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Témoignages - Page 269

  • Ne pas fermer les yeux sur la tragédie que vivent les chrétiens irakiens

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    Sur le blog de Frédéric Helbert, ce reportage :

    Tragédie des chrétiens d’Irak, victimes de Daesh. Reportage.

    Irak:La désespérance des réfugiés chrétiens abandonnés.

    REPORTAGE.

    Depuis l’été dernier plusieurs centaines de milliers de d’irakiens ont fui l’avancée éclair des troupes de l’état islamique. Parmi ceux-là une immense majorité de chrétiens. Pour l’essentiel, les chrétiens ont alors, dans l’urgence, trouvé refuge au Kurdistan. Mais la province autonome d’Irak, en guerre totale contre Daesh, et à la pointe de ce combat, ne peut subvenir à l’immensité des besoins des « déplacés ». Qui survivent dans des conditions misérables. La communauté internationale qui s’était particulièrement émis du calvaire des chrétiens et des Yazidi d’Irak a là encore beaucoup promis mais peu fait. La France n’est pas à l’honneur dans ce tableau. Les chrétiens d’Irak sombrent aujourd’hui dans l’amertume et un profond désarroi. D’autant que les souvenirs des atrocités subies sont encore là, et que  l’hiver arrive désormais, annonciateur d’une catastrophe humanitaire effrayante si rien n’est fait dans les semaines qui viennent.

    Voir la suite et les nombreuses photos sur le blog de F. Helbert

  • Entretien. Père René-Luc : « J’ai choisi Marthe Robin pour être ma petite sœur dans le Ciel »

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    P.-Rene-Luc-C-est-difficile-de-ne-pas-connaitre-son-pere_article_popin.jpgAlors que la première pierre de Capmissio, nouvelle école d'évangélisation dont il est à l'origine, est posée ce vendredi, le père René-Luc, auteur du best-seller Dieu en plein cœur, revient sur la rencontre avec celle qui a bouleversé sa vie. De Mathilde Rambaud sur le site « aleteia »

    Aleteia : Dans votre livre Dieu en plein cœur (Éd. Presses de la Renaissance), vous racontez votre « rencontre » avec Marthe Robin, sur son lit de mort. Dans quel contexte cela s’est-il passé ?

    Père René-Luc : J’étais un adolescent d’une quinzaine d’années et je venais tout juste de me convertir. Je participais à une mission d’évangélisation dans un collège à Megève (Haute-Savoie, ndlr), en février 1981. À la fin de cette semaine, sur le chemin du retour, nous avons appris le décès de Marthe Robin et décidé de faire un détour par Châteauneuf-de-Galaure (dans la Drôme, village natal de Marthe Robin, ndlr). Nous y sommes arrivés le lendemain de sa mort, le 7 février. On m’avait  dit que cette femme était stigmatisée, mais je ne savais même pas ce que signifiait ce terme et, converti depuis quelques mois seulement, je n’avais jamais entendu parler de Marthe. Mais j’étais un peu intrigué…

    Quel souvenir en gardez-vous ?

    Nous sommes arrivés dans sa chambre et j’ai été saisi par l’ambiance feutrée et douce de la pièce et du peu de lumière qui filtrait, même après son décès. J’ai alors découvert ce « petit bout de femme »… Elle était assez âgée ! Beaucoup de photos de Marthe la montrent quand elle avait une trentaine d’années, mais quand je l’ai vue elle devait avoir près de 80 ans. Et son visage était si paisible… Son front m’a particulièrement marqué. Il y avait des traces de sang, comme des croutes, pas énormes mais bien visibles. J’étais impressionné. 

    Que vous a apporté cette rencontre ?

    Après avoir quittée Marthe, je me suis mis à la prier et à énormément lire sur sa vie. Je l’ai choisie comme ma petite sœur dans ma vocation sacerdotale. La question de la vocation est en effet arrivée peu après et j’ai mis Marthe « dans le coup ». Comme je le dis dans mon livre Dieu en plein cœur, Marthe doit avoir le pied marin parce que j’ai souvent eu recours à elle quand ma vie tanguait ! Et à chaque fois, j’ai vraiment senti son soutien.

    Quel lien avez-vous avec elle aujourd’hui ?

    Je la prie toujours comme une petite sœur dans le Ciel et j’ai beaucoup d’amis dans les Foyers de Charité. Je vais régulièrement à Châteauneuf me recueillir dans la chambre de Marthe. Elle fait partie de ma vie, de mon univers. Je suis tellement content de savoir qu’elle est vénérable ! C’est un vrai signe de reconnaissance qui me touche beaucoup. 

    Vous ouvrirez, en septembre 2015, Capmissio, une nouvelle école d’évangélisation à Montpellier. Comment ce projet est-il né ?

    Suite à cette mission d’évangélisation à Megève, le père Daniel-Ange qui était l’un des prêtres de l’équipe, s’est dit que faire intervenir un jeune auprès des jeunes était une idée géniale. J’ai participé à plusieurs missions avec lui entre 1981 et 1984. Il a alors fondé la première école d’évangélisation. Le principe est de dispenser une formation à des jeunes tout en leur donnant la possibilité de s’investir auprès d’autres jeunes. Ceux-ci n’ont pas le temps de se former spirituellement pendant leurs études et le regrettent. L’Église, par ces écoles, répond à ces deux besoins de formation et d'évangélisation. Pendant mes missions, j’ai toujours prié Marthe dans mon cœur. Pour moi, elle est vraiment présente de manière étonnante dans la mise en place de ce projet d’école d’évangélisation à Montpellier.

    En quoi cette nouvelle école d’évangélisation sera différente ? 

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  • Comprendre pourquoi le djihadisme attire certains jeunes

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    Jean-Pierre Denis sur le site de l’hebdomadaire « La Vie » :

    « Un ou deux jeunes Français figurent, selon toute vraisemblance, parmi les bourreaux djihadistes en Syrie. La justice enquête sur leur participation à l’exécution d’une vingtaine de Syriens et d’un humanitaire américain, un massacre publicitaire scénographié et rendu public à travers une vidéo destinée à impressionner l’opinion mondiale. Il faut l’admettre : de la séduction à distance jusqu’au départ pour la Turquie sur vol low-cost et du crime commis jusqu’à la mort reçue comme une récompense, les filières djihadistes exercent effectivement leur emprise sur un millier de nos enfants.

    Un millier, cela peut sembler peu à l’échelle de la génération des 15-25 ans, un bassin de population d’environ 8 millions de personnes. Mais chaque jour, plusieurs jeunes sont en partance. Et il faudrait prendre en compte tous les ados que la propagande fascine secrètement et qui pourraient basculer en deux ou trois mois dans la plus douteuse des aventures. En passant du monde des trafiquants et des braqueurs à celui des lycéens scotchés devant Facebook, les terroristes ont considérablement élargi leur terrain de recrutement. Le nouveau djihadisme est une drogue de synthèse. Il utilise et les techniques classiques de manipulation mentale et les méthodes les plus innovantes de communication virale. Il mobilise à la fois l’internationalisme à la papa et le discours religieux le plus réactionnaire. Il joue encore sur le désir d’exister vraiment et sur cet idéalisme qui de tout temps a poussé les jeunes à risquer leur vie pour une cause jugée noble. Mais il s’agit aussi et surtout d’un virus mutant. Le voici installé dans le corps même de la France ordinaire, celle des classes moyennes et des petits pavillons.

    Pour agir, on doit surveiller, prévenir, punir. Mais les réponses d’ordre sécuritaire ne feront pas tout. Le plus important serait de comprendre. Quand l’islamisme recrutait parmi les petits trafiquants et les truands, l’affaire semblait entendue. Quand il transformait de paisibles médecins ou scientifiques de nationalité britannique et de religion musulmane en terroristes indécelables, les explications horrifiées pleuvaient, bien faciles. Mais quand le djihadisme tend ses filets dans une population à la fois sans antécédents judiciaires et sans religion, peu concernée par le drame du Proche-Orient et peu politisée, quelle est la clé ? Quand il va chercher nos ados au fond de leur désarroi intime pour les transformer en robots meurtriers et suicidaires, que penser ? 

    Environ 80 % de ces jeunes seraient issus de familles athées, estime le Centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l’islam. 40 % d’entre eux auraient connu des épisodes dépressifs. Cela semble dessiner, au moins à titre d’esquisse, la piste d’un malaise existentiel d’autant plus profond qu’il n’a ni nom, ni doctrine, ni apparence pour se dire et qu’il se soucie comme d’une guigne des discours creux sur la laïcité. Avant d’être les criminels qu’ils deviendront du côté de Mossoul ou d’Alep, ces fugueurs d’un nouveau genre seraient des « déshérités », pour reprendre le titre du récent essai de François-Xavier Bellamy. Il faudrait alors les voir comme les témoins et les premières victimes d’une profonde crise culturelle, celle d’une société qui n’annonce plus rien, quand les islamistes, eux, promettent sans vergogne. Et pas n’importe quoi : l’obéissance aveugle sur la Terre, le paradis au ciel ! Il va bien falloir s’interroger là-dessus, en évitant si possible les réponses univoques ou trop rapides. Celle que je viens de risquer n’est qu’une première tentative. »

    Ref. Comprendre pourquoi le djihadisme attire certains jeunes

    Un jeune belge d’Alost a aussi été identifié parmi les égorgeurs du dernier assassinat collectif organisé par l’ « Etat » islamique, qui en a diffusé le film  sur le réseau web.

    Selon la chaîne France 24, Il y a quelques jours, une étude de "The Economist" a révélé que la Belgique était aujourd’hui le pays occidental qui fournit le plus gros bataillon de jihadistes, proportionnellement au nombre d’habitants. Plus précisément, l'étude statistique estime qu'il existe en moyenne 22 jihadistes belges pour un million d’habitants. Suit le Danemark avec 17 jihadistes pour un million d’habitants et enfin la France avec 11 ressortissants jihadistes pour un million d’habitants Au total, la Belgique - dont la population est estimée à 11 millions d’habitants - compte 250 jihadistes en Syrie et en Irak. Mais comment la Belgique, petit État situé entre la France, les Pays-Bas et l’Allemagne, est-elle devenue cet important pourvoyeur de terroristes ?

    JPSC

    Pour rappel, à l’Université de  Liège (Salle des professeurs, Bâtiment du Rectorat, Place du XX aout, 7, 1er étage)

    Copie de conférence union ulg.jpg

    S’inscrire le 20 novembre au plus tard : tel. 04.344.10.89 ou en ligne sur le site  http://www.ethiquesociale.org/

  • Groupe éthique sociale et Union des étudiants catholiques de Liège: de l'humanisme à la famille

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    De l'humanisme à la famille232.jpg

     

    Inscriptions au lunch débat du 24 novembre prochain "Moyen Orient et Persécution religieuse" nécessaires pour le 19 novembre au plus tard. Tél 04.344.10.89 ou email : info@ethiquesociale.org. On peut aussi s’inscrire en ligne sur le site internet : www.ethiquesociale.org

     JPSC

  • L’épineuse question des vocations sacerdotales en France

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    Une réflexion parue sur le site « Le Rouge et le Noir » sous la signature d’Albert Beauchef : le texte reproduit ci-dessous est la partie III, conclusive d’une analyse dont on peut trouver les deux premiers chapitres ici : Partie 1 - l'épineuse question ... Partie 2 - l'épineuse question ...

    Un signe des temps ?

    Pourquoi un nombre important de jeunes préfère entrer dans les communautés traditionnelles (au sens large) plutôt que dans les diocèses ? Les nombreuses entrées ces dernières années à la Communauté Saint Martin ne peuvent laisser indifférent. Voici 7 points qui nous semblent expliquer cet engouement :

    1.   La liberté des post-modernes

    Mgr Dominique Rey avait raison de dire que les jeunes d’aujourd’hui choisissaient leur séminaire comme ils le feraient pour une école de commerce [1]. Autrefois quitter son diocèse pouvait apparaître comme une infidélité, même légère, aujourd’hui cela semble plutôt un gage d’ouverture et d’universalité…

    2. Le sentiment d’être accueillis comme ils sont, avec leur culture familiale (même tradie)

    Ces jeunes ont souvent fréquenté les mêmes lieux (et aussi un peu les mêmes milieux) : les scouts d’Europe, le pélé de Chartres, les jmj, la messe tradie, etc., dans une culture alors considérée non comme un handicap mais comme une richesse.

    3. Dans un cadre homogène et rassurant 

    Le cadre du séminaire et celui de la Communauté sont homogènes et rassurants (pour les jeunes comme pour leurs parents). Cohérence entre leur histoire (celle de leurs confrères), la formation au séminaire et le ministère futur. 

    4. Pour un projet valorisant

    Clairement assumé par le jeune, valorisé dans les familles, reconnu par la communauté, le statut de séminariste lui permet de se lancer déjà, à sa place, dans un authentique apostolat. 

    5. Pour recueillir un héritage (spirituel, théologique et liturgique)

    Être un héritier, se mettre à l’école de la Tradition de l’Église... Pour un monde qui souffre de tant de ruptures, un tel enracinement est assurément une richesse précieuse aux yeux des jeunes générations. Le paradoxe veut que ce soit les communautés (récentes) qui transmettent cet héritage ancien…

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  • Le "miracle" du petit couteau

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    Le miracle du petit couteau par Mgr Podvin (source)

    Mgr Bernard PodvinDans son bloc-notes de la Croix du Nord du 21 septembre 2014, Mgr Bernard Podvin revient sur l’incroyable témoignage d’amour relaté par Jean-Pierre Améris dans son film Marie Heurtin.

    Marie Heurtin est une jeune fille sourde, muette et aveugle, vivant dans une famille pauvre, en plein dix neuvième siècle. Inutile de dire son terrible isolement dans une nuit relationnelle effroyable. Ses parents désemparés ont tout essayé. L’amour familial est là, mais impossible de socialiser Marie.

    Un lien émouvant et mouvementé

    Dans leur misère, les Heurtin veulent confier Marie à des religieuses accueillant des enfants sourds muets. Mais le handicap de Marie est d’un degré tel que la Supérieure de cette maison renonce à la garder. Dans cette communauté, pourtant, se trouve Sœur Marguerite. La sœur est de santé fragile. Mais elle est saisie par cet appel. Elle propose de consacrer le restant de ses jours à « humaniser » Marie. Elle ne peut accepter qu’on laisse cette enfant  dans la prison de son polyhandicap. Le visage de Marie est pour la sœur un signe de Dieu.

    À compter du douze novembre prochain, un film remarquable de Jean-Pierre Améris relate le lien émouvant et mouvementé qui s’établit pour toujours entre elles. À vue humaine, quelle folie ! La religieuse ne dispose d’aucune méthode pédagogique, d’aucun support technique comme c’est le cas en 2014. La « méthode » ? C’est son cœur débordant d’amour et de patience. Non ! Marie n’a pas vocation à demeurer une sauvage ! Y croire est sans doute très beau, mais y parvenir ? Le film ne fait aucune économie des nombreux échecs. Marguerite ne veut pas quitter la terre sans voir le sourire apaisé de Marie.

    Une audace prophétique

    La rentrée littéraire vient d’être broyée par un « livre succès » polémique ne méritant pour tout commentaire que le silence. Comment préserver le film français Marie Heurtin d’être à son tour happé par la médiocrité ? Sœur Marguerite incarne dans ce film une audace prophétique. En deux siècles, les sciences de l’éducation et la technologie ont complètement changé la relation au handicap. On ne peut que se réjouir de certains progrès. Surtout quand ils procurent un confort de communication. Mais la technique ne se substituera jamais à la présence chaleureuse et encourageante. Sœur Marguerite avait les mains vides, mais redoublait d’attention envers Marie. On souhaiterait en 2014 voir de nombreuses Sœur Marguerite dans nos chambres d’hôpitaux bien équipées en technique, mais peu habitées humainement. Croyez-le, chers lecteurs, les personnes ayant déjà vu Marie Heurtin sont conquises par l’humanité et la profondeur de ce chef-d’œuvre. Je suis témoin que les sourds et malvoyants donnent à Jean-Pierre Améris la plus touchante approbation. Les Sœurs de la Sagesse, dont Sœur Marguerite était membre, disent aussi « se retrouver » dans le film. Tout cela atteste le sérieux d’un scénario qui mêle humour, tendresse et gravité avec une pudeur tellement rare aujourd’hui.

    Un film sensoriel et relationnel

    Dans notre monde d’images violentes, Marie Heurtin est un récit bienfaisant. Le soin porté à la gestion du son est également impressionnant. Notre oreille n’est plus éveillée à goûter une écoute de cette qualité. Le film est sensoriel et relationnel. Victoire sur la nuit ! Sœur Marguerite a compris que Marie est attachée à un petit couteau paternel. Ce lien tactile et affectif sera le déclic. La porte d’entrée d’une communication nouvelle ! Comme l’écrit Mgr Marcel Perrier : « La personne handicapée dit tant de choses en peu de mots ! Elle connaît le mystère de la vie intérieure. Pour elle aussi, la conscience est le lieu où la voix de Dieu se fait entendre ! » Marie Heurtin fut confiée par Dieu aux bons soins de Marguerite.

    Mais jamais le dévouement n’est perçu comme unilatéral dans le film. Chacune reçoit de l’autre. Le don véritable est réciprocité. Jean-Pierre Améris place sa caméra au jardin de l’amour. Promettez-moi de vous faire du bien en allant, très nombreux, contempler le « miracle » du petit couteau !

    Lire aussi : http://www.lefigaro.fr/cinema/2014/11/12/03002-20141112ARTFIG00016--marie-heurtin-un-signe-de-dieu.php

  • Synode sur la famille : un nouveau livre critique les propositions de Kasper

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    Lu sur le blog « salon beige » :

    « Le Conseil Pontifical pour la Famille du Saint Siège a publié dans son bulletin n°21 du mois de novembre un compte rendu de la présentation du livre ‘l’Evangile de la famille dans le débat synodal : au-delà des propositions du Cardinal Kasper’. Ce livre est écrit par deux experts de l’Institut Pontifical Jean Paul II pour les Etudes sur le Mariage et la Famille. Les auteurs du livres sont les experts Stephan Kampowski, professeur laïc d’anthropologie philosophique, qui réalisa ses études aux Etats-Unis, en Autriche et à Rome ; et le P. Juan José Pérez-Sopa, professeur universitaire de théologie pastorale sur le mariage et la famille et professeur à l’Université Ecclésiastique San Dámaso de Madrid.

    Ce livre a été présenté à l'auditorium de l'Institut pontifical Jean-Paul II lors d'un événement au cours d'un évènement auquel a notamment assisté le Cardinal George Pell, préfet du secrétariat aux affaires économiques.

    Erreurs dans la thèse du Cardinal Kasper

    « Prenons comme sujet de référence le livre du Cardinal Kasper, ‘L’Evangile de la famille’, qui contient des réflexions très importantes, mais à notre avis contient aussi des imprécisions significatives. Notre apport vise à pouvoir développer les éléments positifs, contribuer à éclaircir ceux qui semblent ambigus, expliquer les raisons pour lesquelles certaines des affirmations nous paraissent erronées, mais surtout, aller au-delà du livre. »

    Ces experts sur le sujet, qui ne furent pas invités à participer au Synode sur la Famille, expliquent aussi que

    « aller plus loin que Kasper est une invitation à faire le pas que lui-même n’a pas fait, ou même passer d’une description de la beauté de l’évangile de la famille à une description de la capacité transformatrice de la pastorale de l’Eglise, du sujet moral et de la culture environnante. »

    Le livre a été publié en Italie, aux Etats-Unis, en Espagne et en Allemagne.

    Ref. Le Conseil Pontifical pour la Famille publie un compte-rendu sur un livre critiquant les propositions du Cal Kasper

    L'institut Jean-Paul II pour la famille n'était pas représenté parmi les experts invités au synode "extraordinaire" d'octobre dernier.

    JPSC

  • Toussaint 2014 : première homélie du P. Zanotti-Sorkine comme desservant à Notre-Dame du Laus (diocèse de Gap)

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    Jean Guitton a dit de ce lieu qu’il est « un des trésors les plus cachés et les plus puissants de l’histoire de l’Europe » . Notre-Dame du Laus « refuge des pécheurs » accueille chaque année entre 150 000 et 170 000 personnes.

    JPSC

  • Ceux du 11ème étage

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    couv10096g_200.jpgCeux du 11ème étage- Carnet de bord d'une famille catho en cité HLM, Amaury Guillem, Cerf, 2014, 194 pages, 18 euros : Sur le site "FigaroVox" Eugénie Bastié commente ce témoignage : une  expérience qui sonne vrai, loin de l’idéologie des prêtres-ouvriers d’hier ou des discours cléricaux d’aujourd’hui sur « les périphéries » : ici on n’en cause pas, on y est. Exactement comme ce prêtre liégeois qui conjugue la piété eucharistique et l’immersion dans la misère matérielle, spirituelle et morale d’une certaine banlieue de la "Cité ardente" : lui-même marginalisé au sein de ce qu’on appelle pompeusement « le presbytérium » diocésain. Dans son livre ("Une vie au service des jeunes" par Claude Germeau aux Editions Mols, 270 p., 23 € ), on peut lire quelque chose du même ordre, vécu dans le même esprit que cette famille française de Marseille. Le parallélisme me frappe. JPSC

    Voici le texte d’Eugénie Bastié. Elle est journaliste au Figaro et elle écrit aussi pour le magazine Causeur :

    «Vous êtes des Français, normalement, les gens comme vous, ça vit dans des villas!»: c'est par ces mots qu'Amaury, Marie-Alix et leurs trois petites filles ont été accueilli dans le bloc 47 d'une cité HLM des quartiers Nord de Marseille, où ils ont fait le choix de vivre, pendant trois ans.

    Un peu comme Simone Weil était partie à l'usine parler de Sophocle aux ouvriers et vivre dans sa chair la souffrance de leur condition, un peu comme le Christ est venu sur terre partager la finitude de l'homme, ils sont partis dans les zones sinistrées de la France contemporaine, à la rencontre des pauvres «de chez nous».

    Là-bas, on les surnomme les «Français du 11ème étage». Ils dénotent par leur catholicisme, les boucles blondes de leurs filles, leur refus de posséder une télévision et cet absurde vœu d'avoir rejoint l'enfer délibérément. Au milieu de la cité, au milieu des poubelles jetées par les fenêtres, et des voitures qui brûlent pour rien, «aussi inutiles que Marie au pied de la croix», ils ont fait le choix d'aller à la rencontre de l'autre pour «tisser des liens d'amitié, et se mettre aux services des «familles en difficulté».

    Des familles sinistrées aux mariages arrangés où l'écran plat remplace la vie commune, enferrées dans la spirale infernale assistanat-consumérisme.

    Des vieux, de la première génération, qui avouent sans gène voter Marine Le Pen parce qu' «on a bossé pour ce pays qui nous traite comme des moins que rien alors qu'on paye des gens qui débarquent du monde entier et qui n'en foutent pas une».

    Des jeunes, les uns drogués aux jeux vidéo, violents, agressifs et obtus, que rien ne touche. Les autres, qui s'enferment dans un islam rigoriste pour échapper à la laideur, mais avec qui il est au moins possible de parler de Dieu. Car, au coeur du béton sans idéal, «c'est avec nos frères musulmans que nous avons les plus belles discussions d'ordre spirituel, ce qui donne à la relation une profondeur bien plus importante qu'avec des personnes qui ne croient en rien», avoue Amaury Guillem.

    Ils ont, sans doute, une certaine naïveté touchante, qui ne manquera pas d'agacer. L'eau bénite, employée pour chasser les dealers et réparer l'ascenseur. Un certain angélisme: «Tu vois, les petits anges qu'on prie tous les matins pour qu'ils veillent sur nous, ils nous protègent bien» dit Amaury à sa fille au milieu des pierres que se lancent les ados du quartier au dessus de leurs têtes. On leur en voudrait presque de s'être fourré dans un tel pétrin, entre les ascenseurs en panne, l'urine dans la cage d'escalier et les insultes quotidiennes.

    Et puis il y a les petits miracles, le travail souterrain qu'accomplit la persévérance. Rita, immigré italienne de la première génération qui renoue avec le chapelet. Sabri, jeune arabe qui abandonne la rue et décide de retourner au collège après son baptême. Ces jeunes musulmans qui partent en camp de vacances et se réconcilient avec la nature et la simplicité, échangeant la violence contre le silence.

    «Pourquoi quand 20 jeunes français s'envolent pour aider à l'autre bout du monde, seul 1 ou 2 choisissent de rester au service des pauvres de chez nous?» se demande à la fin du livre Amaury. «Les banlieues meurent de manque d'amour», ose-t-il dans un constat qui ferait pâlir les sociologues estampillés.

    Mais ce livre n'est pas un livre sociologique. C'est pourquoi il est plein d'espérance. «Il faut dire haut et fort que ce choix d'aller vivre en HLM est une source de joie». C'est un témoignage, une invitation à retrouver la radicalité du message chrétien. «Si nous pouvions disposer de quelque moyen de détecter l'espérance comme le sourcier découvre l'eau souterraine, c'est en approchant des pauvres que nous verrions se tordre entre nos doigts la baguette de coudrier» écrivait Bernanos, qu'Amaury Guillem cite à la fin du livre.

    Quand on arrive au bout des 200 pages de ce témoignage brûlant qui a la pureté de l'Evangile, on ne peut retenir son admiration. Sa honte aussi. Car on a envie de se dire les mots de Bernanos aux chrétiens à propos de Saint François d'Assise: «Vous l'avez applaudi, vous auriez du le suivre!».

     Ref. Catholiques au coeur de la cité

  • Toussaint 2014 : La foi des routiers scouts d’Europe à Vezelay

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    Cela change de la "pastorale de l’enfouissement" :

    JPSC

  • Marthe Robin : vénérable

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    Lu sur le site "aleteia":

    "Nous apprenons avec joie que ce 7 novembre 2014, le Pape François a autorisé la Congrégation pour la Cause des Saints à promulguer un décret reconnaissant les vertus héroïques de Marthe Robin, (1902-1981), une laïque française, fondatrice de l’Association des Foyers de Charité", a déclaré Mgr Bernard Podvin, porte-parole des évêques de France.

    Un dossier de 17000 pages

    Pour être proclamée "vénérable", la vie de Marthe Robin a fait l’objet d’une enquête commencée en 1986. Un dossier de plus de 17 000 pages avec de nombreux témoignages et des expertises a été constitué. Ce dossier a été examiné par une commission de théologiens et de cardinaux à Rome. Cette commission s’est prononcée pour une reconnaissance des vertus héroïques de Marthe Robin. « L'héroïcité des vertus » désigne l'état d'une personne qui s'est entièrement donnée à Dieu et aux autres sans aucun égoïsme, en affrontant les situations difficiles de la vie avec une force qui n'est pas simplement humaine. Ainsi, la vie de Marthe Robin est désormais proposée en exemple aux chrétiens, mais sans être cependant encore l’objet d’un culte.

    Le Postulateur de la Cause de Béatification, le Père Bernard Peyrous, déposera bientôt à Rome un dossier présentant un miracle obtenu par l'intercession de Marthe Robin. Si la commission chargée de l'étudier reconnaît la validité de ce miracle, le Pape pourra alors la déclarer « bienheureuse ».

    Une vie extraordinaire dans l’ordinaire

    Née en 1902 à Châteauneuf-de-Galaure (Drôme), un petit village situé au sud de Lyon, dans une famille de modestes agriculteurs, Marthe Robin est touchée à 16 ans par une maladie paralysante progressive. De 18 ans à sa mort en 1981, elle restera ainsi alitée dans sa chambre. Mais au cœur de sa souffrance, elle fait l'expérience de l'amour et de la bonté de Dieu, bénéficiant de grâces mystiques intenses. Le rayonnement de sa vie attire à elle plus de 100.000 visiteurs de toutes origines, dont des figures de l’Église et du monde intellectuel. Elle les écoute, les conseille, les réconforte et prie pour eux.

    A 31 ans, elle reçoit du Christ la demande de créer une nouvelle œuvre, « les Foyers de Charité », qui participeront au renouvellement de l’Église dans l'esprit du futur Concile Vatican II. Ils seront fondés en 1936 avec l'aide d'un prêtre, le Père Georges Finet. Aujourd'hui, 76 Foyers de Charité répandus dans 40 pays rassemblent des célibataires, des couples et des prêtres qui vivent en communauté ; leur mission principale est la prière et l'accueil pour des retraites spirituelles. Marthe Robin a également aidé à la fondation de nombreuses communautés et mouvements très importants aujourd’hui pour l’Église en France.

    Chaque année, plusieurs dizaines de milliers de personnes viennent visiter la chambre où elle a vécu à Châteauneuf-de-Galaure. A travers le monde, nombreux sont ceux qui trouvent dans l'exemple de sa vie un modèle de foi et d'espérance (…) »
      

    Ref. Marthe Robin déclarée « vénérable » par le Pape

    JPSC

  • Cardinal Müller : ‘mêmes les évêques peuvent se tromper’

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    Lu sur le blog "salon beige":

    Le cardinal Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a été interrogé par la presse polonaise. Extraits :

    "Malheureusement, dans les sociétés modernes, beaucoup de médias, d’organisations internationales et mêmes des gouvernements tentent de semer la confusion dans l’esprit des gens. Dans beaucoup de pays, des relations sont détruites, et cela s’applique au modèle chrétien du mariage et de la famille. La vérité sur le mariage et sur la famille est relativisée. Ces tendances ont malheureusement pénétré dans l’Eglise et influencé les évêques, sur qui les médias tentent d’exercer une pression… nous avons le Christ et l’Evangile. C’est notre point de référence, la fondation pour les seuls enseignements valides de l’Eglise."

    Sur le mariage :

    "Il y a de nombreux médias, mais un seul médiateur, Jésus Christ et Son Evangile. La Parole de Dieu ne peut donc jamais être ignorée en aucun cas et ne peut pas être compromise. Elle doit être pleinement acceptée. L’Eglise, ni avant, ni pendant, ni après le Synode ne peut changer le message des enseignements du Christ. Sur le mariage il est clairement formulé ‘ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas’." 

    Sur l’homosexualité :

    "Pour l’Eglise, il y a toujours le point de départ d’une relation d’amour, d’un homme pour une femme, et d’une femme pour un homme. L’Eglise s’oriente vers cette relation et sur elle construit sa doctrine sociale et morale, qui est aussi toute la science de la sexualité humaine. L’attirance sexuelle d’une personne pour une autre du même sexe n’est pas le sujet premier traité par l’Eglise.

    Le Catéchisme de l’Eglise Catholique enseigne que ‘les personnes homosexuelles sont appelées à vivre la chasteté’. Le Pape François précisa qu’il ne vise pas à créer une nouvelle doctrine de l’Eglise, mais simplement à montrer que l’Eglise ne juge pas celui qui a péché et a des tendances homosexuelles. Personne n’essaie d’exclure ces personnes ; elles sont des personnes en plénitude. Mais vous devez dire clairement que l’Eglise a jugé négativement les actes homosexuels. Une part active dans un acte homosexuel est inacceptable ! et l’Eglise ne renonce jamais à ces vérités. Ces actes sont contraires à la loi naturelle, et c’est un péché."

    Au sujet des évêques :

    "Malheureusement, ils sont représentatifs de l’Eglise, y compris les évêques qui se sont laissés aveugler d’une façon ou d’une autre par une société séculière dans laquelle ils ont été tellement influencés qu’ils ont perdu de vue la question essentielle ou les enseignements de l’Eglise basés sur la révélationIls se sont mis à réfléchir aux différentes possibilités, en oubliant la fondation… peut-être suggérant des solutions questionnables au sujet des engagements de certaines personnes dans des situations difficiles, peut-être avec le désir d’aider d’autres êtres humains… 

    Mais avec tout cela, vous devez toujours garder en mémoire qu’il n’y a qu’un ‘agenda’ pour nous, l’agenda de l’Eglise, qui est basé sur la révélation de Dieu communiquée en Jésus Christ. Et c’est cela qui compte le plus pour nous ; si on perd cela, on perd tous les autres éléments."

    Ref. Cardinal Müller : ‘mêmes les évêques peuvent se tromper’

    JPSC