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Témoignages - Page 267

  • "Pourquoi j'ai marché à Paris dimanche", par Tugdual Derville

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    Le sens de l’unité (source)

    Pourquoi avez-vous marché dimanche 11 janvier 2015 à Paris ?

    Tugdual Derville : Pour la liberté et pour la vie. La première des libertés, sans laquelle toutes les autres sont lettre morte, c’est la liberté de vivre. Et la seconde, c’est celle de conscience qui passe par la liberté d’expression. Cette dernière peut se discuter et se contester en justice. Mais dès qu’il y a mort d’homme, nous entrons dans la démesure, l’absolu, l’injustifiable. Bien sûr, il y a mille façons de rendre hommage à l’existence de ceux qui ont été si injustement fauchés. Mais la mort appelle à la fraternité universelle, et nous avons besoin de rites qui nous mobilisent à la hauteur de l’enjeu. C’est ce sentiment de fraternité que nous avons pu vivre dans les rues où ont marché des millions de personnes dans une tonalité impressionnante : grave et simple.

    Ne faut-il pas craindre les récupérations partisanes ou idéologiques en tête des foules ?

    Ne sont-elles pas dérisoires ? Elles s’autodétruisent comme autant de fautes de goût. Mais attention à ne pas juger trop vite comme « récupératrices » des attitudes simplement humaines : qu’on s’enlace, qu’on s’embrasse, qu’on pleure – jusqu’au sommet de l’État – c’est un hommage à l’humanité de tous. Le deuil appelle la ferveur et l’entière miséricorde. Qu’aient été assassinés des caricaturistes souvent virulents, qui ont pu blesser nos convictions intimes, rend encore plus nécessaire d’être là. Leur mort, mais aussi celle de juifs religieux et de membres des forces de l’ordre casse toutes les barrières, et force l’unité. Même si certains dessins et légendes blasphématoires de Charlie Hebdo m’ont paru injurieux, d’autres ont pu l’être pour nos adversaires : je pense à un dessin de Charb particulièrement acerbe contre la GPA. Il est des moments, dans l’histoire d’un pays, où il faut savoir défiler avec ses adversaires.

    Comment avez-vous perçu cette unité nationale et internationale ?

    Ces attaques terroristes ont réveillé la France comme un électrochoc. Chacun se sent intimement touché… Que ces assassinats aient fait descendre tant de personnes dans les rues, courageusement — car on pouvait craindre des attentats suicides ou des mouvements de foule — participe à la légitime fierté nationale. On vérifie l’or à l’épreuve du feu. Assurément, la France est un pays unique, qui a un destin qui la dépasse. Pareils événements forgent l’Histoire. Et nous devons en interroger le sens : en l’occurrence, jamais autant de Français ne sont descendus dans la rue. Et jamais autant de chefs d’État : un quart de ceux de la planète ! Tout cela paisiblement et de façon extrêmement digne. C’est une réponse cinglante au terrorisme.

    Pourtant, des Français n’ont pas voulu manifester, se méfiant de pareils mouvements « unanimes ».

    Je les comprends. Certains craignent une forme d’hystérie collective. Des leaders politiques, comme Daniel Cohn-Bendit, avaient laissé entendre que ces marches constitueraient la revanche de l’idéologie libertaire, qui allait se réapproprier la rue ! Mais les Français ont manifesté leur soif d’unité, de sécurité, de communion et de respect. Ils se sont révoltés contre la mort semée par la folie. En témoignent les applaudissements, bien mérités, adressés aux forces de l’ordre. Je respecte ceux qui se sont tenus à l’écart de pareils événements, parce qu’ils se considèrent rejetés, stigmatisés et humilés. Bon nombre de musulmans, qui vivent paisiblement, se sentent dans une impasse et souffrent. Des catholiques ont aussi le sentiment que la société est devenue si laïciste qu’elle bride la capacité d’expression des religions, tout en se montrant incapable de les défendre contre des agressions à forte portée symbolique. Je pense à celles des Femen, au cœur même des sanctuaires chrétiens.

    Justement, aurait-on manifesté une telle unanimité si des chrétiens en avaient été victimes ?

    Je l’espère. En marchant, je pensais à nos frères chrétiens martyrisés dans bien des pays du monde. Et aussi à leurs bourreaux… Mais, puisque c’est un journal libertaire qui a été sauvagement agressé à Paris, il était logique que les personnalités libertaires soient à l’honneur. Même chose d’ailleurs pour la communauté juive, la police et la gendarmerie. Mais le débat n’est pas clos pour autant. Nous découvrirons vite qu’« être ou ne pas être Charlie » n’est pas la question. Le véritable défi, c’est de construire la paix. On ne peut le faire qu’à partir de la vérité, de la bienveillance – ce qui exclut toute haine et tout mépris –, de la fermeté et de la responsabilité… De ce point de vue, la culture de la provocation sans limite ne contribue ni à l’unité, ni à la paix.

    Propos recueillis par Frédéric Aimard.

  • L’évêque de Liège, la liturgie et le chant grégorien

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    L'évêque de Liège, Mgr Jean-Pierre Delville, est licencié en histoire de l’université de Liège, théologien diplômé  en sciences bibliques de l’ Université  grégorienne à Rome et de l’Université catholique de Louvain (U.CL.), où il fur professeur ordinaire  chargé du cours de  l’histoire de l’Eglise et du christianisme ; il aussi obtenu un prix d’orgue au conservatoire royal de Liège.

    Pour la revue trimestrielle « Canticum novum » (in n°71, décembre 2014), organe de l’ « académie de chant grégorien » (Belgique), Jacques Zeegers a interviewé Monseigneur Delville sur la place des mélodies grégoriennes dans les rites latins de la liturgie catholique :

    Que représente pour vous le chant grégorien ? Comme prêtre et évêque tout d’abord ?

    - Comme prêtre et évêque, c'est-à-dire comme homme d’Eglise, je considère le chant grégorien comme le chant fondamental de l’Eglise. Dans des célébrations plurilingues, par exemple, c’est le chant grégorien qui peut faire l’unité. C’est évidemment le cas dans les liturgies du Vatican, mais aussi en d’autres occasions, dans de grandes rencontres internationales, par exemple. Cela postule bien sûr qu’on ait appris le répertoire par ailleurs car on ne peut avoir la maîtrise du chant uniquement pour ces occasions-là. Mais comme ces occasions sont médiatisées, elles sont aussi porteuses de formation. Cela, c’est l’aspect pratique du chant grégorien, à savoir la référence commune. Mais il y a aussi un aspect plus fondamental lié à son style : c’est un chant méditatif qui porte à la contemplation et qui est donc bien adapté à l’objectif de la liturgie. Il a donc une qualité importante au niveau spirituel.

    -  Et comme historien ?

    - Comme historien, je pense que le chant grégorien constitue un patrimoine extraordinaire, tant au niveau des paroles qu’au niveau des mélodies. Il déborde d’ailleurs de la liturgie actuelle car pas mal de pièces n’y sont plus chantées aujourd’hui, par exemple celles qui faisaient partie des rites locaux. J’y vois le témoignage de la créativité de notre Eglise. Je pense aussi au Dies irae qui est l’expression d’une vision de foi, d’une vision dramatique. Tant les paroles que les mélodies reflètent l’histoire de l’Eglise. Sans doute le Dies irae ne correspond-il plus à notre mentalité contemporaine. C’est en tout cas le sentiment qu’on a eu en le supprimant de la liturgie dans la mesure où il insistait plus sur la condamnation (le jour de colère) que sur la miséricorde qui y est pourtant présente. Mais quand on parle du jugement, on ne peut s’exprimer que par métaphores et ce n’est pas parce que les métaphores ont un côté violent qu’elles n’ont pas une signification pour la vie spirituelle ; elles ne sont pas une photographie des réalités spirituelles mais des images qui doivent être interprétées et éveiller la vie spirituelle.

    Pas mal de pièces du répertoire ne sont plus utilisées, mais il est important de les redécouvrir par d’autres biais, que ce soit par la recherche musicale ou par des enregistrements de caractère plus historique. Il est aussi intéressant de voir comment, à certaines époques, on a ajouté de nouveaux textes, par exemple les intercessions à l’intérieur du kyrie (les tropes dont on retrouve la trace dans les titres du Kyriale) qui permettent d’apprécier la créativité de chaque époque.

    Kyrie tropé "orbis factor":

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  • Les Raisons de la Foi

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    les-raisons-de-la-foi-a-l-epreuve-de-la-modernite.jpgL’apologétique n’est pas morte ! Dans un style très accessible Mgr Manuel Cabello, Vicaire Régional de la Prélature de l’Opus Dei en Belgique, vient de publier aux Editions du Laurier un ouvrage bien documenté sur les présupposés de la foi aujourd’hui (Les raisons de la foi à l’épreuve de la modernité, Le Laurier, Paris 2014). Manuel Cabello est docteur en sciences de l’éducation, diplômé de l’Université de Navarre. Commentaire de Georges Rouel sur le site web didoc.be :

    « Beaucoup de gens aujourd’hui ne croient pas ou plus en Dieu. Si vous êtes dans ce cas, ou si vous vous demandez pourquoi, ce livre vous aidera. En quatre chapitres, vous pourrez structurer votre pensée et comme le demandait St Paul à ses amis de Corinthe, vous pourrez vous laisser réconcilier avec Dieu.

    L’auteur passe en revue ce qui, depuis le 16ème siècle, a conduit à cette situation. Certains écrivains, penseurs, philosophes ou théologiens ont une responsabilité immense. C’est pourquoi beaucoup de nos contemporains pourraient être qualifiés de victimes consentantes. Mais pour celui qui cherche et frappe à la porte, elle s’ouvrira. En effet, les raisons de croire sont nombreuses et les obstacles peuvent être surmontés. Le principal obstacle est assurément le mal, qu’il soit moral ou physique, surtout s’il nous touche de près dans notre vie de tous les jours. La souffrance, la nôtre ou celle d’un proche, nous croyons qu’elle est permise par Dieu. Si nous comprenions Dieu, serait-il encore Dieu ? Nous croyons que par cette souffrance, Dieu veut nous faire savoir non seulement qu’il nous aime, mais encore que le péché, cause de tout ce mal, n’est pas quelque chose de banal.

    On peut alors se rendre compte qu’il est plus difficile d’être athée que de croire en Dieu. En effet, pour l’athée, la matière s’est créée toute seule, elle s’est organisée et a donné origine à la vie et à la conscience par ses seules forces. Ceci n’est pas prouvé mais est hautement improbable. En sens contraire, les raisons de croire en Dieu ne s’imposent pas de manière décisive à notre intelligence car il y a assez de lumière pour ceux qui désirent voir, et assez d’obscurité pour ceux qui ne désirent pas voir. L’athéisme pourrait donc bien être en train de mourir philosophiquement, même s’il reste présent dans le paysage sociologique

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  • Marche pour la Vie à Paris le 25 janvier : partir en car depuis Bruxelles

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    De Jeunes Pour la Vie :

    Marche pour la Vie à Paris ce 25 janvier !

    IVG hier, euthanasie aujourd’hui : STOP au dérèglement bioéthique !

    La Marche pour la vie est une mobilisation annuelle. 
    Depuis 10 ans, des citoyens manifestent à Paris au mois de janvier, pour exprimer leur opposition au dérèglement bioéthique initié par la loi sur l’avortement.

    En autorisant l’élimination des êtres humains en gestation, cette loi sur l’avortement est la pierre angulaire des dérives médicales et scientifiques observées ou à venir : industrie procréatique, recherche sur l’embryon, GPA, euthanasie etc.

    La Marche pour la Vie vise à réinstaller le principe du respect de la vie humaine comme fondement de la société.

    Marchons ensemble le dimanche 25 janvier 2015 pour défendre la vie !
    Foto
     

    Départ à 9H sur le parvis de la basilique de Koekelberg.

    Pour s'inscrire : envoyer un mail à jvl-jpv@live.be, ou téléphoner au 02.649.08.79. ou verser 20€ sur le compte BE35 0882 1425 7837 de Jeunes Pour la Vie.

    Arrêt possible à l'arrêt du métro Simonis (le demander)

  • Le pays du mal : le témoignage poignant de deux otages du djihad durant 152 jours

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    unnamed.jpgSYRIE - Le Pays du Mal ~ Otages du djihad en Syrie, 152 jours

    Un témoignage émouvant et miraculeux... (Le Vif - L'Express)

    Dans l'histoire de la littérature, très nombreuses sont les pages qui ont su conduire le lecteur dans un face à face avec l'ignominie ineffable, avec la souffrance incompréhensible et aveugle que peut générer le Mal.

    Mais aucunes n'égalent la puissance narrative des mots écrits par ceux qui ont réellement vécu, dans leur chair, les offenses du Mal; les faits, les actes, les petits gestes par lesquels il se manifeste...

    L'humiliation, comme l'exprimait Primo Levi, de risquer de mourir « pour un morceau de pain » ou bien « pour un oui ou pour un non ».

    (Ed. Neri Pozza) 

    Le 6 avril 2013, Pierre Piccinin da Prata et Domenico Quirico s’engagent sur un sentier escarpé qui serpente entre les rochers et les cerisiers en fleurs accrochés sur les contreforts des montagnes de l’Anti-Liban. À leur passage, les pétales blancs se détachent des arbres et virevoltent dans le vent encore frais du printemps. Après quelques heures, ils pénètrent dans la Syrie en guerre.

    Deux jours plus tard, alors qu’ils quittent la ville assiégée d’al-Qousseyr, les rebelles de l’Armée syrienne libre qui les escortent les livrent à un groupe de djihadistes, qui les entraînent vers leur pick-up en hurlant et en tirant en l’air des rafales de kalachnikov.Commencent alors 152 jours de souffrances et de colère, d’enfermement, d’aventures angoissantes, à travers les villes ruinées, les campagnes ravagées, dans le sang et le désespoir. Marches forcées, tentatives d’évasion, punitions, humiliations, rencontres aussi. Ce sont cinq mois d’une Odyssée extraordinaire et terrifiante.Celle de deux Occidentaux emportés dans le conflit syrien, de deux Chrétiens perdus en terre d’Islam, où domine le dégoût, celui d’appartenir au genre humain… 

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  • Le magazine trimestriel « Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle, n° 93 – Noël 2014

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    Le magazine trimestriel « Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle » édité par l’association « Sursum Corda » (responsable de l’église du Saint-Sacrement à Liège) sort sa livraison de Noël. Tiré à 4.000 exemplaires dans une mise en page renouvelée, le magazine parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation (les titres en bleu sont disponibles en ligne: cliquez sur le titre). Au sommaire de ce numéro de décembre 2014 :

    SOMMAIRE n° 93 (4e trimestre 2014) 

    PN 93 255.jpg 

    Petit bilan pour un synode extraordinaire

    La tâche missionnaire est-elle toujours d’actualité ?

    Paul VI béatifié

    Le pays du mal

    Une interview de Monseigneur Léonard

    106 candidats à la prêtrise en formation dans les séminaires belges 

    PN 93 254.jpg 

    Noël anonyme du quinzième siècle

    La quatrième demande du Pater

    Juger…ne pas juger : le piège de la miséricorde 

     Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien sont reçus au compte IBAN:

     BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, B-4000 Liège

  • Hommage à Mgr Lagrange : la réalité de la liturgie

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    Évêque émérite de Gap, Mgr Georges Lagrange est mort le jeudi 11 décembre dernier. Ses funérailles ont été célébrées le 15 décembre à Châtillon sur Chalaronne. Évêque missionnaire, il avait accordé à l’abbé Claude Barthe un entretien portant sur la nouvelle évangélisation et le rôle de la liturgie, dont le site du bimensuel « L’Homme Nouveau » publie aujourd'hui l’intégralité. Nous en reproduisons quelques extraits à verser au dossier de l’histoire du naufrage de la « pastorale » postconciliaire  (JPSC) :  

    L’une des visées du mouvement liturgique était la formation des fidèles et du clergé à la liturgie et par la liturgie – la catéchèse liturgique. Les réformateurs de l’après-Concile ont privilégié la modification des textes et rites à ce labeur pastoral de fond. Ne pensez-vous pas qu’un des remèdes à la situation cultuelle présente serait de s’y consacrer enfin ?

    Mgr Georges LAGRANGE – Il est certain qu’une formation liturgique à proprement parler serait nécessaire, mais aussi une formation chrétienne dans toutes ses dimensions, spirituelle, biblique, doctrinale. Pour se situer vraiment au cœur de la sphère chrétienne, de la Trinité, du mystère de la Révélation, on doit en effet accomplir ce travail de formation, qui suppose aussi la formation des formateurs. Mais cela représente, à mon sens, un gros problème […].

    La formation religieuse du peuple chrétien – ce qui voulait dire, dans les temps passés, de la quasi-totalité de la population occidentale – se faisait essentiellement, au moins depuis le XVIe siècle, par le catéchisme et la prédication du dimanche. Aucune formation ne touchera jamais autant que celle-là. Il faut donc aujourd’hui encore insister sur l’importance du catéchisme, de la prédication dominicale, insister sur leur contenu, leur profondeur, leur fidélité. Leur fidélité est quelque chose d’extrêmement important.

    Mais le public paroissial a fondu comme neige au soleil des temps nouveaux.

    Il y a, certes, aujourd’hui beaucoup moins de monde à la messe du dimanche, mais […] ce qui est plus grave encore, c’est la diminution des enfants catéchisés. Il y a quelques années, le public dominical avait déjà largement diminué, mais les enfants passaient encore presque tous par le catéchisme. Or depuis quelques années la proportion des catéchisés a énormément baissé. Le taux des baptêmes de petits enfants reste assez fort, mais il diminue aussi. Je ne sais pas jusqu’où cela ira, mais lorsque aujourd’hui des baptisés qui n’ont pas été au catéchisme se marient à l’église, cela soulève de grosses difficultés : ce n’est pas en trois ou quatre rencontres de préparation au mariage que l’on rattrape des années de catéchisme. Sans parler des problèmes que peut soulever le catéchisme lui-même, avec des instruments catéchistiques qui ne sont pas toujours ce que l’on pourrait souhaiter et des catéchistes pleins et pleines de bonne volonté, mais qui n’ont pas toujours la formation suffisante.

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  • Brunor et Duphot remportent le prix de la BD chrétienne 2015

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    daniel-brottier-remuer-ciel-et-terre.jpgPrix de la BD chrétienne 2015 à Brunor et Duphot pour leur "Daniel Brottier"

    (Zenit.org) - Le prix de la BD chrétienne francophone 2015 a été décerné à "Daniel Brottier - Remuer ciel et terre" de Brunor et Hervé Duphot par le jury du Festival de la BD chrétienne d'Angoulême 2015. Il sera remis lors du festival d'Angoulême, jeudi 29 janvier 2015.

    Après une pré-sélection du comité de lecture, ce titre qui concourait avec 11 autres BD, a reçu le prix à l'unanimité. Celui-ci sera remis aux auteurs, le scénariste Brunor et le dessinateur Hervé Duphot, le jeudi 29 janvier à 15h à l'occasion du festival d'Angoulême.

    En 45 planches, Brunor et Duphot retracent la vie du bienheureux Daniel Brottier, directeur des Orphelins Apprentis d’Auteuil de 1923 à 1936, à travers les témoignages croisés de soldats rencontrés dans les tranchées.
 Le scénario original s’ouvre en effet sur la période de la « Grande Guerre », que Daniel Brottier - alors surnommé l’aumônier verni - vit au front, au plus près des soldats, avant de créer l’Union nationale des combattants aux côtés de George Clémenceau.

    "Daniel Brottier – Remuer Ciel et Terre" revient également sur son attachement pour le Sénégal où il passe quelques années au début du siècle, avant de contribuer à la construction de la cathédrale de Dakar depuis la France
Pour retranscrire au mieux la richesse de cette existence hors-norme et la faire découvrir aux nouvelles générations, Brunor s’est appuyé sur les archives historiques d’Apprentis d’Auteuil. À la fondation, la force symbolique du Père Brottier n’a en effet jamais faibli.

    Aujourd’hui encore, dans les 200 établissements qui accueillent – comme au temps du Père Brottier- des jeunes en difficulté, il reste une figure incontournable et une inspiration quotidienne pour les collaborateurs de l’institution, les donateurs mais aussi les jeunes et les familles accueillies.

    Fondateur du fameux Fanzine PLG avec deux autres étudiants, Brunor a été journaliste, puis responsable des pages BD de Tintin-Reporter. Il est également illustrateur pour la presse depuis de nombreuses années et est connu pour son humour décapant.

    Auteur de la collection Les Indices pensables, série d’enquêtes sur la question de l’existence de Dieu, qui réjouissent chaque semaine les lecteurs de Zenit, il offre des informations vérifiables qu’il transmet avec enthousiasme lors de multiples conférences. 

    Chez Mame, il scénarise toute la collection « À ciel ouvert » : Bernadette, Jehanne d’Arc, Martin, Monsieur Vincent (prix 2011 du Festival international de la BD chrétienne), Paul... Il travaille actuellement sur Louis.

    Après des études de communication visuelle à Olivier de Serres, Hervé étudie le graphisme à l’école des Beaux arts de Mulhouse. Il travaille ensuite dans une agence de publicité qu’il quitte pour devenir enseignant en infographie et communication visuelle. Parallèlement, il commence à publier ses travaux de bande dessinée sur internet. Ils sont remarqués par Christophe Bec qui lui confie une histoire courte pour un album collectif (chez Soleil) et par Jean David Morvan avec qui il réalise une adaptation littéraire en BD : Le Tour d’écrou d’après l’œuvre d’Henry James (chez Delcourt).

    Sa collaboration avec les éditions Delcourt se poursuit avec la série Les Combattants (scénario: Laurent Rullier). C’est à la lecture de ces albums que Brunor pense à lui pour illustrer la vie du Père Brottier aux éditions Mame. Après une histoire courte pour un collectif sur Les Enfants sauvés, toujours chez Delcourt, je travaille actuellement sur un projet dont le premier tome sortira en 2016 chez Glénat.

  • Des réfugiés yazidis racontent les tortures que leur ont fait subir les jihadistes

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    Lu sur le site de l'Orient - Le Jour :

    « Deux d’entre nous ont refusé et ils leur ont coupé la tête devant nous »

    Des réfugiés yazidis racontent les tortures que leur ont fait subir les jihadistes.

    « Lorsque j'ai rencontré Melhem Khalaf au Liban, il m'a dit qu'il voulait venir en aide aux réfugiés kurdes fuyant les daéchistes. Je lui ai dit que ceux qui étaient le plus dans le besoin étaient les yazidis. Il m'a dit pas de problème, nous sommes prêts à aider tout le monde, quelle que soit leur religion », raconte Bachir, un chrétien.

    « En quelques semaines, nous avons réussi à monter un petit campement à Dohouk, où nous venons en aide à environ 650 personnes ayant fui la montagne de Sinjar, à la frontière irako-syrienne, à l'approche des daéchistes », dit-il. Le camp est rudimentaire et assez sale. Il y a seulement deux toilettes et bien sûr pas d'eau chaude, mais au moins ces réfugiés ont des tentes de toile, des abris très précaires, alors que les grands froids de l'hiver approchent et toujours le même spectacle. De la marmaille souvent à moitié nue, des femmes à l'œuvre pour la lessive et la cuisine, et des hommes désœuvrés qui suivent les informations, fumant cigarette sur cigarette et buvant des litres de thé pour se réchauffer. « Ce qui nous manque cruellement, ce sont des écoles pour les enfants. Mais pour cela, nous avons besoin de l'aide du gouvernement irakien, qui, pour l'instant, a d'autres chats à fouetter », affirme Bachir. Il indique que les besoins du camp sont assurés seulement en nourriture par Offre-Joie et les églises chrétiennes de la région. Beaucoup de ces familles ont échappé à une mort certaine, ou pire pour les femmes, d'être utilisées comme esclaves sexuelles ou d'être vendues comme esclaves par les daéchistes. Sur ce chapitre, le récit Tahsin Khalaf est édifiant. « Quand on a su que les daéchistes arrivaient sur des véhicules sur Sinjar, nous avons fui vers la montagne. Là nous avons rencontré des Arabes sunnites qui ont tenté de nous rassurer. Sur ce, sont arrivés des daéchistes qui nous ont demandé pourquoi on fuyait. Retournez dans vos villages, il ne vous arrivera rien », poursuit-il.

    « Ils nous ont demandé si nous étions yazidis ou musulmans »

    « Nous sommes donc retournés. Mais à un barrage, les intégristes sunnites nous ont arrêtés. Ils nous ont demandé si nous étions yazidis ou musulmans. Ils ont laissé passer les musulmans et ont regroupé les yazidis, puis ils ont séparé les hommes des femmes, et lorsque l'un des maris a protesté, ils lui ont tranché la tête devant tout le monde après lui avoir tiré deux balles, raconte-t-il. C'est alors qu'on a commencé à avoir peur. Au début, on ne leur a pas menti parce qu'ils nous avaient assuré qu'on était en sécurité. »

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  • Bruxelles (Stockel), 20 décembre : des airs de Noël sur le marché

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    UP STOCKEL-AUX-CHAMPS
    Le 20/12/2014 - Des airs de Noël au marché

    Nous vous invitons à venir écouter et à chanter avec la chorale et des Paroissiens de Notre-Dame de Stockel, des airs de Noël, le samedi 20 décembre à 10h30, sur la Place Dumon, près de la crèche, à l’occasion du marché.

    L’abbé Édouard Marot, soutenu par la chorale paroissiale, est l’initiative de cette joyeuse animation que nous avions déjà faite l’année dernière, pour la grande joie des passants.

    (source)

    Voir aussi : Le-20-12-2014-Bruxelles-chante

  • L'hommage de Daniel-Ange à Fabiola "Reine-Lumière"

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    Lu sur france-catholique.fr :

    Fabiola, Reine-Lumière 
     
    par Daniel-Ange

     

    Ce 5 décembre, premier vendredi du mois, à l’heure du Cœur transpercé de Jésus, Fabiola la tant-aimée de son peuple, s’est élancée pour rejoindre son Époux aux Noces royales du Ciel. Juste 54 ans après son mariage avec Baudouin (le 15 décembre 1960), quand la Belgique enthousiasmée l’accueillait comme sa reine, inaugurant de manière nuptiale un règne sans faille de 33 années-lumière.

    Baudouin découvre cette ardente jeune Espagnole pour la première fois à la Grotte de Lourdes et c’est là qu’ils vivront leur premier éblouissement mutuel sous le Regard de la Reine du Ciel. Elle lui communique son fantastique enthousiasme, sa vivacité, sa spontanéité, sa fraîcheur, sa gaieté naturelle. L’extraordinaire complicité d’âme, de cœur avec elle, a touché profondément le cœur des Belges. Cette bouleversante tendresse entre eux non seulement ne s’est jamais démentie, mais n’a jamais cessé de s’intensifier, en crescendo. Ils n’ont jamais eu honte de la laisser paraître en public — parfois en pleine réception ou cérémonie officielle  : échange d’un regard, d’un mot, main du roi sur les épaules ou le genou de la reine, sourires complices. Je connais des couples qui y ont puisé la force de continuer ensemble, de s’aimer davantage, parfois de retrouver la fraîcheur d’un premier amour. Leur ressembler, quoi  ! Avec la grâce de Dieu  ! Et cela s’est avéré possible  !

    Le Roi ne disait-il pas  : «  Celui qui veut l’unité dans son pays doit s’exercer à la faire dans son foyer et sa famille. En effet, les deux maisons sont construites avec le même ciment, celui de l’amour.  » C’était du vécu au quotidien. Elle sera pour lui une source intarissable de bonheur. Il faut ici laisser la parole à Baudouin lui-même, avec la simplicité d’un cœur d’enfant  : «  Pourquoi Seigneur, as-tu bougé le Ciel et la terre pour me donner cette perle précieuse qu’est ma Fabiola  ?

    Elle a une manière d’être avec les gens qui est idéale. Elle est tellement attentive, tellement toute aux autres, que je comprends qu’on l’adore. Seigneur, merci. [...] Remplis Fabiola de ta sainteté. Qu’elle vive de ta joie et de ta paix. Apprends-moi à l’aimer avec ta tendresse.[...] Jésus, je te remercie d’avoir fait grandir en moi un immense amour pour ma femme. Je Te remercie de m’avoir donné une épouse qui m’aime après Toi par-dessus tout. Que nous croissions en Toi Seigneur. [1] »

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  • Le film "Don Bosco" est disponible en français

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    A l'occasion du bicentenaire de la naissance de Don Bosco, SAJE Distribution et les Salésiens de Don Bosco co-éditent en DVD le film réalisé par Lodovico Gasparini (2 épisodes d'1h40 chacun), avec Flavio Insinna et la participation d'Alessandra Martines.

    Ce téléfilm à succès diffusé sur la RAI est enfin disponible en version française.

    La bande-annonce est ici.

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    Vous pouvez commander le DVD .

    Bonne découverte.

    L'équipe de SAJE Distribution