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BELGICATHO - Page 1519

  • Il ne faut pas attendre qu'Asia Bibi meure pour s'indigner

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    9782268077550_1_115311.jpgLes dessous de l'affaire sensible Asia Bibi

    La porte-parole mondiale de cette Pakistanaise condamnée à mort pour blasphème souhaite ainsi relancer la mobilisation en faveur de cette mère de famille, afin qu'elle ne tombe pas dans l'oubli comme l'espèrent les autorités pakistanaises.

    Il ne faut pas attendre qu'Asia Bibi meure pour s'indigner.

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    http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Documentaires-premium/Passionnement/La-croix-d-une-femme

    Au Pakistan, la chrétienne Asia Bibi, une paysanne illettrée de la région du Pendjab, est accusée de blasphème envers le Prophète pour avoir bu dans le verre d’une musulmane. Première femme à être condamnée à la pendaison, elle attend la mort dans un cachot sans lumière, depuis deux ans. Privée de tout, elle s’en remet à Dieu.
    ***
    Dans ce chapitre, la réalisatrice veut montrer que "face à l’injustice de la situation d'Asia Bibi, - figure du serviteur souffrant - à son absurdité et à son dénuement extrême, sa confiance en Dieu est plus forte que la rancune".
     Asia Bibi, développant sa confiance en Dieu dans l'enfermement de sa cellule, fait référence à l'Humilité : "Sur la Croix, le Christ s'unit à Dieu dans une prière confiante, pour inverser le cercle vicieux de la violence en cercle vertueux".
    ***
    Pour vivre le Carême 2012, le film Passionnément de Marie Viloin propose une vision contemporaine de la Passion du Christ en six chapitres.

  • Florence Arthaud : "mon idole, c'est Jésus"

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    "Je vais donc rejoindre le ciel. Ce ciel peuplé de milliard d'étoiles, de galaxies inconnues, d'amour, de bonheur et d'éternité." (source)

    «Il y aura une cérémonie religieuse à Paris, parce que Florence était très croyante. Ensuite, les proches et la famille suivront ses dernières volontés. Elle avait souhaité être inhumée auprès de notre frère (Jean-Marie), aux îles de Lerins, dans le cimetière communal de l’île Sainte-Marguerite», a indiqué Hubert Arthaud. (source)

    Du site du journal La Croix (Céline Hoyeau) :

    L’hommage du P. Michel Jaouen, compagnon de route de Florence Arthaud

    Fondateur d’une association de réinsertion par la voile, le jésuite breton était « un copain de longue date » de la navigatrice

    « Aujourd’hui, elle est en paix, elle est heureuse. Mais je pense à ceux qui restent, à sa fille qui va se trouver très seule… » Navigateur lui aussi, le P. Michel Jaouen, jésuite breton de 94 ans, commente avec pudeur le décès de Florence Arthaud, survenu en Argentine lundi 9 mars dans un accident d’hélicoptère.

    « C’était une femme généreuse, très gentille. Quand on lui demandait un service, elle était toujours là », raconte-t-il. L’an dernier encore, la navigatrice installée à Marseille était venue donner des conseils de navigation aux élèves de la marine marchande qui valident leur formation théorique sur les grands voiliers de l’association fondée par ce prêtre originaire de l’île d’Ouessant : le Rara-Avis et le Bel-Espoir. Deux bateaux écoles destinés à la réinsertion de jeunes « paumés de la vie », qui accueillent depuis une quarantaine d’années délinquants, alcooliques ou drogués souhaitant « sortir de la galère ».

    « À QUI D’AUTRE PARLER DANS LES MOMENTS DIFFICILES À LA BARRE D’UN BATEAU ? »

    Tous deux étaient « copains de longue date », s’étant rencontrés « par les courses de bateaux », raconte le P. Jaouen, qui avait célébré en 2005 le mariage de cette femme au parcours tourmenté, avant qu’elle ne se sépare d’Éric Charpentier peu après. « On ne parlait pas souvent de la foi, elle l’avait et quand on l’a, on n’a pas besoin d’en parler ».

    Dans un entretien à la revue « La Protection des animaux » en septembre 2012, Florence Arthaud en avait dit un peu plus : « Je suis croyante et cela vaut mieux quand on navigue en solitaire… À qui d’autre parler dans les moments difficiles à la barre d’un bateau ? Je n’ai pas assez de courage ou de raison pour ne pas être croyante. Mon idole, c’est Jésus… »

  • Jean Vanier, fondateur de l'Arche, est le lauréat du prix Templeton 2015

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    Jean-Vanier.jpgJean Vanier, lauréat du prix Templeton 2015 (source : Radio Vatican)

    Jean Vanier, fondateur de l’Arche vient de recevoir, à Londres, le prix Templeton, qui honore chaque année une personnalité ayant contribué à promouvoir la dimension spirituelle de la vie. Humaniste, philosophe, théologien, ce canadien francophone a été récompensé pour sa découverte innovatrice sur le rôle central des personnes les plus vulnérables dans la création d’une société plus juste, inclusive et humaine. Ce prix déjà attribué à des personnalités telles que Mère Téresa, Desmond Tutu et le Dalaï Lama, est l’une des plus importantes distinctions honorifiques au monde, dont la valeur s'élève à près de 1.7 millions de dollars.

    Interrogé par Hélène Destombes Jean Vanier se réjouit de cette reconnaissance qui met en lumière son œuvre en faveur d’une culture de la rencontre et de la paix :

    C’est super parce que ça attire l’attention sur les personnes qui ont un handicap. Et ça, c’est important parce ce qui est particulier à l’Arche, comme à Foi et Lumière, c’est la révélation que des gens qui ont un handicap mental sont des gens supers. Ils n’ont pas développé leurs têtes mais ils ont des cœurs et il faut qu’on se souvienne, mais on oublie trop vite que des personnes avec un handicap étaient vues pendant longtemps, plus ou moins, comme une punition de Dieu, comme une honte, et ils étaient très vite enfermés dans de grandes institutions. Et on lit dans l’Évangile de Saint-Jean que les disciples en face d’un homme qui est né aveugle ont demandé à Jésus si c’est à cause de ses péchés ou le péché de ses parents qu’il est né ainsi. Donc, il y a une sorte de révolution. Nous, nous disons que loin d’être ceux qui sont punis par Dieu, ce sont eux qui peuvent nous conduire vers Dieu, qui peuvent nous conduire à devenir plus humains, plus ouverts, plus aimants. Alors, qu’il y ait un prix pour cela, ça aide les gens à dire « Tiens, il y a peut-être quelque chose là-dedans qu’il faut regarder d’un peu plus près ».

    Recevoir cette récompense, c’est en quelque sorte un encouragement à poursuivre, à travers l’Arche, votre œuvre d’insertion, de transmission des valeurs de paix et de tolérance

    Certainement. Il faut aussi continuer à œuvrer ensemble d’une façon interreligieuse et d’un point de vue œcuménique, de continuer et encourager les gens à rencontrer les personnes avec un handicap, non pas juste pour faire des choses pour eux mais entrer en relation et découvrir qu’ils peuvent nous aider à devenir plus libres, à faire tomber nos préjugés, à faire tomber les idées que nos sociétés et l’Église doivent être bâties sur des échelles. L’important, c’est que chacun découvre pour qu’entrer dans le corps mystique. le corps de l’Eglise, il faut devenir plus aimant.

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  • La première nouvelle église construite à Cuba depuis 1959 sera dédiée au Sacré-Coeur

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    Vers la construction de la première nouvelle église à Cuba depuis 1959 (source : fides.org)

    Pinar del Rio – L’Eglise catholique à Cuba pourra construire un nouveau lieu de culte sur l’île, qui sera le premier depuis la révolution de 1959. Selon les informations de l’Archidiocèse de La Havane, parvenues à l’Agence Fides, le lieu choisi est une petite ville de la province occidentale de Pinar del Río.

    La nouvelle église sera dédiée au Sacré-Cœur de Jésus et occupera une superficie de 200 m2 au centre de Sandino, la plus importante commune de la province. Elle pourra accueillir environ 200 personnes assises, ainsi que l’a annoncé l’Evêque de Pinar del Río, S.Exc. Mgr Jorge Enrique Serpa Pérez. Selon les données de l’Archidiocèse de La Havane, 60% de la population cubaine – sur un total de 11,1 millions d’habitants – sont catholiques et il existe sur l’île 650 églises alors qu’y sont présents 340 prêtres et 600 religieux.L’autorisation de la construction d’une nouvelle église avait déjà été donnée le 9 septembre 2014, poursuivant ainsi la phase de dégel des relations entre l’Eglise catholique et le gouvernement cubain, qui a porté à l’autorisation des processions publiques, à la proclamation du Vendredi Saint comme jour férié et à la transmission télévisée du Message de S.Em. le Cardinal Ortega ainsi qu’à la restitution à l’Eglise d’un certain nombre de lieux de culte qui avaient été précédemment expropriés .

    Sur cette ligne, la construction de nouveaux édifices de culte constitue l’une des requêtes de l’Eglise catholique, qui entend récupérer les espaces nécessaires à sa mission évangélisatrice.

  • Inde : 4 millions de stérilisations forcées en 2013-2014

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    ASIE/INDE - Poursuite des stérilisations forcées de masse (source : fides.org)

    Bilaspur – La liberté et la dignité personnelle des femmes indiennes continuent à être foulées aux pieds. De 2013 à 2014, ont été réalisées dans le pays plus de 4 millions de stérilisations forcées. Dans l’Etat de Bilaspur, la mort d’un certain nombre de femmes à cause des conditions sanitaires précaires dans lesquelles sont souvent effectuées ces interventions a suscité un véritable tollé. Selon des sources locales, un seul et même chirurgien a stérilisé 83 femmes en quelques heures, dans un milieu ne répondant pas aux normes hygiéniques et sanitaires les plus élémentaires. Les autorités sanitaires locales ont déclaré qu’après les interventions avaient été administrés des antibiotiques altérés qui ont provoqué la mort des patientes. Les campagnes de stérilisation forcées de masse sont promues dans le but de mettre un terme à la croissance démographique du pays.

  • Les évêques irlandais rappellent la valeur du mariage entre un homme et une femme

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    Lu sur IHS.news :

    PRISE DE POSITION DES ÉVÊQUES IRLANDAIS À L’APPROCHE DU RÉFÉRENDUM SUR LE MARIAGE HOMOSEXUEL

    Le 22 mai, les Irlandais se rendront aux urnes pour un référendum qui pourrait bien changer le sens du mariage dans la Constitution irlandaise. Les évêques catholiques soulignent l’importance d’une réflexion approfondie en vue de ce vote. « Le mariage est d’une importance fondamentale pour les enfants, les mères, les pères et pour la société », affirment les évêques dans une déclaration publiée ce mardi, au cours de leur assemblée générale de printemps. « L’union d’un homme et d’une femme dans le mariage, ouverte à la procréation des enfants, est un don de Dieu qui nous a créé homme et femme » , peut-on lire dans le texte.

    Le rapport entre l’homme et la femme est unique et ouvert à la vie

    « Les mères et les pères portent des dons différents mais complémentaires » dans la vie d’un enfant. Les évêques expliquent ne pas pouvoir soutenir un amendement à la Constitution qui redéfinit le mariage et « met l’union de deux hommes ou de deux femmes sur le même pied d’égalité que le rapport conjugal entre mari et femme, qui est ouvert à la procréation des enfants ». « Si l’amendement est adopté, il deviendrait toujours plus difficile de parler encore en public du mariage » comme d’un lien sacré entre un homme et une femme, redoutent encore les évêques.

    « Qu’enseignerons-nous aux enfants à l’école à propos du mariage ? Ceux qui continuent sincèrement à croire au mariage entre un homme et une femme seront-ils contraints d’agir contre leur propre conscience ? » se demandent les évêques irlandais en invitant à trouver un moyen pour «  protéger les droits civils des personnes homosexuelles, sans porter pour autant préjudice à la signification fondamentale du mariage ». « The Children and Family Relationships Bill », avertissent-ils, propose « d’éliminer la mention de mères et pères de toutes une série de lois précédentes ». D’où cet appel à encourager tout le monde à réfléchir sur ces thèmes et à voter le 22 mai.

    Réfléchir avant de modifier l’amendement sur le mariage

    « Les effets de l’amendement proposé auront de réelles conséquences pour cette génération et pour les générations futures. Nous disons à tous les électeurs : le mariage est important. Il faut réfléchir avant de le modifier ». Viennent enfin l’invitation aux personnes de foi à « porter cette décision dans la prière » et une annonce : « Dans les prochaines semaines et en particulier en mai, le mois de Marie, nous invitons à la prière pour le mariage et la famille ».

  • Renonciation de Benoît XVI, deux ans déjà : les raisons d’un collapsus

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    Du Père Santiago Martin, fondateur des Franciscains de Marie (Madrid ), lu en traduction sur le site « Benoît et moi » (extraits) :

    benoit-xvi-360x200_article_large.jpg« Il y a un vieux dicton espagnol qui exprime la surprise et l’incrédulité que l’on éprouve quand quelqu’un applaudit une autre personne, en particulier si celle-ci ne peut pas le récompenser. « Contre qui va l’éloge ? », se demande l’auditoire, méfiant. Aujourd’hui je veux faire l’éloge du Pape Benoît XVI, Pape émérite, encore vivant, Dieu merci, alors que se sont passés deux ans depuis sa renonciation à l’exercice du gouvernement de l’Ėglise. Et cet éloge, Dieu le sait bien, ne va contre personne ; c'est-à-dire, qu’il ne va pas contre l’actuel Souverain Pontife, le Pape François.

    Je fais l’éloge de son prédécesseur, parce que je l’ai aimé et je l’ai admiré. Je fais son éloge parce qu’aujourd’hui presque personne ne le fait. Je fais son éloge parce que je crois qu’il le mérite, car je suis convaincu qu’il a été le pape le plus brillant, du point de vue théologie, de l’histoire de l’Église. Et, en dernier, comme l’on dit à Madrid, ma terre à moi, je fais son éloge « parce que j’en ai envie »¨[…]. 

    C’est le 28 février 2013 qu’il s’est reclus à Castelgandolfo, donnant effet à la renonciation au Pontificat qu’il avait annoncée le 11 février précédant. Je ne me suis pas réjoui. Je ne l’ai pas compris. Je continue à ne pas me réjouir et je continue à ne pas le comprendre. Mais je l’ai accepté car je suis sûr que Benoît l’a fait non seulement parce que sa conscience lui demandait mais parce que c’était mieux pour l’Ėglise en ce moment si difficile. J’ai déjà dit, à d’autres occasions, que je suis convaincu de la validité de sa renonciation et, par conséquent, de la légitimité de l’actuel Pape régnant. Mais cela ne signifie pas que la dite renonciation ne m’a pas fait mal et que ne je pense pas que cette renonciation ait été menée à son terme au milieu d’un processus de harcèlement et de démolition contre Benoît. C’est évident qu’ils en avaient contre lui. Et s’il a décidé, librement, de laisser l’exercice de sa charge, cela a été pour le bien de l’Église, mais non parce qu’il devait le faire de façon naturelle, comme si c’était sa mauvaise santé qui l’avait forcé à le faire. La preuve est qu’il est actuellement vieux et fragile, mais lucide et relativement en bonne santé.

    Benoît a été un luxe pour l’Église et pour l’humanité. Surtout pour cette humanité proscrite qui vit en Occident et qui non seulement ne l’a pas compris mais a été celle qui l’a le plus harcelé. Sa lucidité à l’heure d’identifier les problèmes, - il lui suffisait de deux ou trois mots pour synthétiser les concepts les plus abstraits, comme « dictature du relativisme », ou le concept, qu’il nous a donné il y a quelques mois, de « païens baptisés » - le rendait très dangereux pour ceux qui sont en train d’instaurer le Nouvel Ordre Mondial. C’était un médecin qui diagnostiquait avec la précision d’un laser, et cela était insupportable aux maîtres du monde. C’est pour cela qu’ils ont été contre lui, parce que sa lumière éclairait trop. Mais nous, qui aimons la lumière, non pas parce que nous n’avons pas de péchés mais parce que nous préférons savoir que nous les avons que de nous tromper en croyant que nous sommes bons, nous ressentons son absence et nous ne cessons, pas même un seul jour, de le regretter. De le regretter et de prier pour lui, comme il nous l’a demandé en prenant congé.[…]

    Ref. BENOÎT XVI, IN MEMORIAM

    Original en espagnol: catolicos-on-line.org 

    La semaine dernière, l’Union des étudiants catholiques de Liège recevait à l’Université un professeur de sociologie d’une université romaine, admirateur lui aussi de Benoît XVI. Durant les échanges que nous eûmes après sa conférence, il fit exactement la même analyse : sans s’être jamais concerté, naturellement, avec ce religieux espagnol.  

    JPSC

  • Une nouvelle guerre de religion ?

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    monseigneur-luc-ravel-eveque-aux-armees-hommage-ITELE-930620_scalewidth_300 (1).jpgConférence de Carême de Mgr Luc Ravel, évêque aux armées françaises, le 9 mars 2015, en la chapelle Notre Dame du Bon Secours à Paris : ce qui se passe actuellement, affirme-t-il, « ce n’est pas un choc de civilisations mais une nouvelle guerre de religion. Ce qui a pu laisser croire à un « choc des civilisations » tient à ce qu’il y a un choc idéologique inouï, un affrontement non pas entre l’Occident et l’Islam mais entre deux idéologies, l’une islamiste, religieusement dévoyée et l’autre laïciste, occidentalement détournée. Il se fait que la première est née en Islam et que la seconde provient de l’Occident ». Lu sur le site « Riposte catholique » :

    « Une nouvelle guerre de religion ? Quel drôle de titre pour une conférence de carême !

    Je ne suis ni sociologue, ni politologue, ni polémologue. La conférence de carême de ce soir participe néanmoins totalement de ma mission d’évêque. Un évêque ne parle pas que de Dieu et de l’Eglise mais aussi du monde.

    Le concile Vatican II l’explique très clairement et donne la méthode pour comprendre le monde : « Pour mener à bien cette tâche, l’Eglise a le devoir, à tout moment, de scruter les signes des temps et de les interpréter à la lumière de l’Evangile, de telle sorte qu’elle puisse répondre, d’une manière adaptée à chaque génération, aux questions éternelles des hommes sur le sens de la vie présente et future et sur leurs relations réciproques. » (Gaudium et Spes, 4) Un peu plus loin, il ajoute : « … La foi, en effet, éclaire toutes choses d’une lumière nouvelle et nous fait connaître la volonté divine sur la vocation intégrale de l’homme, orientant ainsi l’esprit vers des solutions pleinement humaines. » (Gaudium et Spes, 11)

    La conférence de ce soir voudrait nous aider à remplir cette mission de l’Eglise aujourd’hui en France : scruter puis interpréter en vue de répondre aux questions éternelles de l’homme par des solutions pleinement humaines.

    1. Scruter : une nouvelle guerre de religion

    Observons attentivement le monde pour ne pas nous emballer sur des tigres de papiers ou des sous-évaluations d’événements pourtant considérables. Or, non seulement le monde est compliqué mais on redouble sa complexité par un langage déraisonnablement incorrect. Ainsi on nous retient de parler d’ « Islamisme » au motif que nous ferions des amalgames. Le français, jugé incapable de réfléchir par lui-même, ne serait-il plus capable que de faire des distinctions évidentes ! C’est irritant pour notre amour-propre. Mais ce qui est outrageant pour la raison, c’est que le discours, dans le même temps, nous explique que la laïcité est menacée. L’homme que je suis s’interroge : pourquoi la laïcité est-elle menacée si aucune religion n’est impliquée dans les attentats ?

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  • Pour une "culture de la vie" qui soit "contagieuse"

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    dbc049c3b810a8a2824091b5166c5334.jpgSix clés pour transmettre la culture de la vie (sur didoc.be - Lucia Martinez Alcalde)

    Dans la promotion de la culture de la vie, il est fondamental de ne pas abandonner la bataille de l’opinion publique.

    Cela s’est vérifié aux Etats-Unis : bien que les médias les plus importants y soient pro choice (« pour le choix », c'est-à-dire en faveur de l’avortement), les pro life (« pour la vie ») ont réussi à entretenir le débat social jusqu’à obtenir un soutien majoritaire dans l’opinion publique.

    Avec une majorité de médias pro choice, 48% de la population des États-Unis se déclare pro life, face à 45% qui se déclarent en faveur de l’avortement, d’après l’enquête Gallup réalisée en mai 2013. Il a fallu quarante ans pour obtenir ce revirement de l’opinion publique, depuis que le Tribunal Suprême a éliminé les restrictions à l’avortement en 1973. Cela n’a été possible que grâce au dynamisme de la société nord-américaine.

    Avec ce panorama, comment communiquer la culture de la vie de façon efficace ? María Martínez Orbegozo propose six clés, qui tiennent compte des années de pratique de l’avortement dans la société occidentale et des différentes campagnes réalisées autour du sujet.

    Communication positive

    Dans des enquêtes réalisées auprès de femmes en âge de procréer et susceptibles d’affronter des situations induisant à avorter, on a constaté que les campagnes pro life négatives (par exemple, des photos de fœtus avortés) provoquaient un rejet. Il n’en va pas de même avec d’autres types de campagnes centrant leur message sur la femme, sur la valeur positive de la maternité, sur des clips mettant en scène des filles courageuses qui décident de garder leur enfant…

    « Les messages positifs t’inclinent à dire “oui” à ce qu’on te propose », signale María Martínez Orbegozo. Elle ajoute que les manifestations pro life produisent le même effet : on y voit de la joie, des familles, on y entend de la musique ; tout le contraire de l’attitude de féministes radicales qui manifestent de façon violente, en proférant des insultes et en posant des gestes grossiers.

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  • Le salut viendra-t-il de l'Afrique ?

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    ken_5.jpgPour Sandro Magister, c'est l'heure de l'Afrique :

    C’est sur ce continent que l’on trouve le plus grand nombre de gens convertis à la foi catholique. Ainsi que le plus grand nombre de martyrs. Comme à l’aube du christianisme. Le passé et l’actualité d’un continent dont le poids au sein de l’Église mondiale ne cesse d’augmenter 

    C’est le continent qui compte le plus grand nombre de convertis et de martyrs. Et pourtant c’est aussi celui qui est le plus négligé et le plus sous-évalué par la vieille chrétienté occidentale.

    Ou tout au moins, il l’était jusqu’à la saison dernière. Parce que depuis que l’épée de l'islam est devenue plus féroce et qu’elle ne se limite plus à faire des victimes en Afrique, au-dessus et au-dessous du Sahara, mais qu’elle étend sa menace jusqu’à la rive nord de la Méditerranée, l'attention portée au catholicisme africain est devenue partout plus aigüe et plus angoissée.

    Mais il n’y a pas que cela. L'Afrique constitue également la grande surprise en ce qui concerne les équilibres mondiaux au sein de la hiérarchie catholique. Le synode qui a eu lieu au mois d’octobre dernier en a donné une preuve très nette. Il a commencé dans une tonalité eurocentrique accentuée, allemande au premier chef, dont les représentants ont trouvé leur route barrée par la résistance inattendue opposée par les évêques africains à tout changement, quel qu’il soit, de la doctrine et de la pratique relatives au mariage indissoluble et à l’homosexualité.

    Et on peut penser que cette résistance sera encore plus résolue lors de la prochaine session du synode, si on se base sur l’avertissement lancé par un des cardinaux africains qui fait le plus autorité, le Guinéen Robert Sarah, préfet de la congrégation pour le culte divin, dans son livre-interview "Dieu ou rien", réalisé par Nicolas Diat et publié en France aux éditions Fayard :

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  • "Shades of Truth" : la réalisatrice du film sur Pie XII répond aux critiques

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    Locandina-Shades-Of-Truth.jpgDe Zenit.org :

    Film sur Pie XII : "Shades of Truth", un succès avant même sa sortie en salle

    La réalisatrice des "Ombres de vérité" répond aux critiques

    Antonio Gaspari

    Le film "Shades of Truth", "Ombres de vérité", écrit et réalisé par Liana Marabini a été présenté à Rome le 2 mars. Il est produit par Condor Pictures.

    Des acteurs d’exception, parmi lesquels Christophe Lambert, Marie-Christine Barrault, Giancarlo Giannini, Remo Girone, Gedeon Burkhard, David Wall, pour un film qui sera présenté hors concours, à l’occasion du Festival de Cannes et pendant les dix jours de la Rencontre mondiale des familles, en septembre 2015, à Philadelphie (Etats-Unis).

    Le film raconte l’histoire d’un journaliste chargé de mener une enquête sur Pie XII. Très sceptique et critique au début,  il rencontre des témoins qui vont peu à peu remettre sa thèse en question. Au cours des différentes rencontres avec des personnes qui ont survécu à l’holocauste, ou avec leurs enfants, l’enquêteur découvre que Pie XII n’a pas été un pape craintif qui n’aurait pas réussi à s’opposer à Hitler, mais qu’il a réellement réussi à sauver des centaines de milliers de juifs des chambres à gaz.

    Devant les réactions à la projection du film ont été vives, parfois critiques et polémiques, mais parfois aussi très élogieuses, ZENIT a rencontré la réalisatrice, Liana Marabini.

    Zenit - Les réactions à la projection du film ont été variées. Certaines sont très positives, d’autres neutres et quelques-unes très négatives. Vous y attendiez-vous ?

    Liana Marabini - Oui, je m’y attendais. C’est un sujet très controversé et il est normal que les réactions soient de toutes sortes. Personne ne peut être assez ingénu pour penser que les avis seront unanimes. Le but du film est de faire parler de Pie XII et des injustices qu’il a subies et qu’il subit encore, en apportant des preuves étayées : non pas des preuves inédites, mais une sélection de celles qui existent déjà et il y en a énormément. Le film a été pensé non comme un monument historique mais comme une fenêtre ouverte sur une période controversée et il donne un espace pour permettre d’approfondir le sujet. Pie XII est le personnage le plus incompris du XXème siècle, alors c’est bien de chercher à expliquer un peu les choses, surtout le pourquoi de son silence.

    Il ne faut pas ensevelir le pape Pacelli sous les cendres de l’oubli que l’histoire accumule parfois sur les choses et sur les personnes.

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  • Un jeune chrétien pakistanais torturé à mort dans un commissariat

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    De "l'Observatoire de la Christianophobie" :

    Vraiment, on ne peut être qu’écœuré devant les traitements abominables que subit la minorité chrétienne au Pakistan. La British Pakistani Christian Association (BPCA) d’Angleterre, nous rapporte de matin un cas particulièrement abject.

    Le 6 mars, à 19 h, la police a procédé à l’arrestation à son domicile de Harbanspura, près de Lahore, d’Ayesha Bibi, une mère de famille. La police a également interpellé son fils, Zubair Masih, 20 ans, et son frère Arshad Masih. Ayesha Bibi avait été, à tort, accusé d’avoir volé de objets au domicile du propriétaire terrien musulman Abdul Jabbar Pathan, où elle travaillait loyalement comme domestique depuis des années. Comme Ayesha Bibi était continuellement accusée par la famille de son patron d’être voleuse, elle finit par prendre la décision de cesser son travail dans cette maison. Les trois interpellées furent battus comme plâtre par la police au commissariat. Comme rien ne pouvait être retenu contre Ayesha Bibi, elle finit par être relâchée, mais son fils et son frère continuèrent à être torturés pour leur faire avouer on ne sait trop quoi. Hier, 9 mars, à 7 h du matin, une voiture de police a jeté devant le domicile d’Ayesha Bibi, le corps sans vie de son fils… La maman a déposé plainte à la police et devrait rencontrer aujourd’hui un militant de la BCPA à Lahore, l’association ayant décidé d’aider au plan légal cette infortunée maman chrétienne.