Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Témoignages - Page 221

  • Quand Jean-Claude Guillebaud évoque l'émoi secret de Lourdes

    IMPRIMER

    Lu sur le site de l'hebdomadaire "La Vie", ce beau billet de Jean-Claude Guillebaud (journaliste, écrivain, essayiste) évoquant :

    L’émoi secret de Lourdes

    Oublions un moment la politique. J’ai été ému à la lecture de l’entretien avec Olivier Balsan, recueilli par Anne-Laure Filhol et publié dans La Vie. Ému surtout par ce qu’il dit de Lourdes. Le plus souvent, on parle de ce sanctuaire avec ironie. Dans ces cas-là, tout y passe : la crédulité populaire, le commerce des bondieuseries, la « supercherie » des miracles, etc. Je confesse avoir moi-même sacrifié à ces moqueries puériles lorsque, jeune journaliste à Sud-Ouest, on m’envoyait en reportage du côté de la grotte.

    Avec le recul, cet humour rigolard me paraît non seulement injuste mais idiot. Je suis retourné plusieurs fois à Lourdes. Ces visites m’ont impressionné. Ce qui se passe là-bas ne concerne pas uniquement les croyants. En d’autres termes, une lecture agnostique de Lourdes est possible. On peut mettre de côté ce qui concerne la foi proprement dite (affaire de chacun) et repérer en ces lieux un « quelque chose » de bouleversant.

    Je pense à cette acceptation du corps souffrant ; à ce commerce paisible avec la disgrâce physique, l’infirmité, la maladie, la mort annoncée. Toutes choses que l’époque a littéralement en horreur (elle qui n’exalte que la jeunesse, la beauté, la santé, etc.) se trouvent là rassemblées, acceptées, surmontées et même – parfois – transcendées. La phrase (j’allais dire : le message) qui court ainsi dans les parages du sanctuaire pourrait être formulée de cette façon : « Vois, je suis moi aussi vulnérable et fragile ! Comme toi ! Comme nous ! » Cette phrase prend à rebours les cruautés ordinaires que propage l’air du temps. L’impression d’apaisement qui règne dans cette enceinte trouve là son origine.

    Ce n’est pas tout. Il y a aussi dans les parages de la grotte, au cœur de ces immenses et cosmopolites réunions de pèlerins, de brancardiers, d’infirmières, de gardes-malades, comme un principe d’oblation (de don volontaire) strictement humain. Je veux dire qu’en dehors même de toute idée de Dieu, de croyance, de foi, la grande scène purement anthropologique dont Lourdes est le théâtre, c’est celle du don réel de chacun à chacun, de la prodigalité de soi préférée à la convoitise, du secours plutôt que de la rivalité, de l’altérité substituée au repliement égotiste, de la gratuité installée, en majesté, à la place du calcul.

    Pour dire les choses d’une manière encore plus simple, le caractère subversif des rassemblements humains comme ceux de Lourdes, c’est qu’ils apportent de façon très concrète, agissante, vivante, renouvelée, un démenti aux idolâtries matérialistes dont les mots d’ordre nous assiègent : sois le plus beau, le meilleur, le plus dur, le plus efficace, le plus riche, etc. Voilà qui, à Lourdes, se trouve paisiblement mis au rancart. On trouve là-bas une sorte de « réconciliation » vivante, une tendre acceptation de chacun par chacun qui vous remuent dans les tréfonds de vous-même.

    C’est pour cela qu’à mes yeux même une perception agnostique du « miracle de Lourdes » est légitime. Que l’on ait ou non la foi, cet émoi secret me semble même l’emporter peu à peu sur la goguenardise « finaude » des incroyants de jadis.

  • Aider l'agence d'information internationale "ZENIT"

    IMPRIMER

    Les visiteurs de belgicatho le savent, nous bénéficions du travail effectué par zenit.org dont nous reproduisons fréquemment les articles.

    ZENIT se présente :

    ZENIT est une agence d’information internationale sans but lucratif, formée d’une équipe de professionnels et de bénévoles convaincus que la sagesse extraordinaire du Souverain Pontife et de l’Eglise catholique peuvent nourrir l’espérance et aider l’humanité à trouver la vérité, la justice et la beauté.

    Notre objectif est de recueillir et de diffuser les informations avec professionnalisme, avec fidélité et au service de la vérité.

    En utilisant les nouvelles technologies numériques, nous avons pour objectif de faire connaître “le monde vu de Rome”. C’est pour cela que nous publions et traduisons les paroles, les messages, les documents, les interventions du Saint-Père, l’angélus du dimanche et l’audience générale du mercredi.

    Nous rapportons et nous expliquons ce qui se passe dans les dicastères de la curie romaine, dans les universités pontificales, les Conférences épiscopales, les sanctuaires, les diocèses, les paroisses. Nous signalons et couvrons les grands événements qui concernent les chrétiens, les croyants et les non-croyants, dans les 5 continents.

    ZENIT réalise ce service de façon indépendante.

    Couverture journalistique.

    La couverture gratuite de nos services d’information s’oriente surtout vers:

    • Les activités du Pape : voyages apostoliques, documents, rencontres avec des chefs d’Etat et des personnalités importantes dans les domaines social, culturel et religieux. L’information concerne en particulier les activités du Pape et ses interventions. Ses paroles constituent un stimulant aussi pour la réflexion de personnes qui ne sont pas catholiques.
    • Des entretiens avec des femmes et des hommes actifs dans l’Eglise, dans le monde de la politique et de la culture, sur des thèmes qui concernent toute l’humanité.
    • L’actualité internationale, avec une attention particulière aux questions concernant le respect des droits humains, la paix et le développement dans le monde.

    Nous relayons bien volontiers l'appel de ZENIT :

    Chers lecteurs et lectrices de ZENIT,

    Comme vous le savez surement, chaque année, nous faisons appel à nos lecteurs pour qu’ils participent directement au soutien économique de ZENIT.

    Les fonds que nous recueillerons dans cette campagne sont vitaux : ils constituent la source principale de financement qui permettra à ZENIT de poursuivre son activité en 2017.

    C’est vous (à ce jour, plus de 500.000 lecteurs dans toutes les langues), qui êtes les artisans de notre pérennité et de la qualité de notre service. Avec la générosité dont vous avez toujours fait preuve, chaque année, vous ne nous avez jamais laissés manquer du soutien économique nécessaire à ZENIT pour offrir un service gratuit, ponctuel et précis.

    Pour la dix-septième année, nous lançons notre campagne annuelle de recherche de fonds. Au début de chaque campagne de dons, les fonds disponibles sont très limités, mais grâce à la générosité des lecteurs de ZENIT, nous sommes toujours parvenus à recueillir les ressources nécessaires pour poursuivre notre œuvre d’information catholique !

    C’est la générosité de chacun d’entre vous qui est la voie concrète par laquelle se réalise ce grand don !

    Sans votre aide, nous ne pourrons pas continuer !

    Bien cordialement, de la part de toute l’équipe de ZENIT


    Alberto Ramirez
    CEO, ZENIT

    Faire un don

     

  • Shahbaz Bhatti, un homme politique au vrai sens du terme

    IMPRIMER

    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    «Un homme politique au vrai sens du terme», portrait de Shahbaz Bhatti par le card. Parolin

    «Shahbaz – La voix de la justice», un héritage pour les chrétiens engagés en politique

    Un témoignage et un héritage pour l’engagement politique du chrétien qui dépasse de loin les seules frontières du Pakistan.  La vie de Paul Bhatti lui-même a changé : après avoir travaillé comme chirurgien dans différents pays, il a été élu, après l’assassinat de son frère comme président de la « Pakistan Minorities Alliance » et il a été ministre pour l’Harmonie nationale, dans le gouvernement de Asif Ali Zardari. Il a donné naissance à la Fondation Shahbaz pour promouvoir, au nom de son frère, la liberté religieuse, l’égalité et la justice sociale. Mais surtout, dans ce livre il révèle la vie intérieure de son frère.

    « La lecture de ce livre qui veut être avant tout une contribution à la recherche de la paix et de la justice, ne manquera pas d’enrichir le lecteur », affirme le Secrétaire d’Etat.

    L’engagement politique

    Le cardinal Parolin souligne l’engagement de Shahbaz Bhatti au service des minorités dont il était le ministre et des plus pauvres, toujours à la recherche de « ce qui unit »: « Un homme politique dans le vrai sens du terme, qui avait choisi l’Évangile comme style de vie et dont l’œuvre en était marquée. Dans son testament, qui nous est en partie remis dans cette biographie, il a laissé des phrases inoubliables, qui expriment la profondeur de sa relation intime avec le Christ. Dès son enfance, selon le récit de Paul, Shahbaz a cherché ce qui unit et non ce qui divise. Il a toujours eu à cœur le sort des plus pauvres, des plus faibles, des derniers. Parmi ceux-ci, il réservait une place particulière à la minorité chrétienne du Pakistan. »

    Lire la suite

  • Du catholicisme à l'orthodoxie : un témoignage interpellant

    IMPRIMER

    Le témoignage que nous reproduisons ci-dessous illustre la forte attraction exercée sur de nombreux catholiques par l'orthodoxie. L'appauvrissement liturgique et doctrinal de l'Eglise post-conciliaire y est sans doute pour beaucoup. Même si nous n'y souscrivons pas, nous pouvons comprendre la décision de ceux qui franchissent le pas pour rejoindre la communauté orthodoxe et bénéficier ainsi des trésors de sa liturgie et de sa forte spiritualité...

    Témoignage : “De la Terre Sainte à Liège en passant par la Bretagne : notre chemin vers l’Église”

    crismatioh

    Notre chrismation en l’église orthodoxe de Quimper (Bretagne) par le Père Yannick Provost.

    “C’est le dimanche 28 août 2016 que nous avons été chrismés, Anne et moi, par le Père Yannick (Provost), recteur de la paroisse orthodoxe de Quimper (Bretagne) faisant partie de l’Archevêché des églises orthodoxes de tradition russe en Europe occidentale, Exarchat du Patriarcat œcuménique de Constantinople. Ce fut l’aboutissement, pour moi, Nicolas, d’un long chemin remontant à mon enfance et qui m’a fait découvrir, étape par étape et avec la grâce de l’Esprit Saint, l’église orthodoxe.

    C’est enfant que j’ai été pour la première fois en vacances avec mes parents et mon jeune frère dans le village voisin du monastère (catholique) bénédictin de Chevetogne. C’est là que j’ai visité avec admiration l’église byzantine avec ses merveilleuses fresques et ses icônes. C’est aussi à Chevetogne que mes parents m’ont offert ma première icône (que je conserve précieusement).

    Nos familles respectives, à Anne et à moi, nous ont offert comme cadeau de naissance une Foi catholique vivante. Depuis notre mariage, le 29 mai 1982, nous avons essayé de continuer à la vivre de notre mieux, entourés des vivants et des défunts. Lors de la Révolution française, mes ancêtres paternels ont caché un prêtre. Ma famille maternelle a quitté Reims au début du XXème siècle pour revenir en Belgique afin de pouvoir continuer à élever les enfants dans la Foi. L’un de ces sept enfants est devenu Père Jésuite. Anne a eu la grâce d’avoir un oncle moine à l’abbaye trappiste Notre-Dame d’Orval.

    Lire la suite

  • Des nouveaux bienheureux dont un prêtre slovaque victime du communisme

    IMPRIMER

    De zenit.org (Anita Bourdin) :

    Slovaquie: bientôt bienheureux un prêtre salésien martyr du communisme

    Et deux laïcs, médecins, «exemplaires»

    Un prêtre salésien slovaque, martyr du communisme, pourrait être bientôt béatifié ainsi que 7 autres baptisés dont deux laïcs, médecins « exemplaires ».

    Le pape François a autorisé la Congrégation pour les causes des saints à promulguer les décrets reconnaissant le martyre d’un prêtre salésien slovaque sous le régime communiste, mais aussi les « vertus héroïques » de sept baptisés, dont deux laïcs, deux médecins l’un espagnol, l’autre italien, de deux religieuses, l’une italienne, l’autre espagnole, d’un évêque salésien du Pérou, d’un prêtre italien éducateur des enfants sourds et muets et d’un jésuite du Mexique.

    Le pape a donné son feu vert à l’occasion de l’audience accordée, au Vatican, ce lundi 27 février 2017, au cardinal Angelo Amato, préfet de ce dicastère

    L’authentification du martyre suffit pour ouvrir la voie à la béatification : un autre miracle n’est pas nécessaire selon le droit canon. N’est-ce pas déjà un miracle dû à l’Esprit Saint que de ne pas renier sa foi devant le danger d’une mort imminente ? Pour les sept autres baptisés, la reconnaissance ultérieure – et pour certains déjà en toute – d’un miracle sera nécessaire pour leur éventuelle béatification.

    Martyr du communisme tchécoslovaque

    Le premier décret reconnaît en effet le martyre du « Serviteur de Dieu » Tito Zeman, prêtre salésien slovaque, né le 4 janvier 1915, et mort, à 54 ans, des conséqueces des mauvais traitements infligés, selon l’expression technique « en haine de la foi » chrétienne, le 8 janvier 1969, annonce le Vatican.

    En avril 1950, lorsque le régime communiste tchécoslovaque interdit les communautés religieuses, et commence à déporter prêtres et consacrés, le père Tito Zeman organise l’exfiltration clandestine de jeunes religieux salésiens vers Turin (Italie), pour qu’ils y poursuivent leur formation.

    Cela vaut au père Tito Zeman d’être arrêté, puis jugé comme « espion du Vatican ». Il est tout d’abord condamné à 25 ans de prison. Mais il est libéré au bout de 12 années de détention. Il meurt 5 ans après, des suites des privations et mauvais traitements subis en prison.

    A l’instar du samouraï japonais, Juste Takayama Ukon (1552-1615)  béatifié le 7 février dernier à Osaka (Japon), il n’a pas été directement mis à mort, mais il est mort des conséquences de la persécution anti-chrétienne alors menée par le régime totalitaire communiste de la Tchécoslovaquie.

    Deux laïcs, médecins, d’Espagne et d’Italie

    Parmi les baptisés dont des décrets reconnaissent qu’ils ont vécu les vertus humaines et chrétiennes de façon « héroïque » se trouvent deux médecins, laïcs :

    – le « Serviteur de Dieu » Pedro Herrero Rubio (1904-1978), laïc, médecins d’Alicante, dans le sud de l’Espagne, connu comme un « médecin exemplaire »

    – et le « Serviteur de Dieu » Vittorio Trancanelli (1944-1998), père de famille et médecin de Pérouse, en Italie.

    Deux décrets reconnaissent les vertus héroïques de deux religieuses d’Espagne et d’Italie :

    – la « Servante de Dieu » Maria Mercedes Cabezas Terrero (1911-1993), Espagnole, fondatrice de l’Institut religieux des Ouvrières missionnaires du Sacré Cœur de Jésus;

    – la « Servante de Dieu » Lucia dell’Immacolata (1909-1954, au siècle, Maria Ripamonti), Italienne, sœur professe de la congrégation des servantes de la Charité ;

    Un évêque du Pérou, un prêtre italien, un jésuite mexicain

    Deux décrets reconnaissent les vertus héroïques d’un évêque, premier salésien du Pérou, et d’un prêtre italien éducateur des enfants sourds et muets, notamment :

    – le « Serviteur de Dieu », Octavo Ortiz Arrieta (1878-1958), premier salésien d’origine péruvienne, évêque de Chachapoyas, un diocèse vaste qu’il parcourut inlassablement ;

    – le « Serviteur de Dieu », Antonio Provolo (1801-1842), prêtre diocésain, fondateur de la Société de Marie pour l’Education des sourds-muets et de la Congrégation de Marie pour l’éducation des sourdes-muettes ;

    – le « Serviteur de Dieu » Antonio Repiso Martínez de Orbe (1856-1929), Mexicain, prêtre, jésuite, fondateur de la Congrégation des soeurs du Divin Pasteur.

  • Irak : Une croix géante érigée face à Mossoul

    IMPRIMER

    Lu sur le « Forum Catholique » :

    croix géante.jpg

    Il y a quelques jours, après une messe dans l'église Saint-Georges, remise autant qu'il était possible en état par les Français de SOS Chrétiens d'Orient, bénissant cette croix érigée face à Mossoul à Telekuf-Tesqopa, SB le patriarche catholique chaldéen Mgr Louis Sako de Bagdad a déclaré en substance (info transmise en direct) qu'elle s'élèverait désormais comme un symbole "qu'ici est notre terre , que nous sommes nés ici et que nous mourrons ici, signe visible, face au monde, de la terre de nos ancêtres et de nos futures générations".

    Ref. Une croix géante érigée face à Mossoul

    JPSC

  • Liège : translation des reliques de la bienheureuse Marie-Thérèse Haze à la Cathédrale Saint-Paul, le 29 avril 2017

    IMPRIMER

    Lu sur le site web du diocèse de Liège         

    Haze.jpg« Un événement important aura lieu à Liège le 29 avril prochain : l’installation du corps de Mère Marie-Thérèse Haze, fondatrice de la Congrégation des Filles de la Croix, dans la cathédrale de Liège. 

    PROGRAMME DE LA JOURNEE :

    → 13h45 : bénédiction du cercueil par Mgr Jean-Pierre Delville;

    →14h00 : départ du cortège solennel de la chapelle des Filles de la Croix, rue Hors-Château, vers la cathédrale. À cette manifestation festive et internationale prendront part les évêques, le clergé, les délégations de religieuses et d’amis des différentes provinces de la Congrégation, les délégations des institutions fondées par les Filles de la Croix, des chœurs et différents groupes. Les Liégeois sont chaleureusement invités à assister au cortège tout au long du parcours;

    → 15h30 : messe solennelle à la cathédrale. À la fin de la cérémonie, le corps de la Bienheureuse Marie-Thérèse sera transféré dans la chapelle Saint-Joseph. La célébration sera suivie du « verre de l'amitié » dans le cloître de cathédrale. »

    Téléphone de contact 04/223.15.26

    E-mail de contact : communication@evechedeliege.be 

    Voici  également le lien  vers le site de la Province wallonne des Filles de la Croix de Liège, où vous obtiendrez notamment tous les renseignements utiles concernant cette translation. http://filles-de-la-croix-de-liege.be/

    « La bienheureuse Jeanne Haze (en religion: Marie-Thérèse Haze), née à Liège en Belgique le 17 février 1782 et décédée dans la même ville le 7 janvier 1876 est la fondatrice de la congrégation religieuse des Filles de la Croix. Elle a été béatifiée le 21 avril 1991, à Rome :

    Fille du secrétaire du dernier prince-évêque de Liège, Jeanne naît à Liège le 17 février 1782 et reçoit de ses parents une bonne éducation chrétienne. La grave désorganisation sociale engendrée par la Révolution française et ses conséquences à Liège, avec son cortège de détresses humaines et sociales, la conduisent, ainsi que sa sœur Fernande, à s’occuper des pauvres et des enfants abandonnés de la ville.

    Les lois antireligieuses du début du xixe siècle ne leur permettant pas de suivre la voie d'une vocation religieuse traditionnelle, les deux sœurs s’organisent à domicile, en groupe de piété.

    En 1824, il leur est demandé de prendre en charge une école se trouvant dans la paroisse Saint-Barthélemy de Liège. L’entreprise est privée et discrète, l’enseignement libre étant interdit par le pouvoir hollandais. L’indépendance de la Belgique, en 1830, leur permet de faire reconnaître officiellement cette école. Avec les quelques compagnes du groupe qu’elle a formé et avec le soutien du chanoine Jean-Guillaume Habets, elle fonde une congrégation religieuse, les « Filles de la Croix ». En 1833, elle prononce ses vœux de religion en compagnie de quelques autres.

    Prenant soin des maladies à domicile, visitant les femmes incarcérées, enseignant catéchisme, broderie et autres travaux utiles aux enfants durant la journée, et s'occupant des adultes en soirée, les quelques premières religieuses commencent à être connues et attirent les générosités.

    Bientôt, des fondations sont faites en Allemagne (1849), en Inde (1861) et en Angleterre (1863). La congrégation se développe tout particulièrement dans le monde anglophone.

    Le 7 janvier 1876, lorsque la sœur Marie-Thérèse Haze meurt dans son couvent de Liège, à l’âge vénérable de 94 ans, la congrégation des Filles de la Croix compte plus de 900 religieuses réparties en 51 communautés. »

    Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeanne_Haze

    JPSC

  • Chant grégorien : les Offices du Mercredi des Cendres 2017 à Rome

    IMPRIMER

    roma_san_pietro_17.jpg« Loquetur pacem gentibus » (Za. 09.01), Il annoncera la paix aux nations : sous l’impulsion notable de l’Académie de Chant grégorien de Belgique, une petite centaine de choristes se retrouvent à Rome cette semaine à l’occasion du centenaire de la guerre 1914-1918. Sous la direction de Jaan-Eik Tulve (dir. de l’Ensemble Vox Clamantis, Estonie ) ils chanteront les Offices du Mercredi des Cendres (01.03/2017) dans trois basiliques majeures: San Pietro, où repose saint Pierre et la plupart des papes, Santa Maria Maggiore, qui conserve les reliques de la Crèche et San Paolo fueri le Mura, où repose saint Paul. Ils chanteront aussi dans trois autres basiliques remarquables : Santa Prassede, San Clemento et Santi Giovanni e Paolo. Les inscriptions ont été clôturées dès le 12 septembre 2016, étant donné le succès rencontré. Les 83 participants sont belges, hollandais, allemands, lituaniens (chorale de la Cathédrale de Vilnius), estoniens, français, anglais, polonais, hongrois, suisses et espagnols. On attend avec intérêt le compte rendu de cette belle initiative internationale.

    http://www.gregorien.be/ 

    JPSC

  • Des jeunes musulmans restaurent une église à Mossoul Est libérée

    IMPRIMER

    Lu sur le site de l’œuvre d’Orient (22 février 2017) :

    « Des jeunes volontaires musulmans restaurent une église de Mossoul Est détruite par Daesh, en demandant aux chrétiens de revenir chez eux. Mossoul Est a été libérée en janvier.

    Source Terra Santa

    Mossoul.jpg(A.P) -- Un important message de paix arrive de Mossoul, où un groupe de jeunes musulmans entre quinze et trente ans a organisé le nettoyage et la restauration des lieux de culte: pas seulement les mosquées, mais aussi une église. L’idée? Celle de promouvoir la coexistence religieuse en demandant aux chrétiens de retourner à la maison. C’est le but de la campagne « Pour une Mossoul plus belle », comme rapporte l’Avvenire. Ainsi, la partie Est, récemment libérée de l’occupation de Daesh qui contrôlait la ville irakienne depuis 2014, essaie de revenir à la normalité.

    « Tous les volontaires sont musulmans, car les membres des autres communautés ont été chassés par les militaires de Daesh et aujourd’hui ils ne se sentent pas assez en sécurité pour rentrer », explique Obaidi, à la tête du réseau d’organisations de la société civile de Mossoul. Un membre de l’ONG Ramah qui collabore à l’opération de nettoyage lance l’appel : « Ceci est un message à tous nos frères chrétiens pour qu’ils rentrent chez eux. Mossoul a besoin d’eux ». Entre-temps, quelques familles chrétiennes refugiées commencent à revenir en Irak, mais nombreux sont ceux qui craignent encore les djihadistes.

    Les jeunes volontaires ne s’arrêtent ni d’espérer ni d’agir et ils envisagent de réarranger d’autres églises, sans se contenter de celle de la Vierge Marie Immaculée. « On voudrait étendre l’initiative à toutes les églises endommagées et aux sites archéologiques aussi », a expliqué l’un des responsables de l’opération Muhannad Al-Awmary, comme rapporte Avvenire. Des volontaires de l’association « Nahat Gil » (« La renaissance d’une génération ») au début février avaient déjà nettoyé une autre église. Ainsi, la jeune fille Manal croit fortement que « notre diversité est notre force »

    Ref. Des jeunes musulmans restaurent une église à Mossoul Est

    JPSC

  • A Liège, la basilique et le couvent des Carmes de Chèvremont : sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?

    IMPRIMER

    Qui sauvera ce haut-lieu emblématique de la piété populaire liégeoise ? Lu dans la revue « Eglise de Liège » (janvier-février 2017) sous la plume de l’abbé Emile Piront :

    Basilique-de-Chèvremont.jpg« Ce n’est pas ici le lieu de faire écho à l’histoire multiséculaire de ce site. Mais il est bon de rappeler qu’en fait, le pèlerinage à Notre-Dame de Chèvremont nous mène à la petite chapelle du 17ème siècle. Actuellement, cette chapelle classée est propriété de la fabrique d’église de Vaux-sous-Chèvremont. Ce n’est qu’après 1874 que l’évêque de Liège, Mgr de Montpellier, fait appel à une communauté religieuse pour se mettre au service du pèlerinage. Ce sont les Pères Carmes qui y arrivent, le couvent et la basilique sont érigés et consacrés en 1899. Un siècle plus tard, les choses ont bien changé.

    LES CARMES DÉCHAUSSÉS

     Actuellement, la communauté des Carmes n’a plus que trois membres, dont un est en maison de repos et de soins. Elle fait partie de la Délégation congolaise du Carmel. Leurs responsables, tant au Congo qu’à Rome, en sont venus à la décision qu’il n’est plus tenable de rester dans cette immense maison et de gérer cette vaste église. Que l’on se situe à un niveau de gestion financière, d’équilibre humain ou de sens spirituel, cette décision mérite respect et compréhension. Le site est propriété de l’asbl « Couvent des Pères Carmes Dé- chaussés de Chèvremont ». Cette asbl vient d’être renforcée et chargée de la mission de veiller – en étroite concertation avec l’évêque de Liège – à la réorientation de l’ensemble du site. Le père Patrick Bonte, vicaire épiscopal à la vie consacrée, a accepté d’en être le président.

    DEUX PISTES POSSIBLES

    Sous la direction de l’évêque, l’asbl cherche actuellement une ré- orientation durable pour le couvent et l’église de Chèvremont. La préférence va tout naturellement à une communauté religieuse désireuse de reprendre le site. Cependant, vu la taille des lieux et le coût de l’entretien, jusqu’ici, toutes les approches du diocèse sont restées sans résultat. À défaut de solution de ce genre, l’asbl devra prendre les décisions qui lui incombent pour que ce lieu ne devienne pas un lieu inhabitable, voire dangereux. Dans ce cas, il sera fait appel à des promoteurs immobiliers en leur demandant d’imaginer un autre avenir pour cet endroit cher au cœur des Calidifontains et des Liégeois.

    Quelle que soit l’option qui sera choisie, confions  l’avenir de cette chère colline à Notre-Dame de Chèvremont.

    Adresse mail de contact: asbl. couvent.chevremont@gmail.com. »

    Ref. Le couvent et l’église des Carmes de Chèvremont

    Avis à toutes les communautés nouvelles ou monastères florissants de France et de Navarre. Encore faudrait-il que, pour éviter le sort du héron de la fable, le diocèse de Liège se montre pro-actif et sans a priori idéologique dans son « discernement ». La question financière est une autre dimension non négligeable posée aussi aux pouvoirs publics intéressés à la sauvegarde d’un site emblématique

    JPSC  

  • Carême à Liège: messe et imposition des cendres le mercredi 1er mars à 18h00 en l’église du Saint-Sacrement

    IMPRIMER

    Ouverture du carême 2017

    EGLISE  DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132, à Liège 

    MERCREDI 1er MARS À 18 HEURES

    MESSE ET IMPOSITION DES CENDRES

    Possibilité de se confesser 

    Logo_cendres_1-2 (1).jpg

    Célébrant : abbé Claude Germeau

    Chants grégoriens et Motets traditionnels

    Repons « Emendemus » de la procession des cendres

    Kyriale XVIII

    Extraits du propre de la messe « Misereris »

    Chant des psaumes 50 (latin) et 129 (français)

      Hymne du carême 

     schola, orgue (Mutien-Omer Houziaux ) et violoncelle (Octavian Morea) 

    Plus d’information : tel 04.344.10.89 (secrétariat) ou sursumcorda@skynet.be 

    Comme toute fête du calendrier chrétien, le mercredi des cendres, par lequel débute le carême,  se situe en référence à la fête des fêtes qu’est Pâques qui célèbre le passage de la mort à la résurrection du Christ. Fête tellement importante qu’elle est célébrée durant cinquante jours (de là vient le mot Pentecôte), et qu’elle est précédée d’une préparation de quarante jours. Le mot "carême" est la contraction du mot latin quadragesima, qui signifie quarantième -sous-entendu : jour, le quarantième jour étant le jour de Pâques.

    Cette préparation est un temps de cheminement spirituel, tout entier orienté vers Pâques, pour ceux qui se préparent à être baptisés à la veillée pascale et pour tous les fidèles. Il est marqué par le jeûne (privation), la prière et le partage (charité, solidarité), et pas seulement comme pratique à observer - d’ailleurs le plus discrètement possible mais véritable démarche spirituelle. La durée de quarante jours est à mettre en relation avec les 40 jours de Jésus au désert précédant sa vie publique, eux-mêmes en relation symbolique avec les quarante ans de traversée du désert par les Hébreux avant l’entrée en Terre promise.

    C’est pour tenir les quarante jours de jeûne et de privation, en dehors des dimanches qui sont toujours jour de fête et de résurrection - même en temps de Carême - que le début de celui-ci fut avancé au mercredi avant le 1er dimanche de carême. La cendre évoque la faiblesse de l’homme (cf. Genèse 3, 19 "Souviens-toi que tu es poussière…"), elle évoque aussi le péché et la fragilité de l’homme (cf. Sagesse 15, 10 ; Ézéchiel 28, 18 ; Malachie 3, 21) et son regret du péché (cf. Judith 4, 11-15 ; Ézéchiel 27, 30). Pour les chrétiens, l’imposition des cendres est, avant tout, un rite pénitentiel dont la signification est portée par la phrase que prononce le prêtre en faisant le geste : "Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle." (Marc 1, 15

    Ref. Liège, église du Saint-Sacrement : messe et imposition des cendres le mercredi 1er mars 2017 à 18h00

    JPSC

  • « Sacerdos alter Christus »

    IMPRIMER

    Le père René-Luc, cofondateur de l’école de missions diocésaine de Montpellier CapMissio, nous partage un événement particulier de sa vie dans son livre témoignage « Dieu en plein cœur ». Lu sur le site web « aleteia » :

    « Nous sommes en 1986, j’ai 20 ans et je suis en première année de séminaire à Rennes. Je me souviens d’une rencontre. Pendant les vacances, les séminaristes partent habituellement dans leur famille. Je prends donc le train pour visiter ma mère dans le Sud. Je m’installe dans un compartiment vide, entre une jeune étudiante… Elle est charmante. Elle s’assied en face de moi. Petit sourire. Le train se met en route. Il n’y a personne d’autre. Cette jeune fille est à l’aise. Elle désire parler. Elle engage la discussion. Je parle avec Sophie de tout et de rien. On rit. Elle ne peut pas savoir que je suis séminariste, puisqu’en France, on ne porte le col romain qu’après l’ordination (et si on le souhaite). Intérieurement, je me dis que ça serait bien que je puisse lui parler de Jésus. Pour ça, j’ai une technique qui marche à tous les coups. Je lui demande :

    — Tu fais quoi comme études ?

    — Fac de droit.

    Et nous voilà partis sur ce sujet pendant un bon quart d’heure. Puis, quand nous avons fait le tour de la question, elle me pose la question inévitable :

    — Et toi ? Tu es étudiant toi aussi ?

    — Oui. À toi de trouver en quoi.

    — Commerce !

    — Non !

    — En économie ? Signe négatif de la tête.

    — Ne me dis pas que tu es en fac de droit toi aussi ?

    — Non plus !

    Tous les corps de métier y passent, même les pompiers. J’essaie de la mettre sur la piste, mais elle ne trouve pas.

    — Allez, dis-le-moi !

    — Séminariste.

    — Tu peux répéter ?

    — Je suis séminariste. Je me prépare à être prêtre.

    — Noooooooooooon !

    — Siiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

    — J’y crois paaaaaas !

    — Eh bien justement, parlons-en ! Dis-moi, Sophie, tu ne crois pas en Dieu ?

    Nous embrayons sur la religion. Je lui raconte ma petite histoire, comment j’ai rencontré Dieu avec Nicky Cruz. Elle écoute avec attention, un peu intriguée. Lorsque j’ai fini :

    Lire la suite