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BELGICATHO - Page 1090

  • Maurras or not Maurras ?

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    Sur le site du bi-mensuel « L’Homme Nouveau », Philippe Maxence revient sur une controverse académique qui aura agité le monde politico-médiatique français ces derniers mois et a finalement remis devant les yeux du public la personnalité de Charles Maurras. De Philippe Maxence sur le site du bi-mensuel « L’Homme Nouveau » :

    Maurras.jpg« Né le 20 avril 1868, mort en novembre 1952, le maître de l’Action française avait été inscrit au registre des commémorations nationales. Il était évident que la République française, combattue par Maurras toute sa vie, n’allait pas encenser l’auteur de L’Enquête sur la monarchie ou de Mes idées politiques. Il était peu probable également que le ministre Blanquer ait voulu inscrire au programme des écoles les poèmes maurrassiens ou sa remise en cause du romantisme et de ses conséquences. Encore moins imaginable que sa théorie des « quatre États confédérés » et son « antisémitisme d’État » deviennent, par l’onction d’une célébration, la ligne de conduite de la présidence macronienne.

    Le prisme de l’idéologie rendant aveugle, les réseaux sociaux se sont emparés du sujet, poussant le ministre de la Culture à retirer Maurras de la liste des commémorations nationales et entraînant une série de conséquences alors difficilement prévisibles. Le grand vainqueur de cette agitation est bien évidemment Maurras lui-même dont on n’a peut-être jamais autant parlé depuis quelques années.

    Désormais, on peut également le lire. Maurras est à nouveau disponible en librairie. Pas encore en livre de poche comme son grand concurrent Karl Marx, mais à travers un volume de la célèbre collection « Bouquins », édité par les éditions Robert Laffont. 

    Selon les exigences de cette collection, le volume est constitué de textes choisis (œuvres complètes ou extraits importants) ainsi que d’introductions historiques qui permettent, non seulement de resituer les œuvres dans leur contexte, mais aussi d’en souligner la portée. Sous la direction éditoriale de Christophe Parry, qui a eu le courage de mener un tel projet, la réalisation du volume Maurras a été confiée et réalisé par Martin Motte, directeur d’études à l’École pratique des hautes études-PSL. Intitulé, L’Avenir de l’intelligence et autres textes, le livre bénéficie d’une belle et instructive préface de Jean-Christophe Buisson, directeur-adjoint du Figaro Magazine et présentateur de l’émission « Historiquement show » sur la chaîne Histoire.

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  • Alfie Evans victime de l'acharnement thanatologique des médecins et des juges

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    De Sandro Magister traduit sur le site diakonos.be :

    Les Pâques d’Alfie et le tombeau vide

    Le petit Alfie aurait dû mourir en l’espace de quelques minutes, une fois son respirateur débranché. Avec les médicaments « de confort » de circonstance.  « Soigneusement installé sur les genoux de Mr Evans et de Ms James, s’ils le désirent ».  Et « après que la mort aura été confirmée, la famille pourra le laver, l’habiller et passer du temps avec lui ».

    Voilà ce qui était spécifié dans le « protocole » pour la mort d’Alfie, tel que notifié à ses parents Tom et Kate par l’Alder Hey Children’s Hospital de Liverpool.

    Mais ce n’est pas comme ça que les choses se sont passées. Parce que même sans le petit tuyau d’oxygène, débranché à 22h17 le lundi 23 avril, Alfie a continué à respirer.  Seul.  Pendant des heures et des heures.  A tel point que le jour suivant, les médecins de l’hôpital – manifestement contredits par les faits – ont dû lui redonner de l’oxygène, de l’eau et de la nourriture.  « Un miracle de la prière », a déclaré Francesco Cavina, l’évêque qui avait accompagné le père d’Alfie le 18 avril, pour « un petit guerrier qui veut vivre ».

    Ce lundi de la quatrième semaine de Pâques, nombreux sont ceux qui s’étaient mobilisés pour arrêter ceux qui voulaient faire mourir Alfie. A Rome, l’hôpital pédiatrique du Bambino Gesù, appartenant au Saint-Siège, était prêt à l’accueillir et à le soigner.  La Secrétairerie d’Etat du Vatican était à l’œuvre depuis plusieurs jours sur ordre direct du Pape.  Le gouvernement de Rome avait donné la nationalité italienne à l’enfant et avait activé sa propre ambassade et consulats au Royaume-Uni.  La présidente du Bambino Gesù, Mariella Enoc, s’était rendue en personne à Liverpool tandis qu’un avion spécial était prêt à décoller de Rome avec à son bord une équipe médicale.  Le Pape François s’était de nouveau exprimé en faveur d’Alfie, dans un tweet : « Je renouvelle mon appel afin que la souffrance de ses parents soit entendue et que leur souhait d’accéder à de nouvelles possibilités de traitement soit exaucé. »

    Le jour suivant, mardi 24 avril, étant donné comment la stupéfiante vitalité d’Alfie contredisait de façon flagrante ceux qui voulaient le voir mort, les pressions pour la défense de l’enfant se sont faites intensifiées. Au point que le juge anglais chargé le dossier depuis le début et qui avait donné l’ordre de le mettre à mort la veille s’est vu contraint de convoquer une nouvelle fois les parties à l’audience, à Manchester, l’après-midi.

    Anthony Hayden, le juge, était titulaire jusqu’à il y a deux jours de la Family Division de la haute cour britannique, en plus d’être un activiste LGBT et l’auteur du livre « Children and Same Sex Families ». Sa thèse a toujours été qu’il fallait donner la mort à Alfie parce qu’elle correspondait à « his best interest », son meilleur intérêt.  Et c’était également la thèse de Alder Hey Children’s Hospital de Liverpool  où l’enfant était soigné.  Contre l’avis des parents qui s’y opposent.

    Des parents très jeunes, elle est anglicane et lui est catholique, issus de familles ouvrières, déjà plusieurs fois humiliés par les médecins de l’hôpital, ignorés par les grands journaux britanniques, et aujourd’hui traités de « naïfs » et de « fanatiques » par des juges méprisants au cours de l’audience convoquée par le juge Hayden.

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  • Faut-il dépénaliser totalement l'avortement ?

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    Du Bulletin d'Information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Faut-il dépénaliser totalement l'avortement ?

    Le politique parle beaucoup de l'avortement en Belgique. Non pas des aides insuffisantes pour prévenir l'avortement losque la femme est enceinte, non pas des conséquences sociétalesque constitue cet enjeu de santé publique.

    La question qui fait débat est celle de ladépénalisation totale l'IVG pour que la femme "ne se sente plus culpabilisée".

    Quels sont les chiffres ? Y a-t-il vraiment des études fiables quant aux effets psychologiquesd'une IVG sur les femmes ?

    Les documents repris ci-dessous aideront  le lecteur à mieux cerner la problématique au-delà de toute revendication idéologique et politique.

    Tableau comparatif de l’évolution des IVG en Europe : en 8 ans en Belgique, 22% d’augmentation d’IVG. La Belgique se place ainsi en deuxième place après l’Espagne.

    Flash Expert :

    Sortir l’avortement du Code Pénal ?

    Il n’y a aucun « droit à l’avortement » issu du droit international et européen

    L'avortement tardif au-delà de 12 semaines

    Fiche didactique l’avortement provoqué en Belgique

    Dossiers : Conséquences psychologiques de l’avortement

    Meta-étude Etudes scientifiques: syndrome post-avortement

    Derniers chiffres de la Commission Avortement 

  • Un regain d'intérêt pour les exorcismes en Italie

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    Du site "Présence Information religieuse" (Canada) :

    Regain d'intérêt pour les exorcismes en Italie

    Le père Cesare Truqui, exorciste pour le diocèse de Coire, en Suisse, photographié près du Tibre à Rome le 1er mars 2018.   (CNS photo/Paul Haring)

    Agence Catholic News Service 

    En Italie, les exorcistes cartonnent. Chaque année, au moins un demi-million de personnes sollicitent l'Église catholique pour contrer une influence démoniaque présumée – une demande qui a triplé ces dernières années, indique le père franciscain Benigno Palilla, exorciste dans l'archidiocèse de Palerme.

    «Très souvent, nous les prêtres, nous ne savons pas comment faire face à des cas concrets qui nous sont présentés, on ne parle pas de cela pendant la formation sacerdotale», confie-t-il.

    Le père Cesare Truqui, un exorciste qui a reçu sa formation du célèbre père Gabriele Amorth à Rome, souligne que de nombreux prêtres «ne croient pas en l'existence de la véritable possibilité d'une possession, parce que c'est très rare».

    Une rareté qui n’empêche toutefois pas chaque diocèse dans le monde d’avoir encore au moins un exorciste formé disponible pour cette éventualité, note-t-il.

    «C'est comme un dentiste, Dieu merci, nous n'avons pas besoin d'aller chez le dentiste chaque semaine, mais [quand] nous avons besoin du dentiste, il nous faut un dentiste», a-t-il déclaré au Catholic News Service à Rome en mars dernier.

    En outre, un exorciste formé et expérimenté peut discerner si le problème est d’origine «démoniaque» ou s’il s'agit d’un cas plus probable d'une personne qui connait des difficultés dans sa vie ou des problèmes mentaux ou émotionnels.

    Bien que les prêtres doivent aider les gens à comprendre la «présence réelle» du mal, «vous devez aussi enseigner aux gens que toutes les ombres ne sont pas le diable», a-t-il dit.

    Le fait de ne pas avoir à son service un exorciste ou un prêtre attentif et empathique capable de faire des recommandations rend également les personnes en quête d'aide encore plus vulnérables, a-t-il dit.

    «J'ai une affaire en ce moment. Une personne est allée voir des sorciers africains, a-t-il raconté, parce qu'il n'a pas trouvé dans l'Église catholique l’aide qu'il cherchait.»

    «Je pense que si [la personne] avait trouvé un prêtre pour l'écouter, l'accompagner et l'aider à s’en sortir, il ne serait pas possédé en ce moment.»

    L'économie italienne en perte de vitesse et le marché du travail incertain ont également poussé un nombre croissant de personnes à se tourner vers les diseurs de bonne aventure, les lecteurs de cartes, les guérisseurs et les gourous, selon l’agence italienne de protection des consommateurs, Codacons.

    Alors que beaucoup de ces pratiquants du marché noir sont des charlatans inoffensifs, ceux qui sont liés à l'occulte «peuvent augmenter le besoin d'assistance spirituelle ou d'exorcismes» pour leurs victimes sans méfiance, croit fermement le père Truqui, qui met aussi en garde contre les «faux prêtres».

    Dans un effort pour soutenir ce ministère souvent négligé, le père Truqui était l'un des nombreux experts qui ont dispensé un cours international sur l'exorcisme et les prières de libération à l'Université pontificale Regina Apostolorum des Légionnaires du Christ, du 16 au 21 avril. Le cours était offert en collaboration avec l'Association internationale des exorcistes reconnue par le Vatican.

    Le père Truqui explique comment il est devenu, de façon inattendue, un exorciste dans un nouveau livre, "Profession: exorciste, les cas les plus dérangeants de possession et de libération", co-écrit avec Chiara Santomiero. Le livre est actuellement disponible uniquement en italien.

    Il écrit avoir visité le père Amorth pour l'inviter à assister au premier cours d'exorcisme à l'université en 2004, mais l'a trouvé au milieu d'un exorcisme, brandissant un crucifix à un homme menaçant de le tuer.

    Le père Truqui écrit qu'il était figé sur le seuil avec ses «cheveux dressés» sur la tête et le père Amorth l'invita à rester et à participer à une série d'exorcismes ce jour-là.

    Le père Truqui écrit que ce fut l’étonnant début de quatre années de collaboration et d'amitié avec le célèbre prêtre. Une expérience qui le conduisit finalement à quitter la Légion du Christ pour devenir prêtre de la paroisse et exorciste du diocèse de Coire en Suisse.

    Le prêtre né au Mexique a dit qu'il voyait son travail comme un ministère de miséricorde, rapprochant les gens des sacrements et une vie de prière - un remède efficace pour rester «fidèle au Christ et trouver la paix».

    Il a dit qu'il voyait son travail comme «très évangélique» en ce sens qu'il affrontait directement les mêmes esprits que Jésus a affrontés dans les Évangiles et qu'il a éprouvé «que ce que le Christ a dit dans l'Évangile est vrai».

    «C'est très agréable de comprendre que lorsque vous êtes un exorciste, vous pouvez saisir de vos mains la réalité, la force et le pouvoir de la prière», a-t-il confié.

  • Nigeria : une attaque contre une église fait au moins 18 morts dont deux prêtres

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    De Vatican News :

    Église attaquée au Nigeria, au moins 18 morts dont deux prêtres

    Mardi 24 avril 2018 au petit matin, une église a été attaquée dans l’État de Benue dans le centre du Nigeria. Une trentaine d’hommes armés ont assassiné au moins 16 fidèles et deux prêtres catholiques, Félix Tyolaha et et Joseph Gor. Depuis plusieurs mois, le conflit séculaire dans le pays pour l'accès aux ressources prend une tournure identitaire et religieuse.

    Marine Henriot - Cité du Vatican

    Il était 5h30 mardi matin dans le village de Mbalom, une messe de funérailles venait de commencer quand les tirs ont résonné dans la paroisse. Paniqués, les fidèles se sont mis à courir, à crier, «certains ont été abattus de sang froid», raconte un témoin à l’AFP. Au moins 16 fidéles et les deux prêtres catholiques ont été assassinés.

    Selon la police, l’attaque a été menée par une trentaine d’hommes armés, les recherches sont en cours pour les identifier. Selon les premiers éléments, il s’agirait d’éleveurs.

    Après le massacre au sein de la paroisse, les assaillants ont attaqué le village, pillant plus de 60 maisons, mais aussi des champs et des greniers abritant de la nourriture. La population, terrorisée, a fui vers les localités voisines.

    «Un crime odieux» condamné par le président

    Le président du pays le plus peuplé du continent, Muhammadu Buhari, a réagi dans la foulée, il a condamné un «crime odieux» promettant que les coupables devraient «payer pour avoir commis ce sacrilège».

    A Makurdi, à un cinquantaine de kilomètres du village attaqué, des centaines de jeunes sont descendus dans la rue dans la journée de mardi pour protester contre les tueries, incendiant des pneus et bloquant la circulation. Ils ont été évacués par la police à coups de gaz lacrymogènes.

    Agriculteurs sédentaires contre éleveurs nomades

    Les États du centre du Nigéria sont régulièrement touchés par des affrontements meurtriers. Au coeur du problème: l’accès à l’eau et à la terre, disputé entre agriculteurs sédentaires et chrétiens, et éleveurs nomades, en majorité peuls et musulmans.

    Le gouvernement, longtemps critiqué pour son inaction, a déployé l’armée en début d’année dans plusieurs États dont celui de Benue, pour tenter d’endiguer les violences intercommunautaires.

  • La Cour d'appel de Londres rejette les recours introduits par les parents d'Alfie Evans; le petit garçon est condamné à mourir...

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    Les recours des parents d’Alfie Evans rejetés par la cour d’appel de Londres : il est dans son « intérêt bien compris » de mourir

    Ecœurant. La décision de la cour d’appel de Londres de rejeter les recours de Tom Evans et de Kate James en affirmant que rien ne permet de dire que le juge de Manchester, Justice Anthony Paul Hayden avait eu en tous points raison d’empêcher les parents d’Alfie Evans d’essayer de le faire soigner à Rome ou à Münich relève à la fois de l’horreur, de la torture et du mensonge. C’est toujours la même histoire : Alfie, dont le cerveau a subi des dommages « irréversibles » selon les médecins et les juges, ne doit plus recevoir autre chose que des « soins palliatifs » par ce qu’il est dans son intérêt « bien compris » de mourir.

    Ce juge Hayden qui a noté dans son jugement du 20 février dernier que Tom Evans s’est « entiché » (ou « obnubilé » : besotted) de son petit garçon…

    Ecœurant parce que ce sont les autorités judiciaires qui ont sollicité les pauvres parents, qui depuis lundi soir se battent aux côtés de leur petit « guerrier », entourés de forces de l’ordre, surveillés, fouillés chaque fois qu’ils reviennent dans la chambre de leur enfant, en leur expliquant que trois juges se tenaient prêts pour eux.

    Trois juges prêts, en effet : prêts à simplement confirmer ce qu’avait dit leur confrère la veille. Lord Justice Andrew McFarlane, Lord Justice Peter Coulson et Lady Justice Eleanor King, dans toute la majesté de leurs robes et de leurs perruques, ont dit au bout de cinq heures d’audience et de délibéré, par la voix du premier d’entre eux : « Tout cela est affreux pour tous ceux qui sont impliqués. Nous sommes au milieu d’un plan de soins palliatifs à Alder Hey et je  ne vois aucun fondement pour affirmer que le juge [Hayden] avait tort. »

    Le juge Andrew McFarlane, qui connaît les appels en matière de droit familial, a jugé en novembre dernier qu'un couple d'homosexuels devait obtenir la garde de l'enfant né sur commande d'une mère porteuse qui prétendait le garder sans avoir de lien biologique avec lui parce qu'il était dans l'intérêt de l'enfant de vivre avec son parent génétique.

    Pour quoi cette torture de l’attente et des faux espoirs ? Etait-ce pour donner encore plus de solennité à la décision, plus de poids au droit de l’Etat et de la justice de décider ce qui est « bien » pour un enfant, intimider davantage des parents aussi intrépides ? Dans un pays de droit jurisprudentiel, c’est en tout cas une décision qui compte. Il faut réduire à rien, écraser les droits de ces parents qui luttent. Tom Evans, épuisé, a fait savoir qu’il n’avait pas dormi depuis trois jours. Il continue. M’est avis qu’on l’utilise : il s’agit de montrer que rien ne sert de résister une fois que l’Etat a décidé ce qui est « bien ».

    (Saluons donc le pape François, le président Duda de Pologne, le président du parlement européen Tajani qui ont vigoureusement pris fait en cause pour le petit Alfie – et ce père qui reste lucide, concentré, volontaire face à ceux qui ont décidé que cette petite vie ne vaut pas d’être vécue…)

    Mensonge, parce que des médecins de l’hôpital d’Alder Hey sont venus expliquer à la barre que tout le monde parmi le corps médical a trouvé normal qu’Alfie continue de respirer de manière autonome après le retrait de la ventilation. Devant un juge antérieur, ils avaient déclaré tout aussi doctement que l’on pouvait s’attendre à une mort dans les quelques minutes, en tout cas « très rapide ». A l’heure d’écrire, cela fait plus de 48 heures qu’Alfie respire seul.

    Au bout de 33 heures, il a enfin reçu un peu de nourriture… Mais les médecins et leurs conseils ont fait savoir à la cour de Londres qu’il est tout à fait possible qu’atteint par telle ou telle infection respiratoire, Alfie ne meure subitement dans l’unité de soins intensifs où il se trouve toujours (sans soins intensifs).

    On a appris au cours de la procédure ce mercredi que la veille, Tom Evans a cherché à porter plainte pour conspiration pour meurtre à l'encontre de trois médecins.

    De son côté, la police de Merseyside a publié un communiqué menaçant de conséquences et de poursuites ceux qui, sur les médias sociaux, se laissent aller à des commentaires excessifs à l’encontre du personnel soignant ou des juges. « On surveille tous les messages »…

    C’est une abominable tyrannie qui s’installe. L’affaire Alfie Evans a des répercussions dont on commence tout juste à percevoir les débuts.

  • URGENT : signons la pétition pour sauver le petit Alfie Evans des médecins qui veulent le faire mourir

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    Chers amis Pour la Vie,

    Les médecins anglais Pro-Vie nous demandent de signer leur pétition pour sauver le petit Alfie Evans des médecins qui veulent le faire mourir par privation de nourriture et de liquides en l'endormant , ce la s'appelle la "sédation terminale" et est une forme d'euthanasieet d'envoyer une lettre de protestation au General Medical Council , l'équivalent  de notre Ordre des médecins.

    Vous trouverez la pétition ici:
    http://www.medethicsalliance.org.uk/press-release-alfie-evans.html

    Renvoyez  votre signature  avec éventuellement vos qualifications (médecin, infirmier(e) ou autre) ici:
    secretary@medethicsalliance.org.uk

    et l'adresse du General Medical Council est :

    gmc@gmc-uk.org

    Vous contribuerez ainsi à tenter de sauver cet enfant de 2 ans des "griffes" de médecins dévoyés euthanasiastes qui ont décrété que cet enfant ne valait plus la peine d'être traité en vue d'une guérison cela contre l'avis de ses parents

    merci pour votre soutien 

    Dr Philippe Schepens MD
    Member of the Pontifical Academy for Life (1995-2017) Member of the board of the PAV (1995-2004) Member of the board of the John-Paul II Academy of Life and Family Member of the board of the American Life League (honorary) Secretary-General of the World Federation of Doctors who respect Human Life

  • Vendredi 4 mai : ouverture de l’édition 2018 du Festival international de Chant Grégorien de Watou

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    Le vendredi 4 mai prochain, l’édition 2018 du Festival International de Chant Grégorien de Watou débutera par une pré-ouverture, avec la participation de 4 ensembles, à Houtkerque en Flandre française à 3 km à peine de Watou.

    L’église possède quelques très beaux retables et un orgue entièrement restauré. Didier Hennuyer, organiste titulaire de la cathédrale et de l'église Saint-François-de-Sales de Boulogne-sur-Mer, professeur d'orgue, viendra faire résonner ce magnifique instrument. C’est une belle façon de découvrir ainsi le petit village de Houtkerque. Après le concert, une rencontre est prévue dans la salle communale.

    Ensuite, le Festival continue à Grimbergen, Poperinghe, Coxyde, Anvers, Bruxelles, Dunkerque, Wervik et Haringe pour déboucher pleinement à Watou dès le 10 mai.

    Ces dix jours promettent d’être passionnants.

    Comme vous le savez, le Festival est un événement qui se déroule tous les trois ans. Veillez donc à être bien présent en 2018.

    Il est souhaitable de réserver ses places à l’avance.

    Le concert du soir à l’église abbatiale de Grimbergen affiche déjà complet, 450 places ayant été réservées.

    Signalons que pour le concert du 8 mai à la cathédrale de Bruxelles des places sont encore disponibles.

    Le Festival offre une programmation particulièrement variée aussi bien pour les concerts que pour le déroulement de la liturgie.

    Tant les compositions grégoriennes que les compositions qui ont été inspirées par le grégorien y seront programmées.

    La psalmodie, chant de l’office monastique, occupe une place importante dans le  programme de Watou.

    La psalmodie n’est pas la partie la plus facile du repertoire, mais bien la plus mystique.

    Les laudes seront chantées quotidiennement à partir du jeudi 10 mai jusqu’au dimanche 13 mai.

    Les vêpres seront aussi chantées à plusieurs reprises.

    Le “Psalterium Project” sera  présenté en primeur pendant le Festival. Il s’agit de l’enregistrement par l’ensemble néerlandais ‘’ Hartkeriana”  des 150 psaumes,  réunis dans une boîte de 12 CDs.

    À Watou, nous accueillerons le 10 mai, jour de l’Ascension, une délégation de 30 prêtres de Chine.

    Le samedi 12 mai, Mgr Lode Aerts, évêque de Bruges, présidera la messe à 9h30. Elle sera chantée par non moins de 12 ensembles.

    Il y aura tant de choses à vivre, mais comme dernier point, je voudrais attirer votre attention sur un événement unique, à savoir un drame liturgique du Moyen Âge, avec des dialogues chantés par 10 jeunes filles âgées de 12 à 18 ans, membres de l’ensemble vocal ‘’ Cantamare”  de La Haye. Il s’agit du jeu pascal “Visitatio sepulchri - La visite du tombeau “ , selon les manuscrits de l’abbaye féminine Sinte Marie à Rijnsburg (Pays-Bas) . On pourra assister à cette présentation soit à Wervik le jeudi 10 mai à 20h, soit à Watou le vendredi 11 mai à 16h30.

    Vous trouverez plus d’informations sur le programme complet du Festival en consultant le  site www.festivalwatou.be

    JPSC

  • Une sympathique fenêtre disparaît de la colonne droite de belgicatho

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    Dans la colonne droite de ce blog figurait une petite fenêtre où l'on voyait défiler (anonymement) les visiteurs flanqués d'un petit drapeau signalant leur nationalité. "Feedjit" qui fournissait ce service vient de l'interrompre en raison des risques que connaît aujourd'hui l'activité sur internet et qui auraient nécessité des coûts trop importants alors que ce service était gratuit. C'est dommage car cela permettait de voir à quel rythme le blog est consulté et de quels pays viennent les personnes qui le consultent. Il faudra pourtant bien en faire son deuil.  

  • Pakistan : une journée spéciale de prières et de jeûne pour Asia Bibi

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    De l'Agence Fides :

    ASIE/PAKISTAN - Appel de l’Archevêque de Lahore en faveur de la journée spéciale de prières et de jeûne pour Asia Bibi

    Lahore (Agence Fides) – « Notre espérance et notre cœur sont avec elle. Le 27 avril, nous nous unirons à la Journée spéciale de prière et de jeûne avec Asia Bibi, en invoquant Dieu pour sa liberté et sa paix ». C’est ce que déclare à l’Agence Fides l’Archevêque de Lahore, S.Exc. Mgr Sebastian Shaw, accueillant l’appel que la chrétienne condamnée à mort pour blasphème et incarcérée à la prison de Multan a diffusé hier par l’intermédiaire des membres de sa famille.

    Ainsi que l’indique à l’Agence Fides Joseph Nadeem, responsable de la Fondation pour la renaissance de l’éducation de Lahore, tuteur de la famille d’Asia Bibi, la femme a invité les chrétiens et les hommes et femmes de bonne volonté du monde entier à vivre avec elle le 27 avril une journée spéciale de prière et de jeûne.

    Avec les membres de sa famille qui lui ont rendu visite ces jours derniers, Asia Bibi s’est montrée émue lorsqu’elle a appris la récente annonce du Président de la Cour Suprême du Pakistan, Saqib Nisar, qui s’occupera personnellement de son cas et fixera très prochainement la date de l’audience devant la plus haute juridiction du pays.

    L’évêque protestant Khadim Bhutto, Président du conseil épiscopal du Pakistan, en parlant à Fides, a déclaré : « J’apprécie la décision du Président de la Cour Suprême. Il s’agit d’une évolution nécessaire. La pauvre femme souffre depuis longtemps. Le juge devrait également considérer les autres cas de nombreuses personnes innocentes se trouvant en prison depuis longtemps et qui réclament justice ». 
    Le conseil épiscopal du Pakistan regroupe plus de 40 évêques de différentes dénominations protestantes – pentecôtistes, évangéliques, adventistes, méthodistes etc. – qui oeuvrent en communion et en collaboration avec l’Eglise catholique pour construire l’unité entre les chrétiens au Pakistan. L’évêque protestant Khadim Bhutto remarque par ailleurs que le Président de la Cour Suprême du Pakistan « travaille actuellement durement pour rendre justice à la population du Pakistan ».

    La semaine passée, dans le cadre d’une rencontre avec l’avocat d’Asia Bibi, Maître Saiful Malook, le Président de la Cour Suprême du Pakistan a assuré que l’audience relative au cas de sa cliente serait convoquée prochainement, ordonnant par ailleurs de restaurer les mesures de sécurité et de protection, précédemment révoquées, en faveur de l’avocat qui s’occupe par ailleurs de quatre autres cas de blasphème.

    Asia Bibi est incarcérée depuis 2009 et accusée faussement de blasphème par des musulmanes et par un imam suite à une dispute. En novembre 2010, le tribunal de première instance l’a condamnée à mort et quatre ans plus tard, la décision a été confirmée par la Haute Cour de Lahore. Le cas se trouve désormais devant la Cour Suprême. Au cours de l’affaire, nombreux ont été les reports, notamment dictés par la peur de délibérer un cas aussi sensible aux vues des menaces et des pressions exercées par les groupes islamiques radicaux. Sabir Michael, activiste catholique promoteur des droits fondamentaux commente pour Fides : « Le retard dans l’administration de la justice est la mort de cette dernière. L’Etat de droit doit prévaloir sur les groupes fondamentalistes ». (AG-PA) (Agence Fides 25/04/2018)

  • Une chrétienne pakistanaise brûlée vive pour avoir refusé d'épouser un musulman

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    Une chrétienne pakistanaise a subi une attaque mortelle à l'essence pour avoir refusé d'épouser un musulman

    Par Madeeha Bakhsh sur christianpakistan.com - 23 avril 20186466

    La jeune Pakistanaise de 25 ans a succombé à ses brûlures le dimanche 22 avril. La victime de l'attaque à l'acide Asma Yaqoob recevait un traitement à l'hôpital Mayo de Lahore depuis quelques jours. Elle a été attaquée par un musulman éconduit qui voulait la forcer à se convertir à l'islam.

    L'affaire Asma Yaqoob

    Asma surnommée Maria a été demandée en mariage par un musulman, Rizwan Gujjar. Pour cette raison, âgé de 30 ans, Rizwan faisait pression sur Asma pour qu'elle se convertisse à l'islam. Asma a refusé sa proposition, refusant de renoncer au christianisme. Furieux du refus d'Asma, Rizwan Gujjar a répandu de l'essence sur Asma et y a mis le feu.

    Asma était basée à Sialkot et travaillait comme esthéticienne depuis deux ans. Elle sera enterrée à Sialkot. L'incident odieux s'est déroulé le mardi 10 avril, quand Asma s'est rendue dans la ville de Pak Pura afin de préparer une épouse pour son mariage. Vers 23 heures, elle a été informée que son frère la recherchait.

    Il s'est avéré que Rizwan, l'avait trompée en utilisant le nom de son frère. Dès qu'elle est arrivée, Rizwan lui a jeté de l'essence en grande quantité et y a immédiatement mis le feu. Alors qu'Asma hurlait, la famille de la mariée éteignit les flammes et la transporta à l'hôpital civil de Sialkot.

    90% du corps d'Asma a subi des brûlures, lui laissant peu de chances de survivre. La famille d'Asma a été informée plus tard de l'incident. Elle a été transportée à l'hôpital Mayo de Lahore, car l'hôpital civil ne dispose pas d'une unité spécialisée pour les brûlures. Après avoir lutté pour sa survie pendant 12 jours, Asma a succombé à ses brûlures. Les médecins craignaient que la moindre injection dans ses plaies ne soit fatale, car elle présentait peu de signes de guérison. La famille d'Asma a déposé une FIR (First Information Report) au poste de police de Haji Pura le 10 avril.

    L'attaquant Rizwan Gujjar était l'ami du frère cadet d'Asm'a, Nabeel Yaqoob. Pour cette raison, Rizwan a visité la maison d'Asma. Pendant une telle visite, Rizwan a vu Asma et a été attirée vers elle et voulait l'épouser. Pour cette raison, il l'a proposé Asma, il y a environ trois mois. Elle l'a refusé et a informé sa famille de la proposition de Rizwan. Le refus a incité Rizwan à mener cette attaque atroce.

  • Un miracle eucharistique à Bruxelles : le saviez-vous ?

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    Une publication historique de Véronique Hargot-Deltenre :

    Couverture - 8 mm-page-001.jpgIl s’agit de 16 Hosties consacrées, volées le 4 octobre 1369 dans l’ancienne église-Sainte-Catherine, et qui ont suinté du Saint Sang, alors qu’elles étaient poignardées dans une synagogue proche de la collégiale (future cathédrale) de Bruxelles, le 10 avril 1370. Ce miracle eucharistique, authentifié par l’Eglise, et les récits qui l’entourent sont racontés sur tous les vitraux de la nef de la cathédrale et de sa chapelle du Très-Saint Sacrement de Miracle (désacralisée en 1999 pour être transformée en musée), où les Hosties miraculeuses furent adorées pendant plus de 600 ans, et sources de multiples grâces et de guérisons.

    Les générations épiscopales belges post-conciliaires ont préféré reléguer dans l’ombre  (officiellement par crainte de réveiller un antisémitisme) ces pages de « l’histoire sainte » non seulement de Bruxelles, mais de la Belgique. En effet, ces Hosties miraculeuses, considérées comme un symbole national jusqu’en 1870, furent vénérées par d’immenses et magnifiques processions annuelles non seulement par toute la population bruxelloise et ses autorités civiles et ecclésiales, mais par des pèlerins venus de toute la Belgique et de l’étranger.

    L’auteur a voulu remettre à la lumière ce miracle eucharistique et ses fruits, non seulement pour le porter à la connaissance de tous ceux qui s’intéressent à l’histoire, mais pour  encourager, dans le rayonnement du miracle eucharistique bruxellois, la foi et la ferveur eucharistique ainsi que le renouveau de la vie ecclésiale et sacerdotale au cœur de l’Europe.

    Véronique Hargot-Deltenre est aussi l’auteur du livre « Ne désacralisons pas nos églises » qui relate la mobilisation et les arguments de ceux qui permirent le sauvetage de l’église Sainte-Catherine menacée de désacralisation de 2011 à 2014

    Pour vente, conférences et « parcours guidés et priés depuis l’église Sainte-Catherine vers la cathédrale », voir www.cap-ciel-bxl.be ou s’adresser à amisdesaintecatherine@gmail.com

    JPSC