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Patrimoine religieux - Page 80

  • Veni, Veni Emmanuel

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    Zoltán Kodály

    Veni, veni Emmanuel, Hymne de l'Avent des anciens livres liturgiques français - texte et mélodie du XVIIIème siècle, polyphonie adaptée d’après Zoltan Kodaly (1882 + 1967) – cet hymne énumère les 7 noms divins chantés par les grandes antiennes d’O, antiennes qui se chantent aux Magnificat des vêpres des 7 derniers jours avant Noël.

    1. Veni, veni Emmanuel,

    Captivum solve Israël,

    Qui gemit in exilio,

    Privatus Dei Filio.

    R/. Gaude ! Gaude !

    Emmanuel nascetur pro te Israël.

    Viens, viens Emmanuel

    Libère Israël captif

    Qui gémit en exil

    Privé du Fils de Dieu

    Réjouis-toi, réjouis-toi,

    l’Emmanuel naitra pour toi Israël.

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  • Bruxelles : mobilisation contre la tenue de deux concerts d'Anna von Hausswolff dans l'église des dominicains

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    Concert Anna Von Hausswolff Bruxelles - Billet & Place Eglise Saint  Dominique A Bruxelles - Lundi 13 Décembre 2021

    Voici, d'après un des promoteurs de cette mobilisation, ce dont il s'agit :

    "Lundi prochain, une artiste suédoise, Anna von Hausswolff , donnera deux concerts dans l'église des dominicains.

    ANNA VON HAUSSWOLFF | Botanique

    Cette dame, qui est proche de la mouvance gothique (une des caractéristiques de cette mouvance est d'avoir des accents anti-chrétiens, parfois proche des néo-nazis).  Je ne sais pas si on peut dire qu'elle est sataniste mais il y a quand même de sérieux doutes.  

    Des concerts avaient été programmés en France mais une mobilisation de fidèles (considérés par la presse comme intégristes, histoire de les discréditer) a permis d'annuler ces concerts.  Je n'ai pas suivi toute l'affaire mais au moins dans un cas, il a fallu que des fidèles manifestent devant une église pour tout arrêter.  Je ne voudrais pas qu'il soit nécessaire d'en arriver là à Bruxelles pour donner ainsi aux médias la possibilité de critiquer une nouvelle fois l'Eglise.

    Est-il nécessaire de rappeler le contenu du canon 1210 :

    "Ne sera admis dans un lieu sacré que ce qui sert ou favorise le culte, la piété ou la religion, et y sera défendu tout ce qui ne convient pas à la sainteté du lieu. Cependant l'Ordinaire peut permettre occasionnellement d'autres usages qui ne soient pourtant pas contraires à la sainteté du lieu."

    Pour votre information, un autre scandale a eu lieu il y a quelques mois dans la cathédrale de Tolède, qui a servi de décor au clip d'un rappeur espagnol. Après que le scandale a été dévoilé, le recteur du sanctuaire a présenté sa démission et l'évêque ses excuses.

    Alors que le pape François, parle tellement de synodalité, de participation des fidèles, il serait choquant de permettre qu'un tel spectacle ait lieu à Bruxelles."

    Il semble cependant que les dominicains soient déterminés à maintenir ces concerts : https://www.rtbf.be/info/regions/bruxelles/detail_maintien-du-concert-d-anna-von-hausswolff-dans-une-eglise-a-bruxelles-malgre-des-menaces?id=10895665

  • Le cardinal Müller critique la restriction de la liturgie romaine traditionnelle du pape François

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    De Kath.Net/News :

    Le cardinal Müller critique la restriction de la liturgie romaine traditionnelle par François

    9 décembre 2021

    Le préfet émérite de la Congrégation pour la doctrine de la foi : il n'y a "pas de rupture entre la tradition existante jusqu'aux conciles de Trente et de Vatican I et Vatican II".

    Selon un communiqué de la maison d'édition "Renovamen-Verlag", le cardinal Gerhard Ludwig Müller, préfet émérite de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a critiqué dans un nouveau livre le Motu proprio Traditionis custodes du pape François. Selon le cardinal, ce document contient "des affirmations et des évaluations discutables dans son contenu et sa forme". Ainsi, "il n'y aurait pas de rupture entre la tradition existante jusqu'aux conciles de Trente et de Vatican I et jusqu'à Vatican II". Avec ce document, le pape avait fortement limité l'utilisation de la forme de la liturgie telle qu'elle était en usage avant le Concile Vatican II et à nouveau autorisée par Benoît XVI.

    Le cardinal de Curie fait remarquer que l'autorité ecclésiastique rend un mauvais service à l'Eglise en "insistant de manière rigide sur une obéissance aveugle, contraire à la raison de la foi chrétienne et à la liberté d'un homme chrétien".

    La critique du style de la conduite du ministère de certains papes ou évêques et de la qualité technique et théologique de leurs décisions et textes n'est donc pas non plus en contradiction avec "la fidélité indéfectible d'un vrai catholique au pape et aux évêques", déclare le cardinal dans la préface de l'édition allemande de 'Tradition et magistère vivant' de l'évêque brésilien Fernando Arêas Rifan.

    Bischof Fernando Arêas Rifan: Tradition und lebendiges Lehramt | Renovamen- Verlag

    Selon lui, la tâche la plus urgente du pape et de tous les évêques est aujourd'hui de "surmonter l'opposition insensée et la lutte pour le pouvoir des soi-disant traditionalistes et progressistes et, au lieu de jeter de l'huile sur le feu, de faire leurs preuves en tant que médiateurs de la paix et serviteurs de l'unité dans l'Eglise".

  • Inauguration de la Cathédrale de Notre Dame d'Arabie

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/BAHREIN - "Inauguration civile" de la Cathédrale de Notre Dame d'Arabie, en présence du Cardinal Tagle

    9 décembre 2021

    Manama (Agence Fides) - Dans la matinée du jeudi 9 décembre, la cathédrale catholique de Notre-Dame d'Arabie a été inaugurée par le cheikh Abdullah bin Hamad Al Khalifa, représentant le roi de Bahreïn Hamad bin Isa Al Khalifa. Mgr Paul Hinder, Vicaire Apostolique pour l'Arabie du Nord, Mgr Eugene Nugent, Nonce Apostolique à Bahreïn et au Koweït, et le Cardinal Luis Antonio Tagle, Préfet de la Congrégation pour l’Évangélisation des Peuples( qui présidera la liturgie de consécration du lieu de culte demain, vendredi 10 décembre) ont également assisté à la cérémonie,

    La construction de Notre-Dame d'Arabie est emblématique de la discrétion et de l'essentialité pratique qui caractérisent la présence de tant de communautés catholiques dans la péninsule arabique, également dans leurs relations avec les autorités civiles. En 2007, l’Évêque combonien Camillo Ballin, alors Vicaire Apostolique du Koweït, a demandé au Saint-Siège d'instaurer une journée de célébration en l'honneur de la Vierge Marie avec le titre de Notre-Dame d'Arabie. En 2011, le Saint-Siège a officiellement proclamé Notre-Dame d'Arabie comme patronne des deux vicariats alors présents dans la péninsule arabique, celui du Koweït et celui d'Arabie. En mai 2011, le Saint-Siège a réorganisé le vicariat du Koweït pour y inclure les territoires du Qatar, du Bahreïn et de l'Arabie saoudite, le renommant "Vicariat apostolique d'Arabie du Nord" (tandis que l'autre vicariat de la péninsule arabique, renommé "Vicariat d'Arabie du Sud", comprend les territoires du Yémen, des Émirats arabes unis et d'Oman). En 2012, le siège principal du vicariat d'Arabie du Nord a été transféré à Bahreïn, en raison de la situation géographique du royaume (un archipel de 33 îles le long de la rive gauche du golfe Persique) et d'autres raisons logistiques.

    Dans le royaume, la présence d'une communauté catholique locale composée de travailleurs immigrés est attestée depuis les années 1930 et, à l'heure actuelle, selon les données rapportées par le Vicariat, elle pourrait atteindre 150 000 fidèles, principalement originaires d'Inde et des Philippines. Au cours des dernières décennies, jusqu'à aujourd'hui, seules deux églises étaient ouvertes dans le pays, et le manque de lieux de culte dans lesquels célébrer les liturgies et administrer les sacrements était ressenti avec un malaise croissant par la communauté catholique locale. Face à cette situation, dans un acte de magnanimité royale, le roi Hamad bin Isa Al Khalifa a fait don au vicariat d'un terrain de 9 000 mètres carrés dans la municipalité d'Awali pour la construction d'une nouvelle église.

    En février 2013, Mgr Ballin a donné la nouvelle de la donation royale par l'intermédiaire de l'Agence Fides (voir Fides 13/2/2013). Le 19 mai 2014, lors de sa visite au Pape François au Vatican, le roi Hamad bin Isa en personne a offert au souverain pontife une maquette de la cathédrale en construction.

    Le 25 novembre dernier (voir Fides 26/11/2021), le roi Ahmad bin Isa a également envoyé au Pape François un message l'invitant officiellement à visiter le Bahreïn. (GV) (Agence Fides 9/12/2021)

  • Le projet de réaménagement intérieur et liturgique de Notre-Dame de Paris a été validé

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    De Philippe MIRKOVIC sur le site d'Ouest-France :

    Notre-Dame de Paris. Voici comment l'intérieur de la cathédrale va être réaménagé

    La Commission nationale du patrimoine et de l’architecture a validé ce jeudi 9 décembre les grandes lignes du projet présenté par le clergé. Mais attend des précisions sur plusieurs points. Elle a aussi refusé que les statues des saints dans les chapelles soient dispersées dans l’édifice. Et l’aménagement d’un espace de prière dans le chœur.   Le projet global fait déjà polémique.

    La commission nationale du patrimoine et de l’architecture (CNPA) a validé dans ses grandes lignes le réaménagement intérieur et liturgique de Notre-Dame de Paris, présenté par le clergé. Ne refusant que deux opérations, et demandant des précisions sur d’autres, a indiqué son président Albéric de Montgolfier, à l’issue de la réunion consacrée à ce projet très attendu pour l’édifice accueillant en temps normal plus de 12 m illions de visiteurs par an. Et qui ravive déjà les querelles…

    Des objets d’art modernes dialoguent avec des tableaux anciens

    Plus de deux ans et demi après l’incendie qui a touché la cathédrale, le diocèse entend lui donner une nouvelle jeunesse avant sa réouverture au public et au culte en 2024. Son programme, déjà partiellement dévoilé, propose un changement dès l’entrée dans l’édifice, prévu par le portail central et non plus par les latéraux. Le parcours, dont le sens de circulation serait modifié du nord vers le sud, sera aéré autour d’un axe central épuré, de la nef au chœur. Les experts « se sont mis d’accord sur l’axe liturgique central et le mobilier (baptistère, autel, tabernacle) qui devra être conçu par un même créateur », indique encore Albéric de Montgolfier, sénateur LR d’Eure-et-Loir.

    Les 24 chapelles de Notre-Dame vont bénéficier d’un nettoyage complet durant le chantier de restauration. Dans les quatorze latérales, la majorité des confessionnaux, datant parfois de la restauration par l’architecte Eugène Viollet-le-Duc au XIXe siècle, y seront retirés et des œuvres contemporaines pourraient « dialoguer » avec des « Mays », tableaux d’autel commandés à de grands artistes entre 1 630 et 17 07.

    Mais la commission « refuse que les statues de saints qui se trouvaient sur les autels dans ces chapelles n’en sortent. Qu’elles soient déplacées pour faire un alignement envisagé le long des grands piliers de la cathédrale ». Elle s’est « opposée aussi à un espace de prière prévu dans le chœur, en raison de la fragilité du sol. Il pourrait être abîmé par le passage des fidèles et des touristes. »

    « De telles propositions dénaturent le décor… »

    Le projet de réaménagement vise également l’éclairage, avec une lumière à hauteur de visage. Ainsi que des projections sur les murs de phrases bibliques en plusieurs langues. Il prévoit encore que les chaises séculaires cèdent leur place à des bancs à roulettes dotés de lumignons. Mais sur ce dernier point, les experts de la CNPA ont émis des réserves. Ils demandent au clergé « de revoir le modèle de banc, et qu’un prototype leur soit soumis », sans doute début 2022 .

    « Tout cela permet au diocèse d’avancer dans son projet. Il pourra nous apporter des précisions », ajoute Albéric de Montgolfier, soulignant que « toutes les œuvres se trouvant dans la cathédrale antérieurement à l’incendie y resteront présentées ».

    Avant même la réunion de la commission, le projet était déjà très critiqué. Il « dénature entièrement le décor et l’espace liturgique », ont dénoncé une centaine de personnalités, dont Stéphane Bern ou le philosophe Alain Finkielkraut, dans une tribune publiée mercredi dans Le Figaro. Appelant « à respecter l’œuvre de Viollet-le-Duc ».

    Lire également, sur Aleteia :

  • "Civilisation" : le portrait inégalé d’un millénaire de beauté européenne

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    De Clément Solym sur Actualitté.com (Les univers du livre) :

    12/4/2021

    Civilisation, de Kenneth Clark : 1000 années d'histoire de l'art en Europe

    Dans les années 70, une série télévisée en 13 épisodes faisait son apparition sur la BBC, avant d’apparaître sur FR3, en septembre de la même année. Le maître d’œuvre de ce projet, Sir Kenneth Clark, n’aura pas renâclé à la tâche : deux années de travail, plus de 100.000 km de voyages pour aller à la rencontre de l’histoire de l’art. Une œuvre-fleuve publiée pour la première fois en français.

     
    ActuaLitté

    Entreprise de vulgarisation hors norme, Civilisation proposait une initiation globale à l’histoire de l’art, et la manière dont, en Occident, se sont développés les sensibilités et les goûts. Entre 1943 et 1945, l’homme fut à la tête de la National Gallery de Londres et au sortir de la guerre, se consacra à écrire pour raconter cette aventure artistique collective. Décédé en 1983, à l’âge de 80 ans, il produisit également cet ouvrage, Civilisation, balayant 1000 années d’activités artistiques en Europe. 

    Paru un an avant la création de ces documentaires, servant de matrice à l’élaboration de la série. Mais au menu, bien plus que des œuvres : une somme portant sur le théâtre, la littérature, la philosophie, les mouvements sociopolitiques et plus encore. « Je n’avais aucune idée précise de ce que signifiait “civilisation”, mais j’avais à l’esprit que c’était préférable à la barbarie, et j’imaginais qu’il était temps de le dire », indique-t-il en exergue de la création de la série.

    Les éditions Nevicata vont publier début mai l’ouvrage, augmenté d’une préface de Guillaume Villeneuve, le traducteur. 

    Car, cinquante ans après leur diffusion, ces treize heures (ou presque, 52 minutes par épisode) rappellent non seulement la permanence de l’art, mais également la valeur de ce que l’esprit humain peut concevoir. Et le livre est là pour accompagner cette idée.

    Dans ce livre, l’un des plus grands esprits du XXe siècle dresse le portrait inégalé d’un millénaire de beauté européenne. De l’architecture à l’ingénierie, de la peinture à la musique, de la poésie à la philosophie, de l’Écosse à la Sicile, de la France aux Pays-Bas, de l’Italie à l’Allemagne, Kenneth Clark écrit le livre de l’admiration et de l’enthousiasme. 

    Il y démontre que la civilisation vit tant qu’elle ajoute à notre humanité et notre dignité. Juchés à sa suite sur les épaules de génies, nous sentons à chaque page se dilater notre intellection et notre sensibilité.
    Et la leçon esthétique est une éthique : cette Civilisation éblouissante, telle la chaconne de Bach jouée par Yehudi Menuhin dans la Chapelle Sixtine, semble terrasser le mal et le désespoir. 

    https://editionsnevicata.be/civilisation

  • Cent personnalités dénoncent : Notre-Dame de Paris, ce que l’incendie a épargné, le diocèse veut le détruire

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    Du site de la Tribune de l'Art :

    Une nouvelle menace plane sur Notre-Dame de Paris : ce que l’incendie a épargné, le diocèse veut le détruire

    Nous publions ce texte en même temps que Le Figaro sur son site internet, qui le reprendra dans son édition papier du 8 décembre 2021.

    Le 15 avril 2019, le monde découvrait, stupéfait et bouleversé, les images de Notre-Dame en feu. Alors que les décombres fumaient encore, des millions de personnes, de toutes nationalités, se sont spontanément mobilisés pour rassembler l’argent nécessaire à la restauration du monument. Près d’un milliard d’euros ont été ainsi réunis. Ces dons étaient autant de déclarations d’amour à la cathédrale Notre-Dame. Ils témoignaient ainsi de la confiance dans notre capacité à faire revivre ce sublime patrimoine artistique et spirituel.

    Mais aujourd’hui, cette résurrection est gravement compromise par un projet d’aménagement de l’intérieur du monument. Le diocèse de Paris veut en effet profiter du chantier de restauration pour transformer l’intérieur de Notre-Dame en un projet qui en dénature entièrement le décor et l’espace liturgique. Il estime ainsi que les destructions de l’incendie sont l’occasion de transformer l’appréhension du monument par le visiteur, alors même que celui-ci s’est limité à la toiture et à la flèche et n’a rien détruit de patrimonial à l’intérieur.

    Ces propositions de modifications affectent le mobilier, l’éclairage et la circulation. Les auteurs de ce projet cherchent à mettre en place un autre parcours, une autre expérience du monument, alors même que Notre-Dame offre déjà un parcours, qu’elle est déjà un discours. Pour ne prendre qu’un exemple, l’organisation conçue par Viollet-le-Duc repose sur un principe de gradation des espaces qui existait déjà à la fin du moyen-âge et qu’il a restauré. Les premières chapelles ont un décor sommaire pour permettre une montée progressive vers la splendeur du chœur. Et ainsi de suite. Tout fut savamment pensé et arbitré.

    Or ce qu’imagine aujourd’hui le diocèse réduit à néant la conception patiemment élaborée par Viollet-le-Duc. Le projet prévoit l’installation de bancs amovibles, d’un éclairage changeant en fonction des saisons, de projections vidéo sur les murs, etc., autrement dit les mêmes « dispositifs de médiation » à la mode (et donc déjà terriblement démodés) que l’on trouve dans tous les projets culturels « immersifs » où bien souvent la niaiserie le dispute au kitsch.

    Ce tragique incendie nous offre pourtant une chance exceptionnelle, une occasion absolument unique : la restauration du décor de Viollet-le-Duc. Nous sommes en effet en mesure de faire renaître un décor d’ensemble cohérent et d’une grande perfection formelle. L’architecte génial, soucieux de prolonger et d’achever le travail des bâtisseurs du moyen-âge, avait conçu une œuvre d’art totale, faisant se correspondre architecture et décor, peinture et sculpture, ébénisterie et orfèvrerie, vitraux et luminaires. Guidé par une vision très précise d’un idéal artistique et spirituel, il avait élaboré et mis en œuvre la cathédrale des cathédrales.

    Respectons l’œuvre de Viollet-le-Duc, respectons le travail des artistes et des artisans qui ont œuvré pour nous offrir ce joyau, respectons tout simplement les principes patrimoniaux d’un monument historique. Ce chantier de restauration doit nous permettre de retrouver l’authenticité du lieu et de son expérience, en replaçant les bonnes œuvres aux bons endroits, dans une harmonie et une cohérence d’ensemble.

    La France fera l’admiration de tous pour avoir su mener une restauration qui restituera au monde un monument sublime. Nos architectes, nos restaurateurs et tous les métiers d’art auront ainsi, selon les mots du président de la République, rendu Notre-Dame plus belle qu’avant l’incendie, c’est-à-dire aussi sublime qu’elle nous avait été léguée.

    Les signatures :

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  • Bruxelles, 10 décembre : Concert Marial de Noël (orgue et cantiques)

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    Le vendredi 10 décembre, la Fête de Notre Dame de Lorette, la Paroisse des Saints Jean et Étienne « aux Minimes » organise et vous invite au Concert Marial de Noël : orgue et cantiques, par MM. Berger et Ockerman, organistes liturgiques de la Paroisse (Église des Saints Jean et Etienne « aux Minimes », rue des Minimes 62, 1000 Bruxelles.

    Le concert commencera après la Messe de 18h30 (entrée gratuite, participation volontaire pour les œuvres paroissiales).

  • « Le prêtre, un être configuré au Christ »

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    Lu sur le site web du mensuel « La Nef », cet entretien de Christophe Geffroy avec le Cardinal Robert Sarah :

    Fayard FFTQCNbX0AM3W0A.jpgPréfet de la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des Sacrements de 2014 à février 2021, le cardinal Robert Sarah nous offre de magnifiques « méditations sur la figure du prêtre » dans un nouvel ouvrage intitulé Pour l’éternité (1). Entretien autour de ce livre et sur les affaires d’abus sexuels sur mineurs qui secouent l’Église de France.

    La Nef – Votre livre est un magnifique plaidoyer pour le prêtre et sa vocation : pourquoi un tel livre aujourd’hui ? Et est-ce une coïncidence qu’il sorte au moment où l’Église de France est ébranlée par le scandale des abus sexuels et le rapport de la CIASE demandé par la Conférence épiscopale ?

    Cardinal Robert Sarah – J’ai voulu ce livre pour que tous, laïcs et prêtres, puissent redécouvrir l’essence du sacerdoce. Depuis des années, je reçois beaucoup de prêtres ébranlés, découragés et isolés. Je voulais les conforter dans leur vocation. J’ai aussi remarqué que les fidèles ne savent plus ce qu’est un prêtre. Soit on le méprise ou on le soupçonne de monopoliser un prétendu pouvoir, soit on en fait une star en raison de son activisme. Mais on ne regarde plus le prêtre pour ce qu’il est, un être configuré au Christ, époux de l’Église. Apprécions les prêtres pour ce qu’ils sont avant de regarder ce qu’ils font ! Je n’avais pas prévu que la sortie de ce livre coïncide avec le rapport de la CIASE. Mais cela s’est révélé providentiel.

    À l’heure où certains sont tentés d’inventer un nouveau sacerdoce, j’ai voulu laisser la parole aux saints car ils nous transmettent l’Évangile vécu. Ils dessinent dans ce livre la figure du prêtre tel que Jésus lui-même nous l’a laissée pour l’éternité. N’ayons pas peur de la recevoir et de l’aimer sans vouloir la retoucher pour la rendre conforme aux goûts du monde contemporain qui seront très vite démodés.

    On peut dire que votre livre va fondamentalement à l’opposé du mouvement actuel – et notamment du rapport de la CIASE qui va jusqu’à fustiger le « système patriarcal » de l’Église – qui tend à « désacraliser » la figure du prêtre, pour en faire un homme ordinaire exactement comme les autres, et qui devrait donc pouvoir être marié : quelles sont l’origine et les causes de cet abaissement de la vision du prêtre et que pensez-vous de ce rapport de la CIASE et de ses préconisations ?

    Il était nécessaire de faire la lumière sur les crimes commis par des prêtres. Il était juste de mesurer l’ampleur du péché et l’indifférence à ce péché qui avait fini par s’infiltrer dans les mentalités des évêques. La perte du sens du péché est une marque de la barbarie de notre époque. La manière dont les crimes pédophiles ont été traités en est une illustration tragique. Le système qui a entraîné le silence devant ces crimes est avant tout une forme de relativisme moral pratique. On a renoncé à désigner le mal, à dénoncer le bourreau, à punir le criminel sous prétexte d’une miséricorde mal entendue qui n’était que la couverture d’une culture de l’excuse, de la complaisance subjective et de l’oubli de la gravité objective du péché.

    Mais certains voudraient instrumentaliser ces péchés d’une minorité de prêtres (3 %) pour rendre responsable l’Église en elle-même et le sacerdoce lui-même. Pourtant l’immense majorité des prêtres (96 %) s’est montrée fidèle. Parce que certains prêtres ont succombé à une pratique pathologique et perverse de la paternité, de la sacralité et de l’autorité, on voudrait faire du prêtre un homme comme les autres, lui dénier son être de père, son caractère sacré ? Il y a là une erreur de raisonnement. L’immense majorité des crimes sexuels est commise par des hommes mariés et pères de famille. Est-ce la faute du mariage et de la paternité ? Faudrait-il supprimer la famille ?
    Derrière ce sophisme, il y a une erreur que le Catéchisme de l’Église catholique dénonce clairement : le péché n’est pas que le fruit d’une structure sociale. Nos comportements demeurent libres. Nous en sommes responsables. Si donc des prêtres se sont montrés pécheurs, c’est qu’ils ont oublié qui ils sont. Ils sont, par le sacrement de l’Ordre, configurés au Christ, époux et serviteur de l’Église pour l’éternité. Leur âme est marquée pour toujours par ce sceau que l’on appelle le caractère sacramentel qui les consacre à jamais. Cette consécration n’est pas un isolement hors de la réalité qui ouvrirait la porte à une forme de toute-puissance psychologique, elle est une mise à part pour Dieu qui engage à suivre le Christ comme serviteur jusqu’en son sacrifice, jusqu’à la Croix.

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  • Polémique autour du réaménagement de Notre-Dame de Paris

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    De Catholic News Agency :

    L'archevêché de Paris présente des plans pour l'intérieur de Notre-Dame sur fond de tollé

    29 novembre 2021

    L'archidiocèse catholique de Paris présentera ses plans de restauration de l'intérieur de la cathédrale Notre-Dame la semaine prochaine après avoir rejeté les critiques selon lesquelles ses propositions transformeraient le site en "une sorte de parc à thème."

    Les responsables soumettront leurs propositions à la Commission nationale du patrimoine et de l'architecture de France le 9 décembre, dans un contexte de nouveau tollé concernant la restauration de la cathédrale gravement endommagée par un incendie en 2019, a rapporté l'AFP.

    L'agence de presse a indiqué que l'archevêché a démenti les informations des médias étrangers selon lesquelles la célèbre cathédrale gothique française, construite entre 1163 et 1345, risquait d'être transformée en parc à thème ou remplie d'art contemporain choquant.

    Le Daily Telegraph, un journal britannique, a rapporté le 26 novembre que les critiques craignaient que les changements ne transforment l'édifice en un "Disneyland politiquement correct".

    Selon ce journal, "les confessionnaux, les autels et les sculptures classiques seront remplacés par des peintures murales modernes et de nouveaux effets sonores et lumineux pour créer des "espaces émotionnels"".

    "Il y aura des chapelles à thème sur un 'sentier de découverte', avec un accent sur l'Afrique et l'Asie, tandis que des citations de la Bible seront projetées sur les murs des chapelles dans différentes langues, y compris le mandarin", ajoute-t-il.

    Maurice Culot, un architecte qui a vu les plans, a déclaré au journal : "C'est comme si Disney entrait dans Notre-Dame."

    "Ce qu'ils proposent de faire à Notre-Dame ne serait jamais fait à l'abbaye de Westminster ou à Saint-Pierre de Rome. C'est une sorte de parc à thème et c'est très enfantin et trivial compte tenu de la grandeur du lieu", a-t-il commenté.

    Dans une interview accordée à l'AFP, le père Gilles Drouin, le prêtre qui supervise la restauration intérieure, a semblé confirmer les propositions mais a affirmé qu'elles ne constituaient pas un changement radical.

    Il a expliqué que la restauration visait à préserver la cathédrale en tant que lieu de culte, mais aussi à accueillir et à éduquer les visiteurs "qui ne sont pas toujours de culture chrétienne."

    Il a précisé que les chapelles latérales présenteraient "des portraits du 16e et du 18e siècle qui dialogueront avec des objets d'art moderne."

    "La cathédrale a toujours été ouverte à l'art de la période contemporaine, jusqu'à la grande croix dorée du sculpteur Marc Couturier installée par [l'archevêque de Paris de l'époque] le cardinal Lustiger en 1994", a-t-il précisé.

    Le gouvernement français supervise la restauration structurelle et la conservation de la cathédrale, mais les autorités de la cathédrale sont responsables de sa rénovation intérieure.

    Les plans doivent être approuvés par le ministère français de la culture. La ministre de la culture, Roselyne Bachelot, a déjà suggéré que la cathédrale restaurée soit "identique" à celle d'avant l'incendie.

    Ce n'est pas la première fois que les plans de restauration suscitent la controverse. Les critiques ont dénoncé une proposition divulguée en décembre 2020 visant à remplacer les vitraux historiques de l'architecte Viollet-le-Duc par des motifs contemporains colorés dans les chapelles autour de la nef.

    Une porte-parole de l'archevêché avait alors déclaré au National Catholic Register qu'"il va sans dire que l'archevêque n'a jamais eu l'intention de transformer la cathédrale en aéroport ou en parking."

    La cathédrale rouvrira ses portes au culte avec un Te Deum le 16 avril 2024, cinq ans après l'incendie. Cette année-là, Paris accueillera les Jeux olympiques d'été.

  • La junte birmane cible les lieux de culte : une nouvelle église catholique détruite à Thantlang

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Une nouvelle église catholique détruite par la junte birmane à Thantlang, dans l’État Chin

    30/11/2021

    Le 27 novembre, l’église catholique Saint-Nicolas de Thantlang, dans l’État Chin (dans l’ouest de la Birmanie), a été détruite par la junte birmane. La veille, le 26 novembre, au moins 49 bâtiments de la ville ont été ciblés par les militaires. Selon l’ONG CHRO (Chin human rights organization), plus de 300 habitations, dont quatre églises, y ont été détruites depuis septembre dernier. De nombreux dirigeants et responsables religieux, dont le pape François, ont appelé en vain les militaires à ne pas cibler les lieux de culte dans le cadre des conflits opposant la junte aux groupes de résistance armée.

    À Hakha, capitale de l’État Chin, à près de 35 km à l’est de la ville de Thantlang où de nombreux bâtiments ont été bombardés par l’armée, dont l’église Saint-Nicolas.

    L’armée birmane continue de cibler des églises dans les régions majoritairement chrétiennes, en ignorant les appels lancés par l’Église catholique et par la communauté internationale. L’église Saint-Nicolas, dans la ville désertée de Thantlang, dans l’État Chin (dans l’ouest de la Birmanie), a été incendiée le 27 novembre par les militaires, selon les médias locaux. Selon le groupe CHRO (Chin human rights organization), une ONG locale, beaucoup de maisons de Thantlang avaient déjà été incendiées la veille par la junte. Les habitations ont continué de brûler durant trois jours alors que les soldats poursuivaient leurs attaques. Selon l’organisation, l’église fait partie des quelques dizaines de bâtiments détruits par le feu.

    Cette dernière attaque est survenue quelques jours après la destruction d’au moins 49 autres bâtiments de Thantlang, dont une église baptiste incendiée. Plus de 300 habitations de la ville, dont quatre églises, ont été détruites par les militaires depuis septembre dernier. Dans l’État Chin, au moins 22 églises et plus de 350 habitations ont également été incendiées ou détruites par l’armée entre août et novembre, selon le groupe CHRO.

    Depuis le coup d’État du 1er février, la région est l’un des fronts de résistance armée contre la junte, avec des attaques violentes lancées par les militaires birmans dont des frappes aériennes, des tirs d’artillerie lourde et des attaques visant également les civils. Plusieurs centaines de personnes ont été détenues arbitrairement dans la région, sans compter plusieurs dizaines de victimes. En septembre, plus de 10 000 habitants de Thantlang avaient déjà fui leurs maisons, ciblées par les militaires.

    Plus de 130 000 civils réfugiés dans les églises, les couvents et des camps de fortune

    De nombreux responsables chrétiens, dont le pape François, ont appelé les militaires birmans à ne pas cibler les bâtiments religieux en tant que lieux de culte, ceux-ci étant la propriété culturelle de communautés couvertes par des protocoles internationaux. Mgr Pierre Hla, évêque de Pekhon dans le sud de l’État Shan, a également appelé la junte à ne pas s’en prendre aux cathédrales et aux autres lieux de culte. L’évêque est intervenu après un bombardement de la cathédrale du Sacré-Cœur de Pekhon par les militaires, à trois reprises en cinq mois. « Attaquer la cathédrale, cela revient à frapper le cœur-même des fidèles, et tous les croyants se sentent attristés par ces attaques », a déclaré Mgr Hla dans une lettre.

    Le diocèse de Pekhon est l’une des zones les plus affectées dans le pays, avec le diocèse de Loikaw (État Kayah), en raison de l’escalade des conflits depuis le mois de mai. Au moins cinq églises catholiques, rien que dans le diocèse de Loikaw, ont été ciblées par les militaires à ce jour. Le 23 mai, notamment, une attaque a entraîné quatre morts et huit blessés parmi les catholiques du diocèse. Le même jour, dans le diocèse de Pekhon, d’autres attaques ont ciblé la cathédrale, un sanctuaire marial et un couvent. Plus de 130 000 civils ont été forcés de trouver refuge dans les églises, les couvents et des camps de fortune.

    Les militaires ont également ciblé les prêtres et les pasteurs, en bombardant et vandalisant les églises, dans les régions majoritairement chrétiennes de Kayah et de Chin. La dernière attaque des militaires contre les chrétiens, dans une région majoritairement indigène, n’est pas la première visant une minorité dans le pays. Les chrétiens birmans y ont subi plusieurs décennies de guerre civile et de persécutions de la part des militaires, au pouvoir durant plus de cinq décennies.

    (Avec Ucanews)

  • Bahrein : la cathédrale Notre-Dame d'Arabie consacrée le 10 décembre

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/BAHREIN - La cathédrale Notre-Dame d'Arabie sera consacrée le 10 décembre, le "rêve missionnaire" de l'Archevêque Ballin

    29 novembre 2021

    Manama (Agence Fides) - Elle sera dédiée à Notre-Dame d'Arabie et deviendra l'une des principales églises catholiques de la péninsule arabique, siège du Vicariat apostolique d'Arabie du Nord. La cathédrale du Royaume de Bahreïn, située dans la municipalité d'Awali, se prépare enfin à être consacrée et inaugurée dans les prochaines semaines, immédiatement après la fête liturgique de l'Immaculée Conception de la Vierge Marie. Le Cardinal Luis Antonio Tagle, Préfet de la Congrégation pour l’Évangélisation des Peuples, consacrera le lieu de culte le vendredi 10 décembre. La cérémonie de consécration ne sera suivie que par une représentation numériquement réduite de la communauté catholique locale, conformément aux règles établies par les autorités locales pour lutter contre la pandémie. La veille, l'inauguration civile du lieu de culte se fera en présence de Sa Majesté Hamad bin Isa al Kalifa, roi de Bahreïn.

    La nouvelle cathédrale de Bahreïn pourra accueillir 2 300 personnes. Son inauguration et sa consécration constituent l'aboutissement d'un long parcours, dont les différentes étapes sont emblématiques de la dynamique et des conditions dans lesquelles s'épanouit la vie ecclésiale de tant de communautés chrétiennes dans la péninsule arabique.

    En février 2013, c'est Mgr Camillo Ballin, Archevêque combonien et Vicaire Apostolique de l'Arabie du Nord, qui a annoncé à Fides que le roi de Bahreïn avait fait don au vicariat apostolique d'un terrain de 9 000 mètres carrés " où nous construirons la nouvelle église " (voir Fides 13/2/2013). Avec la délicate sensibilité spirituelle qui le caractérise, l'Archevêque a immédiatement remarqué que le document de la donation royale portait la date du 11 février, jour où l'Église catholique célèbre la fête de la Bienheureuse Vierge Marie de Lourdes. "Nos prières ont été entendues. Notre Dame d'Arabie est en effet capable de faire des miracles", écrivait alors Mgr Ballin. Le 19 mai 2014, lors de sa visite au pape François au Vatican, le roi Hamad bin Isa a lui-même offert au souverain pontife une maquette en plastique de la cathédrale en construction (voir photo).

    Environ 80 000 catholiques vivent à Bahreïn, pour la plupart des travailleurs venus d'Asie, notamment des Philippins (compatriotes du Cardinal Tagle, qui a été envoyé pour présider la cérémonie de consécration de la cathédrale) et des Indiens. Le territoire du Royaume de Bahreïn est constitué d'un archipel de 33 îles situé près de la côte occidentale du golfe Persique. La nation, dirigée par la famille royale al Khalifa, était auparavant un émirat, qui est devenu une monarchie constitutionnelle en 2002. La municipalité d'Awali, où se trouve la nouvelle église, est située sur une petite île au centre du Royaume et a été fondée dans les années 1930 par la Bahrain Petroleum Company. Il est principalement habité par des travailleurs immigrés de diverses nationalités, employés pour la plupart dans des usines de raffinage du pétrole. La consécration de la cathédrale Notre-Dame d'Arabie acquiert également de l'importance à la lumière du récent message par lequel le roi Ahmed bin Isa a officiellement invité le pape François à visiter le Bahreïn. L'invitation officielle du monarque - comme l'a également rapporté l'Agence Fides (voir Fides 26/11/2021) - a été remise au Souverain Pontife par le Cheikh Khalid bin Ahmed bin Mohammed Al Khalifa, Conseiller de Sa Majesté pour les affaires diplomatiques, reçu jeudi 25 novembre au Vatican par l'Évêque de Rome et le Cardinal Secrétaire d'État Pietro Parolin. Au cours de sa visite au Vatican, l'envoyé du monarque bahreïni a également transmis au pape les salutations et les vœux de bonne santé envoyés par le roi Ahmad, ainsi que son appréciation " du rôle fondamental et prépondérant joué par le pape François dans l'établissement et la promotion du dialogue interreligieux et de la compréhension entre les différentes cultures et civilisations, ainsi que dans la diffusion des valeurs de fraternité humaine et de coexistence entre tous ".

    L'Archevêque Camillo Ballin, qui a quitté ce monde le 12 avril 2020, à l'âge de 75 ans, ne sera pas présent lors de l'inauguration de la cathédrale. Le don d'une nouvelle église à Bahreïn, dédiée à Notre-Dame d'Arabie, sera cependant une joie pour lui aussi, qui a passé sa vie de missionnaire puis d'évêque, avec persévérance, patience et passion apostolique, au service des communautés chrétiennes présentes dans les pays arabes à majorité musulmane. (GV) (Agence Fides 29/11/2021)