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BELGICATHO - Page 1789

  • Quand une femen trône en allégorie de la république sur les timbres français

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    Où va la France ? A grandes enjambées, elle rattrape le peloton des pays du libéralisme le plus avancé qui pratiquent généreusement l'avortement, promeuvent le mariage gay et l'adoption par les couples homos, adoptent la théorie du gender, détruisent les embryons humains dans des laboratoires, etc. A présent, elle se dote de nouveaux timbres où Marianne arbore les traits de la fondatrice ukrainienne du mouvement des femen. C'est tout un symbole. Et une déclaration de guerre à celles et ceux qui restent attachés à tout ce que ces harpies foulent au pied, notamment la religion, les lieux consacrés, la famille, la pudeur... Saluons cette réaction de Marie-Claude sur "France Catholique" :

    Moi, citoyenne normale, ni de droite ni de gauche, je ne décolère pas devant l’affront fait au peuple français : une femen en guise de Marianne ! Glorifier ainsi le leader d’un mouvement qui tronçonne le mémorial des victimes du Stalinisme constitue une offense sans précédent aux millions de morts des camps et famines de Staline. C’est une gifle cinglante à la mémoire de tous ceux qu’une idéologie meurtrière a réduit au silence. Apologie dissimulée du totalitarisme ? Retour aux goulags en vue ? Quand on accorde l’asile politique à quiconque bafoue la mémoire de millions de victimes d’une idéologie, on signe consciemment sa complicité avec cette même idéologie. Voilà bien de quoi trembler ! N’est-ce pas dans la suite logique de la Police de la pensée qui sévit actuellement en France ? Tout cela est dangereusement cohérent… A quand l’effigie d’un négationniste sur les pièces de monnaie ?

    La République, avec cette Marianne, vient d’apposer le sceau « haine religieuse validée par l’Etat ». Ne nous endormons pas… La stigmatisation haineuse par un Parti politique d’une frange de la population, éveille de sombres souvenirs dans l’Histoire et constitue une alerte rouge. Un timbre…. et voilà le peuple français pris en otage devenant, à chaque lettre envoyée, colporteur malgré lui d’un message totalitaire et christianophobe. Non possumus !

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  • Diocèse de Liège : l’abbé Borras confirmé comme vicaire général

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    alphonseborras.jpgLors de la messe de sa consécration  épiscopale, le dimanche 14 juillet dernier, le nouvel évêque de Liège, Mgr Jean-Pierre Delville a notamment prononcé ces phrases, qui se sont peut-être un peu perdues dans le brouhaha de cette grande cérémonie conviviale et spectaculaire. Relevons-les cependant : Mgr Delville  a remercié l’équipe des vicaires épiscopaux qui ont travaillé sous la direction de Mgr Jousten. « Je leur renouvelle ma confiance pour l’année pastorale qui vient ». Il a ensuite confirmé la nomination de l’abbé Alphonse Borras comme vicaire général, fonction que celui-ci occupait déjà sous le précédent épiscopat. « Son expérience et sa compétence ne sont plus à démontrer », a dit Mgr Delville.

    Donc, pas de renouvellement de l’équipe de pilotage à l’évêché. C'est la continuité sans le changement. Pour l’instant du moins. JPS

  • Quand il s'agit bel et bien d'un embryon humain

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    Fabrice Hadjadj est interviewé dans le Figaro où il répond aux propos du Professeur Frydman; extraits :

    LE FIGARO. - Beaucoup affirment que «l'embryon n'est pas une personne». Qu'en pensez-vous?

    Fabrice HADJADJ. - C'est curieux, on ne vient jamais chercher un philosophe pour effectuer une PMA ; mais on n'hésite pas à demander à un médecin de se prononcer sur des questions philosophiques. Je rappelle que la notion de personne est une notion métaphysique, d'origine théologique même, et qu'on ne peut l'employer comme ça sans être plus arriviste et plus fat que Le Bourgeois gentilhomme . D'ailleurs, je ne sais si vous avez remarqué, on s'évertue à dire l'«embryon», tout court. Mais de quoi s'agit-il? D'un embryon de veau, de macaque, d'ornithorynque? Non, il s'agit d'un embryon humain. M. Frydman a beau jeu d'argumenter en disant: «Un œil non averti ne peut différencier un embryon de souris d'un embryon humain.» Lui, le défenseur du «in vitro veritas», connaissant la génétique et maniant le microscope électronique, refuse tout d'un coup de voir le code génétique de cet embryon, fait la promotion de l'«œil non averti». Implante-t-il un embryon de souris chez les femmes qui lui demandent une PMA? Pourquoi pas, si ça ne fait aucune différence? L'évidence, c'est que l'embryon dont il est question est humain. Aucun scientifique ne peut dire le contraire. Or supprimer un être humain, c'est un homicide. Faire de l'être humain un matériau disponible, c'est le comble de l'exploitation. Je n'émets pas ici un jugement de valeur. Après tout, il peut y avoir des motifs d'être homicide, et de nombreux États ont légalisé l'exploitation et la manipulation des humains, au nom du progrès. Ce que je reproche, en tant que philosophe, c'est que l'on refuse d'appeler un chat un chat, et qu'on se livre à des détours de langage qui relèvent de la dissimulation. (...)

    Est-il possible d'affirmer en même temps que l'embryon humain «n'est pas une personne», et qu'«il est une personne en devenir» dans la mesure où il s'inscrit dans un projet parental?

    Les scientifiques qui le soutiennent sont en vérité des adeptes de la magie noire. Abracadabra! Je veux que ce soit une personne, et c'est une personne. Ça n'entre pas de mon projet, et pouf! La personne disparaît! On est vraiment dans le règne des apprentis sorciers. Mais cette manière de voir, si elle fait penser à la magie, est typiquement technocratique. Son principe est que la volonté prime sur l'être, et que dès lors tout le donné naturel, mon corps y compris, n'est qu'un matériau que je peux manipuler au gré de mes caprices. Je rappelle cependant ce que disait Hannah Arendt à la fin du Système totalitaire: l'essence du totalitarisme se trouve dans le refus de la naissance comme événement absolu, c'est-à-dire dans le fait de vouloir que l'individu n'ait de valeur que s'il s'inscrit dans une planification, que s'il est le rouage d'un dispositif antérieur à sa venue, qu'il s'agisse de l'idéologie du Parti, ou du projet des parents. (...)

    L'article est ici : Fabrice Hadjadj, "l'embryon dont il est question est humain"

  • Malaisie : menaces sur la liberté religieuse des chrétiens

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    De l'agence Fides, via Zenit.org

    La liberté religieuse des chrétiens de Malaisie est mise en danger par le changement de religion des enfants , l’instruction islamique dans les écoles privées et l’utilisation du nom de « Allah » dans les publications chrétiennes, explique l'agence vaticane Fides. 

    Le pays compte 2,8 millions de chrétiens pour une population d’environ 27 millions d’habitants.

    « Pour ces questions, notre référence est toujours la constitution malaisienne qui garantit la liberté religieuse à tous les citoyens », déclare à Fides M. Tan Kong Beng, théologien et professeur universitaire, secrétaire exécutif de la « Christian Federation of Malaysia », qui rassemble toutes les confessions chrétiennes présentes en Malaisie. 

    La question de la conversion religieuse des enfants est revenue à la Une de la presse après le cas de deux jeunes hindous, qui se sont convertis à l'islam sens l’autorisation de leur mère, une femme d’ethnie indienne marrie à un musulman malais. Ce passage est illégal en Malaisie, en vertu de la loi disant que la conversion religieuse d’un enfant ne peut avoir lieu que sur autorisation des deux parents. Suite à cette affaire, en juin dernier, le gouvernement avait soumis amendement à la loi existante, qui aurait permis à une personne de moins de 18 ans de se convertir à l’islam après autorisation d’un seul parent. 

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  • Egypte : le renversement de Morsi n'est pas un coup d'état militaire

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    (Zenit.org) - En Egypte, une chose est sûre : le pays arrive à un tournant crucial. Comme si s’ouvrait un deuxième acte la révolution des libertés et du refus des dictatures.

    Selon des sources proches de l’armée égyptienne, après le renversement du président Mohamed Morsi, l’Egypte a connu la plus grande manifestation de son histoire.

    Pour connaître d’un peu plus près la situation qui prévaut sur place, Zenit s’est entretenu avec le père Rafic Greiche, directeur de la communication de l’Eglise catholique en Egypte.

    Le Père Greiche est aussi le curé de la paroisse Saint-Cyrille pour les melkites à Misr Al-Jadida et directeur éditorial de la revue chrétienne Hamel Al-Risala, (Le Messager).

    Zenit - Les opinions sur les événements de ces deux dernières semaines sont multiples et souvent diamétralement opposées. En tant qu’homme d’Eglise et citoyen égyptien, quelle lecture faites-vous de ce qui se passe en Egypte ? 

    P. Rafic Greiche - Vous avez raisons. Les opinions sont nombreuses et opposées. Ce qui s’est passé en Egypte n’est pas un coup d’Etat militaire contre le président, car il y a coup d’Etat militaire quand des membres de l’armée prennent l’initiative et s’emparent du pouvoir, rencontrant ensuite la faveur populaire. Un phénomène de ce genre est arrivé en Egypte le 23 juillet 1952, quand le Mouvement des Officiers Libres a fait un coup d’Etat, destituant le roi Farouk et obtenant le soutien populaire, qui a déclenché la dite révolution de 1952.

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  • A propos du Père François Mourad, martyr en Syrie

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    sur Zenit.org : 

    Depuis le 18 juin, la paix en Syrie, et le sort des chrétiens en particulier, à Homs et Alep, sont l'intention de prière proposée par Zenit. C'est pourquoi nous vous faisons part de ce témoignage.

    Un courriel en date du 13 juillet, dont nous taisons la source pour ne pas la mettre en danger, nous fait parvenir ces lumières sur le martyre du père François Mourad, en Syrie, à Ghassanié, le dimanche 23 juin, à l'âge de 49 ans.

    Son dernier SMS

    Le P. François, après plusieurs essais de vie religieuse et monastique (entre autres chez les Franciscains et à la Trappe de Latroun, au Liban), avait fondé, sous l'obédience de l'évêque syriaque catholique de Hassaké, Mgr Behnam Hindo, un monastère à Saint Siméon le Stylite. Les constructions commençaient quand il dut quitter les lieux par prudence. Il recommença plus loin ; mais même résultat au bout de quelques mois. Finalement il avait construit un monastère près de Ghassanié, au nord ouest d'Alep, près de la frontière turque. Ce monastère avait été inauguré en août 2010. 
    Il y a quelques mois, ce monastère fut envahi et pillé par l'armée libre qui a tout pris - même les portes -!  ou démoli.   Le P. François s'est alors réfugié à la paroisse latine de Ghassanié, tenue par des Franciscains. 
    Le Père François aimait beaucoup – en plus de la Petite Thérèse -  le P. Charles de Foucauld : il vivait une même situation de solitude et d'échec et il est mort comme lui, de mort violente.  
    Sa pauvre maman est effondrée. Elle avait déjà perdu un fils et une fille et un petit- fils mort d'un cancer il y a un an environ. 

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  • 11-17 août : retraite de lectio divina consacrée à l'Apocalypse

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    MRG-Apocalypse_2013_site1-210x300.jpg

    cliquer sur l'image pour accéder aux informations

  • 16 juillet : Notre Dame du Mont Carmel

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    Notre-Dame du Mont Carmel


    1. Ave Maris Stella, Dei Mater alma, 
    Atque semper virgo, felix coeli porta.

    Salut, étoile des mers, Auguste Mère de Dieu, salut, 
    ô toujours Vierge, heureuse porte du Ciel.

     
            
    2. Sumens illud Ave Gabrielis ore, 
    Funda nos in pace, mutans Evae nomen.

    Vous qui avez agréé le salut de Gabriel, 
    daignez en changeant le nom d'Ève nous donner l'Ave de la paix.

          
     

    3. Solve, vincla reis, profer lumen caecis, 
    Mala nostra pelle, bona cuncta posce.

    Délivrez les captifs, éclairez les aveugles, 
    chassez loin tous nos maux, demandez pour nous tous les biens.

     

     

    4. Monstra te esse matrem. Sumat per te preces. 
    Qui pro nobis natus tulit esse tuus.

    Montrez que vous êtes notre Mère, et que par vous reçoive nos prières 
    Celui qui, né pour nous, a bien voulu être votre Fils.

     
     

    5. Virgo singularis, inter omnes mitis, 
    Nos culpis solutos, mites fac et castos.

    O Vierge incomparable, douce entre toutes, obtenez-nous, 
    avec le pardon de nos fautes, la douceur et la chasteté.

     
     

    6. Vitam praesta puram iter para tutum, 
    Ut videntes Iesum, semper collaetemur.

    Obtenez-nous une vie pure. Écartez le danger de notre chemin, 
    afin qu'admis à contempler Jésus, nous goûtions l'éternelle joie.


     

    7. Sit laus Deo Patri, summo Christo decus. 
    Spiritui Sancto, tribus honor unus. Amen.

    Louange à Dieu le Père ! Gloire au Christ souverain ! 
    Louange au Saint-Esprit ! Aux trois, un seul et même hommage. Amen.

  • Irlande : quand une ministre irlandaise refuse de voter une loi autorisant l'avortement

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    Lu sur le blog de Jeanne Smits :

    Une ministre irlandaise préfère perdre son poste que de voter l'avortement

    Elle s'appelle Lucinda Creighton, elle a 33 ans, elle est irlandaise, elle est ministre et étoile montante de son parti, le Fine Gael. Ou plutôt, elle l'était. Car elle a préféré démissionner plutôt que de voter, comme l'y obligeait son statut de ministre aux Affaires européennnes, pour la loi sur l'avortement défendue par le gouvernement auquel elle participe.

    Cela s'est passé jeudi soir : les membres du Dail en étaient à l'amendement 56 rendant l'avortement légal pour les femmes enceintes menaçant de se suicider en cas de poursuite de la grossesse.

    Lucinda Creighton, membre du Fine Gael depuis ses 18 ans, savait exactement ce qu'elle avait à faire et et elle en avait mesuré les conséquences. En votant contre l'avortement soutenu par le gouvernement auquel elle participe, elle savait qu'elle serait automatiquement exclue et qu'elle n'aurait plus qu'à démissionner du poste ministériel qu'elle occupait depuis plus de deux ans?

    Souriante et calme, elle s'est jointe au 23 autres élus qui ont osé voter contre (130 élus ont voté pour), après avoir expliqué longuement et posément qu'elle n'était pas une militante pro-vie, mais qu'elle était absolument opposée à l'adoption d'une loi que le parti s'était solennellement engagé à ne pas adopter au cours de sa campagne électorale.

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  • 15 juillet : saint Bonaventure, un grand docteur de l'Eglise

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    pordenone-saint-bonaventure-NG4038-fm.jpgLe 3 mars 2010, le pape Benoît XVI a consacré sa catéchèse à cette grande figure franciscaine :

    Chers frères et sœurs,

    Aujourd'hui, je voudrais parler de saint Bonaventure de Bagnoregio. Je vous avoue qu'en vous proposant ce thème, je ressens une certaine nostalgie, car je repense aux recherches que, jeune chercheur, j'ai conduites précisément sur cet auteur, qui m'est particulièrement cher. Sa connaissance a beaucoup influencé ma formation. C'est avec une grande joie que je me suis rendu en pèlerinage, il y a quelques mois, sur son lieu de naissance, Bagnoregio, petite ville italienne dans le Latium, qui conserve avec vénération sa mémoire.

    Né probablement aux alentours de 1217 et mort en 1274, il vécut au XIIIe siècle, à une époque où la foi chrétienne, profondément imprégnée dans la culture et dans la société de l'Europe, inspira des œuvres durables dans le domaine de la littérature, des arts visuels, de la philosophie et de la théologie. Parmi les grandes figures chrétiennes qui contribuèrent à la composition de cette harmonie entre foi et culture se distingue précisément Bonaventure, homme d'action et de contemplation, de profonde piété et de prudence dans le gouvernement.

    Il s'appelait Jean de Fidanza. Comme il le raconte lui-même, un épisode qui eut lieu alors qu'il était encore jeune garçon, marqua profondément sa vie. Il avait été frappé d'une grave maladie, et pas même son père, qui était médecin, espérait désormais pouvoir le sauver de la mort. Alors, sa mère eut recours à l'intercession de saint François d'Assise, canonisé depuis peu. Et Jean guérit.

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  • BXL, 16 juillet : solennité de Notre-Dame du Mont Carmel

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    Mardi 16 juillet 2013
    Solennité de Notre-Dame du Mont Carmel
    18h30: Messe solennelle animée par la chorale Mater Amabilis.
     

     

    EGLISE DES CARMES
    Avenue de la Toison d'Or 44-45 
    Proximité Avenue Louise
  • Accueil chaleureux des Liégeois pour Mgr Delville

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    L'abbé Jean-Pierre Delville a été officiellement ordonné nouvel évêque du diocèse de Liège dimanche lors d'une cérémonie de trois heures empreinte d'enthousiasme en la cathédrale Saint-Paul.

     Les 1.500 chaises installées pour l'occasion n'ont pas suffi à accueillir les quelques 2.000 personnes venues assister à l'évènement. De nombreux spectateurs sont même restés debout, d'autres équipés de chaises pliables ont pu se faufiler entre les allées combles et le cloître affichait complet. Tous les évêques du pays, dont le cardinal Danneels, étaient présents à l'exception de Mgr Kockerols, en déplacement aux Journées Mondiales de la Jeunesse au Brésil.

    Des personnalités du monde politique liégeois ont aussi répondu à l'appel, comme le bourgmestre Willy Demeyer et Michel Foret, gouverneur de la province de Liège. La Communauté germanophone était représentée par Alexander Miesen, président du Parlement et Isabelle Weykmans, ministre de la Culture, des Médias et du Tourisme.

     Plusieurs évêques sont venus de l'étranger pour soutenir l'ancien professeur d'histoire dans sa mission, mais aussi des représentants de toutes les confessions du pays dont les communautés juives et musulmanes, remerciées personnellement par Mgr Delville pour leur présence. Un autre invité d'honneur a fait le déplacement de Rome, Andrea Riccardi, président-fondateur de la communauté Sant'Egidio, dont le Liégeois est très proche.

     La cérémonie s'est déroulée au sein d'une eucharistie classique, en respectant le schéma traditionnel de l'ordination en plusieurs temps, à commencer par la lecture de la bulle pontificale. Dans son homélie, Mgr Léonard, évêque consécrateur principal du jour, a ensuite souligné "l'engagement social" de Mgr Delville "auprès des plus démunis de notre société" et lui a souhaité force et "enthousiasme communicatif". Après avoir évoqué, non sans humour, le cumul "non taxé" des différents titres associés à l'abbé Delville, Mgr Léonard a finalement fait allusion à la devise choisie par le nouvel évêque: "le fleuve, ses bras réjouissent la ville de Dieu".

     La parabole du Bon Samaritain, sélectionnée pour l'occasion, a servi de fil rouge à la cérémonie. C'est un nouvel évêque attentif et concerné qui a répondu par l'affirmative aux questions posées par les évêques consécrateurs concernant l'acceptation de sa mission. Vient alors la Litanie des Saints, où tous les saints (Jean XII et Jean-Paul II, bientôt canonisés, ont été ajoutés à la liste) sont invoqués en soutien tandis que le futur évêque se prosterne devant l'autel. Les 26 évêques rassemblés ont alors procédé, comme le veut la tradition, à l'imposition des mains avant la prière d'ordination. Le tout dans une cathédrale silencieuse et emplie d'émotion.

     Le point d'orgue de la cérémonie de dimanche restera la remise par Mgr Léonard du Livre des Evangiles, de l'anneau, de la mitre et de la crosse, signes de son ministère, au successeur de Mgr Jousten, d'ailleurs très ému et avec qui Mgr Delville a partagé une franche accolade.

    Lorsqu'il s'est assis, confiant, sur le siège épiscopal, Mgr Delville a été acclamé pendant plus de dix minutes par un public visiblement conquis par la personnalité de ce nouveau veilleur pour le diocèse de Liège, qui a pris le temps de saluer l'assemblée et tous les représentants de l'Eglise qui ont co-célébré l'évènement.

     Nouveau tonnerre d'applaudissements lorsqu'il a été invité à faire le tour de "sa cathédrale", saluant au passage bon nombre de fidèles. L'ancien vicaire de Saint-Jacques a clôturé la célébration par une allocution de remerciements, avec un mot pour chacun de ses proches: sa famille, sa cousine centenaire, ses amis et ses collègues de l'UCL, sans oublier les deux évêques enlevés en Syrie ni la communauté Sant'Egidio, à qui il doit beaucoup "dans son développement spirituel". Celui qui sera à présent à la tête du diocèse de sa ville natale a remercié aussi l'assemblée, "qui donne une image vivante de l'Eglise dans sa diversité et dans sa joie". "L'avenir de notre diocèse est entre nos mains", a-t-il ajouté.

    Particularité de son discours, Mgr Delville s'est essayé à plusieurs langues: l'italien, le néérlandais mais aussi le wallon, en invitant les personnes présentes à un verre de l'amitié "sans peket, mais avec du vin blanc pour le 14 juillet",  terminant par un sympathique "A tot-rade" (à tout à l'heure).

     Mgr Delville a été nommé nouvel évêque de Liège en mai dernier par le pape François. Avant cela, il a, entre autre, enseigné la théologie fondamentale et l'histoire de l'Eglise au Séminaire de Liège. Cet organiste passionné a été ordonné prêtre en 1980.

    Ici: Accueil chaleureux des Liégeois pour Mgr Delville