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BELGICATHO - Page 1169

  • RD du Congo : Mokristu azali Mwinda (le Christ est la Lumière), Kabila te…

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    De Hubert Leclercq sur le site de La Libre Afrique :

    "Alors que le pouvoir congolais semble être frappé de panique face à l’ampleur de la mobilisation derrière la marche des catholiques, que les plans ourdis par les services de renseignements congolais sont dévoilés, les prêtres, eux, poursuivent l’organisation de cette marche de la Saint-Sylvestre pour réclamer le respect de l’Accord de la Saint-Syvestre 2016 pour permettre des élections démocratiques, crédibles et apaisées.

    Lire aussi:
    RDC: un curé de Kinshasa opposé à Kabila entendu par le parquet

    Ce jeudi en début de soirée, les prêtres de Kinshasa, qui ont envoyé une lettre au gouverneur de la ville-province pour demander que leur mouvement soit encadré par les forces de l’ordre, ont donné les grandes lignes de leur mouvement et les directives à suivre pour tous les « marcheurs ». Des directives qui démontrent tant leur volonté de mener une action pacifique, que leur détermination à marcher pour la démocratie.

    On apprend ainsi qu’il n’y aura qu’une seule messe dimanche dans chaque paroisse de 6h30 à 8h30. Les paroissiens accompagnés de leur curé débuteront ensuite la marche selon un itinéraire qui sera donné le dimanche même lors de la messe.

    Il y aura différents points de ralliement selon les paroisses et les zones géographiques.

    Les consignes sont claires et démontrent la détermination des Congolais à se faire entendre.

    • Ne jamais fuir devant les forces de l’ordre, mais serrer les rangs et chanter les cantiques ou se mettre à genoux.
    • Rester solidaires et si les forces de l’ordre veulent arrêter quelqu’un, tous les marcheurs sont invités à se constituer prisonniers.
    • Face aux gaz lacrymogènes, se servir des serviettes mouillées et avoir de l’eau.
    • Etre en possession d’une Bible, de rameaux, chapelet, etc.
    • Se munir de sa carte d’identité ou autres références de son identité, etc.
    • Ne pas arborer des calicots ou autres effigies des partis politiques, mouvements citoyens, etc.
    • Pour la tenue : vêtements de l’église, « moklisto azali mwinda », Marie, etc. Ou tout simplement T-shirt blanc, chemise blanche, autre vêtement de couleur blanche."

    Ref. RDC : Les prêtres déterminés à aller au bout de ce bras de fer

    Pour mémoire, la filière des Kabila, Laurent puis Joseph, a pris naissance dans les maquis de contrebandiers « communistes » suscités (sans grand succès) dans les années 1960 par la Chine et Cuba au Sud Kivu, du côté de Fizi, au bord du lac Tanganyika, à la frontière entre le Congo et la Tanzanie. L’effondrement du régime Mobutu, à la fin des années 1990,  leur a fourni une occasion en or de ramasser le pouvoir dans la rigole, sous le regard cynique des grandes puissances. Un peu d’air frais ne ferait pas de mal à ce qui fut, jusqu’en 1960, le Congo Belge. Vœux pieux ?

    JPSC  

  • La prédication destinée aux individus est une chose, la responsabilité qu’a chaque État vis-à-vis de son bien commun en est une autre

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    De l'abbé Guillaume de Tanoüarn sur le site "Boulevard Voltaire" :

    ABBÉ GUILLAUME DE TANOÜARN : « IL Y A UNE DIFFÉRENCE FONDAMENTALE ENTRE LA PRÉDICATION AUX INDIVIDUS ET LA POLITIQUE DES ÉTATS »

    Les propos du pape sur l’accueil des migrants dans son sermon de la messe de minuit suscitent commentaires et polémique.

    L’abbé Guillaume de Tanoüarn apporte son éclairage de prêtre sur cette question des migrants. Selon lui, on ne peut confondre charité et tolérance.

    L’homélie du pape François sur les migrants a fait couler beaucoup d’encre. Pouvez-nous nous éclairer ?

    Il est certes question des migrants, mais j’ai été frappé par la manière extrêmement spirituelle dont il en a parlé cette fois, beaucoup plus spirituelle que politique.

    De ce point de vue spirituel, le pape ne peut pas dire autre chose que prôner l’accueil, comme l’a fait d’ailleurs le pape Pie XII dans les mêmes termes.

    Le pape François parle de la fuite en Égypte de la sainte Famille. Le premier qui ait compris que cette fuite en Égypte était le modèle de l’immigration, de la fuite de son pays, c’est le pape Pie XII. Dans le document Exsul familia nazarethana (la famille de Nazareth exilée) de 1947, il montrait quel était le modèle de tous les émigrés.

    Je crois que le discours urbi et orbi ne fait pas du tout mention des migrants, mais au contraire s’intéresse à beaucoup de situations dans le monde, prône la paix à Jérusalem, fait part au cher peuple vénézuélien de son attachement, parle du Bangladesh et de beaucoup de pays dans le monde où les enfants se trouvent maltraités par l’Histoire et par les adultes.

    Ce qui est frappant, dans le discours urbi et orbi, est qu’il n’est pas question des migrants en Europe.
    Le pape ne souhaite pas se déjuger. Il continue donc à avoir un discours sur les migrants, mais un discours spirituel et non pas un discours politique comme était politique le discours pour la Journée mondiale des migrants.

    En Europe occidentale, on a la politique de la porte ouverte, et en Europe de l’Est, certains pays commencent à fermer leurs frontières. Le message papal a du mal à passer auprès de certains inquiets de la conservation de l’identité de leur pays et de la sécurité de leur frontière.

    On peut se demander si ce message papal est absolument libre.

    Il faut bien distinguer la dimension spirituelle de ce message, qui est naturelle. Il est naturel que, spirituellement, nous prônions l’accueil, mais l’accueil de personne à personne, pas l’accueil au plan politique. Il ne faut pas confondre le plan personnel et le plan politique. Il ne faut pas ordonner les grandes décisions politiques quand on est incapable, personnellement, de cette vertu d’accueil que prône le pape.

    Chaque pays est libre d’avoir sa politique et de préserver son bien commun qui lui est propre. Ce fameux vivre ensemble, ou bien commun, c’est la même chose. On voit bien, aujourd’hui, que notre vivre ensemble, notre bien commun ont du plomb dans l’aile. Il faut que les autorités politiques prennent leurs responsabilités à cet égard et défendent le bien commun.

    La doctrine de l’Église ne l’a jamais nié. Dans certains textes, François a semblé passer outre.
    Pour moi, il n’est pas entièrement libre. Lorsque son discours est politique, il est sous la pression des institutions internationales qui ont l’Église à l’œil. On peut dire qu’il y a une sorte de rivalité inégale politiquement entre l’ONU et l’Église. Cela oblige peut-être les autorités de l’Église à un discours qui est le discours normatif des institutions internationales et, donc, pro-migrants.

    Signifiez-vous qu’il y a une différence à faire entre charité et tolérance ?

    Il y a une différence fondamentale à faire entre charité et tolérance.

    Il y a une différence fondamentale à faire entre la prédication aux individus et la conduite des individus d’une part, et d’autre part la politique des États avec la responsabilité qu’a chaque État vis-à-vis de son bien commun.

    Le bien commun est une forme d’état des mœurs, c’est la vie commune. La vie commune est évidemment complètement modifiée lorsque des populations étrangères arrivent en nombre et d’une manière organisée. Cela pose un problème politique. Il est inutile d’aller chercher dans l’ordre spirituel une solution à ce problème.

  • Le coup de gueule d'un professeur de religion catholique dans l’enseignement libre face aux menaces planant sur l'enseignement des cours de religion

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    Lu sur le site "Pour une école libre au Québec" :

    Belgique — Cours de religion menacé en Belgique, un enseignant réagit

    Les parents et les élèves majeurs belges de l’enseignement officiel (non religieux « neutre », subventionné) avaient jusqu’il y a quelques années le choix entre des cours relevant des religions reconnues par l’État belge (catholicisme romain, protestantisme, anglicanisme, christianisme orthodoxe, judaïsme, islam) et un cours de morale non confessionnelle. Ces cours sont organisés dans les enseignements primaire et secondaire, quel que soit le nombre d’élèves inscrits. 

    Depuis 2015, possibilité de ne pas choisir le cours de morale non confessionnelle ni de religion

    Saisie par des parents qui ne souhaitaient pas que leur enfant suive obligatoirement des cours de morale non confessionnelle à la place des cours de religion, la Cour Constitutionnelle belge a jugé le 12 mars 2015 que « le législateur décrétal permet que le cours de morale non confessionnelle […] soit un cours engagé et qu’il autorise le titulaire de ce cours à témoigner en faveur d’un système philosophique déterminé ». De ce fait, il n’est pas garanti que « les cours de religion et de morale non confessionnelle offerts au choix des parents […] diffusent des informations ou connaissances de manière à la fois “objective, critique et pluraliste” […] ». En conséquence, « […] pour que soit assuré le droit des parents à ce que leurs enfants ne soient pas confrontés à des conflits entre l’éducation religieuse ou morale donnée par l’école et les convictions religieuses ou philosophiques des parents, les élèves doivent pouvoir être dispensés de l’assistance au cours de religion ou de morale ».

    À la suite de cette décision, la Fédération Wallonie-Bruxelles a publié un communiqué de presse, le 12 mars 2015, indiquant que : « Cet arrêt implique notamment la modification de l’art. 8 du Pacte scolaire en vue de prévoir, dans les écoles du réseau officiel subventionné et de la Fédération Wallonie-Bruxelles, que le choix entre le cours des différentes religions reconnues ou du cours de morale non confessionnelle, n’est désormais pas obligatoire et que les parents pourront, le cas échéant, décider de n’inscrire leur enfant à aucun de ces cours car ils ne correspondent pas à leurs convictions ou souhaits.

    Tout élève dispensé des deux enseignements (religieux et morale laïque) devra obligatoirement fréquenter un enseignement (encadrement pédagogique) alternatif de deux heures par semaine ayant pour objectif le développement de “prestations personnelles ou collectives visant à l’éveiller à la citoyenneté et au questionnement dans le cadre de diverses thématiques précisées dans le décret et liées à l’éducation à la démocratie, à la solidarité, au questionnement philosophique et au bien-être et à la connaissance de soi et des autres”.

    Les prestations et activités devront s’inscrire dans une ou plusieurs thématiques, telles que l’éducation :

    • à la démocratie
    • au questionnement, à la méthode et à la pensée philosophiques
    • et au bien-être et à la connaissance de soi et des autres.

    Depuis un an, 1 heure par semaine de cours de philosophie et de citoyenneté est obligatoire dans l’enseignement officiel (primaire et secondaire). La deuxième heure peut faire l’objet d’un choix à l’occasion d’une demande de dispense des cours dits philosophiques (les religions et la morale non confessionnelle). 

    Le Mouvement réformateur (libéral sur le plan économique) au pouvoir a annoncé le dépôt d’une proposition de décret visant à porter de 1 à 2 le nombre d’heures obligatoires par semaine de cours de philosophie et de citoyenneté dans l’enseignement officiel et libre non confessionnel, et d’y rendre optionnelle l’heure de cours de religion ou de morale devenue surnuméraire. Il s’agit visiblement d’éliminer la multiplicité des cours de religions.

    Un enseignant du secteur libre (ce secteur peut être laïque, mais il est le plus souvent confessionnel et subventionné) s’insurge contre cette dynamique (sur le site de la Libre Belgique).

    Une opinion de Jean-Luc Vander Borght, professeur de religion catholique dans le secteur libre.

    Voici mon coup de gueule de prof de religion catholique dans l’enseignement libre, à propos de la volonté affichée de supprimer les cours de religion dans l’officiel, voire de leur suppression totale.

    Je ne peux assister au balcon à ce qui se trame dans notre société, en particulier dans l’enseignement, sans crier comme un prophète dans le désert, que nous sommes en train d’être les fossoyeurs de notre jeunesse. Quand l’Homme n’est plus éveillé à une dimension de verticalité, quand l’Homme n’est plus nourri dans son besoin de se relier à quelque chose qui le transcende, et qu’il n’est plus nourri dans son besoin de construire du sens, quand le seul horizon qu’on lui donne, est d’être un simple, bon citoyen, alors il ne faudra pas s’étonner de voir une désespérance s’exprimer de manière de plus en plus violente.

    C’est criminel de supprimer les cours de religion. On ne peut réduire l’Homme ni à sa raison, ni à l’émotionnel (sa sensibilité), ni à son corps. Il lui manque l’essentiel, l’éveil de sa conscience profonde, de son être que dans le langage religieux on appelle l’âme.

    Antoine de Saint-Exupéry a écrit : “Je te dirai la vérité sur l’Homme, il n’existe que par son âme.” Les grands hommes de toutes les cultures, de toutes religions qui ont vraiment apporté quelque chose à l’humanité, étaient éveillés au niveau de leur être/âme, et ils ont mis toute leur raison (leur intelligence, leur volonté), toute leur sensibilité, tout leur corps au service de leur être.

    Une stratégie placée pion par pion


    Depuis le début de ma carrière dans l’enseignement, j’ai vu comment une stratégie était mise en place pion par pion au niveau politique pour uniformiser les réseaux de l’enseignement et pouvoir, dans un agenda d’abord caché [anglicisme pour arrières-pensées, motivations secrètes] puis carrément au grand jour, défaire ce cours de religion et un jour sans doute arriver à un réseau unique de l’enseignement. Quelques grandes pétitions ont à l’époque un peu freiné le mouvement, mais la machine est bien en marche.

    De la suppression programmée de la moitié du cours de religion dans l’enseignement officiel, on passe ces jours-ci à la volonté de sa suppression totale. Et je ne me fais aucune illusion. Si aujourd’hui encore le réseau libre subventionné catholique n’est pas touché par la suppression du cours de religion, là aussi les pions sont avancés depuis longtemps et de plus en plus rapidement.

    Depuis quelque temps déjà, nous devons prouver que nous pratiquons dans notre cours de religion catholique les 3 grandes compétences du cours de citoyenneté. À coup sûr on nous dira un jour pourquoi maintenir votre cours de religion puisque vous faites la même chose. Peut-être même qu’à l’occasion des prochaines élections qui conduiraient à une révision de la constitution, les politiciens feront le grand nettoyage final, puisque plus aucun parti francophone ne défend le cours de religion.

    Ce que je fais

    Et pourtant je n’ai pas attendu les compétences du cours de citoyenneté pour éveiller mes élèves au questionnement philosophique, à les éduquer à la citoyenneté, et à travailler avec eux le dialogue inter-convictionnel. Mais comment aider ces jeunes à se situer face au ventre mou d’un professeur tenu à la neutralité ?

    Combien de fois dans un débat les élèves se tournent vers moi, en disant : “Et vous Monsieur vous en pensez quoi ?” Et je peux encore aujourd’hui, leur répondre car je ne suis pas tenu par l’hypocrisie de leur laisser croire que je suis neutre. Personne n’est neutre, et il vaut mieux qu’ils sachent comment est situé leur prof pour pouvoir alors se situer librement de façon critique par rapport à ce que je leur dis.

    Je les encourage à réfléchir et à se forger leur propre opinion par des recherches seuls ou en groupe, à animer eux-mêmes des débats dans la classe. Mais je reviens encore sur ce qui plus fondamentalement selon moi, constitue l’enjeu majeur du cours de religion. C’est quand même l’anthropologie, une science moderne (qui repose donc sur des preuves scientifiques), qui a relégitimé la dimension religieuse en tant qu’ordre existentiel profond de l’être humain.

    L’Homme est la seule espèce vivante et ce depuis le départ, qui enterre les membres de son espèce avec de la nourriture et avec des objets lui ayant appartenu. Cela veut dire qu’une société qui n’éveille plus les jeunes à leur intériorité, qui ne nourrit plus ce besoin de se relier à quelque chose qui nous transcende (religare), et qui ne les aide plus à construire du sens (relegere), est une société en danger de mort et qui deviendra alors de plus en plus violente.

    Cette dimension religieuse peut se vivre en dehors des religions. Mais quand on aura supprimé le cours de religion, quand on aura relégué à la sphère privée toute religiosité, qui éveillera ou nourrira encore ces jeunes à cette dimension essentielle d’eux-mêmes ? Je commence tous mes cours par un temps de méditation de pleine conscience, et je pourrais écrire un livre de témoignages des fruits que cela porte.

    Un prophète dans le désert


    Se contenter d’une information neutre sur les religions, qui risque d’ailleurs d’être caricaturale, comme le proposent certains, n’éveille pas grand-chose, sinon rien chez les jeunes et ils n’en voient pas le sens. Je plaide donc pour pouvoir continuer à être un prof situé aux côtés de mes élèves, qui les nourrit dans cette dimension religieuse et les fait rentrer dans une compréhension intérieure, profonde et donc tolérante, des différentes réponses à cette dimension religieuse.

    Mais j’ai l’impression d’être tel un prophète qui crie dans le désert d’une société qui s’enfonce dans l’impasse de l’ego, dans l’impasse du consumérisme, dans l’impasse d’un désert spirituel mortifère avec de graves conséquences environnementales, économiques, sociales. J’ai mal à mon âme devant tant de soif, tant de désespérance et de mal-être chez une foule de jeunes sans berger… Et pourtant je garde la Joie au cœur pour être jusqu’au bout et le mieux possible, signe d’une humanité au cœur de l’inhumanité du monde, être présence de l’Amour auprès de mes frères et sœurs en humanité de quelques bords qu’ils soient.

  • Sondage pour Paris-Match : Macron et le pape François "personnalités de l'année"

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    L’art de fabriquer l’opinion : choisis sur la « short list » d’un sondage commandité à l’Ifop  par « Paris Match », le pape François et le président Macron l’emportent sur Angela Merkel, Teresa May et Donald Trump. Lu sur BFM TV :

    « Selon un sondage Ifop pour Paris Match, Emmanuel Macron et le pape François sont les personnalités de l'année 2017, ex aequo, pour un Français sur trois. Ils ont été désignés au milieu d'une liste de huit noms. 

    Emmanuel Macron et le pape François ont été désignés à égalité "personnalités de l'année 2017" par un Français sur trois, selon un sondage Ifop pour Paris Match publié mercredi. Parmi un choix imposé de huit personnalités, pour désigner "l'homme ou la femme de l'année", 33% des personnes interrogées ont opté pour le chef de l'Etat français et pour le pape. Ils devancent de loin Angela Merkel, troisième avec 11%, Donald Trump et Theresa May à 6%.
        
    L'élection d'Emmanuel Macron comme président de la République constitue aussi l'événement qui a le plus marqué en 2017 les Français interrogés. Parmi neuf propositions, 23% l'ont cité comme l'événement le plus marquant et 42% comme l'un des deux les plus marquants de l'année. La guerre contre Daech en Irak et en Syrie, les ouragans aux Antilles et la mort de Johnny Hallyday arrivent à égalité en deuxième position (15% les ont cités en premier). 

    Les avancées médicales en matière de greffe d'un visage, événement de l'année   

    En revanche, si l'élection d'Emmanuel Macron constitue une "bonne nouvelle" pour 53% des personnes interrogées, elle n'arrive qu'à l'avant-dernière place des douze événements proposés. En tête du classement : les avancées de la médecine avec la première greffe d'un visage (94%), les défaites militaires de Daech (86%) ou encore le dixième titre de champion du monde de judo de Teddy Riner (83%) sont plébiscités. Le voyage dans l'espace de Thomas Pesquet (82%), "le succès de la campagne mondiale anti-harcèlement (balance ton porc)" (80%) ou l'arrivée au gouvernement "de personnalités issues de la société civile" (74%) sont également perçus comme de "bonnes nouvelles".
        
    Les attentats liés à l'islamisme radical arrivent en tête des sources d'inquiétude des personnes interrogées (96%), devant les catastrophes naturelles comme les ouragans aux Antilles (88%), mais aussi "le creusement des inégalités sociales et le déclassement" ressenti par de nombreux Français (86%). Enfin, 61% souhaitent voir en 2018 le "déclin du terrorisme islamiste" et 48% une "forte baisse du nombre de chômeurs" se concrétiser.
        
    Sondage réalisé en ligne du 15 au 18 décembre auprès d'un échantillon de 1.009 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.

    Ref. Macron et le pape François "personnalités de l'année" selon un sondage

    L’actu people : du bruit , toujours du bruit.

    JPSC

  • Noël chez les paras français dans la brousse africaine

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    Venard(1).jpgLu sur le site web du bi-mensuel « L’Homme Nouveau » :

    Après l'abbé Grosjean (cf article d'hier) c'est au tour du père Christian Venard, aumonier militaire, de nous livrer son témoignage sur la façon dont il vit les célébrations des messes de Noël. Un moment pour se recentrer sur l'essentiel : "Dieu, en Jésus, s'est fait homme pour moi ! L'Invisible se rend visible, l'Infini se fait petit enfant."

    Quand avez-vous été ordonné et où exercez-vous votre ministère actuellement ?

    J'ai été ordonné le 29 juin 1997 en la cathédrale de Metz pour le diocèse aux armées françaises dans lequel je sers depuis 1998, d'abord pendant plus de quinze ans chez les parachutistes, aux écoles de Saint-Cyr Coëtquidan et désormais au sein de la Gendarmerie nationale. J'ai participé durant toutes ces années à plus de quinze opérations extérieures, du Kosovo au Mali, en passant par l'Afghanistan, le Liban, etc.

    Les fidèles qui songent à leur prêtre en période de Noël se demandent souvent comment il tient physiquement et sont aux aguets pour voir s'il fera ou non le même sermon aux trois messes... Du côté de prêtre, qu'en est-il ?

    Je vous répondrai surtout de mon expérience avec les soldats, à Noël, en opération. De leur côté, ils attendent du « Padre » qu'il soit bien présent dans un moment aussi spécial, loin des familles. De mon côté, c'est d'abord de tout faire pour qu'un maximum de ceux qui le désirent puissent participer à la messe de Noël, à un moment ou un autre, et ce, malgré les contraintes opérationnelles. C'est certainement un moment exigeant pour l'aumônier en opération et rempli de fatigue.

    On ne peut évidemment pas parler de « messe » préférée mais quelle est, de celle de Minuit, de l'Aurore ou de celle du Jour, celle qui vous touche le plus ? Pourquoi ?

    C'est de loin celle de la nuit. La nuit est aussi, pour le militaire, le moment du danger, de l'incertitude. Alors célébrer Noël la nuit, c'est montrer comment Dieu, lumière de lumière, vient plonger dans nos ténèbres pour les illuminer de sa présence et nous redonner espoir. Comment Il vient, Petit Enfant se donner à nous et nous délivrer de nos peurs, nous redonner confiance pour la construction d'un monde meilleur, même au plus fort de la violence, en le suivant lui, le Prince de la Paix.

    Un souvenir en particulier, une anecdote que vous voudriez raconter à propos de Noël ?

    Un Noël de guerre bien sûr, au fin fond de la brousse ivoirienne, à la frontière entre deux villages séparés (d'un côté chez les « rebelles » de l'autre chez les forces loyalistes). Les deux chefs des villages sont venus demander aux militaires français la possibilité de se réunir pour fêter Noël tous ensemble. J'ai pu célébrer la messe avec les deux villages et tous les militaires français. Les Ivoiriens ont voulu que les parachutistes leur chantent des chants de Noël français traditionnels. C'était merveilleux, avec les bruits de la brousse de nuit en arrière-fond. Puis tous les Ivoiriens, à la lueur des torches, nous ont raccompagnés jusqu'à notre campement. Là, ils ont déposé en offrande des fruits, des légumes, des fleurs, etc. Eux sont repartis faire la fête toute la nuit, pendant que nous organisions entre paras une petite veillée fraternelle, ponctuée de petits cadeaux et de chants. Au petit matin, les villageois se sont séparés à nouveau de chaque côté de  la « frontière » due à la guerre civile.

    Noël fait encore partie des fêtes religieuses qui font venir à l'église beaucoup de personnes éloignées de la foi. Comme prêtre, qu'est-ce que cela implique et signifie pour vous ?

    Une attention très grande à essayer de prêcher le Dieu d'Amour qui se fait l'un des nôtres, en invitant les assistants à sortir des images trop matérialistes (cadeaux, grosse bouffe, etc.), ou trop conventionnelles ou émotionnelles (le « Petit Jésus », les chants de tradition, etc.). Retrouver, à travers les rites traditionnels et populaires l'émerveillement de l'incroyable : Dieu, en Jésus, s'est fait homme pour moi ! L'Invisible se rend visible, l'Infini se fait Petit Enfant. Quelle merveille !

    Ref. Le Noël des prêtres : Christian Venard ou le Noël d'un aumônier militaire

    JPSC

  • Grand-Duché : le Syndicat des fabriques d'église mobilisé contre la réforme voulue par le ministère de l'Intérieur

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    Du site 5minutes.rtl.lu :

    La réforme des fabriques d'église suscite toujours des rumeurs.

    Parce qu'aucune véritable communication n'est possible avec le ministre de l'Intérieur, 113 fabriques d'église ont déjà demandé l'intervention de l'Ombudsman. Le ministre ne serait tout simplement pas à l'écoute et il ne souhaiterait pas recevoir le Syndicat des fabriques d'église, le Syfel.

    Le projet de loi en question devrait être voté début 2018 à la Chambre et il pourrait entrer en vigueur dès avril.

    Pour le Syfel, il reste surprenant qu'il soit possible au Luxembourg de dissoudre une personne juridique comme une fabrique d'église sans son accord et sans consultation et de voler ou de nationaliser ses biens. Et tout cela, sans susciter de réaction de la part du Conseil d'Etat.

    Le Conseil d'Etat qui pratiquerait le deux poids, deux mesures. Pour la réforme des services de secours, il vient très récemment de qualifier le transfert des propriétés des sections locales de pompiers d'expropriation. Mais pas pour les fabriques d'église.

    Même une pétition de près de 12.000 signatures n'a pas eu pour effet qu'il soit tenu compte de ces revendications. La démocratie participative annoncée par le gouvernement ne serait que farce et hypocrisie. Le Syfel menace de lourdes conséquences juridiques si aucun compromis n'était trouvé.

    Et l'évêché ne s'en sort pas mieux. Le Syfel lui reproche de n'avoir dit que "oui et amen" au gouvernement sur ce point. En récompense, il a obtenu le contrôle du Fonds qui va rassembler les avoirs des fabriques d'église.

    Le Syfel se demande enfin si une loi votée par la Chambre, dont la base est une convention, qui pourrait être déclarée nulle par un tribunal, peut être appliquée.

  • Messe de Mozart et Christmas cake pour l'Epiphanie (7 janvier) à l'église Sainte-Julienne de Verviers

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    Epiphanie.jpgVous êtes invités à assister à la 

    Messe de l’Epiphanie 

    le dimanche 7 janvier à 11H00

    à l’église Ste Julienne (Verviers)

    animée par 

    La Chorale Ste Julienne 

    qui chantera 

    la messe de Mozart K220

    ("Spatzenmesse"),

    accompagnée par les orgues et par des instruments à cordes, 

    sous la direction de Margaret Todd-Scott.

    Après la Messe nous aurons le plaisir de vous offrir l’apéritif accompagné du Christmas Cake anglais.

  • Pourquoi Dieu s'est fait homme

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    Né en 1927, Jean-Pierre Torrell, dominicain, a pris son doctorat en théologie aux Facultés dominicaines du Saulchoir (Paris), en 1961. Par la suite, il a étendu ses recherches au Moyen Âge et complété sa formation à l’Institut d’études médiévales de l’Université de Montréal. Professeur de théologie fondamentale et d’ecclésiologie au Studium dominicain de Toulouse, il a également enseigné ces matières à l’Université Grégorienne, à Rome, et à St Michael’s College, à Toronto. Devenu professeur d’ecclésiologie et de christologie à la Faculté de théologie de l’Université de Fribourg (Suisse) en 1981, il y a enseigné diverses autres matières. Ancien membre de la Commission léonine pour l’édition critique des œuvres de saint Thomas d’Aquin, il est l’un des principaux promoteurs d’une méthode renouvelée pour lire l’œuvre de Thomas. (https://www.youtube.com/watch?v=Uscqj3uzzek)

  • Belgique : la loi euthanasie ne tient ni ses promesses de contrôle ni de transparence

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    Du Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (27/12/2017) :

    Clash et démission au sein de la Commission fédérale de contrôle de l’euthanasie en Belgique

    Une patiente atteinte de démence et de Parkinson a été euthanasiée sur simple demande de sa famille, sans que la personne n’en ait jamais fait la demande elle-même, et n’ait été entendue sur la question. De plus, il appert que le second médecinà consulter n’a en réalité donné son avis médical qu’une fois le décès intervenu. Ces lourdes atteintes aux conditions posées par la loi euthanasie ont amené le médecin impliqué devant la Commission fédérale de contrôle de l’euthanasie (CFCEE).
    Une majorité des membres de la Commission ont confirmé qu’il s’agissait là d’une double violation manifeste de la loi. Et pourtant la Commission n’a, après délibération, pas transféré  le dossier au Ministère Public.

    En effet, à l’issue d’un débat houleux, la majorité de deux-tiers des membres, nécessaire au transfert d’un cas vers la justice, n’a pu, de justesse, être atteinte. Les 6 membres (sur 16) qui n'ont pas souhaité transférer ce dossier à la justice, ne l’ont pas fait par conviction du respect de la loi dans le cas d’espèce, mais bien, semble-t-il, par volonté politique de défendre l’euthanasie dans n’importe quelle circonstance, y compris dans les cas de démence profonde, et par crainte qu’un renvoi en justice freinerait encore plus la pratique de l’euthanasie en Wallonie

    Un médecin spécialiste et membre de la CFCEE, pourtant pro-euthanasie, a posé sa démission, dégoûté par la tournure des événements : « Cette Commission ne remplit pas son rôle. Elle se prend pour un juge. Elle n’élargit pas l’application de la loi euthanasie, elle la viole ». Ici, l’autonomie du patient, souvent avancée pour défendre une application libérale de la loi, n’a même pas été respectée.

    Wim Distelmans, Président de la CFCEE, riposte qu’il ne pouvait s’agir en l’espèce d’un cas d’euthanasie, puisque le consentement du patient n’avait pas été demandé. Malgré les déclarations du médecin, il s’agirait plutôt « d’une sédation terminale décidée par nécessité », acte pour lequel le consentement du patient n’est pas requis. « Si le médecin n’avait pas enregistré sa déclaration, (comme tous les autres médecins), la Commission n’en aurait simplement rien su. », affirme le Président de la Commission euthanasie...

    En tout état de cause, la CFCEE, en avalisant un cas reconnu « d’abus de la loi » par la majorité de ses membres, a montré combien un petit noyau dur pro-euthanasie, manoeuvrait les décisions prises par l'organe de contrôle. C’est déjà ce qui venait d’être critiqué par nombre de praticiens et par une partie du Comité Consultatif de Bioéthique (CCBB) dans son tout dernier Avis (Avis n°73, p.74).

    Selon Willems Lemmens, professeur de philosophie à l’Université d’Anvers et membre du CCBB, cette affaire confirme la « sacralisation malsaine » de l’euthanasie dans notre sociétéNi les médecins, ni la famille de la personne décédée n’ont considéré leur comportement comme répréhensible, et la Commission leur a donné raison, en dépit des conditions légales violées. Certains diront sans doute que ce n’est qu’un « petit abus », un effet secondaire d’une loi que nous sommes socialement priés de considérer comme une « succes story éthique et médicale ». (Article paru dans De Standaard)

    Cette affaire n’est que la « pointe de l’iceberg » affirme Willem Lemmens. En 2015, seuls 73 % des euthanasies en Flandre ont été déclarées à la Commission de contrôle, et 58 % en Wallonie. Qu’est-il arrivé dans les autres cas ? interroge-t-il, et quid de toutes les formes camouflées d’euthanasies ?

    Mais il y a pire. De plus en plus de médecins témoignent de la pression morale qu’ils ressentent. Puisque l’euthanasie est de plus en plus perçue par la population comme un droit sur sa mort et sur celle de ses proches, c’est leur liberté thérapeutique et de conscience à eux, les praticiens, qui est mise sous pression. 

    Lemmens qualifie le lobby d’une « petite minorité de médecins fanatiques », présente au sein de la CFCEE, de « prise d’otage du monde médical ». 

    Il insiste sur le fait que la société n’a encore jamais eu droit à un débat transparent et nuancé sur l’euthanasie, alors qu’elle doit pouvoir entendre les doutes et les questions des médecins.  Une proposition de résolution visant à l’évaluation de la loi a été déposée début décembre à la Chambre par Els Van Hoof.

    Cette énième affaire confirme que la loi euthanasie n’a pas rempli ses promesses de contrôle et de transparence, et confirme l’urgence à sortir de la politique de l’autruche à ce sujet.

    Source : De Standaard 

  • Et si nous faisions le choix du silence ?

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    Et si nous prenions le parti de nous taire ?

    Il y aura bientôt sept ans (28 janvier 2011) que nous avons entrepris un « travail de réinformation » sur ce blog. C’était l’époque où le pape Benoît XVI faisait constamment l’objet de critiques dans les médias et où l’Eglise subissait les attaques répétées de ses détracteurs. En Belgique, Mgr Léonard était une des cibles privilégiées des journaleux de tout poil et aussi du monde politique. Depuis lors, les choses ont bien changé : un concert de louanges universel accompagne le pape François, et le primat de Belgique, revêtu de la pourpre cardinalice refusée à son prédécesseur, connaît à présent les honneurs de la Curie romaine. Avons-nous aujourd’hui les mêmes raisons de nous obstiner dans un travail de « réinformation » pour tâcher de défendre l’Eglise universelle ou celle qui est en Belgique ? Tout ne va-t-il pas pour le mieux ? Ne serions-nous pas des esprits chagrins, nostalgiques d’un pape à l’éméritat et d’un archevêque à la retraite, ruminant leur amertume devant la popularité du bon pape François et de son ami Jozef De Kesel ?

    Pourquoi rapporter aussi, pour la xième fois, les critiques formulées à l'égard d'Amoris Laetitia par un quarteron de théologiens obstinés ? Pourquoi continuer à s’alarmer face à la politique audacieuse de réorganisation de l’Eglise et de la Curie ? Pourquoi se désoler face à l’audace pastorale des responsables ecclésiastiques qui n’hésitent pas à sacrifier des églises, des paroisses, des communautés, des couvents, des monastères, des séminaires ?  Tout cela ne participe-t-il pas au merveilleux mouvement de renouveau initié par Vatican II il y a un demi-siècle sous l’impulsion des saints papes Jean XXIII et Paul VI ? A quoi bon se focaliser sur les dérives éthiques de nos sociétés alors que nos épiscopes semblent ne pas trop s’en préoccuper ? Que nos églises continuent à se vider, que les vocations deviennent rarissimes, que le clergé vive très approximativement les exigences de la discipline ecclésiastique, que les cours de religion soient bientôt bannis des écoles, que les actes de malveillance à l’égard des symboles religieux se multiplient… tout cela n’est-il pas bien insignifiant ? L’important n’est-il pas de se rendre aux périphéries, d’entretenir le dialogue avec l’islam, de considérer le grand remplacement de nos populations comme une bénédiction, de pratiquer une tolérance et une miséricorde tous azimuts… ? Face à la puissance de ce vent de l’histoire, l’obstination d’un petit blog comme celui-ci semble bien dérisoire ; à tout prendre, l’option du silence ne serait-elle pas préférable ?

  • Liège : fêtez les Rois le samedi 6 janvier prochain à 17 heures à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

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    La Fête de l’Epiphanie organisée à Liège le samedi 6 janvier prochain à 17 heures en l’église du Saint-Sacrement, est une fête familiale, avec la procession à la crèche, le partage de la galette des rois et l’échange des vœux pour l’an nouveau au cours d’une réception clôturant la célébration.

    La messe sera animée par les membres du chœur de chambre « Praeludium », l’organiste Patrick Wilwerth ainsi que les solistes du chant Isabelle Valloton et Peter Cannière

    Au programme : les chants grégoriens de la Fête, une messe et des motets polyphoniques pour le temps de la Nativité ainsi que des noëls interprétés à l’orgue.

    Fondé en 1994 par Patrick Wilwerth, le chœur de chambre Praeludium est un ensemble vocal de haut niveau dont la plupart des membres sont issus des académies de musique de la région liégeoise. Son répertoire va de la musique ancienne à  la musique contemporaine.

    Isabelle Valloton est membre du Chœur grégorien de Paris. Peter Cannière est directeur artistique du Gregoriaans Koor van Leuven et professeur au Centrum Gregoriaans de Drongen (Tronchiennes).

    Patrick Wilwerth est professeur d’orgue au conservatoire de Verviers et directeur musical du chœur universitaire de Liège.

    Une manifestation ouverte à tous. Entrée libre.

    Plus de renseignements :tel. 04.344.10.89 ou sursumcorda@skynet.be

    Ref. Liège : fêtez les Rois le samedi 6 janvier prochain à 17 heures à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

    JPSC

    _____________________

    Sursum Corda asbl. Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64. Tel. 04.344.10.89 (si on ne répond pas : GSM 0498 33 46 94).

    E-mail : sursumcorda@skynet.be.

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

     

  • Le cardinal Maradiaga aurait été injustement calomnié

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org (23 décembre) :

    Honduras: l’Université catholique soutient les diocèses, explique le card. Maradiaga

    Aucune somme versée à son nom

    Le cardinal Maradiaga affirme qu’il ne reçoit pas d’argent de l’université catholique à titre personnel mais que l’université verse de l’argent à l’archidiocèse de Tegucigalpa pour les besoins pastoraux.

    Le cardinal Oscar Andres Rodriguez Maradiaga, archevêque de Tegucigalpa (Honduras), également coordinateur du Conseil des cardinaux, le “C9”, il a répondu dans une interview d’Andrea Gagliarducci pour l’agence CNA (Etats-Unis, groupe ACI), aux accusations lancées par l’hebdomadaire italien L’Espresso du 21 décembre 2017, qui lui reproche des émoluments qui s’élèveraient à 35 000 euros par mois, perçus de l’université catholique, et qui affirme que des sommes importantes ont été versées auprès de l’institution financière londonienne Leman Wealth Management.

    Interrogé à ce sujet, vendredi 22 décembre 2017, le directeur de la salle de presse du Vatican, Greg Burke, confirme qu’il y a eu « une enquête voulue en personne par le Saint-Père », sans préciser sur quoi ni le résultat.

    L’hebdomadaire italien cite le nom de Mgr Jorge Pedro Casaretto, évêque argentin, envoyé au Honduras en mai dernier, comme visiteur apostolique.

    L’archevêque explique que l’Université est propriété de l’archidiocèse de Tegucigalpa qui l’a faite grandir au point qu’elle a maintenant 11 campus dans le pays et qu’elle peut « aider les œuvres pastorales » de l’Eglise.

    Il indique que les sommes versées chaque mois permettent de payer les études « des séminaristes », « entretenir et construire » des églises, « soutenir les curés des paroisses rurales », secourir « de nombreux pauvres qui viennent tous les jours chercher de l’aide », acheter les véhicules des paroisses, payer les « dépenses de santé des prêtres ». Il précise : « aucun d’entre nous n’a de salaire ».

    Ces sommes, souligne-t-il, « ne sont pas virées à mon nom, mais à l’archidiocèse ».

    Les accusations portées par la publication italienne ressemblent à celles portées contre l’archevêque il y a un an auprès des autorités locales qui l’ont disculpé : pourquoi les republier « maintenant » ?, interroge l’archevêque, qui rappelle que d’ici huit jours il présente sa démission au pape.

    Il atteindra en effet la limite d’âge canonique de 75 ans, pour l’exercice d’une charge épiscopale le 29 décembre: il présentera sa démission et le pape François prolongera ou pas son mandat.

    Il se demande aussi comment les informations sont parvenues à l’hebdomadaire italien.

    Il indique qu’il y a plus d’un an, il a renvoyé un administrateur de l’Université « parce qu’il était en train de voler ». C’est après ces événements que le pamphlet accusateur anonyme a été diffusé.

    Le cardinal Maradiaga estime que ces accusations viennent aujourd’hui de « personnes contraires à la réforme de la curie vaticane qui désirent [le] calomnier pour lui faire quitter ce service de la Mère Eglise et du Saint-Père François ».

    Il cite Voltaire : « Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ». Il conclut : « Je continuerai à servir jusqu’à la décision du Saint-Père ».

    Pour sa part, le père Carlos Rubio, curé de San Martín de Porres à Tegucigalpa, a répondu à l’agence ACI, au nom du diocèse, en révélant que « tous les évêques reçoivent une aide [de l’université] pour leur diocèse, pas pour leur usage personnel ».

    Le p. Rubio souligne qu’il ne s’agit pas d’acte de « corruption »: « Ce n’est pas de l’argent de l’Etat, mais d’une institution [l’Université catholique] qui dépend de l’Eglise. » Il explique que « c’est une aide de l’université catholique pour la mission des diocèses », dans un contexte « de grande pauvreté » et de « grands besoins ».

    En outre, toujours selon l’agence ACI, l’évêque auxiliaire de Tegucigalpa, Mgr Juan José Pineda Fasquelle, 57 ans, nommé en 2005, a été accusé auprès du Vatican, notamment pour des opérations financières.

    D'Anita Bourdin, sur zenit.org, le 26 décembre :

    « Je suis désolé pour le mal qu’ils t’ont fait »: le pape téléphone au card. Maradiaga

    Des sommes perçues par l’archidiocèse pour ses besoins pastoraux

    “Je suis désolé pour le mal qu’ils t’ont fait”, a déclaré le pape François au cardinal Oscar Rodriguez Maradiaga, archevêque de Tegucigalpa, au Honduras, mis en cause par un hebdomadaire italien qui reprend un pamphlet du Honduras – qui s’est révélé mensonger il y a environ un an -, comme nous l’indiquions déjà le 23 décembre 2017.

    Le pape François a en effet parlé au téléphone avec le cardinal Maradiaga qui lui même déclare, à la télévision Suyapa de l’Eglise catholique du Honduras – relayée par Radio Vatican en italien – que ces attaques viennent de “qui ne veut pas les réformes”, et qu’il a reçu “de nombreuses manifestations de solidarité, même de non-catholiques”.

    En effet le cardinal Maradiaga est aussi le coordinateur du Conseil des cardinaux, le “C9” qui assiste le pape dans le gouvernement de l’Eglise et la réforme de la curie romaine.

    Le cardinal a fait état d’un appel téléphonique du pape François qui lui a dit: “Je suis désolée pour le mal qu’il ont fait contre toi. Mais toi, ne t’inquiète pas.” Le cardinal dit avoir répondu: “Sainteté, je suis ne paix. Je suis en paix parce que je suis avec le Seigneur Jésus qui connaît le coeur de chacun.”

    La publication italienne a accusé le cardinal  d’avoir perçu des émoluments de l’université catholique du Honduras qui s’élèveraient à 35 000 euros par mois.

    Le directeur de la salle de presse du Vatican, Greg Burke, confirme qu’il y a eu « une enquête voulue en personne par le Saint-Père ».

    L’archevêque explique que l’Université est propriété de l’archidiocèse de Tegucigalpa qui l’a faite grandir au point qu’elle a maintenant 11 campus dans le pays et qu’elle peut « aider les œuvres pastorales » de l’Eglise.

    Il indique que les sommes versées chaque mois permettent de payer les études « des séminaristes », « entretenir et construire » des églises, « soutenir les curés des paroisses rurales », secourir « de nombreux pauvres qui viennent tous les jours chercher de l’aide », acheter les véhicules des paroisses, payer les « dépenses de santé des prêtres ». Il précise : « aucun d’entre nous n’a de salaire ».

    Ces sommes, souligne-t-il, « ne sont pas virées à mon nom, mais à l’archidiocèse ».

    Les accusations portées par la publication italienne ressemblent à celles portées contre l’archevêque il y a un an auprès des autorités locales qui l’ont disculpé : pourquoi les republier « maintenant » ?, interroge l’archevêque, qui rappelle que d’ici huit jours il présente sa démission au pape.

    Il atteindra en effet la limite d’âge canonique de 75 ans, pour l’exercice d’une charge épiscopale le 29 décembre: il présentera sa démission et le pape François prolongera ou pas son mandat.

    Il se demande aussi comment les informations sont parvenues à l’hebdomadaire italien.

    Il indique qu’il y a plus d’un an, il a renvoyé un administrateur de l’Université « parce qu’il était en train de voler ». C’est après ces événements que le pamphlet accusateur anonyme a été diffusé.

    Le journaliste italien a donc relayé des accusations déjà lancées de façon anonyme en 2016 par un ancien employé de l’université licencié pour une gestion malhonnête de fonds de l’institution.

    Pour le cardinal, rapporte Radio Vatican, la déontologie aurait voulu qu’avant de lancer de telles accusations, on cherche à écouter la personne accusée. Il rappelle que la calomnie est un “péché” mais aussi un “délit” punissable.

    Le cardinal Maradiaga estime que ces accusations viennent aujourd’hui de « personnes contraires à la réforme de la curie vaticane qui désirent [le] calomnier pour lui faire quitter ce service de la Mère Eglise et du Saint-Père François ».

    Il cite Voltaire : « Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ». Il conclut : « Je continuerai à servir jusqu’à la décision du Saint-Père ».

    Il dit qu’il sera heureux que le pape accepte sa démission ou la repousse: « Je suis évêque depuis 39 ans et depuis 25 ans archevêque de Tegucigalpa. Je suis aussi tenté par la possibilité de me retirer en paix. »