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Patrimoine religieux - Page 76

  • Cent personnalités dénoncent : Notre-Dame de Paris, ce que l’incendie a épargné, le diocèse veut le détruire

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    Du site de la Tribune de l'Art :

    Une nouvelle menace plane sur Notre-Dame de Paris : ce que l’incendie a épargné, le diocèse veut le détruire

    Nous publions ce texte en même temps que Le Figaro sur son site internet, qui le reprendra dans son édition papier du 8 décembre 2021.

    Le 15 avril 2019, le monde découvrait, stupéfait et bouleversé, les images de Notre-Dame en feu. Alors que les décombres fumaient encore, des millions de personnes, de toutes nationalités, se sont spontanément mobilisés pour rassembler l’argent nécessaire à la restauration du monument. Près d’un milliard d’euros ont été ainsi réunis. Ces dons étaient autant de déclarations d’amour à la cathédrale Notre-Dame. Ils témoignaient ainsi de la confiance dans notre capacité à faire revivre ce sublime patrimoine artistique et spirituel.

    Mais aujourd’hui, cette résurrection est gravement compromise par un projet d’aménagement de l’intérieur du monument. Le diocèse de Paris veut en effet profiter du chantier de restauration pour transformer l’intérieur de Notre-Dame en un projet qui en dénature entièrement le décor et l’espace liturgique. Il estime ainsi que les destructions de l’incendie sont l’occasion de transformer l’appréhension du monument par le visiteur, alors même que celui-ci s’est limité à la toiture et à la flèche et n’a rien détruit de patrimonial à l’intérieur.

    Ces propositions de modifications affectent le mobilier, l’éclairage et la circulation. Les auteurs de ce projet cherchent à mettre en place un autre parcours, une autre expérience du monument, alors même que Notre-Dame offre déjà un parcours, qu’elle est déjà un discours. Pour ne prendre qu’un exemple, l’organisation conçue par Viollet-le-Duc repose sur un principe de gradation des espaces qui existait déjà à la fin du moyen-âge et qu’il a restauré. Les premières chapelles ont un décor sommaire pour permettre une montée progressive vers la splendeur du chœur. Et ainsi de suite. Tout fut savamment pensé et arbitré.

    Or ce qu’imagine aujourd’hui le diocèse réduit à néant la conception patiemment élaborée par Viollet-le-Duc. Le projet prévoit l’installation de bancs amovibles, d’un éclairage changeant en fonction des saisons, de projections vidéo sur les murs, etc., autrement dit les mêmes « dispositifs de médiation » à la mode (et donc déjà terriblement démodés) que l’on trouve dans tous les projets culturels « immersifs » où bien souvent la niaiserie le dispute au kitsch.

    Ce tragique incendie nous offre pourtant une chance exceptionnelle, une occasion absolument unique : la restauration du décor de Viollet-le-Duc. Nous sommes en effet en mesure de faire renaître un décor d’ensemble cohérent et d’une grande perfection formelle. L’architecte génial, soucieux de prolonger et d’achever le travail des bâtisseurs du moyen-âge, avait conçu une œuvre d’art totale, faisant se correspondre architecture et décor, peinture et sculpture, ébénisterie et orfèvrerie, vitraux et luminaires. Guidé par une vision très précise d’un idéal artistique et spirituel, il avait élaboré et mis en œuvre la cathédrale des cathédrales.

    Respectons l’œuvre de Viollet-le-Duc, respectons le travail des artistes et des artisans qui ont œuvré pour nous offrir ce joyau, respectons tout simplement les principes patrimoniaux d’un monument historique. Ce chantier de restauration doit nous permettre de retrouver l’authenticité du lieu et de son expérience, en replaçant les bonnes œuvres aux bons endroits, dans une harmonie et une cohérence d’ensemble.

    La France fera l’admiration de tous pour avoir su mener une restauration qui restituera au monde un monument sublime. Nos architectes, nos restaurateurs et tous les métiers d’art auront ainsi, selon les mots du président de la République, rendu Notre-Dame plus belle qu’avant l’incendie, c’est-à-dire aussi sublime qu’elle nous avait été léguée.

    Les signatures :

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  • Bruxelles, 10 décembre : Concert Marial de Noël (orgue et cantiques)

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    Le vendredi 10 décembre, la Fête de Notre Dame de Lorette, la Paroisse des Saints Jean et Étienne « aux Minimes » organise et vous invite au Concert Marial de Noël : orgue et cantiques, par MM. Berger et Ockerman, organistes liturgiques de la Paroisse (Église des Saints Jean et Etienne « aux Minimes », rue des Minimes 62, 1000 Bruxelles.

    Le concert commencera après la Messe de 18h30 (entrée gratuite, participation volontaire pour les œuvres paroissiales).

  • « Le prêtre, un être configuré au Christ »

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    Lu sur le site web du mensuel « La Nef », cet entretien de Christophe Geffroy avec le Cardinal Robert Sarah :

    Fayard FFTQCNbX0AM3W0A.jpgPréfet de la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des Sacrements de 2014 à février 2021, le cardinal Robert Sarah nous offre de magnifiques « méditations sur la figure du prêtre » dans un nouvel ouvrage intitulé Pour l’éternité (1). Entretien autour de ce livre et sur les affaires d’abus sexuels sur mineurs qui secouent l’Église de France.

    La Nef – Votre livre est un magnifique plaidoyer pour le prêtre et sa vocation : pourquoi un tel livre aujourd’hui ? Et est-ce une coïncidence qu’il sorte au moment où l’Église de France est ébranlée par le scandale des abus sexuels et le rapport de la CIASE demandé par la Conférence épiscopale ?

    Cardinal Robert Sarah – J’ai voulu ce livre pour que tous, laïcs et prêtres, puissent redécouvrir l’essence du sacerdoce. Depuis des années, je reçois beaucoup de prêtres ébranlés, découragés et isolés. Je voulais les conforter dans leur vocation. J’ai aussi remarqué que les fidèles ne savent plus ce qu’est un prêtre. Soit on le méprise ou on le soupçonne de monopoliser un prétendu pouvoir, soit on en fait une star en raison de son activisme. Mais on ne regarde plus le prêtre pour ce qu’il est, un être configuré au Christ, époux de l’Église. Apprécions les prêtres pour ce qu’ils sont avant de regarder ce qu’ils font ! Je n’avais pas prévu que la sortie de ce livre coïncide avec le rapport de la CIASE. Mais cela s’est révélé providentiel.

    À l’heure où certains sont tentés d’inventer un nouveau sacerdoce, j’ai voulu laisser la parole aux saints car ils nous transmettent l’Évangile vécu. Ils dessinent dans ce livre la figure du prêtre tel que Jésus lui-même nous l’a laissée pour l’éternité. N’ayons pas peur de la recevoir et de l’aimer sans vouloir la retoucher pour la rendre conforme aux goûts du monde contemporain qui seront très vite démodés.

    On peut dire que votre livre va fondamentalement à l’opposé du mouvement actuel – et notamment du rapport de la CIASE qui va jusqu’à fustiger le « système patriarcal » de l’Église – qui tend à « désacraliser » la figure du prêtre, pour en faire un homme ordinaire exactement comme les autres, et qui devrait donc pouvoir être marié : quelles sont l’origine et les causes de cet abaissement de la vision du prêtre et que pensez-vous de ce rapport de la CIASE et de ses préconisations ?

    Il était nécessaire de faire la lumière sur les crimes commis par des prêtres. Il était juste de mesurer l’ampleur du péché et l’indifférence à ce péché qui avait fini par s’infiltrer dans les mentalités des évêques. La perte du sens du péché est une marque de la barbarie de notre époque. La manière dont les crimes pédophiles ont été traités en est une illustration tragique. Le système qui a entraîné le silence devant ces crimes est avant tout une forme de relativisme moral pratique. On a renoncé à désigner le mal, à dénoncer le bourreau, à punir le criminel sous prétexte d’une miséricorde mal entendue qui n’était que la couverture d’une culture de l’excuse, de la complaisance subjective et de l’oubli de la gravité objective du péché.

    Mais certains voudraient instrumentaliser ces péchés d’une minorité de prêtres (3 %) pour rendre responsable l’Église en elle-même et le sacerdoce lui-même. Pourtant l’immense majorité des prêtres (96 %) s’est montrée fidèle. Parce que certains prêtres ont succombé à une pratique pathologique et perverse de la paternité, de la sacralité et de l’autorité, on voudrait faire du prêtre un homme comme les autres, lui dénier son être de père, son caractère sacré ? Il y a là une erreur de raisonnement. L’immense majorité des crimes sexuels est commise par des hommes mariés et pères de famille. Est-ce la faute du mariage et de la paternité ? Faudrait-il supprimer la famille ?
    Derrière ce sophisme, il y a une erreur que le Catéchisme de l’Église catholique dénonce clairement : le péché n’est pas que le fruit d’une structure sociale. Nos comportements demeurent libres. Nous en sommes responsables. Si donc des prêtres se sont montrés pécheurs, c’est qu’ils ont oublié qui ils sont. Ils sont, par le sacrement de l’Ordre, configurés au Christ, époux et serviteur de l’Église pour l’éternité. Leur âme est marquée pour toujours par ce sceau que l’on appelle le caractère sacramentel qui les consacre à jamais. Cette consécration n’est pas un isolement hors de la réalité qui ouvrirait la porte à une forme de toute-puissance psychologique, elle est une mise à part pour Dieu qui engage à suivre le Christ comme serviteur jusqu’en son sacrifice, jusqu’à la Croix.

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  • Polémique autour du réaménagement de Notre-Dame de Paris

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    De Catholic News Agency :

    L'archevêché de Paris présente des plans pour l'intérieur de Notre-Dame sur fond de tollé

    29 novembre 2021

    L'archidiocèse catholique de Paris présentera ses plans de restauration de l'intérieur de la cathédrale Notre-Dame la semaine prochaine après avoir rejeté les critiques selon lesquelles ses propositions transformeraient le site en "une sorte de parc à thème."

    Les responsables soumettront leurs propositions à la Commission nationale du patrimoine et de l'architecture de France le 9 décembre, dans un contexte de nouveau tollé concernant la restauration de la cathédrale gravement endommagée par un incendie en 2019, a rapporté l'AFP.

    L'agence de presse a indiqué que l'archevêché a démenti les informations des médias étrangers selon lesquelles la célèbre cathédrale gothique française, construite entre 1163 et 1345, risquait d'être transformée en parc à thème ou remplie d'art contemporain choquant.

    Le Daily Telegraph, un journal britannique, a rapporté le 26 novembre que les critiques craignaient que les changements ne transforment l'édifice en un "Disneyland politiquement correct".

    Selon ce journal, "les confessionnaux, les autels et les sculptures classiques seront remplacés par des peintures murales modernes et de nouveaux effets sonores et lumineux pour créer des "espaces émotionnels"".

    "Il y aura des chapelles à thème sur un 'sentier de découverte', avec un accent sur l'Afrique et l'Asie, tandis que des citations de la Bible seront projetées sur les murs des chapelles dans différentes langues, y compris le mandarin", ajoute-t-il.

    Maurice Culot, un architecte qui a vu les plans, a déclaré au journal : "C'est comme si Disney entrait dans Notre-Dame."

    "Ce qu'ils proposent de faire à Notre-Dame ne serait jamais fait à l'abbaye de Westminster ou à Saint-Pierre de Rome. C'est une sorte de parc à thème et c'est très enfantin et trivial compte tenu de la grandeur du lieu", a-t-il commenté.

    Dans une interview accordée à l'AFP, le père Gilles Drouin, le prêtre qui supervise la restauration intérieure, a semblé confirmer les propositions mais a affirmé qu'elles ne constituaient pas un changement radical.

    Il a expliqué que la restauration visait à préserver la cathédrale en tant que lieu de culte, mais aussi à accueillir et à éduquer les visiteurs "qui ne sont pas toujours de culture chrétienne."

    Il a précisé que les chapelles latérales présenteraient "des portraits du 16e et du 18e siècle qui dialogueront avec des objets d'art moderne."

    "La cathédrale a toujours été ouverte à l'art de la période contemporaine, jusqu'à la grande croix dorée du sculpteur Marc Couturier installée par [l'archevêque de Paris de l'époque] le cardinal Lustiger en 1994", a-t-il précisé.

    Le gouvernement français supervise la restauration structurelle et la conservation de la cathédrale, mais les autorités de la cathédrale sont responsables de sa rénovation intérieure.

    Les plans doivent être approuvés par le ministère français de la culture. La ministre de la culture, Roselyne Bachelot, a déjà suggéré que la cathédrale restaurée soit "identique" à celle d'avant l'incendie.

    Ce n'est pas la première fois que les plans de restauration suscitent la controverse. Les critiques ont dénoncé une proposition divulguée en décembre 2020 visant à remplacer les vitraux historiques de l'architecte Viollet-le-Duc par des motifs contemporains colorés dans les chapelles autour de la nef.

    Une porte-parole de l'archevêché avait alors déclaré au National Catholic Register qu'"il va sans dire que l'archevêque n'a jamais eu l'intention de transformer la cathédrale en aéroport ou en parking."

    La cathédrale rouvrira ses portes au culte avec un Te Deum le 16 avril 2024, cinq ans après l'incendie. Cette année-là, Paris accueillera les Jeux olympiques d'été.

  • La junte birmane cible les lieux de culte : une nouvelle église catholique détruite à Thantlang

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Une nouvelle église catholique détruite par la junte birmane à Thantlang, dans l’État Chin

    30/11/2021

    Le 27 novembre, l’église catholique Saint-Nicolas de Thantlang, dans l’État Chin (dans l’ouest de la Birmanie), a été détruite par la junte birmane. La veille, le 26 novembre, au moins 49 bâtiments de la ville ont été ciblés par les militaires. Selon l’ONG CHRO (Chin human rights organization), plus de 300 habitations, dont quatre églises, y ont été détruites depuis septembre dernier. De nombreux dirigeants et responsables religieux, dont le pape François, ont appelé en vain les militaires à ne pas cibler les lieux de culte dans le cadre des conflits opposant la junte aux groupes de résistance armée.

    À Hakha, capitale de l’État Chin, à près de 35 km à l’est de la ville de Thantlang où de nombreux bâtiments ont été bombardés par l’armée, dont l’église Saint-Nicolas.

    L’armée birmane continue de cibler des églises dans les régions majoritairement chrétiennes, en ignorant les appels lancés par l’Église catholique et par la communauté internationale. L’église Saint-Nicolas, dans la ville désertée de Thantlang, dans l’État Chin (dans l’ouest de la Birmanie), a été incendiée le 27 novembre par les militaires, selon les médias locaux. Selon le groupe CHRO (Chin human rights organization), une ONG locale, beaucoup de maisons de Thantlang avaient déjà été incendiées la veille par la junte. Les habitations ont continué de brûler durant trois jours alors que les soldats poursuivaient leurs attaques. Selon l’organisation, l’église fait partie des quelques dizaines de bâtiments détruits par le feu.

    Cette dernière attaque est survenue quelques jours après la destruction d’au moins 49 autres bâtiments de Thantlang, dont une église baptiste incendiée. Plus de 300 habitations de la ville, dont quatre églises, ont été détruites par les militaires depuis septembre dernier. Dans l’État Chin, au moins 22 églises et plus de 350 habitations ont également été incendiées ou détruites par l’armée entre août et novembre, selon le groupe CHRO.

    Depuis le coup d’État du 1er février, la région est l’un des fronts de résistance armée contre la junte, avec des attaques violentes lancées par les militaires birmans dont des frappes aériennes, des tirs d’artillerie lourde et des attaques visant également les civils. Plusieurs centaines de personnes ont été détenues arbitrairement dans la région, sans compter plusieurs dizaines de victimes. En septembre, plus de 10 000 habitants de Thantlang avaient déjà fui leurs maisons, ciblées par les militaires.

    Plus de 130 000 civils réfugiés dans les églises, les couvents et des camps de fortune

    De nombreux responsables chrétiens, dont le pape François, ont appelé les militaires birmans à ne pas cibler les bâtiments religieux en tant que lieux de culte, ceux-ci étant la propriété culturelle de communautés couvertes par des protocoles internationaux. Mgr Pierre Hla, évêque de Pekhon dans le sud de l’État Shan, a également appelé la junte à ne pas s’en prendre aux cathédrales et aux autres lieux de culte. L’évêque est intervenu après un bombardement de la cathédrale du Sacré-Cœur de Pekhon par les militaires, à trois reprises en cinq mois. « Attaquer la cathédrale, cela revient à frapper le cœur-même des fidèles, et tous les croyants se sentent attristés par ces attaques », a déclaré Mgr Hla dans une lettre.

    Le diocèse de Pekhon est l’une des zones les plus affectées dans le pays, avec le diocèse de Loikaw (État Kayah), en raison de l’escalade des conflits depuis le mois de mai. Au moins cinq églises catholiques, rien que dans le diocèse de Loikaw, ont été ciblées par les militaires à ce jour. Le 23 mai, notamment, une attaque a entraîné quatre morts et huit blessés parmi les catholiques du diocèse. Le même jour, dans le diocèse de Pekhon, d’autres attaques ont ciblé la cathédrale, un sanctuaire marial et un couvent. Plus de 130 000 civils ont été forcés de trouver refuge dans les églises, les couvents et des camps de fortune.

    Les militaires ont également ciblé les prêtres et les pasteurs, en bombardant et vandalisant les églises, dans les régions majoritairement chrétiennes de Kayah et de Chin. La dernière attaque des militaires contre les chrétiens, dans une région majoritairement indigène, n’est pas la première visant une minorité dans le pays. Les chrétiens birmans y ont subi plusieurs décennies de guerre civile et de persécutions de la part des militaires, au pouvoir durant plus de cinq décennies.

    (Avec Ucanews)

  • Bahrein : la cathédrale Notre-Dame d'Arabie consacrée le 10 décembre

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/BAHREIN - La cathédrale Notre-Dame d'Arabie sera consacrée le 10 décembre, le "rêve missionnaire" de l'Archevêque Ballin

    29 novembre 2021

    Manama (Agence Fides) - Elle sera dédiée à Notre-Dame d'Arabie et deviendra l'une des principales églises catholiques de la péninsule arabique, siège du Vicariat apostolique d'Arabie du Nord. La cathédrale du Royaume de Bahreïn, située dans la municipalité d'Awali, se prépare enfin à être consacrée et inaugurée dans les prochaines semaines, immédiatement après la fête liturgique de l'Immaculée Conception de la Vierge Marie. Le Cardinal Luis Antonio Tagle, Préfet de la Congrégation pour l’Évangélisation des Peuples, consacrera le lieu de culte le vendredi 10 décembre. La cérémonie de consécration ne sera suivie que par une représentation numériquement réduite de la communauté catholique locale, conformément aux règles établies par les autorités locales pour lutter contre la pandémie. La veille, l'inauguration civile du lieu de culte se fera en présence de Sa Majesté Hamad bin Isa al Kalifa, roi de Bahreïn.

    La nouvelle cathédrale de Bahreïn pourra accueillir 2 300 personnes. Son inauguration et sa consécration constituent l'aboutissement d'un long parcours, dont les différentes étapes sont emblématiques de la dynamique et des conditions dans lesquelles s'épanouit la vie ecclésiale de tant de communautés chrétiennes dans la péninsule arabique.

    En février 2013, c'est Mgr Camillo Ballin, Archevêque combonien et Vicaire Apostolique de l'Arabie du Nord, qui a annoncé à Fides que le roi de Bahreïn avait fait don au vicariat apostolique d'un terrain de 9 000 mètres carrés " où nous construirons la nouvelle église " (voir Fides 13/2/2013). Avec la délicate sensibilité spirituelle qui le caractérise, l'Archevêque a immédiatement remarqué que le document de la donation royale portait la date du 11 février, jour où l'Église catholique célèbre la fête de la Bienheureuse Vierge Marie de Lourdes. "Nos prières ont été entendues. Notre Dame d'Arabie est en effet capable de faire des miracles", écrivait alors Mgr Ballin. Le 19 mai 2014, lors de sa visite au pape François au Vatican, le roi Hamad bin Isa a lui-même offert au souverain pontife une maquette en plastique de la cathédrale en construction (voir photo).

    Environ 80 000 catholiques vivent à Bahreïn, pour la plupart des travailleurs venus d'Asie, notamment des Philippins (compatriotes du Cardinal Tagle, qui a été envoyé pour présider la cérémonie de consécration de la cathédrale) et des Indiens. Le territoire du Royaume de Bahreïn est constitué d'un archipel de 33 îles situé près de la côte occidentale du golfe Persique. La nation, dirigée par la famille royale al Khalifa, était auparavant un émirat, qui est devenu une monarchie constitutionnelle en 2002. La municipalité d'Awali, où se trouve la nouvelle église, est située sur une petite île au centre du Royaume et a été fondée dans les années 1930 par la Bahrain Petroleum Company. Il est principalement habité par des travailleurs immigrés de diverses nationalités, employés pour la plupart dans des usines de raffinage du pétrole. La consécration de la cathédrale Notre-Dame d'Arabie acquiert également de l'importance à la lumière du récent message par lequel le roi Ahmed bin Isa a officiellement invité le pape François à visiter le Bahreïn. L'invitation officielle du monarque - comme l'a également rapporté l'Agence Fides (voir Fides 26/11/2021) - a été remise au Souverain Pontife par le Cheikh Khalid bin Ahmed bin Mohammed Al Khalifa, Conseiller de Sa Majesté pour les affaires diplomatiques, reçu jeudi 25 novembre au Vatican par l'Évêque de Rome et le Cardinal Secrétaire d'État Pietro Parolin. Au cours de sa visite au Vatican, l'envoyé du monarque bahreïni a également transmis au pape les salutations et les vœux de bonne santé envoyés par le roi Ahmad, ainsi que son appréciation " du rôle fondamental et prépondérant joué par le pape François dans l'établissement et la promotion du dialogue interreligieux et de la compréhension entre les différentes cultures et civilisations, ainsi que dans la diffusion des valeurs de fraternité humaine et de coexistence entre tous ".

    L'Archevêque Camillo Ballin, qui a quitté ce monde le 12 avril 2020, à l'âge de 75 ans, ne sera pas présent lors de l'inauguration de la cathédrale. Le don d'une nouvelle église à Bahreïn, dédiée à Notre-Dame d'Arabie, sera cependant une joie pour lui aussi, qui a passé sa vie de missionnaire puis d'évêque, avec persévérance, patience et passion apostolique, au service des communautés chrétiennes présentes dans les pays arabes à majorité musulmane. (GV) (Agence Fides 29/11/2021)

  • Des monastères à vendre au plus offrant

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    Dénonçant des pratiques choquantes dans l'Hexagone mais qui pourraient être présentes chez nous, un article intéressant et pertinent de François Lagrasse (même s'il est publié) sur le site de Golias :

    Au plus offrant Monastères à vendre

    Les 16 et 17 décembre 2021, un colloque sur le devenir des biens immobiliers des communautés religieuses doit se tenir au collège des Bernardins à Paris. L’intervention de José Rodriguez Carballo, secrétaire de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, et de l’abbé émérite d’En Calcat, Dom David d’Hamonville, était annoncée par un courrier en date du 22 juillet. Il était signé par les deux organisateurs : la Conférence des religieux et religieuses de France et la Fondation des monastères, respectivement présidées par Sœur Véronique Margron et Dom Guillaume Jedrezejckac. Dès lors, des questions se posent sur la personnalité sulfureuse du « monseigneur romain » chargé des transactions immobilières et sur le drame humain lié à un détournement de patrimoine.

    A la suite de plusieurs tentatives de spoliation de monastères, ce colloque du collège des Bernardins, qui touche aux biens immobiliers des couvents, nous interpelle. Quel est son but ? Déjà, en 2016, sans avoir été ni consultées ni informées, les sœurs dominicaines contemplatives de Lourdes apprenaient, par un article de La Croix, que leur couvent allait être fermé. Décision prise à la demande de l’évêque de Tarbes et Lourdes en sa responsabilité de vigilance auprès des communautés religieuses de son diocèse. Nicolas Brouwet avait annoncé que « la Congrégation romaine pour les instituts de vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique avait nommé, à sa demande, un commissaire apostolique » chargé d’organiser ce départ. Le décret de nomination de ce commissaire était signé par José Rodriguez Carballo. Connues et appréciées dans la cité mariale, les moniales dominicaines recevaient l’appui d’un comité de soutien pour « s’opposer à la dilapidation des biens immobiliers » qui, selon le droit de notre pays, est propriété desdites religieuses.

    Les moniales, éternelles mineures

    Récemment, le vicaire du diocèse de Carcassonne-Narbonne annonçait, à la fin de la messe dominicale à Castelnaudary, que le monastère chaurien des Clarisses allait fermer. C’était aussitôt une levée de boucliers de la population mettant dans l’embarras l’évêque diocésain dans l’embarras qui en était à l’origine. Le nom de Carballo apparaît là aussidans la tentative de spoliation de ce couvent dont les sœurs sont propriétaires. Malheureusement, bien d’autres convents de sœurs dociles, abandonnant leurs biens « par obéissance », ont fermé. Après des années de fidélité à leur vocation, de vie fraternelle et de prière, elles sont douloureusement dispersées dans d’autres couvents, certaines en Ehpad.

    Ces tentatives de spoliation s’appuient sur un document romain publié le 15 mai 2018 : « Cor Orans », instruction d’application de la constitution apostolique « Vultum Dei quaerere » sur la vie contemplative féminine. Dès octobre 2019, Golias Hebdo, dans son numéro 594, avait tiré la sonnette d’alarme en dénonçant cette publication Le texte pontifical est analysé dans ses moindres détails et apporte un éclairage précis sur le but recherché par la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique. « Seules les moniales reçoivent des directives du Saint-Siège sur la façon de gérer leur vie en matière de gouvernement, de formation, de recrutement, d’autonomie, etc. Les moines s’autogèrent et définissent leurs propres lois. C’est un reflet du statut de mineure qui, jusqu’à un passé récent, était celui de la femme. Force est de constater que l’Eglise na pas suivi l’évolution de la société en ce domaine. »

    « Le troupeau du Christ »

    Les moniales ont toujours eu droit, dans l’Eglise, à un traitement de faveur. Aujourd’hui, cette « part choisie du troupeau du Christ » fait l’objet d’attentions particulières et ciblées de la Congrégation pour la Vie Consacrée, et cette chasse à l’immobilier dure depuis des dizaines d’années. Périodiquement, un document est écrit pour ces femmes, par des ecclésiastiques (bien sûr tous des hommes) confortablement assis dans un bureau du Vatican. Ils n’ont aucune expérience de leur vie, et pour tout dire ce ne sont que des femmes… Il faut leur dire ce qu’elles doivent faire, sans se soucier de savoir si cela correspond à leur vocation profonde. Nous pouvons constater que les moines n’ont jamais de document romain qui leur tombe dessus : étant des hommes, ils savent comment se gérer et comment administrer leurs biens. Personne ne parle d’éradiquer de la carte de la vie religieuse les monastères masculins : ils possèdent pourtant des abbayes encore plus somptueuses que les monastères de moniales. Leur cession ne renflouerait-elle pas les caisses de l’Eglise ? Pourquoi s’acharner sur les moniales, alors qu’il fut un temps où une moniale âgée était considérée comme ayant acquis de l’expérience spirituelle. Actuellement, le profit piétine tout cela. Il est urgent de parquer ces femmes en Ehpad et de s’approprier leurs biens indûment, du moins en Frances. Peu importe la dimension spirituelle. Et la parité chère au droit français, que devient-elle dans cette affaire ?

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  • Liège, le dimanche 12 décembre 2021 à 16h00: concert de Noël à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy , 132)

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    Eglise du Saint-Sacrement à Liège

    Boulevard d’Avroy, 132

    Dimanche 12 décembre 2021 à 16 heures 

    CONCERT DE NOËL

    Animé par le Choeur polyphonique “Praeludium” (dir.Patrick Wilwerth) 

    et les étudiants de l’Ensemble “Experientia” (Choeur ULiège) 

    Armand Rahier (hautbois) et l’Ensemble instrumental Darius (violons) se joindront aux choeurs et à l’orgue pour faire de ce concert un moment de pur plaisir musical 

     Au programme: 

    Des oeuvres de Dietrich Buxtehude, Georg Friedrich Haendel, des chants traditionnels ukrainiens, hébreux et anglais ainsi que des oeuvres de Patrick Wilwerth lui-même

    Affiche Noel 2021 jpeg.jpeg

    Entrée : 10€ 

    Réservations à partir du 20/11  : 0495/79 80 38  - email: patrickwilwerth@icloud.com

    Suivant les règles en vigueur, le Pass sanitaire et le masque seront obligatoires. 

  • Première édition des Prix du Patrimoine de la Ville de Liège Information/Invitation au vote

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    Votez pour le Projet de Restauration de l’église du Saint-Sacrement !

    journées du patrimoine 2021 affiche_patrimoine2021 verso.jpg

    Le vote est ouvert à tous, résidents ou non sur le territoire de la Ville de Liège

    Chaque personne peut voter une seule et unique fois pour un seul des projets présentés  

    Cette année, se déroulera la première édition des Prix du Patrimoine de la Ville de Liège. L’initiative a pour but de mettre à l‘honneur «des projets exemplaires par leur action visant à la conservation  ou à la restauration du patrimoine bâti, classé ou non ».

    58 projets, retenus par un jury réuni le 20 octobre dernier, ont été répartis dans trois catégories différentes. Le projet du Saint-Sacrement a été retenu dans celle des biens classés.

    Ce jury va bientôt désigner le lauréat de chaque catégorie ainsi que le Grand Prix du Patrimoine et du Matrimoine de la Ville de Liège.

    A côté de cela, le public peut lui aussi élire son projet lauréat et remettre un « Prix du Public ». C’est l’étape qui s’ouvre à vous maintenant. Vous êtes invités à voter pour votre projet préféré.

    Si vous voulez contribuer à l’élection du projet de la restauration de l’église du Saint-Sacrement, votez en cliquant sur la photo du projet C1 accessible via le lien ci-dessous :

    https://www.ppm-liege.be/projets/bc

    Vous devrez laisser votre adresse électronique lors du vote et confirmer votre vote en réponse à l’email que vous trouverez dans votre messagerie. 

    Sigle sursum corda.jpg

    Sursum Corda asbl pour la sauvegarde

    de l’église du Saint-Sacrement à Liège  

    UN NOUVEAU DÉFI POUR L’ASSOCIATION DE FIDÈLES « SURSUM CORDA » :

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    LA RESTAURATION DE L’ÉGLISE DU SAINT-SACREMENT À LIÈGE CONTINUE..!

    L’église du Saint-Sacrement que les Sœurs de l’Eucharistie ont quittée en 1993 fut menacée de désacralisation en 2003. Cette superbe église du XVIIIe siècle fut alors rachetée par l'asbl « Sursum Corda » : pour préserver sa destination originaire.

    « Sursum Corda » a entrepris de réaliser, par phases successives, un plan complet de réhabilitation de l’église confié à l’architecte Louis Schockert (Atelier-Nord). Une première phase portait sur la façade monumentale et le parvis de l’édifice ainsi que la stabilisation de la maçonnerie de la nef et des charpentes de sa toiture. Ce chantier ouvert en mars 2020 s’est achevé au mois de juillet 2021.

    Les prochaines phases porteront sur la restauration externe du chœur et de la tour de l’église (maçonnerie, pierre de taille, toiture), des vitraux et, à l’intérieur, des plafonnages de la coupole de la nef.

    Plus que jamais "Sursum Corda" compte sur la solidarité de ses amis pour parachever ensemble toutes les phases de l’entreprise ! 

    Pour l'aider, vous pouvez faire un don fiscalement déductible pour la restauration de l’église du Saint-Sacrement en versant votre obole :

    • au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, Rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles
    • avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.

    Tout don de minimum 40 € est fiscalement déductible des revenus imposables à concurrence de 45% du montant effectivement versé (art. 145/33 du code de l’impôt sur les revenus).

      Asbl « Sursum Corda »

    Nouvelle adresse du siège social : rue Albert et Louis Curvers, 32, 4053 Chaudfontaine (Embourg)

  • Abbaye de Lagrasse : 14 écrivains y passent trois jours et publient un livre commun

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    Lu sur le site web "riposte catholique" ce 21/11/2021:

    Au printemps dernier, 14 écrivains sont allés en pèlerinages à l’abbaye de Lagrasse, où ils ont passé trois jours et trois nuits. Leur livre commun édité chez Fayard sur cette expérience inédite sort le 25 novembre prochain.

    Il a donné lieu à un très bel article du Figaro, sous la plume de Pascal Bruckner, qui publie les bonnes feuilles et commence ainsi : « Que l’on soit croyant ou non, arriver à Lagrasse pour quelques jours, partager la vie des frères, c’est subir une immersion instantanée dans une société aux antipodes de la nôtre : le silence en lieu et place du bruit, la frugalité plutôt que l’abondance, la coupure plutôt que la connexion. Logé dans une cellule sobre mais vaste, la chambre de l’évêque, qui donne sur un jardin splendide, on s’endort le soir, ­fenêtres grandes ouvertes, au chant des crapauds et du ­rossignol, on se réveille avant 6 heures sur le pas menu des chanoines qui se rendent à matines » .

    Il s’agit de Pascal Bruckner lui-même, Sylvain Tesson, Camille Pascal, Jean-René Van der Plaetsen, Frédéric Beigbeder, Jean-Paul Enthoven, Jean-Marie Rouart, Franz-Olivier Giesbert, Sébastien Lapaque, Thibault de Montaigu, Louis-Henri de La Rochefoucauld, Boualem Sansal, Simon Liberati, Xavier Darcos. Ils reversent leurs droits d’auteurs à l’abbaye, pour les travaux de restauration.

    Préface de Nicolas Diat. Postface du père Emmanuel-Marie Le Fébure du Bus, Fayard/Julliard, 360 p., 23 €. Précommande en ligne

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    Ref. Abbaye de Lagrasse : 14 écrivains y passent trois jours et publient un livre commun

  • Gloire, louange et honneur à Toi, Christ Roi Sauveur

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    H. Gloria laus et honor
    Mulierum Schola Gregoriana Clamaverunt Iusti | Michał Sławecki - magister chori
    GN, t. I, p. 99

    R/ Gloria, laus et honor tibi sit, Rex Christe, Redemptor,
    Cui puerile decus prompsit Hosanna pium.
    Gloire, louange et honneur à Toi, Christ Roi Sauveur.
    Pour toi le cortège des enfants chanta "Hosanna !"

    1.- Israel es tu rex, Davidis et inclyta proles,
    Nomine qui in Domini, rex benedicte, venis.
    Tu es le roi d'Israël, tu es le glorieux rejeton de David,
    roi béni qui viens au nom du Seigneur.

    2.- Cœtus in excelsis te laudat cælicus omnis,
    et mortalis homo, et cuncta creata simul.
    Le chœur céleste en entier te loue au plus haut des cieux ;
    à lui se joint l'homme mortel et toute la création.

    3.- Plebs Hebræa tibi cum palmis obvia venit ;
    Cum prece, voto, hymnis, adsumus ecce tibi.
    Le peuple hébreu vint au devant de toi avec des palmes,
    avec nos prières, nos vœux et nos hymnes, nous voici devant toi.

    4.- Hi tibi passuro solvebant munia laudis ;
    nos tibi regnanti pangimus ecce melos.
    Ceux-ci te payaient leur tribut de louanges, alors que tu allais souffrir ;
    Et nous, voici que nous te célébrons par nos chants, maintenant que tu règnes.

    5.- Hi placuere tibi, placeat devotio nostra ;
    rex bone, rex clemens, cui bona cuncta placent.
    Ils ont su te plaire, que te plaise aussi notre dévotion :
    bon Roi, doux Roi, à qui plaît tout ce qui est bon.

  • Les "hommes en noir" se penchent sur l'interdiction de la messe de saint Pie V à Rome pendant le Triduum pascal et sur la déresponsabilisation collective des évêques français à Lourdes

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Rome interdit la messe St Pie V pour le Triduum
    et les évêques se déresponsabilisent à Lourdes / CDHN

    Rome interdit la messe St Pie V pour le Triduum <br>et les évêques se déresponsabilisent à Lourdes / CDHN

    Retrouvez Le Club des Hommes en Noir pour sa troisième saison. Cette émission fondée en 2012, sur une radio bien connue, par Philippe Maxence, a un concept simple : l'actualité de l'Église décryptée par des prêtres et un laïc.

    Le Vatican interdit la célébration du Triduum Pascal dans la forme extraordinaire du rite au sein du diocèse de Rome, dans le même temps les évêques de France se sont réunis à Lourdes où ils ont décidé à la majorité de reconnaitre la responsabilité institutionnelle de l'Eglise et le caractère systématique des abus sexuels. Pour en parler dans ce Club des Hommes en Noir : le docteur Philippe de Labriolle, les abbés Benoit, Barthe et Tanouärn, sous la direction de Philippe Maxence.