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BELGICATHO - Page 2030

  • Université d'été de la Communauté Saint-Jean: "Le libéralisme peut-il encore nous libérer?"

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    Du 18 au 22 juillet, à Saint Jodard, 5 jours de formation philosophique, enseignements, ateliers et tables rondes destinées au étudiants et aux jeunes pros...

    Renseignements et inscriptions sur www.univete.stjean.com

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  • Et l'Enfant Jésus dans tout cela ?

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    L'Unesco a accepté la demande palestinienne de classement en urgence de la basilique de la Nativité à Bethléem au patrimoine mondial de l'humanité. Le vote du comité du patrimoine, vendredi à Saint-Pétersbourg en Russie, a été déploré par Israël et les États-Unis, qui voient la démarche palestinienne obéir à des motivations plus politiques que culturelles. L'Autorité palestinienne s'est félicitée de ce vote, première victoire diplomatique depuis son admission l'an dernier à l'Unesco, la première organisation onusienne à avoir accepté la Palestine en son sein. «C'est une victoire pour notre cause et la justice, a déclaré le porte-parole de Mahmoud Abbas. Cela prouve que l'ensemble de la communauté internationale a l'intention de protéger la Palestine (…) et de s'assurer que l'État Palestinien soit créé dans ses frontières de 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale.»

    Israël, qui ne contestait pas la demande­ de classement, s'opposait en revanche au recours à une mesure d'urgence, d'habitude utilisée pour des sites menacés, au lieu de la procédure classique, longue de 18 mois. Les Palestiniens avaient justifié leur demande par «l'état de délabrement et la dégradation de l'ensemble architectural», notamment du fait des «forces d'occupation israéliennes».

    Les experts du Conseil international des monuments et des sites, chargés d'examiner le dossier, avaient émis un avis défavorable. Selon eux, le dossier palestinien n'avait pas été assez préparé, notamment quant à la délimitation et les exigences de protection et de gestion du monument. Les Églises chrétiennes gardiennes du lieu, Grecs orthodoxes, latins (catholiques) et Arméniens, n'avaient pas non plus appuyé la procédure, craignant que la basilique devienne un symbole politique.

    Deux millions de visiteurs

    La décision de classement n'est guère contestable sur le fond. La basilique, construite par Constantin au IVe siècle au-dessus du lieu de naissance de Jésus, restaurée par Justinien au VIe siècle, est restée depuis pratiquement inchangée. Ce qui en fait l'une des plus anciennes églises du monde, en même temps que l'une des plus belles. Les seuls dégâts récents infligés à la basilique avaient été des tirs israéliens d'armes automatiques essuyés pendant le long siège de 2002, quand des activistes palestiniens s'étaient retranchés dans l'église.

    Le mur de séparation, érigé par Israël à l'entrée de Bethléem, réduit les déplacements des Palestiniens hors de la ville et ralentit la circulation des cars de touristes. Mais il n'empêche pas 2 millions de personnes de visiter chaque année la basilique de la Nativité. La place de la Crèche, devant l'édifice, au centre de la vieille ville de Bethléem, se transforme souvent en parking, avec des véhicules qui se garent pratiquement jusque devant la porte de l'église.

    Référence : L'Unesco classe la basilique de la Nativité

  • Vocations sacerdotales : qui appelle qui ?

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    39a88056-c125-11e1-909a-6257bbac44a3-493x350.jpgLu sur le site du « Figaro » :

    «Stable dans le trop peu», confie le père Bernard Podvin, porte-parole des évêques de France. Il commente, sur fond de «manque chronique de prêtres», le cru 2012 des ordinations de prêtres catholiques.

    Ce week-end ou au cours de cette année, ils seront en effet 96 séminaristes à devenir prêtres. Il y en avait 112 en 2011. Soit une moyenne en France d'une centaine d'ordinations par an depuis une dizaine d'années. Ou un prêtre par diocèse, même si certains n'ont pas eu d'ordination depuis plus de dix ans. Les disparités sont énormes, notamment entre diocèses ruraux et diocèses urbains. Le diocèse de Saint-Flour, dans le Cantal, n'avait pas eu d'ordinations depuis 2004, il aura un nouveau prêtre cette année.

    À cette centaine d'ordinations, il faut ajouter une cinquantaine d'ordinations de prêtre, religieux, appartenant à des congrégations - comme les dominicains, trois cette année - ou à des «communautés nouvelles», comme «l'Emmanuel», d'inspiration charismatique, qui compte cinq nouveaux prêtres.

    Pour l'avenir, on sait déjà que l'année 2013 ne sera pas bonne puisque seulement 76 séminaristes diocésains sont ordonnés diacres en 2012. Le diaconat est la dernière étape avant l'ordination sacerdotale qui intervient un an plus tard.

    La «stabilité» est donc avérée pour les années passées, mais elle n'est pas garantie pour l'avenir. D'autant que la stabilité acquise avant 2000 (autour de 120 ordinations par an) est passée au milieu de la dernière décennie à une centaine. Elle pourrait donc encore franchir un nouveau palier dans la décennie qui vient.(…)

    Il y a encore une dizaine d'années, cette tendance n'inquiétait pas certains évêques. Ils estimaient que «les laïcs allaient prendre le relais» autour de quelques prêtres. Mais il apparaît aujourd'hui, dans les rangs épiscopaux, que «l'on ne se résout plus à ce qu'il n'y ait plus de prêtres», confie un expert du dossier. «Il y a encore quelques résistances, mais le mot “vocation” n'est plus un tabou. On ne peut plus se contenter de rester les bras ballants, il faut maintenant oser proposer aux jeunes ce chemin du sacerdoce», reconnaît-il en demandant de ne pas être cité tant le sujet est douloureux dans les rangs épiscopaux. Plusieurs visions de l'Église s'affrontent sur l'identité du prêtre et sur son rôle.

    Ainsi, ce prélat d'une très importante ville du sud-est de la France qui a refusé, il y a peu, une petite dizaine de candidats qui souhaitaient devenir prêtres. Sans doute ces jeunes, à l'aise avec le col romain et la soutane, ne cadraient pas vraiment avec la «bonne» vision ecclésiale. Le cas n'est pas isolé.

    Car «il ne faut pas se leurrer, continue ce spécialiste, même si aucun évêque n'a de recette miracle, les vocations naissent et se développent essentiellement dans des familles catholiques pratiquantes». Ajoutant que «les entrées au séminaire sont directement corrélées au nombre de pratiquants: sans pratique religieuse vivante, pas de vocation».

    Dernier axiome: «Moins il y a de jeunes… moins il y a de jeunes!», explique cet expert. Il pointe telle communauté, très en vogue il y a encore quinze ans qui l'est moins aujourd'hui. Et telle autre, alors modeste, qui a actuellement le vent en poupe. Ainsi la communauté Saint-Martin: de facture très classique, elle attire beaucoup ».  Ici : L'Église face à la pénurie des prêtres

  • Le retour de la soutane : vintage ?

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    C’est un phénomène qui touche presqu’exclusivement les clercs de la jeune génération. Sur le site “La Vie”, Jean Mercier y va de son analyse (extraits):

    Il y a exactement 50 ans, dès avant le Concile

    les différents diocèses légifèrent sur la question de l'habit ecclésiastique, permettant l'utilisation du clergyman. Jusque là, seule la soutane est autorisée par l 'Eglise, en toutes circonstances. Mais elle est de plus en plus remise en cause, à partir de la fin des années 50, au bénéfice d’un costume jugé plus pratique et plus discret.(…)

    Mon article pourraient se résumer  à deux interrogations :pourquoi l'ont-ils enlevée (en 1962) ? Pourquoi la remettent-ils (en 2012) ? Il me semble qu'en tenant ensemble ces deux interrogations, on peut comprendre beaucoup de choses de l'évolution du monde en l'espace de 50 ans.

    1962 :  cette année là »…

     comme chantait Claude François (...) on est ivre d'avenir et de renouveau, dont la société de consommation est le symbole très concret . Aux Etats Unis, la pilule contraceptive est déjà en vente, et révolutionne les rapports hommes-femmes. Ce n'est qu'une question d’années pour la vieille Europe...Il faut se replonger dans cette ivresse de modernité pour comprendre à quel point l'abrogation de l’obligation de la soutane a été, pour beaucoup de clercs, une bouffée d'oxygène, une façon concrète, notamment pour les jeunes générations de prêtres, d'anticiper l'ouverture du Concile, quelques mois plus tard.(…).

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  • Le baptême est-il un droit ?

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    Question posée par le groupe « Eglise-Wallonie » se référant à un article d’Isabelle de Gaullmyn dans le journal « La Croix » dont voici un extrait :

    « Le baptême est un droit, quelle que soit sa situation, son implication dans la communauté chrétienne : telle est la conviction de ces parents du Doubs, qui,  s’étant vu refuser le baptême pour leur dernier fils, au motif que les autres n’allaient pas au catéchisme, ont décidé de donner un retentissement médiatique à l’affaire.

    Dans les commentaires postés en dessous de l’article, on s’insurge de voir ce « droit » refusé par le prêtre. Oubliant, ou ignorant, au passage, qu’on ne se baptise pas tout seul, mais qu’on le fait dans une communauté, qu’il ne s’agit en aucune manière d’un acte privé, mais d’un sacrement qui engage.

    Ironie de l’histoire, ces revendications pour un « droit au baptême » interviennent au moment même où d’autres demandent un « droit à se faire débaptiser ». Le paradoxe n’est qu’apparent : derrière, c’est la même conception individualiste d’un acte qui n’engage que la personne, et qui peut en faire ce qu’elle veut … ». Voir la suite ici : Droit à se faire baptiser…et se faire débaptiser

    Discussion parfaitement oiseuse : pour rester dans le registre juridique, le baptême est évidemment non pas un droit « a priori » mais une grâce, un don offert par Dieu à chaque être humain, sous la condition propre à toute donation : celle d’être acceptée par le donataire. C’est pourquoi il suppose chez le baptisé la volonté d'accueillir réellement la grâce offerte pour son salut : soit que le baptisé s’y engage lui-même, s’il est capable de raison, soit par la représentation de ceux qui  assument sa responsabilité, s’il en est incapable.

    Le don de Dieu est un acte unilatéral : une fois accepté, il demeure, irréversible et irrévocable, même s’il peut, naturellement, être dilapidé par le donataire ou ses représentants. En termes plus théologiques, on dit qu’il imprime un caractère dans l’âme de son bénéficiaire.

  • Obamacare: une loi qui viole les consciences

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    A la surprise du président américain lui-même, la Cour Suprême des Etats-Unis a validé par 5 voix contre 4 la quasi-totalité de sa réforme de santé. Les chrétiens, eux, restent partagés sur la question. Le site “La Vie” commente (extraits):

    (…) L'Eglise catholique et plusieurs Eglises protestantes, notamment évangéliques, s'étaient dressées contre ce texte: bien que militant de longue date pour l'accès des plus pauvres à la couverture maladie, ces chrétiens s'insurgeaient contre une des mesures de la loi, obligeant les employeurs à offrir à leurs salariés le remboursement des frais de contraception, stérilisation ou avortement, sans exemption possible pour les établissements religieux.(…)
    Selon les  évêques catholiques "la nouvelle loi ne protège pas assez les immigrés et élargit le financement fédéral de l'avortement. Nous continuerons d'être les défenseurs cohérents d'une réforme globale du système de santé, afin d'assurer l'accès à des soins respectueux de la vie à tous, et spécialement aux plus pauvres et aux plus vulnérables". Le feuilleton n'est donc pas terminé: les quelques 23 recours déposés par des organisations chrétiennes devant la Cour suprême pour faire invalider la partie contraignante de la loi vont suivre leur chemin. Selon le Public Religion Research Institute, la majorité des évangéliques blancs souhaitent l'abrogation de cette loi; chez les catholiques, la moitié des fidèles la soutiennent. Ici:  Obama soulagé, les chrétiens divisés

    Le problème de l’objection de conscience dépasse aujourd’hui largement la question du service militaire ou des transfusions sanguines chez les témoins de Jéhovah : il porte sur les fondements mêmes de la morale naturelle 

  • Un "Al Andalous" chimérique

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    Le "politiquement et culturellement correct" qui nous est imposé voudrait que l'Andalousie médiévale constitue un modèle de cohabitation harmonieuse entre les trois monothéismes. Un historien, Serafin Fanjul, qui vient d'être admis à l'Academie d'Histoire espagnole, a consacré une partie de son oeuvre à démontrer qu'il s'agit là d'une vision chimérique, d'une vision idéalisée instrumentalisée par la bienpensance actuelle. Malheureusement, son oeuvre n'est généralement disponible qu'en espagnol.

    Voir la présentation de cet auteur sur wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Seraf%C3%ADn_Fanjul

  • Eugénisme : les trisomiques se rebiffent

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    La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) doit "reconnaître l'humanité et protéger le droit à la vie des personnes trisomiques et handicapées » : réunies au Conseil de l’Europe à Strasbourg, une trentaine d'associations de défense des handicapés, issues de 16 pays ont fait part de leurs inquiétudes concernant une affaire actuellement pendante devant la CEDH :

    Celle-ci concerne une Lettone, Anita Kruzmane, mère d'une fillette trisomique aujourd'hui âgée de 10 ans. Devant les tribunaux de son pays, elle a reproché à ses médecins de ne pas lui avoir proposé de test prénatal, dont elle aurait tiré les conséquences en avortant si elle avait su que son foetus était porteur d'une anomalie génétique.

    La justice lettone lui ayant donné tort, elle s'est tournée vers la CEDH, mettant en avant une violation de son droit à la vie familiale. La Cour européenne devrait se prononcer sur ce dossier sensible d'ici quelques mois.

    "L'élimination de l'enfant à naître, en raison de son patrimoine génétique, est-il un droit?", a demandé jeudi l'Irlandais Patrick Clarke, président de la fédération "Down Syndrome International".

    Pour le Français Jean-Marie Le Mené, président de la Fondation Jérôme Lejeune - qui soutient la recherche sur la trisomie et s'oppose à l'avortement -, cette affaire Kruzmane s'inscrit dans un contexte général où "la liberté de choix des parents" de garder ou non leur enfant trisomique est "menacée par une politique eugénique".

    Cette politique, qui tend à proposer un dépistage quasi-systématique aux familles, se conclut par un avortement dans la quasi totalité des cas où le foetus est diagnostiqué trisomique, a rappelé M. Le Mené.

    Ici : Trisomie: des associations dénoncent un risque de dérive eugénique

     Dépourvus de référence aux invariants du droit naturel ou de  la transcendance, les droits de l’homme s’en vont à la dérive du contrat social…

     

  • Sur les autels...

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    DECRETS DE LA CONGREGATION POUR LES CAUSES DES SAINTS

    Cité du Vatican, 28 2012 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audience le Cardinal Angelo Amato, SDB, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, au cours de laquelle il a autorisé la promulgation des décrets suivants:

    MIRACLES attribués à l'intercession de
     
    Luca Passi, prêtre séculier italien (1780 - 1866), fondateur de la Congrégation des Soeurs de Ste.Dorothée.
     
    Francisca de Paula de Jesús (Nhá Chica), laïque brésilienne (1808 - 1895)
     
    Reconnaissance du MARTYR de
     
    Manuel Borrás Ferré, évêque espagnol, Agapito Modesto (Modesto Pamplona Falguera), religieux espagnol des Ecoles chrétiennes, et leurs 145 compagnons, tués en haine de la foi de 1936 à 1939.
     
    Giuseppe Puglisi, prêtre séculier italien, tué en haine de la foi en 1993.
     
    Hermenegildo de l'Assomption (Herrmenegildo Iza y Aregita), religieux espagnol, et ses 5 compagnons trinitaires, tués en haine de la foi en 1936.
     
    Victoria de Jesús (Francisca Valverde González), religieuse espagnole, tuée en haine de la foi en 1937.
     
    Devasahayam (Lazare) Pillai, laïc indien, tué en haine de la foi en 1752.
     
    Reconnaissance des VERTUS HEROIQUES de
     
    Sisto Riario Sforza, évêque et cardinal italien (1810 - 1877).
     
    Fulton Sheen, évêque américain (1895 - 1979).
     
    Alvaro Del Portillo y Diez de Sollano, évêque espagnol (1914 - 1994).
     
    Ludwig Tijssen, prêtre diocésain néerlandais (1865 - 1929).
     
    Cristóbal de Santa Catalina (Cristóbal Fernández Valladolid), prêtre espagnol, fondateur de la Congrégation hospitalière de Jésus de Nazareth (1638 - 1690).
     
    Marie-Josèphe du Sacré Coeur (Marie-Josèphe Fitzbach), veuve canadienne, fondatrice des Servantes du Coeur immaculé de Marie (1806 - 1885).
     
    Mary Angelin Teresa (Bridged Teresa McCrory), religieuse américaine d'origine irlandaise, fondatrice des Carmélites au service es personnes âgées et des malades (1893 - 1984).
     
    Marie Margherite (Adelaïde Bogner), visitandine hongroise (1905 - 1933).
     
    Ferdinanda Riva, religieuse italienne (1920 - 1956).
     
    En outre, le 10 mai dernier, le Saint-Père a autorisé la promulgation du décret relatif au martyr de Juan Huguet y Cardona, prêtre séculier espagnol, tué en haine de la foi en 1936.

    source : news.va
  • Fête des Saints Pierre et Paul

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    La Solennité des saints Pierre et Paul sous le signe de l'unité des chrétiens

    À l'occasion de la solennité des saints Pierre et Paul, patrons de Rome, le Pape célèbrera la messe dans la basilique Saint-Pierre ce vendredi matin à 9h. Comme le veut la tradition, Benoît XVI remettra le pallium à 44 nouveaux archevêques métropolitains. Parmi eux un français, Mgr Pascal Wintzer, archevêque de Poitiers, et trois canadiens, dont le nouvel archevêque de Montréal, Mgr Christian Lépine. Cette année, la fête des saints Pierre et Paul sera placée sous le signe de l’unité des chrétiens. Le choeur de la célèbre abbaye de Westminster, personnellement invité par le Pape chantera avec celui de la chapelle Sixtine pendant la messe célébrée par le Pape. Une délégation orthodoxe de haut niveau sera présente dans la Basilique Saint Pierre. Comme chaque année, une délégation du Patriarcat œcuménique de Constantinople assistera à la célébration. Emmenée par le Métropolite de France, Mgr Emmanuel, la délégation a été reçue en audience par Benoît XVI ce jeudi. Quelques légères modifications ont été apportées au rite de la célébration. La bénédiction et la remise des palliums se dérouleront avant le début de la messe et non pas après l’homélie. Cela permettra d’abréger le rite, d’éviter d’interrompre la célébration eucharistique, et de bien montrer qu’il ne s’agit pas d’un rite à valeur sacramentelle. La messe sera accompagnée des chants du coeur de la chapelle Sixtine mais aussi ceux de la chorale de l’Abbaye de Westminster, invitée spécialement.
     
    source : news.va
  • Quand le cannabis est considéré à tort comme une drogue douce

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    Le Docteur Jean-Benoît Linsmaux, sur didoc.be, pourfend le mythe du caractère bénin du cannabis :

    Effroyable fumée

    Le cannabis est considéré à tort comme une drogue douce.

    La question de sa légalisation se pose dans plusieurs de nos pays et figure même dans le programme politique de certains partis. Il me semble avant tout important de se baser sur les connaissances actuelles de la science pour se forger une opinion à ce sujet.

    Longtemps considéré comme une drogue douce, le cannabis se révèle de plus en plus comme un produit dangereux, mais dont les effets néfastes son parfois différés, ce qui contribue à lui donner cette image « douce » chez nombre de personnes.

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  • Le Pape est-il dépassé par la gestion de l'Église au quotidien?

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    C’est la question que se pose « La Libre » dans un article signé BdO :

    (…) Benoit XVI est un grand théologien qui, c'est vrai, a moins d'expérience dans la gestion au jour le jour d'une telle institution. Il a nommé le secrétaire d'Etat Tarcisio Bertone qui est l'équivalent de son Premier ministre, et un substitut (l'équivalent de son ministre de l'Intérieur) à qui il délègue les tâches et qu'il voit de temps en temps. Mais c'est vrai qu'il est assez coupé de cette gestion quotidienne. Alors que le pape Jean-Paul II se concentrait sur le rayonnement de l'Église dans le monde, Benoit XVI préfère se concentrer sur le message théologique de l'Église.

    Un autre aspect qu'il est important de prendre en compte est la relative pauvreté de l'Église. Loin des ors et du luxe qui sont souvent montrés, l'Église est dépassée aussi bien financièrement qu'humainement par rapport à ce qu'elle doit gérer. Aujourd'hui, il y a un milliard deux cents millions de catholiques à travers le monde. C'est extrêmement difficile à gérer et à coordonner. C'est donc vrai qu'au niveau de la Curie on assiste à des lourdeurs administratives et bien souvent à de l'improvisation. Si aucune religion monothéiste ne parvient à réellement coordonner son discours, on attend d'urgence des solutions. Pourquoi ne pas promouvoir plus de décentralisation, à l'exemple de ce qui se faisait jusque l'an mille? Le Pape l'a déjà prôné, mais c'est un débat très délicat au sein de la Curie.

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