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Témoignages - Page 251

  • Mgr Léonard : "Je ne suis pas Charlie"

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    Nos amis d'Espérance Nouvelle se font l'écho de l'entretien accordé par Mgr Léonard à l'hebdomadaire "Paris Match" :

    Grand entretien de Mgr Léonard avec Paris Match : "Je ne suis pas Charlie"

    Dans le sillage du Pape François et de ses nombreux entretiens accordés à la presse séculière, Mgr Léonard a accepté d'être interrogé par le célèbre magazine français.

    "Le 6 mai prochain, André-Joseph Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles, primat de Belgique, aura 75 ans et enverra sa "lettre de renonciation" au Pape. L'occasion du bilan d'une vie. Dans ce grand entretien accordé à Paris Match, Mgr Léonard n'élude aucun des grands débats qui traversent l’Église. Mieux, il se livre avec beaucoup de franchise et d'humilité, conférant à ce texte un statut de véritable confession [au sens profane bien entendu; NdEspN]. 

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  • Louis et Zélie Martin bientôt canonisés

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    Zelie_and_Louis_Martin.jpgPar Jean-Marie Guénois sur lefigaro.fr :

    Les parents de Sainte Thérèse de l'enfant Jésus vont être canonisés

    C'est une première pour l'Église catholique: un couple marié ayant eu des enfants va être canonisé. Ils sont français, ont vécu au XIX° siècle, et ont donné naissance à neuf enfants, dont la dernière, sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, a été canonisée en 1925 et proclamée docteur de l'Église en 1997. Ils s'appellent Louis et Zélie Martin. Le pape François, qui confesse publiquement sa dévotion personnelle pour Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, devrait les canoniser en octobre prochain, lors du synode sur la famille.

    Le «miracle» nécessaire pour passer de la béatification - qui fut célébrée en 2008 sous Benoît XVI - à la canonisation, a été reconnu le 18 mars 2015 par le pape François après une longue enquête distincte, médicale et théologique. Il concerne la «guérison» d'une enfant espagnole, Carmen, actuellement âgée de quatre ans et habitant dans le diocèse de Valence.

    Née prématurément et atteinte de multiples complications dont une hémorragie cérébrale très grave, elle n'aurait pas dû pouvoir survivre. L'équipe médicale qui la suivait a toutefois dû constater non seulement une amélioration spectaculaire mais l'absence totale désormais de séquelles après que ses parents - conseillés par des amis car ils ne connaissaient pas la vie des époux Martin - ait demandé dans la prière et par «leur intercession», le rétablissement de leur fille.

    Jamais l'Église n'a reconnu, à ce niveau, la sainteté des parents

    Les époux Martin seront donc le premier couple canonisé par l'Église catholique en tant que père et mère de famille. D'autres couples ont déjà été béatifiés dans le cadre de béatifications collectives de martyrs comme ceux du Japon par exemple, mais jamais l'Église n'a ainsi reconnu, à ce niveau, la sainteté des parents.

    En 2001, Jean-Paul II avait certes ouvert la voie en béatifiant une couple d'Italiens, Luigi Beltrame Quattrocchi (1880-1951) et Maria Corsini (1884-1965) mais ces Romains ne sont pas encore canonisés. Dans ces cas, l'Église ouvre de toute façon deux procès séparés de façon à vérifier, dans la vie de l'un et de l'autre, si les critères d'une vie qu'elle considère comme sainte, sont remplis. Il n'y a donc pas de cause commune de béatification ou de canonisation.

    Les époux Martin, mariés en juillet 1858, auront partagé 19 années de vie familiale avant que Zélie, née en 1831, ne meure le 28 août 1877. Elle laisse la future sainte Thérèse, âgée de seulement quatre ans. C'est alors que Louis, veuf, quitte Alençon pour s'installer à Lisieux, ville de sa belle famille, où Thérèse entrera finalement au Carmel. Natif de Bordeaux, il meurt à 71 ans, le 29 juillet 1894.

    L'un comme l'autre avaient pensé à s'engager dans la vie religieuse avant de se marier. Sur leurs neuf enfants - dont quatre morts en bas âge - cinq ont épousé la vie religieuse. Avant de se marier Zélie Martin, née Guérin, était à la tête d'une prospère entreprise de dentelles qu'elle avait fondée. Louis, quant à lui, était horloger bijoutier de métier.

  • Le film "L'Apôtre" projeté à Herstal ce dimanche 22 mars

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    http://www.lefigaro.fr/cinema/2015/01/16/03002-20150116ARTFIG00294-cheyenne-carron-l-apotre-est-un-film-de-paix.php

  • Jeunesse et mariage : un lunch débat à l’Ulg le mercredi 25 mars à 18h00

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    Copie de ulg_28janv.jpg

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    Avec le témoignage des jeunes eux-mêmes : s’inscrire le 20 mars au plus tard par tél 04.344.10.89 ou en cliquant ici : http://www.ethiquesociale.org/conference/jeunesse-et-mariage/

     

    Invitation à la table-ronde Jeunesse et Mariage mercredi 25 mars à l’ULg

    Madame, Monsieur, Chers amis,

    Vous êtes cordialement invités à prendre part au prochain lunch-débat de notre cycle 2015 sur «La famille : solution ou problème ?» qui aura lieu le mercredi 25 mars prochain à 18h dans la Salle des Professeurs de l’Université de Liège.

    Cette troisième rencontre sera une table-ronde sur le thème Jeunesse et Mariage dont les protagonistes seront deux ménages qui animent des sessions de préparation au mariage, respectivement à Bruxelles et à Liège.Les deux ménages,ainsi que le modérateur sont parents de famille nombreuse.

    Jeunesse et mariage : TABLE RONDE

    A la vue du nombre des échecs matrimoniaux dans la société d’aujourd’hui, réfléchir à la manière dont se prépare un mariage pour toute la vie n’est pas un luxe. Les conclusions du synode sur la famille d’octobre 2014 préparatoire à celui d’octobre 2015 nous y invitent (point 39 : cliquer ici).

    Dans le même sens, Mgr Léonard nous disait lors de sa conférence du 28 janvier dernier : en Occident, la préparation au mariage doit être renforcée. En Belgique, nous sommes dans un des pays les plus laxistes au monde à ce point de vue. Nos voisins français sont déjà plus exigeants et aux Etats-Unis on est très exigeant. Un diocèse qui voudrait faire ici la même chose qu’aux Etats-Unis serait traité de dictatorial. Et pourtant, on ne peut pas, en conscience, engager des gens dans le mariage sacramentel tel que Jésus et son Eglise le proposent sans une préparation solide : pas seulement juridique, psychologique, technique mais une préparation spirituelle.

    PROGRAMME
    Apéritif à 18h00
    Exposé suivi du lunch-débat de
    18h15 à 20h30  

    Oriane et Christophe de HEMPTINNE, infirmière et officier supérieur de l’Armée, animateurs de « Bâtir sa maison sur le roc » à Bruxelles.

    Nathalie et Benoît SALEE, médecin et architecte,animateurs de la « Communauté de l’Emmanuel » à Liège.

    Modérateur : Bruno VERMEIRE, professeur de philosophie et de religion au Lycée Martin V de Louvain-la-Neuve.

    Participation aux frais : 10 € (à régler sur place) ; 2 € pour les étudiants
    Inscription nécessaire trois jours ouvrables à l’avance (vendredi 20 mars) :
    soit par téléphone : 04 344 10 89
    soit par email : info@ethiquesociale.org
    soit sur notre site internet :(cliquer ici)

    La rencontre se tient à la salle des professeurs,dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée : parcours fléché).

    JPSC

  • Sur Arte, un documentaire concernant l'avortement à ne rater sous aucun prétexte

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    De France Catholique :

    La réalisatrice Renate Günther Greene a avorté à l’âge de 25 ans. Après plusieurs décennies de refoulement, son retour sur les lieux de l’intervention l’a submergée de douleur. Elle a alors cherché à entrer en contact avec des femmes au parcours similaire, mais s’est heurtée à un mur de silence. Pourquoi, alors qu’elles avaient revendiqué haut et fort le droit à disposer de leur corps dans les années 1970, les femmes éprouvent-elles tant de difficultés à assumer le recours à l’avortement ? La réalisatrice a rencontré la rescapée d’une IVG qui, adolescente, a sombré dans l’anorexie avant de découvrir que son sentiment d’être jumelle ne relevait pas de la démence mais venait de l’intervention subie par sa mère quand elle la portait. Trois femmes qui ont avorté quand elles étaient plus jeunes racontent par ailleurs leur expérience et ses conséquences, entre relative sérénité et culpabilité suffocante.

    http://www.arte.tv/guide/fr/051843-...

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  • Famille chrétienne : 3 minutes en vérité avec le cardinal Sarah

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    JPSC

  • De Pie XII à François, l’impossibilité chronique de désigner les assassins

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    De Dominique de la Barre sur le site du journal suisse « Le Temps » :

    « A première vue, Pie XII et le pape François présentent peu de traits communs. Le premier affiche une figure élancée d’aristocrate, le second, d’origine modeste, une physionomie rondouillarde; l’un fait une carrière brillante au sein de la curie, tandis que l’autre se révélera un évêque de proximité; là où Pie XII adopte une attitude hiératique, François fait appel à un langage simple, voire familier. Pourtant, à septante ans de distance, un point les réunit, à savoir la difficulté à déterminer la bonne réponse à apporter face à des forces hostiles à l’Eglise comme à l’humanité tout entière.

    Eugenio Pacelli est élu pape alors que règne le temps des totalitarismes et des guerres. Bon connaisseur de l’Allemagne pour y avoir vécu dix-sept ans, il devra aborder la question de l’attitude à adopter envers le nazisme et sa conception païenne de l’homme. On a beaucoup reproché à Pie XII ses silences face à la Shoah mais à vrai dire ces silences se font entendre dès l’invasion allemande de la Pologne, pays de tradition catholique, à laquelle fera suite une occupation d’une extrême brutalité, au cours de laquelle six millions de Polonais trouveront la mort, dont trois millions de juifs et trois millions de «gentils». Dès 1939, ceux-ci attendront en vain une condamnation des violences nazies; en majorité catholiques, les Polonais s’attendent à ce que le pape veille en premier lieu sur ses propres ouailles, qu’il réprouve les violences commises par les Allemands, dont environ un quart sont aussi catholiques, et qu’il expose de manière claire ce qui est juste et ce qui ne l’est pas. En vain. Pie XII, alors fraîchement élu, s’en tiendra à une stricte neutralité entre les belligérants et à une diplomatie discrète. Lorsque la réalité de la Shoah deviendra claire, Pie XII sera pressé de toutes parts d’élever la voix en public contre ce qui apparaît de plus en plus nettement comme une extermination systématique des juifs d’Europe. En 1942, à l’occasion du message radiodiffusé de Noël, le pape prononcera la phrase suivante: «Ce vœu [de mettre fin à la guerre], l’humanité le doit à des centaines de milliers de personnes qui, sans aucune faute de leur part, par le seul fait de leur nationalité ou de leur race, sont vouées à la mort ou à une progressive disparition.»

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  • Il ne faut pas attendre qu'Asia Bibi meure pour s'indigner

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    9782268077550_1_115311.jpgLes dessous de l'affaire sensible Asia Bibi

    La porte-parole mondiale de cette Pakistanaise condamnée à mort pour blasphème souhaite ainsi relancer la mobilisation en faveur de cette mère de famille, afin qu'elle ne tombe pas dans l'oubli comme l'espèrent les autorités pakistanaises.

    Il ne faut pas attendre qu'Asia Bibi meure pour s'indigner.

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    http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Documentaires-premium/Passionnement/La-croix-d-une-femme

    Au Pakistan, la chrétienne Asia Bibi, une paysanne illettrée de la région du Pendjab, est accusée de blasphème envers le Prophète pour avoir bu dans le verre d’une musulmane. Première femme à être condamnée à la pendaison, elle attend la mort dans un cachot sans lumière, depuis deux ans. Privée de tout, elle s’en remet à Dieu.
    ***
    Dans ce chapitre, la réalisatrice veut montrer que "face à l’injustice de la situation d'Asia Bibi, - figure du serviteur souffrant - à son absurdité et à son dénuement extrême, sa confiance en Dieu est plus forte que la rancune".
     Asia Bibi, développant sa confiance en Dieu dans l'enfermement de sa cellule, fait référence à l'Humilité : "Sur la Croix, le Christ s'unit à Dieu dans une prière confiante, pour inverser le cercle vicieux de la violence en cercle vertueux".
    ***
    Pour vivre le Carême 2012, le film Passionnément de Marie Viloin propose une vision contemporaine de la Passion du Christ en six chapitres.

  • Florence Arthaud : "mon idole, c'est Jésus"

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    "Je vais donc rejoindre le ciel. Ce ciel peuplé de milliard d'étoiles, de galaxies inconnues, d'amour, de bonheur et d'éternité." (source)

    «Il y aura une cérémonie religieuse à Paris, parce que Florence était très croyante. Ensuite, les proches et la famille suivront ses dernières volontés. Elle avait souhaité être inhumée auprès de notre frère (Jean-Marie), aux îles de Lerins, dans le cimetière communal de l’île Sainte-Marguerite», a indiqué Hubert Arthaud. (source)

    Du site du journal La Croix (Céline Hoyeau) :

    L’hommage du P. Michel Jaouen, compagnon de route de Florence Arthaud

    Fondateur d’une association de réinsertion par la voile, le jésuite breton était « un copain de longue date » de la navigatrice

    « Aujourd’hui, elle est en paix, elle est heureuse. Mais je pense à ceux qui restent, à sa fille qui va se trouver très seule… » Navigateur lui aussi, le P. Michel Jaouen, jésuite breton de 94 ans, commente avec pudeur le décès de Florence Arthaud, survenu en Argentine lundi 9 mars dans un accident d’hélicoptère.

    « C’était une femme généreuse, très gentille. Quand on lui demandait un service, elle était toujours là », raconte-t-il. L’an dernier encore, la navigatrice installée à Marseille était venue donner des conseils de navigation aux élèves de la marine marchande qui valident leur formation théorique sur les grands voiliers de l’association fondée par ce prêtre originaire de l’île d’Ouessant : le Rara-Avis et le Bel-Espoir. Deux bateaux écoles destinés à la réinsertion de jeunes « paumés de la vie », qui accueillent depuis une quarantaine d’années délinquants, alcooliques ou drogués souhaitant « sortir de la galère ».

    « À QUI D’AUTRE PARLER DANS LES MOMENTS DIFFICILES À LA BARRE D’UN BATEAU ? »

    Tous deux étaient « copains de longue date », s’étant rencontrés « par les courses de bateaux », raconte le P. Jaouen, qui avait célébré en 2005 le mariage de cette femme au parcours tourmenté, avant qu’elle ne se sépare d’Éric Charpentier peu après. « On ne parlait pas souvent de la foi, elle l’avait et quand on l’a, on n’a pas besoin d’en parler ».

    Dans un entretien à la revue « La Protection des animaux » en septembre 2012, Florence Arthaud en avait dit un peu plus : « Je suis croyante et cela vaut mieux quand on navigue en solitaire… À qui d’autre parler dans les moments difficiles à la barre d’un bateau ? Je n’ai pas assez de courage ou de raison pour ne pas être croyante. Mon idole, c’est Jésus… »

  • Jean Vanier, fondateur de l'Arche, est le lauréat du prix Templeton 2015

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    Jean-Vanier.jpgJean Vanier, lauréat du prix Templeton 2015 (source : Radio Vatican)

    Jean Vanier, fondateur de l’Arche vient de recevoir, à Londres, le prix Templeton, qui honore chaque année une personnalité ayant contribué à promouvoir la dimension spirituelle de la vie. Humaniste, philosophe, théologien, ce canadien francophone a été récompensé pour sa découverte innovatrice sur le rôle central des personnes les plus vulnérables dans la création d’une société plus juste, inclusive et humaine. Ce prix déjà attribué à des personnalités telles que Mère Téresa, Desmond Tutu et le Dalaï Lama, est l’une des plus importantes distinctions honorifiques au monde, dont la valeur s'élève à près de 1.7 millions de dollars.

    Interrogé par Hélène Destombes Jean Vanier se réjouit de cette reconnaissance qui met en lumière son œuvre en faveur d’une culture de la rencontre et de la paix :

    C’est super parce que ça attire l’attention sur les personnes qui ont un handicap. Et ça, c’est important parce ce qui est particulier à l’Arche, comme à Foi et Lumière, c’est la révélation que des gens qui ont un handicap mental sont des gens supers. Ils n’ont pas développé leurs têtes mais ils ont des cœurs et il faut qu’on se souvienne, mais on oublie trop vite que des personnes avec un handicap étaient vues pendant longtemps, plus ou moins, comme une punition de Dieu, comme une honte, et ils étaient très vite enfermés dans de grandes institutions. Et on lit dans l’Évangile de Saint-Jean que les disciples en face d’un homme qui est né aveugle ont demandé à Jésus si c’est à cause de ses péchés ou le péché de ses parents qu’il est né ainsi. Donc, il y a une sorte de révolution. Nous, nous disons que loin d’être ceux qui sont punis par Dieu, ce sont eux qui peuvent nous conduire vers Dieu, qui peuvent nous conduire à devenir plus humains, plus ouverts, plus aimants. Alors, qu’il y ait un prix pour cela, ça aide les gens à dire « Tiens, il y a peut-être quelque chose là-dedans qu’il faut regarder d’un peu plus près ».

    Recevoir cette récompense, c’est en quelque sorte un encouragement à poursuivre, à travers l’Arche, votre œuvre d’insertion, de transmission des valeurs de paix et de tolérance

    Certainement. Il faut aussi continuer à œuvrer ensemble d’une façon interreligieuse et d’un point de vue œcuménique, de continuer et encourager les gens à rencontrer les personnes avec un handicap, non pas juste pour faire des choses pour eux mais entrer en relation et découvrir qu’ils peuvent nous aider à devenir plus libres, à faire tomber nos préjugés, à faire tomber les idées que nos sociétés et l’Église doivent être bâties sur des échelles. L’important, c’est que chacun découvre pour qu’entrer dans le corps mystique. le corps de l’Eglise, il faut devenir plus aimant.

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  • Renonciation de Benoît XVI, deux ans déjà : les raisons d’un collapsus

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    Du Père Santiago Martin, fondateur des Franciscains de Marie (Madrid ), lu en traduction sur le site « Benoît et moi » (extraits) :

    benoit-xvi-360x200_article_large.jpg« Il y a un vieux dicton espagnol qui exprime la surprise et l’incrédulité que l’on éprouve quand quelqu’un applaudit une autre personne, en particulier si celle-ci ne peut pas le récompenser. « Contre qui va l’éloge ? », se demande l’auditoire, méfiant. Aujourd’hui je veux faire l’éloge du Pape Benoît XVI, Pape émérite, encore vivant, Dieu merci, alors que se sont passés deux ans depuis sa renonciation à l’exercice du gouvernement de l’Ėglise. Et cet éloge, Dieu le sait bien, ne va contre personne ; c'est-à-dire, qu’il ne va pas contre l’actuel Souverain Pontife, le Pape François.

    Je fais l’éloge de son prédécesseur, parce que je l’ai aimé et je l’ai admiré. Je fais son éloge parce qu’aujourd’hui presque personne ne le fait. Je fais son éloge parce que je crois qu’il le mérite, car je suis convaincu qu’il a été le pape le plus brillant, du point de vue théologie, de l’histoire de l’Église. Et, en dernier, comme l’on dit à Madrid, ma terre à moi, je fais son éloge « parce que j’en ai envie »¨[…]. 

    C’est le 28 février 2013 qu’il s’est reclus à Castelgandolfo, donnant effet à la renonciation au Pontificat qu’il avait annoncée le 11 février précédant. Je ne me suis pas réjoui. Je ne l’ai pas compris. Je continue à ne pas me réjouir et je continue à ne pas le comprendre. Mais je l’ai accepté car je suis sûr que Benoît l’a fait non seulement parce que sa conscience lui demandait mais parce que c’était mieux pour l’Ėglise en ce moment si difficile. J’ai déjà dit, à d’autres occasions, que je suis convaincu de la validité de sa renonciation et, par conséquent, de la légitimité de l’actuel Pape régnant. Mais cela ne signifie pas que la dite renonciation ne m’a pas fait mal et que ne je pense pas que cette renonciation ait été menée à son terme au milieu d’un processus de harcèlement et de démolition contre Benoît. C’est évident qu’ils en avaient contre lui. Et s’il a décidé, librement, de laisser l’exercice de sa charge, cela a été pour le bien de l’Église, mais non parce qu’il devait le faire de façon naturelle, comme si c’était sa mauvaise santé qui l’avait forcé à le faire. La preuve est qu’il est actuellement vieux et fragile, mais lucide et relativement en bonne santé.

    Benoît a été un luxe pour l’Église et pour l’humanité. Surtout pour cette humanité proscrite qui vit en Occident et qui non seulement ne l’a pas compris mais a été celle qui l’a le plus harcelé. Sa lucidité à l’heure d’identifier les problèmes, - il lui suffisait de deux ou trois mots pour synthétiser les concepts les plus abstraits, comme « dictature du relativisme », ou le concept, qu’il nous a donné il y a quelques mois, de « païens baptisés » - le rendait très dangereux pour ceux qui sont en train d’instaurer le Nouvel Ordre Mondial. C’était un médecin qui diagnostiquait avec la précision d’un laser, et cela était insupportable aux maîtres du monde. C’est pour cela qu’ils ont été contre lui, parce que sa lumière éclairait trop. Mais nous, qui aimons la lumière, non pas parce que nous n’avons pas de péchés mais parce que nous préférons savoir que nous les avons que de nous tromper en croyant que nous sommes bons, nous ressentons son absence et nous ne cessons, pas même un seul jour, de le regretter. De le regretter et de prier pour lui, comme il nous l’a demandé en prenant congé.[…]

    Ref. BENOÎT XVI, IN MEMORIAM

    Original en espagnol: catolicos-on-line.org 

    La semaine dernière, l’Union des étudiants catholiques de Liège recevait à l’Université un professeur de sociologie d’une université romaine, admirateur lui aussi de Benoît XVI. Durant les échanges que nous eûmes après sa conférence, il fit exactement la même analyse : sans s’être jamais concerté, naturellement, avec ce religieux espagnol.  

    JPSC

  • Le salut viendra-t-il de l'Afrique ?

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    ken_5.jpgPour Sandro Magister, c'est l'heure de l'Afrique :

    C’est sur ce continent que l’on trouve le plus grand nombre de gens convertis à la foi catholique. Ainsi que le plus grand nombre de martyrs. Comme à l’aube du christianisme. Le passé et l’actualité d’un continent dont le poids au sein de l’Église mondiale ne cesse d’augmenter 

    C’est le continent qui compte le plus grand nombre de convertis et de martyrs. Et pourtant c’est aussi celui qui est le plus négligé et le plus sous-évalué par la vieille chrétienté occidentale.

    Ou tout au moins, il l’était jusqu’à la saison dernière. Parce que depuis que l’épée de l'islam est devenue plus féroce et qu’elle ne se limite plus à faire des victimes en Afrique, au-dessus et au-dessous du Sahara, mais qu’elle étend sa menace jusqu’à la rive nord de la Méditerranée, l'attention portée au catholicisme africain est devenue partout plus aigüe et plus angoissée.

    Mais il n’y a pas que cela. L'Afrique constitue également la grande surprise en ce qui concerne les équilibres mondiaux au sein de la hiérarchie catholique. Le synode qui a eu lieu au mois d’octobre dernier en a donné une preuve très nette. Il a commencé dans une tonalité eurocentrique accentuée, allemande au premier chef, dont les représentants ont trouvé leur route barrée par la résistance inattendue opposée par les évêques africains à tout changement, quel qu’il soit, de la doctrine et de la pratique relatives au mariage indissoluble et à l’homosexualité.

    Et on peut penser que cette résistance sera encore plus résolue lors de la prochaine session du synode, si on se base sur l’avertissement lancé par un des cardinaux africains qui fait le plus autorité, le Guinéen Robert Sarah, préfet de la congrégation pour le culte divin, dans son livre-interview "Dieu ou rien", réalisé par Nicolas Diat et publié en France aux éditions Fayard :

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