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Témoignages - Page 218

  • Engelmar Unzeitig, "l'ange de Dachau", est béatifié aujourd'hui

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    De Marina Droujnina sur zenit.org :

    Allemagne: béatification d’Engelmar Unzeitig, prêtre mort à Dachau

    Un martyr du nazisme

    La béatification d’Engelmar Unzeitig (1911-1945), un prêtre catholique mort « martyr » en déportation à Dachau en 1945, aura lieu demain, samedi 24 septembre 2016, à  Würzburg, en Allemagne. Surnommé « L’ange de Dachau », il a soigné et consolé les détenus mourants du camp de concentration.

    Le représentant du pape, le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, présidera à la messe de la béatification.

    Né le 1er mars 1911 à Greifendorf, en République tchèque aujourd’hui, le père Unzeitig est entré au séminaire, chez les Missionnaires de Mariannhill, à 18 ans. Ordonné prêtre à 28 ans, il choisit comme devise: « Si personne ne veut y aller, j’irai! ».

    Il critiqua le régime de Hitler, protestant notamment contre les persécutions des Juifs. De la chaire de l’église, pendant la messe, il invitait les  catholiques à rester fidèles à Dieu et à résister aux mensonges du régime.

    Arrêté par la Gestapo et emprisonné en juin 1941, il est déporté à Dachau, sans jugement. Il commence à y apprendre le russe afin de mieux aider les prisonniers d’Europe orientale.

    Il gagne une réputation de « saint » en soignant les détenus malades. Pendant l’hiver 1944-1945, une épidémie de typhus se déclencha à Dachau. Avec les autres prêtres-prisonniers, le père Unzeitig entrait dans les baraques des malades où les officiers SS n’osaient plus entrer.  Tout en étant conscient des risques qu’il courait, il soignait, lavait, consolait les mourants et il priait avec eux.

    Finalement, la typhoïde atteignit également le père Unzeitig et il s’éteignit le 2 mars 1945, quelques semaines avant  la libération du camp par les Américains.

    « La grâce de Dieu Tout-Puissant nous aide à surmonter tout obstacle, a écrit le père Unzeitig dans une lettre de Dachau à sa sœur.  L’amour double notre force, nous rend inventifs, heureux et libres… Même derrière les plus grands sacrifices et les pires souffrances, Dieu est là, avec son amour paternel. »

    Le père Engelmar Unzeitig  a été déclaré vénérable par le pape Benoît XVI en 2009. Le 21 janvier 2016, le pape François a reconnu son martyr: un autre « miracle » n’est pas nécessaire pour sa béatification. Pour sa canonisation, il faura la reconnaissance d’un miracle comme dû à sa prière d’intercession.

  • La Congrégation des causes des saints modifie les règles de reconnaissance d’un miracle

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    Autrefois les canonisations étaient relativement rares et prenaient, en général, beaucoup de temps. La sainteté pouvait alors paraître comme un idéal lointain, un peu inaccessible.  Depuis le règne de Saint Jean-Paul  II, l’Eglise a multiplié l’élévation de modèles chrétiens sur les autels, au point de susciter parfois dans l’esprit des fidèles une dévalorisation contraire à l’effet recherché : l’appel universel à la sainteté. La congrégation pour la cause des saints recadre aujourd’hui certaines exigences. Lu sur le site du journal « La Croix »

    « Le nouveau règlement de la commission médicale publié vendredi 23 septembre veut prendre en compte l’évolution de la science et moraliser certaines pratiques.

    La Congrégation des causes des saints a rendu public vendredi 23 septembre un nouveau règlement de la commission médicale chargée d’examiner les miracles dont la reconnaissance est nécessaire avant une béatification ou une canonisation.

    Le précédent règlement datait de 1976 et il était nécessaire de prendre en compte non seulement l’évolution du droit canonique, notamment après la réforme de 1983, mais aussi celle des découvertes scientifiques.

    Chaque guérison présumée miraculeuse attribuée à l’intercession d’un futur saint ou bienheureux doit être examinée par deux médecins spécialistes de la matière concernée choisis sur une liste établie par la Congrégation des causes des saints. Ces experts rédigent chacun un avis et, si ceux-ci divergent, un troisième expert est sollicité avant que la guérison présumée ne soit examinée par une commission médicale plénière de sept experts.

    Majorité qualifiée

    Pour décider du caractère miraculeux d’une guérison, cette commission devra désormais se prononcer à une majorité qualifiée de 5 voix sur 7 (ou 4 sur 6 si un membre est absent). Si elle conclut à une guérison inexpliquée, le cas est alors présenté à la réunion des cardinaux et évêques membres de la congrégation qui peuvent alors se prononcer sur l’éventuel miracle. 

    En outre, alors qu’un miracle refusé par la commission par la commission pouvait être réexaminé par une autre commission formée d’autres experts, le nouveau règlement limite à trois le nombre d’examens successifs d’un même miracle. Au bout de trois refus, il ne pourra plus être représenté. 

    Virement bancaire

    Par ailleurs, le règlement prévoit des normes de secret beaucoup plus strictes. Les experts n’auront ainsi plus aucun contact direct avec le postulateur de la cause : toute communication devra passer par le sous-secrétaire de la Congrégation des causes des saints qui veillera à l’anonymiser. 

    Enfin, la rétribution des experts est moralisée : elle devra se faire uniquement par virement bancaire (certains experts préféraient jusqu’ici être rémunérés en liquide). 

    Selon le Saint-Siège, ces émoluments se montent à 500 € pour l’expertise de chacun des deux experts puis 3 650 € pour le travail de la commission plénière.

    Nicolas Senèze, à Rome »

    Ref. La Congrégation des causes des saints modifie les règles de reconnaissance d’un miracle

    Aujourd'hui, pour être reconnue comme sainte une personne doit remplir plusieurs conditions. La procédure commune repose sur trois critères : le candidat, Serviteur de Dieu laïc ou religieux, doit être mort en odeur de sainteté ; il doit avoir un rayonnement spirituel après sa mort (notion de réputation de sainteté, la fama sanctitatis qui doit être spontanée, durable, croissant continuellement et généralisée) avec des témoignages humains qui attestent de son martyre ou de l’héroïcité de ses vertus (vertus théologales et vertus cardinales ou vertus religieuses) ; il doit avoir accompli au moins deux miracles pour être canonisé et un miracle pour être béatifié : la béatification a été concédée par le pape Paul V Borghèse (XVIIe s) comme l'anticipation d’une canonisation prévue, mais retardée pour divers motifs. Elle est de nos jours considérée comme un degré indispensable dans le processus qui conduit à une canonisation.

    Mais, outre la canonisation formelle, la canonisation équipollente (codifiée par Benoît XIV au XVIIIe s.) permet aussi au pape d'étendre à l’Église universelle le culte d'un bienheureux et de l'inscrire au calendrier des saints dans certains cas dont il ne faudrait pas non plus abuser, sous peine d’un retour au temps des canonisations mérovingiennes…

    JPSC

  • 23 septembre : fête de Saint Padre Pio de Pietrelcina, prêtre capucin (✝ 1968)

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    Lu sur le site Nominis:

    padrepio2.jpgPadre Pio de Pietrelcina, comme l'Apôtre Paul, plaça la Croix de son Seigneur au sommet de sa vie et de son apostolat, comme sa force, sa sagesse et sa gloire... les trésors de grâce que Dieu lui avait accordés avec une largesse singulière, il les distribua sans répit par son ministère, servant les hommes et les femmes qui accouraient à lui toujours plus nombreux, et engendrant une multitude de fils et de filles spirituels...

    Béatifié le 2 mai 1999 - Canonisé le 16 juin 2002 - Vie de Padre Pio de Pietrelcina (site du Vatican)

    « Le 21 juin 2009, évoquant Padre Pio, Benoît XVI a dit qu'il "avait prolongé l'œuvre du Christ, celle d'annoncer l'Évangile, de pardonner les péchés et de soigner les malades dans leur corps et leur esprit... Les tempêtes les plus fortes qui le menaçaient étaient les assauts du Diable contre lesquels il se défendait avec l'armure de Dieu, avec l'écu de la foi et l'épée de l'esprit qu'est la Parole de Dieu. Uni en permanence à Jésus, il tenait toujours compte de la profondeur du drame humain pour lesquels il s'offrait et offrait ses nombreuses souffrances, et sut se dépenser pour soigner et soulager les malades, signe privilégié de la miséricorde de Dieu... Guider les âmes et soulager les souffrances, voilà comment on peut résumer la mission de saint Pio de Pietralcina".

    Ayant ajouté que l'héritage que le saint a laissé à ses fils spirituels est la sainteté, le Saint-Père a souligné que "sa première préoccupation, son inquiétude sacerdotale et paternelle était toujours que les personnes reviennent à Dieu, qu'elles fassent l'expérience de sa miséricorde et, intérieurement renouvelées, qu'elles redécouvrent la joie et la beauté d'être chrétiens, de vivre en communion avec Jésus, d'appartenir à son Église et de pratiquer l'Évangile. Avant tout, la prière... Ses journées étaient un Rosaire vécu, c'est-à-dire une méditation incessante et une assimilation des mystères du Christ en union spirituelle avec la Vierge Marie ce qui explique ses dons surnaturels et son sens pratique humain. Et tout cela culminait lors de la célébration de la messe... De sa prière, comme d'une source toujours vive, surgissait la charité. L'amour qu'il avait dans son cœur et qu'il transmettait aux autres était plein de tendresse, toujours attentif aux situations réelles des personnes et des familles. Il privilégiait le cœur du Christ spécialement envers les malades et les personnes souffrantes et, de là, est né le projet d'une grande œuvre consacrée au soulagement de la souffrance. On ne peut comprendre ni interpréter correctement cette institution si on la sépare de sa source inspiratrice qu'est la charité évangélique, animée elle-même par la prière". Benoît XVI a ensuite souligné "les risques de l'activisme et de la sécularisation qui sont toujours présents... Nombre d'entre vous, religieux, religieuses et laïcs sont tellement submergés par mille demandes au service des pèlerins, ou des malades de l'hôpital, qu'ils courent le risque de passer à côté de l'indispensable: écouter le Christ pour accomplir la volonté de Dieu. Quand vous vous rendrez compte que vous êtes près de courir ce risque, regardez Padre Pio, son exemple, ses souffrances, et invoquez son intercession pour qu'il vous obtienne du Seigneur la lumière et la force dont vous avez besoin pour poursuivre sa mission imprégnée de l'amour de Dieu et de charité fraternelle". (Source: VIS 090622)

    Mémoire de saint Pie de Pietrelcina, prêtre capucin, qui exerça très longtemps un ministère pastoral de miséricorde, de prière et de pénitence dans le même couvent de Saint Jean le Rond (San Giovanni Rotondo) dans les Pouilles, y fit construire la Maison du soulagement de la souffrance, et y mourut en 1968, vraiment configuré au Christ en croix.

    Martyrologe romain

    «Mais pour moi, que la croix de notre Seigneur Jésus Christ reste mon seul orgueil» (Ga 6, 14).

    Ref. 23 septembre : fête de Saint Padre Pio de Pietrelcina, prêtre capucin (✝ 1968)

    JPSC

  • Euthanasie pour un mineur en Belgique : toujours plus loin

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    les moutons de panurge.jpgVox clamantis in deserto , à ce jour, une seule voix discordante dans le marais de la société belge, tous partis politiques et toutes religions confondues. Lu sur le site Figarovox :

    « FIGAROVOX/TRIBUNE - Pour la première fois en Belgique, une euthanasie a été pratiquée sur un mineur. Pour le sénateur belge Alain Destexhe, la frénésie législative en matière sociétale ne semble pas avoir de limites alors que les abus sont nombreux.

    Alain Destexhe est sénateur belge. Ancien secrétaire général de Médecins sans frontières (MSF) et ex-président de l'International Crisis Group, il est, entre autres, l'auteur de Mouvement flamand expliqué aux francophones et Lettre aux progressistes qui flirtent avec l'islam réac. Lire également ses chroniques sur son blog.

    La Belgique vient d'inscrire un nouveau curieux record au Livre Guinness. Il y a quelques jours, elle devenait le premier pays où une euthanasie était légalement pratiquée sur un mineur. Cette possibilité, ouverte par l'extension d'une loi de 2002 sur l'euthanasie, n'avait toujours pas été saisie depuis son adoption en 2014.

    À lire une partie de la presse belge, il y aurait lieu de s'en réjouir. Le journal francophone Le Soir écrit «cette loi est une richesse. Préservons-la. Et sachons en forger d'autres, en gardant le souffle éthique qui l'a inspirée». Et l'Association pour le droit à mourir dans la dignité (l'ADMD, qui est aussi active en France) souligne, avec lyrisme, «le courage du médecin qui a ouvert la voie à une autre ère».

    On peut légitimement se demander de quelle ère il s'agit alors qu'aucune demande sociale ou individuelle n'avait motivé l'extension de la loi aux mineurs. Le Docteur Sariban, pédiatre et cancérologue réputé du principal hôpital pour enfants de Bruxelles, avait à l'époque publié un texte pour dénoncer la future législation. Alors qu'il avait soigné 1250 enfants cancéreux dont 260 étaient décédés, jamais il n'avait sur toute sa carrière été confronté à la situation envisagée par la proposition de loi. Cette dernière n'était donc, selon lui, qu'une «mascarade» au regard des progrès des soins palliatifs et de la sédation de la douleur qui permettaient de faire face à ces situations. Et d'accuser les parlementaires à l'origine de la loi de permettre «à des gens de se poser en défenseurs de la veuve et de l'orphelin en utilisant des prétextes fallacieux».

    L'autorisation de la pratique de l'euthanasie sur les adultes puis les mineurs que la Belgique est la seule au monde à autoriser, s'inscrit dans la droite lignée d'autres réformes «progressistes» et de lois «éthiques» que la Belgique a adoptées avec entrain à partir de 1999, après l'éviction pour la première fois depuis la Seconde guerre mondiale des partis d'inspiration catholique de la coalition gouvernementale. Le mariage et l'adoption homosexuelle ont été coulés dans la loi, la recherche sur les embryons autorisée, et la PMA et la GPA tolérées avec, depuis, le défilé permanent de Françaises qui viennent se faire inséminer dans les meilleures cliniques de la capitale belge. Le PS belge qui se veut «créateur de progrès» a fait de ces lois éthiques un étendard et «entend défendre ses victoires, notamment en matière d'euthanasie des mineurs, et se battre afin que les avancées engrangées ne faiblissent pas devant la résurgence de positions conservatrices».

    La Commission fédérale de contrôle et d'évaluation de l'euthanasie se contente dans les faits d'enregistrer les cas déclarés.

    Une Commission fédérale de contrôle et d'évaluation de l'euthanasie est censée, comme son nom l'indique, contrôler les euthanasies et empêcher les abus. Composée en majorité de personnes et d'associations favorables à la pratique, dont la très active Association pour le droit de mourir dans la dignité, elle se contente dans les faits d'enregistrer les cas déclarés. Aider un patient atteint d'une maladie incurable, souffrant atrocement et souhaitant mettre un terme à sa vie, reste souvent un acte pratiqué - faut-il s'en plaindre? - dans l'intimité de la relation entre le médecin, le patient et sa famille. Selon le Journal of Medical Ethics, «les barrières de sécurité prévues par la loi sont inadéquates et insuffisantes». En 2012, le président de cette commission affirmait que les médecins préféraient dans la moitié des cas rester dans la clandestinité et ne pas déclarer les euthanasies.

    La frénésie législative sur la fin de vie semble ne devoir jamais s'arrêter. Cette année, trois nouvelles propositions ont été déposées par des députés socialistes. L'une d'entre elles cherche à «supprimer la liberté institutionnelle des établissements» de pratiquer des euthanasies et vise les hôpitaux encore gérés par des associations catholiques. Une résolution du Conseil de l'Europe affirme pourtant le droit à l'objection de conscience dans le cadre des soins médicaux légaux. «Nul hôpital, établissement ou personne ne peut faire l'objet de pressions, (...) ou subir des discriminations d'aucune sorte pour son refus de réaliser, d'accueillir ou d'assister un avortement, une fausse couche provoquée ou une euthanasie, ou de s'y soumettre, (...) quelles qu'en soient les raisons». 

    Ref. Euthanasie pour un mineur en Belgique : toujours plus loin

    Pour mémoire, le Dr Alain Destexhe est un sénateur libéral: rien à voir avec le parti "humaniste" (ex-social-chrétien).

    JPSC

  • Mgr Lebrun à Assise : une parole à méditer

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    Hier, 19 septembre 2016, Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen, était à Assise, invité par la communauté de Sant’Egidio pour ce rassemblement interreligieux auquel le Pape se joindra mardi. Dimanche, il s’est exprimé devant les délégations présentes à Assise. Le texte intégral de l’ intervention de Mgr Lebrun  se trouve sur le site de « Riposte catholique » :   

    «La Providence me conduit à Assise quelques semaines après l’assassinat du Père Jacques Hamel, à la fin de la messe, par deux jeunes hommes se réclamant de leur foi musulmane.  Oui, l’esprit d’Assise est bien présent, et il porte du fruit un peu partout ! Mais voilà que le mystère du Mal semble nous submerger et venir troubler ce chemin.

    Ici, je voudrais demander la grâce de continuer le chemin du dialogue, un dialogue qui soit plus fort et plus vrai, plus intérieur. Je demande quatre grâces :

    1. Je demande à Dieu, par l’intercession de saint François et du père Jacques Hamel, la grâce du pardon. Pardonner les assassins ? Ce n’est pas si difficile de pardonner deux assassins, mais ceux qui les commanditent, les encouragent, les approuvent, cela est plus rude. Que la Parole de Jésus s’accomplisse : «Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font» (Lc 23;34).
    1. Lorsque des responsables de Daech sont tués par des bombardements, quelle est ma pensée : ils ont ce qu’ils méritent ? Ouf, en voilà quelques-uns d’éliminés ? Ou bien que va-t-il se passer pour eux en paraissant devant Dieu ? Suis-je capable de prier pour leur salut, de les aimer ? Je demande la grâce de les aimer comme des frères, c’est à dire de désirer les retrouver dans le Royaume des Cieux. Que la Parole de Jésus nous stimule : «Moi, je vous dis : aimez vos ennemis» (Mt 5;44).
    1. Le père Jacques appartient à la lignée des martyrs. Il est bienheureux, dit le Pape François. Il n’est pas encore béatifié. Je reçois des lettres qui le demandent. Certaines m’incitent à demander la dispense de cinq ans. Je demande la grâce que la reconnaissance du martyre ne soit pas une bannière levée pour combattre et condamner ; mais la joie de rendre grâce pour le don d’un prêtre qui a donné sa vie comme le Christ. Que la Parole de Jésus m’habite : «Dieu a envoyé son Fils unique… non pas pour juger le monde, mais pour que par Lui, le monde soit sauvé» (Jn 3;17).
    1. Enfin, je demande la grâce d’un dialogue en vérité avec mes amis musulmans. Des questions se posent sur notre possible cohabitation. Dans la vie sociale et familiale, tout est-il compatible entre nos religions ? J’aimerais aussi interroger avec un infini respect ce qu’ils appellent leur soumission à un Dieu qui est au-dessus de l’humanité. Ce qu’ils perçoivent de Dieu n’est-il pas d’un tel absolu que toute réalité, même la vie humaine, n’aurait guère d’importance en comparaison ? Je voudrais, en même temps, témoigner de ma foi en Dieu qui s’est fait homme en Jésus : il est entré dans l’humanité, et ainsi dans ses limites. Quel beau mystère qui élève l’homme à la dignité divine et qui, en même temps, se mêle à son histoire chaotique.

    Je demande ces grâces, non sans remercier déjà pour celles reçues depuis l’offrande de la vie du père Jacques Hamel. Qu’il suffise de souligner la visite rendue par de nombreux musulmans à nos assemblées dominicales le dimanche 31 juillet. C’était bien une famille rendant visite à une famille en deuil,  et cela est bon. Nous sommes de la même famille humaine, promis donc à la même famille divine. Par Jésus le Christ.»

    Ref. Mgr Lebrun à Assise

    JPSC

  • Manif pour tous à Paris le 16 octobre 2016 : les Belges aussi se mobilisent

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    Un car est organisé depuis Bruxelles pour rejoindre la grande manifestation de défense de la Famille en France qui aura lieu le 16 octobre 2016 à Paris

    Toutes les informations sont disponibles sur l’événement Facebook suivant :

    https://www.facebook.com/events/1600329063597292/

    Face aux nouvelles offensives contre la famille
    La Manif Pour Tous appelle à manifester dimanche 16 octobre 2016

    Les dernières déclarations du Président de la République et de la ministre « des familles » en faveur de la PMA « sans père », la tolérance vis-à-vis de la GPA, le retour annoncé au Sénat de la proposition de loi APIE, les menaces sur la liberté éducative et sur la liberté scolaire ou bien encore la fiscalité anti-famille : les familles sont à nouveau menacées. C’est pourquoi La Manif Pour Tous invite toutes les générations à retrouver le pavé parisien dimanche 16 octobre pour dire « Stop, ça suffit ! »

    Les deux dernières manifestations organisées par La Manif Pour Tous avaient réuni des centaines de milliers de personnes et le succès populaire s’était transformé en victoires politiques. Au lendemain de la manifestation du 2 février 2014, le gouvernement avait retiré son projet de loi « Familles » et la mobilisation du 5 octobre 2014 avait poussé le Premier Ministre Manuel Valls à dénoncer avec force le scandale de la GPA (Gestation Pour Autrui), c’est-à-dire le recours à des mères porteuses, qui revient à exploiter des femmes réduites à leur capacité procréative et génère un trafic international d’enfants. En appelant à retrouver le chemin de la rue, La Manif Pour Tous vise un nouveau succès politique et entend profiter des deux prochains mois pour expliquer concrètement les conséquences désastreuses pour tous de ces pratiques et projets. Famille (remise en cause de la filiation, PMA « sans père », GPA, multi-parentalité…), éducation (gender, liberté éducative et scolaire…) et politique familiale (congé parental, allocations, quotient familial, prélèvement à la source en vue de l’individualisation de l’impôt…) sont les trois piliers à défendre pour protéger l’enfant, la famille et la société.

    Marée bleu blanc rose

    Le dimanche 16 octobre 2016 sera une journée de mobilisation pour la famille et avec les familles. Une nouvelle marée bleu blanc rose est attendue pour exprimer avec détermination et enthousiasme son attachement viscéral à la famille.

    JPSC

  • Dimanche 2 octobre 2016: Pèlerinage familial de tradition à Foy Notre-Dame

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    Pèlerinage Foy-N-D 1,2-10-2016-page-001.jpg

    Toutes les infos ici: 

    www.pelefoy.be

    JPSC

  • "Comme un feu dévorant" : le témoignage fort d'un moine qui partage son expérience spirituelle

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    FIC117481HAB40.jpgComme un feu dévorant

    Propos d'un moine sur l'exercice de la miséricorde

    SAMUEL LAURAS

    Date de parution : 11.05.2016
    EAN : 9782360401352
    Nombre de pages : 300

    Présentation (source) :

    Dans une société en crise, les disciples du Christ, afin de garder contact avec le plus grand nombre de leurs contemporains, adoptent des attitudes et des slogans parfois étrangers à l'Évangile. Sincères mais imparfaits, ils se soumettent trop facilement à la pression des médias et d'une opinion publique pas toujours éclairée.

    Comme saint Antoine, au IVe siècle, qui sortit de son désert pour soutenir l'évêque Athanase en butte à l'arianisme, un moine témoigne. Il a éprouvé douloureusement les événements de ces dernières années qui ont secoué l‘'Église. Avec un recul serein mais sans mâcher ses mots, il partage son expérience : le bonheur d'une forte vie chrétienne, la fécondité du sacerdoce et de la vie religieuse, les bienfaits de la miséricorde et du pardon, la valeur irremplaçable de la paternité humaine et spirituelle.

    LIRE UN EXTRAIT TÉLÉCHARGER

    Dom Samuel Lauras, soudainement converti après quelques années tumultueuses, entré au monastère en 1983, fut novice de Père Nicolas, étudiant de Père Jérôme, prieur de Dom Patrick, abbé de Sept-Fons. Aujourd'hui abbé trappiste de Nový Dvůr en République tchèque, il a publié Qui cherchait Théophane (1992, réédité en 2009) et De tout coeur (2011).

  • La Salette : 170e anniversaire de l'apparition de la Vierge

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    Du 16 au 19 septembre, La Salette (Isère) célèbre le 170e anniversaire de l’apparition de la Vierge Marie à deux jeunes bergers. Recteur du sanctuaire, le Père Manuel dos Reis Bonfim invite à redécouvrir la profondeur de son message. Lu sur le site de « Famille chrétienne »:

    La Salette.jpg

    "Pourquoi le message de Marie à La Salette est-il méconnu aujourd’hui en France ? 

    En 1846, l’apparition à La Salette a parlé très fort au cœur de la France et du monde : seulement huit jours après, plus de mille pèlerins sont présents sur la montagne. Plus d’un an avant la reconnaissance de l’apparition par l’Église, l’évêque de Tours s’y rend en pèlerinage, et rapporte une statue de Notre-Dame de La Salette pour son diocèse. De nombreuses chapelles en son honneur sont construites dans les villages de France. Si le sanctuaire est moins connu aujourd’hui, je crois que c’est à cause de la rupture de la transmission que nous vivons dans de nombreux domaines, dont celui de la foi.

    Qu’est-ce que Marie est venue dire au monde à La Salette ?

    Les premiers mots de Marie sont ceux que Jésus n’a cessé de prononcer durant sa vie terrestre : « Avancez mes enfants, n’ayez pas peur. » Alors qu’ils aperçoivent une belle dame toute lumineuse, semblable au soleil, Maximin et Mélanie, deux jeunes bergers de la région, sont d’abord saisis de peur. Mais dès que la belle dame prononce ces mots, toute leur crainte se dissipe. Marie vient d’abord redonner courage et espérance aux hommes. Dans un second temps, elle les invite avec insistance à la réconciliation avec Dieu. « Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller le bras de mon Fils. » 

    Durant toute l’apparition, Marie pleure. Ses larmes se dirigent vers le Christ en croix qui apparaît sur sa poitrine. Ce Christ, que les enfants voient respirer sur la croix, est le centre de l’apparition : toute la Lumière vient de Lui et les larmes de Marie vont à Lui. Si nos larmes rencontrent la croix du Christ, elles sont transfigurées. Si nous nous mettons sous sa lumière, notre souffrance trouve la résurrection dans le Christ. 

    Comment interpréter ces larmes ? 

    Au pied de la croix, Marie est devenue celle qui prie avec son Fils pour les hommes. « Femme, voici ton fils. Fils, voici ta Mère. » Ces larmes ne sont pas là pour nous culpabiliser. Elles manifestent que Marie est intimement liée au mystère du salut, et ce, jusqu’à la fin des temps. « Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée de Le prier sans cesse. »

    La souffrance de la Vierge, c’est de voir que ses enfants ne vont pas à la lumière. Ses larmes manifestent à quel point Dieu nous aime : le Christ veut nous offrir le bonheur et nous le cherchons ailleurs ! À cette époque, les agriculteurs de la région travaillent quatorze heures par jour, sept jours sur sept. Le travail prend toute la place, les hommes ne s’en remettent plus à Dieu. Les paroles et les larmes de Marie provoquent alors chez un grand nombre d’entre eux une conversion immédiate : ils cessent de travailler le dimanche et recommencent à prier chaque jour. La Vierge est venue rappeler aux hommes l’essentiel, c’est un appel à la conversion qui reste évidemment très actuel. 

    La Vierge leur annonce ensuite les mauvaises récoltes de l’année suivante, la famine, des décès d’enfants… Comment entendre ces prophéties de malheur ?

    Durant toute la première partie de son dialogue avec les voyants, la Vierge parle en français, un langage auquel ils ne comprennent pas grand-chose, d’autant plus qu’ils ne sont pas catéchisés. Dans ce premier temps, on peut dire qu’elle s’adresse au monde urbain, qui lui aussi s’est détourné de Dieu en plongeant dans les idéologies, en considérant que « Dieu est mort ». Ce n’est que dans la seconde partie qu’elle se met à parler en patois pour que les enfants la comprennent : elle s’adresse ainsi plus particulièrement au monde rural. Il ne s’agit pas de les faire entrer dans une culpabilisation malsaine. Elle veut seulement leur rappeler que s’ils veulent la vie en plénitude, ils doivent se réconcilier avec la terre qui est un don de Dieu et non pas un dû. C’est là encore très actuel ! Nous devons tous revenir à notre source de vie qui est le Christ. C’est uniquement en se soumettant à Lui que l’on trouve le vrai bonheur et la vraie liberté.

    Peu avant de les quitter, la Belle Dame a confié à chacun des voyants un secret. Qu’en sait-on aujourd’hui ? 

    Dans de nombreuses apparitions, la Vierge laisse un secret aux voyants. C’est une grâce qui leur est accordée personnellement et l’Église a toujours voulu respecter cela. À l’époque, ils ont écrit ces secrets et les ont envoyés au Saint-Père. Il serait très compliqué aujourd’hui de les retrouver dans les archives du Vatican. Mais le contenu de ces secrets ne peut pas être différent de ce que Jésus nous a déjà dit à haute voix durant sa vie terrestre. Une chose est sûre, « même le Fils ne sait ni le jour ni l’heure », a dit Jésus dans l’Évangile, la Vierge n’a donc pas révélé aux voyants la date de la fin du monde ! L’essentiel est d’entendre ce qu’elle a voulu que le monde sache, en demandant explicitement aux voyants : « Faites-le bien passer à tout mon peuple ! »  

    Un an de commémorations

    Chaque année, entre 100 000 et 150 000 personnes se rendent en pèlerinage au sanctuaire Notre-Dame de La Salette, haut lieu de la spiritualité et du tourisme isérois. En plus des traditionnels pèlerinages et célébrations liturgiques, teintés toute l’année par l’action de grâce pour cette Année jubilaire, plusieurs dates auront particulièrement marqué le 170e anniversaire de l’apparition à La Salette.

    Ainsi, la Saint-Joseph le 19 mars a rassemblé des centaines de pèlerins, venus assister à l’ouverture annuelle de l’hôtellerie et à la bénédiction officielle de la Porte sainte de la Miséricorde. Au mois de mai, une délégation de membres des Missionnaires de La Salette voués à répandre le message de Marie à travers le monde s’est rendue à Rome pour faire bénir par le pape François une ancienne statue de la Vierge, rénovée pour l’occasion. 

    Le 15 août, ce sont entre deux et trois mille pèlerins qui ont gravi la montagne pour célébrer la fête de l’Assomption au sanctuaire. Les commémorations se terminent le 19 septembre après trois jours de célébrations exceptionnelles, présidées par le cardinal Stanisław Ryłko, ancien président du Conseil pontifical pour les laïcs, et Mgr Guy de Kérimel, évêque de Grenoble. Pour se préparer à l’événement, une neuvaine de prière a été proposée aux fidèles du 10 au 18 septembre.

    Ref. La Salette : 170e anniversaire de l'apparition de la Vierge

    La Salette, c’est aussi un site alpestre impressionnant cerné par la montagne, ce lieu symbolique où l’homme – et le Fils de l’Homme lui-même-  a toujours aimé situer l’expression du sacré et du divin ou, pour reprendre les mots de Barrès, le lieu ou souffle l'Esprit...

    JPSC

     

  • Le pape régnant vu par son prédécesseur

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    pape émérite.jpgDans le livre d’entretiens que Joseph Ratzinger a publié ces jours-ci, il y a peu de choses concernant le pape François. Mais elles sont toutes significatives. Le point de vue de Sandro Magister sur son site « chiesa » :

    « Pour commencer, Ratzinger dit qu’il n’avait pas le moins du monde envisagé que Jorge Mario Bergoglio soit son successeur.

    Il le connaissait, bien sûr, "grâce aux visites 'ad limina' et à la correspondance". Mais il avait de lui une image différente de ce qu’il a pu découvrir après l’élection pontificale : "Je le connaissais comme un homme très décidé, quelqu’un qui, en Argentine, disait avec beaucoup de fermeté : ceci, on le fait et cela, on ne le fait pas. Sa cordialité, l’attention qu’il porte à autrui, sont des aspects de sa personnalité qui ne m’étaient pas connus".

    Ratzinger ramène à de justes proportions la rumeur selon laquelle François le consulterait fréquemment. "Il n’y a pas de raison qu’il le fasse", dit-il. C’est ainsi qu’il indique, par exemple, que Bergoglio ne lui a pas envoyé de manière anticipée "Evangelii  gaudium", l’exhortation apostolique qui constitue son programme : "Cependant il m’a écrit une lettre personnelle… très affectueuse, ce qui fait que, d’une certaine manière, j’ai reçu l'exhortation apostolique sous une forme particulière. De plus sa reliure était blanche, ce qui, habituellement, ne se fait que pour le pape. Je suis en train de la lire. C’est un texte qui n’est pas court, mais il est beau et passionnant. Il n’a certainement pas été écrit en totalité par lui, mais il y a beaucoup d’éléments qui lui sont personnels".

    Inversement – dit-il – "à propos de certains sujets, il m’a posé des questions, notamment pour l'interview qu’il a accordée à 'La Civiltà Cattolica'. Dans ces cas-là, je lui donne mon opinion". Et il conclut, en tout cas, en gardant ses distances : "D’une manière générale, je suis très heureux de ne pas être prié d’intervenir".

    D’autre part Ratzinger dit qu’il ne constate pas de rupture entre le pontificat de François et le sien, mais il précise:  "Bien entendu on peut mal interpréter certains points et affirmer que, maintenant, les choses se passent de manière complètement différente. Si l’on prend certains événements en les sortant de leur contexte, on peut construire des oppositions, mais cela ne tient plus lorsque l’on prend tout l’ensemble en considération. On met peut-être l’accent sur certains aspects, mais il n’y a aucune opposition". Si le pape François a introduit une nouveauté, voici en quoi elle consiste : "Oui, il y a une nouvelle fraîcheur au sein de l’Église, une nouvelle joie, un nouveau charisme qui s’adresse aux hommes, c’est déjà une belle chose".

    Plus loin, Ratzinger décrit de la manière suivante la différence qui existe entre lui et son successeur : "Chacun de nous a son charisme. François est l’homme de la réforme pratique. Il a été longtemps archevêque, il connaît le métier, il a été supérieur des jésuites et il a également l’état d’esprit voulu pour mettre en œuvre des actions en matière d’organisation. Et ce dernier point n’était pas, je le savais, mon point fort".

    Mais il persiste à dire que la priorité du pontificat actuel doit être la même que celle du pontificat précédent : "L'important est de préserver la foi aujourd’hui. Je considère que c’est notre mission centrale. Tout le reste, ce sont des questions administratives". 

    En tout cas, il évite de dire qu’une nouvelle ère a commencé avec François: "Le découpage du temps en différentes époques a toujours été décidé a posteriori. C’est pourquoi, aujourd’hui, je ne me risquerais pas à lancer cette affirmation… Je n’appartiens plus au vieux monde mais, en réalité, le nouveau monde n’a pas encore commencé".

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  • Spa, septembre-octobre : "l'adoption au-delà de la différence", une conférence et une exposition

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  • Le pape a rendu hommage au père Jacques Hamel, victime d'une violence satanique

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    De Radio Vatican  (Manuella Affejee):

    L'hommage du Pape au père Jacques Hamel, victime d'une violence «satanique»

    (RV) «Tuer au nom de Dieu est satanique» : c’est ce qu’a répété avec force le Pape François dans son homélie, au cours de la messe qu’il a célébrée tôt ce mercredi matin, dans la chapelle de la maison Ste Marthe. Cette messe du 14 septembre 2016, en la Fête de la Croix glorieuse, était célébrée à l'intention du père Jacques Hamel, assassiné le 26 juillet dernier.

    La célébration s'est tenue en présence de Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen, et d’un groupe de 80 pèlerins du diocèse, dont deux sœurs et un neveu du père Jacques Hamel.
     

    L’Église compte aujourd’hui plus de martyrs qu’aux premiers temps. Depuis les premiers siècles, jusqu’à nos jours, des chrétiens, hommes et femmes, sont assassinés, emprisonnés, torturés, égorgés, parce qu’ils ont refusé de nier le Christ. Le père Jacques Hamel, dont la photo était simplement disposée sur l’autel, est l’un d’eux. Ce prêtre «doux, bon, fraternel, qui cherchait toujours à faire la paix» a été tué comme s’il était un criminel, égorgé, alors qu’il célébrait justement le sacrifice suprême du Christ sur la Croix. Cette Croix glorieuse que l’Eglise fête aujourd’hui.

    Et le Pape François de remarquer : le père Hamel, au milieu de ses souffrances, «n’a pas perdu la lucidité, et a nommé son assassin : "Va t’en,satan !"», aurait-il lancé à deux reprises à ses bourreaux. Car la cruauté de la persécution qui vise les chrétiens est «satanique», a affirmé le Pape. Et«comme il serait bon, a-t-il poursuivi, le visage grave, que toutes les confessions religieuses disent que "tuer au nom de Dieu est satanique"».

    Le père Hamel a donné sa vie pour ne pas renier le Christ. «C’est un martyr, lancé le Pape, et les martyrs sont bienheureux ! Nous devons le prier pour qu’il nous donne la douceur, la paix, la fraternité, et aussi le courage de dire la vérité  : tuer au nom de Dieu est satanique», a répété le Saint-Père, revêtu d'un chasuble rouge, couleur liturgique de la mémoire des martyrs.

    Pour revoir la messe dans son intégralité :