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BELGICATHO - Page 1083

  • Les médecins allemands refusent de plus en plus d'effectuer des avortements

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    Lu ICI :

    Allemagne : les médecins refusent de plus en plus d'effectuer des avortements

    Allemagne : les médecins refusent de plus en plus d'effectuer des avortements

    D'Olivier Bault dans Présent :

    Selon un reportage de la télévision publique allemande ARD diffusé le 23 août et cité par le site catholique katholisch.de, en Allemagne, le nombre de médecins qui acceptent de commettre des avortements va décroissant. D’après les statistiques officielles, cette baisse a été de 40 % depuis 2003, le nombre total des médecins avorteurs outre-Rhin passant d’environ 2 000 à environ 1 200. Le résultat, c’est que l’avortement n’est pas disponible partout puisque certaines villes n’ont plus aucun médecin acceptant de commettre ces infanticides en phase prénatale. C’est le cas par exemple à Trèves (115 000 habitants) et Hamm (près de 180 000 habitants). Dans le reportage d’ARD, un gynécologue se plaint que des femmes doivent faire 200 km pour se faire avorter. Le président de l’Association médicale allemande (BÄK) Frank Ulrich Montgomery estime que cette situation est due à la pression des militants anti-avortement. [...]"

  • Liège, samedi 8 et dimanche 9 septembre 2018 : les Journées du Patrimoine en Wallonie à l'église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

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    Journées patrimoine 2018.jpg

    Découverte insolite d'une restauration monumentale

    IMG_3347.jpgLes Journées 2018 du Patrimoine en Wallonie dévoilent les dessous du patrimoine, avec une programmation inattendue pour découvrir les aspects cachés des lieux ou une expérience originale de visite : une présentation sous le signe de la même thématique que celle de l’année du tourisme 2018. A Liège, l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy (face à la statue équestre de Charlemagne) révèle au public le plan de la restauration prochaine de ce bel édifice néo-classique du XVIIIe siècle à travers une série d’animations multiformes :

    Samedi 8 septembre 2018, entrée libre de 10h00 à 12h30 et de 14h00 à 17h30

    Horaire des animations :

    10h00 : présentation du projet de restauration (Louis Schockert, auteur du projet) *;

    10h30 : visite guidée des lieux ;

    11h00 : retour au cœur de la cité de Liège au XVIIIe siècle avec André-Modeste Grétry (Michel Jaspar, comédien-musicien) *;

    11h30 : œuvres de musique ancienne et airs traditionnels wallons revisités (Jean-Denis Piette, orgue et Gautier Bouchat, cornemuse) ** ;

    14h30 : visite guidée des lieux ;

    15h00 : retour au cœur de la cité de Liège au XVIIIe siècle avec André-Modeste Grétry (Michel Jaspar, comédien-musicien) *;

    15h30 : œuvres de musique ancienne et airs traditionnels wallons revisités (Jean-Denis Piette, orgue et Gautier Bouchat, cornemuse) **.

    Dimanche 9 septembre 2018, entrée libre de  14h00 à 17h30

    Horaire des animations :

    14h30 : visite guidée des lieux ;

    15h00 : retour au cœur de la cité au XVIIIe siècle avec André-Modeste Grétry (Michel Jaspar, comédien-musicien) *;

    15h30 : œuvres de musique ancienne et airs traditionnels wallons revisités (Jean-Denis Piette, orgue et Gautier Bouchat, cornemuse) ** ;

    16h00 : présentation du projet de restauration (Louis Schockert, auteur du projet) * ;

    16h30 : découverte des charpentes anciennes du clocher et du dôme octogonal (avec Louis Schockert). Accès limité pour une dizaine de personnes (se munir de chaussures adéquates). Réservation obligatoire (tel 04 344 10 89).

    Du samedi de 10h00 à 12h30 et 14h00 à 17h30 au dimanche de 14h00 à 17h30 : visite de l’exposition de photos inédites de l’édifice réalisées par le Gamma Photo Club de Liège (président, Philippe Reginster).

    intérieur st sacrement.jpg

    (*) Grétry : retour au cœur de la cité ardente au XVIIIe siècle, sam. 8/9 à 11h00 et 15h30 et dim. 9/9 à 15h00

    Michel Jaspar gretry3.jpg

    (**) Cornemuse et orgue sam. 8/9 à 11h30 et 15h30 et dim. 9/9 à 15h30

    Au programme: Buxtehude, prélude fugue et chaconne, 137 do majeur (1637-1707); le passepied del Neure Poye et variations de J-P Van Hees, do mineur; le plaintif de J-M Hotteterre en sol majeur (1673-1763); Est-ce mars, J-P Sweelinck, do majeur (1562-1621);; l'iris, livre duo des fleurs de Philibert  Delavugne (1690-1750) et une étude de J.-M. Hotteterre  pour musette baroque, si b majeur. Composition pour cornemuse de Gautier Bouchat et air traditionnel (l'apprentie et deux airs traditionnels d'Europe). Choix du jour pour la clôture: variations sur le "Valeureux Liégeois"

    (***) Présentation du projet de restauration de l'église du st sacrement, sam. 8/9 à 10h00 et dim. 9/9 à 16h00:

     

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    _______

    Plus de renseignement 04 344 10 89

    Asbl Sursum Corda Siège social : rue Vinâve d’île, 20 bte 64. Tel. 04.344.10.89. E-mail : sursumcorda@skynet.be. Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    Faire un don ? Compte bancaire : IBAN BE58 0003 2522 9579 BIC BPOTBEB1 de l' asbl Sursum Corda à Liège,  avec la mention « soutien église du saint-sacrement ».

    JPSC

  • Chant cistercien à Fontenay le 16 septembre 2018

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    Affiche Fontenay-page-001.jpg

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    JPSC

  • Quelques réflexions sur les jeunes d'aujourd'hui

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    Vitrines_Synode-jeunes-2018.jpgDu 3 au 8 octobre prochains, se tiendra à Rome un synode consacré à la jeunesse. Dans quel esprit ? Voici une réflexion lue sur le blog du P. Simon Noël osb (abbaye de Chevetogne) dont on souhaiterait qu’elle inspire la démarche de cette assemblée… 

    « Sur le thème de la foi, la vocation et les jeunes, je voudrais vous proposer quelques réflexions et pensées qui me tiennent à cœur. Elles ne sont pas exhaustives mais mettent en lumière quelques aspects importants de la situation actuelle.

    Fécondité et vocations

    Le signe de la présence du Saint-Esprit dans une personne, une communauté ou une institution, c'est la fécondité. La troisième personne de la Sainte Trinité est en effet l'éternelle fécondité en Dieu. A l'origine, l'Esprit planait sur les eaux pour féconder la création. Par exemple, si une communauté religieuse a des vocations et si de nombreux jeunes la rejoignent, c'est bien parce que cette communauté est féconde et que l'Esprit l'anime. Par contre une communauté moribonde où depuis des années il n'y a plus aucune entrée est probablement une communauté sans avenir et d'où l'Esprit semble être sorti. Toutefois pour ces communautés, l'avenir reste inconnu et une résurrection est toujours possible. On a ainsi vu que l'arrivée d'un nouveau supérieur dans une communauté qui semblait morte, un supérieur rempli de l'Esprit, amenait à nouveau des vocations. On peut ici penser à la prophétie des ossements desséchés qui reprennent vie, que nous trouvons dans le prophète Ézéchiel :Alors il me dit : « Fils d'homme, ces ossements pourront-ils revivre ? » Je répondis : « Seigneur, c'est toi qui le sais ». Il me dit : Prophétise sur ces ossements, tu leur diras : Ossements desséchés, écoutez la Parole du Seigneur! Voici ce que dit le Seigneur à ces ossements : Je vais faire qu'un esprit entre en vous, et vous vivrez (Ez. 37, 3-5). Mais la règle générale est bien celle-là : là où demeure l'Esprit, il y a fécondité, il y a vie. De même si dans une paroisse naissent des vocations à la vie sacerdotale ou religieuse, c'est le signe que cette paroisse est bien vivante.

    Se mettre à l'écoute des jeunes

    Dans sa Règle, pleine de sagesse, saint Benoît dit que pour gouverner au jour le jour sa communauté, l'abbé doit s'entourer d'un conseil d'anciens, pour bénéficier de leur expérience et de leur sagesse. Mais quand on réunit le chapitre, au cours duquel tous les moines peuvent s'exprimer, afin de prendre une décision importante, par exemple une orientation fondamentale pour l'avenir, il faut écouter de manière particulière ce que les plus jeunes disent, car l'Esprit parle par leur bouche, comme on peut le voir dans l'histoire de Daniel :Pendant qu'on conduisait Suzanne au supplice, Dieu éveilla l'esprit saint d'une jeune garçon nommé Daniel, et d'une voix forte il cria : « Je suis innocent du sang de cette femme ! » (Daniel, 13, 45-46). Nous devons donc écouter avec un esprit surnaturel ce que les jeunes ont à nous dire et en tenir compte, car Dieu nous parle par eux. Il faut aussi le discernement de la sagesse des anciens mais ce discernement ne doit pas étouffer les intuitions des plus jeunes, il faut seulement parfois en modérer l'ardeur. Ainsi se réalisera dans l’Église un juste équilibre entre les générations.

    Nos devoirs envers les jeunes

    Quel est le devoir envers les jeunes pour construire l'avenir de l’Église ? En particulier que doivent faire les prêtres ? Je vois deux choses fondamentales et de la plus haute importance. La première est celle de la catéchèse. Il faut donner aux jeunes le pain nourrissant d'une bonne formation doctrinale. Elle doit être simple et parfaitement conforme aux enseignements de l’Église, non seulement en ce qui concerne la foi mais aussi en ce qui concerne la morale. Les jeunes ont besoin de points de repère précis et, plus qu'on ne le croit, leur esprit est ouvert à un enseignement authentique. Il faut aussi les initier à la prière personnelle pour qu'ils découvrent l'essentiel, c'est-à-dire une relation d'amitié personnelle, une relation d'intimité avec le Christ, qui les portera pendant toute leur vie. Une deuxième chose est le soin à apporter à la liturgie. Il faut développer dans les âmes des jeunes le sens du sacré, de la louange et de l'adoration et l'importance du silence intérieur. Il faut éviter le piège de la recherche des émotions factices et de la sentimentalité, piège dans lequel on tombe facilement dans la pastorale des jeunes. Le rosaire ou l'adoration silencieuse du Saint-Sacrement trouveront aussi leur place dans cet effort. Il faut que les jeunes découvrent toute la beauté de l'authentique tradition liturgique de l’Église et aussi, comme le dit un livre du cardinal Sarah, toute la force du silence. Car aussi bien la prière que la parole forte ne peuvent jaillir que d'un véritable silence intérieur. On peut aussi signaler que bien souvent l'existence dans une paroisse d'un groupe vivant de servants d'autel favorise l'éclosion de vocations à la vie sacerdotale, car un tel groupe, s'il est bien encadré, génère chez certains acolytes un grand amour de l'eucharistie, qui peut conduire à entendre l'appel du Seigneur.

    Les jeunes et leur évolution spirituelle

    Les jeunes ont spontanément besoin d'un grand idéal et il est plus facile à leur âge d'être fervent que lorsque les années font sentir leur poids et que la routine de l'existence rend la fidélité aux idéaux de la jeunesse plus difficile et plus exigeante. Par contre, par leur manque d'expérience des difficultés de la vie, les jeunes sont parfois portés à être plus catégoriques et à manquer de miséricorde. Cela doit venir avec l'âge. Lorsqu'on a pu faire l'expérience de la misère humaine, on devient plus miséricordieux. Cette entrée progressive dans une attitude de miséricorde est une tendance évidente d'une évolution spirituelle authentique. Le contraire serait un très mauvais signe. Le poète canadien Alden Nowlan a écrit ceci : Le jour où l'enfant se rend compte que tous les adultes ont des défauts, il devient adolescent. Le jour où il pardonne, il devient adulte. Le jour où il se pardonne à lui-même, il devient un sage. Dans le même ordre d'idées, il faut savoir que l'évolution normale d'une vie spirituelle est de passer d'une spiritualité active à une spiritualité de la passivité. Quand on est jeune, on fait des choses pour Dieu, mais quand on est entré dans l'âge mûr, et plus encore dans la vieillesse, on se laisse faire par Dieu, tellement on a conscience de son impuissance radicale. Tôt ou tard dans la vie, on doit faire l'expérience d'un basculement en Dieu et prendre conscience de sa pauvreté humaine. Il faut alors s'abandonner et laisser Dieu faire lui-même ce que nous ne pouvons plus faire par nous-mêmes. Mais les jeunes à leur âge sont ignorants de cette crise du milieu de la vie. Il est donc nécessaire que ceux qui font de l'accompagnement spirituel des jeunes tiennent compte de leur âge spirituel et ne leur parlent pas encore de ce qu'ils ne pourraient pas encore comprendre. Dans le cas des jeunes, il faut encourager leur générosité naturelle et ne jamais oublier qu'ils en sont encore au stade actif de la vie spirituelle et au début de leur évolution spirituelle.

    Obstacles contemporains

    De nos jours, la voix intérieure de Dieu dans la conscience, est souvent étouffée par le genre de vie qui est le nôtre, et cela touche négativement les jeunes. On voit ainsi des enfants qui ont reçu une bonne éducation à la foi, par exemple pour se préparer à la première communion ou à la confirmation, et qui dans l'adolescence se laissent complètement prendre par l'esprit du monde et abandonnent toute vie de prière et de pratique religieuse. Des réalités comme le sport, les jeux électroniques, les réseaux sociaux sur Internet, les téléphones portables monopolisent toute leur attention et leur énergie. Je me souviens d'avoir été une fois invité à la table d'une famille amie. Durant tout le repas, le fils, âgé d'une quinzaine d'années, fut entièrement absorbé par son téléphone portable et fut ainsi complètement absent de la conversation. Dans une communauté monastique, dont l'hôtellerie accueille des retraitants, on a dû récemment interdire au réfectoire l'usage des téléphones et des tablettes. Il y a là un véritable problème. Certains sont ainsi en communication ininterrompue avec le monde entier et ne sont plus capables de faire attention à leur voisin immédiat. Tout cela s'oppose à une vie de silence, d'intériorité et de prière. Il faut aussi ajouter que la civilisation de l'image ainsi que des nouvelles sensationnelles qui est la nôtre empêche la réflexion profonde. Ne faut-il pas envisager de véritables périodes de sevrage pour aider nos contemporains, spécialement les jeunes, à retrouver un équilibre mental et spirituel ? Une bonne œuvre pour les jeunes serait de les inciter à faire quelques jours de vraie retraite dans un monastère ou à participer à des pèlerinages pédestres dans la nature en direction de l'un ou l'autre sanctuaire ou lieu de pèlerinage.

    Une chose que l'on remarque de plus en plus dans les jeunes générations, c'est la grande difficulté à s'engager pour la vie, que ce soit dans le mariage ou dans la vie sacerdotale ou religieuse. Les jeunes sont souvent tout à fait capables de générosité ponctuelle, dans le bénévolat par exemple envers les pauvres ou pour des expériences fortes comme le pèlerinage à Compostelle. Mais se donner à quelque chose de grand et pour toujours leur semble au-dessus de leurs possibilités humaines.

    En guise de conclusion

    Quand on voit la jeunesse d'aujourd'hui, on est frappé par un phénomène nouveau. Il semblerait que de nos jours il y ait deux types de jeunes et que le contraste entre la lumière et les ténèbres se soit accentué : certains jeunes se laissent complètement happés par les fausses valeurs du monde, tandis que d'autres cherchent les valeurs spirituelles d'une manière beaucoup plus forte qu'on ne l'a vu dans le passé, période en laquelle les choses semblaient plus mêlées. Prions afin que les jeunes qui décident de vivre pour le Christ, et qui sont ainsi la lumière du monde de demain et l'avenir de l’Église, puissent être des témoins de l’Évangile pour ceux de leur génération qui sont encore loin de Dieu.

    Quelques réflexions sur les jeunes d’aujourd’hui

    JPSC

  • Depuis l'avortement, toutes les transgressions sont régularisées par la loi

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    JEAN-MARIE LE MÉNÉ : "DEPUIS L’AVORTEMENT, TOUTES LES TRANSGRESSIONS SONT, NON PAS RÉGULÉES, MAIS RÉGULARISÉES PAR LA LOI"

     

    De lois de bioéthique en loi de bioéthique, « le progrès sous toutes ces formes » a été érigé en « valeur suprême ». « Dès lors que techniquement une chose est faisable », explique Jean-Marie Le Méné, « elle doit être faite au profit du plus grand nombre », le droit, arbitré par le marché, multipliant les droits individuels pour « assurer une égalité d’accès à tous ». Et, pour aller plus vite, « on a recours à des ‘illégalités’ fécondes ».

    « C’est ainsi que René Frydman,  pour plaider en faveur de de la PMA pour toutes, a signé dans le Monde, aux côtés de 130 spécialistes, un appel dans lequel tous reconnaissent avoir violé la loi ? Les juges ne punissent plus et la complicité de certains médias permet d’exercer une pression sur le politique ». Ainsi, « il suffit de changer la règle pour être en règle ». Aussi, « depuis l’avortement, toutes les transgressions sont, non pas régulées, mais régularisées par la loi. Telle est le fonctionnement de la démocratie aujourd’hui ».

    Alors que le débat (en France) se focalise sur la PMA pour toutes, Jean-Marie Le Méné déplore que des pratiques telles que l’extension des tests génétiques en dehors du cadre médical, la fabrication d’embryons transgéniques, le diagnostic pré-conceptionnel, l’extension du diagnostic pré-implantatoire à la trisomie 21 semblent avoir reçu un avis positif du Conseil d’Etat. Elles ne feront qu’ « augmenter la pression de l’eugénisme déjà très forte dans notre pays ». Concernant la recherche sur l’embryon qui implique sa destruction, « on assiste à une libéralisation qui dispensera de plus en plus de scientifiques de solliciter une autorisation ».

    Jean-Marie Le Méné s’inquiète, ces transgressions qui ne « paraissent pas moins graves que la PMA pour toutes »« passeront comme une lettre à la poste ».

    Sources: L'Incorrect, (Septembre 2018)

  • Pays-Bas: les médecins doivent expliquer clairement les alternatives à l’avortement

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    Du bulletin d'information de l'IEB :

    Pays-Bas: les médecins doivent expliquer clairement les alternatives à l’avortement

    22/08/2018 - Début de vie

    Les responsables politiques du Staat Gereformeerd Partij (SGP), ont fait une proposition de loi demandant que chaque médecin ait l’obligation d’informer les femmes en demande d’avortement quant aux alternatives disponibles. « Si le médecin présente une information neutre et complète quant aux aides, - accouchement anonyme, adoption, placement dans une famille d’accueil, soutien de professionnels - c'est alors que la femme fera vraiment un choix libre. »

    Le SGP relate le témoignage de femmes : « Je n’aurai jamais choisi d’avorter si le médecin m’avait expliqué qu’avec les aides disponibles, j’aurais eu la possibilité de garder mon petit. »

    Selon le SGP, les médecins des centres de planning et d’avortement ne se préoccupent pas de donner ces alternatives, croyant à tort que la femme a déjà fait son choix. Et de proposer que ce soient les médecins de famille, indépendants des centres de planning, qui fournissent ces informations.

    Source : Medisch Contact

  • Népal, Indonésie : montée de l'intolérance religieuse

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    Sur le site de l'Aide à l'Eglise en Détresse :

  • 12 considérations sur le document Vigano

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    De Hubert Champrun sur le site infovaticana :

    Douze considérations sur le document de Mgr Viganò

    Huit jours après, voici quelques remarques inspirées à la fois par la lettre de Mgr Viganò et par les réactions à ce rarissime acte d’accusation formulé publiquement par un diplomate du Saint-Siège. Elles sont bien incomplètes. Mais transformer le grand scandale dénoncé par Viganò – celui de la corruption (homo)sexuelle au sein de l’Église et de l’impunité dont elle semble jouir – en petit scandale Viganò, c’est filtrer le moucheron et laisser passer le chameau (Mt 23, 13-24).

    Sur l’objet des accusations de Mgr Viganò : les crimes sexuels du cardinal McCarrick

    1. L’immense majorité des agressions pédophiles sont commises au sein des familles : donc, ce n’est pas en mettant fin au célibat des prêtres qu’on diminuera le nombre des agressions qu’ils commettent. Et considérer le mariage comme une sorte de thérapie sexuelle préventive pour déviants est une curieuse conception de la chose.

    2. Rapportées au nombre d’agressions sexuelles, homosexuelles ou non, pédophiles ou non, les agressions commises par les prêtres catholiques sont en petit nombre – ce qui ne diminue en rien leur caractère scandaleux. On peut toujours regretter qu’elles fassent plus les gros titres que celles perpétrées par des religieux d’autres confessions, ou par des représentants d’autres professions (éducateurs, enseignants, magistrats…), ou par d’autres humains, mais ces humains, ces autres professions et ces autres religions n’ont pas la même prétention à la charité universelle. Les prêtres sont justement jugés à hauteur de leurs prétentions et du message chrétien. Le chrétien ne doit pas s’irriter d’une inégalité démocratique dans le traitement de l’information, ni d’un deux poids-deux mesures judiciaires : il n’appartient ni à un parti ni à une fédération professionnelle.

    3. Il est évident que l’Église devrait se doter d’outils de discernement psychologiques pour évaluer les vocations et que toutes les tendances qui incitent à enfreindre le célibat et la chasteté doivent être considérées comme des obstacles au sacerdoce. Il est non moins évident que le cléricalisme, cette tendance qu’ont les clercs à se confondre avec l’Église en profitant souvent de la naturelle confiance des fidèles en l’autorité, a fait des ravages, et que de nombreux pasteurs ont développé une culture de l’excuse et de l’immunité, prétendument pour préserver l’Église, ce qui est une abomination. L’Église devrait aussi se doter d’outils de discernement adaptés pour la promotion des clercs à des positions d’autorité. Elle répondra qu’elle en a, et depuis plusieurs siècles. Force est de constater qu’ils sont inadaptés aux circonstances – surtout si ces circonstances démontrent que ceux qui les manient sont précisément ceux qu’on aurait dû écarter…

    4. Certes, il ne faut pas confondre pédophilie et homosexualité. Dans le cas du cardinal McCarrick, concerné par les accusations de Mgr Viganò, il apparaît toutefois que les harcèlements, les abus d’autorité, les relations homosexuelles sous contrainte aient été souvent à tendance éphébophile et, au moins dans un cas, celui dont la dénonciation a fini par provoquer la démission du cardinal, pédophile. Pourtant, beaucoup des contre-feux allumés contre Viganò (voir cet article d’Andrea Tornielli par exemple) tendent à gommer cette dimension et insistent sur le fait que les prêtres et séminaristes concernés par les déviances de McCarrick étaient majeurs : comme si cela était moins répréhensible… Or, pour un prêtre en position d’autorité, le harcèlement sexuel d’une personne subordonnée constitue dans tous les cas à la fois une violence sexuelle et un manquement au vœu de chasteté. Organiser ce manquement à grande échelle est évidemment encore plus ignoble, surtout quand cette autorité est crossée, mitrée et même cardinalicement pourprée.

    Voilà ce qui fonde l’inquiétude, l’indignation et l’interpellation de Mgr Viganò.

    Sur la réception faite au témoignage de Mgr Viganò

    5. Viganò ne rapporterait que des faits invérifiables, des on-dit, des conversations privées… alors qu’il fait mention de rapports remis et archivés. Dire cela, c’est volontairement oublier ce qui est objectif. Les documents évoqués par Viganò existent – ou pas. Donc, si l’Église veut, elle peut les rendre public. Elle s’y est toujours refusé jusqu’à maintenant, se mettant ainsi, et de plus en plus lourdement à chaque fois, en défaut vis-à-vis des autorités civiles quand il était avéré que les reproches étaient fondés.

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  • Deux nouveaux cycles de formation à l'amour et au mariage "Bâtir sa maison sur le roc" à Bruxelles et à Rixensart

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    Le cycle de formation « Bâtir sa maison sur le Roc » s’adresse aux couples de fiancés ou jeunes mariés, qui souhaitent fonder les bases de leur mariage sur le Christ, pour bâtir leur foyer « sur le roc » et prendre un départ solide dans la vie conjugale.

    Il vise également à réfléchir et à approfondir avec des couples déjà mariés les réalités de l’amour conjugal et du mariage, à la lumière de l’enseignement de l’Eglise catholique. Cette réflexion les aidera à persévérer et à consolider leur engagement afin de rayonner cet amour dans leur foyer et vers l’extérieur.. 

    Deux nouveaux cycles de formation à l'amour et au mariage "Bâtir sa maison sur le roc", seront organisés en parallèle, l’un à Rixensart, chez et animé par Véronique et Christophe Depreter (première soirée le samedi 20 octobre 2018), l’autre à Bruxelles (WSL), chez et animé par Oriane et Christophe de Hemptinne (première soirée le samedi 27 octobre 2018).  

    Le nombre de places est limité.

    Pour toutes informations, y compris les dates des cycles de cette nouvelle saison, voir le site www.batirsamaisonsurleroc.be.

    Visitez la page facebook, sur laquelle vous trouverez de nombreuses publications enrichissantes.

  • Baudouin et Fabiola, l'itinéraire spirituel d'un couple

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    Du site des éditions Artège :

    Baudouin et Fabiola

    L'itinéraire spirituel d'un couple 

    image baudouin-et-fabiola-9791033607571

    Date de parution : 19.09.2018

    EAN : 9791033607571

    Nombre de pages : 224

    Catégorie : Grandes figures

    Présentation :
    Chaque couple a son histoire. Et quand un couple règne sur la Belgique, il appartient aussi à l'Histoire. Bernadette Chovelon retrace ici la vie du roi Baudouin et de son épouse Fabiola, depuis leur romanesque rencontre jusqu'à ce que la mort les sépare. Elle nous fait découvrir l'intimité de leur vie spirituelle comme leur action publique face aux événements qui ont bouleversé l'histoire de la Belgique.
    Cet ouvrage, unique dans son approche, révèle le lien le plus fort de leur mariage : leurs vies étroitement unies sous le regard de Dieu et données aux autres. On ne pouvait laisser sous le boisseau cette spiritualité vécue à deux, tant elle rayonne et peut inspirer tous les couples !

    Bernadette Chovelon, enseignante, titulaire d'une licence de philosophie et d'un doctorat de lettres, a écrit avec Bernard Chovelon, son mari, L'aventure du mariage chrétien, ouvrant ainsi au grand public les lignes de la spiritualité conjugale, tracées par le père Caffarel, fondateur des Équipes Notre-Dame.
  • Garder la foi malgré tout quand de graves scandales discréditent l'Eglise

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    De Miguel Pastorino sur le site aleteia.org :

    Comment garder la foi quand l’Église est frappée par de graves scandales ?

    Ou plutôt : en quelle Église croyons-nous ? Une Église parfaite ou pécheresse ?

    En 1969, Joseph Ratzinger, à l’époque théologien, écrivait dans son œuvre « Introduction au christianisme » un bref chapitre sur l’Église qui commençait d’une manière qui peut nous paraître quelque peu familière actuellement :

    « Parlons également de ce qui nous accable de nos jours. N’essayons pas de le cacher ; aujourd’hui nous sommes tentés de dire que l’Église n’est ni sainte, ni catholique… L’histoire de l’Église est remplie d’humains corrompus. Nous pouvons comprendre l’horrible vision de Dante qui voyait monter dans la voiture de l’Église les prostituées de Babylone, et nous comprenons les terribles mots de Guillaume d’Auvergne (XIIIe siècle), qui affirmait que nous devrions trembler face à la perversion de l’Église : « L’Église n’est plus une épouse, mais un monstre effrayant, difforme et sauvage… »

    La catholicité de l’Église nous semble tout aussi problématique que la sainteté. Les partis et les batailles ont divisé la tunique du Seigneur, ont divisé l’Église en de nombreuses Églises qui prétendent être, de manière plus ou moins vive, la seule vraie et unique Église. C’est la raison pour laquelle aujourd’hui l’Église est devenue pour de nombreuses personnes l’obstacle principal à la foi. On ne peut voir en elle que la lutte pour le pouvoir humain, le misérable théâtre de ceux qui, avec leurs affirmations, veulent absolutiser le christianisme officiel et paralyser le réel esprit du christianisme ».

    Il l’affirme de la manière la plus claire et dure qu’il soit, convaincu qu’on ne peut réfuter ces arguments et que cette perception se base non seulement sur des raisons fondées, mais aussi sur des cœurs déçus et blessés qui ont vu leurs attentes s’effondrer. Et c’est à partir de là, de ce contraste entre l’opinion que l’on a de la foi et ce que l’on perçoit dans la réalité, qu’on se demande : « Pourquoi, en dépit de tout, aimons-nous l’Église ? »

    Église sainte ?

    « Église sainte » ne sous-entend pas que chacun de ses membres est saint, immaculé. Joseph Ratzinger soutient que le rêve d’une église immaculée renaît à toutes les époques mais n’a pas sa place dans le Credo, et qu’en réalité les critiques les plus vives envers l’Église viennent de ce rêve irréaliste d’une église immaculée.

    « La sainteté de l’Église réside dans ce pouvoir de sanctification que Dieu exerce malgré le caractère pécheur de l’homme. Elle est donnée par Dieu comme une grâce, qui subsiste en dépit de l’infidélité de l’homme. C’est l’expression de l’amour de Dieu qui ne se laisse pas vaincre par l’incapacité de l’homme, mais qui continue, malgré tout, à être bon avec celui-ci, il ne cesse de l’accueillir justement en tant que pécheur, il se tourne vers lui, il le sanctifie et l’aime. »

    Tout comme ce qui est gratuit ne dépend pas du mérite des croyants, la sainteté de l’Église est celle du Christ, pas la nôtre. « Mais c’est toujours vraiment la sainteté du Seigneur qui se fait présente ici, et il choisit aussi et justement les mains sales des hommes comme réceptacle de sa présence. »

    Pour Joseph Ratzinger, la déconcertante association de la sainteté de Dieu et de l’infidélité de l’homme est l’aspect dramatique de la grâce de ce monde, car elle rend visible l’amour gratuit et inconditionnel de Dieu, qui hier comme aujourd’hui s’assied à la table des pécheurs.

    Le rêve d’un monde pur

    L’idée selon laquelle l’Église ne se mêle pas au péché est une pensée simpliste et dualiste, qui présente une image idéale et noble, mais pas réelle. Joseph Ratzinger rappelle ce qui était déjà perçu comme scandaleux dans la sainteté du Christ, aux yeux de ses contemporains, était qu’il ne faisait pas descendre le feu sur ceux qui étaient indignes et ne cherchait pas la pureté en séparant le blé de l’ivraie.

    « La sainteté de Jésus se manifestait précisément dans ses rencontres avec les pécheurs, qu’il attirait à lui, en complète communauté de destin avec les égarés, révélant ainsi ce qu’est la véritable sainteté : non pas une séparation mais une unification ; non pas un jugement mais un amour rédempteur. »

    Les questions qui surviennent de cette manière de voir les choses sont effroyables, mais pleines d’espoir : « L’Église n’est-elle pas simplement la poursuite de cet abandon de Dieu à la misère humaine ? N’est-elle pas la continuation des repas pris par Jésus avec les pécheurs ? N’est-elle pas la continuation de ses contacts avec la pauvreté du péché, au point d’avoir l’air d’y sombrer ? Dans la sainteté de l’Église, bien peu sainte par rapport à l’attente humaine d’une pureté absolue, n’y a-t-il pas la révélation de la véritable sainteté de Dieu qui est amour, un amour qui toutefois ne se réfugie pas dans le noble détachement de l’intangible pureté, mais qui se mêle à la saleté du monde de façon à la nettoyer ? La sainteté de l’Église peut-elle être autre chose que le fait que les uns portent les charges des autres, ce qui vient évidemment, pour tous, du fait que tous sont soutenus par le Christ ? »

    S’aider les uns les autres, car Il a porté le fardeau avec nous

    Il confesse, de sa plume toujours lucide et transparente, que la sainteté presque imperceptible de l’Église a quelque chose de consolateur. Parce que nous serions découragés face à une sainteté immaculée, dévastatrice et qui nous juge ; une sainteté qui ne comprendrait pas la fragilité humaine et qui n’offrirait pas toujours le pardon à celui qui se repent de tout son cœur. En réalité, nous devrions tous être radiés de l’Église si elle était une communauté de personnes qui méritent un prix pour leur perfection.

    Ceux qui vivent en étant conscients d’avoir besoin du soutien des autres ne pourront pas refuser de porter le poids de leurs frères. La seule consolation que la communauté chrétienne peut offrir est de porter les autres comme on est nous-mêmes portés.

    Ce qui importe réellement aux croyants

    L’idée réductrice que l’on se fait de l’Église ne tient pas compte de l’opinion qu’a l’Église d’elle-même, ni de son centre, Jésus-Christ. La particularité de l’Église se situe au-delà de son organisation, « dans la consolation de la Parole de Dieu et des sacrements qu’elle apporte dans les jours de joie ou de tristesse. »

    « Les vrais croyants ne donnent jamais une importance excessive à la lutte pour la réorganisation des formes ecclésiales. Ils vivent de ce que l’Église est toujours. Si l’on veut savoir ce qu’est vraiment l’Église, c’est eux qu’il faut aller voir. L’Église n’est pas là où l’on organise, où l’on réforme, où l’on dirige ; elle est présente en ceux qui croient avec simplicité et qui reçoivent en elle le don de la foi, qui devient pour eux source de vie. »

    Pour Joseph Ratzinger, l’Église vit de la lutte de ceux qui ne sont pas saints pour parvenir à la sainteté, mais c’est une lutte qui n’est constructive que si elle est portée par un authentique et véritable amour. Une Église aux portes fermées détruit ceux qui sont à l’intérieur, et Joseph Ratzinger considère qu’il est une illusion de croire qu’en nous isolant du monde, on peut le rendre meilleur, car c’est aussi une illusion de croire en une « Église des Saints », car ce qui existe réellement est une « Église sainte », car « le Seigneur lui prodigue le don de la sainteté, sans aucun mérite de notre part. »

  • Une centaine de Belges ont retiré leur demande anticipée d'euthanasie en 2016-2017

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    2016-2017, 98 BELGES ONT RETIRÉ LEUR "DÉCLARATION D’EUTHANASIE"

     

    En 2016 et 2017, « 98 Belges ont retiré la déclaration anticipée d’euthanasie qu’ils avaient déposée ».

    La Belgique autorise ce type de déclaration depuis 2008. A ce jour, 170 942 déclarations pour demander l'euthanasie ont été déposées. Parmi elles, « 128 291 déclarations toujours actives et 42 651 autres arrivées à échéance ». Concernant les déclarations arrivées à échéance, « 29 842 enregistrements n’ont pas été confirmés, le reste émanait de personnes entre-temps décédées ».

    Gert Huysmans, président de la Fédération flamande des soins palliatifs, estime entre autres que « les gens rédigent leur déclaration alors qu’ils sont en bonne santé et sous-estiment alors l’instinct de survie qui les animera quand ils seront malades ».

    Sources: La Libre (01/09/2018)