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BELGICATHO - Page 1634

  • Commentaire de l'homélie du Pape pour le 1er novembre

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    Sur le blog du bimensuel « L’Homme Nouveau » un moine de l’abbaye de Triors revient sur cette homélie

     « Au soir de la Toussaint, poursuivant la coutume établie par Jean-Paul II et Benoît XVI, le Pape François s’est rendu au cimetière du Verano, pour y célébrer la messe de la solennité. À la fin de la messe, comme ses deux prédécesseurs, il a prié pour les défunts et béni les tombes. En son temps, Paul VI préférait garder l’habitude de célébrer la messe des morts à l’intérieur de la basilique Saint-Pierre, sans hésiter pourtant à faire parfois une exception. En particulier en 1963, il s’est rendu à la basilique Saint-Laurent pour y célébrer la messe pour les défunts. C’était un hommage marqué à Pie XII : pendant la guerre, il avait visité la population de ce quartier du Verano rescapée après l’horrible tragédie d’un terrible bombardement.

    L'oubli et l'ingratitude

    Paul VI y fit remarquer que l’homme moderne négligeant le sens de la Tradition, « était peu porté à la gratitude, au souvenir, à la fidélité à l’histoire et ainsi il se détachait du temps passé, ce qui engendre l’inquiétude, l’anxiété et l’instabilité ». Et il ajouta qu’un vrai chrétien au contraire adhérait « beaucoup plus à ceux qui nous ont précédés, car il n’hésite pas en face du tribut nécessaire de reconnaissance, reconnaissance qui pour les morts se transforme véritablement, dans le silence et à travers la liturgie de l’Église, en une profonde et inépuisable charité ». Le manque de reconnaissance était pour le pape l’un des motifs pour lequel on négligeait déjà la prière pour les morts. De nos jours, il faut y ajouter le silence trop impressionnant de la catéchèse des fins dernières, comme le regrettait vivement Jean-Paul II dans Entrez dans l’espérance. Ce dernier chercha à y porter remède en donnant peu après une série de conférences sur ce thème.

    Dans l’homélie, le Pape François commente ici l’évangile du jour, celui des Béatitudes. Si tout l’Évangile, dans son intégrité et dans sa quadruple expression, mérite notre piété filiale et notre recueillement, les pages qui contiennent les sublimes paroles du Sermon sur la montagne, nous séduisent d’emblée et de façon vraiment unique. C’est bien là le porche d’entrée du Royaume des Cieux. Si la grandeur et la sévérité de ce texte nous heurtent de front, voyons-y le doigt de Dieu qui cherche à nous faire déposer le fardeau de nos lâchetés afin de devenir vrais fils dans le Fils en toute confiance, et de mériter dans l’au-delà, c’est-à-dire dans le royaume éternel, de nous entendre appeler « bienheureux », et non pas « malheureux ! »

    L'industrie de destruction

    Se débarrasser du poids de nos lâchetés : le Pape le dit à sa belle façon, de façon très imagée et très profonde, en dénonçant vigoureusement l’industrie de destruction qui envahit le monde entier. Se prenant pour Dieu et succombant à ce que saint Jean-Paul II nomme la méta-tentation des origines, l’homme suit sa propre voie en rejetant tout ce qui semble inutile, depuis l’enfant dans le sein de sa mère jusqu’au vieillard. Le Pape le souligne encore : il s’agit d’une véritable et terrible tentation à laquelle le monde succombe, malgré les avertissements divers de la Vierge depuis La Salette jusqu’à Fatima. Le Pape y voit la grande épreuve de notre temps. Demandons à ­Marie la force de Dieu, qui, comme le dit le Livre de Néhémie, sera toujours notre joie. Alors, avec le Pape, nous éviterons efficacement tout relativisme et toute exclusion, pour avancer sur le chemin des béatitudes, dans la grande espérance de voir le Seigneur face à face. En fin de compte, il s’agit de beaucoup aimer, car, comme le soulignait souvent Benoît XVI, la Loi nouvelle, ce n’est pas une liste d’interdits, mais ses exigences sont celles de l’amour. »

    Ref. Commentaire de l'homélie du Pape pour le 1er novembre

    JPSC

  • Encore un ballon d’essai pour l’ordination d’hommes mariés dans l’Eglise latine

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    Contrairement à l’Afrique ou l’Asie, nouvelles frontières de l’expansion du catholicisme, l’Amérique latine, puisant sans cesse dans les ressources sacerdotales d’autrui, n’a jamais connu, dans sa déjà longue histoire, une véritable efflorescence d’un clergé autochtone. On se souvient, entre autres, des contingents  « Fidei Donum «  institués par le pape Pie XII dont elle bénéficia  largement au siècle dernier.  

    Aujourd’hui, inspiré peut-être par les vents de réforme qui soufflent à nouveau sur la colline vaticane, le  cardinal brésilien Claudio Hummes (80 ans),  ancien préfet  de la congrégation romaine du clergé, décroche une vieille lune des années postconciliaires : l’ordination d’hommes mariés pour les forêts d’Amazonie et du Matto grosso.  La panacée ? Lu à ce propos le billet de Marco Tosatti traduit sur le site « Benoît et moi ». 

     « Du Brésil m'arrive une nouvelle qui constituerait une véritable révolution dans l'Eglise. En dialogue avec la Congrégation pour le Clergé, il s'agirait de rechercher le moyen d'ordonner «ad experimentum» des «viri probati» pour faire face à la pénurie de prêtres dans les diocèses d'Amazonie, où les distances sont énormes, les prêtres de plus en plus rares, et la possibilité pour certaines communautés chrétiennes d'avoir les sacrements extrêmement réduite. 

    Le moteur de l'initiative serait le cardinal Claudio Hummes, ancien préfet de la Congrégation pour le Clergé, aujourd'hui archevêque émérite de São Paulo, où il continue toutefois, en dépit de ses 80 ans tout juste révolus, d'être actif dans une charge diocèsaine similaire à celle de Vicaire épiscopal, en rapport avec la région amazonienne. Claudio Hummes est le cardinal que Jorge Mario Bergoglio a voulu à ses côtés quand il est apparu immédiatement après son élection à la Loggia de la basilique Saint-Pierre. Selon certains experts, Claudio Hummes serait justement l'un des principaux responsables et organisateurs de l'élection de François. 

    Hummes, quand il était préfet du Clergé, a imaginé faire avancer l'idée de l'ordination de «viri probati», mais il a échoué dans sa tentative. Par «viri probati», on entend des hommes à la foi éprouvée, d'âge mûr, mariés ou veufs, qui, dans les communautés catholiques anciennes étaient ordonnés prêtres pour répondre aux besoins de communautés chrétiennes généralement situées dans des zones reculées, peu accessibles et éloignées du centre du diocèse. 

    Le cardinal Hummes , en plus d'être en pourparlers sur le sujet avec la Congrégation pour le Clergé, dirigée par l'homme de confiance du pape, le cardinal Stella a naturellement parlé avec les évêques d'Amazonie. L'un d'eux, Mgr Erwin Kraeutler, évêque d'origine autrichienne, missionnaire au Brésil, prélat de Xingu en Amazonie, a dit avoir parlé au Pape François en avril dernier de l'hypothèse que soient ordonnés les «viri probati» - pour assurer l'assistance spirituelle dans un territoire immense avec 700 mille fidèles, 800 communautés et seulement 27 prêtres. 

    «J'ai dit au Pape que j'étais l'évêque du diocèse le plus grand du Brésil par son extension, avec 700 mille fidèles, et que notre communauté ne peut célébrer l'Eucharistie que deux ou trois fois par an», a déclaré Mgr Kraeutler dans une interview au Salzburger Nachrichten. «En relation avec les besoins de nos communautés, il a aussi été question des viri probati, les hommes mariés de foi assurée, qui sont ordonnés prêtres». Si l'initiative du cardinal Hummes se concrétise, l'Amazonie pourrait être le premier endroit au monde où il y aura, dans le rite latin, des prêtres avec famille. »

    Ref. Viri probati en Amazonie

    JPSC

  • La galère des chrétiens pakistanais

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    De Radio Vatican

    Nouvelles tensions entre chrétiens et islamistes au Pakistan

    Pour la troisième fois fois dans l'actualité récente, le Pendjab a été le théâtre d'intimidations de la majorité musulmane contre des chrétiens. Toutes les familles chrétiennes d'un village du district de Sahiwal ont été contraintes à abandonner leurs maisons et à fuir, un nouvel épisode de persécutions qui est la conséquence d'un mariage entre un chrétien et une jeune fille musulmane.

    Le couple habite dans le district de Khanewal. Quand s'est diffusée la nouvelle du mariage, les musulmans locaux ont intimé à la petite communauté chrétienne locale de rendre l'épouse, et le père de la jeune fille a dénoncé à la police le jeune homme et deux de ses proches pour le rapt de la fille. L'attitude hostile des voisins a finalement contraint les neuf familles chrétiennes résidentes, 25 personnes en tout, à chercher un autre refuge.

    Ce cas est le troisième de ce genre à avoir été rapporté dans l'actualité récente du Pendjab dans l'actualité récente. Généralement, les familles concernées ne parviennent pas à obtenir justice, malgré le soutien des associations locales pour les droits des minorités. La police locale a admis ne pas vouloir procéder avec des mesures qui pourraient amener des tensions ultérieures.

    Les cas d'hommes musulmans qui capturent des femmes chrétiennes (ou issues d'autres minorités) pour les contraindre au mariage après la conversion forcée ont un traitement différent. Ces situations, signalés par centaines chaque année, sont habituellement régularisées par des juristes islamiques, avec l'interdiction pour les familles d'origine de se rapprocher de leur fille. C'est l'un des nombreux visages de la discrimination et de l'intimidation qui frappent les communautés de baptisés dans le pays, souvent attaquées au nom de la loi anti-blasphème.

    Un drame récent a toutefois rencontré un écho médiatique inhabituel dans le pays. Dans les prochains jours, après un premier renvoi, on attend l'inculpation du propriétaire d'une fabrique de briques et de trois autres personnes accusées d'avoir procédé au lynchage et au meurtre d'un jeune couple chrétien après que la femme ait été accusée d'avoir brûlé des pages du Coran. Cette fois-ci, devant l'émotion internationale, les autorités pakistanaises ne sont pas restées inactives. Une cinquantaine de personnes ont été arrêtées et une centaine d'autres sont recherchées.

    (source : L'Avvenire)

    Voir le détail ici : http://eglasie.mepasie.org/asie-du-sud/pakistan/2014-11-17-pendjab-les-chretiens-chasses-de-leur-village-par-les-musulmans-suite-a-un-mariage-interreligieux

  • Chesterton et sa guérilla contre le monde moderne

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    Lu ICI :

    Chesterton et “sa guérilla contre le monde moderne” – Entretien avec Philippe Maxence 

    Journaliste et écrivain, rédacteur en chef du bi-mensuel catholique conservateur L’Homme nouveau, Philippe Maxence est également l’un des meilleurs connaisseurs français de l’œuvre de Gilbert Keith Chesterton (photo). C’est afin de mieux connaître ce penseur original et profondément iconoclaste que nous avons souhaité interroger Philippe Maxence.

    Propos recueillis par Pierre Saint-Servant

    Vous êtes à l’initiative de l’association des Amis de Chesterton, comment se fit votre rencontre avec l’œuvre de ce dernier ? 

    Ma découverte de l’œuvre de G.K. Chesterton s’est effectuée en deux temps. Adolescent, j’avais croisé ce nom en lisant des auteurs comme Henri Massis, Gustave Thibon, Jacques Maritain, Paul Claudel ou dans des lectures consacrées à l’histoire de la droite française d’avant-guerre ou au renouveau catholique à la même période. Étudiant, je suis tombé par hasard sur son essai Orthodoxie que j’ai lu avec curiosité et avec une réelle incompréhension concernant certains passages. De ce fait, je me suis obligé à relire ce livre et j’y ai finalement découvert, au-delà d’un propos souvent déconcertant au premier abord pour un Français, une véritable cohérence et l’expression d’une réelle philosophie. La lecture d’autres ouvrages de GKC a ensuite confirmé cette découverte émerveillée qui permettait de rompre avec une certaine approche cartésienne et d’exprimer les vérités éternelles sous un mode tout à fait différent.

    Chesterton est depuis plusieurs décennies tombé en Purgatoire – dont vous vous efforcez de l’en faire sortir – alors qu’il était dans la première moitié du XXème siècle un auteur largement connu et apprécié en France. Comment l’expliquer ?

    Jusqu’aux années 1950, Chesterton est encore un auteur lu, traduit et apprécié. Mais il est déjà en perte de vitesse. Mort en 1936, il n’a connu ni la Seconde Guerre mondiale, ni la Guerre froide et moins encore, comme catholique, le Concile Vatican II. Il ne semble plus alors en phase avec les problèmes du temps. La bombe atomique lui est inconnue, tout comme la Chine communiste ou le rock n’roll. Son style et certaines de ses idées, qui rencontrent aujourd’hui une nouvelle faveur, semblent alors passéistes. Pour beaucoup, ces raisons expliquent le désamour rencontré par Chesterton.

    Lire la suite ICI

    Première partie de l’entretien

    Deuxième partie de l’entretien

    Troisième partie de l’entretien

  • Une "bonne" loi sur l'euthanasie garantirait-elle un nombre stable et peu important d'euthanasies ?

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    De Theo Boer sur Euthanasie STOP :

    Mais nous avions tort, terriblement tort même

    En 2001, les Pays-Bas sont devenus le premier pays au monde à légaliser l'euthanasie, en même temps que le suicide assisté. Plusieurs garde-fous ont été mis en place afin de définir qui pourrait en bénéficier, les médecins respectant ces garde-fous ne feraient pas l'objet de poursuites. Parce que chaque cas est unique, cinq commissions régionales de contrôle ont été mis en place afin d'évaluer chaque cas et pour déterminer s'il s'était déroulé dans le respect de la loi. Pendant les cinq ans qui ont suivi la promulgation de la loi, ces morts provoquées par les médecins sont restées à un niveau stable – leur nombre a même chuté certaines années. En 2007 j'écrivais qu'il n'y a pas nécessairement une pente glissante en matière d'euthanasie. Une bonne loi d'euthanasie, combinée avec la procédure de contrôle de l'euthanasie, fournit la garantie d'un nombre stable et relativement peu important d'euthanasies.» La plupart de mes collègues arrivèrent à la même conclusion.

    Mais nous avions tort, terriblement tort même. Avec le recul, la stabilisation des nombres n'a constitué qu'une pause temporaire.

    Lire la suite sur Euthanasie STOP

  • Le vaccin contre le virus de la désespérance (33e dimanche du temps ordinaire)

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    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde fsJ (homelies.fr - archive 2008)

    La liturgie de ces dernières semaines de l’année liturgique nous oriente résolument vers l’attente du retour du Christ Roi, que nous célébrerons dimanche prochain. Une chose est certaine : le Seigneur vient ; où ? quand ? Il ne nous appartient pas de le savoir : « Le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. Quand les gens diront : “Quelle paix ! Quelle tranquillité !” c’est alors que, tout à coup, la catastrophe s’abattra sur eux, comme les douleurs sur la femme enceinte : ils ne pourront pas y échapper » (2nd lect.). Dès lors l’attitude qui s’impose est la vigilance : « ne restons pas endormis comme les autres » insiste saint Paul, c’est-à-dire comme les jeunes filles insensées de la parabole que nous avons méditée dimanche passé, « mais soyons vigilants et restons sobres » comme les vierges sages qui gardent leur lampe allumée dans l’attente de la venue de l’Epoux.

    Reste à savoir comment nous comporter durant cette période qui s’étale entre l’exaltation de Notre Seigneur à la droite de son Père, et son intronisation définitive comme Juge des vivants et des morts, Roi des siècles à venir, Seigneur de l’univers. C’est précisément à cette question que veut nous faire réfléchir la parabole que nous venons d’entendre. Première surprise : le seul personnage vraiment préoccupé du retour de son Maître, n’est pas celui qui est cité en exemple. La parabole fait même une large place aux réflexions intérieures du troisième serviteur - à vrai dire très inquiet à la pensée de la confrontation avec cet homme dur dont il redoute le retour. Les deux premiers, eux, ne se posent pas de question : à peine leur Maître est-il parti, qu’ils reprennent « aussitôt » le travail, sans se faire d’état d’âme, continuant leur activité comme si le Maître était toujours là. Pour eux rien ne semble avoir changé, tant le souvenir de leur Maître demeure vivant dans leur mémoire. De fait : le Maître n’a jamais quitté la maison de leur cœur. Pourtant, c’est bien les deux premiers serviteurs, qui ne se préoccupent ni du départ ni du retour de leur Maître, que la suite du récit désigne comme modèles de l’attitude juste ; alors que le troisième s’entendra reprocher son manque d’initiative, lui qui était tellement préoccupé de ne rien perdre de ce que le Maître lui avait confié.

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  • Avortement, euthanasie, procréation artificielle : les paroles fortes du pape

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    L'avortement et l'euthanasie, des « péchés contre Dieu Créateur » avertit François

    Radio Vatican

    (RV) Le Pape François a mis en garde le corps médical contre la tentation de jouer avec la vie. Il s’agit, a-t-il dit, d’un péché contre Dieu Créateur. Le Saint-Père a reçu samedi matin quelque 5000 médecins catholiques italiens. « Veillez à ne pas soumettre la vie à des expériences, leur a-t-il recommandé, par exemple en fabriquant des enfants plutôt que de les accueillir comme un don ».

    C’est ainsi un véritable plaidoyer en faveur de la vie qu’il a prononcé, se situant dans la droite ligne de ses prédécesseurs. De l'avortement et l'euthanasie, à la fécondation in vitro, le Pape François est formel : la vie est toujours inviolable, il faut l’aimer, la défendre et la soigner et dans certaines circonstances, les médecins catholiques doivent aller jusqu’à l’objection de conscience.

    Le Souverain Pontife a souligné que l’avortement n’est pas problème religieux ni même philosophique. C’est un problème « scientifique » parce qu’il est « illicite » de détruire une vie humaine pour résoudre un problème. Et ce principe, a-t-il assuré, ne pourra pas changer avec le temps. « Tuer a la même signification aujourd’hui que dans le passé. Cela vaut aussi pour l’euthanasie, y compris l’euthanasie cachée dont sont victimes les personnes âgées ».

    Le Saint-Père s’en est pris à la pensée dominante qui propage une fausse compassion sur l’avortement, l’euthanasie et la fécondation in vitro. On veut faire croire que l’avortement est une aide apportée aux femmes, que l’euthanasie est un acte de dignité, que le fait de fabriquer un enfant est une conquête scientifique. L’enfant n’est pas est un droit, a-t-il martelé, mais un don à accueillir. La compassion évangélique est celle qui accompagne dans les moments de besoin, c’est celle du Bon Samaritain qui voit, qui compatit, qui s’approche et qui offre une aide concrète. Le Pape François a également pointé du doigt ceux qui utilisent des vies humaines comme des cobayes sous prétexte d’en sauver d’autres.

    La vie humaine est toujours sacrée, elle est toujours de qualité. Il n’y a pas de vie humaine plus sacrée qu’une autre. Le Souverain Pontife a donc exhorté les médecins catholiques à être fidèles à l’Evangile de la vie et respecter la vie comme un don de Dieu, à faire des choix courageux, à contre-courant et à recourir si nécessaire à l’objection de conscience. Leur mission de médecins les met au contact quotidien avec de nombreuses formes de souffrance. Le Pape François souhaite qu’ils adoptent l’attitude du Bon Samaritain surtout à l’égard des personnes âgées, des infirmes et des handicapés.

    Le Saint-Père a enfin attiré l’attention sur un paradoxe : aujourd’hui, les chances de guérison ont sensiblement augmenté grâce aux progrès scientifiques et techniques. Et pourtant, a-t-il regretté, la capacité de prendre soin des personnes, surtout les plus souffrantes et fragiles, semble avoir baissé. Les conquêtes de la science et de la médecine, a-t-il conclu, peuvent contribuer à améliorer la vie humaine à condition de ne pas s’éloigner de la racine éthique de ces disciplines. 

    (Tratto dall'archivio della Radio Vaticana)

  • Les prêtres mariés de rite oriental pourraient être autorisés à exercer leur ministère partout dans le monde

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    C'est ici (en italien) : http://magister.blogautore.espresso.repubblica.it/2014/11/14/francesco-da-il-passaporto-ai-preti-sposati-orientali-valido-in-tutto-il-mondo/

  • Les évêques américains ont élu leurs représentants pour le Synode de 2015

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    « La conférence épiscopale des États-Unis a élu les représentants qu’elle enverra au Synode pour la Famille qui se déroulera en 2015 : les quatre élus principaux sont l’archevêque de Louisville Joseph Kurtz, actuel président de la conférence épiscopale, l’archevêque de Philadelphie Charles Chaput, Daniel cardinal Di Nardo, archevêque de Galveston-Houston et l’archevêque Joseph Gomez de Los Angeles. Les deux élus remplaçants sont le futur archevêque de Chicago Blaise Cupich, et l’archevêque de San Francisco Salvatore Cordileone. Une élection dont on peut dire sans trop se tromper qu’elle viendra grossir les rangs du camp conservateur de la prochaine séance. En effet, en dehors de Mgr Cupich, qui est connu pour être l’un des modernistes les plus affirmés de toute la conférence américaine, les élus font partie des évêques aux positions assez traditionnelles des États-Unis. Tous ont déjà affirmé leur affection pour la liturgie latine ; Mgr Gomez est connu pour sa mésentente cordiale avec son prédécesseur, le très progressiste cardinal Mahony ; Mgr Cordileone est l’un des plus bruyants opposants au « mariage » homosexuel, et Mgr Chaput a récemment été aussi critique que le cardinal Burke au sujet de la première session du synode.
    Alors que le pape a récemment ignoré les orientations de la conférence en choisissant un progressiste pour le siège vacant de Chicago, il semble que les évêques américains sont en train d’affirmer leur penchant conservateur pour l’avenir. »

    Ici, sur « riposte catholique » : Les évêques américains ont élu leurs représentants pour le Synode de 2015

    JPSC

  • Disparition d’une haute figure de l’épiscopat français : Mgr Henri Brincard

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    Lu sur le blog du bimensuel « L’Homme Nouveau » :

    mgr-brincard-de-retour-au-puy (1).jpgCe vendredi 14 novembre, Mgr Henri Brincard, évêque du Puy-en-Velay a rendu son âme à Dieu,  dans sa 75e année à Caluire (Rhône). C'était un ami de L'Homme Nouveau. Nous publions ci-dessous le communiqué de la Conférence des évêques de France :

    « Nous apprenons avec tristesse le décès de Mgr Henri Brincard, évêque du Puy-en-Velay survenu ce jour, le vendredi 14 novembre 2014 dans sa 75ème année à Caluire (Rhône). Gravement malade, Mgr Henri Brincard désira rester jusqu'au bout en tenue de service pour son diocèse. 

    Prêtre en 1975

    Né le 18 novembre 1939 à Savennières (Maine-et-Loire), Mgr Henri Brincard a été ordonné prêtre le 23 août 1975 comme oblat perpétuel des chanoines réguliers de saint-Augustin de la congrégation de Windesheim-Saint-Victor. Il fit ses études supérieures à l’école des Chartres ainsi que des études de philosophie et de théologie au séminaire des Carmes et à l’Université catholique de Fribourg en Suisse.

    Il a exercé son ministère de prêtre comme directeur spirituel, prédicateur de retraites pour les prêtres et religieux, ainsi que pour les associations et foyers chrétiens. Il a été également chargé de cours pour la communauté Saint-Jean de Rimont et de cours de philosophie à la Grande-Chartreuse. Au sein de sa congrégation, il assurait des cours de philosophie et de théologie à l’abbaye Saint-Pierre à Champagne-sur-Rhône.

    Evêque en 1988

    Mgr Henri Brincard fut nommé évêque du Puy-en-Velay le 8 août 1988 par le pape Jean-Paul II et fut consacré évêque le 2 octobre 1988. Il succède à Mgr Louis Cornet qui fut évêque du Puy-en-Velay de 1978 à 1987.

    Il fut évêque accompagnateur du Centre national des archives de l’Église de France de 2000 à 2011 et fut chargé de la coordination de la pastorale sur les chemins de Saint-Jacques (France-Espagne) jusqu’en 2012. Depuis 2007 jusqu’à 2013, il fut évêque accompagnateur de l’Association des œuvres mariales et par ailleurs Président de l’Association des directeurs d’établissements chrétiens (ADDEC).

    Il était commissaire en 2011 et 2012 puis depuis 2013 délégué pontifical pour la congrégation des Sœurs contemplatives de Saint-Jean et assistant religieux pour les Frères de Saint-Jean et les Sœurs apostoliques de Saint-Jean.

    Fidèle à Marie et défenseur de la famille

    Mgr Henri Brincard était l’auteur du livre Marie et l’Eglise dans la lumière du Jubilé de l’an 2000 (Salvator).

    Le cercueil sera déposé à la cathédrale du Puy-en-Velay à partir de ce samedi 15 novembre en fin d’après-midi. Les obsèques auront lieu le mercredi 19 novembre à 15h en la cathédrale du Puy.

    On retiendra notamment de Mgr Brincard son entière consécration à la cause éthique et spirituelle de la famille.

    "Elle est icône de la Trinité, répétait-il inlassablement en écho à Jean-Paul II. Elle est le premier visage de l'Eglise. Soyons courageux, inventifs et audacieux pour la promouvoir ».

    Ref. Adieu à Mgr Brincard

    Mgr Brincard est aussi un ancien de la célèbre Ecole des Roches, qui fut notamment dirigée par André Charlier, un écrivain et musicien (1895-1971), ami de Paul Claudel, de Jacques Copeau, et grand admirateur de Péguy comme son frère aîné Henri Charlier. Son œuvre écrite, plus restreinte que celle du sculpteur Henri, se range toutefois à ses côtés par la qualité de la pensée qui est celle d'un maître de sagesse et d'un éducateur au plein sens du mot.

    Cette école fut  fondée en 1899 près de Verneuil-sur-Avre (Eure) dans un esprit s'inspirant des institutions scolaires britanniques : il y a des chefs de maison, des capitaines, le sport et la nature y sont favorisés. Les Roches se veulent une école libre,  religieuse mais non confessionnelle, pour les élites nouvelles, dans le cadre de la mouvance pédagogique d’une éducation nouvelle.

    Henri Brincard est l’un des fleurons de ce cercle des poètes pas encore tout à fait disparus

     JPSC

  • Le cardinal Sarr, archevêque de Dakar, a ses réserves sur le récent synode « extraordinaire » sur la famille

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    theodore_cardinal.gifLe cardinal, archevêque de Dakar, revient sur les défis de l'Église d'Afrique évoqués avec le Pape lors de sa récente visite « ad limina » chez le pape François. Lu sur le site de « La Vie » :

    « En visite ad limina avec les évêques du Sénégal, de Mauritanie, du Cap-Vert et de Guinée-Bissau, le cardinal Théodore-Adrien Sarr, archevêque de Dakar, au Sénégal, évoque les défis de l’Église en Afrique dans une interview à I.Media, citée par l’agence Apic.

    Le cardinal Sarr reconnaît les difficultés posées à l’Afrique par le récent synode sur la famille, dont les débats ont parfois mis en lumière les écarts entre les préoccupations de l’Occident et du Continent africain. « En effet, car il faut comprendre que les préoccupations sociales de l’Occident aujourd’hui ne sont pas forcément les nôtres », avance-t-il.

    Le cardinal regrette par exemple la place tenue par la question de l’homosexualité.« L’Occident ne doit pas nous imposer sa vision actuelle de l’homosexualité. Nos peuples savent que l’homosexualité existe, ils gèrent cela à leur manière, mais on sent aujourd’hui une pression pour une dépénalisation de l’homosexualité », affirme-t-il. « Chacun a ses options, mais je ne suis pas d’accord avec le fait de présenter cela comme le nec plus ultra de l’évolution et du progrès de l’humanité. » 

    Au sujet du mariage, la question en Afrique se concentre surtout sur la polygamie. « Si la question des divorcés remariés commence à être importante dans nos pays, le premier problème, chez nous, c’est l’accueil des polygames qui veulent devenir chrétiens, ou qui veulent épouser un ou une catholique », explique le cardinal. 

    Islam et animisme

    Évoquant « la présence massive de l’islam dans cette sous région de l’Afrique de l’Ouest », le cardinal a estimé que les relations étaient bonnes avec la communauté musulmane. « Nous avons dit (au Pape) que, jusqu’à présent, les relations sont bonnes, que nous ne sommes pas inquiets, mais que l’on peut se poser des questions sur l’avenir étant donné l’offensive des islamistes un peu partout, et surtout en Afrique de l’Ouest avec ce qui se passe au Mali et au Nigeria », explique le cardinal.

    S’il ne ressent pas de menace des fondamentalistes, le cardinal a fait part de l’importance du respect de la laïcité dans les pays d’Afrique sub-saharienne. « Il faut que la diplomatie vaticane soit très attentive à encourager les Etats africains, au Sud du Sahara, à maintenir coûte que coûte leur option pour un Etat non confessionnel, une laïcité positive pour ainsi dire. Cela afin que toutes les communautés soient reconnues et libres de pratiquer », plaide-t-il. 

    Autre défi abordé par le cardinal Sarr, la place de l’animisme. « En lui-même, l’animisme ne constitue pas un danger, précise-t-il. Mais nous ne faisons pas attention à ce qui reste d’animisme en nous (…) Que nous soyons musulmans ou catholiques, il y a un fort héritage qui est en nous. Il faut dénoncer cette foi dans des forces occultes car pas mal de monde continue à s’y fier. A mon sens, il y a encore des ruptures à faire avec cet animisme présent en chacun de nous. » 

    Ref. Cardinal Sarr : "Les préoccupations sociales de l’Occident ne sont pas forcément les nôtres"

    Vous avez dit « périphéries » ?

    JPSC

  • Groupe éthique sociale et Union des étudiants catholiques de Liège: de l'humanisme à la famille

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    De l'humanisme à la famille232.jpg

     

    Inscriptions au lunch débat du 24 novembre prochain "Moyen Orient et Persécution religieuse" nécessaires pour le 19 novembre au plus tard. Tél 04.344.10.89 ou email : info@ethiquesociale.org. On peut aussi s’inscrire en ligne sur le site internet : www.ethiquesociale.org

     JPSC