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BELGICATHO - Page 1965
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Quand le maoïsme affamait la Chine
Parmi les idées les plus courantes sur le communisme chinois, il y a celle qui consiste à croire que la révolution communiste aurait au moins premis à tout le monde de se nourrir. Or c'est totalement faux, aussi faux que pour la Russie où la famine décima la population dès les premières années qui ont suivi la révolution d'octobre ou encore lors de la collectivisation forcée. Chantal Delsol rend ainsi compte d'un livre qui fait la lumière sur la grande famine qui a sévi en Chine communiste de 1958 à 1961 :
Ce n’est pas exactement "l’archipel du goulag" chinois, puisqu’il ne s’agit pas des goulags chinois, dont nous avons encore une connaissance bien modeste, pour cause de secrets bien gardés. Mais il s’agit d’une enquête minutieuse, copieuse et vaste, sur plus de six cents pages, sur la grande famine en Chine (1958-1961), province par province, chiffres à l’appui, chaque cas étayé sur des récits précis, citant leurs sources, et décrivant froidement les morts, les tortures, les actes de cannibalisme, les effrois, les familles démantelées, les errances mentales des chefs et tout le maillage de cette immense supercherie qui fabrique la terreur à partir de l’utopie.
Yang Jisheng raconte qu’il était jeune et fervent membre du Parti quand, rendant visite à son père au village, il le trouve exténué, puis apprend bientôt sa mort. Il croit à une mort accidentelle. Plus tard, il comprendra que son père était l’une des victimes qui, par millions, avaient été affamées selon l’idéologie. C’est cela qu’il veut raconter. Appelant le livre Stèles, du nom de ce monument où l’on inscrit le nom des morts, ou du nom d’une pierre tombale – stèle pour son père, victime initiatique, stèle pour les millions de Chinois victimes du système, stèle pour lui-même, dit-il avec humour, quand les autorités découvriront qu’il a écrit ce livre…
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Savita n'est pas décédée des suites d'un refus d'avortement
C'est ce qui ressort de l'autopsie qui a été pratiquée ainsi qu'en informe cet article publié ici : http://www.ncregister.com/daily-news/in-ireland-abortion-case-pro-lifers-warn-against-snap-judgments/
Halappanavar’s autopsy has revealed that she died of blood poisoning and E. coli ESBL, an antibiotic-resistant strain of the bacterium.
“Instead of jumping to the conclusions that Halappanavar needed an abortion and that Ireland needs to legalize the killing of the youngest of its kind, the reasonable approach would be to get to the bottom of what Halappanavar’s condition was and examine how it was, or was not, responded to,” Stephanie Gray, executive director of the Canadian Centre for Bio-Ethical Reform, wrote Nov. 20.
E. coli ESBL has recently spread throughout the U.K., causing urinary tract infections that can develop into blood poisoning.
“The presence of E. coli ESBL is particularly problematic if Halappanavar was given antibiotics to fight an infection that was resistant to those very antibiotics,” Gray said.
Both the Irish health department and University Hospital Galway are making independent inquiries into the circumstances of Halappanavar’s death.
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Un calvaire volé à Bousval
VOl du CHRIST au CALVAIRE de BOUSVAL
Ce mercredi, il a été constaté le vol du Christ en fonte de la chapelle du Calvaire, située rue Point du Jour à Bousval.
Ce Christ fixé sur une croix en chêne est peint et rouillé par endroits, il mesure environ 1,50 m de haut. Il a été acheté suite a une collecte effectuée dans le village en 1843. La date du vol est méconnue, probablement il y a plusieurs jours.
Le Calvaire de Bousval, fait partie de notre petit patrimoine et constitue le 5ème arrêt du Tour Saint Barthélemy.
La Fabrique d'église de Bousval, regrette et condamne ce fait. Elle a par ailleurs déposé une plainte auprès de la police locale de Genappe.
Si vous avez des informations, ou si vous reconnaissez ce Christ chez un ferrailleur ou brocanteur, merci de nous le signaler.
Merci de diffuser.
Benoît HUTSPrésident de la Fabrique d'église
de Bousval
42, avenue des Habitations Modernes
1470 Bousval - Genappe
benoit.huts@hotmail.com 0474/ 79 76 96
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Nous n’avons encore rien vu : le meilleur des mondes est à venir
Lu sur le blog du "Monde" précisément...
Quelles limites pour les droits des homosexuels français ? Le débat est vif. En quelques décennies, ils ont acquis reconnaissance et protection ; ils revendiquent aujourd'hui plusieurs aménagements législatifs au nom de l'égalité : mariage, droit à l'adoption, accès aux techniques de procréation médicalement assistée et recours aux mères porteuses. Le président, François Hollande, a promis le droit au mariage et à l'adoption pour ces couples. Accordera-t-on demain aux homosexuels le droit de se reproduire ?
Pour l'instant, les gays français vont aux Etats-Unis ou en Asie, où un véritable marché de la fécondation in vitro et de la mère porteuse est organisé. Ils achètent sur Internet un ovule sur mesure et louent un utérus pour neuf mois. Les caractéristiques physiques des donneuses ainsi que leur quotient intellectuel sont particulièrement bien documentés sur ces sites. Les heureux parents reviennent avec un bébé et les autorités ferment les yeux. Tout juste ont-ils quelques tracasseries administratives pour la transcription de l'état civil de l'enfant en droit français. Toutefois, l'enfant n'est le fruit biologique que de l'un des deux parents, ce qui est source de frustration pour l'autre : les lesbiennes utilisent le sperme d'un tiers et l'ovule et l'utérus d'une des deux conjointes ; les gays se servent du sperme d'un des deux garçons et de l'ovule d'une femme qui peut être la mère porteuse, même si ce n'est pas obligatoire.
Cellules souches iPS
Ces évolutions sociétales sont contestées par certains psychologues au motif, notamment, que l'adoption par les homosexuels risque de provoquer des troubles psychologiques chez les enfants à qui on impose une filiation impossible. "Un couple homosexuel, ce ne sera jamais un engendrement crédible", a récemment affirmé le docteur Pierre Lévy-Soussan dans Le Point. Pourtant, ce qui semble aujourd'hui un propos de bon sens va devenir biologiquement faux. La technologie va permettre aux homosexuels d'avoir des enfants biologiques porteurs de gènes des deux parents, comme les couples hétérosexuels.
La technique des cellules souche iPS - dont l'inventeur japonais Shinya Yamanaka est lauréat du prix Nobel de médecine 2012 - permet de fabriquer des spermatozoïdes et des ovules à partir de fibroblastes, des cellules que l'on trouve sous la peau. Il est déjà possible de fabriquer un souriceau à partir de deux pères. Le passage de ces techniques à l'espèce humaine est juste une question de temps, et les associations homosexuelles militeront pour que ce délai soit bref. En outre, grâce aux cellules souches IPS, un même individu pourra produire à la fois des ovules et des spermatozoïdes. La seule limite, pour l'instant, étant que l'enfant d'un couple d'homosexuelles ne pourrait être qu'une fille.
Dans quelques décennies, les couples d'hommes pourront en outre bénéficier de l'utérus artificiel. Le biologiste et philosophe Henri Atlan - grand spécialiste du sujet - défend l'idée qu'il n'y a guère de différence fondamentale entre une couveuse pour prématurés et l'utérus artificiel.
Bien lointain paraît le temps où Jeannette Vermeersch-Thorez, grande dirigeante du Parti communiste français, déclarait à propos de la pilule contraceptive : "Depuis quand les femmes travailleuses réclameraient-elles le droit d'accéder aux vices de la bourgeoisie ? Jamais !" L'expérience montre que la vitesse de glissement du "défendu" au "toléré" puis au "permis", voire à l'"obligatoire", dépend essentiellement du rythme des découvertes scientifiques, quelles que soient les questions éthiques soulevées.
Chirurgien urologue, Président de DNAVision
Voir ici: Biologie et homoparentalité
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Dernier dimanche après la Pentecôte
Dans les célébrations dominicales selon la forme extraordinaire du rite romain, la prédication de Jésus sur la fin du monde ferme l’année liturgique, comme il est normal. "Nous la lirons dimanche prochain. Soyons attentifs ! " ajoute l’abbé de Tanoüarn sur son metablog :
Il ne faut jamais oublier que notre foi dans le Christ est une foi qui s’alimente de tout ce que le Christ réalise dans l’histoire et de tous les signes des temps correctement observés, ceux qui nous font voir la présence du Christ dans ses saints de tous les âges, y compris de notre époque ; et ceux qui nous montre combien redoutable est son absence et comment le cœur de l’homme, « creux et plein d’ordure », n’attend que cette absence pour se surpasser en horreurs. Georges Bernanos, qui n’y allait pas par quatre chemins, n’hésitait pas à dire : « Sans le dogme du péché originel, je ne croirais pas. Il est beaucoup plus grave – ou du moins plus dangereux – pour l’homme de nier le péché originel que de nier Dieu ». La présence de Dieu, nous la constatons jusque dans son absence. L’homme, malgré toute sa bonne volonté native, est marqué jusqu’au fond de lui-même par le péché originel. Il est « cassé » comme disait Gabriel Marcel. Et on peut le vérifier à chaque moment de l’histoire. Les gâchis ne se comptent plus ! Voyez, en ce moment même, ce qui se passe à l’UMP… ou à l’IBP… Des histoires d’hommes.
Ces considérations nous permettent de comprendre l’étrange parole du Christ, annonçant la fin du monde : « Cette génération ne passera pas que tout ne soit accompli ». Qu’est-ce que cela signifie ? Que des apocalypses, nous en verrons, oh ! non pas à chaque génération peut-être, mais toutes les deux ou trois. Il y en a une dans chaque vie d’homme. Il ne faut pas avoir peur de cela.
La suite ici : La fin du monde et le cardinal George
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Inauguration d'un musée pour les victimes du communisme à Bratislava
A Bratislava, un musée pour les "héros silencieux", victimes du Communisme
Le Musée des crimes et des victimes du communisme a été inauguré à Bratislava, ce qui ajoute un élément important au «puzzle de la mémoire» comprenant plusieurs villes de l'ancien bloc soviétique. Le projet, fortement soutenu par les bénévoles des «héros silencieux» et la Confédération des ex-prisonniers politiques, a été initialement lancé en 2010 par le Forum des Associations chrétiennes et soutenu à l'époque par le Premier ministre Radicova. Le 16 novembre, date symbolique qui commémore la Révolution de 89, l'ouverture «temporaire» (en attente de la prochaine officielle prévue Mars) a eu lieu dans des locaux fournis par l'Université de la Santé et du Travail social dont le recteur est Vladimír Krcméry, neveu de Silvester Krcméry qui était l'une des figures les plus célèbres, bien que silencieuse, appartenant à l'Eglise souterraine sous le régime communiste.
L'information est développée (en italien) ici : http://www.corrispondenzaromana.it/bratislava-un-museo-per-gli-eroi-silenziosi-vittime-del-comunismo/
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Monseigneur Léonard : une réflexion sur la « nature »
A propos de la nature des origines, à laquelle nous avons fait allusion ici :La nature a bon dos on peut rappeler la thèse que Mgr Léonard, a présentée dans son livre d’apologétique : « Les raisons de croire », paru chez Fayard, en 1987 déjà.
Mgr Léonard part de « cette intégrité originelle de l’homme et du cosmos » (p. 205) et constate que « Dieu n’a pas fait la mort » (p. 206). « Mais, objectera-t-on, la mort et même le péché ne font-ils pas manifestement partie des « lois de la nature » ? » (p. 207).
Est-ce que les choses « meurent » ? Le grain de blé qui tombe en terre pour y pourrir et permettre le germe d’un blé nouveau « meurt » t-il ? Peut-on parler de « péché » de la nature, des choses ?
Monseigneur Léonard écrit notamment que si nous voulons maintenir l’affirmation chrétienne de l’intégrité originelle de l’homme et de l’univers tout en prenant acte du caractère naturel du mal dans le monde présent, il nous faut logiquement conclure que c’est l’ensemble du monde présent, avec ses lois inexorables, qui n’est pas naturel (…) La création telle qu’elle est sortie des mains de Dieu était intègre (…) la corruption du monde présent s’est inscrite jusque dans les lois de la nature (…) la contagion du péché, porteuse de mort, s’est installée jusqu’au cœur de la nature, jusque dans les lois de fonctionnement, qui acheminent désormais tout être vivant vers sa mort (…) La rupture causée par le premier péché n’est donc pas une variation comparable aux modifications survenues dans l’univers présent au cours de son évolution cosmologique, géologique, climatologique ou historique. Il s’agit d’une altération qui, tout en préservant son identité foncière, atteint cependant sa qualité d’être, sa condition ontologique ou, en termes plus simples, son niveau ou son degré d’existence (…) Notre monde est bien le même que connut le premier Adam avant la chute, et notre humanité présente reste substantiellement identique à la sienne. Cependant, entre lui et nous, comme entre la création originelle et le cosmos présent, il y a aussi une discontinuité, une rupture qualitative (…) A ce point de notre réflexion, une conclusion décisive se dégage : il ne faut donc pas se représenter la chute originelle comme se produisant à l’intérieur du monde présent (…) Autrement dit, le péché originel n’a pas été commis par les premiers hominisés de l’évolution biologique (…). Dans cette perspective, le passage du monde réel avant la chute au monde réel après la chute est tout aussi irreprésentable par l’imagination, ou même par la science, que le passage de ce monde-ci au monde nouveau de la Résurrection (p. 207-211)…
Source : L’alternative historique de la création de Mgr Léonard
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La nature a bon dos
D’Adélaïde Pouchol sur le site du bimensuel « L’Homme Nouveau » :
« Les animaux font ce que bon leur semble, ou plutôt ce que leur instinct leur présente comme tel. L'escargot, outre sa fâcheuse tendance à baver, est hermaphrodite et les femelles de certaines espèces d'oiseaux, les cygnes par exemple, « s'accouplent » régulièrement pour élever leur nichée. Le Gender à l'état de nature… C'est pourquoi notre opposition au « mariage » homosexuel ne naît pas de l'observation du mode de vie des fourmis ou des albatros, contrairement à ce que nos objecteurs nous assènent.
Nous sommes des animaux raisonnables, certes, mais suffisamment différents des autres pour manifester pour ou contre un projet de loi, pour discuter du sexe des anges, croire ou refuser de croire en Dieu, pour disserter - justement- sur l'exception humaine. Lorsque je verrai des bonobos tenir une séance au Parlement, ou des poules faire une procession pour la Fête-Dieu, peut-être faudra-t-il revenir sur cette idée
En attendant, certains pensent que le terme « contre-nature », employé par certains opposants au mariage homosexuel, signifierait que cette forme de sexualité n’existe pas dans le règne animal. Mais il n’y a pas, jusqu’à preuve du contraire, de lien de causalité entre l’opposition au « mariage » homosexuel et le statut de cancre en biologie. L’homosexualité, ce n’est pas nouveau, est répandue dans le règne animal. En fait d’homosexualité, parlons plutôt de gestes sexués entre individus de même sexe car le terme d’homosexualité recouvre, chez l’homme, bien plus que les seuls gestes et rapports sexuels qui peuvent être établis au sein du couple.
La nature, dans l’expression « contre-nature », ne doit pas se comprendre comme l’ensemble du monde sensible, pas plus d’ailleurs qu’en opposition à la culture. Elle signifie ce pour quoi l’homme est fait, ce à quoi son humanité le destine et ce qu’elle lui offre comme potentialité.
Les autres animaux n’ont rien à faire dans ce débat. Est-ce parce que l’homosexualité est répandue dans le règne animal que nous devons en faire de même ? Est-ce parce que certains lézards peuvent se reproduire entre femelles qu’il faut légaliser l’aide médicale à la procréation pour les couples homosexuels ? Drôle d’éthique.
La mante religieuse dévore son mari après l’acte sexuel… Mesdames, à vos fourchettes, le comportement est étonnant, certes, mais il existe dans la nature… »
Référence : La nature a bon dos
La nature est ambigüe : il s’agit de la nature d’après la chute originelle. C’est toute la création qui a été affectée par le péché des origines.
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Liège n'accueillera pas la prochaine exposition universelle
Cela suscite le commentaire suivant d'Eric de Beukelaer ;
Lîdje!
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Quand Jésus rappelle la vraie destination du culte
Lc 19, 45-48
Jésus entra dans le Temple, et se mit à expulser les marchands. Il leur déclarait : « L'Écriture dit : Ma maison sera une maison de prière. Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. » Il était chaque jour dans le Temple pour enseigner. Les chefs des prêtres et les scribes, ainsi que les notables, cherchaient à le faire mourir, mais ils ne trouvaient pas le moyen d'y arriver ; en effet, le peuple tout entier était suspendu à ses lèvres.Commentaire du Frère Dominique dans son homélie (homelies.fr)
... Cet évangile nous met en garde, une fois encore, contre les apparences trompeuses. La bonne organisation du temple et du culte qui y est rendu n’était pas le signe de la rectitude de ses servants. Il est cependant peu probable que les chefs des prêtres et les scribes aient froidement décidé de détourner le temple de sa destination. Ils ont dû découvrir peu à peu quels avantages ils pouvaient tirer de devoir organiser ce microcosme religieux au cœur de la cité et ils se sont aveuglés eux-mêmes en même temps qu’ils tentaient d’aveugler les autres. ...
Sans doute, ajouterons-nous, y a-t-il un tel travail à effectuer dans notre Eglise où de telles compromissions existent à de nombreux niveaux et suscitent le scandale.
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Curieux, ces évêques helvètes...
Jeanne Smits s'étonne à juste titre de ces curieuses prises de position :
Est-ce parce qu'il s'agit d'une initiative émanant de personnalités de l'UDC (Union démocratique du centre, la formation politique suisse classée la plus à droite) ou parce qu'ils croient vraiment ce qu'ils disent ? Quoi qu'il en soit, des évêques helvétiques ont exprimé leur opposition au référendum d'initiative populaire « financer l'avortement est une affaire privée » qui visent à mettre fin au remboursement de l'avortement par l'assurance maladie en Suisse.
Mgr Markus Büchel, rapporte La Croix, a déclaré au quotidien alémanique Blick que le projet touchera davantage les femmes en situation difficile que celles qui sont aisées. Drôle d'argument… Il est vrai que l'évêque de Saint-Gall – et futur président de la conférence épiscopale suisse – précise que l'initiative passera « à côté du but » qui devrait être « la réduction du nombre d'interruptions de grossesse ». Mais il assure qu'il y aura toujours des femmes qui opteront pour un avortement : « En tant qu'Eglise, nous ne pouvons pas l'empêcher, et l'initiative ne l'empêchera pas non plus », raison pour laquelle il estime que la privatisation du financement sera « un pas vers une médecine à deux vitesses ».
On croît rêver : le prélat semble plus préoccupé par sa vision collectiviste de la médecine et de l'assurance maladie que par la volonté d'un grand nombre de Suisses de ne coopérer en rien, et surtout pas en finançant les opérations, la mise à mort des tout-petits.
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