Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Patrimoine religieux - Page 96

  • Avec la famille Lefèvre, vivons la passion avec le Christ grâce aux chants sacrés

    IMPRIMER

    Du site Hozanna.org :

    Semaine Sainte en chants sacrés : contemplons la Passion

    La famille Lefèvre, lauréate de "la France a un incroyable talent", vous propose de contempler en musique le mystère de la Croix en recevant chaque jour un chant sacré et une méditation.

    Neuvaine du 28 mars 2021 au 5 avr. 2021

    Vivons la passion avec le Christ grâce aux chants sacrés

    Pour connaître et suivre le Christ, apprenons peu à peu à nous émouvoir devant cette douleur et cet abandon, sentons-nous acteur et pas seulement spectateur devant les souffrances physiques et morales subies par le Christ. Ce sont nos péchés qui le clouent au Calvaire.

    Approchons-nous de cette Croix qui se détache au sommet du Golgotha avec sincérité et recueillement. Les événements de la Passion pénétreront ainsi notre âme comme une parole que Dieu nous adresse pour nous révéler ce qu'il attend de notre vie.

    La contemplation de la Passion du Christ ravivera notre amour et notre compassion. Les pièces musicales proposées nous y aideront.

    Durant cette semaine sainte, nous verrons Jésus-Christ acclamé le jour des Rameaux, crucifié le Vendredi saint et triomphant le jour de Pâques.

    Durant 8 jours

    Nous vous proposerons de méditer sur un événement marquant de cette semaine sainte, avec une méditation et surtout une œuvre de musique sacrée, qui amènera  à approfondir la méditation et la contemplation.

    Jour 1 - Dimanche des Rameaux - Hosanna au Fils de David

    Jour 2 - Lundi saint - Jésus devant Pilate 

    Jour 3 - Mardi saint - Le Reniement de Saint-Pierre 

    Jour 4 - Mercredi saint - Jésus sur le chemin du Calvaire

    Jour 5 - Jeudi saint - La Cène, Institution de l'Eucharistie

    Jour 6 - vendredi saint - La Mort de Jésus sur la Croix

    Jour 7 - Samedi saint - Le silence du tombeau

    Jour 8 - Pâques - Résurrection de Jésus-Christ

    Lire la suite

  • Semaine sainte : les Français plus « chanceux » que leurs voisins européens ?

    IMPRIMER

    Alors que les fidèles s’apprêtent à entrer dans la Semaine sainte après le Dimanche des rameaux ce 28 mars, tour d’horizon des mesures sanitaires en place chez nos voisins européens. Un commentaire d’Agnès Pinard Legry sur le site web « Aleteia » :

    Semaine sainte FR322784A.jpgÀ l’approche de la Semaine sainte et de Pâques et alors que le contexte sanitaire se tend, les catholiques français ont appris avec soulagement qu’ils pourront assister, sauf nouvelles mesures, aux différents offices de la Semaine sainte et de Pâques. Seules contraintes outre le protocole sanitaire : respecter le couvre-feu (de 19h à 6h) et, pour les zones concernées, choisir une messe à moins de 10 kilomètres de chez soi. « Les règles s’appliquant aux lieux de culte resteront inchangées », a ainsi assuré le Premier ministre Jean Castex il y a quelques jours. Face à l’épidémie, nos voisins européens ont pris des dispositions plus ou moins drastiques concernant les offices de la Semaine sainte. Comment vont-ils vivre ce temps fort de la liturgie ?

    1ALLEMAGNE : DES OFFICES FINALEMENT AUTORISÉS

    Pendant cinq jours, du 1er au 5 avril, l’Allemagne devait se mettre « en pause », avait indiqué ce mardi 23 mars la chancelière Angela Merkel lors d’une conférence de presse. Les offices religieux sur cette période, c’est-à-dire pendant la Semaine sainte et Pâques, devaient être annulés, les messes se tenir à huis clos et les fidèles contraints de vivre ces temps liturgiques forts depuis chez eux. Mais au lendemain des annonces, ce mercredi,  Angela Merkel a reconnu avoir fait « une erreur » en voulant durcir pour le long week-end de Pâques les règles sanitaires anti-Covid en Allemagne. À l’issue d’une réunion d’urgence avec les Länder, les États-régions, la chancelière allemande confirmé l’abandon du projet.

    2ESPAGNE : DES OFFICES MAIS PAS DE PROCESSION

    Les offices de la Semaine sainte et de Pâques sont maintenus mais les processions, si importantes en Espagne, sont suspendues. Un protocole sanitaire (masque obligatoire, désinfection des mains, distance de sécurité…)  est appliqué dans les églises lors des messes.

    Lire aussi :Les leçons d’humanité des jours de la Semaine sainte

    3ÉCOSSE : REPRISE DES OFFICES

    Si aucune détérioration de la situation sanitaire n’est observée d’ici là, le gouvernement a annoncé la reprise des messes publiques en Écosse à partir du vendredi 26 mars afin de permettre aux fidèles de vivre pleinement le Dimanche des rameaux, la Semaine sainte et Pâques. Le protocole sanitaire y sera néanmoins strict avec un plafond fixé à 50 personnes quelle que soit la taille de l’édifice religieux et deux mètres de distance entre les fidèles.

    4ROYAUME-UNI : LES OFFICES MAINTENUS

    Comme en France, le Royaume-Uni autorise les messes publiques à condition de respecter un protocole sanitaire (distance de sécurité, port du masque…).

    5BELGIQUE : DE FORTES CONTRAINTES

    En Belgique, les messes publiques sont limitées à 15 personnes depuis le mois de décembre 2020 et cela quelle que soit la taille de l’édifice. Une situation jugée injustifiable et discriminatoire pour de nombreux fidèles qui ne devrait pas évoluer pour la Semaine sainte et Pâques.

    Lire aussi :En Belgique, « le mépris total des cultes »

    6ITALIE : LES OFFICES MAINTENUS

    En raison de l’augmentation du nombre de cas de Covid-19, les autorités italiennes ont adopté de nouvelles restrictions liées au contexte sanitaire jusqu’au 6 avril. Malgré un couvre-feu de 22h à 6h du matin, l’interdiction de se déplacer entre les régions et la fermeture de commerces non-essentiels, les festivités « liées à des cérémonies civiles ou religieuses » restent autorisées. Les messes publiques sont donc autorisées à condition de respecter un protocole sanitaire prenant en compte les différents gestes barrières.

    7PORTUGAL : DES OFFICES MAIS PAS DE PROCESSION

    Après près de trois mois de confinement, les messes publiques ont repris mi-mars au Portugal. Contrairement à ce qui s’est passé en 2020 en raison de la pandémie, les célébrations de cette année se feront donc bien avec la participation de l’assemblée. La Conférence épiscopale du Portugal a néanmoins demandé à ce que les processions et autres expressions de piété populaire soient suspendues afin d’éviter des « risques pour la santé publique ».

    Ref. Semaine sainte : les Français plus « chanceux » que leurs voisins européens ?

    Comme on l’aura lu par ailleurs, les préoccupations actuelles de l’épiscopat belge sont d’un autre ordre que celui de la liberté des cultes. A chacun ses priorités, mais un choix étrange -ou un aveu d'impuissance-  qui laissera des traces parmi les chrétiens de tous âges et opinions.

    JPSC

  • « Candor lucis aeternae », une lettre apostolique pour le VIIe centenaire de la mort de Dante

    IMPRIMER

    De zenit.org (Anita Bourdin) :

    Dante Alighieri: lettre apostolique du pape François (texte complet)

    « Candor lucis aeternae », pour le VIIe centenaire de la mort du poète

    La lettre se répartit en neuf titres et commence par la pensée des papes sur Dante, depuis  l’encyclique de Benoît XVI In praeclara summorum (1921) en passant par la lettre apostolique de saint Paul VI Altissimi cantus (1965), où il souligne combien la Divine comédie est « universelle ». Jean-Paul II fait observer,  en 1985, Dante conduit à « la contemplation de l’Amour qui meut le soleil et les autres étoiles ». Benoît XVI, dans son encyclique Deus caritas est, de 2005, évoque, chez Dante l’expression de « la nouveauté d’un amour qui a poussé Dieu à prendre un visage humain et un cœur humain ». Quant au pape François il cite, dans son encyclique Lumen fidei, de 2013, Dante qui décrit la « lumière de la foi » comme « l’étincelle, flamme et étoile du ciel » dans l’homme.

    Poète de la miséricorde

    Le pape François souligne ensuite « l’actualité et la pérennité » de l’œuvre de Dante qui « a su exprimer, avec la beauté de la poésie, la profondeur du mystère de Dieu et de l’amour ».

    Il salue en lui un « Père de la langue et de la littérature italiennes », qui a vécu sa vie avec la « mélancolie déchirante » d’un pèlerin et d’un exilé, toujours en mouvement, non seulement à l’extérieur parce qu’il a été contraint à l’exil, à Ravenne, mais aussi à l’intérieur, à la recherche de son but: « le bonheur, donné par la vision de l’Amour qui est Dieu ».

    Mais le pape François qui fustige toujours la « résignation » salue en Dante un « prophète d’espérance » qui pousse l’humanité à se libérer de la « forêt obscure » du péché pour trouver « la voie droite » et atteindre ainsi « la plénitude de la vie dans l’histoire » et « la béatitude éternelle en Dieu» »: une « mission prophétique ».

    La miséricorde de Dieu est la clef de ce chemin à la foi, dit le pape, « réaliste et possible » pour tous:  « la miséricorde de Dieu offre toujours la possibilité du changement et de la conversion ».

    Il est donc en même temps un poète de la « liberté humaine », c’est en effet « la condition fondamentale des choix de vie et de la foi elle-même ».

    Les trois femmes de Dante et S. François

    Le pape François relève l’importance de trois femmes dans la Divine Comédie et qui représentent les trois vertus théologales: Marie, incarnant la charité, Béatrice, portant l’espérance, et sainte Lucie, figure de la foi.

    Le pape François réaffirme que l’on  « ne se sauve pas soi-même », pas sans l’aide de ceux qui « peuvent nous soutenir et nous guider avec sagesse et prudence ».

    Le pape évoque son saint patron, François d’Assise, représenté dans la « rose blanche des bienheureux »: il ya a dit le pape, entre Dante et François « une profonde syntonie »: ils se sont adressés au peuple, le premier « allant parmi les gens » le second choisissant de s’exprimer dans « la langue de tous », et non pas en latin. En outre, ils s’ouvrent tous les deux « à la beauté et à la valeur » de la création, reflet du Créateur.

    A la portée de tous

    Plus encore, pour le pape François, Dante est « un précurseur de notre culture multimédiale »: « paroles et images, symboles et sons » forment en effet chez lui « un seul message », qui traduit la « tension intérieure et continuelle vers le bonheur ».

    Le pape souhaite donc que l’œuvre de Dante soit encore plus connue et rendue « accessible et attrayante » pour tous tous ceux qui, « impatients de répondre aux demandes intérieures, désireux de réaliser pleinement leur existence, veulent vivre leur itinéraire de vie et de foi de manière consciente, accueillant et vivant avec gratitude le don et l’engagement de la liberté ».

    C’est pourquoi le pape demande que ce « patrimoine » soit connu et diffusé grâce à l’engagement des communautés chrétiennes, des institutions académiques et des associations culturelles.

    Il encourage les artistes à « donner forme à la poésie de Dante sur le chemin de la beauté », afin de diffuser « des messages de paix, de liberté et de fraternité ».

    Dante peut ainsi « aider à avancer avec sérénité et courage dans le pèlerinage de vie et de foi », jusqu’à « la véritable paix et la véritable joie »: « l’amour qui meut le soleil et les autres étoiles ».

    AB

     

    LETTRE APOSTOLIQUE
    CANDOR LUCIS ÆTERNÆ
    DU SAINT-PÈRE

    FRANÇOIS
    À L’OCCASION DU 7ÈME CENTENAIRE DE LA MORT
    DE DANTE ALIGHIERI

    Splendeur de la Lumière éternelle, le Verbe de Dieu a pris chair de la Vierge Marie lorsqu’elle répondit “me voici” à l’annonce de l’Ange (cf. Lc 1, 38). Le jour où la Liturgie célèbre cet ineffable Mystère a aussi une particulière importance en raison de l’événement historique et littéraire du grand poète Dante Alighieri, prophète d’espérance et témoin de la soif d’infini inscrite au cœur de l’homme. En ce jour, je désire m’unir, moi aussi, au chœur nombreux de tous ceux qui veulent honorer sa mémoire en ce 7ème centenaire de sa mort.

    Lire la suite

  • Ave Maria (Tomas Luis de Victoria)

    IMPRIMER

    Tomas Luis de Victoria: Ave Maria

    maestro Luka Vukšić, conductor Academic choir Ivan Goran Kovačić
    Easter a cappella concert 24.04.2014.
    St. Catherine Church, Zagreb
  • Comment et peut-on sauver la civilisation judéo-chrétienne ?

    IMPRIMER

    De C-News via le Salon Beige :

    Comment retrouver le sens du sacré pour sauver la civilisation ?

    Dans son émission sur CNews, Aymeric Pourbaix reçoit, avec Véronique Jacquier, Michel Onfray (qui a infléchi son hostilité à l’égard de l’Eglise) et Jacques Trémolet de Villers pour un débat passionnant sur le sauvetage de notre civilisation :

    2021_03_23_09_52_51_Greenshot.png

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 21 mars 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du « Premier Dimanche de la Passion »

    IMPRIMER

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe «Judica me Deus»; Kyriale de la messe XVII (XIVe s.); Credo III (XVIIe s.); Hymne « Vexilla Regis ».

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://youtu.be/mI_tiVAPtrM

    Aujourd’hui commence la quinzaine d’immédiate préparation à la solennité pascale, qui, au IIIe siècle, comportait aussi le jeûne d’une douzaine de jours avant l’aurore de Pâques. Par la Croix voilée, l’Église rappelle, d’une manière plus accentuée, la mort rédemptrice du Christ.

    Lire la suite

  • "Canto Gregoriano Medieval" ! Superbe...

    IMPRIMER

    https://www.youtube.com

    Canciones 00:00:00 - 1. Kyrie_Eleison 00:03:10 - 2. Gloria in Excelsis Deo 00:09:05- 3. Collect Deus Quid Hodierna 00:10:04 - 4. Expurgate Vetus Fermentum 00:10:56 - 5. Gradual Haec Dies 00:12:34 - 6. Pascha Nostrum 00:14:28 - 7. Victimae Paschali Laudes 00:18:26 - 8. Maria Magdalene et Maria Jacobi 00:20:32 - 9. Credo in Unum Deum 00:27:12 - 10. Terra Tremuit 00:29:43 - 11. Surum Corda 00:31:36 - 12. Sanctus 00:33:44 - 13. Benedictus 00:35:00 - 14. Pater noster 00:36:27 - 15. Agnus Dei 00:38:51 - 16. Agnus Dei II 00:41:19 - 17. Pascha Nostrum 00:42:29 - 18. Spiritum Nobis Domine 00:43:37 - 19. Ite missa est Album: Giovanni Animuccia: Missa Victimae Paschali Laudes Author: The Tudor Consort Music License: Attribution-Share Alike 3.0 United States License https://creativecommons.org/licenses/...
  • Un manuscrit biblique vieux de deux mille ans retrouvé dans le désert de Judée

    IMPRIMER

    De Caroline Becker sur Aleteia.org :

    Historique, un manuscrit biblique vieux de 2.000 ans retrouvé dans le désert de Judée

    Tamarah - CC BY-SA 2.5

    16/03/21

    Lors de fouilles archéologiques menées par Israël dans le désert de Judée, des fragments des livres de Zacharie et de Nahum du Livre des Prophètes, vieux de 2.000 ans, ont été retrouvés. Une découverte historique.

    C’est dans le désert arpenté par saint Jean Baptiste, qui vint y annoncer l’arrivée du Messie, et Jésus qui s’y réfugia pendant quarante jours, qu’ils ont sombré dans l’oubli pendant près de vingt siècles. Dans le désert de Judée (Cisjordanie), où des archéologues de l’Autorité des Antiquités d’Israël (AAI) procèdent à des fouilles archéologiques pour lutter contre le pillage patrimonial, des fragments d’un manuscrit biblique ont été retrouvés dans une caverne à flanc de falaise, située dans la réserve naturelle de Nahal Hever. Pour y accéder, les archéologues ont dû descendre en rappel grâce à des cordes. Des efforts qui ont porté leurs fruits !

    Cette découverte, véritablement historique, rappelle celle qui a eu lieu un demi-siècle auparavant, lorsque les archéologues ont retrouvé, sur le même territoire, 900 fragments bibliques connus aujourd’hui sous le nom des Manuscrits de la Mer morte. Copiés entre le IIIe siècle av J.-C. et le Ier siècle ap. J.-C., ils avaient été retrouvés dans plusieurs grottes de Qumrân. Parmi eux, de nombreux extraits de l’Ancien Testament, les plus anciens au monde ! Mais depuis leur découverte les cavités rocheuses du désert de Judée sont devenues la cible des pilleurs d’antiquités, d’où l’empressement des archéologues de poursuivre les recherches afin d’éviter de perdre des sources précieuses pour l’Histoire.

    Car ces nouveaux manuscrits vont, indéniablement, enrichir les connaissances sur l’histoire de la Bible. « Ces multiples textes ou fragments invitent à réinterroger ce que nous appelons aujourd’hui la Bible au singulier. Une nouvelle fois, il apparaît que la Bible a été élaborée progressivement sur plusieurs siècles par des influences littéraires », rappelait notre chroniqueur Philippe-Emmanuel Krautter dans un article consacré aux Manuscrits de la Mer morte. Les nouveaux manuscrits retrouvés se révèlent ainsi d’une importance capitale pour comprendre l’élaboration des textes bibliques au fil des siècles.

    Lire la suite sur aleteia.org

  • Ganoub Kasr al-Agouz : le plus ancien monastère chrétien aurait été découvert dans le désert egyptien

    IMPRIMER

    De sur le site du Figaro :

    Le plus vieux monastère chrétien pourrait avoir été identifié dans le désert occidental égyptien

    ARCHÉOLOGIE - Fouillé depuis plus de dix ans par l’Institut français d’archéologie orientale, le monastère de Ganoub Kasr al-Agouz pourrait précéder d’au moins un siècle le site historique de Sainte-Catherine du Sinaï.

    Fouille d’un des secteurs du site archéologie du tell Ganoub Kasr al-Agouz, en décembre 2020.
    Fouille d’un des secteurs du site archéologie du tell Ganoub Kasr al-Agouz, en décembre 2020. MF vitenskapelig høyskole

    Elle est une des « îles » du désert libyen décrites par Hérodote. L’oasis d’Al-Barahiya était l’un des cinq poumons qui formaient, dans le flanc occidental de l’Égypte, un réseau d’étapes et de haltes au commerce caravanier qui mettait la Vallée du Nil en relation avec l’intérieur du continent africain. Situé en bordure de cette oasis, le tell de Ganoub Kasr al-Agouz (GQA) vient de révéler aux archéologues d’une mission franco-norvégienne plusieurs nouveaux vestiges datant de l’Antiquité tardive. Avec une première phase d’occupation tout récemment datée du IVe siècle, le secteur pourrait ni plus ni moins abriter l’un des plus vieux - si ce n’est le plus vieux - monastères chrétiens jamais identifiés.

    Au milieu de l’indifférence des sables et des roches arides, l’ensemble du site constituait un vaste complexe monacal, situé sur l’ancienne route de pèlerinage formée par ces artères d’oasis semées au milieu du désert occidental. Fouillé depuis 2009, par les chercheurs de l’Institut français d’archéologie orientale, épaulés, depuis une poignée d’années, par ceux de la MF Norwegian School of Theology, le site a révélé six complexes - dont trois églises et plusieurs cellules monacales - éparpillés sur un domaine de près de 80 km2 qui formaient une implantation cénobitique typique du « christianisme des déserts » qui caractérise le fait religieux chrétien de l’Antiquité tardive. Situées à plus de 370 km de l’actuel site du Caire, construits à même la roche désertique, les structures de basalte et de briques formaient des îlots semi-indépendants dans lesquelles vivait, en quasi-autarcie, une communauté recluse dans des cellules dont plusieurs étaient couvertes de textes paléochrétiens en grec, tels que des citations d’Éphrem le Syrien et d’Évagre le Pontique, deux ascètes du IVe siècle.

    Lire la suite

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 14 mars 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du 4e dimanche de carême (« Laetare »)

    IMPRIMER

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Laetare, Jerusalem »; Kyriale de la messe XVII (XIVe s.); Credo III (XVIIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    https://youtu.be/4wzNBFFOjsk

    Laetare.jpgA l’instar des églises byzantines qui, le IVe dimanche de Carême, célèbrent une fête en l’honneur du saint Bois de la Croix, la liturgie romaine dédie ce dimanche, appelé jadis in vigesima, à la célébration des gloires de l’étendard triomphal de la rédemption. Une partie considérable du Bois de la sainte Croix est gardée depuis le temps de sainte Hélène dans la basilique in aedibus sessoriis : d’où le choix de la station romaine de ce jour à la basilique romaine Sainte-Croix de Jérusalem.

    Lire la suite

  • L'Abbaye de la Cambre réaffectée en espace culturel : "ce sont les autorités ecclésiastiques qui ont proposé ce changement d’affectation"

    IMPRIMER

    Les "autorités ecclésiastiques" auraient donc préféré faire partir les prémontrés et mettre fin à leur activité pastorale fructueuse à La Cambre pour faire de l'Abbaye un centre culturel...

    De bx1.be :

    L’Abbaye de la Cambre va accueillir des concerts et expositions à l’avenir

    Aile capitulaire Abbaye de la Cambre - Beliris

    L’aile capitulaire de l’Abbaye de la Cambre va bientôt être réaffecté en espace “essentiellement culturel”, annonce Beliris, l’organe de coopération urbanistique entre le fédéral et la Région bruxelloise.

    Selon Beliris, ce sont les autorités ecclésiastiques qui ont proposé ce changement d’affectation afin d’ouvrir ce bâtiment “en grande partie vacant” à d’autres activités culturelles et privées. L’objectif serait d’y organiser à terme expositions, concerts de musique classique, formations, conférences et événements privés.

    Les façades, la menuiserie extérieure et le toit de l’aile capitulaire, datant du XIIIe siècle, ont été restaurés en 2015, et l’intérieur de l’aile devrait bénéficier d’une rénovation pour poursuivre ses nouvelles activités.

    Sept bureaux d’études ont soumis une offre, et c’est finalement le bureau Origin Architectures & Renovation qui a été retenu. “Les anciens éléments de valeur seront conservés et intégrés à l’intérieur” du bâtiment, annonce Beliris, qui souhaite préserver “un monument d’importance historique”.

    Une étude complète sur cette réaffectation, d’un budget de 318 000 euros, est désormais prévue pour “environ 5 ans”. Des travaux pour “étudier en détail la structure historique de l’édifice” sont également prévus durant cette période.

    Gr.I. – Photo : Beliris

  • "Les reculs dramatiques de la chrétienté" sous la loupe de Renaud Girard

    IMPRIMER

    De Renaud Girard sur le Figaro Vox :

    Renaud Girard: «Les reculs dramatiques de la chrétienté»

    8 mars 2021

    CHRONIQUE – À la dénatalité qui affecte la chrétienté occidentale, s’ajoute la déconstruction des sociétés au profit de communautés, aujourd’hui indifférentes les unes aux autres, demain peut-être hostiles.

    Lumineuse fut la visite de trois jours du pape en Irak, qu’il a achevée le 8 mars 2021. Ce fut le retour en Mésopotamie d’un peu de cette lumière du Christ, qu’avaient apportée les apôtres Thomas et Thadée dès le premier siècle, c’est-à-dire six cents ans avant que cette terre ne fût envahie par l’islam des cavaliers de la péninsule arabique. « Ne vous rendez pas, ne perdez pas l’espérance! » , a dit François aux habitants de Qaraqosh, dernier îlot chrétien dans la plaine de Ninive, qui fut martyrisé par l’État islamique de 2014 à 2016, et dont la population est brutalement passée de 50.000 âmes à 25 000. «Vous n’êtes pas seuls! L’Église tout entière vous est proche…», a répété le pape à ces fidèles qui exultaient, rescapés du chaos engendré par l’invasion américaine de l’Irak de 2003. Avant elle, décidée au nom de la démocratie par un président qui lisait la Bible tous les soirs, les chrétiens étaient un million et demi en Irak. Ils sont aujourd’hui moins de 150.000.

    Le recul dramatique des communautés chrétiennes en Orient est un phénomène que François n’a pas éludé. Il a qualifié l’exil des jeunes chrétiens fuyant l’Orient islamique de «dommage incalculable», non seulement pour leurs communautés millénaires, mais aussi pour les sociétés qu’ils laissent derrière eux. Symbole qui va dans le bon sens, le gouvernement du chiite modéré Kazimi a décidé, en l’honneur du voyage du pape, de faire désormais du 6 mars la «journée de la tolérance» en Irak.

    L’autre geste important du pape fut sa rencontre avec l’ayatollah Sistani, qui est le marja (source d’imitation) le plus respecté du chiisme. Contrairement au sunnisme, qui a banni l’ijtihad (le libre effort de réflexion) au XIe siècle, le chiisme admet la libre interprétation des textes sacrés fondateurs de l’islam. Le débat – et donc l’ouverture à la croyance de l’autre – existe encore en chiisme. Voilà pourquoi le dialogue entre christianisme et islam pourrait peut-être se faire plus facilement avec le chiisme qu’avec le sunnisme, surtout depuis que ce dernier a été préempté par le salafisme (strict retour à la charia du siècle de Mahomet). Pour le moment, ce dialogue n’a hélas pas encore sérieusement commencé.

    Lire la suite