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BELGICATHO - Page 2054

  • Un diocèse sinistré qui ressemble à tant d'autres, malheureusement

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    Le Point publie un état des lieux du diocèse de Moulins qui révèle l'ampleur de l'effondrement spirituel qui a frappé l'Europe occidentale au cours de ces dernières décennies :

    Catholiques de l'Allier : l'opération vérité qui fait mal !

    Un audit inédit dévoile l'ampleur de la désaffection pour l'Église. L'évêque du diocèse en appelle à un "renouveau radical". Cinq cent mille euros de déficit en 2015, diminution des fidèles de 40 à 50 % dans les 15 ans à venir et seulement 2,2 % de la population qui fréquente l'Église... Ce n'est pas un scénario catastrophe, mais bien la réalité ordinaire du diocèse de Moulins (Allier), qui vient de révéler les résultats alarmants d'une enquête exceptionnelle réalisée les 1er et 2 octobre 2011, lors des 92 messes du diocèse.

    Derrière cette démarche unique en France (seul le diocèse de Cambrai a également réclamé un audit, mais selon des modalités différentes), la volonté d'un homme : Mgr Pascal Roland, évêque de Moulins, confronté quotidiennement à la désaffection des églises de son territoire et à des problèmes financiers. "Il y avait des choses dont on avait l'intuition, précise-t-il. Nous ne bouclons plus notre exercice depuis déjà plusieurs années. Et ce qui se passe chez nous est à l'image de ce qui se passe dans le reste du département. Le renouvellement de l'Église vit une rupture dans la transmission. C'est un défi qui interpelle !"

    "Mis face à notre réalité"

    Selon les résultats de cette enquête, 71 % des fidèles sont des femmes, 60 % ont plus de 60 ans et l'absence d'ordination des prêtres devrait conduire à une chute vertigineuse de leur nombre dans les années à venir (ils ne seraient bientôt plus qu'une quinzaine seulement à officier). "Nous sommes mis face à notre réalité", poursuit le porte-parole du diocèse, le prêtre Michel Saint-Gérand, chargé de la communication du diocèse. "Nous avons des capacités à nous redresser, notamment en fonctionnant autrement. Il faut aussi retourner au contact des populations."

    Ainsi, dans les quartiers de Montluçon, le diocèse a déjà mis en place des "éveilleurs et animateurs de quartiers populaires". Un titre donné à des "catholiques pratiquants de base", chargés de prêcher la bonne parole et de reconquérir les fidèles égarés en leur proposant des cours d'alphabétisation, des animations de quartier et une prise en charge des jeunes par les JOC.

    À la suite de cette consultation, l'évêque de Moulins a également demandé à une équipe prospective d'"étudier toute sorte d'hypothèses" et de "faire des propositions". Elle devra remettre ses conclusions en juillet. Celles-ci seront suivies d'un débat au sein du diocèse "qui permettra de dégager des pistes de travail" sur du long terme. "C'est une bouffée d'air frais, sourit le délégué épiscopal. On sait qu'on ne reviendra jamais en arrière."

    Le tableau est inquiétant et on peut se demander si les remèdes envisagés sont à la hauteur de la situation particulièrement grave au niveau de la transmission. Situation qui résulte sans doute des "tendances lourdes" du climat culturel dans lequel nous vivons, tellement allergique aux valeurs chrétiennes. L'effondrement de la famille, premier lieu de transmission, est à prendre prioritairement en considération. La crise de la foi est d'abord le résultat de la crise de la famille qui est en perte de cohésion et de consistance. Ensuite, on peut se demander si les écoles et les mouvements de jeunesse participent encore à la transmission de la foi.

    Ne conviendrait-il pas également de remettre en cause certaines orientations pastorales qui ont accompagné ce désastre, même si on ne peut leur en imputer la seule responsabilité? L'expérience du Père Zanotti-Sorkine à Marseille ou celle des paroisses animées par l'Emmanuel laissent à penser que ce déclin n'est pas irréversible.

    Mais, ce dont l'Eglise a sans doute le plus besoin, c'est de témoins authentiques qui rayonnent leur foi, prêts à faire retentir ce cri que François poussait en un autre temps de crise : "L'amour n'est pas aimé".

  • Belges et Marocains seraient en phase, culturellement...

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    On apprend que Belges et Marocains "sont en phase culturellement". Cela veut dire notamment que les fonds publics vont financer une soixantaine de prestations en Belgique par des artistes marocains, sans qu'il y ait réciprocité au Maroc, bien sûr. Il s'agit notamment de répercuter l'ouverture multiculturelle qui se produirait au Maroc. Fantasmes, réalités ou calculs politiciens?

    En tout cas, (Matinale de La Vie), cette ouverture ne se confirme pas dans le domaine religieux ainsi qu'en atteste cette "interview à l'agence catholique suisse APIC, (accordée par) l'archevêque de Tanger, Mgr Santiago Agrelo Martinez, (où il) regrette la dureté des lois anti-prosélytisme du royaume chérifien. "Je les considère comme injustes, car elles nous empêchent de manifester concrètement et publiquement ce à quoi nous croyons. Au Maroc, le paradoxe que nous vivons, en tant que chrétiens, dans notre relation avec le monde musulman, c’est que nous portons l’Evangile de la liberté, de la lumière et de la grâce à des personnes que, légalement, nous n’avons pas le droit d’évangéliser". Cette interview a créé la controverse au Maroc, où elle a été reprise par le quotidien emarrakech.info. Mais, peut-être, nos politiciens belges auront-ils à coeur de dénoncer cette entorse au "multiculturalisme"...

  • D'Erasme à Philippe Meirieu, l'utopie pédagogique

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    Sur Canal Académie, nous lisons :

    L’utopie pédagogique : courte histoire des maîtres penseurs de l’enseignement

    Dans Les pédagogues, Essai historique sur l’utopie pédagogique, l’historien Jean de Viguerie évoque Erasme, Rousseau, Piaget et quelques autres...

    A l’heure où l’enseignement est au cœur des débats politiques, Jean de Viguerie, historien de l’Ancien Régime et de la Révolution publie un ouvrage intitulé Les pédagogues, Essai historique sur l’utopie pédagogique (Editions du Cerf), dans lequel il pointe du doigt la faillite de l’éducation officielle. Ancien lauréat de l’Académie française, il est l’invité d’Annet Sauty de Chalon.

    écouter : http://www.canalacademie.com/emissions/pag1039.mp3

    Pour Jean de Viguerie, ces théories, sans être semblables entre elles, se distinguent radicalement des méthodes de transmission traditionnelles héritées de la scolastique médiévale. Spécialiste de l’Ancien Régime et de la Révolution, professeur émérite des universités et lauréat du prix Marcellin Guérin de l’Académie française, Jean de Viguerie recense dans ce court essai ce qu’il appelle les « pédagogues », au fil de quatorze portraits allant d’Érasme, auteur du fameux De pueris sur l’éducation des enfants (1529), à Philippe Meirieu, théoricien référent de l’enseignement post-années soixante. Ces doctrinaires font l’objet d’une analyse détaillée : Coménius, Locke et bien sûr Rousseau dont on commémore à la fois la naissance (1712) et la publication de l’Émile ou de l’éducation (1762). On trouve également Condorcet ou, moins connu, Victor Considérant.

    L’époque contemporaine nous oblige à évoquer la figure de Jean Piaget dont Jean de Viguerie souligne l’influence considérable. Dans cet entretien, l’auteur récuse l’efficacité des pédagogies nouvelles mais il reconnaît aussi le mérite de certaines approches « non autoritaires », classant à part une personne comme Montessori. Et puis, Jean de Viguerie a le mérite de savoir de quoi il parle, regrettant que les praticiens de l’éducation n’en soient que rarement les théoriciens, clivage qui laisse finalement libre cours à l’utopie, aux fantaisies parfois dévastatrices nées de l’abstraction, lesquelles trouvèrent un écho favorable chez les idéologues et les politiques au milieu du XXesiècle.

    Jean de VIGUERIE est professeur émérite des universités, historien de l’Ancien régime et de la Révolution, ainsi que des questions éducatives. Lauréat du prix Marcellin Guérin de l’Académie française, il a publié Les pédagogues, Essai historique sur l’utopie pédagogique (éditions du Cerf - 14€)

  • Le 22 mai 1542, Paul III convoque le Concile de Trente

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    Le 22 mai 1542, le pape Paul III convoquait un concile, le concile de Trente, qui ne s'ouvrira qu'en 1545. Ce concile sera un grand concile de restauration catholique après une période de décadence ecclésiastique et de confusion provoquée par les courants réformistes protestants ainsi que par des conflits politiques et religieux. A cette occasion, la foi de l'Eglise sera reformulée dans un grand catéchisme, la discipline sera restaurée, et, avec l'aide de nouveaux ordres religieux dont les jésuites, une grande oeuvre de reconquête catholique sera inaugurée (la "contre-réforme"). Une nouvelle sensibilité artistique va également se développer au service de cette oeuvre, l'art de la contre-réforme, magnifiant la foi de l'Eglise.

    Le pape convoqua ce concile en ces termes :

    Nous trouvant donc appelés, comme nous venons de dire, au gouvernement et à la conduite de la barque de Pierre, au milieu d’une si grande tempête et d’une si grande agitation de guerres, de discordes et d’hérésies, et ne nous fiant pas à nos propres forces, nous aurions premièrement tourné vers le Seigneur toutes nos pensées, afin qu’il nous soutînt lui-même et qu’il remplît notre coeur de force et de fermeté et notre esprit de prudence et de sagesse. Et repassant ensuite en notre mémoire que nos prédécesseurs, si admirables en sagesse et en sainteté, avaient souvent eu recours, dans les pressants périls de la Chrétienté, aux conciles oecuméniques et aux assemblées générales des évêques, comme à un remède excellent et très convenable, nous aurions aussi commencé à penser à la convocation d’un concile général.

    Préambule de la bulle du pape Paul III pour la convocation du Concile de Trente (22 mai 1542), dans : Sacrosanti et oecumenici Concilii Tridentini canones et decreta, Paris, 1824, p. 1 - 2.

  • Des chrétiens de Louvain-la-Neuve en émoi - mise à jour -

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    Si l'on en croit Christian Laporte, le landerneau de la cité universitaire est en émoi parce que la communauté de l'Emmanuel serait invitée à y prendre la relève des prêtres qui quitteront bientôt la paroisse universitaire. L'occasion pour le chroniqueur religieux de la Libre de relayer l'inquiétude de ses amis dont on aura vite compris quelles sont les priorités :

    "...des fidèles actifs de la paroisse sont inquiets et le font savoir. "La communauté de Louvain-la-Neuve est plus qu’un quarteron de têtes grises qu’il faudrait remplacer par une communauté charismatique pour la relancer, explique l’un d’eux. Il faudra s’assurer que les femmes puissent continuer à distribuer le pain et le vin (eucharistiques, peut-on supposer) et rétablir une communication avec l’ensemble des habitants non pratiquants. L’acolytat devrait être ouvert aux filles. Les chrétiens doivent être plus visibles dans la ville non dans l’événementiel émotionnel mais dans le diaconat chrétien authentique comme avec le groupe "Helder Camara", les mouvements de jeunesse et "Un toit un cœur" qui s’occupe des SDF. Bref, il ne faut pas que la communauté actuelle se disperse pour être remplacée par des charismatiques venus d’ailleurs pour appuyer "leur clergé" en ne s’appuyant que sur la spécificité de leur spiritualité, ce qui serait en contradiction avec la spécificité d’une paroisse qui comme LLN est ouverte à la diversité des spiritualités..."

    Pourtant, il nous semble que cette perspective devrait réjouir la communauté chrétienne de Louvain-la-Neuve. Il suffit de voir ce qui se passe à Salzinnes où l'Emmanuel a pris en charge la paroisse Sainte-Julienne. Selon l'Avenir, dire que "Sainte-Julienne à Salzinnes est une des paroisses les plus dynamiques, sinon la plus dynamique de la région namuroise, relève à tout le moins de l'euphémisme."

    Ajout le 21 mai : Le sieur Laporte remet le couvert et en fait un foin invraisemblable : "Louvain-la-fronde... ecclésiale", rapportant les réactions de paroissiens qui ont voulu faire part de leur mécontentement ce dimanche en "interpellant l'archevêque Léonard" (sic!) pour lui demander des comptes. L'attitude de ces gens réputés "très ouverts" et "dans la ligne de Vatican II" est décidément très surprenante et manifeste une intolérance crasse peu compatible avec la charité évangélique.

  • BXL, 23 mai, soirée-débat : "Vers un ordre économique durable"

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    Nous recevons l'information suivante :

    La COMECE et la CEC-KEK cherchent à apporter une réflexion de fond sur l’intégration européenne, basée sur la recherche du bien commun et le respect de la dignité humaine. Nous sommes convaincus que les origines de la crise économique et financière ne relèvent pas uniquement de la sphère économique mais que l’éthique et la spiritualité ont également un point de vue apporter sur cette crise. C’est afin d’approfondir cette réflexion que nous vous invitons à une soirée débat sur le thème

    Une contribution spirituelle et éthique: « Vers un ordre économique durable »

    mercredi 23 mai 2012, 20:00

    à la COMECE, 19 Square de Meeûs – 1050 Bruxelles

    Soirée débat entre

    S.E. Mgr André-Joseph Léonard

    Archevêque du diocèse de Malines-Bruxelles (Belgique)

    &

    Edy Korthals Altes

    Ambassadeur émérite du Royaume des Pays Bas

    Débat présidé par S.E. Mgr Adrianus van Luyn

    Evêque émérite du diocèse of Rotterdam (Pays Bas)

    Ancien Président de la COMECE

    Interprétation EN-FR

    Suivi de questions posées par deux jeunes participantes:

    Mlle Kristine Jansone (EWCE) et Mlle Marie-Caroline Leroux (WYA) et d’un débat avec le public

    Veuillez vous inscrire avant le 22 mai ICI

  • Le rite de bénédiction pour l'enfant à naître diffusé dans les paroisses des Etats-Unis

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    Nous avions relayé l'information le 28 mars; c'est confirmé et d'application : il s'agit de soutenir les parents et favoriser le respect de la vie (Zenit.org - Anne Kurian)

    Un rite de bénédiction pour l’enfant à naître vient d’être diffusé dans les paroisses, aux Etats-Unis, afin de soutenir les parents et de favoriser le respect de la vie.

    Le texte du rite de bénédiction pour l’enfant dans le sein de la mère (Rite for the Blessing of a Child in the Womb) a été approuvé par la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements en mars 2012.Le texte est disponible en anglais et en espagnol, depuis le jour de la fête des mères (13 mai).

    La Conférence des évêques des Etats-Unis (USCCB) explique dans un communiqué que la bénédiction a pour but de « soutenir les parents qui attendent la naissance de leur enfant, encourager les prières paroissiales à cette intention, reconnaître le don précieux qu’est un enfant à naître et favoriser le respect pour la vie humaine dans la société ».

    Le cardinal Daniel N. DiNardo, archevêque de Galveston-Houston et président de la Commission pour la défense de la vie (Pro-Life activities) de l’USCCB, a souligné la joie de la communauté catholique, confiant son émotion devant « la beauté de cette bénédiction pour la vie humaine dans le sein de la mère ».

    La bénédiction peut être donnée durant la liturgie ou à l’extérieur de la messe. Pour Mgr Gregory Michael Aymond, archevêque de la Nouvelle Orléans, président de la Commission pour le culte divin de l’USCCB, les paroisses doivent « réfléchir au moyen d’introduire cette bénédiction dans la vie de la paroisse ». Le texte, a-t-il précisé, pourra être inséré dans le « livre des bénédictions », lorsqu’il sera révisé.

    C’est Mgr Joseph Edward Kurtz, archevêque de Louisville, qui a eu l’initiative de cette bénédiction, après avoir constaté qu’aucun texte de ce type n’existait. Approuvé par les évêques des Etats-Unis, le texte a été envoyé au Saint-Siège pour la recognitio - maintenant obtenue - , en novembre 2008.

    La traduction du rite en espagnol répond à un réel besoin pastoral aux Etats-Unis : aujourd’hui en effet, 35% des catholiques américains sont d’origine hispanique, et même 50% parmi les jeunes.

  • Solennité de la Fête-Dieu 2012 à Liège : procession et messe prêchée par le Doyen Éric de Beukelaer le samedi 9 juin

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    affiche-2012-3001.jpgLa Solennité de la Fête-Dieu sera célébrée (selon le missel de 1962) le samedi 9 juin prochain à 16 heures, en l’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132), avec la participation de plusieurs prêtres diocésains et c’est le Chanoine Éric de Beukelaer, Doyen du Centre-Ville, qui assurera la prédication de cette messe. La Schola Cantorum de Roermond (Pays-Bas) dirigée par Cyriel Tonnaer, un ensemble vocal talentueux qui se produit notamment dans le cadre du célèbre Festival international de Chant grégorien de Watou. prêtera son concours à la cérémonie.

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  • Un regard pessimiste sur les tentatives « unionistes » de Rome ?

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    Qu’il s’agisse d’un  ralliement significatif espéré des anglo-catholiques ou des lefébvristes, le professeur Luc Perrin  (faculté de théologie de Strasbourg) montre que les choses sont loin d’être simples : déjà à l’intérieur même de l’Eglise catholique, le divorce entre les mentalités, les cultures religieuses conciliaires et traditionnelles tend à créer une sorte de schisme qui ne dit pas son nom (comme celui qui s’est creusé peu à peu entre les Eglises d’Orient et d’Occident durant le haut-moyen âge) , a fortiori lorsque la rupture s’est formalisée en actes caractérisés, désobéissance disciplinaire depuis près d’un demi-siècle de "lefébvrisme" –et bien plus encore après cinq siècles d' "anglicanisme". La Rome de Benoît XVI (souvent divisée, en son sein, contre elle-même) peut-elle renverser ce courant ?

    Luc Perrin observe à propos de la constitution Anglicanorum coetibus de 2009 : « le sujet du rapprochement avec certains anglo-catholiques appartenant à la Communion anglicane ou à la T.A.C [Traditional Anglican Community]. avait beaucoup attiré l'attention et dès le premier instant, beaucoup regardaient du côté de la FSSPX [Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X]

    Depuis on a un peu oublié ces anglicans/épiscopaliens. En fait, leur intégration semble s'être effilochée au cours des mois : un 1er ordinariat a péniblement vu le jour en Grande-Bretagne là où ils étaient assez peu nombreux, il se consolide depuis. Deux autres ordinariats naissent en 2012 seulement, soit 3 ans après la constitution romaine : un celui de la Chaire de saint Pierre pour l'Amérique du Nord et en juin celui de N.-D. de la Croix du Sud pour l'Australie qui pourrait réunir ... 300 à 500… fidèles.

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  • Liège 25-27 mai : Fête de l'Orgue

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  • Benoît XVI : "Pas de justice sans gratuité"

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    Cité du Vatican, 19 mai 2012 (VIS). "La solidarité signifie avant tout se sentir tous responsables de tous. Elle ne peut donc être déléguée seulement à l’Etat. Si hier on pouvait penser qu’il fallait d’abord rechercher la justice et que la gratuité devait intervenir ensuite comme un complément, aujourd’hui, il faut dire que sans la gratuité on ne parvient même pas à réaliser la justice. Le marché de la gratuité n’existe pas et on ne peut imposer par la loi des comportements gratuits. Pourtant, aussi bien le marché que la politique ont besoin de personnes ouvertes au don réciproque". C'est par ses mots, extraits de son encyclique Caritas in Veritate, que Benoît XVI s'est adressé aux 8.000 membres des trois associations catholiques reçues aujourd'hui Salle Paul VI (la Fédération d'organismes chrétiens de service international et de volontariat qui comprend 65 organisations italiennes; le Mouvement ecclésial d'engagement culturel qui œuvre dans le monde de la culture en Italie, en collaboration avec la mission évangélisatrice de l'Eglise; et le Mouvement chrétien des travailleurs, à caractère social, basé sur la solidarité et le volontariat, pour la promotion des principes chrétiens).

    "Culture, volontariat et travail constituent un trinôme indissoluble de l'engagement quotidien du laïcat catholique", leur a-t-il dit. "Le fidèle laïque entre en jeu quand il touche un ou plusieurs de ces domaines et, dans le service culturel, dans l'action solidaire avec celui qui est dans le besoin et dans le travail, il s'efforce de promouvoir la dignité humaine. Ces trois domaines sont liés par un dénominateur commun: le don de soi... Votre action doit être animée par la charité. Cela signifie qu'il faut apprendre à voir avec les yeux du Christ et donner à l'autre bien plus que les choses matériellement nécessaires..., le geste d'amour dont il a besoin. Ce geste naît de l'amour qui vient de Dieu, lequel nous a aimé en premier, et naît d'une rencontre intime avec lui". Puis il a souligné que l'action des volontaires catholiques témoigne et valorise "la logique du don: donner de son temps, de ses capacités et compétences, de son instruction, de son professionnalisme, en un mot, donner de l'attention à l'autre, sans attendre de retour sans ce monde. En faisant ainsi, non seulement on contribue au bien de l'autre, mais on découvre le bonheur profond, selon la logique du Christ qui s'est entièrement donné". Cet amour gratuit s'expérimente pour la première fois en famille; sans lui, celle-ci entre en crise. "Quand cela est vécu en famille, se donner sans compter pour le bien de l'autre est un moment éducatif fondamental pour apprendre à vivre en chrétiens aussi notre relation avec la culture, le volontariat et le travail". Il a de nouveau cité Caritas in Veritate, dans laquelle il plaide pour l'extension du domaine familial de la logique de la gratuité et du don à une dimension universelle, puisque "la justice à elle seule ne suffit pas. Pour qu'il y ait une vraie justice, il faut ce petit 'plus' que seules la gratuité et la solidarité peuvent apporter".

    Pour terminer, le Saint-Père a encouragé les volontaires à "poursuivre avec constance leur engagement en faveur de leurs frères. Le devoir de souligner les injustices et de témoigner des valeurs sur lesquelles se fonde la dignité de la personne fait aussi partie de cet engagement, en vue de promouvoir des formes de solidarité qui favorisent le bien commun".
  • Le pape encourage le mouvement pour la vie et l'initiative "uno di noi"

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    Après le Regina Coeli d'hier (dimanche 20 mai),

    "Le Pape a enfin salué les membres du Mouvement italien pour la vie, réunis ce dimanche Salle Paul VI du Vatican: "Votre mouvement s'est toujours engagé à défendre la vie humaine, selon les enseignements de l'Eglise. Sur cette ligne, vous avez annoncé une nouvelle initiative appelée "L'un de nous" pour soutenir la dignité et les droits de tout être humain depuis sa conception. Je vous encourage à être toujours des témoins et des constructeurs de la culture de la vie"." (VIS)