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Témoignages - Page 207

  • La « laudatio » du pape François par des théologiens allemands : un autre point de vue

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    Lu sur « diakonos.be » :

    Gratulation, Paul M. Zulehner ist zum 20. Mal in Weiz.jpgKATH.NET - « Ce qui semblait impossible il y a encore quelques années, est devenu aujourd’hui la réalité : des professeurs de théologie allemands ont publié une lettre de soutien au pape. Cette initiative est connu sous le nom “Pro Pope Francis”. Elle a été initiée par le professeur Paul Zulehner de Vienne et se veut une réplique à la publication de la “correctio” adressée au pape par divers prêtres et laïcs concernant des imprécisions constatées dans le document “Amoris Laetitiae”. Les signataires de “Pro Pope Francis” remercient le pape pour “son action courageuse et bien fondée sur le plan théologique”. Ils apprécient l’idée qu’auprès des fidèles le dernier mot ne soit pas légaliste, mais relève “d’une loi interprétée à l’aune de la miséricorde”.

    En lisant ce document, l’étonnement grandit de phrase en phrase.

    Rappelons que du temps des deux derniers papes, ces théologiens recouraient plutôt rarement à la notion de fidélité au pape. (…) [Ils sont plutôt connus pour] une série de déclarations virulentes dirigées résolument contre la doctrine de l’Eglise. Les théologiens allemands étaient coutumiers d’actions de rébellion. Il faut dire qu’en tant que professeurs de l’Université d’Etat, ils sont des fonctionnaires bénéficiant de la sécurité de l’emploi et sont, par là, dans la situation très confortable de pouvoir s’opposer sans risque au Magistère de l’Eglise. Si d’aventure ils viennent à perdre l’autorisation d’enseigner, ils ne courent aucun danger puisque l’Etat leur garantit le maintien de leurs très bons salaires.

    Ce type de “courage sans risque” a posé bien des problèmes à l’Eglise au cours des dernières années, et plus d’un évêque s’est enfermé dans un désespoir silencieux. Car ce sont précisément ces théologiens qui étaient en charge de former leurs jeunes prêtres.

    Le retournement de veste actuel ne tombe pourtant pas du ciel.
    Depuis 1989 déjà, ces théologiens marchent main dans la main avec les médias les plus en vue dans le pays. Le style de gouvernement que le pape François exerce est ressenti de façon générale comme révolutionnaire. Son insistance appuyée sur la notion de miséricorde donne au pape actuel, au moins dans la presse, une réputation de réformateur. (…)

    De toute part on commente aujourd’hui ce que dit ou fait le pape, que ce soit pour applaudir ou pour dénoncer : c’est une situation totalement inédite. Le vrai pape François est un homme des médias, un homme qui vit avec son temps. C’est un populiste, qui parle le langage du peuple. Il est obstiné, entêté, ne permet aucune critique, tout en cédant à de multiples influences. Ce pape est un homme bourré de contradictions. Mais avant tout, une chose est sûre : c’est le pape.

    La fidélité au pape est la normalité catholique. Qu’on aime ou qu’on n’aime pas la personne exerçant cette charge ne joue ici aucun rôle. Le pape est le signe de l’unité, le garant de l’autorité suprême en termes de doctrine et de droit dans l’Eglise. Tout cela se trouve réuni dans chaque successeur de Saint Pierre, quel qu’il soit. Et tout catholique lui doit obéissance en ce qui concerne la foi et la morale. Ni plus, ni moins.

    Mais c’est là que les choses se gâtent : ce sont précisément ceux qui, dans le passé ont tant combattu le successeur de Pierre, qui font maintenant allégeance au pape François. Ceux qui se considèrent eux-mêmes comme l’élite des théologiens, qui chantent à présent les louanges de ce pape en mettant l’accent sur ses “actions théologiquement bien fondées” alors qu’il avoue lui-même être un piètre théologien.

    L’attitude dévote que met en avant le mouvement “Pro Pope Francis” est purement et simplement révoltante. Qui possède de tels amis n’a pas besoin de nouveaux ennemis. Les louanges que chantent ces personnes qui ont violemment hué le pape durant des décennies sont empoisonnées. On ne devrait pas y gouter. (…) »

    Professeur Peter Winnemöller.

    Source : Kathnet (Trad. MH/APL)

    Ref. LA "LAUDATIO" EMPOISONNÉE DES THÉOLOGIENS ALLEMANDS 

    JPSC

  • 109 religieux espagnols, morts pour leur foi au cours de la Guerre civile en Espagne, ont été béatifiés en tant que martyrs

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    De zenit.org :

    Béatification de 109 clarétains espagnols martyrs

    Ce sont 109 religieux espagnols, de la Congrégation des Fils du Cœur Immaculé de Marie, morts pour leur foi au cours de la Guerre civile en Espagne, entre 1936 et 1937, qui ont été béatifiés en tant que martyrs, ce samedi 21 octobre 2017 dans la basilique de la Sagrada Familia à Barcelone (Espagne).

    L’envoyé du pape François, le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, a présidé la messe de béatification.

    Il s’agit des clarétains – fondés par saint Antoine-Marie Claret – : le père Mateo Casals, Teofilo Casajús, Ferdinando Saperas et de leurs 106 compagnons issus également de la même Congrégation.

    Le quotidien du Vatican publie une note biographique du frère Ferdinando Saperas (1905-1936), un des 109 martyrs.

    Il naît à Alió, dans la province de Tarragone, le 8 septembre 1905. En 1912, il perd son père et sa mère doit prendre soin de trois enfants. Elle ouvre une petite poissonnerie à Valls où ils déménagent.

    À treize ans, Ferdinando travaille dans les champs et puis comme serveur à l’hôtel. Très pieux, il participe à la messe quotidienne dans sa paroisse.

    En 1925, il commence son service militaire à Barcelone. Sa caserne se trouve à côté du sanctuaire du Cœur de Marie, tenu par les missionnaires clarétains. C’est à ce moment que naît sa vocation à la vie consacrée.

    Il entre chez les clarétains le 14 août 1929. Après un an de noviciat, en août 1930, il est envoyé comme cuisinier à Alagón (Saragosse). Le 13 octobre, il devient cuisinier adjoint à Cervera, où vit une communauté de 243 clarétains.

    La proclamation de la République, le 14 avril 1931, entraîne aussi des changements chez les missionnaires. Frère Ferdinando est désormais concierge, parce qu’il est robuste et très discret. La conciergerie est loin des habitations et quand il doit appeler quelqu’un, il marche longtemps le long des corridors en récitant le chapelet.

    Quand les persécutions contre l’Église avec l’assassinat des moines et des prêtres commencent, son frère Juan vient le ramener chez lui, mais Ferdinando refuse. Au début du février 1934, il est transféré à Mas Claret, ou il est responsable de la cuisine et des animaux domestiques.

    En été 1936, on ne lui permet pas de faire les voeux perpétuels et le met devant un choix: quitter la congrégation ou faire une année supplémentaire de probation. Il accepte de faire encore une année, car il croit en sa vocation de religieux.

    Le 21 juillet 1936, la communauté doit quitter le couvent à cause des menaces des milices. Frère Ferdinando se réfugie dans une famille à Montpalau. Il se met au service des propriétaires qui tiennent un bureau de tabac et un bar. Il ne quitte jamais la prière et son désir de devenir religieux, même si plusieurs gens lui conseillent de se marier et de penser à se sauver.

    À cause des insultes et des malédictions à son adresse, le propriétaire le transfère dans un abri provisoire à Cal Berenguer de Villagrasseta. De là, Fernando va au nord de Mas Claret. Pris par quatre miliciens, il est victime d’abus et de harcèlement.

    Le frère Fernando est fusillé le 13 août 1936. Il est inhumé au cimetière de Tárrega.

  • L’Europe face aux convulsions du monde

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    Le texte suivant a inspiré M. Pierre DEFRAIGNE lors de sa conférence donnée le 10 octobre dernier dans le cadre des lunchs débats 2017 organisés à l’Université de Liège par le groupe Ethique sociale et l’Union des Etudiants Catholiques de Liège.IMG_8232.JPG

    Il présente ce texte comme une tentative de synthèse  européenne qui peut s’avérer utile pour chacun de nous. Il accueille avec gratitude toute réaction critique, y compris « musclée » à son adresse : pdefraigne@madariaga.org

    L’Europe face aux convulsions du monde :

    du marché à une communauté de destin

    par Pierre Defraigne[1]

    L’UE est paralysée par ses dissensions internes sur les réfugiés, sur la gouvernance de l’euro, sur la politique extérieure, voire sur la démocratie elle-même en Pologne et en Hongrie, alors même que les transformations du monde en appellent avec urgence à l’unité politique. Le monde change en effet d’échelle avec l’émergence des firmes globales qui se jouent des Etats et les mettent en concurrence, et avec la montée en puissance d’économies continentales face auxquelles nos Etats européens isolés ne comptent plus. En particulier la renaissance de la Chine bouleverse en profondeur l’équilibre géoéconomique et géopolitique du monde. Seule une Europe unie pourra s’imposer dans ce monde ‘multipolaire’. Mais le marché qui a jusqu’ici servi de principe fédérateur à l’Europe, fournit un ciment d’unité très friable. Il devient espace de rivalité entre Etats-membres et les forces centrifuges l’emportent sur les forces centripètes. L’unité de l’Europe est menacée par ses dérives internes.

    Il faut donc doubler l’Europe-marché d’une Europe-projet pour réaliser une véritable communauté de destin. Un pour tous, tous pour un ! La survie de la démocratie en Europe est en jeu.

    Une construction d’origine américaine, mais une ambition politique européenne

    L’Europe s’est construite, après la Libération, en vue de la reconstruction et en réponse à la menace soviétique, d’abord sous l’impulsion des Etats-Unis. Ces derniers ont fait d’un progrès vers la coopération entre Etats européens, une condition stricte de l’accès des Etats européens aux fonds indispensables du Plan Marshall (1947). La perspective de Jean Monnet et des autres pères fondateurs a été, dès 1950[2] celle d’une Europe politique, constituée d’une Communauté européenne de défense (la CED) et d’un embryon de Communauté politique européenne (CPE). Mais ce projet originel et ambitieux d’Europe politique échoua, malgré la signature du traité CED par les Six, en raison de sa non-ratification par l’Assemblée nationale   française. On se rabattit sur la CEE, une construction économique, avec l’espoir de parvenir à l’unité politique par le biais d’une union douanière et d’un marché commun.

    On ne dira jamais assez combien ce vote des gaullistes et des communistes contre la CED a pesé lourd dans le destin de l’Europe : fort logiquement elle a condamné l’Europe à la dépendance stratégique vis-à-vis des Etats-Unis, c qui n’était sans doute pas la préférence des adversaires de la CED. Plus grave cette dépendance a entretenu en Europe une immaturité stratégique, une psychologie de rente sécuritaire qui s’est étendue à tous les domaines : technologie, culture, pensée économique. Depuis cet échec, un profond tropisme atlantiste marque les élites politiques et économiques en Europe. Que ce soit hier la politique d’élargissement à l’Est et les relations avec la Russie, aujourd’hui l’accord de traité de commerce transatlantique (TTIP) –provisoirement sur l’étagère- ou demain la tentative à nouveau d’une défense commune politique, à chaque fois la même inhibition prévaut dans les chancelleries : qu’en dira Washington ? L’élection de Donald Trump suffira-t-elle à éveiller la responsabilité stratégique de l’Europe ? Federica Mogherini, la Haute Représentante pour la politique étrangère de l’UE a ici un rôle clé à jouer pour susciter la conscience d’une communauté stratégique de destin parmi les 27, après le départ des Britanniques et le distanciement des Américains.

    Sous cette contrainte de la dépendance stratégique vis-à-vis de Washington qui n’a cessé de peser sur l’unité politique de l’Europe, les débuts de la CEE qui coïncidèrent avec les ‘Trente glorieuses’ (1945 -1973) s’avérèrent prometteurs. Malgré les chocs pétroliers (1973-79) et la stagflation qui s’ensuivit, l’intégration se poursuivit avec le Système Monétaire Européen (1978), la reconnaissance mutuelle par la Cour de Justice (1979), le marché unique sans frontières (1992) et, avancée ultime, une monnaie unique, l’euro (1999).

    L’Europe a fait d’immenses progrès en soixante ans: le marché sans frontières, la libre-circulation des marchandises, des services, des capitaux et des personnes, l’espace Schengen, l’euro, la politique d’environnement, REACH, Erasmus, l’ouverture des marchés et l’aide au développement. L’action diplomatique et -dans certains cas – militaire de l’UE contribue à la paix et à la sécurité mondiales. L’Europe des Six a étendu le bénéfice de son action à une vingtaine d’autres pays voisins. L’Europe a réussi son pari initial. Et pourtant, rien n’est encore acquis et tout peut être remis en question. L’Europe aborde encore en ordre trop dispersé les transformations du monde. Son marché unique n’est pas achevé et l’euro est une monnaie orpheline et bancale. Par sa carence sur l’harmonisation fiscale et sociale, et par son défaut de politique industrielle effective, elle met aujourd’hui son modèle social en danger. Elle y joue non seulement son unité, mais, fait infiniment plus grave, la capacité de préserver la démocratie en Europe face à la mondialisation.

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  • Saint Damien de Molokai en DVD

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    Saint Damien de Molokaï 

    Encore une nouveauté qui sortira avant Noël dans le catalogue de SAJE : DAMIEN DE MOLOKAI.

    C’est un prêtre belge missionnaire, mort sur l’une des îles de Hawaï en 1889, après avoir passé plus de 16 ans de sa vie au chevet des lépreux sur l’île de Molokaï, avant de contracter lui-même la lèpre. Il a été canonisé par le pape Benoît XVI en 2009. Nous sortirons ce DVD très prochainement.

    Vous pouvez découvrir les premières images de ce film très émouvant avec cette bande-annonce :

     

    Damien de Molokai - Bande-annonce VF (en DVD et VOD le 04/12/2017) from SAJE Distribution on Vimeo.

  • Saint Jean-Paul II (22 octobre)

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    D'Evangile au Quotidien :

    Saint Jean-Paul II
    « Le Géant de Dieu »
    Pape (263e) de 1978 à 2005

     « Au vu de la dimension extraordinaire avec laquelle ces Souverains Pontifes ont offert au clergé et aux fidèles un modèle singulier de vertu et ont promu la vie dans le Christ, tenant compte des innombrables requêtes partout dans le monde, le Saint-Père François, faisant siens les désirs unanimes du peuple de Dieu, a disposé que les célébrations de saint Jean XXIII, Pape, et de saint Jean-Paul II, Pape, soient inscrites dans le Calendrier Romain général, la première le 11, la deuxième le 22 octobre, avec le degré de mémoire facultative. […] »

    De la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, 29 mai 2014, solennité de l’Ascension du Seigneur.

    « Frères et sœurs, n’ayez pas peur d’accueillir le Christ et d’accepter son pouvoir ! Aidez le Pape et tous ceux qui veulent servir le Christ et, avec la puissance du Christ servir l’homme et l’humanité entière ! N’ayez pas peur ! Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ ! À sa puissance salvatrice ouvrez les frontières des États, les systèmes économiques et politiques, les immenses domaines de la culture, de la civilisation, du développement. N’ayez pas peur ! 

    Ces paroles mémorables, prononcées le 22 octobre 1978 dans l’homélie du début du pontificat (>>> Vidéo Extraits du discours du Pape) restent, désormais, sculptées dans les cœurs de tous les chrétiens et des hommes de bonne volonté du monde entier.

    Ce que le Pape demandait à tous, lui même l’a fait en premier : il a ouvert au Christ la société, la culture, les systèmes politiques et économiques, en inversant, avec la force d’un géant qui venait de Dieu, une tendance qui pouvait sembler irréversible.

    Il fut baptisé le 20 juin 1920, dans l'église paroissiale de Wadowice, par le prêtre François Żak, fit sa Première Communion à neuf ans et reçut la Confirmation à dix-huit ans. Ses études secondaires près l'École Marcin Wadowita de Wadowice achevées, il s'inscrit en 1938 à l'Université Jagellon de Cracovie et à un cours de théâtre. L'Université ayant été fermée en 1939 par l'occupant nazi, le jeune Karol dut travailler sur un chantier de l'usine chimique Solvay afin de gagner sa vie et d'échapper à la déportation en Allemagne.

    Karol Józef Wojtyła, devenu Jean-Paul II à son élection au Siège apostolique d'octobre 1978, est né le 18 mai 1920 à Wadowice, petite ville située à 50 km de Cracovie. Il est le plus jeune des trois enfants de Karol Wojtyła et d'Émilie Kaczorowska. Sa mère mourut en 1929. Son frère aîné Edmund, qui fut médecin, est décédé en 1932 ; leur père, ancien sous-officier, en 1941. Leur sœur Olga était décédée avant la naissance de Karol.

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  • Mgr Delville : Trésor de la foi et annonce missionnaire

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    mag_104-page-001.jpgMonseigneur Jean-Pierre Delville, évêque de Liège,  a  fait devant les délégués des mouvements spirituels de son diocèse réunis à l’évêché une intéressante communication intitulée « Trésor de la foi et annonce missionnaire ». Il a bien voulu nous autoriser à en reproduire le texte, que voici : texte paru dans Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle n° 104, automne 2017 (ce n° est disponible sur simple demande à sursumcorda@skynet.be )

    VE PN 104 Trésor Foi et Mission . Kérygme web-jesus-sermont-mount-c2a9leemage.jpg

    « Je vais d’abord voir les dimensions de la transmission du trésor de la foi à la lumière des suggestions du pape François dans Evangelii gaudium (EG). Puis je les illustrerai à travers l’histoire de notre région au cours des âges. Pour chaque époque, j’évoquerai la répercussion dans l’aujourd’hui de ce qui s’est vécu alors[1]. Enfin, je vais profiler des pistes pour activer la transmission de la foi dans notre Église locale, à la lumière des derniers documents du pape François et de nos expériences locales, afin de donner un avenir à nos mouvements, nos paroisses, notre foi, notre Église et notre monde[2].

    1. Les quatre caractéristiques de la transmission de la foi

    Dès l’époque de Jésus, on voit que le message que Jésus transmet reçoit deux types de réactions opposées : l’adhésion ou le rejet. Il est accepté avec enthousiasme par les uns, qui y voient une source de vie et d’amour. Il est rejeté par les autres parce qu’il n’est ni évident ni immédiat et qu’il va à l’encontre de nos pulsions premières, liées à la survie, à la sécurité, à la possession… Sous certains aspects, l’Evangile est déjà à l’époque dérangeant. Sa transmission ne va pas de soi. C’est un aspect que l’on voit beaucoup réapparaître aujourd’hui : la foi dérange et est rejetée parce qu’elle est exigeante.

    Selon l’évangéliste Matthieu, « Jésus proclamait la bonne nouvelle du Règne et guérissait toute maladie et toute infirmité parmi le peuple » (Mt 4,23). La transmission de la foi est donc constituée d’un message (un kérygme, une annonce) et d’un engagement salutaire (une éthique du salut).

    1. Dimension kérygmatique

    Il s’agit de la première annonce, celle du cœur de la foi (EG 163), le kérygme : « Jésus-Christ est mort et ressuscité ». Le fait de cibler l’annonce de la foi sur la personne de Jésus est le cœur de l’annonce. Si Jésus annonce le royaume de Dieu, les disciples, après la Pentecôte, centrent la foi sur la personne même de Jésus. Ils partent dans les grandes villes de l’Empire romain. Ils témoignent de ce qu’ils ont vu. Ils centrent tout sur la personne du Christ, sa mort et sa résurrection. En Jésus, se révèle un Dieu de la non-violence, qui donne son sang plutôt que de demander qu’on se sacrifie et donne son sang pour lui. Jésus combat le mal par la prière. Il assume toute la souffrance humaine sur la croix, car il demande que le sang soit épargné. C’est tout le sens du mystère de Pâques, que nous venons de célébrer. Le rôle unificateur de saint Paul est à relever. La transmission se fait dans la plupart des cultures religieuses, ethniques, sociologiques et linguistiques de l’époque. Le pape insiste sur la nécessité de l’apprentissage du contexte biblique dans le cadre de l’école et à la catéchèse (EG 175). L’évangélisation demande la familiarité avec la Parole de Dieu et cela exige que les diocèses, les paroisses et tous les groupements catholiques proposent une étude sérieuse et persévérante de la Bible, en promouvant la lecture personnelle et communautaire.

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  • Opus Dei : l’abbé Etienne Montero a célébré sa première messe solennelle à Saint-Jacques sur Coubenberg

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    De Jean-Jacques Durré sur le site Cathobel :

    « Ce dimanche 15 octobre, en l’église Saint-Jacques sur Coudenberg, l’abbé Etienne Montero a célébré sa première messe solennelle.

    opus-dei-Montero.jpgQui ne connaît pas le Professeur Etienne Montero, ancien doyen de la Facultés de Droit de l’UNamur (anciennement Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix de Namur). L’homme ne laisse personne indifférent et il s’est fait de nombreux détracteurs en montant souvent au créneau pour dénoncer entre autres la loi sur l’euthanasie. Depuis plus de 25 ans, il s’intéresse aussi à des questions d’éthique politique et de bioéthique. Régulièrement consulté par diverses instances publiques; son expertise sur la fin de vie a été sollicitée, notamment, dans plusieurs procédures judiciaires à l’étranger (Canada, Afrique du Sud, Nouvelle-Zélande, etc.). Etienne Montero est aussi l’auteur de plusieurs ouvrages et d’environ 150 articles scientifiques. Il a assuré la direction scientifique de près de 10 ouvrages.

    Ordonné à Rome

    Ce que l’on ne sait peut-être pas, c’est que ce docteur en droit aux idées fortes, a franchi le pas et est devenu prêtre en avril dernier, avec 30 autres membres de l’Opus Dei. Il a été ordonné à Rome par le cardinal Giuseppe Bertello, président du Gouvernorat de l’Etat de la Cité du Vatican.

    Et dimanche dernier, 15 octobre, l’abbé Montero a donc célébré sa première messe solennelle en l’église Saint-Jacques sur Coudenberg, à Bruxelles. Pour sa première célébration, l’abbé Montero était entouré, comme concélébrants, par Mgr Emmanuel Cabello, vicaire régional de la prélature de l’Opus Dei, Mgr Herman Cosyns, secrétaire de la Conférence épiscopale belge, le Père Xavier Dijon sj, ancien collègue du nouveau prêtre à l’Université de Namur et plusieurs autres prêtres.

    Environ 350 personnes ont participé à la célébration, parmi lesquelles des membres de sa famille, des collègues de travail et de nombreux amis. La messe a été suivie par une réception dans les locaux de la Guilde des Arbalétriers, située dans les sous-sols de l’église.

    Ancien du collège Saint Pierre à Uccle, licencié et docteur en droit de l’UCL, licencié et, bientôt, docteur en Théologie de l’Université de Navarre. Etienne Montero a mené une carrière de recherche et enseignement universitaire. Ses enseignements et ses recherches ont porté sur le droit civil et le droit des technologies de l’information. Il est en effet un spécialiste du droit du commerce et de la signature numérique et de questions de responsabilité des intermédiaires de l’internet.

    « Seule la foi vous permet de quitter une carrière prestigieuse »

    Les lectures de la messe de ce 28ème dimanche du temps ordinaire étaient centrées sur l’amour d’alliance de Dieu avec son Peuple, alliance qui est célébrée dans le sacrement de l’Eucharistie, présidée par le nouveau prêtre. L’homélie a été l’occasion de relever que le sacrement de l’Ordre a fait d’Etienne Montero « un ministre du Christ, prêtant à Jésus, ses paroles et ses gestes au moment de dire « Ceci est mon Corps, ceci est mon Sang ». Le prêtre est aussi le Christ dans le sacrement de la miséricorde de Dieu —la confession —, lorsqu’il dit : Et moi (…) je te pardonne tous tes péchés. Comme dit le pape François, il est alors, comme Jésus, « l’instrument de la tendresse de Dieu ». C’est aussi avec l’autorité du Christ qu’il proclame la Parole de Dieu et l’explique aux fidèles ».

    Comment Etienne Montero a-t-il « sauter le cap », en quittant une carrière académique prestigieuse, même s’il garde une charge d’enseignement? « Seule la foi peut l’expliquer », a poursuivi l’abbé Montero, rappelant que « le sacerdoce est un don immense, reçu dans la foi, la foi dont nous parle saint Paul dans la deuxième lecture: ‘Je peux tout en celui qui me donne la force’. Et de conclure: « Le prêtre n’est pas un superman, il est un homme ordinaire, qui n’a pas en lui-même plus de pouvoir que les autres, mais, à qui Dieu, dans son infinie miséricorde, donne la force de faire des choses divines: il peut transformer le pain et le vin en le Corps et le Sang du Christ, il peut pardonner tous les péchés, car le sacrement de l’Ordre lui donne d’être le Christ qui agit au service de ses frères les hommes ».

    J.J.D. »

    Ref. L’abbé Etienne Montero a célébré sa première messe solennelle

    JPSC

  • Les chrétiens cachés du Japon; l’histoire d’un miracle catholique en Extrême-Orient

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    De Sandro Magister, traduit sur diakonos.be :

    Les chrétiens cachés du Japon. Trop dérangeants pour ce pontificat

    Le Pape François a fait part à plusieurs reprises de son admiration pour les « chrétiens cachés » du Japon, réapparus miraculeusement avec une foi intacte dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle après deux siècles et demi d’anéantissement féroce du christianisme dans ce pays.

    Mais peu connaissent la véritable histoire de ce miracle presque incroyable. Le jésuite japonais Shinzo Kawamura, professeur d’histoire de l’Eglise à la Sophia University de Tokyo et auteur des études les plus récentes sur le sujet est revenu sur cette histoire au cours d’une conférence fascinante qui s’est déroulée jeudi 12 octobre dernier à l’aula magna de l’Université pontificale grégorienne.

    Le texte complet de cette conférence organisée à l’occasion du 75e anniversaire des relations diplomatiquesentre le Japon et le Saint-Siège se trouve sur cette autre page de Settimo Cielo :

    > Pope Pius IX and Japan. The History of an Oriental Miracle

    Nous en reproduisons ci-dessous un large extrait. Sa lecture – indispensable – nous enseigne que ce qui a permis que la foi catholique soit transmise intacte, de génération en génération, chez ces chrétiens privés de prêtres et complètement coupés du monde, ce fut essentiellement une tradition orale faite de quelques vérités décisives sur les sacrements et surtout sur la confession, suivant les enseignements du Concile de Trente.

    C’est donc le catholicisme « tridentin » qui a permis le miracle de ces « chrétiens cachés ». Avec sa doctrine du péché du pardon sacramentel, qu’ils ont anticipé chez eux par des actes répétés de contrition parfaite en l’absence d’un confesseur accompagnés de la vision prophétique qu’un jour, il finirait par arriver.

    Ces actes de contrition suivaient parfois le péché d’apostasie, c’est-à-dire le fait d’avoir publiquement piétiné le « fumie », l’image de Jésus, contraints par leurs persécuteurs de démontrer leur abjuration de la foi chrétienne sous peine de mort.

    Péché et pardon. Curieusement, pourtant, au cours de cette même célébration académique du 12 décembre à la Grégorienne, la conférence de Kawamura fut suivie par celle d’un autre spécialiste de la question, Adeline Ascenso, portugais et missionnaire au Japon qui a abordé la question de l’apostasie d’un point de vue opposé.

    En effet, dans le titre de sa conférence déjà, Ascenso parle quant à lui de « conflit et de réconciliation » plutôt que de péché et de pardon.

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  • L'urgence d'annoncer Jésus-Christ aux musulmans

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    Le Père Henri Boulad était à Toulon à l’invitation du Forum Jésus le Messie. Le dimanche 15 octobre, XIXe dimanche après la Pentecôte, il a donné une homélie en l’église de la paroisse Saint-François-de-Paule de Toulon des Missionnaires de la Miséricorde divine. Écoutez-le ! (source)

  • C'est ainsi que meurent les chrétiens en Egypte

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    D'InfoChretienne.com :

    Un prêtre poignardé à mort… C’est ainsi que meurent les chrétiens en Egypte

    L’horreur se poursuit en Egypte, et dans un silence médiatique assourdissant les chrétiens coptes payent de leur vie la montée en puissance du djihadisme dans cette région du monde.

    Samaan Shehata était le prêtre de la communauté copte de Beni Souef. Il officiait dans l’église Saint-Jules. Il a perdu la vie jeudi dans les rues du Caire. C’est le Coptic Orthodox Media Center qui a rendu publique la tragique nouvelle. Les images de l’assassinat, captées par une caméra de vidéo-surveillance ont également été diffusées pour dénoncer l’atrocité de l’acte, et tenter d’éveiller les consciences au drame que vit la communauté copte d’Egypte.

    Samaan Shehata a été frappé et poignardé à mort parce qu’il était chrétien. Un autre prêtre a été blessé durant l’attaque.

    Cette attaque fait suite à une série de meurtres, d’attentats et d’enlèvements dans le pays. Les militants islamistes avaient en effet diffusé une vidéo de propagande en février dernier, appelant au meurtre des chrétiens du Sinaï.

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  • 522 bienheureux martyrs de la Guerre d'Espagne (13 octobre)

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    BBx 522 martyrs de la guerre d’Espagne (Evangile au Quotidien)
    † entre 1936 et 1939

    Commémoration commune : le 13 octobre (jour de la béatification)
    Commémoration individuelle ou par groupe : jour du martyre (« dies natalis ») 

    Quand nous parlons des martyrs espagnols des années 1930 on les appelle erronément « les martyrs de la guerre civile ». Ce n’est pas le cas, car les premiers martyrs nous les trouvons en octobre 1934, au cours de la révolution des Asturies (neuf d'entre eux furent canonisés par St Jean-Paul II en 1999). Ils manquaient, alors, près de deux ans au début de la guerre civile, avec laquelle ces témoins n’avaient rien à voir.

    Dans ces années terribles beaucoup de membres du clergé et de consacrés furent assassinées simplement parce qu’ils appartenaient à l’Église ; et le martyre des hommes et des femmes de l’Action  Catholique et d’autres mouvements ecclésiaux était de même nature. Mais aucun d’eux ne fut impliqué dans des luttes politiques ou idéologiques.

    Il est bien documenté que la persécution a commencé bien avant la guerre civile et qu’elle n’était pas la conséquence d’une prise de position de l’Église qui, seulement à partir de juillet 1937, appuya ouvertement une des parties en conflit parce dans l’autre avait cessé d’exister et on continuait de tuer les ecclésiastiques et les catholiques pratiquants.

    Le dimanche 13 octobre 2013, le cardinal Angelo Amato s.d.b., préfet de la congrégation pour les causes des saints, a béatifié cinq cent vingt-deux nouveaux martyrs au cours d'une messe célébrée à Tarragone en Catalogne. Une cérémonie exceptionnelle à laquelle ont participé de très nombreux prêtres, religieux et religieuses, des familles des martyrs et près de 25.000 personnes.

    Parmi ces martyrs figurent trois évêques, 97 prêtres, 3 séminaristes, 412 consacrés et 7 laïcs provenant de différents diocèses espagnols. Ils ont été tués pour la plupart entre 1936 et 1939 par les forces républicaines. Sept d'entre eux étaient étrangers: trois Français, un Cubain, un Colombien, un Philippin et un Portugais... « Louons le Seigneur pour leurs courageux témoignages, et par leur intercession, supplions-le de libérer le monde de toute violence » a dit le pape François à l'issue de l'angélus; il a également enregistré un message vidéo qui a été retransmis au cours de la cérémonie espagnole dans lequel il demande aux nouveaux martyrs d’intercéder pour que nous ne soyons pas des chrétiens « sans substance », eux qui étaient des chrétiens « jusqu’au bout ».

    Liste des 522 martyrs selon les 33 causes di beatification et par nom ou groupe avec en tête (par ordre alphabétique) le premier membre du groupe.

    (09) Alberto María Marco y Alemán et 8 compagnons o.carm. ; Agustín María García Tribaldos et 15 Frères des Écoles chrétiennes.
    (25) Andrés de Palazuelo (Miguel Francisco González González) et 31 compagnons o.f.m. cap..
    (05) Antonio (Miguel) Faúndez López, prêtre o.f.m. et 3 compagnons.
    (29) Aurelia (Clementina) Arambarri Fuente et 3 compagnes, religieuses.
    (02) Carmelo María (Críspulo Moyano Linares) et 9 compagnons o.c.d..
    (28) Crisanto (Casimiro González García) et 65 compagnons, Maristes ; deux laïcs : Ramón Emiliano Hortelano Gómez, Julián Aguilar Martín.
    (31) Fortunato Velasco Tobar et 13 compagnons, Lazaristes.

    (15) Hermenegildo de la Asunción (Hermenegildo Iza y Aregita) et 5 compagnons de l’Ordre de la très sainte Trinité.
    (13) Jaime Puig Mirosa et 18 compagnons de la Congrégation des fils de la Sainte famille et  Sebastián Lorens Telarroja, laïc.
    (24) Joaquín Jovaní Marín et 14 compagnons prêtres ouvriers diocésains.
    (33) José Guardiet Pujol, prêtre du diocèse de Barcelone.
    (18) José Javier Gorosterratzu et 5 compagnons, Rédemptoristes.
    (03) José María Ruiz Cano, prêtre et 15 compagnons de la Congrégation Fils du cœur Immaculé de la B.V.M..
    (23) José Máximo Moro Briz et 4 compagnons, prêtres du diocèse d’Ávila.
    (04) José Nadal Guiu et José Jordán Blecua, prêtres du diocèse de Lleida.
    (07) Josefa Martínez Pérez et 11 compagnes (Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul) et une laïque, Dolores Broseta Bonet.
    (27) Juan de Jesús (Juan Vilaregut Ferrer) et 3 compagnons de l’Ordre des Carmes déchaussés et Pablo Segalá Solé, prêtre du diocèse d’Urgell.
    (11) Juan Huguet Cardona, prêtre du diocèse de  Minorca.
    (22) Manuel Basulto Jimenez, évêque du diocèse de Jaén et 5 compagnons : Félix Pérez Portela, Francisco Solís Pedrajas, Francisco López Navarrete (sacerdoti), Manuel Aranda Espejo (seminariste) et José María Poyatos Ruiz, jeune laïc.
    (14) Manuel Borrás Ferré, évêque auxiliaire de Tarragona, Agapito Modesto (Modesto Pamplona Falguera), religieux lazariste, et 145 compagnons.
    (17) Manuel de la Sagrada Família (Manuel Sanz Domínguez), moine.
    (32) María Asumpta (Juliana González Trujillano) et 2 compagnes, religieuses.
    (20) María de Montserrat (Josefa Pilar García y Solanas) et 8 compagnes, religieuses et Lucrecia García y Solanas (laïque, sœur de María de Montserrat).
    (08) Mariano Alcalà Pérez et 18 compagnons, Mercédaires.
    (30) Mauricio (Alejandro Iñiguez de Heredia Alzola) et 23 compagnons de l’Ordre hospitalier de Saint Jean de Dieu.
    (26) Mauro (Abel Ángel Palazuelos Maruri) et 17 compagnons, bénédictins.
    (21) Melchora de la Adoración Cortés Bueno et 14 compagnes, Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul.
    (10) Orencio Luis (Antonio Solá Garringa) et 18 compagnons, Lasalliens ; José Gorostazu Labayen (laïc) e Antonio Mateo Salamero (prêtre diocésain).
    (12) Raimundo Joaquín Castaño et José María González Solís, prêtres o.p..
    (19) Ricardo Gil Barcelón (prêtre) et Antonio Arrué Peiró (postulant).
    (06) Salvio Huix Miralpeix, évêque de Lleida, Oratorien.
    (01) Teófilo Fernández de Legaria Goñi, SS.CC. et 4 compagnons.
    (16) Victoria de Jesús (Francisca Valverde Gonzalez), religieuse.

    Source principale: es.catholic.net/op/; www.tempi.it/la-persecuzione-anticattolica-in-spagna (“RIV./gpm”).

  • Evron : le plus grand séminaire de France

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    Le séminaire de la Communauté Saint-Martin est le premier de France, avec 102 jeunes. Les prêtres de la Communauté sont ensuite envoyés par trois dans les paroisses. La vie communautaire est le fondement de cette Communauté. Leur vie intérieur est intense, ils affectionnent le latin, portent la soutane et dépendent de Rome. La Communauté Saint-Martin est « classique » mais nullement « traditionaliste ». Pourquoi la Communauté Saint-Martin attire-t-elle autant de jeunes ? Quel est son fonctionnement ? Quelles en sont les limites ? Une coproduction KTO / IMAGINE 2016. Réalisé par Jean-Baptiste Farran.

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