Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Témoignages - Page 249

  • Dimanche, on priera à Rome pour tous les chrétiens arméniens assassinés il y a cent ans

    IMPRIMER

    Audience au Synode patriarcal de l'Eglise arménienne

    Cité du Vatican, 9 avril 2015 (VIS). Le Saint-Père a reçu les vingt évêques du Synode patriarcal de l'Eglise arménienne qui prendront part dimanche à la messe qu'il célébrera en la Basilique vaticane à l'occasion de la fête de saint Grégoire de Narek. Rappelant d'emblée qu'il s'agira d'une prière de suffrage pour tous les fidèles arméniens assassinés il y a cent ans: Ensemble "nous invoquerons la divine miséricorde afin qu'elle nous aide tous à guérir cette blessure dans l'amour de la vérité et de la justice, et à trouver au plus tôt le chemin de la réconciliation et de paix entre des peuples qui ne sont pas encore parvenus à un consensus raisonnable sur la lecture de ce drame". Saluant le clergé, les religieux, les séminaristes et les fidèles de cette Eglise orientale catholique, il a signalé qu'outre ceux provenant de l'Arménie, seront présents dimanche des arméniens catholiques de la diaspora, des Etats-Unis et d'Amérique latine, d'Europe, de Russie et d'Ukraine: "C'est avec tristesse que je pense à ces régions comme celle d'Alep qui furent il y a un siècle des lieux d'accueil des survivants et sont aujourd'hui en péril les chrétiens" eux mêmes. Evoquant la conversion de l'Arménie dès 301, le Pape François a rappelé "l'admirable patrimoine spirituel et culturel du peuple arménien...et sa capacité millénaire de surmonter épreuves et persécutions. Toujours reconnaissants envers le Seigneur, continuez de lui être fidèles", en lui demandant la sagesse du coeur car commémorer les victimes de 1915 "nous place devant les ténèbres du Mysterium Iniquitatis. L'Evangile nous dit que les forces les plus obscures peuvent naître dans le coeur de l'homme et en arriver à programmer l'anéantissement systématique d'êtres humains, considérés non comme frères mais comme ennemis et adversaires, comme des individus sans dignité. Pour les croyants, la question du mal reconduit au mystère de la Passion rédemptrice. Nombre des arméniens assassinés ou contraints à un exode interminable ont su prononcer le nom du Christ. Les pages dramatiques de l'histoire arménienne, qui prolongent d'une certaine manière la Passion du Christ, contiennent le germe d'une résurrection, et il est du devoir des pasteurs d'éduquer les fidèles à la nécessité de relire le passé avec des yeux neufs, de manière à comprendre que leur peuple n'est pas que celui des souffrances du Christ mais aussi de la résurrection. S'il est important d'avoir la mémoire du passé, il faut savoir en tirer de quoi alimenter le présent avec l'annonce évangélique et le témoignage de la charité. Soutenez donc un parcours de formation permanente du clergé et des personnes consacrées, vos premiers collaborateurs. Leur communion avec vous sera renforcé par une fraternité exemplaire pleinement exprimée au sein du Synode et avec votre Patriarche". Pensons aussi à tous ceux qui oeuvrèrent en faveur de vos ancêtres, tel Benoît XV qui s'adressa au Sultan Méhmet VI en vue de faire cesser les pogroms d'arméniens. "Grand ami de l'Orient chrétien, il déclara en 1920 saint Efrem docteur de l'Eglise universelle. Et je suis heureux que notre rencontre advienne à la veille de la même démarche que je ferai dimanche à l'attention de saint Grégoire de Narek, auquel je confie le dialogue entre votre Eglise et l'Eglise apostolique d'Arménie". L'oecuménisme du sang vous lie à elle.

  • Kenya, le massacre antichrétien de trop ?

    IMPRIMER

    Un assassinat est toujours un assassinat de trop, mais sur le site web de RTL info on peut lire  cette réflexion sur le traitement médiatique comparé des massacres perpétrés par les islamistes :

    61925_kenya-universite-garissa_440x260.jpg« Toutes les morts se valent-elles aux yeux des médias et de leur public? Si personne ne remet en cause le fait qu'une vie humaine ne vaut pas plus ou moins qu'une autre, il serait hypocrite de nier l'évidence sur la couverture médiatique de tels ou tels faits dramatiques. Hormis le décès de personnalités publiques, il existe en journalisme le concept de proximité que l'on qualifie aussi plus froidement de "morts au kilomètre" lorsqu'il s'agit de faits divers. Au plus les faits dramatiques se produisent près de chez soi, au plus on a tendance à s'y intéresser et à s'en émouvoir. "En journalisme, la loi de proximité est le principe suivant lequel les informations ont plus ou moins d'importance suivant leur proximité par rapport au lecteur. Cette proximité est généralement décomposée en quatre axes: géographique, temporel, affectif et sociétal/socio-professionnel", peut-on lire sur Wikipédia.

    Ce phénomène suscite souvent la révolte. Comme chez Gladys, une adolescente de 17 ans choquée que la mort de 12 personnes dans les attentats de Charlie Hebdo ait eu beaucoup plus de retentissements chez nous et une couverture médiatique nettement plus large que les 142 étudiants tués dans l'attaque de l'université à Garissa, au Kenya. Voici son cri du coeur.

    L'opinion de Gladys: " La vérité, c'est que 12 vies ici n'en valent pas 148 ailleurs"

    "L'indifférence des médias face à l'actualité du tiers-monde. À chaque fois que je regarde le journal télévisé, je suis scandalisée par l'effroyable et banale indifférence des médias face à ce qui se passe dans le tiers-monde. En effet, une vie en Europe en vaut cent en Afrique ou en Asie.

    Comment à l'heure actuelle pouvons-nous négliger plus de 70 % de la population mondiale comme si ce qui se passait là-bas avait peu voire aucune importance?

    Après les attentats du Kenya, je m'imaginais qu'un pays aussi avancé et évolué que la Belgique parlerait, se mobiliserait pour soutenir ce peuple en souffrance, par exemple en lançant une campagne digne de celle pour Charlie Hebdo. La vérité, c'est que 12 vies ici n'en valent pas 148 ailleurs.

    J'ai 17 ans et je suis dégoûtée des médias dont le rôle n'est plus d'informer la population mais de la distraire en allant même jusqu'à éviter certains sujets qui risqueraient d'ennuyer le public. Pourtant, le rôle des médias est important. Si nous ne sommes pas informés, comment pouvons-nous agir? RTL TVI devrait sérieusement revoir ces gros titres et l'ordre d'importance lié à ceux-ci."

    Ref. Gladys, une ado scandalisée par la couverture médiatique de Charlie Hebdo et du massacre au Kenya: "12 vies ici n'en valent pas 148 ailleurs"

    Sur son site « relooké », l’hebdomadaire « Famille chrétienne » estime que  l’assassinat des 148 chrétiens de Garissa au Kenya aura peut-être servi à cela : attester que la persécution antichrétienne est une réalité dramatique de notre monde. En effet, même si elle reste inférieure à celle causée par les attentats de Charlie Hebdo, l’indignation monte et n’est plus le seul fait des chrétiens. En France, elle n’est pas sans expliquer le scandale général soulevé par la censure de l’affiche des Prêtres par la RATP.

    Tous  des « Ponce Pilate » ?

    Lors du Vendredi Saint, le prédicateur de la maison pontificale, le père Raniero Cantalamessa, a dénoncé vigoureusement « l’inquiétante indifférence des institutions mondiales et de l’opinion publique » devant les massacres de chrétiens perpétrés sur le globe, en citant l’Égypte et le Kenya. « Nous risquons tous – institutions et individus du monde occidental – de devenir des Ponce Pilate qui se lavent les mains », a prévenu le capucin.

    Accéder au site :  La Vie

    Une indignation à géométrie variable ?

    Chiffres à l’appui, Nicolas Fertin dénonce une indignation à géométrie variable sur le site TF1.fr. « Aux USA par exemple, Charlie Hebdo avait été cité plus de 1400 fois en 24 heures dans les médias américains juste après l’attaque des frères Kouachi. L’attaque de Garissa, elle, n’a été citée que 214 fois », note le journaliste citant le site breaking3zero.com.

    Accéder au site : TF1.fr

    #JeSuisKenyan

    Laurent Marchand, du quotidien Ouest-France, pointe dans son éditorial le traitement en mode mineur du massacre de Garissa « alors que le monde s’est ému pour Charlie, alors que l’Europe s’est totalement concentrée pendant plus d’une semaine sur l’accident d’avion » de la Germanwings. Pour le journaliste, il faut y voir la gêne éprouvée en Occident de « condamner la persécution religieuse menée contre les chrétiens » car « l’image d’une Eglise triomphante et colonisatrice reste vivace dans les esprits de nombreux laïcs ».

    Accéder au site : Ouest-France

    Les oublis répétés de l’Élysée

    Son confrère de Sud-Ouest, Bruno Dive, est également revenu sur le massacre de Garissa. Il condamne « l’oubli » de l’Élysée et François Hollande quant à l’identité chrétienne des « nombreuses victimes » de Garissa. « Quand des Juifs sont assassinés pour ce qu’ils sont, comme ce fut encore le cas au début de l’année porte de Vincennes, chacun condamne et à juste titre, la résurgence d’un antisémitisme abject et inquiétant. Pourquoi se voiler la face lorsqu’il s’agit de chrétiens, même si cela se passe loin de chez nous ? »

    Accéder au site : Sud-Ouest

    Sans intérêt car noirs et chrétiens ?

    « Cachez ces chrétiens noirs que les médias ne veulent pas voir », s’insurge Causeur qui s’en prend aux médias – notamment Le Figaro – qui ont « étrangement omis de mentionner » que le massacre de Garissa « avait spécifiquement touché la communauté chrétienne ». « On suppose que Le Figaro attendait plutôt un communiqué du Souverain Pontife se félicitant de la découverte d’une seconde boîte noire de l’Airbus de Germanwings », aironisé la rédaction de Causeur.

    Accéder au site : Causeur

    Le Kenya grimpe au classement des persécutions chrétiennes

    L’association Portes Ouvertes, qui sensibilise à la condition des chrétiens persécutés dans le monde, classe le Kenya à la 19e place de son « index mondial de persécution ». En tête de ce sinistre classement se trouvent la Corée du Nord, la Somalie et l’Irak. Signe de la dégradation de la situation au Kenya – pourtant majoritairement chrétien –, celui-ci n’était classé « que » 40e en 2013.

    Accéder au site : Portes Ouvertes

    Le début d’une prise de conscience politique ?

    Pour Gérard Leclerc, la France est en train de prendre conscience que les chrétiens sont les premières victimes du terrorisme djihadiste. « Le fait que Laurent Fabius ait posé la question dans les termes les plus nets à l’ONU doit être salué ». L’éditorialiste situe dans la même lignée « le message tout à fait inédit du Premier ministre, insistant pour saluer les chrétiens de France à l’occasion de leur grande fête pascale. (…) Il est possible aussi que Manuel Valls ait voulu réagir à l’impression désastreuse produite par la direction de la RATP, refusant obstinément de mentionner la cause des chrétiens du Moyen-Orient sur les affiches annonçant un concert des Prêtres ». Sous la pression des chrétiens et de nombreux politiques de tous bords, la RATP a finalement fait marche arrière et annoncé qu’elle allait rétablir la mention « au bénéfice des chrétiens d’Orient» sur les affiches du groupe de chanteurs catholiques.

    Accéder au site : France Catholique

    Ref. Kenya, le massacre antichrétien de trop ? 

    JPSC

  • Les catholiques sont-ils nuls en politique?

    IMPRIMER

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - À l'occasion de la sortie de son livre Éloge de l'action politique, le théologien et philosophe dominicain Thierry-Dominique Humbrecht incite les jeunes catholiques, «ces intermittents du réveil», à devenir des réels acteurs de notre société. Extraits de son interview  par « Figarovox » :

    FIGAROVOX - Peut-on faire de la politique en se revendiquant d'une appartenance religieuse? N'est-ce pas faire le lit du communautarisme?

    Frère Thierry-Dominique Humbrecht  […] Ne servir que sa communauté serait contraire à la vie dans la cité. La politique vise le bien de tous par de belles actions.

    Depuis longtemps, ce sont des chrétiens -ou des personnes qui en ont conservé les cadres mentaux et la culture- qui font de la politique. La plupart sont contraints à ne pas paraître chrétiens, par intimidation ou par inhibition. C'est à ça qu'on les reconnaît.

    Les chrétiens doivent-ils se déclarer comme tels en politique? Cela dépend. C'est un arbitrage délicat qui nécessite de jouer sur plusieurs claviers, en estimant que l'on peut débattre de certains sujets rationnellement -encore faut-il que les interlocuteurs d'autres obédiences acceptent de faire usage de leur raison-, et d'autres selon les diverses théologies. Les questions qui concernent la personne humaine doivent être abordées sous leur aspect sociétal mais aussi dans leur dimension religieuse. Il s'agit de problèmes philosophiques qui nous concernent tous en tant qu'hommes; mais refuser de dire que certaines choses relèvent d'un engagement religieux, c'est avoir pris position par omission. Tous ont une idée de Dieu. La laïcité elle-même est une religion, athée plutôt que neutre. Il n'y a finalement pas de neutralité: ce sont toujours des religions qui s'affrontent.

    Lire la suite

  • Homélie pascale de Mgr Monsengwo, archevêque de Kinshasa : renouveler les structures de notre société dans l’Esprit

    IMPRIMER

    RV4765_Articolo.JPG

    (RV) « On a enlevé le Seigneur du tombeau » C’est ainsi que s’est exprimé le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, Archevêque de Kinshasa lors de la messe de Pâques 2015 en République Démocratique du Congo. Le Cardinal Monsengwo est notamment revenu sur la figure de Marie Madeleine, qui « mue par l’amour et l’affection personnelle vis-à-vis du Christ, se rend très tôt au tombeau. Ce qu’elle y voit la remplit de frayeur et d’inquiétude : Qu’est devenu le Seigneur ? Elle court en aviser Pierre et Jean, qui aussitôt se rendent au tombeau ». A leur arrivée, a ajouté le cardinal Monsengwo, « Jean constate la même chose que Pierre, et « croit  que le Christ est ressuscité ».

    Tout en évoquant l’appel et le rôle prédominant de la femme au sein de l’Eglise et dans la société, l’Archevêque de Kinshasa s’interroge également sur le choix porté par le Seigneur sur la femme pour annoncer le « mystère pascal à l’humanité ». « Est-ce parce que la femme donne la vie et la conserve ? »

    Le Christ est vainqueur de la mort, conclut le cardinal Monsengwo, qui invite les fidèles à prier la Vierge Marie, Mère du Rédempteur et de l’Eglise, pour qu’elle puisse nous accompagner dans nos efforts à respecter nos engagements baptismaux. 

    Lire la suite

  • Pâques 2015: le Cardinal André Vingt-Trois devant le "Grand Jury" RTL-LCI

    IMPRIMER


    Mgr André Vingt-Trois, invité du "Grand Jury... par rtl-fr

     


    Mgr André Vingt-Trois, invité du "Grand Jury... par rtl-fr

     


    Le Debrief du "Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro" du... par rtl-fr

    JPSC

  • Regard sur la croix et la gloire

    IMPRIMER

    Témoins

    Resurrection Weyden.jpg

    Le regard porté sur le Christ ressuscité tout comme le regard porté sur le Christ en croix, nous incitent à penser : " le mal est ce qui n'aurait pas dû être ".  Semblablement, le regard porté sur le Christ en gloire nous invite à penser que le mal n'est pas lié métaphysiquement à la finitude de l'existence humaine.

    Le regard porté sur le Christ glorifié nous enseigne plutôt, à mon sens, que le mal n'est pas lié à la finitude, puisque nous contemplons en Jésus glorifié une nature humaine qui reste toujours marquée par la finitude ; nous ne sommes ni des anges, ni des éléphants, ni des tulipes, nous sommes une nature humaine circonscrite, déterminée, nous ne sommes pas n'importe quoi, et Jésus ressuscité n'a pas perdu les contours qui déterminent la nature humaine. Et pourtant " le Christ ressuscité ne meurt plus, la mort n'a plus sur lui aucun pouvoir ", c'est une humanité qui n'est plus infectée par le mal.

    Lire la suite

  • Chemin de Croix à Bruxelles en présence de Mgr Léonard

    IMPRIMER

    IMG_2750.jpegEn ce vendredi saint 2015, plusieurs chemins de croix étaient organisés dans les rues de Bruxelles.
    Les franciscains du couvent de saint Antoine de Bruxelles (http://www.saintantoine.info) ont animé un chemin de croix aux flambeaux au départ de la Place du Luxembourg jusqu'à la Cathédrale St-Michel et Gudule. Monseigneur Léonard y a participé avec quelques centaines de fidèles. 

    Récit d'un participant arrivé suite à la réception du flyer ci-dessus.

    Première station, nous allumons les flambeaux et écoutons la première méditation.

    Au départ du parlement européen, place du Luxembourg.  On peut voir Mgr Léonard avec son béret au pied de la croix.

    IMG_2752.jpeg

    Les Franciscains ont donné de très belles méditations pour chaque station du chemin de croix.  Nous avons pu prier à de très nombreuses intentions.

    Ainsi, en fonction des lieux traversés, nous avons pu prier pour les membres des institutions européennes et principalement pour les sujets qui nous touchent tous profondément : les questions liées à la vie et la famille.  Nous avons également médité sur notre responsabilité dans la société : notre respect de la création, la recherche d'une distribution équitable des richesses, l'attention à donner au plus pauvres et aux plus faibles.

    Lire la suite

  • 3 avril 2015 : le chemin de croix du vendredi-saint dans les rues de Liège

    IMPRIMER

    11115590_898107430232788_8619621610313652550_n.jpgIl est difficile d’évaluer  d’un simple coup d’œil le nombre exact de personnes qui ont pris part à la marche elle-même, qui s’est déroulée sous un ciel maussade et frileux, mais il y avait certainement 800 personnes dans la cathédrale pour l’office du vendredi-saint, qui la clôturait dignement. Dans la foule pieuse pérégrinant d’une rive à l’autre de la Meuse, au milieu d’une indifférence quasi générale, on est frappé par l’importante proportion 11073204_898103456899852_8050141668376153506_n.jpgd’Africains, confirmant ce que l’on sait : le printemps de l’Eglise vient aujourd’hui du continent noir. L’évêque de Liège, Mgr Delville, qui conduisait la marche en a exprimé le sens en ces termes : « Au long de ce chemin de croix nous allons évoquer les souffrances de Jésus, en les représentant par des images, par des textes, par l’imagination, par notre marche. Pourquoi reproduire aujourd’hui des souffrances d’il y a deux mille ans ? Parce que dire les souffrances contribue à les vivre, à les dépasser, à en être libérés. Regarder en face les souffrances de l’humanité nous fait entrer dans un chemin de solidarité et de communion. La foi chrétienne a parfois été accusée de dolorisme, parce qu’on valorisait la douleur. Mais en fait, la foi chrétienne possède, avec le judaïsme, les premiers documents au monde qui décrivent la souffrance d’un innocent, ce sont les évangiles et les psaumes. Décrire la souffrance est un progrès de l’humanité. C’est le premier pas pour en sortir. Et c’est pour cela que Jésus nous sauve de la souffrance : c’est parce qu’il affronte celle-ci chez chaque personne qu’il rencontre et il affronte celle-ci dans sa propre passion et sa mort. Alors mettons-nous à son écoute ».

    Diaporama: cliquer ici

    Lire aussi : Chemin de croix au cœur de Liège

    JPSC

  • Ce qui fait la vitalité d'un diocèse

    IMPRIMER

    Lu ICI :

    La Vie consacre son dernier numéro à la fin ou la résurrection du catholicisme en France. Le journal dresse un panorama de l’Eglise en France, en grande difficulté à bien des niveaux. Toutefois, il s’est penché sur le cas peu commun du diocèse de Fréjus-Toulon, véritable laboratoire de la nouvelle évangélisation :

    « Les faits sont là : le diocèse de Fréjus-Toulon, qui correspond au département du Var, avec son million d’habitants, est celui qui ordonne le plus de prêtres par habitant en France. Il en compte actuellement 252 en activité et 93 en mission à l’extérieur, un chiffre en croissance constante et qui suffit pour assurer une présence dans chaque paroisse. Cinq jeunes hommes y ont embrassé le sacerdoce l’année dernière, alors que le grand diocèse de Lyon en a seulement ordonné trois.

    dominique_rey_01.jpgPremier moteur de ce renouveau, Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, annonce d’emblée que l’important est de « partir des besoins des gens ». Depuis 15 ans qu’il assure son ministère, il assume ce pragmatisme. Des traditionalistes aux charismatiques en passant par les fidèles les plus classiques ou les militants du CCFD-Terre solidaire, tout le monde est le bienvenu. L’évêque a aussi fait venir des dizaines de communautés étrangères spécialisées dans l’évangélisation. Selon lui, un des rôles de l’Église est de permettre la « fertilisation » – un de ses maîtres mots – entre gens de cultures différentes. »

    Lire la suite

  • KTO : entretien exclusif avec le cardinal Müller

    IMPRIMER

    Entretien exclusif sur KTO avec le cardinal Gerhard Ludwig Müller, gardien de la doctrine à Rome. Cet homme, plutôt réservé, laisse transparaître sa personnalité. Brillant professeur en théologie dogmatique, il fut également évêque de Ratisbonne en Allemagne pendant une dizaine d'année jusqu'en 2012. C'est Benoit XVI qui l'a appelé au Vatican comme préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Le pape François l'a confirmé à ce poste et créé cardinal. Ses recherches théologiques et ses convictions l'ont conduit à être tout à la fois curateur de l'oeuvre complète de Benoit XVI mais aussi ami du théologien de la libération Gustavo Gutiérrez. Dans son dernier ouvrage Pauvre pour les pauvres (Parole et Silence), il revient sur son expérience très concrète de l'Eglise dans les slums de Lima au Pérou. A Rome, le cardinal Müller se trouve au coeur des débats théologiques actuels.

    S’agissant de la famille et du mariage, on notera que le Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi défend les positions traditionnelles de l’Eglise, telles que Mgr Léonard, par exemple les a clairement exprimées récemment à l’Université de Liège. Pour rappel voici ce que disait notamment le Primat de Belgique (extrait de sa conférence) : 

    Lire la suite

  • Il y a vingt-cinq ans, le Roi Baudouin refusait de signer la loi sur l'avortement

    IMPRIMER

    dyn001_original_250_295_jpeg_2664393_549087aa97c26690f186ebc22c1565a7.jpgLu ICI :

    Au matin du 4 avril 1990, une nouvelle inouïe est transmise par la radio: la Belgique n'a plus de Roi! Baudouin ayant refusé de signer la loi autorisant l'avortement, le gouvernement a déclaré qu'il se trouve dans l'impossibilité de régner. Le 29 mars, le Parlement avait voté une loi libéralisant l'avortement, acceptée par le Sénat le 6 novembre précédent. Or, selon la Constitution belge, aucune loi ainsi votée par les Chambres ne peut être promulguée sans avoir reçu la signature du Roi.

    Des choix parfois douloureux

    Dans nos sociétés, il semble que le vote d'une majorité ne se discute pas, et qu'il suffise pour rendre une loi légitime. Mais, dans son encyclique Evangelium vitæ, publiée le 25 mars 1995, le Pape Jean-Paul II rappellera que le vote démocratique n'est pas un absolu: «Dans la culture démocratique de notre temps, l'opinion s'est largement répandue que l'ordre juridique d'une société devrait se limiter à enregistrer et à recevoir les convictions de la majorité... En réalité, la démocratie ne peut être élevée au rang d'un mythe... Son caractère «moral» n'est pas automatique, mais dépend de la conformité à la loi morale, à laquelle la démocratie doit être soumise comme tout comportement humain» (nn. 69-70). Le Roi Baudouin se trouve dans la situation que Jean-Paul II décrira dans la même encyclique: «L'introduction de législations injustes place souvent les hommes moralement droits en face de difficiles problèmes de conscience en ce qui concerne les collaborations, en raison du devoir d'affirmer leur droit à n'être pas contraints de participer à des actions moralement mauvaises. Les choix qui s'imposent sont parfois douloureux et peuvent demander de sacrifier des positions professionnelles confirmées» (n. 74). Baudouin sait qu'en refusant de signer, il s'expose à être incompris par nombre de ses concitoyens au sens moral affaibli, et risque même de devoir abdiquer.

    Lire la suite

  • Le couronnement des « opera omnia » de Joseph-Ratzinger-Benoît XVI : Jésus de Nazareth

    IMPRIMER

    Événement sur KTO. Le cardinal Gerhard Ludwig Müller, grand théologien, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a été chargé par Benoît XVI de l'édition des oeuvres complètes du pape émérite. La publication en français comprend à présent la réunion en un seul volume des 3 ouvrages que Joseph Ratzinger a consacrés à la figure et au message de Jésus de Nazareth, fruit de toute une vie de travail et de méditation, source de débats. Qu'apporte cette recherche scientifique et spirituelle à la compréhension de Jésus ? Pourquoi lire et relire ce livre ? Le cardinal Müller lui-même vient présenter cette oeuvre majeure sur le plateau de Régis Burnet, en compagnie de plusieurs professeurs du Collège des Bernardins.

    JPSC