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BELGICATHO - Page 1961

  • "Le secret le mieux gardé de l'Eglise" doit être dévoilé

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    De Natalia Trouiller sur le site de “La Vie” aujourd’hui:

    “Interrogé par nos confrères de Radio Vatican, le cardinal Peter Tukson, archevêque ghanéen président du Conseil pontifical Justice et Paix, est revenu sur... la doctrine sociale de l'Eglise catholique.

    Faire sortir la doctrine sociale catholique des cercles spécialisés et lui donner un grand coup de projecteur, tel est le but que propose le cardinal ghanéen Peter Turkson dans une interview à Radio Vatican. S'exprimant au nom du Conseil pontifical Justice et Paix dont il est le président, il est revenu sur les objectifs du millénaire pour le développement, pris en l'an 2000 et qui visent à réduire de moitié la pauvreté d'ici à 2015. Le succès de cette campagne bien amorcée ne lui fait pas oublier que la pauvreté, définie par l'ONU  comme le fait de vivre avec moins de 1$ par jour. "Nous avons une réflexion sur cette définition qui ne parle pas d'accès aux soins, à l'éducation, à une vie décente", a-t-il expliqué.

     Et pour améliorer cette définition, le cardinal Turkson propose de se baser sur la doctrine sociale de l'Eglise, qui prône "le sens fondamental de la dignité humaine, lequel génère diverses formes de droits de l'homme, le droit à une vie décente, aux soins de santé, à un salaire équitable et, dernièrement, nous y avons inclus le droit à l'énergie et à l'eau propre. Je suis fondamentalement heureux que nous soyons invités à élargir ce concept à ce qui fait une vie saine, ce qui ne concerne pas seulement ce que vous avez dans votre poche ... Nous avons maintenant l'accès à la communication aussi - je viens de parler à un évêque qui se plaignait de l'absence d'accès à internet dans sa partie du Congo, la plus grande chose dont ils souffrent c'est le faible développement des réseaux de communication, il ya donc la question de l'accès à la communication qui est un facteur important".
     Mais pour cela, les gens doivent se familiariser avec la vision catholique de l'homme, expliquée dans la doctrine sociale: "Elle ne devrait plus être un secret - dans certains cas, c'est un secret négligé, les maisons de formation savent très peu de choses dessus. Dans le passé, nous avons examiné l'Église comme corps mystique du Christ, l'accent était mis sur les relations spirituelles, puis le Concile Vatican II a ouvert cette place, il nous a amenés à reconnaître que nous sommes une famille, le sens de l'Eglise en termes d'engagements sociaux ...  Il n'y a personne qui nierait que nous sommes des êtres sociaux ... nous devons donc étudier les implications de la vie en société. La meilleure définition de la doctrine sociale de l'Église est: ce que je suis, avec ma foi chrétienne, invité à témoigner de l'amour du Christ, comment puis-je l'engager dans l'ordre social, la vie politique et économique".

    Commentaire de Belgicatho:

    Pas toujours si secret, ce trésor: en 2009, c’est le premier ministre belge et actuel président du Conseil européen,  Herman Van Rompuy, accompagné de Rocco Buttilione (alors vice-président de la chambre des députés italiens) italien) et de Mgr Michel Schooyans (professeur à l’université de Louvain, membre fondateur de l’Académie pontificale des sciences sociales) qui a présenté lui-même l’encyclique de Benoît XVI « Caritas in Veritate » (cliquez ici :) Devant plus de 500 personnes  et de très nombreuses personnalités politiques réunies dans la salle académique de l’Université de Liège, institution publique s'il en est…

  • Enseignement supérieur en Belgique francophone : les découpages géo-politiques du ministre Marcourt

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    Selon Frédéric Chardon, dans « La Libre » de ce jour (extraits) :

    (…) Décidément, l’UCL n’arrive pas à digérer la réforme de l’enseignement supérieur que concocte Jean-Claude Marcourt (PS), le ministre compétent au niveau du gouvernement de la Communauté française. En effet, selon nos informations, Bruno Delvaux, le recteur de l’UCL, vient d’envoyer un mail aux principaux ministres communautaires pour exprimer son opposition à l’avant-projet de décret défendu par Jean-Claude Marcourt. Le timing n’est pas innocent : le gouvernement des francophones doit examiner à nouveau le projet de texte ce jeudi. (…)

    Dans son mail envoyé ce mardi, Bruno Delvaux exprime (en termes choisis) toute sa tiédeur à l’égard de l’avant-projet de décret. "Notre université est très concernée par l’avant-projet de décret car nous restons convaincus que le texte actuel ne permettra pas à notre université de contribuer pleinement au développement scientifique, social et économique de nos régions tout en restant compétitive au niveau européen et mondial", précise-t-il.

    (…) En annexe au courrier électronique, le recteur transmet aux ministres du gouvernement de la Communauté française la vision de l’UCL sur la réforme, validée tout récemment par le conseil rectoral. Entre autres, la logique géographique du regroupement des établissements d’enseignement supérieur est à nouveau attaquée. Le tout sur fond de soupçons implicites que le plan Marcourt vise à détricoter l’organisation de l’UCL

    Il faut lire ici entre les lignes : "Le critère géographique n’est visiblement pas le seul utilisé puisqu’on sépare Bruxelles et le Brabant wallon alors que l’on regroupe, au sein d’un même pôle, Liège et Arlon, Charleroi, Mons et Tournai, bien plus éloignés que ne le sont Bruxelles et Louvain-la-Neuve. Le pôle Bruxelles-Brabant wallon est insécable car il correspond à un seul bassin de vie. Séparer Bruxelles du Brabant wallon a en outre le défaut de séparer le secteur des sciences de la santé de l’UCL de sa maison mère, alors même qu’en termes d’étudiants et d’enseignants-chercheurs, ce seul secteur est de taille supérieure à l’UMons et aux FUNDP (facultés universitaires Notre-Dame de la Paix), sans prise en compte des cliniques universitaires Saint-Luc." (…)

    Ici : L'UCL rejette le plan Marcourt

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  • Boom des vocations en Orissa

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    ASIE/INDE - L'Archevêque de Cuttack-Bhubaneswar signale un « boum des vocations dans le cadre de l'Année de la Foi. L'Espérance renaît en Orissa »

    Bhubaneswar (Agence Fides) - « En Orissa, l'espérance renaît. Nous le voyons au travers des nouvelles vocations qui représentent une injection d'espérance pour l'Eglise locale. Et au travers des gens qui vivent l'Année de la Foi avec enthousiasme, joie et confiance dans l'avenir » : c'est ce que déclare à l'Agence Fides S.Exc. Mgr John Barwa, SDV, Archevêque de Cuttack-Bhubaneswar. L'Archevêque vient de se rendre en visite pastorale dans le district de Kandhamal où, le 21 novembre, il a ordonné le premier prêtre de l'histoire de ce district, le Père Sangram Senapati, de la Congrégation de la Mission (connue également sous le nom de Lazaristes ou Vincentiens).

    « La célébration a été caractérisée par une intense participation, le clergé, les religieux et des milliers de fidèles laïcs ayant témoigné leur joie et leur espérance » remarque Mgr Barwa. L'Archevêque explique que « les gens continuent à souffrir de gênes, de marginalisation, de discriminations, d'indigence mais cette situation n'a pas d'incidence négative sur la foi ». En outre, en pensant aux tristes cas de violences antichrétiennes de 2008, Mgr Barwa note : « Les fidèles ont pardonné à ceux qui leur ont fait du mal et le pardon a libéré leurs coeurs de la haine, leur rendant l'espérance en l'avenir ».

    Dans le district de Kandhamal, l'Archevêque a trouvé « une situation totalement pacifique » et les autorités civiles ainsi que la hiérarchie de la police locale ont exprimé leur satisfaction du fait que les problèmes du passé semblent surmontés. « Certes, le chemin de la justice doit se poursuivre » précise Mgr Barwa mais l'atmosphère est sereine. L'Année de la Foi, raconte-t-il, sera marquée par sept autres ordinations sacerdotales : un autre prêtre lazariste sera ordonné en janvier 2013 alors que six prêtres diocésains recevront le Sacrement de l'Ordre à Kandhamal après Pâques. « Nous espérons et nous prions pour l'avenir de notre communauté, marquée par la souffrance, qui est fière d'être chrétienne » conclut-il.

    Le Père Faustine Lucas Lobo, Directeur national des OEuvres pontificales missionnaires en Inde, qui s'est lui aussi rendu en visite à Kandhamal au cours de ces dernières semaines, confirme à Fides que « les catholiques et les vocations à la vie sacerdotale et religieuse augmentent grâce à l'action de l'Eglise » et que les fidèles locaux sont « remplis de zèle missionnaire ». (PA) (Agence Fides 29/11/2012)

  • Syrie : des voitures piégées sèment la terreur parmi les chrétiens

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    ASIE/SYRIE - Les voitures piégées de Jaramana sèment la terreur chez les chrétiens

    Damas (Agence Fides) - Parmi les victimes de l'attentat perpétré hier matin dans le faubourg Jaramana de Damas, se trouvent huit chrétiens, gréco-catholiques et grecs orthodoxes. C'est ce que confirme à l'Agence Fides le Père Nicolas Haddad, du monastère gréco-catholique de Saint Germain appartenant à la Société missionnaire de Saint Paul. Le massacre, perpétré à l'aide de deux voitures piégées ayant explosé en début de matinée, a causé la mort de plus de 50 personnes, en majorité des musulmans et des druzes. « Parmi eux - raconte le Père Haddad - se trouvaient de nombreux jeunes et étudiants. L'attentat a été préparé de manière à faire le plus de victimes possible. Lorsque la première voiture piégée a explosé, les gens se sont approchés et c'est seulement à ce moment-là que la seconde a explosé. Parmi les plus de cents blessés, on dénombre au moins dix chrétiens ».
    Le faubourg de Jaramana - à la différence d'autres zones de la périphérie de Damas - n'avait pas été touché par la répression du régime. Dans le quartier, des comités civiques avaient cependant été organisés afin de préserver la zone du conflit entre les groupes rebelles et l'armée régulière.
    Jaramana est connu pour l'importance de ses communautés chrétiennes et druzes. De nombreux évacués chrétiens provenant d'Homs et d'autres zones frappées par la guerre civile y avaient trouvé refuge.

    L'attentat - dont la technique est similaire à ceux revendiqués par Al Qaeda en Irak - a été attribué par les sources officielles à des groupes de terroristes non identifiés, terme par lequel le gouvernement désigne les groupes de l'insurrection armée. L'opposition présente en revanche le massacre comme une opération des services syriens, insistant sur le fait que la zone de Jaramana est fortement infiltrée par les services de sécurité gouvernementaux. « Dans tous les cas et quelques soient les mandants, si l'objectif était de terroriser les chrétiens, il a été atteint » explique à l'Agence Fides le Père Romualdo Fernandez OFM, Recteur du Sanctuaire de la Conversion de Saint Paul (Damas). « La moitié des instituteurs de nos écoles ne se sont pas rendus au travail hier. Ce massacre, après celui de Bab Tuma voici un mois, a semé une panique terrible. Après l'Irak, la Syrie se vide elle aussi de ses chrétiens. Ils donnent tout ce qu'ils ont en termes de ressources financières pour arriver au Liban et, de là, fuir le Moyen-Orient et ce alors que les puissances étrangères et la communauté internationale soufflent sur le feu au lieu de contraindre les parties à négocier une solution au conflit qui mette fin à ce massacre ». (GV) (Agence Fides 29/11/2012)

  • Affichons Noël

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    Comme les années précédentes, Aide à l'Eglise en Détresse/Kerk in Nood propose gratuitement des affiches à placer bien en vue :

    1061217223059.jpgAFFICHE NOËL 2012

    Comme nous, l'approche de la Noël vous remplit de joie ? Pourquoi ne pas partager ce message de paix et de joie avec vos voisins ? Demandez-nous l'affiche gratuite 'Noël dans la cité'. Vous voyez ci-contre une image de cette affiche. Nous nous ferons un plaisir de vous envoyer cette affiche au format A3. 

    commander

  • Une précieuse boussole sur le Net

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    newsletter-nuova-bussola_01.jpgUne bonne nouvelle : après une éclipse de quelques mois, la Bussola Quotidiana est de retour sur le Net. Nous sommes heureux que le travail considérable de cette équipe d'observateurs et de commentateurs vigilants (parmi lesquels l'excellent Massimo Introvigne) puisse reprendre. Riccardo Cascioli commente ce nouveau départ (en italien).

  • Le pape demande que tous les malades du SIDA puissent avoir accès aux thérapies

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    ROME, mercredi 28 novembre 2012 (Anita Bourdin - Zenit.org) – Benoît XVI demande l’accès aux thérapies pour tous les malades du sida, et spécialement pour les mères de façon à ce que leurs enfants en soient pas contaminés pendant la grossesse.

    Le pape a en effet lancé un appel à l’occasion de la prochaine Journée mondiale de la lutte contre le sida, samedi, 1er décembre, au terme de l’audience générale de mercredi 28 novembre, en la salle Paul VI du Vatican. Le pape a une fois encore appelé les entreprises pharmaceutiques à permettre l’accès de tous malades  du sida aux thérapies en soulignant l’importance de cette journée des Nations unies pour « attirer l’attention sur une maladie qui a causé des millions de morts et des souffrances humaines tragiques, accentuées dans les régions les plus pauvres du monde qui accèdent difficilement aux médicaments efficaces ».

    Le pape a lancé un appel spécial pour les enfants qui pourraient ne pas contracter le virus dans le sein de leur mère, si elles avaient accès aux thérapies : « Je pense particulièrement aux nombreux enfants qui contractent de leurs mères ce virus, bien qu’il existe des thérapies pour empêcher cela ».« J’encourage les nombreuses initiatives qui sont promues, dans le cadre de la mission de l’Eglise, pour vaincre ce fléau.

    Le pape a exprimé son « affection profonde » et sa « solidarité » avec les malades et il a demandé un « engagement plus décisif de la communauté internationale » pour vaincre le sida. Enfin, le pape a encouragé toutes les personnes qui prennent soin des malades du sida.

    Dans son exhortation apostolique sur l’Eglise en Afrique,  « Africae Munus », Benoît XVI  évoque les pandémies qui frappent les pays africains en disant :  « Au nom de la vie – qu’il est du devoir de l’Église de défendre et de protéger – et en union avec les Pères synodaux, je renouvelle mon soutien et je m’adresse à toutes les institutions et à tous les mouvements d’Église qui travaillent dans le domaine de la santé et spécialement du sida. Vous réalisez un travail merveilleux et important. Je demande aux agences internationales de vous reconnaître et de vous aider dans le respect de votre spécificité et dans un esprit de collaboration » (n. 73).

    Le pape s’adresse aux entreprises pharmaceutiques : « J’encourage vivement de nouveau les instituts et les programmes de recherches thérapeutiques et pharmaceutiques en cours pour éradiquer les pandémies. N’épargnez pas vos fatigues pour aboutir au plus vite à des résultats, par amour pour le don précieux de la vie.[115] Puissiez-vous trouver des solutions et rendre accessibles à tous les traitements et les médicaments tenant compte des situations de précarité ! » (Idid.). Et d’insister : « L’Église plaide depuis longtemps pour un traitement médical de haute qualité et au moindre coût pour toutes les personnes concernées[116] » (ibid.).

  • Les catholiques écossais victimes de violences sectaires

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    Les catholiques écossais, victimes d'une violence sectaire

    source : Radio Vatican 

    La christianophobie n’épargne pas l’Europe. Bien au contraire. En Ecosse, notamment, les catholiques sont victimes de violence, alors qu’ils ne représentent que 16% de la population. A tel point que l’Eglise locale tire la sonnette d’alarme. Cela dure depuis quelques années, mais le dernier rapport officiel est alarmant.

    Ce rapport parle de 509 agressions anticatholiques, pour la période 2011-2012, soit 58% de l’ensemble des violences sociales. D’une manière générale, les attaques à caractère religieux ont augmenté de 26% en Ecosse. Cela peut aller d’une simple injure jusqu’à la violence physique. Les incidents sont particulièrement fréquents lors des matchs de foot au détriment des supporters du Celtic, un club catholique, fondé en 1888 pour les immigrés irlandais qui avaient fui la famine. Ils n’avaient pas le droit, à l’époque, d’adhérer au club des Rangers. 

    Le sectarisme institutionnel a cédé la place à une culture anticatholique

    Mais la violence en milieu sportif ne représente que 15% des épisodes de violence sectaire en Ecosse. Le président de la conférence des évêques, Mgr Philip Tartaglia, a demandé aux autorités de prendre des mesures efficaces pour assurer la protection de la communauté catholique. Selon lui, un climat antireligieux se développe et les croyants vivent dans l’insécurité. Les catholiques tiennent bon ; ils veulent participer à la vie de la société. Mais l’archevêque de Glasgow estime que la diffusion d’une culture anticatholique est une réalité que le gouvernement va devoir affronter. 

    L’année dernière déjà, Mgr Tartaglia avait affirmé que le sectarisme institutionnel du passé - qui discriminait les catholiques dans le monde du travail et vis-à-vis de la justice - avait cédé la place aujourd’hui à une discrimination sociale encore plus sournoise et tenace, qui s’intensifie ; une hostilité systématique qui atteint des niveaux inquiétants. 

    source

  • Les chrétiens du Karnataka sont systématiquement pris pour cible

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    Karnataka (Inde) : les chrétiens cibles d'attaques violentes (Asia.news)

    Un prêtre catholique du diocèse de Mysore rapporte la dernière attaque contre la communauté. Sajan George, président du Conseil mondial des chrétiens indiens (GCIC), rappelle que le «droit à la vie implique le droit à vivre dans la dignité humaine."

    Mumbai (AsiaNews) - La communauté chrétienne du Karnataka est régulièrement et systématiquement prise pour cible, selon le père Joseph SD, un prêtre catholique du diocèse de Mysore. Il s'est exprimé après la dernière attaque anti-chrétienne dans l'état où, depuis le début de l'année 2012, quelque 40 incidents de violence anti-chrétienne ont été rapportés.

    Dimanche dernier, des vandales ont mis le feu à des voitures appartenant à deux catholiques, Winston Philippe, de Vijayanagar, et Pinto Anand, de Mahadeswaranagar.

    Les auteurs de l'acte sont toujours en fuite, mais «il est clair que les chrétiens étaient les cibles", a déclaré le père Joseph. «Les autorités doivent redoubler de vigilance et identifier les coupables sans plus tarder."

    En ce qui concerne les attaques anti-chrétiennes au Karnataka, Sajan George, président du Conseil mondial des chrétiens indiens (GCIC), a noté que «l'article 21 de la Constitution garantit le droit à la vie et à la liberté»,

    Plus important encore, «la Cour suprême de l'Inde a récemment statué que le terme « vie » de cette expression ne signifie pas seulement une existence physique ou animale. Le droit à la vie implique le droit à une vie dans la dignité humaine», a-t-il expliqué.(NC)

  • Benoît XVI devant la crèche

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    Sur son « metablog »,  l’abbé Guillaume de Tanoüarn publie en avant-première une présentation à paraître dans le journal « Le Monde » du livre de Benoît XVI sur l’enfance de Jésus :

    « Voici la critique à paraître dans l'excellent journal Monde et Vie, signée par mon alter ego Joël Prieur et publiée ici avec l'accord du directeur :

    C’est le livre  que l’on peut offrir sans risque comme cadeau de Noël. L’enfance de Jésus de Benoît XVI vient de paraître aux éditions Flammarion. Après deux volumes publiés sur Jésus de Nazareth, voici comme un portique d’entrée pour la grande œuvre. Nous l’avons emprunté, ce portique. C’est une bonne occasion de méditer avec le pape.

    On commence à connaître le style de Benoît XVI… Des phrases simples, précises. Aucune volonté de sensationnel, pas de captatio benevolentiae, pas d’effets de manche, mais une volonté inexorable de s’inscrire au cœur du problème considéré et d’y atteindre par les mots les plus simples, tout en s’y installant de la manière la plus claire. Du côté du lecteur, une seule condition est requise : l’attention. Ce livre est fait de multiples coups de projecteurs sur chaque détail des Evangiles de l’Enfance du Christ. Il faut accepter de le lire lentement. De déguster !      

     Laissons donc le pape braquer son projecteur et profitons de la leçon de cet auguste professeur….

    Voici le chant des anges : « Gloire à Dieu au plus haut des Cieux et Paix sur la terre aux homme de sa bienveillance ».

    A propos de la deuxième partie de ce texte, le pape relève deux choses : l’inexactitude de la plupart des traductions à propos des « hommes de bonne volonté ». Le grec porte « anthropois eudokias »… Eudokia signifie le choix, la bienveillance, ou d’après la traduction liturgique allemande la grâce. Pas du tout l’idée de « bonne volonté », même si elle a aussi du sens. Par ailleurs Benoît XVI s’insurge contre ceux qui veulent souhaiter à Dieu la gloire : « La gloire de Dieu n’est pas une chose que les hommes peuvent produire (que soit à Dieu la gloire). La gloire de Dieu existe. Dieu est glorieux, et c’est vraiment un motif de joie : la vérité existe, le bien existe, la beauté existe. Ces réalités sont en Dieu de façon indestructible ». Et ainsi, on retrouve, jusque dans la nuit de Bethléem la lutte contre le relativisme qui est la grande caractéristique de la pensée du pape et de son pontificat. Est-ce parce que c’est un philosophe impénitent ? Cette référence à l’objectivité divine de la vérité n’empêche pas le pape d’écrire sur la même page, dans un autre registre, celui de la poésie théologique que « le chant de louange des anges n’a jamais cessé. Il continue à travers les siècles  sous des formes toujours nouvelles et dans la célébration de la naissance de Jésus il résonne toujours sur un mode nouveau. Jusqu’à aujourd’hui le simple peuple des croyants s’unit à leur mélodie, exprimant par le chant la grande joie que Jésus donne depuis lors à tous jusqu’à la fin des temps ».

    J’ai pris cet exemple pour vous faire sentir le cocktail d’érudition, de réflexion personnelle et de poésie mystique qui constitue ce petit livre. On peut dire à la fois que le pape ne refuse a priori aucune des objections de l’exégèse critique. Il pèse chacune à l’aune de sa vraisemblance et à l’aune de la foi qui l’anime. Mais, tout en s’appuyant sur cette science, ce livre est plus qu’un livre de science. S’e n dégage une sagesse qui donne envie d’être chrétien, à ceux qui veulent bien prendre le temps de lire pour apprendre à connaître… Quelle meilleure préparation spirituelle aux fêtes de Noël ?

    Joël Prieur

    Prix : 15 euros »

     Benoît XVI devant la crèche

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (28/11/2012)

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    Comité consultatif de Bioéthique : 2 nouveaux avis

  • Comment parler de Dieu aujourd'hui ?

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    (Vatican Information Service) Le Saint-Père a consacré sa catéchèse de l'audience générale (de ce mercredi 28 novembre) à la question de savoir "comment parler de Dieu aujourd'hui, comment diffuser l'Evangile pour ouvrir le monde à la vérité qui sauve... En Jésus, nous voyons le visage de Dieu, venu s'immerger dans l'humanité pour enseigner aux hommes l'art de vivre et la voie du bonheur, la libération du péché et la façon de devenir pleinement fils de Dieu... Parler de Dieu signifie avant tout être convaincus de porter à nos contemporains un Dieu qui nous a parlé: Non pas un Dieu abstrait, une hypothèse de Dieu, mais un Dieu concret, un Dieu existant, entré dans l'histoire et présent dans l'histoire". Nous devons donc proposer "le Dieu de Jésus-Christ comme réponse à la question fondamentale de la vie: pourquoi vivre, comment vivre. Ceci réclame donc de grandir constamment dans la foi, dans la familiarité de Jésus et de l'Evangile, dans une connaissance approfondie de Dieu et un total engagement dans son projet salvifique... Sans craindre l'humilité des petits pas, nous devons avoir confiance dans le levain qui pénètre lentement la pâte pour la faire lever. Evangéliser sous la guide de l'Esprit nécessite de la simplicité, un retour à l'essentiel dans l'annonce de la Bonne Nouvelle...du Dieu d'amour qui s'approche de l'homme en Jésus-Christ jusqu'à la croix et à la résurrection pour nous ouvrir la voie de la vie éternelle". Puis Benoît XVI a rappelé que pour saint Paul, "communiquer la foi ne signifiait pas se proposer soi même, mais déclarer publiquement ce qu'il avait vu et entendu dans sa rencontre du Christ, expliquer comment elle avait bouleversé sa vie... Il ne se contenta pas de prêcher, mais engagea tout son être et toute son existence dans le grand oeuvre de la foi. De fait, pour parler de Dieu, il faut lui laisser la place car c'est lui qui agit à travers nos faiblesses, il faut s'écarter simplement, assurés de ce que plus nous le plaçons au coeur de nos actes plus notre communication sera fructueuse... Ceci vaut aussi pour les communautés chrétiennes, qui sont appelées à manifester l'action de la grâce divine qui permet de dépasser nos individualismes et notre étroitesse d'esprit, nos égoïsmes et notre indifférence".

    "Et puis nous devons nous demander comment Jésus communiquait, parlant du Père...et du Royaume, plein de compassion pour la dureté de la vie des hommes... On voit dans les Evangiles combien il était attentif à chacun des cas qu'il rencontrait, comment il s'immergeait dans la réalité des gens de son époque, totalement confiant dans l'assistance du Père... En lui l'annonce et la vie se mêlent. Jésus enseignait toujours sur la base d'un rapport direct avec le Père, d'une manière qui est devenue essentielle pour les chrétiens. Notre mode de vie dans la foi et dans la charité est un moyen de parler de Dieu au quotidien, car nous vivons dans le Christ la crédibilité de ce que nous disons avec ses mots. C'est pourquoi il nous faut être attentifs aux signes des temps, à leur potentiel, aux obstacles et aux attentes qui parcourent la culture comme le besoin d'authenticité et de transcendance, l'attention envers la sauvegarde de la nature. Il nous faut communiquer sans crainte la réponse que la foi offre... Parler de Dieu signifie donc faire comprendre en paroles et en actions qu'il n'est pas le concurrent de notre vie mais son garant, le garant de la grandeur de la personne. Cela signifie communiquer l'essentiel avec force et simplicité, c'est à dire le Dieu de Jésus-Christ, le Dieu qui a montré la grandeur de son amour en s'incarnant, en mourant et en ressuscitant pour nous, le Dieu qui nous demande de le suivre et de nous laisser transformer par son amour immense..., le Dieu qui a donné l'Eglise, afin de cheminer ensemble, dans la Parole et dans les sacrements, pour rénover l'humanité et qu'elle devienne la Cité de Dieu".