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BELGICATHO - Page 2028

  • Le Christ, destin de l'homme

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    de Mgr Jean Laffitte, Edifa/Mame

    Un recueil de textes de référence (articles et conférences) sur des sujets centraux : la famille, la société, l'éthique, le mariage, la sexualité, etc. Par un auteur important, expert en théologie morale et anthropologie chrétienne, Monseigneur Jean Laffitte, Secrétaire du Conseil pontifical pour la Famille. Sorti en mars 2012, mais plus que jamais d’actualité.

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    Source : ZENIT.ORG

    « Le Fils éternel révèle à chacun le secret de son être créé » : une telle affirmation constitue également, pourrait-on dire, le « secret » de Mgr Jean Laffitte, qui résume plus de vingt ans d’expérience pastorale, de réflexion intellectuelle et de contemplation du mystère du Christ, rassemblés dans un nouveau livre.

    Le secrétaire du Conseil pontifical pour la Famille publie en effet en français chez Mame une « somme » de quelque 600 pages qui feront aimer la morale !

    L’auteur l’a présentée devant quelque 160 personnes à Paris, aux Bernardins, le 14 mars, entouré du P. Olivier Bonnewijn, professeur de théologie dogmatique et morale à l'Institut d'Études Théologiques de Bruxelles, et par Jean-Marie Meyer, professeur agrégé qui enseigne la philosophie générale et l’éthique, membre du Conseil pontifical pour la famille. Ce volume élégant dans sa jaquette à l’effet de toile gris perle s’intitule : « Le Christ, destin de l’homme ». Et, comme le dit le sous-titre, elle propose des « itinéraires d’anthropologie filiale ».

    Le mot est lâché : « filiale ». C’est cela qui fait aimer la morale, une morale du bonheur de l’homme, voulu par un Dieu bon, un Père. Une morale où la liberté est orientée par le « Fils » : tout baptisé est invité à entrer dans cette filiation - explique l’auteur dans sa présentation -, invité à se reconnaître « fils dans le Fils, choisi et aimé de toute éternité, et destiné à vivre éternellement de l’amour du Père. Dieu nous attend. Le Père nous attend ».

    Ce n’est un hasard si la couverture ouvre une fenêtre sur ce beau Christ catalan, un Christ souffrant, royal, de la royauté de l’amour divin – comme symbolisé par le filet d’or du cadre -, humble.

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  • Us et abus de l’argument de la liberté religieuse

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    De quelques sophismes publiés sous ce titre par « La Libre Belgique » le 28 juin dernier et  qu’il eut été plus judicieux d’intituler « us et abus de la liberté académique… » (extraits) :

     

    (…) Le Parti néerlandais pour les Animaux, le seul parti militant pour le droit animal représenté au sein d’un parlement national, a proposé une loi exigeant que tous les animaux soient assommés avant l’abattage. Cette proposition a réuni les dirigeants musulmans et juifs dans un combat contre ce qu’ils considèrent comme une menace pour leur liberté de culte, dans la mesure où leur doctrine religieuse interdit de consommer la viande de bêtes qui n’auraient pas été conscientes au moment de leur mise à mort. Le parlement néerlandais a laissé un an à ces dirigeants pour prouver que les méthodes d’abattage prescrites par leur religion ne causent pas davantage de souffrance qu’une mise à mort précédée d’un assommage. S’ils n’y parviennent pas, l’exigence d’assommage avant l’abattage entrera en vigueur. Pendant ce temps, aux Etats-Unis, plusieurs évêques catholiques font valoir que le président Barack Obama viole leur liberté religieuse en exigeant que tous les grands employeurs, comme les hôpitaux ou les universités catholiques, proposent à leurs employés une assurance santé couvrant la contraception. Enfin, en Israël, les ultra-orthodoxes, qui interprètent la loi juive comme interdisant aux hommes d’entrer en contact physique avec des femmes étrangères à leur famille ou avec lesquelles ils ne seraient pas mariés, sont partisans de sièges séparés pour les hommes et les femmes dans les bus, et s’élèvent contre le projet gouvernemental consistant à cesser d’exempter de service militaire les étudiants religieux à plein temps (63 000 en 2010). (…). Restreindre la défense légitime de la liberté de religion à un rejet des propositions susceptibles d’empêcher les croyants de pratiquer leur culte nous permet de répondre à bien d’autres questions dans le cadre desquelles il est affirmé que la liberté de religion est en jeu. Par exemple, le fait de permettre aux hommes et aux femmes de s’asseoir n’importe où dans le bus ne viole nullement la liberté de religion des juifs orthodoxes, dans la mesure où la loi juive n’impose à personne d’utiliser les transports publics. Il s’agit seulement d’une commodité dont il est possible de se passer - et les juifs orthodoxes ont du mal à croire que les lois auxquelles ils adhèrent ont été façonnées pour rendre la vie aussi commode que possible. De même, le choix de l’administration Obama de fournir une couverture santé qui couvre la contraception n’empêche nullement les catholiques de pratiquer leur religion. Le catholicisme n’impose pas à ses fidèles de diriger des hôpitaux ou des universités (le gouvernement en dispense déjà les paroisses et les diocèses, établissant ainsi une distinction entre les institutions qui s’inscrivent au centre la liberté de culte et celles qui s’en trouvent à la périphérie.) Bien évidemment, l’Eglise catholique serait, de manière compréhensible, réticente à abandonner ses vastes réseaux d’hôpitaux et d’universités. J’imagine qu’avant de le faire, elle accepterait le fait que la couverture santé de la contraception soit compatible avec ses enseignements religieux. En revanche, si l’Eglise faisait le choix inverse, et cédait ses hôpitaux et universités à des entités favorables à cette couverture santé, les catholiques seraient toujours libres de pratiquer leur culte et de suivre les préceptes de leur religion.(…) .

    Peter SINGER, Professeur de bioéthique à l’Université de Princeton et professeur émérite à l’Université de Melbourne.  

    Tout l'article ici:  Us et abus de l’argument de la liberté religieuse

    C’est là ce qui s’appelle ouvrir des fausses fenêtres. Comment peut-on, de bonne foi,  amalgamer des questions rituelles, des privilèges religieux  et  celle d’une législation qui oblige des institutions hospitalières chrétiennes à participer au  financement  des  contraceptifs et, ce que le professeur de Princeton omet de dire, de l’avortement ? Il s’agit-là d’enjeux de natures bien différentes, dans l’ordre des libertés et des droits fondamentaux concernant la vie humaine.

  • RIO +20: deux conditions impératives du développement durable (1ère partie)

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    Source : ZENIT.ORG

    Le respect de la personne et le soutien de la famille sont les deux impératifs pour un développement durable, explique Mgr Chullikatt.

    La conférence internationale sur le développement durable Rio+20 a été pour beaucoup un succès, pour d’autres une déception.

    Le Saint-Siège l’a accueillie comme une occasion pour promouvoir le bien commun, pour défendre la personne et la famille, favoriser son développement intégral dans un contexte ouvert à trouver un nouvel équilibre entre l’humanité et l’environnement.

    Pour savoir ce qui s’est passé à Rio+20, comprendre ce qui a été dit durant les discussions et connaître les résultats, ZENIT recueilli cette analyse de Mgr Francis Assisi Chullikat, nonce apostolique et observateur permanent près l’organisation des Nations-Unies à New York.

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  • Mensuel La Nef juillet-août 2012

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    SOMMAIRE DU N°239 DE JUILLET-AOÛT 2012

    ÉDITORIAUX
    Abandonner le politique ?, par Christophe Geffroy
    La pornographie, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Rome recadre la théologie, par l’abbé Christian Gouyaud
    Développement durable : Rio ne répond plus, par Falk van Gaver
    « Vatileaks » : esquisse de bilan, par Pierre Mayrant
    Milan, capitale de la famille, par Robert Chermignac
    Vie de l’Église : Un pape serein, par Loïc Mérian
    Syrie et Égypte : vers le chaos ?, par Annie Laurent
    Série Vatican II (7) : Le concile et les clercs, par l’abbé Laurent Spriet
    Chronique : Lady Gaga et l’islam, par Marc Fromager
    Chronique Vie : Dieu et la bioéthique, par Pierre-Olivier Arduin

    ENTRETIEN
    « La foi doit être fortifiée »,
    entretien avec le Père Dominique-M. de Saint Laumer

    DOSSIER : RÉFLEXIONS POST-ÉLECTORALES
    L’impuissance du politique, par Jacques de Guillebon
    Une classe politique usée, par Thomas Hude
    Un cœur intelligent, par François-Xavier Bellamy
    Une forme supérieure de la charité, par Falk van Gaver
    Chrétiens et postmodernité, entretien avec le P. Thierry-D. Humbrecht, op
    La droite fantôme, par Michel Toda

    VIE CHRÉTIENNE
    « Tu ne voleras pas », par Guillaume de Lacoste Lareymondie
    Proclamer l’Évangile, par le Père Pavel Syssoev, op
    Question de foi : « Combinazioni », par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Gustave Thibon, mystique et réaliste, par Jacques de Guillebon
    Au fil des livres : P.D. James, par Philippe Maxence
    Notes de lecture, chroniques musique, cinéma, sortir
    Internet, livres jeunes
    Un livre, un auteur : abbé Gérald de Servigny

    BRÈVES
    Toutes nos annonces du mois en ligne

     

  • Congrégation romaine du Culte divin : y a-t-il un pilote dans l’avion ?

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    De Sandro Magister sur son blog « Chiesa » (extraits) :

    Entre 1996 et aujourd’hui la congrégation pour le culte divin a changé trois fois de préfet. C’est en 1996, en effet, que Jean-Paul II a appelé à la direction de ce dicastère l’évêque chilien Jorge Arturo Medina Estevez qui, créé cardinal en 1998, est resté à son poste jusqu’au 1° octobre 2002, date à laquelle il a été remplacé par le cardinal africain Francis Arinze, qui y est resté jusqu’au 9 décembre 2008, lorsque Benoît XVI lui a donné comme successeur l’actuel préfet, le cardinal espagnol Antonio Cañizares Llovera (…). Les trois préfets ont été porteurs d’une correction de trajectoire par rapport aux abus liturgiques découlant de la réforme liturgique qui a suivi le concile Vatican II, même si cela s’est fait de manière différente. Le plus agressif a été Medina. Arinze a été plus modéré. Cañizares s’est montré – au moins jusqu’à présent – fort en paroles mais doux dans les faits.

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  • Témoignage: "Dans ma prison, une lumière apparut"

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    Source : http://www.viechretienne.catholique.org

    André Levet a aujourd’hui 73 ans... Cet ancien gangster est né en 1932, dans une famille « athée » et ce n’est pas à la maison qu’il entendit parler de Dieu. La seconde guerre mondiale frappe la France et André a déjà perdu sa mère lorsque son père est déporté à Auschwitz. Il n’a pas dix ans ! Recueilli dans une ferme des Pyrénées, il y a reçu « plus de coups de pieds au cul que de caresses », selon ses propres mots. Son père, libéré en 1945, tente un remariage qu’André n’accepte pas. A 13 ans, il fuit... son enfer commence.

     

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  • Le véritable enjeu, c'est le Primat de Pierre

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    Source: http://www.correspondanceeuropeenne.eu/2012/06/29/le-veritable-enjeu-cest-le-primat-de-pierre/

    Aux nombreuses croix qui marquent le pontificat de Benoît XVI se sont rajoutés tout récemment la fuite de documents confidentiels et les indiscrétions de journalistes sur les luttes de pouvoir au sein du Vatican, les tentatives d’éloigner du Saint Père ceux qui pourtant sont ses plus fidèles collaborateurs, les scandales qui éclaboussent le Trône de Pierre. Il est inévitable que ce genre de situation se crée à partir du moment où, dans une société surnaturelle comme l’est l’Église, c’est, chez l’homme qui vit dans cette société, l’esprit du monde qui prévaut sur l’aspiration à la transcendance.

    Et s’il est bien évident que ce climat est artificiellement entretenu par les milieux laïcistes, il n’en demeure pas moins vrai que d’autres milieux tirent également profit de cette atmosphère de grave crise de l’Église. À savoir ceux qui voudraient une réforme radicale de l’Église dans le but d’en transformer si possible Sa divine constitution.

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  • L’avenir du latin est-il chinois ?

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    « Veterum Sapentia », c’est le nom d'une constitution apostolique de Jean XXIII publiée à la gloire du latin dans la liturgie,  juste avant que le concile  Vatican II n’y introduise  les langues vernaculaires. Un chant du cygne ? Et pourtant :

    « En l’année du cinquantième anniversaire de Veterum Sapientia, la latinité séduit jusqu’en Chine…

    Le 15 juin dernier a été inauguré à Pékin, en présence du quartet de la cathédrale de Pékin qui a pour l’occasion interprété quelques cantiques du répertoire grégorien, un centre d’études latines dénommé “Latinitas Sinica” et dont la devise est “Per aspera ad astra” [jusqu'aux étoiles par des chemins étroits].

    Abrité par la Beijing Foreign Studies University, cet institut est voué à l’étude, à l’enseignement et à la promotion du latin en Chine.

    Il publiera notamment le “Journal of Latin Studies in China”. Son travail s’inscrira dans la lignée de l’œuvre des missionnaires, souvent jésuites, qui donnèrent naissance à la “sinologie”, l’étude de la civilisation et de la langue chinoises : de l’Italien Matteo Ricci, dont le Vatican a célébré le 400ème anniversaire de la mort par une grande exposition en 2010, au Belge Philippe Couplet, introducteur de Confucius en Europe à la fin du XVIIème.

    L’ouverture de ce centre s’inscrit dans un engouement croissant des étudiants chinois pour la langue latine, considérée à la fois comme essentielle à la compréhension de la civilisation européenne, mais aussi comme un atout important pour un meilleur apprentissage de l’anglais et des langues européennes. ». Référence :La Chine, avenir du latin ?

    Les heureux bénéficiaires de l'enseignement rénové ne vous diront pas le contraire: en fait, le latin c’est du chinois.

  • Italie: lancement de l'Observatoire de la liberté religieuse

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    Intolérance et discrimination religieuse en Occident

     

    Source : ZENIT.ORG

    En Occident aussi les chrétiens sont discriminés. C’est ce qu’affirme le sociologue turinois Massimo Introvigne lors de la présentation du nouvel Observatoire de la liberté religieuse, jeudi 28 juin, à Rome, à l’Association de la presse étrangère.

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  • Avortements par des adolescentes en Grande-Bretagne: des chiffres inquiétants

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    Source : http://www.correspondanceeuropeenne.eu/2012/06/29/grande-bretagne-les-donnees-inquietantes-sur-les-avortements/

    En Angleterre il a eu 38 269 avortements pratiqués par les adolescentes en 2010: un chiffre, annoncé par le “Daily Telegraph” avant sa publication par le Ministère de la Santé, qui confirme le pourcentage très élevé d’adolescentes britanniques qui recourent à l’avortement, tenu compte de l’incessante campagne de promotion du préservatif lancée par le gouvernement britannique depuis déjà plusieurs années.

    Ceci démontre non seulement que l’utilisation des contraceptifs n’a pas évité les grossesses dites non désirées, mais qu’elle contribue aussi de manière significative à leur augmentation: avant tout parce que le préservatif, contrairement à ce qu’en disent les médias, n’empêche pas de rester enceinte (des recherches scientifiques très fiables ont mis en évidence un pourcentage de risque d’environ 12 %), mais aussi parce que la propagande pour l’utilisation du préservatif est une invitation à vivre la sexualité de façon précoce, désorganisée et compulsive.

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  • Mgr Müller, nouveau préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi

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    imagesCAB2ZOV3.jpgQuestion de Frédéric Mounier, dans « La Croix » de ce jour, « Mgr Gerhard Ludwig Müller (photo), évêque de Ratisbonne (Allemagne), que Benoît XVI a nommé, lundi 2 juillet, à la tête de la Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF), serait-il, à une génération d’intervalle, un double de Joseph Ratzinger ? Le parallèle est tentant.

    Tous deux ont exercé leur ministère ou vécu en Bavière très catholique, ils ont accumulé une production académique considérable mais souffrent d’une image de marque régulièrement troublée. L’analogie n’explique assurément pas le choix du pape allemand de nommer un compatriote de haut niveau intellectuel à la tête de la puissante CDF. Mais elle éclaire du moins la nature de la relation personnelle liant les deux hommes. Car c’est toujours à cette aune de la confiance personnelle que le pape choisit ses proches collaborateurs.

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  • Israël: Yad Vashem nuance son portrait de Pie XII

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    imagesCA0NN4PO.jpgEtape importante pour la réhabilitation de Pie XII pour les uns, lâcheté d'Israël face aux pressions du Vatican pour les autres: la déclaration publiée ce week-end par le Mémorial Yad Vashem, créé en 1953 par la Knesset israélienne pour faire mémoire des martyrs de la Shoah, fait débat. Le sanctuaire mondiale de la mémoire de l'Holocauste vient en effet de modifier de façon substantielle le panneau qu'elle consacre au rôle de Pie XII, pape de 1939 à 1958, durant le nazisme. 

    Jusque-là, le panneau historique en question expliquait que le pape n'avait rien fait pour défendre les Juifs face à la persécution hitlérienne; dorénavant, le mémorial laisse la question ouverte, disant que le rôle de Pie XII durant la Seconde Guerre Mondiale est "un sujet de controverses": "Les détracteurs du pape affirment que sa décision de s'abstenir de condamner l'assassiner des Juifs par l'Allemagne nazie constitue un échec moral: que l'absence de directives claires ont permis à un grand nombre de collaborer avec l'Allemagne nazie, rassurés par la pensée que cela ne contredisait pas les enseignements moraux de l'Eglise. [...] Ses défenseurs soutiennent que cette neutralité empêché des mesures plus sévères contre le Vatican et les institutions de l'Eglise dans toute l'Europe, permettant ainsi un nombre considérable d'activités de secours secrètes qui auraient eu lieu à différents niveaux de l'Église. En outre, ils soulignent les cas dans lesquels le Souverain Pontife a offert des encouragement aux activités dans lesquelles des Juifs ont été sauvés. Jusqu'à ce que tous les documents pertinents sont disponibles pour les chercheurs, ce sujet restera ouvert et soumis à de futures enquêtes".


     Le Mémorial affirme n'avoir subi aucune pression du Vatican en ce qui concerne cette modification, bien que plusieurs journaux titrent sur d'éventuelles pressions. A noter que le travail le plus important de ces dernières années concernant le positionnement et le rôle de Pie XII durant les années sombres a été effectué par la fondation juive américaine Pave the Way, qui a sérieusement ébranlé l'image d'un pape indifférent au martyre juif. Le mémorial Yad Vashem souligne enfin sa hâte de voir "le jour où les archives secrètes du Vatican seront ouvertes aux historiens afin qu'une meilleure compréhension des évènements puisse se faire". Source ici:  ISRAEL: YAD VASHEM NUANCE SON PORTRAIT DE PIE XII

    En 1958, Golda Meir, alors ministre des affaires étrangères d'Israël, avait pleuré la mort de Pie XII comme celle d’ «un grand serviteur de la paix, une voix qui a enrichi notre temps parce qu'elle rappelait des vérités morales au dessus du tumulte des conflits quotidiens». Il avait ensuite suffi d'une pièce de théâtre, jouée en 1963 sur une scène de Berlin, appelée Le Vicaire (Der Stellvertreter), écrite par un jeune dramaturge allemand, Rolf Hochhuth, d'origine protestante, pour que commence la légende noire de ce pape calomnié. Avec cet injuste procès, c’était aussi l’image traditionnelle de l’Eglise qu’on voulait salir.

    A quand la béatification de ce grand mainteneur de la foi aux temps des totalitarismes du siècle passé ?