas les nombreuses notes en bas de page qui y figurent et que l'on pourra consulter en ouvrant le PDF.)

    "ÉTAT DES LIEUX DE L’ÉGLISE DE BELGIQUE

    Depuis le milieu du XXe siècle, la diminution de la pratique dominicale et des vocations alimente un discours sur la crise de l’Église catholique. En 2018, le prêtre ouvrier Jacques Meurice en faisait le constat : « Les paroisses sont désertées, des églises sont à vendre, les séminaires ferment, les couvents se vident et se transforment en maisons de repos, les religieux et religieuses de différents ordres ou congrégations fusionnent. Il n’y a plus que les brasseries monastiques qui sont en pleine expansion et parfois jouent un rôle social régional qui n’est pas négligeable. »

    Mais face à des chiffres que personne ne conteste, l’Église catholique reconfigure tant sa gestion que ses activités, pour s’adapter à de nouvelles manières d’être catholique. Ainsi, si le nombre absolu de baptêmes effectués chaque année décroit (44 850 en 2018), le phénomène des baptêmes à l’âge adulte est en augmentation depuis 2010. En 2018, 219 catéchumènes de plus de 13 ans ont reçu le baptême, et 369 adultes ont reçu la confirmation. La participation à la messe dominicale concerne environ 2,6 % de la population âgée entre 5 et 69 ans (238.298 participations à l’Eucharistie au troisième dimanche d’octobre 2018), mais d’autres pratiques religieuses se maintiennent et se créent.

    Des initiatives pastorales naissent pour répondre à de nouvelles demandes, comme un « ThéoBar » qui a ouvert à Bruxelles pour accueillir des rencontres avec des « témoins inspirants » à destination des jeunes, ou la transformation de l’église du Béguinage à Bruxelles en « House of Compassion » pour une période d’essai de trois ans, un projet visant à « proposer une nouvelle manière de faire communauté au cœur de la ville et aux côtés des plus pauvres ».

    Des manifestations comme la « bénédiction des motos », à Jette, rencontrent toujours beaucoup de succès, tout comme la première « Nuit blanche solidaire » organisée à Bruxelles à l’occasion des Journées mondiales de la Jeunesse. Les principaux sanctuaires belges de Scherpenheuvel, Banneux, Beauraing et Oostakker ont réuni 1.547.500 pèlerins en 2018.

    À côté de ces quêtes d’une forme de spiritualité, le patrimoine religieux demeure assurément source d’intérêt. 48 lieux de retraites spirituelles à travers le pays ont comptabilisé 227.279 nuitées en 2018, les cathédrales ont attiré 2.853.040 visites touristiques, et les monastères ont à nouveau ouvert leurs portes aux étudiants pendant le blocus. De l’avis des historien·ne·s du catholicisme, on assiste depuis cinquante ans à une transformation du monde catholique belge et de ses institutions, qui fondent désormais leur identité sur un socle de valeurs communes partagées, et non plus sur des rites et des croyances. Ce passage d’un catholicisme d’église à un catholicisme socio-culturel concerne une grande partie de la population et des institutions formant le « pilier chrétien », qui ont pris leurs distances avec l’Église belge. Au niveau de la pratique religieuse et du rapport à l’institution ecclésiale, l’incidence de la génération a été largement démontrée. Les chiffres les plus récents le confirment : le nombre de jeunes se disant catholiques en Belgique est très faible (22 % selon un rapport de la St Mary’s University Twickenham et de l’Institut catholique de Paris, basé sur les chiffres de l’European Social Survey 2014 et 2016), et seulement 2 % d’entre eux se disent pratiquants.

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  • Québec : 26 lieux de culte "requalifiés"

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    De François Gloutnay sur Présence (site canadien d'information religieuse) :

    Des églises bientôt converties en musées, salles de concert et centre des congrès

    Le Conseil du patrimoine religieux du Québec vient de dévoiler la carte interactive des 26 lieux de culte qui recevront cette année une subvention du nouveau programme qu'il gère et qui vise la requalification des lieux de culte patrimoniaux excédentaires. 

    2020-10-06

    Si les résultats des études de faisabilité commandées sont positifs, une vingtaine d'églises du Québec pourraient devenir, dans les prochains mois, sinon les prochaines années, des centres multifonctionnels, un lieu de mise en valeur de la villégiature et de la pêche au saumon, un atelier communautaire artistique, une salle de concert, un musée d'art social et même un centre régional des congrès.

    Le Conseil du patrimoine religieux du Québec vient de dévoiler la carte interactive des 26 lieux de culte qui recevront cette année une subvention du nouveau programme qu'il gère et qui vise la requalification des lieux de culte patrimoniaux excédentaires.

    C'est la ministre de la Culture et des Communications Nathalie Roy qui a annoncé, le jeudi 3 septembre 2020, l'octroi d'une somme de 5 M$ à ce programme afin de «donner une seconde vie à d'anciens lieux de culte et [de] redonner leur accès aux citoyens».

    Les propriétaires de quatre lieux de culte ont ce jour-là appris qu'ils se partageront la moitié de cette somme afin de mener à terme leur projet. Les municipalités de Saint-Ubalde, de Saint-Vallier et de Saint-Mathieu pourront ainsi transformer leur église locale en centre multifonctionnel grâce à des subventions respectives de 540 000 $, 680 000 $ et 561 465 $. De son côté, la Corporation d'innovation et de développement économique des Îles-de-la-Madeleine pourra convertir l'église Saint-André de Cap-aux-Meules en un incubateur d'entreprises grâce à un octroi de 626 812 $.

    Les projets de requalification de vingt-deux lieux de culte ont aussi obtenu des subventions plus modestes (une moyenne de 24 000 $). Les promoteurs de ces projets pourront réaliser des études techniques et se doter d'un plan d’affaires avant d'entreprendre la transformation des lieux de culte qu'ils convoitent.

    La municipalité de Saint-André-d'Argenteuil souhaite, par exemple, transformer l'église anglicane Christ Church en musée. Le Domaine Forget de Charlevoix voudrait de son côté convertir l'église Saint-Irénée en lieu de diffusion et d'enseignement de la musique et de la danse. Quant au Centre d'action bénévole de Port-Cartier, il entend établir ses nouveaux bureaux dans l'église Saint-Alexandre.

    Plusieurs municipalités québécoises ont aussi entrepris des études afin de vérifier combien il leur en coûterait pour transformer l'église locale en bibliothèque ou en salle de spectacle.

    À Percé, les élus municipaux rêvent plutôt d’édifier un Centre des congrès à l’intérieur de l'église Saint-Michel. À Saint-Hyacinthe, le conseil municipal réfléchit à la faisabilité d'un musée d'art social à l'intérieur de l'église Notre-Dame-du-Rosaire. La Corporation du patrimoine religieux de Rivière-du-Loup veut, de son côté, entreprendre des démarches afin de trouver une nouvelle vocation à l'église Saint-François-Xavier, fermée au culte depuis janvier 2020 en raison de problèmes structurels.

  • Liège, dimanche 4 octobre 2020 à 10h00 : Messe en musique à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132) : plain chant, orgue et violons

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    A Liège, Premier dimanche du mois en musique à l’église du Saint-Sacrement

    (Bd d’Avroy, 132) :

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    Le dimanche 4 octobre à 10h00l’organiste Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers ainsi que les violoncellistes Anne-Sylvie Primo et Frédéric Vandendunghen  interpréteront en trio des extraits d’une sonate à trois d’Antonio Caldara (1670-1736), célèbre précurseur du classicisme viennois, et de l’une des belles sonates d’église écrites par Mozart pour la célébration de la messe. Anne-Sylvie Primo est le  violon conducteur de l’Ensemble Darius, créé en 2004 : un petit groupe « à géométrie variable » dédié à la musique de chambre, trop souvent oubliée. Il offre un répertoire varié allant des grands classiques à la création d’œuvres nouvelles.

     Le propre grégorien de la messe «Da Pacem» du XVIIIe dimanche après la Pentecôte est chanté par les solistes de la Schola du Saint-Sacrement : il est dédié au thème de la parousie. La paix dont il est question ici évoque celle de la Jérusalem céleste exprimée par le chant de joie emblématique du psaume 121 : « De quelle joie mon cœur a tressailli à cette annonce : nous allons dans la maison de Dieu » que préfigure l’Eglise. Se chante également au cours de la liturgie du jour le Kyriale XI « Orbis factor » (XIVe s.) et le  célèbre « Salve Regina » » dédié à la Vierge Marie depuis le XIIe siècle.

    Pour mémoire:

    Les mesures sanitaires prescrites par le Conseil National de Sécurité (C.N.S.) pour juguler l’épidémie de Covid19 sont d’application comme d’habitude durant les concerts et offices religieux.

    Pour tout renseignement ou précision, laissez-nous votre message:

    par  téléphone 04 344 10 89  ou email  sursumcorda@skynet.be ou SMS : 04 70 94 70 05

    ____________

    20200330_155230 - Copie.jpgAppel pressant à tous nos amis : vous pouvez aussi faire un don fiscalement déductible pour la restauration de l’église du Saint-Sacrement (joyau de l’art classique du XVIIIe siècle) en versant un montant de votre choix au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.

    Tout don de minimum 40 € est fiscalement déductible des revenus imposables à concurrence de 45% du montant effectivement versé (art. 145/33 du code de l’impôt sur les revenus).

    Dernière nouvelle :

    Exceptionnellement pour les dons de l’année 2020, le gouvernement vient de décider de porter cette déductibilité fiscale à 60% du montant versé.

    st sacrement restauré.jpg

    la vidéo de notre projet est accessible en cliquant ici :

    https://www.youtube.com/watch?v=viKf2ESmNCQ

    diffusez-la, avec un mot de recommandation, dans le cercle de vos amis et connaissances

    Pour tous renseignements, vous pouvez contacter notre Secrétariat (04 344 10 89) qui se tient à votre disposition. 

    JPSC

  • "Sacrae Affectus" : une lettre apostolique du pape pour les 1600 ans de la mort de saint Jérôme

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    Saint Jérôme écrivant, Le Caravage (1606), galerie Borghèse à Rome.
    Saint Jérôme écrivant, Le Caravage (1606), galerie Borghèse à Rome. 

    De Tiziana Campisi sur Vatican News :

    Le Pape consacre une lettre à saint Jérôme, 1600 ans après sa mort
     
    En ce 30 septembre 2020, mémoire de saint Jérôme de Stridon, le Pape François a signé une Lettre apostolique consacrée à la figure de ce Père de l’Église occidentale. “Scripturae Sacrae affectus” – «Une affection pour la Sainte Écriture» - analyse la vie, l’œuvre et l’actualité de l’auteur de la Vulgate, et invite les croyants d’aujourd’hui à se plonger avec passion dans la Parole de Dieu.

    «Sa figure demeure d’une grande actualité pour nous chrétiens du XXIème siècle». C'est pourquoi, mille six cents ans après sa mort, le Pape François a voulu dédier à saint Jérôme, l'un des quatre Pères de l'Église occidentale, la Lettre apostolique Scripturae Sacrae Affectus. C'est précisément l'affection, l'amour pour l'Écriture Sainte qui est l'héritage que Jérôme «a laissé à l'Église à travers sa vie et ses œuvres». «Infatigable chercheur, traducteur, exégète, profond connaisseur et vulgarisateur passionné de la Sainte Écriture»; «interprète raffiné des textes bibliques»;  «ardent et parfois impétueux défenseur de la vérité chrétienne»; «ermite ascétique intransigeant» et «guide spirituel expérimenté»: ainsi le Pape François décrit-il saint Jérôme.

    La vie de Jérôme

    Dans sa Lettre apostolique, le Saint-Père retrace la vie de Jérôme, rappelant sa solide éducation chrétienne et son sérieux dans les études, ses voyages, ses amitiés et ses expériences. Parmi celles-ci, on trouve le désert, qui par «la vie érémitique qui en résulte, est choisi et vécu par Jérôme dans son sens le plus profond: le lieu des choix existentiels fondamentaux, d’intimité et de rencontre avec Dieu, où, dans la contemplation, les épreuves intérieures, le combat spirituel, il arrive à la connaissance de la fragilité avec une conscience plus grande de ses limites et de celles d’autrui, et en reconnaissant l’importance des larmes».

    Et c'est dans le désert que le jeune homme originaire de Stridon fait l'expérience de «la présence concrète de Dieu, la relation nécessaire de l’être humain avec lui, sa consolation miséricordieuse». Jérôme, ami de jeunesse de Rufin d'Aquilée, connaît aussi Grégoire de Naziance, Didyme l'Aveugle, Épiphane de Salamine. Il rencontre Ambroise et entretient une correspondance étroite avec Augustin. Il consacre «son existence à rendre toujours plus accessibles aux autres les lettres divines, par son infatigable travail de traducteur et de commentateur».

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  • Pourquoi préférer l’usage du chant des textes de la liturgie à leur pure et simple récitation

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    D'Isidore de Kiev sur le site "Esprit de la Liturgie" :

    Pourquoi chanter à la Messe ?

    Ceux qui ont fait l’expérience de se rendre à une Messe célébrée dans un rite oriental (catholique ou non) auront remarqué que la liturgie y est intégralement chantée. On chante même les lectures, c’est dire ! Or, nous voyons rarement ce genre de choses dans nos paroisses. C’est même plutôt le contraire : même à la Messe du dimanche, nous récitons, sans chant, le signe de croix, les lectures, le Credo, les intentions de la prière universelle, voire le Notre Père. Pourtant, il ne devrait pas en être ainsi ; et ce qui est de facto propre aux orientaux sur ce point précis était commun à toutes les Eglises apostoliques… donc aussi à l’Eglise d’Occident, l’Eglise de Rome.

    Le texte qui va suivre a été écrit par M. Peter Kwasniewski, théologien américain et grand défenseur de la forme extraordinaire du rite romain. Dans cet article, publié sur le site américain « New Liturgical Movement » et traduit par nos soins, il défend l’usage du chant des textes de la liturgie à l’encontre de leur pure et simple récitation.

    Avant de vous laisser découvrir sa prose, nous précisons que nous ne sommes pas nécessairement d’accord avec tous les propos tenus par M. Kwasniewski. Celui-ci a notamment attaqué la forme ordinaire du rite romain d’une manière que nous ne partageons pas le moins du monde.

    Enfin, selon l’usage d’un vénérable site internet, nous nous autorisons des commentaires [placés entre crochets et en rouge].

    Pourquoi chanter les textes liturgiques ?

    L’on constate que toutes les religions du monde comportent le chant de textes sacrés [C’est là un fait indubitable et pratiquement universel que toutes les religions comportent le chant de leurs textes sacrés]. Une convergence aussi surprenante indique qu’il y a une connexion naturelle entre le culte du divin et le chant des textes impliqués dans les rites, à savoir, une connexion basée sur la nature de l’homme, du chant et de la parole.

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  • Le Grand Bonheur de Nicolas Diat

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    Du site des Editions Fayard :

    Le grand bonheur

    NICOLAS DIAT

    Le grand bonheur

     
    Dans un récit exceptionnel, l’écrivain Nicolas Diat pousse les portes de l’abbaye bénédictine de Fontgombault pour faire découvrir la vie de ses soixante moines, et nous aider à comprendre le mystère du bonheur si doux qui les habite.  
     
    «  Venez, et voyez Fontgombault. Oh, il ne se passera rien de spectaculaire. Mais nos cœurs se réchaufferont. Une petite grâce mystérieuse soufflera. Nous regarderons la lumière traverser l’abbatiale, les arbres des vergers danser dans le vent, les moines marcher au loin, vers les coteaux. Les notes grégoriennes s’élèveront dans les hauteurs mystiques. Nous serons des enfants subjugués par les processions splendides. Nous resterons silencieux. Et nous verrons le beau, le merveilleux, le doux sourire des moines.  »
    C’est par ces mots que Nicolas Diat ouvre Le Grand Bonheur. Ce livre est une invitation à la joie, une invitation à nous faire découvrir la vie des moines pour nous aider à comprendre la paix qui les habite.
    Nous pénétrons dans un monde intemporel, une cité interdite, une société idéale. Pendant une année, nous suivons les bénédictins d’un monastère perdu du Bas-Berry, de la ferme au réfectoire, des ateliers d’art aux salles de classe, de l’infirmerie à l’hôtellerie, de l’imprimerie à la bibliothèque, de l’église au cloître, de la sacristie au scriptorium.
    Ces existences confinées, que l’on pourrait imaginer monotones, sont en réalité extraordinairement riches.  
    Transportés à Fontgombault par la plume évocatrice et délicate de Nicolas Diat, nous ne serons plus tout à fait les mêmes en refermant ce livre, et les portes de l’abbaye.
      
    Nicolas Diat est écrivain et éditeur.  Il est l’auteur d’un livre de référence sur le pontificat de Benoît XVI,  L’Homme qui ne voulait pas être pape (Albin Michel, 2014  ; Pluriel, 2018), d’Un temps pour mourir (Fayard, 2018  ; Pluriel, 2019  ; Prix du cardinal Lustiger, Grand Prix de l’Académie française), et co-auteur, avec le cardinal Robert Sarah, de Dieu ou rien (Fayard, 2015  ; Pluriel, 2016),  La Force du silence (Fayard, 2016  ; Pluriel, 2017  ; Prix Spiritualités d’aujourd’hui du Centre méditerranéen de littérature) et Le soir approche et déjà le jour baisse (Fayard, 2019  ; Pluriel, 2020). Ses livres, qui ont été des succès de librairie, ont reçu un accueil critique formidable et sont traduits dans de nombreux pays.
  • Chine : l'Eglise catholique officielle théoriquement reconnue par l'Etat mais persécutée dans les faits

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    De YANG XIANGWEN sur Bitter Winter :

    Eglise catholique officielle : Approuvée par l'État, mais persécutée

    09/22/2020

    Le fait de rejoindre l'Association catholique patriotique chinoise ne signifie pas que les persécutions prennent fin : les lieux reconnnus par l'État sont également harcelés, indûment contrôlés et fermés.

    Depuis des années, les églises catholiques non enregistrées de toute la Chine subissent des pressions pour rejoindre l'Association catholique patriotique chinoise gérée par le gouvernement, avec des menaces et des intimidations, mais aussi la promesse d'une paix de l'esprit et d'un culte sans entrave tant qu'elles sont sous le contrôle de l'État. Mais la réalité est loin de là : de nombreux lieux de culte enregistrés sont harcelés et intimidés, quel que soit leur statut officiel.

    Le gouvernement du comté de Linyi à Dezhou, une ville au niveau de la préfecture dans la province orientale du Shandong, a fermé en juin deux églises affiliées à la CPCA (Eglise patriotique reconnue), affirmant que "peu de membres de la congrégation assistent aux rassemblements".

    Le 6 juin, toutes les croix, les autres symboles religieux et les bancs ont été retirés de l'église du village de Wangdangjia. Le panneau "Église catholique" au-dessus de son entrée a été recouvert de planches de bois. L'église catholique de la ruelle de Cuijia fut bientôt fermée de la même manière.

    Le 19 mai, les autorités locales ont ordonné de retirer la croix et la statue de la Vierge Marie qui se trouvaient au sommet de l'église catholique du village de Wuqiu, dans la ville de Jinling, administrée par le comté de Lanling de la ville de Linyi, au niveau de la préfecture, parce qu'elles "étaient plus hautes que le bâtiment du comité de village".

    Le 10 novembre dernier, le gouvernement du comté de Tancheng s'est rendu dans une église catholique enregistrée pour démolir son clocher, une statue de Jésus et un pilier en ciment sur lequel se trouvait la croix précédemment enlevée. Ils ont déclaré que de telles structures religieuses n'étaient pas autorisées. L'église rectifiée ressemble maintenant à un bâtiment résidentiel ordinaire.

    Les lieux catholiques enregistrés sont également supprimés dans la province de Hebei, dans le nord du pays. Une église catholique du village de Zhangmengtun, dans la ville de Dingzhou, ouverte en 2017 avec l'approbation du gouvernement, a été construite dans le style occidental. Le 2 juin, les autorités municipales sont venues fermer l'église. Ils ont d'abord détruit certains des piliers de style roman de l'église, enlevé tous les symboles religieux à l'intérieur et à l'extérieur de l'église, y compris l'autel et le podium, les bancs et les images des 14 stations du chemin de croix, une colombe ornementale sur le toit de l'église, et repeint les symboles de la croix sur des tuiles de céramique.

    À la mi-mai, des fonctionnaires du United Front Work Department et d'autres institutions de l'État, accompagnés de la Brigade de sécurité nationale et de policiers, sont venus superviser le retrait de cinq croix d'une église catholique du comté de Julu, administré par la ville de Xingtai au niveau de la préfecture. Le panneau en caractères chinois indiquant "Église catholique" a également été retiré de ce lieu de 83 ans, approuvé par l'État.

    Le diacre d'une autre église de Hebei, dont la croix a été retirée, et une caméra de surveillance installée à l'entrée en juillet, a expliqué que l'église avait rejoint le CPCA, espérant être laissée en paix en organisant des cultes. "Mais la situation a changé, et les églises enregistrées sont parfois plus harcelées que les non enregistrées. Elles se font également retirer leurs croix", a déclaré le diacre. "Le gouvernement est encore plus confiant dans le contrôle des églises enregistrées. Si nous avions su cela à l'avance, nous n'aurions pas adhéré à la CPCA".