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Témoignages - Page 268

  • Le film "Don Bosco" est disponible en français

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    A l'occasion du bicentenaire de la naissance de Don Bosco, SAJE Distribution et les Salésiens de Don Bosco co-éditent en DVD le film réalisé par Lodovico Gasparini (2 épisodes d'1h40 chacun), avec Flavio Insinna et la participation d'Alessandra Martines.

    Ce téléfilm à succès diffusé sur la RAI est enfin disponible en version française.

    La bande-annonce est ici.

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    Vous pouvez commander le DVD .

    Bonne découverte.

    L'équipe de SAJE Distribution

  • Philippe Pozzo di Borgo ("Intouchables") : "Il faut aider à vivre, pas à mourir"

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    De la synthèse de presse bioéthique de genethique.org :

    PHILIPPE POZZO DI BORGO : "IL FAUT AIDER À VIVRE, PAS À MOURIR"

    synthèse de presse bioéthique (12 décembre 2014) 

    Ce vendredi, le président de la République a annoncé une loi permettant de "mourir dans la dignité" et demandé l'ouverture d'un débat au Parlement sur ce thème "dès le mois de janvier" prochain. 
    Dans le même temps, Philippe Pozzo di Borgo, parrain du collectif "Soulager mais pas tuer", témoigne dans le quotidien Le Parisien. Face aux menaces d'euthanasie en France, P. Pozzo di Borgo souligne en premier lieu qu' "il faut nous réconcilier chacun avec notre part de fragilité". Sa plus grande crainte ? Qu' "une légalisation de l'euthanasie ne donne lieu à des dérives où les plus faibles, les plus dépressifs et souffrants se voient 'expédiés', alors que leur dignité voudrait qu'il soit considérés". 
    Pour le parrain de "Soulager mais pas tuer", la société "aurait beaucoup à gagner à se pencher sur les plus vulnérables, et apprendre à être en relation avec sa part de fragilité". Ce à quoi nous sommes appelés aujourd'hui est d' "aider à vivre, pas à mourir". 
    Il poursuit en précisant que la loi Leonetti "a fonctionné dans le respect des personnes souffrantes, du corps médical et de l'entourage". "Le respect de la dignité de chacun passe par le respect de son intégrité, de son droit à l'imperfection". L'urgence aujourd'hui est donc de "favoriser les soins palliatifs, de maintenir l'interdit de tuer et d'empêcher le médecin de pratiquer une obstination déraisonnable".  Aujourd'hui, Philippe Pozzo di Borgo déclare qu’"étant très entouré, je suis capable d'endurer un niveau de douleur très supérieur à ce que j'aurais pu imaginer dans ma période valide"Après une année d'hospitalisation, il précise : "Je suis reconnaissant aux équipes médicales et au personnel de soins, aux proches, de m'avoir accordé cette considération et permis la reconnaissance, si jubilatoire, malgré un état toujours fragile".  
    Source:  Le Parisien (Marc Payet) 12/12/2014
  • Solidarité avec les chrétiens d’Irak: où sont les Belges ?

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    Nous en avons déjà parlé ici, Irak : « les chrétiens processionnent avec Marie », et là : Irak-Syrie : un appel lancé aux Belgesdans l’indifférence apparente de l’opinion. Repetita placent : lu aujourd’hui sur le site « aleteia », après la mission conduite à Erbil par le cardinal Barbarin  :

    L'abbé Grosjean était de la délégation lyonnaise partie réconforter les chrétiens irakiens réfugiés à Erbil. Il revient sur ces 48 heures de déplacement.

    ErbiLight ! C’était le nom de l’opération montée par le cardinal Barbarin et le diocèse de Lyon, du 5 au 7 décembre. Une visite de nos frères chrétiens persécutés, réfugiés à Erbil, au nord de l’Irak, avec un triple objectif : prier avec eux et pour eux, les aider, alerter l’opinion publique sur le drame que vivent ces frères. Pour ne pas être trop long, je vous invite à lire ce qu’il en disait lui-même ici.

    Ayant eu la joie d’être convié à vivre ce voyage au sein de la délégation, je voudrais vous partager quelques rencontres qui marqueront pour longtemps ma prière. Qu’elles puissent aussi éclairer la vôtre ! 

    « Ils ont détruit nos églises »

    Un immeuble en construction. L’armature en béton est montée, mais ni murs, ni fenêtres. À l’intérieur, des préfabriqués pour loger des familles entières. Le cardinal Barbarin est accueilli dans la joie. Les vieillards, les larmes aux yeux, embrassent sa croix pectorale. Comme tous ceux que nous verrons, ces chrétiens ont fui Mossoul et Quaraqosh. Ils ont dû tout quitter, tout perdre, en quelques heures. Ils ont préféré cela plutôt que de renier leur foi.

    Un thé très sucré nous est offert ; ces gens savent recevoir, gardant toute leur dignité. Une grand-mère me prend dans ses bras, en pleurant à chaudes larmes. Elle me présente son petit fils. « Son papa a été enlevé par Daesh – m’explique un prêtre irakien qui traduit au fur et à mesure les paroles de la vieille femme – ils n’ont plus de nouvelles ». L’enfant me regarde avec un grand regard triste. « Ils ont détruit nos églises, abbouna ! Quand pourrons-nous rentrer ? Il faut qu’on les reconstruise ! » Comme on se sent petit devant un tel cri de douleur… et le silence de l’enfant, qui ne me quitte pas des yeux.

    Bouleversé, je demande au prêtre de traduire : « Nous venons ici pour que vous ne soyez pas oubliés… et pour prier pour vous. Nous prierons pour que vous puissiez reconstruire nos églises. Priez s’il vous plaît pour que les nôtres, en France, se remplissent… » .Que dire d’autre ? C’est la première fois que je fais face à des frères qui ont connu la persécution réelle. 

    J’ai devant moi des martyrs. Pas un n’a renié. S’ils pouvaient nous sauver de notre tiédeur ! On se quitte en chantant ensemble la Vierge Marie. Elle sait et comprend tout.

    sources: PADREBLOG Elle seule peut consoler tant de douleurs. Lire la suite sur Padreblog

    Ref. Padreblog de retour d'Irak

    JPSC

  • Irak : les chrétiens processionnent avec Marie

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    Ce samedi 6 décembre 2014, après l'illumination d'un camp de réfugiés, de nombreux chrétiens d'Erbil, au Kurdistan irakien, ont prié la Vierge Marie lors d'une procession aux flambeaux dans la ville. La prière est conduite par le Patriarche chaldéen Louis Raphaël Ier Sako et le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon venu avec une délégation de son diocèse à l'approche de la fête de l'Immaculée Conception chère au coeur des Lyonnais.

  • Les mises en garde du Pape François sont sans effet sur une politicienne lesbienne

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    Lu sur le site C-Fam  (Center for Family & Human Rights) :

    « NEW YORK, 5 décembre (C-Fam) Le Pape François a clairement mis en garde les députés européens la semaine dernière, leur expliquant qu’ils avaient perdu la confiance des citoyens en passant des législations « insensibles » ou « néfastes », qui serait à l’origine de l’image d’une « grand-mère, plus guère fertile », qui engendre des « styles de vies plutôt égoïstes ». Pour lui, ils devraient se garder de faire des usages impropres du concept des droits de l’homme.

    Un député a qualifié ses propos d’ « avertissement à point nommé ». Un autre déclarait que sa « sagesse s’adressait à tout le monde ». Pour sa part Ulrike Lunacek, auteur d’une résolution sur les droits homosexuels qui a suscité une forte opposition citoyenne, a offert au Pape une écharpe aux couleurs arc-en-ciel en lui disant : « cela aurait été bien si vous aviez défendu le mariage homosexuel et l’usage des contraceptifs ».

    Et d’ajouter : « Mais je n’ai pas entendu cela, et c’était un peu décevant ».

    Dans son discours au Parlement européen, le Pape a abordé un grand nombre de problèmes, dont par exemple les brutalités que subissent les Chrétiens, l’indifférence envers les vies considérées comme inutiles, et l’isolement des personnes « seules ». Il a également proposé une recette de guérison.

    Protégez la dignité humaine, a-t-il conseillé. La famille, où père et mère élèvent les enfants, est l’ « élément le plus précieux de toute société, et donne une « direction aux nouvelles générations ».

    Ulrike Lunacek est co-présidente de l’Intergroupe du Parlement européen pour les droits LGBT.

    Lire la suite

  • Une Reine rentre à la maison

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    Mieux que les communiqués convenus des autorités civiles et religieuses, ce petit mot du chanoine Eric de Beukelaer, Curé-Doyen de Liège (rive gauche), dit les choses avec a-propos et sobriété sur son « minisite » :

    koningin-fabiola-en-pieter-de-crem-met-de-dood-bedreigd-id1873999-1000x800-n (1).jpg« Même si elle gardait un sourire chaleureux et ce sens de l’humour à toute épreuve – rappelons-nous la pomme qu’elle sortit de son sac en plein défilé de la fête nationale, pour défier la menace d’un attentat à l’arbalète  – la reine Fabiola vivait un exil intime depuis la mort de son cher Baudouin. Elle était le double solaire de ce timide, qui fut bien plus qu’un Roi pour son peuple . C’est à travers son cœur et ses yeux qu’elle avait épousé la Belgique. Depuis, si Fabiola poursuivait son œuvre – c’était dans l’ombre omniprésente du royal disparu.

    Ce soir, une Reine rentre à la maison. La maison du Père pour cette chrétienne fervente. Mais aussi la maison du cœur pour cette veuve qui n’avait jamais cessé d’aimer sa moitié invisible. Je me rappelle une visite à la crypte royale. Sur la tombe du roi Baudouin, une petite couronne de roses. Avec cette simple mention : « A l’homme de mon cœur ».

    Ref. Une Reine rentre à la maison

    JPSC

    Lire également, sur le blog de Benoît Lobet qui accompagna spirituellement la reine à la fin de sa vie : rempli-de-tristesse-et-de-gratitude

  • Bientôt Noël : affichons-le à nos fenêtres

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    1124708970230.jpgDe l'Aide à l'Eglise en Détresse (Belgique) :

    Alors ce n’est que cela, Noël ? Une maison et un jardin pleins de lumières clignotantes, des sapins décorés dans les étalages des magasins, des boules de Noël à profusion et des cadeaux hors de prix qui allègent inutilement le portefeuille, ou des Pères Noël qui grimpent le long des façades et n’ont rien d’autre à dire que « Ho, ho, ho » ?

    Non, c’est tellement plus que cela, Noël ! Noël est le jour où nous sommes reconnaissants parce que Jésus, notre Sauveur et Rédempteur, est venu au monde, dans une modeste étable, parmi des gens qui n’avaient pas voix au chapitre dans la société.

    Il nous apporte la Bonne Nouvelle, nous dit que Dieu aime tout le monde et veut être présent parmi nous.

    C’est pourquoi Église en Détresse s’associe à l’asbl Herbronnen pour diffuser, à travers ces affiches de Noël, le vrai message de Noël. Accrochez-les à vos fenêtres et mettez ainsi l’accent sur la « véritable » essence de la fête de Noël. Commandez vos affiches gratuites ici : http://www.kircheinnot.be/FR/Produit/affiche_de_noel/default.aspx

  • Le pape François à Strasbourg : à la droite du Seigneur on a apprécié ses deux discours

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    Lu sur « riposte catholique »

    Dans un discours où presque tous les sujets à résonance politique ont été abordés, le Pape François s’est adressé au Parlement Européen de Strasbourg. Si le souverain pontife a longuement insisté sur la dignité des migrants, un sujet qui lui est cher et qui a souvent été identifié comme la marque d’une expérience pastorale radicalement différente de la situation actuelle des pays européens, il a tenu des propos sur l’identité de l’Europe, que l’on n’avait plus entendus depuis Jean-Paul II et Benoît XVI, rappelant que l’Europe ne peut être qu’une alliance de nations, et non pas un territoire unifié. Par ailleurs, devant une assemblée composée à l’immense majorité de partisans actifs de l’avortement, il n’a pas hésité à énoncer clairement et simplement la doctrine chrétienne à ce sujet, ainsi que sur l’euthanasie. Enfin, on a pu se réjouir d’entendre dans sa bouche un vocabulaire qui s’en prend frontalement au discours laïcard qui accuse la religion de tous les maux terrestres, notamment lorsqu’il a affirmé que « c’est l’oubli de Dieu qui engendre la violence et non sa glorification ». Un discours particulièrement clair et sans concession, comme il était nécessaire face à une pareille audience, et qui a même valu au Souverain Pontife une ovation particulièrement longue.

    Ref. Le Pape François à Strasbourg : une vision politique claire

    JPSC

  • L'IVG, la solution la plus violente pour la mère et son enfant; témoignage

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    ANNE-HÉLÈNE VEUT « ROMPRE LE SILENCE » SUR L’AVORTEMENT

    (synthèse de presse de gènéthique.org)

    A l’occasion des 40 ans de la loi Veil et face à une volonté politique croissante de présenter l’avortement comme un « droit fondamental », Anne-Hélène, représentante en France de l’initiative ivg-romprelesilence.fr, publie son témoignage. Elle milite aujourd’hui pour que les femmes ayant avorté puissent être accompagnées.

    Anne-Hélène a avorté à l’âge de dix-huit ans. Face à une grossesse non planifiée et « en l’absence de soutien, en l’absence d’information, en l’absence d’alternatives positives pour la mère et l’enfants », elle considère que l’avortement n’est « pas un choix libre. »

    « Etait-ce un droit fondamental pour moi de vivre pendant des années avec ce cauchemar refoulé puis conscient d’avoir détruit cette merveille extraordinaire ? Etait-ce un droit fondamental pour moi de me retrouver submergée par un raz de marée de larmes avec la naissance de mon 2ème enfant en réalisant que je n’avais jamais fait le deuil du premier ? Etait-ce un droit fondamental de mettre plus de 10 ans ensuite à assécher cette marée de larmes avec l’aide de toutes celles passées par les mêmes souffrances que moi ? Etait-ce un droit fondamental pour moi de ne jamais connaitre les yeux, le visage, le caractère de mon enfant et de vivre jusqu’à ma mort sans pouvoir le prendre dans mes bras ? Etait-ce un droit fondamental pour moi d’avoir dit non à tous les possibles permis par cette nouvelle vie et de devoir passer ensuite toute ma vie à essayer de réparer tous les liens relationnels brisés par l’avortement ? », interroge Anne-Hélène.

    Elle peine à comprendre une société qui présente cet acte comme « un droit fondamental » alors qu’il est « la solution la plus violente pour la mère et son enfant ». Car des alternatives existent. Anne-Hélène évoque le recours à l’adoption ouverte, autorisée en Amérique du Nord, mais qui n’existe pas en France. Cette procédure « permet à la femme de ne pas avoir à assurer l’éducation d’un enfant si elle n’est pas prête, de ne pas avoir à continuer à être en relation avec le père de l’enfant, de pouvoir continuer ses études etc. A la différence de l’adoption à la française, elle permet de rester en relation avec l’enfant » qui sait ainsi « pourquoi il a été adopté et est rassuré sur ses origines. » La mère est quant à elle « rassurée sur l’avenir de son enfant », là où, avec l’avortement, elle « est plongée dans un processus de deuil quasi interminable, d’autant plus long que la perte est niée ». Pour une mère, termine-t-elle, « il est plus facile de vivre avec le souvenir que l’on a donné la vie qu’avec le souvenir que l’on a donné la mort ».  

    Source: La-croix.com 26/11/2014

  • L'essentiel des discours du Pape à Strasbourg

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    Publié ce jour par le blog « chrétiens dans la cité » de Denis Sureau (qui dirige par ailleurs le bimensuel « L’Homme Nouveau ») :

    « Voici les points essentiels des discours du Pape François au Parlement européen et au Conseil de l’Europe :

    Une Union européenne vieillie et technocratique

    Le Pape François constate que l’Union européenne donne « une impression générale de fatigue et de vieillissement » : « les grands idéaux qui ont inspiré l’Europe semblent avoir perdu leur force attractive, en faveur de la technique bureaucratique de ses institutions. » Les questions techniques et économiques dominent tout. Or « une Europe qui n’a plus la capacité de s’ouvrir à la dimension transcendante de la vie est une Europe qui lentement risque de perdre son âme ».

    Personne et transcendance

    Le Pape a organisé son message autour du concept de « l’homme comme personne dotée d’une dignité transcendante ». Or la dignité fondatrice des droits de l’homme est bafouée, a-t-il dénoncé, lorsque « les êtres humains sont traités comme des objets dont on peut programmer la conception, la configuration et l’utilité, et qui ensuite peuvent être jetés quand ils ne servent plus, parce qu’ils deviennent faibles, malades ou vieux. » Ou encore « quand manque la possibilité d’exprimer librement sa pensée ou de professer sans contrainte sa foi religieuse ».

    L'individualisme fonde la culture du déchet

    Les droits humains dévient lorsqu’ils sont coupés des devoirs ou ne tiennent pas compte du bien commun. Un droit individualiste « conduit à être foncièrement insouciant des autres et à favoriser la globalisation de l’indifférence qui naît de l’égoïsme, fruit d’une conception de l’homme incapable d’accueillir la vérité et de vivre une authentique dimension sociale. » Reprenant l’un de ses thèmes de prédilection, il ajoute : « De l’individualisme indifférent naît le culte de l’opulence, auquel correspond la culture de déchet dans laquelle nous sommes immergés. »

    Contre l'avortement et l'euthanasie

    « L’être humain risque d’être réduit à un simple engrenage d’un mécanisme qui le traite à la manière d’un bien de consommation à utiliser, de sorte que lorsque la vie n’est pas utile au fonctionnement de ce mécanisme elle est éliminée sans trop de scrupule, comme dans le cas des malades en phase terminale, des personnes âgées abandonnées et sans soin, ou des enfants tués avant de naître. »

    Le christianisme contre la violence

    « Une Europe capable de mettre à profit ses propres racines religieuses […] peut être plus facilement immunisée contre les nombreux extrémismes qui déferlent dans le monde d’aujourd’hui, et aussi contre le grand vide d’idées auquel nous assistons en Occident, parce que c’est l’oubli de Dieu, et non pas sa glorification, qui engendre la violence". »

    Contre le silence honteux et complice sur les persécutions de chrétiens

    « Nous ne pouvons pas ici ne pas rappeler les nombreuses injustices et persécutions qui frappent quotidiennement les minorités religieuses, en particulier chrétiennes, en divers endroits du monde. Des communautés et des personnes sont l’objet de violences barbares : chassées de leurs maisons et de leurs patries ; vendues comme esclaves ; tuées, décapitées, crucifiées et brûlées vives, sous le silence honteux et complice de beaucoup. »

    Mise en garde contre l’uniformisation générale

    Les institutions de l’Union européenne doivent « conjuguer l’idéal de l’unité à laquelle on aspire, à la diversité propre de chacun, valorisant les traditions particulières, prenant conscience de son histoire et de ses racines, se libérant de nombreuses manipulations et phobies. » Cela implique « d’éviter les manières globalisantes de diluer la réalité : les purismes angéliques, les totalitarismes du relativisme, les fondamentalismes anhistoriques, les éthiques sans bonté, les intellectualismes sans sagesse. »

    Un discours équilibré sur l’immigration

    « L’Europe sera en mesure de faire face aux problématiques liées à l’immigration si elle sait proposer avec clarté sa propre identité culturelle et mettre en acte des législations adéquates qui sachent en même temps protéger les droits des citoyens européens et garantir l’accueil des migrants ; si elle sait adopter des politiques justes, courageuses et concrètes qui aident leurs pays d’origine dans le développement sociopolitique et dans la résolution des conflits internes – cause principale de ce phénomène – au lieu des politiques d’intérêt qui accroissent et alimentent ces conflits. Il est nécessaire d’agir sur les causes et non seulement sur les effets. »

    Ref. L'essentiel des discours du Pape à Strasbourg

    JPSC

  • Voyage éclair du pape François à Strasbourg : non, je ne suis pas un insecte social-démocrate.

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    De Jean-Marie Guénois, dans le « Figaro » :

    PHO62c012ca-74af-11e4-ac7a-d2604f233af0-805x453 (1).jpgLe plus court voyage du pape de l'histoire aura été, d'une certaine manière, le plus triste. Personne ou presque ne se trouvait dans les rues de Strasbourg où François a circulé, mardi, entre l'aéroport et les instances européennes. Les multiples barrières de sécurité protégeaient les policiers en faction, mais pas les Alsaciens, qui donnaient l'impression de bouder l'hôte illustre. Beaucoup se disaient déçus que le Pape ne vienne pas, ne serait-ce qu'une heure, dans la cathédrale dont c'est le millénaire.

    Interrogé dans l'avion qui le ramenait à Rome sur cette absence totale de liesse populaire, qui est une première absolue dans les voyages du Pape, François a rappelé qu'une telle étape, même réduite, avait été «étudiée», mais qu'elle impliquait un «voyage en France», avec tout le protocole nécessaire, alors que l'objet central de sa visite était l'Europe, ses représentants, ses institutions.

    À quand un voyage en France, lui a-t-on alors demandé? Et où? François a simplement confirmé la préparation de ce projet. Mais sans révéler la date, car «ce n'est pas programmé». Ni des lieux. Sinon Paris, «où il faut aller, certainement». Et cette «proposition» reçue pour «Lourdes», qu'il n'a toutefois pas validée. Son rêve serait de se rendre dans «une ville où aucun pape n'est encore allé pour saluer les gens qui y habitent. Voilà ce que j'ai demandé».

    Voyage sérieux, donc, un peu morose, car très institutionnel, mais d'une densité intellectuelle rare. Devant les Européens, symboliquement représentés au Parlement et au Conseil de l'Europe, les deux étapes de sa visite de moins de quatre heures, le pape latino-américain a délivré un discours engagé, très opposé au primat de l'économie sur la personne et sur les droits de l'homme, et avec un fort souci pour l'emploi des jeunes, pour l'accueil des migrants, pour l'écologie, sans oublier la famille, mais en mode mineur.

    Ce qui lui a valu, selon les thèmes qu'il abordait, des applaudissements en… stéréo. De la partie droite de l'hémicycle ou de sa partie gauche. Et parfois de toute l'assemblée, car le Parlement européen comme le Conseil de l'Europe lui ont réservé une standing ovation. Ce qui lui a valu aussi cette autre question d'un journaliste français: «Êtes-vous un pape social-démocrate?» En clair, êtes-vous un pape de gauche?

    Après un éclat de rire, le pape François, visiblement très en forme et peu fatigué par les deux discours fleuves qu'il venait de délivrer, a répondu: «Mais c'est du réductionnisme, mon cher! J'ai l'impression d'être membre d'une collection d'insectes! Alors, vous voyez, ici, c'est un insecte social-démocrate… Pape social-démocrate? Non, je n'ose pas me qualifier selon une partie ou selon une autre. J'ose dire que tout ce que j'ai pu affirmer vient du message de l'Évangile sur lequel repose la doctrine sociale de l'Église. Tout ce que j'ai donc précisé sur plan social et politique est attaché à la doctrine sociale de l'Église et à la tradition de l'Église. Mais vous m'avez fait bien rire et je vous remercie.»

    Continuant sa réflexion sociale, mais sur un autre sujet international, François a fait remarquer à un autre journaliste: «L'esclavage est une réalité insérée dans le tissu social d'aujourd'hui comme dans celui d'hier: le travail esclave, la traite des personnes, le commerce des enfants, ce sont des drames. Ne fermons pas les yeux sur cela! L'esclavage est aujourd'hui une réalité comme l'exploitation des personnes…»

    Interrogé dans la perspective du nouveau voyage qu'il entreprend dès vendredi et jusqu'à dimanche, en Turquie, sur les actes terroristes des groupes islamiques, le pape François a précisé sans nommer aucun pays: «Le terrorisme est une menace, mais il existe une autre menace, celle du terrorisme d'État. Chaque État se sent alors pour son compte le droit de massacrer les terroristes, mais tombent aussi des innocents. Ceci est une anarchie de haut niveau. Elle est aussi très dangereuse. Il faut lutter contre le terrorisme, mais pour arrêter l'agresseur injuste il faut un consensus international.»

    Ref. Le Pape au chevet d'une Europe fatiguée

    JPSC

  • Quand un père devient père d'un enfant trisomique

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    "Ce n'est pas toi que j'attendais"

    Interview avec l'auteur du livre Fabien Toulmé

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    source : Fondation Lejeune.org

    Bonjour Fabien Toulmé, vous venez de publier un livre sur la trisomie 21, qui raconte l’histoire d’un père qui devient père d’un enfant trisomique. Pourquoi avez-vous voulu faire ce livre ?

    L’idée de ce livre s’est concrétisée quand mon éditeur m’a demandé si j’avais une histoire ancrée dans le réel à raconter. Il se trouve que j’avais déjà réfléchi à faire le récit de cette expérience : le cheminement d’un père vers sa fille « différente » de celle qu’il espérait. Cela me paraissait être une problématique universelle qui permettait de faire appel à toute une « palette » de sentiments, d’émotions pour transmettre un message sur l’acceptation de l’autre. Il se trouve que cette histoire était la mienne ce qui en rendait l’écriture plus simple, et que c’est aussi, je l’espère, une belle histoire d’amour.

    La réalisation a dû être complexe ! De nombreux dessins, pouvez-vous nous raconter la genèse de ce livre ?

    En fait, la réalisation du livre a été très fluide. L’écriture s’est faite assez naturellement et le dessin a suivi. Mon éditeur a apporté du recul sur le vécu mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, ma fille étant maintenant plus grande, j’en ai aussi pas mal sur ces événements, ce qui m’a permis d’aborder certains sujets avec douceur ou humour plutôt que de rester dans le choc. Alors, bien sûr, des retouches ont été apportées en cours de réalisation suite à des questionnements sur la manière de présenter telle ou telle période, mais comme pour n’importe quel livre. Comme c’était ma vie, je me suis immergé dans les souvenirs et ça c’est fait au fil de l’eau : c’était presque une matière vivante qui a trouvé sa forme définitive lorsque j’ai mis le point final à la dernière version de la dernière page et que l’ensemble est parti chez l’imprimeur ! 

    Le livre, très réaliste, montre les différentes étapes de bon nombres de pères ayant un enfant trisomique : la stupeur, l’effondrement, mais au final, un immense message d’espoir et d’amour. Quel message voulez-vous transmettre à travers ce livre, mais aussi à tous les futures pères ?

    Alors il se trouve que l’objectif du livre n’était absolument pas de faire passer un message, sa réalisation a plutôt été conduite par l’envie de témoigner et de raconter une histoire qui me paraissait être une belle histoire, celle que j’aurais aimé lire à cette époque. Si cela permet de réconforter des parents qui se retrouvent dans cette situation et de faire ouvrir les yeux sur la question de la « différence » aux personnes qui n’y sont pas confrontées, j’en bien sûr ravi. Mais je suis persuadé que lorsqu’on écrit un livre avec l’intention de faire passer un message, on oublie l’essentiel : raconter une bonne histoire. Alors que l’inverse est possible. 

    Ce livre raconte le point de vue du père, souvent oublié et peu mis en avant, nous avions, pour la fête des pères essayé de les mettre à l’honneur (avec la vidéo Mon Papa). Pouvez-vous nous dire ce que c’est que d’être père d’un enfant atteint de trisomie ?

    Avant tout c’est être le père d’un enfant. La trisomie n’est qu’une des innombrables caractéristiques qui peuvent définir un enfant. Comme pour tout enfant il faut de la patience, de l’amour, de la complicité, du respect… Je dirai qu’en plus, dans le cas de Julia, il faut un peu d’énergie en plus pour l’emmener à droite et à gauche dans le cadre de son accompagnement médical (kiné, orthophoniste, éducateur…).