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Patrimoine religieux - Page 107

  • Rome : le pèlerinage "Summorum Pontificum" aura lieu en octobre avec la participation du cardinal Sarah

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Le cardinal Sarah célébrera la messe du pèlerinage Summorum Pontificum en octobre prochain

    Le cardinal Sarah célébrera la messe du pèlerinage Summorum Pontificum en octobre prochain

    Chaque année depuis 2012 un pèlerinage se déroule à Rome pour rendre grâce pour le motu proprio du pape Benoît XVI Summorum Pontificum. Aura-t-il lieu cette année ? Assistant ecclésiastique de cette rencontre, l'abbé Claude Barthe annonce que non seulement le pèlerinage aura bien lieu mais que le cardinal Sarah célébrera la principale messe à Saint-Pierre de Rome le 24 octobre prochain.

    L’Homme nouveau – Le pèlerinage Summorum Pontificum à Rome aura donc bien lieu cette année ?

    L’abbé Claude Barthe – Oui, comme tous les ans depuis 2012 ! Il est vrai que cette année est assez particulière : il règne, du fait de ce qu’on nomme la « crise sanitaire », une atmosphère assez surréaliste qui touche toutes les activités religieuses et spécialement les pèlerinages. J’étais il y a quelques jours à Lourdes, où l’on ne trouve que quelques poignées de fidèles. Cependant, après mûre réflexion, le Cœtus internationalis qui organise le Pèlerinage romain, a décidé, compte tenu de ce que représente cette démarche catholique, de la maintenir, en tenant compte des contraintes qui nous sont imposées.

    L’Homme nouveau – Quel en sera le programme ?

    L’abbé Claude Barthe – Le pèlerinage lui-même se réduira à l’acte le plus important : la messe pontificale à Saint-Pierre de Rome, à l’autel de la Chaire, le samedi 24 octobre. Avec bien entendu, le lendemain, la messe dominicale du Christ-Roi.

    Le samedi 24 octobre, les pèlerins, clercs et fidèles, se retrouveront devant l’entrée de la Basilique à 11h 30, où les accueillera le cardinal Burke, et ils rentreront avec lui dans Saint-Pierre. À 12h, le cardinal Robert Sarah y célèbrera pontificalement la messe de saint Raphaël archange.

    L’Homme nouveau – Quels pèlerins ?

    L’abbé Claude Barthe – Les autorités vaticanes, à l’heure actuelle, demandent que les assistants des cérémonies à Saint-Pierre ne soient pas plus de 150. C’est fort peu. Mais il est possible que ces mesures soient élargies avant la fin du mois d’octobre

    En tout cas, exceptionnellement, nous demandons à ceux qui veulent participer à cette messe de bien vouloir s’inscrire très rapidement ici : https://bit.ly/3hCY4K4Nous enregistrerons les inscriptions au fur et à mesure qu’elles seront « cliquées » et nous les confirmerons. Lorsqu’un certain quota sera atteint, nous avertirons les inscrits dépassant ce quota qu’ils seront portés sur une liste d’attente, et nous les tiendrons informés de ce que nous obtiendrons des autorités de la Basilique. .

    L’Homme nouveau – Et le dimanche 25 octobre ?

    L’abbé Claude Barthe – Selon la tradition, notre pèlerinage s’achèvera lors de la fête du Christ-Roi. La messe pontificale en sera célébrée à 11h, le dimanche 25 octobre, par le cardinal Raymond Leo Burke, dans l’église de la Trinité-des-Pèlerins qui, selon sa vocation, sert en quelque sorte de base au pèlerinage et dans laquelle célèbrent notamment les prêtres qui participent au pèlerinage.

    L’Homme nouveau – Par ailleurs, l’association Oremus/Paix liturgique avait annoncé une rencontre. Cela tient-il toujours ?

    L’abbé Claude Barthe – Tout à fait. Les organisateurs communiqueront à ce sujet, mais je peux vous dire que cette Rencontre se tiendra le vendredi 23 octobre dans l’aula magna de l’Augustinianum, près de la place Saint-Pierre, entre 10h et 16 h. Elle accueillera cette année les communications d’une série d’intervenants, dont celle du cardinal Raymond Leo Burke, et aussi de Joseph Shaw, chairman de la Latin Mass Society, Jean de Tauriers, Président de ND de Chrétienté, l’abbé Antony Ike, séminariste nigérian spécialiste de l’Afrique catholique et Trinidad Dufourq qui témoignera de la vitalité et du développement de la de messe traditionnelle en Argentine. Les organisateurs demandent de s’inscrire à la Rencontre ici :  https://bit.ly/3in6sOl.

    La Rencontre se conclura le même jour à 17h dans l’Église Sainte-Marie des Martyrs du Panthéon, par le chant des vêpres pontificales, présidées par Mgr Janfranco Girotti, évêque titulaire de Méta, et Régent émérite de la Pénitencerie Apostolique. Ici encore, il faudra s’inscrire pour les vêpres au Panthéon, ce que rappelleront les organisateurs : https://bit.ly/2XpGhhM.

    L’Homme nouveau – Peut-on dire que ce pèlerinage 2020 sera un pèlerinage de principe.

    L’abbé Claude Barthe – Il sera bien plus que cela ! Nous nous rendons bien compte que cette année sera tout à fait particulière. Par exemple, nombre de nos amis d’Amérique ne pourront nous rejoindre. Mais ceux qui seront présents représenteront tous ces pèlerins d’intention du monde qui nous accompagneront par leurs prières. Les pèlerins in re représenteront la foule des pèlerins in voto ! Cette année encore, nous porterons, auprès du Tombeau de l’Apôtre, toutes ces implorations pour le salut de l’Église et pour la diffusion de la liturgie romaine antique qui y contribuera puissamment par son rayonnement de lex orandi très pure.

  • Après Sainte-Sophie, c'est le tour de Saint-Sauveur-in-Chora...

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    De Vatican News :

    Mosaïque représentant la Dormition de la Vierge, à Saint-Sauveur in Chora.

    Mosaïque représentant la Dormition de la Vierge, à Saint-Sauveur in Chora.  (©Pavle - stock.adobe.com)

    Un mois après la basilique Sainte-Sophie, le président turc a souhaité reconvertir en mosquée l'église Saint-Sauveur-in-Chora, également située à Istanbul. Un joyau de l'époque byzantine dont les vestiges actuels remontent au XI ème siècle.

    Dans un décret présidentiel publié ce vendredi 21 août au Journal officiel, le chef d'Etat turc Recep Tayip Erdogan ordonne l'ouverture au culte musulman de l'église Saint-Sauveur-in-Chora à Istanbul, s'appuyant sur une décision du Conseil d'Etat rendue en 2019 stipulant sa reconversion.

    Haut-lieu touristique de la ville, Saint-Sauveur-in-Chora est connue dans le monde entier, l'église remonte au V ème siècle, et fut jusqu'au XV ème siècle un monastère orthodoxe, avant d'être convertie en mosquée après la prise de Constantinople par les Ottomans en 1453. L'église de l'époque abritait une icône de la Vierge qui fut détruite. Désacralisé, le lieu devint un musée en 1958. 

    Saint-Sauveur-in-Chora est surtout célèbre pour ses magnifiques mosaïques byzantines classées au patrimoine mondial de l'Unesco, représentant les scènes de la vie du Christ et de Marie ainsi que de personnages importants de l'époque byzantine. Le Christ Pantocrator ou le jugement dernier sont parmis les plus célèbres. Des mosaïques qui avaient été recouvertes de chaux pendant la période ottomane.

    Ce changement décidé par les autorités turques pourrait provoquer de nouvelles tensions, en particulier avec l'Eglise orthodoxe. 

  • Le plus grand adversaire actuel du christianisme n’est pas tant l’athéisme, que le refus de l’Incarnation

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    Lue sur le site web « Le salon beige », cette homélie de Dom Courau, père abbé de l’Abbaye bénédictine de Triors, lors de la fête de l’Assomption :

    « Mes bien chers frères, mes très chers fils,

    maxresdefault (2).jpgSursum corda : avant d’entrer dans la Prière eucharistique, peu avant que Dieu vienne nous visiter à la messe avec sa Croix glorieuse, l’Église invite les fidèles à élever leur cœur vers le Mystère rédempteur qui leur ouvre ainsi le ciel. La collecte de ce jour a également cette perspective céleste, ad superna semper intenti – tout tendus vers les réalités d’En-Haut. Notre Dame monte au ciel avec son corps et son âme, son Assomption nous donne d’espérer pour tout de bon les réalités d’En-Haut. La recevant chez elle, Élisabeth déjà témoignait qu’en entrant chez elle, c’était le ciel qui entrait. L’évangile de ce jour pétille déjà de l’éternité : Benedictus, benedicta, beata (Luc 1,41-50). Élisabeth atteste que le fruit du sein de Marie est le Béni du Père des cieux, aussi Marie est-elle bénie entre toutes les femmes, comme le dit nos Ave Maria. Avec Élisabeth nous répétons ces mots avec plus de vérité que lorsque le peuple d’Israël acclama Judith victorieuse d’Holopherne (Judith 13,18). Oui, il nous plaît de renchérir avec la vieille cousine : Bienheureuse êtes-vous, Marie, d’avoir cru à l’invitation divine d’œuvrer à l’Incarnation ; et elle-même constate que toutes les générations convergent vers sa personne en la déclarant telle : Beatam me dicent omnes generationes (Luc 1,48). Oui, le ciel est ouvert et Marie nous y attend.

    Un ouvrage récent est consacré à l’éternité reçue (Martin Steffens, DDB 2020). C’est son titre et il annonce la couleur : la vie éternelle est le grand don désormais, à recevoir des mains de Dieu, un don et non pas un dû, une grâce à solliciter avec une humble déférence. Pourtant, par un étrange retournement des valeurs, ce désir d’éternité paraît étrangement absent autour de nous. L’homme en effet se veut satisfait de son sort, il se convainc qu’il est bien là où il est : alors que faire d’un autre monde ? Et il s’éloigne d’un même pas, et de Marie et du ciel, s’enfermant sur lui-même dans une fâcheuse clôture égoïste. L’absence de transcendance ne semble pas déranger le moins du monde la mentalité actuelle. Et le matérialisme pratique qu’on impose crée de façon à la fois feutrée et criante un immense malentendu entre notre millénaire encore bien novice et le triomphe de l’Assomption. Sous nos yeux, l’univers musulman semble le seul désormais à s’intéresser à l’au-delà, pourtant l’idée qu’il se fait du ciel est bien caricaturale et étroite, sans issue surnaturelle.

    Quoi qu’il en soit, l’homme qui se croit ainsi libre méprise d’un même mouvement le passé et l’avenir éternel, et il gaspille alors le présent. Sa sagesse de camomille, comme dit l’auteur, sa sagesse de pacotille stérilise et empoisonne sa vie perçue secrètement comme frustrée, loin de Marie. Pour faire l’économie d’un au-delà, l’homme postmoderne invente cette pâle stratégie pour se rassurer lui-même, loin de sa Mère des cieux. Dès lors, on le voit bien, le plus grand adversaire actuel du christianisme n’est pas tant l’athéisme, que, plus précisément le refus de l’Incarnation : car si Dieu s’incarne en Marie et vient jusqu’à nous, c’est pour nous ouvrir le ciel et ses perspectives inouïes. À ce titre, la fête de Marie aujourd’hui est vraiment l’antidote du neuroleptique qui endort l’humanité présente.

    À dire vrai, cela ne date pas d’aujourd’hui. Au XVIIème s., Pascal y voyait la trace de son adversaire, le démon prompt à entraver notre destinée surnaturelle :

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  • La mort d'un grand Père Abbé

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    A Dieu à dom Antoine Forgeot,
    père abbé émérite de N-D de Fontgombault

    A Dieu à dom Antoine Forgeot, <br> père abbé émérite de N-D de Fontgombault

    Le Père Abbé émérite de l'abbaye Notre-Dame de Fontgombault (congrégation de Solesmes), dom Antoine Forgeot, a rendu son âme à Dieu ce 15 août 2020, en la fête de Notre-Dame de l'Assomption.

    Troisième abbé de cette abbaye au fort rayonnement, il avait succédé en 1977 à dom Jean Roy, lui-même successeur de dom Édouard Roux, ancien maître des novices de Solesmes et premier abbé de la communauté des bords de l’Indre. La devise abbatiale de dom Forgeot résume à elle seule toute sa vie monastique : Ad superna semper intenti (toujours tendus vers les choses d’en-Haut).

    Un fondateur

    Dans une période difficile, dom Forgeot avait permis à Notre-Dame de Fontgombault de passer le cap, accueillant de nombreuses vocations et fondant plusieurs abbayes-filles (Triors, Gaussan, Clear Creek). Dans une époque de grands déchirements, de doutes et d’inquiétudes, il avait maintenu sa communauté dans la fidélité au Saint-Siège et aux traditions monastiques héritées de Solesmes (notamment l’usage du bréviaire traditionnel) dont l’enseignement doctrinal et monastique de dom Guéranger, de dom Paul Delatte et de Mère Cécile Bruyère. Le jour de la bénédiction abbatiale, dom Antoine Forgeot se référait explicitement à ce triple héritage en évoquant « dom Guéranger qui a travaillé activement à la solennelle définition dogmatique du 8 décembre 1854 » ; « dom Paul Delatte, le Grand-Père Abbé » et « Mère Cécile Bruyère () elle à la protection de qui dom Édouard Roux avait confié la restauration de Fontgombault en 1948. »

    C’est sous le regard de la Sainte Vierge, le 8 décembre 1977, qu’eut lieu la bénédiction abbatiale de dom Antoine Forgeot, élu après la mort tragique de dom Jean Roy. Dans son homélie, Mgr Paul Vignancour, archevêque de Bourges, déclarait :

    « Aujourd’hui, le fils spirituel de dom Roy, dom Antoine Forgeot, après son élection canonique en présence de l’Abbé de Solesmes, reçoit la bénédiction abbatiale en cette fête de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie. Le choix de cette fête s’imposait. Les bénédictins, au cours des siècles se sont toujours placés en Berry comme ailleurs, sous la protection de Notre-Dame et l’ancien blason de l’abbaye de Fontgombault n’est-pas précisément “d’azur à une Vierge portant sceptre et couronne fleudelysée” ? De par ses attributs, elle est reine de ce monastère. »

    Dans la même journée du 8 décembre 1977, dom Forgeot réaffirmait lui aussi cette royauté maternelle de la Vierge Marie :

    « En cette fête de l’Immaculée Conception de la Sainte Vierge, ce m’est une joie enfin de réaffirmer à la suite de mes deux grands et saints prédécesseurs que “Notre Dame demeure et demeurera Abbesse de céans” ; elle continuera, comme Elle le fait depuis bientôt trente ans à nous garder sous son manteau et à faire de ce monastère “un paradis d’enfance spirituelle, une source intarissable d’eau vive, une fontaine d’amour jaillissant pour la vie éternelle” ».

    Prévoyant, dom Antoine Forgeot a résigné sa charge en 2011. Dom Jean Pateau lui a succédé comme quatrième abbé de Fontgombault.

    La Royauté du Christ

    Évoquant lors du IXe centenaire de l’abbaye de Fontgombault, la vie monastique, dom Forgeot rappelait alors la force de l’institution monastique

    « qui donne l’exemple d’une petite société chrétienne, dans laquelle tout est organisé pour que soit reconnue la Royauté de Notre-Seigneur Jésus-Christ : saint Benoît ne veut dans son monastère que des gens décidés à militer pour le Seigneur Christ, le vrai Roi, il le dit dès le début de sa Règle. »

    À notre place de laïcs, nous garderons ce mot d’ordre dans les temps difficiles que nous traversons.

    Toute l’équipe de L’Homme Nouveau assure au Père Abbé dom Jean Pateau ainsi qu’aux communautés de Fontgombault, Randol, Triors, Donezan et Clear Creek l’assurance de ses prières dans le souvenir de ce que nous avons reçu de dom Forgeot et dans l’espérance de la Résurrection.

    Requiescat in Pace.

  • La fête de l'Assomption 2020 connaît un fort engouement à Paris malgré l'épidémie

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    Assomption Montmartre RZPPL4BG2GI3RLBBKIDV34Z4YM.jpg

    Plusieurs milliers de pèlerins se sont retrouvés ce samedi 15 août à la basilique du Sacré-Cœur à Montmartre, alors que la situation sanitaire en France se dégrade. Un reportage de Margaux d’Adhémar pour le « Figaro » :

    « Cette année, la fête de l'Assomption à Paris est marquée par l'arrivée du pèlerinage «M de Marie» qui a traversé la France pendant 3 mois. 

    Le 15 août 2020 ne pouvait pas être un 15 août comme les autres. Et pourtant. Alors que la France a enregistré hier 2 846 nouveaux cas en 24 heures et que plus de 12.947 cas ont été dépistés en une semaine, environ 2000 catholiques se sont retrouvés en haut de la butte Montmartre.

    À LIRE AUSSI : «M de Marie» : le grand pèlerinage en calèche qui traverse la France

    Le pèlerinage du «M de Marie» était déjà rodé. Pendant trois mois, les mesures de distanciation physique et le port du masque ont été respectés lors de cette procession d'ampleur inédite. Les organisateurs ont pris toutes les précautions nécessaires : «Les organisateurs de la procession et de la célébration de l'Assomption ce matin à Montmartre ont obtenu toutes les autorisations de la préfecture, et s'il était bien convenu que la Basilique ne puisse accueillir plus de 500 personnes, le nombre de personnes autorisées pour la procession n'était pas limité à ce chiffre», a indiqué au Figaro Karine Dalle, directrice de communication du diocèse de Paris. Mais une fois la calèche arrêtée et arrivée à Montmartre, des chrétiens qui ne faisaient pas partie du cortège sont apparus de toute part, constituant une foule de plus de 2000 personnes au pied du Sacré-Cœur.

    Plus de 2 000 personnes se sont rassemblées autour de la basilique du Sacré-Cœur pour fêter l'Assomption

    Absence des forces de l'ordre

    Cette semaine, les sphères médicales et gouvernementales n'ont cessé d'alerter pour prévenir l'arrivée d'une deuxième vague de contamination. «La situation se dégrade» en France, a ainsi mis en garde ce vendredi 14 août le directeur général de la Santé Jérôme Salomon. Le Haut Conseil français de la santé publique (HCSP) prône en ce sens le port «systématique» d'un masque, préconisant également de le porter «en cas de rassemblement avec une forte densité de personnes en extérieur afin de limiter l'émission de particules respiratoires».

    Lors de la présentation de la statue de la Vierge Marie rue du Bac dans le 7eme arrondissement de Paris le 13 août dernier, malgré un fort taux de passage, la distanciation sociale était respectée. À Lourdes, des dispositifs spéciaux de comptage et de marquage au sol ont été mis en place, alors même que seulement 450 pèlerins étaient inscrits au pèlerinage national, contre près de 10.000 habituellement. Rien de tout cela ce samedi 15 août à Paris - aucun marquage au sol et, hormis deux policiers, les forces de l'ordre n'étaient pas présentes pour réguler le flux de chrétiens et pour contrôler la foule.

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  • La présence chrétienne au Liban : un trésor à sauvegarder

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    De Romain Mazenod sur le site du Pèlerin :

    « La présence chrétienne au Liban, un trésor à préserver »

    Après la double explosion survenue le 4 août 2020 dans le port de Beyrouth, le directeur Liban de l’Œuvre d’Orient, Vincent Gelot, souligne l’impact de la catastrophe sur les communautés chrétiennes du pays.

    13 août 2020

    Quelles sont les conséquences du drame pour les communautés chrétiennes que vous soutenez ?

    Nous déplorons d’abord des pertes humaines. Plus d’une centaine de morts, des milliers de blessés, plus de 300 000 personnes déplacées… Le bilan est terrible. Une religieuse des Filles de la Charité a été tuée. Plusieurs infirmières sont mortes dans les hôpitaux. L’éparchie* de Beyrouth, qui se situe à 1 km du lieu de l’explosion, n’a pas été épargnée. Un employé y est mort, un gardien a perdu un œil. Quant à l’archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Abdel Sater, il a été légèrement blessé. Plusieurs édifices chrétiens sont touchés, comme le couvent franciscain du quartier de Gemmayzé. Mais la plupart de ces bâtiments sont debout. Il s’agira davantage de réhabilitation que de reconstruction.

    Quelles priorités vous fixez-vous ?

    L’urgence est que les hôpitaux et les centres de santé fonctionnent à nouveau. Trois grands hôpitaux appartenant à des Églises ou des congrégations ont été en partie détruits. Il nous faut aider à remettre en route les services d’urgence. Il y a ensuite les écoles chrétiennes francophones. Elles sont presque 400 dans le pays. Il faut qu’elles puissent rouvrir pour qu’ait lieu la rentrée scolaire, même si la date de reprise des cours est incertaine en raison de la Covid-19. Enfin, nous devrons réhabiliter des maisons pour les si nombreuses personnes dont le logement n’est plus habitable. Aujourd’hui, un grand nombre d’entre elles ont trouvé refuge chez des amis, dans la famille ou ont regagné leur village natal où elles possèdent souvent une autre résidence.

    Pourquoi les chrétiens sont-ils si précieux pour la société libanaise ?

    Il ne faudrait pas qu’ils émigrent en nombre, ce qui mettrait en danger l’équilibre confessionnel avec les chiites et les sunnites. Leur présence est capitale. À travers leurs institutions – écoles, hôpitaux, centres de santé –, ils sont une force vive de ce pays. C’est aussi un enjeu pour la France car, dans leurs écoles, les élèves suivent des cours en français sur la citoyenneté, la laïcité, le vivre-ensemble… Et ce sont les seuls établissements confessionnels au Liban qui accueillent des élèves de toutes confessions, de tous milieux sociaux, de toutes provenances géographiques. Cette présence au Liban est un trésor qu’il faut plus que jamais préserver.

    * Archevêché maronite

    Venons en aide au Liban !

    Un immense élan de solidarité s’est levé pour aider un pays sous le choc. Mais la récolte de fonds des bailleurs internationaux ne suffira pas pour reconstruire Beyrouth. Chacun peut, selon ses moyens, venir en aide au pays du Cèdre en faisant un don à une association.

    Fondée à Paris il y a plus de 160 ans, l’Œuvre d’Orient a fait ses preuves dans le soutien aux communautés chrétiennes de la région. Mais au Liban son rôle s’avère plus large. Par exemple, en venant en aide à des centaines d’écoles chrétiennes francophones, c’est à tout le pays que l’association rend service. En effet, ces établissements accueillent des élèves de toutes confessions et de tous milieux sociaux. En donnant à l’Œuvre d’Orient c’est donc la cohésion de la société libanaise dans son ensemble que l’on contribue à renforcer. Car ce pays, comme l’a encore rappelé le pape François récemment, est le « fruit de la rencontre de différentes cultures, qui a émergé au fil du temps comme un modèle du vivre ensemble. Bien sûr, cette coexistence est maintenant très fragile, mais je prie pour […] qu’elle puisse renaître libre et forte ».

    L’appel aux dons lancé par l’Œuvre d’Orient concerne aussi l’aide d’urgence pour les hôpitaux et les dispensaires, considérée comme « la priorité numéro un », ainsi que la réhabilitation des églises et des couvents. Il est aussi possible de soutenir une communauté ou un établissement en particulier. Dans ce cas, il suffit de le mentionner dans votre courrier ou votre courriel, afin que le don soit fléché.

    Une aide cruciale

    Par ailleurs, le quotidien libanais francophone L’Orient-Le Jour a lancé une grande campagne de récolte de fonds intitulée « Ensemble, reconstruisons Beyrouth ». Une initiative prise en partenariat avec la plate-forme Impact Lebanon (Impact Liban), qui répartira les sommes perçues entre des ONG triées sur le volet. Par souci de transparence, cette plate-forme exigera de chacune d’elles qu’elle précise le détail des dépenses, le nombre de bénéficiaires et leurs origines géographiques. Quatre ONG ont pour l’instant été identifiées : La Croix-Rouge libanaise ; Arcenciel ; Offre Joie, qui conduit des projets sociaux avec Asmae, l’association de sœur Emmanuelle ; enfin, Beit el-Baraka, très active dans l’un des quartiers les plus touchés par la double explosion. Ces associations pourront, entre autres missions, aider à assurer la sécurité alimentaire. La moitié des cinq millions de Libanais – sans compter 1 million de réfugiés – rencontraient en effet déjà des difficultés pour se nourrir avant le drame du 4 août dernier.


    POUR FAIRE UN DON

    À l’Œuvre d’orient :
    → Sur Internet : secure.oeuvre-orient.fr
    → Par La Poste : L’Œuvre d’Orient – 20LIB – 20 rue du Regard, 75006 Paris. Préciser que vous souhaitez donner pour le Liban.

    À impact Lebanon via le le quotidien libanais francophone L’Orient-Le Jour :
    → Sur Internet : lorientlejour.com

  • France : pas de vacances pour la christianophobie

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    De Michel Janva sur le Salon Beige :

    La christianophobie ne prend pas de vacances

    La christianophobie ne prend pas de vacances

    Le vandalisme et les profanations se succèdent ces derniers jours :

    Malgré ces faits, dont certains relèvent visiblement du satanisme, il reste quelques autruches pour nier cette christianophobie quotidienne.

  • Une chapelle en vente pour 72.000 euros à Gouy-lez-Piéton

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    D'Apolline Putman sur SudInfo.be :

    Une «magnifique chapelle de 1942» à vendre à Gouy-lez-Piéton pour 72.000 euros

    La chapelle a été désacralisée.
    La chapelle a été désacralisée. - Foucart Kim

    Parmi les maisons, appartements et garages à vendre, un bien retient l’attention : une chapelle. « Magnifique ancienne chapelle de 1942. Faire offre sur base de 72.000 euros », peut-on lire sur Immoweb. La chapelle, dite Sainte Thérèse ou de la Fléchère, a une superficie d’environ 95 m² et possède un terrain de 9 ares.

    C’est un lieu chargé d’histoire.

    La première visite avait lieu ce jeudi. Pour les futurs acheteurs, les possibilités sont multiples selon l’échevin : maisons, salle polyvalente, commerce… « Mais ce qu’on ne peut pas faire, c’est la raser », précise le notaire en charge, Mr Bosmans de Chapelle.

  • Un 15 août exceptionnel à Paris

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    Programme du passage du M de Marie à Paris du 10 au 20 août

    UN 15 AOÛT EXCEPTIONNEL À PARIS CETTE ANNÉE

    source

    Au cours de l’histoire, les Français ont toujours eu l'habitude de recourir aux processions et aux prières en situation de crise ou de pandémie comme celles que nous vivons aujourd'hui. Et chaque 15 août, jour de fête nationale autrefois, de grandes processions s'élançaient, spécialement depuis la cathédrale de Paris, en mémoire du vœu de Louis XIII qui consacra la France à Marie. 
    Cependant, depuis son incendie l’année dernière, la cathédrale Notre-Dame est toujours inaccessible ...
    N’y aura-t-il donc rien cette année ?
    Certainement pas !

    Il faut croire que ces traditions ne se sont pas perdues, car une procession d’une ampleur inédite a été lancée le 1er juin dernier, 40 ans jour pour jour après l’appel du pape Jean-Paul II à notre pays : « France, fille aînée de l’Église, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? Es-tu fidèle à l'Alliance avec la Sagesse éternelle ? ».
    Et cette étonnante initiative rencontre actuellement un grand succès populaire, qui promet de grandir encore la semaine prochaine, lors du passage d’une des calèches à Paris.

    Le grand « M » de Marie traverse l’Île de France du 10 au 20 août prochain Deux calèches, tirées par des chevaux et portant une grande statue de Notre-Dame de France, sont donc parties le 1er juin de Lourdes et de La Salette pour rejoindre Pellevoisin le 12 septembre prochain, en passant mi-août par Pontmain et Paris. Elles tracent ainsi le « M » que la Vierge Marie a imprimé sur notre pays lors de ses cinq grandes apparitions du XIXe siècle. Au total, 104 jours de pèlerinage, sur plus de 2 000 km, avec des étapes de 10 à 15 km au pas du cheval, des accueils festifs et des veillées dans les églises.

    L’Archevêché de Paris en fait l’événement d’un 15 août exceptionnel avec la consécration de la ville de Paris aux Cœurs unis de Jésus et de Marie & une grande prière pour la France au Sacré-Cœur de Montmartre.

    Ce sera le sommet d'un parcours en région parisienne qui permet un programme original et extraordinaire du 10 au 20 août :

    – Le 10 août autour de Notre-Dame des Miracles, à Saint-Maur-des-Fossés (94),
    – Le 11 août à l'église Saint-Louis de Vincennes (94),
    – Le 12 août en la Basilique Notre-Dame du Perpétuel Secours (11e), où la Vierge sera accueillie en présence des Chaldéens, des Coptes et d’autres rites orientaux,
    – Le 13 août, à la Chapelle de la Médaille Miraculeuse, 140 Rue du Bac (7e), avant une nuit de prière à la Chapelle Saint-Vincent de Paul des Lazaristes (7e).

    Les 14 et 15 août, l’Archevêque de Paris s'impliquera activement dans l'accueil de Notre-Dame de France :

    – Le 14 août, une grande procession partira avec lui de la Chapelle de la Rue du Bac à 17h, pour rejoindre le parvis de Notre-Dame de Paris où sera prié un chapelet médité. Durant toute la nuit du 14 au 15 août ensuite, une prière continue aura lieu en la Basilique Notre-Dame des Victoires : « la Nuit des 1000 Ave » durant laquelle 1000 roses seront portées au pied de Notre-Dame.
    – Le 15 août, la procession rejoindra la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, sous une haie d’honneur de 70 bannières de saints. Après la messe de 11h qui sera ouverte largement et à tous grâce à des écrans et une sonorisation couvrant la colline de Montmartre, Mgr Michel Aupetit prononcera un acte solennel de consécration de la ville de Paris aux Cœurs unis de Jésus et de Marie, accompagné d'une grande prière pour la France, avant une nouvelle procession dans les rues de la Butte Montmartre à partir de 14h et une nouvelle grande nuit de prière au Sacré-Cœur.

    Dans les jours suivants :

    – Le 16 août, la Vierge pèlerine ira à La Défense, en l'église Notre-Dame de Pentecôte,
    – Le 17 août, à Notre-Dame de Boulogne et à Sainte-Jeanne de Chantal,
    – Le 18 août, à Notre-Dame de Versailles,
    – Le 19 août, à Notre-Dame des Armées, toujours à Versailles,
    – Et le 20 août, Notre-Dame de France sera accueillie à Longpont-sur-Orge (91) en la Basilique Notre-Dame de Bonne Garde, pour clore cette grande séquence en région parisienne.

    Ce 15 août s'annonce donc vraiment exceptionnel pour Paris et pour la France : à ne manquer sous aucun prétexte !

  • Liège, samedi 15 août 2020 à 10h00 : messe de l’Assomption chantée en grégorien et en polyphonie ancienne à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

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    Invitation :  

    Partageons ce samedi 15 août 2020 à 10h00 une belle liturgie en grégorien et en polyphonie ancienne chantée en l’honneur de la Madone de l’Assomption !

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    Compte tenu des mesures sanitaires édictées par le Conseil National de Sécurité (C.N.S.) pour juguler l’épidémie du Covid19,  le nombre de places disponible est limité à 100 et le port du masque est obligatoire.

    Pour tout renseignement ou précision, laissez-nous votre message par  téléphone 04 344 10 89  ou email  sursumcorda@skynet.be ou SMS : 04 70 94 70 05 

     

    °°°

    Faire un don pour le chantier de restauration de l'église

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    Vous pouvez aussi faire un don fiscalement déductible pour la restauration de l’église du Saint-Sacrement (joyau de l’art classique du XVIIIe siècle) en versant votre montant au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.

    Tout don de minimum 40 € est fiscalement déductible des revenus imposables à concurrence de 45% du montant effectivement versé (art. 145/33 du code de l’impôt sur les revenus).

    Dernière nouvelle :

    Exceptionnellement pour les dons de l’année 2020, le gouvernement vient de décider de porter cette déductibilité fiscale à 60% du montant versé. 

    Saint Jean a Patmos.png

    la vidéo du projet en cours est accessible en cliquant ici :

    https://www.youtube.com/watch?v=viKf2ESmNCQ

    diffusez-la, avec un mot de recommandation, dans le cercle de vos amis et connaissances

    _________________

    Sursum Corda asbl, association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64. Tel. +32 (0)4 344.10.89 

    E-mail : sursumcorda@skynet.be

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    JPSC 

     

  • Le stade terminal de la déchristianisation ?

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  • Jean-Paul II, reviens !

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    Sur le site du magazine français « La Vie », ce billet d’Erwan Le Morhedec, avocat et essayiste :

    masques ou baillons téléchargement (1).jpg

    masques et/ou baillons ?

    « Dimanche 26 juillet, Gérald Darmanin, nouveau ministre de l’Intérieur, est venu saluer la mémoire de Jacques Hamel en même temps que la contribution des catholiques à l’unité du pays. Cet anniversaire intervenait à la veille du retour du projet de loi bioéthique devant l’Assemblée nationale, et il n’y a pas de hasard en politique : Gérald Darmanin a ainsi conforté les catholiques dans la fonction décorative qu’ils assurent à merveille.

    Jacques Hamel, symbole de fraternité et d’une part de “l’âme nationale“

    On se souvient alors du discours d’Emmanuel Macron aux Bernardins, le 9 avril 2018, dont la relecture est amère. Prenant à témoin son propre itinéraire, il affirmait : « C’est pourquoi, en écoutant l’Église sur ces sujets, nous ne haussons pas les épaules. » Et pourtant si, ils les ont haussées, et de quelle manière ! Alors si, par bienveillance et malgré l’habitude, nous répétons à chaque discours que nous jugerons aux actes, aujourd’hui, les actes sont posés et ils rendent définitivement caduc le discours.

    Il est en vérité bien vain de célébrer la contribution des catholiques à l’unité de la nation lorsqu’on ignore à ce point leur parole. Nombre d’entre eux vivent aujourd’hui un arrachement, un retour déchirant à la situation des premiers chrétiens selon Diognète, n’habitant leur pays que comme « des étrangers domiciliés (…) dans leur propre patrie ». La patrie semble s’en moquer. Peut-elle mépriser pour autant cette sécession triste ?

    L’Église est inaudible et pourrait s’interroger sur ce qu’elle a jugé primordial de maintenir depuis 50 ans.

    Mais l’exécutif n’est pas seul en cause. Les catholiques aussi doivent s’interroger. Veulent-ils être prophètes, crier dans le désert, en accepter le sort, ou être efficaces ? Doivent-ils parler pour le principe de l’avoir fait, contempler l’inexorable régression de la dignité humaine avant de porter leur regard vers le front suivant, le recul d’après : demain, l’euthanasie ; après-demain, la GPA ? Nous sommes réduits à nous satisfaire de l’idée que la situation pourrait être pire sans nos mobilisations, en espérant seulement qu’elles ne facilitent pas l’adoption de ces textes. Quant à nos évêques, ils multiplient les tribunes, tantôt attristées tantôt courroucées, toujours impuissantes, qui parlent aux catholiques et sont ignorées de la société. L’Église est inaudible et pourrait s’interroger sur ce qu’elle a jugé primordial de maintenir depuis 50 ans et Humanæ vitæ… et ce qu’elle a regardé s’évanouir depuis, par voie de conséquence. Sauf bien sûr à se satisfaire de la figure plus romantique qu’évangélique du prophète maudit ».

    Ref Catholiques : prophètes ou potiches ?

    JPSC