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BELGICATHO - Page 2096

  • Débattre de l'euthanasie ?

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    On le sait, cette question fait la une dans l'Hexagone depuis que le nouveau président l'a mise à l'ordre du jour. Lors d'une rencontre récente entre Monsieur Hollande et le cardinal Vingt-Trois, l'euthanasie a été évoquée et il paraît que le président a été attentif aux observations formulées par l'archevêque. L'Esprit oufflant où Il veut et quand Il veut, on peut toujours espérer.

    Mais faut-il même en débattre. Si l'on suit Natalia Trouiller, sur son blog "nystagmus", la réponse est non car, pour débattre, il faut savoir penser et ce n'est plus guère le cas aujourd'hui, et car ce débat préalable ne pourra que donner un semblant de légitimité à une loi autorisant l'euthanasie. En revanche, "moi j'aime bien les débats" proteste Pneumatis qui croit en la vertu d'échanges qui permettraient à la vérité de triompher et à la loi de s'améliorer.

    Tout cela peut, de toute façon, paraître assez "décalé" parce que, qu'on y soit favorable ou non, le débat ne pourra pas être évité et, malheureusement, étant donné les tendances lourdes qui dominent les médias et l'opinion publique, l'issue ne pourra déboucher que sur un nouveau recul du respect de la vie.

    Pourtant, comme l'écrit Natalia Trouiller :

    "Mémé, on la soigne, on l'entoure, on dépense collectivement des sommes folles pour qu'elle souffre le moins possible, on l'accompagne comme on peut, avec ce que ça comporte de souffrance pour tout le monde, de sacrifices pour la collectivité, et quand elle ferme les yeux sans qu'on ait regardé sa montre, on a tous grandi en humanité."

  • En caisses !

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    IMG_5341.JPGJusqu’il y a peu, j’ignorais complètement ce que sont des barlotières.

    Il a fallu qu’une inspection des vitraux de mon église paroissiale constate le déscellement de ces éléments indispensables au maintien des « lumières », comme disent les maîtres verriers, pour que j'en découvre l'existence et le rôle déterminant. Ces barres transversales, scellées dans les montants, assurent la fixation des verrières. Lorsqu’elles se déscellent, les panneaux ne peuvent que se détacher, choir et se briser. Il faut donc les démonter au plus vite, les déposer et les entreposer en espérant pouvoir, qui sait?, les restaurer avant de les remettre à leur emplacement initial. En attendant, le jour pénétrera crûment dans des lieux désenchantés tandis que les vitraux séjourneront « en caisses » dans l’espoir d’une hypothétique résurrection. C’est ce à quoi il a fallu se résoudre et à quoi procèdent en ce moment des mains expertes.

    Ces vitraux de mon église paroissiale, tellement beaux par ailleurs, racontent notamment l’histoire de Julienne, une sainte du XIIIème siècle qui a attiré l’attention sur l’absence, au calendrier liturgique, d’une fête en l’honneur de l’Eucharistie. Grâce à elle, la Fête-Dieu a été instituée au pays de Liège en 1246. En caisses, donc. Cela tombe pile au moment où « le Père Curé » de la paroisse, sans y être contraint d’aucune façon, a décidé d’interrompre les célébrations eucharistiques dominicales dans cette église. Curieuse coïncidence…

    La mise en caisses de ces vitraux devrait soulager également ceux dont les noms y sont inscrits et dont les armoiries scintillaient lorsque l’avare soleil de nos contrées en faisait vibrer les couleurs. Une vraie aubaine, ça ! Plus personne ne découvrira les noms compromettants de ces généreux donateurs, notables locaux, eux aussi « en caisses », et dont la descendance a, au fil du temps, délaissé cette église d’un quartier jadis prospère. Ca, c’est du pot, parce que, quand même, c’était gênant de pouvoir lire sur les vitraux la liste de ces familles aux patronymes illustres et qui ont désormais.. abandonné ?, oublié ? déserté ? apostasié ? (Biffer les mentions inutiles.)

    Les caisses seront donc entreposées dans un bas-côté de l’église, protégées, m’assure-t-on, par une palissade cadenassée, et par un filet métallique par-dessus. C’est plus sûr, on ne sait jamais… Ainsi peut-on se réjouir de voir ces vitraux séjourner dans d’excellentes conditions de sécurité. Bien plus que lorsqu’ils étaient en place et que de joyeux vandales leur lançaient des pierres ! A se demander si l’idéal, pour des vitraux, ne serait pas de sommeiller "en caisses". Une vraie parabole, en somme.

    Sacrées barlotières, va !

  • Sommes-nous seuls dans l'Univers ?

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    Seuls dans l'univers? Le comment et le pourquoi de la vie sur terre

    Explications du prof. Elio Sindoni

    Source : ZENIT.ORG

    Pourquoi existe-t-il des étoiles ? Pourquoi y en-a-t-il des milliards Et qu’a avoir la Terre avec l’univers? Pourquoi y a-t-il la vie? Pourquoi l’humanité ? Les hommes sont-ils les seuls êtres intelligents à comprendre comme fonctionne l’univers? Notre civilisation est-elle la seule ? Existe-t-il d’autres planètes avec la vie? Et si oui, existe-t-il d’autres civilisations plus avancées que la nôtre? Et où sont-elles?

    Seraient-ils faits comme nous? Ou bien sont-ils différents ? Sont-ce des extraterrestres? Des êtres pacifiques ? Ont-ils des pouvoirs extraordinaires? Et s’il était possible que nous soyons seuls dans l’univers? Sommes-nous les seuls? Et quelle est la raison de notre existence?

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  • Le débat sur l'euthanasie en France

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    France : l'urgence de promouvoir les soins palliatifs

    Réaction d'Alliance VITA aux propos du président français

    Source : ZENIT.ORG

    En France, Alliance VITA ( http://www.alliancevita.org/ ) réagit à l’intervention du président François Hollande sur la fin de vie, dans un communiqué intitulé : « Une prise de conscience, mais une dangereuse ambiguïté » où VITA fait observer que l’euthanasie est « incompatible » avec les soins palliatifs.

    Le président de la République française s’est en effet rendu ce 17 juillet au Centre de soins palliatifs pionnier de la Maison médicale Notre Dame du Lac, fondé à Rueil Malmaison de façon prophétique en 1946 par une congrégation de religieuses catholiques, les oblates de l'Eucharistie. L’établissement a été entièrement reconstruit en 2004, et il est depuis sa fondation ouvert à tous.

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  • Lorànt Deutsch au coeur d'une polémique significative

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    Un preux écrivain catholique et royaliste, Lorànt Deutsch, fait des vagues dans le landerneau parisien. Les menées dont il est la cible en disent long sur un état d'esprit qui est favorable à la liberté d'expression uniquement quand elle est en phase avec la dictature du culturellement correct...

    Source : Le Soir, 18/07/2012, p. 21

    Le Paris de Lorànt Deutsch fait polémique...

    "Quand un best-seller fait scandale trois ans après sa parution, l'évènement mérite d'être souligné. C'est le cas de Métronome, un livre vendu en€ deux millions d'exemplaires et relatant l'histoire de la capitale française à travers ses bouches de métro, contre lequel une offensive s'est déployée pour discréditer son auteur, le comédien Lorànt Deutsch.

    Les élus parisiens du Parti de gauche et du Parti communiste reprochent à l'acteur sa conception étriquée de l'histoire de leur cité. "(Ce livre) propose une vision orientée répondant à une lecture idéologique assumée, pétrie des convictions religieuses de l'auteur (...) qui ne se cache pas d'être hostile à la République", s'est ainsi insurgé Alexis Corbière, du groupe PCF-PG au Conseil de Paris.

    Le principal intéressé, lui, se défend d'être le porte-parole d'une idéologie politique. Quant aux erreurs factuelles que contiendrait son best-seller - les exemples commencent € s'accumuler -, Lorà€nt Deutsch se dit prêt à€ débattre avec des historiens "mais pas avec des militants politiques".

    La défense de celui qui a connu la gloire au petit écran en jouant dans la production franco-québecoise Les intrépides semble € tout le moins convaincre l'extême-droite. Les médias Minute et Rivarol font ainsi circuler une pétition en soutien €à l'acteur, ouvertement royaliste et chrétien.

    Entre-temps, un vote s'est tenu au Conseil de Paris pour que cesse la promotion médiatique de Métronome à€ laquelle participe la mairie. La motion, initiée par le groupe PCF-PG, a été rejetée par le groupe UMP et la majorité socialiste.

    PH. R.R. (stagiaire)"

  • Le festival marial des familles à Banneux

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    Paul Vaute, dans la Gazette de Liège, nous informe au sujet du festival des familles à Banneux :

    Les familles ont aussi leur festival

    Il est organisé pour la deuxième fois sur le site de la Vierge des pauvres. Tous sont conviés par la Communauté Saint-Jean, y compris les blessés de la vie

    Le premier avait eu lieu en 2010 avec l’intention, du côté des organisateurs, de recommencer tous les deux ans si le succès était au rendez-vous. Ce fut le cas. Le Festival marial des familles, deuxième édition, se déroulera à Banneux du 8 au 12 août prochains, avec un fil rouge tiré de l’Evangile : "Pour que vous ayez la vie en abondance" (Jean 10:10). "On était 500 participants il y a deux ans, nous dit Bernard de la Croix, en charge de la communication et de la coordination. Il y avait des Belges, des Luxembourgeois, des Français, mais des Liégeois avant tout. Cette année, nous avons davantage de personnes qui sont en difficulté financière et que nous aidons".

    Cette fois encore, des frères, des sœurs et des laïcs de Saint Jean, héritiers spirituels du père Marie-Dominique Philippe, encadreront les temps de formation, de ressourcement, de recueillement, comme le font aussi, les années impaires, leurs homologues en France, à Pellevoisin (Indre). Installés chez nous à Libramont, à Banneux et à Jette, ils se définissent comme voulant "répondre à l’appel du Christ à la suite du disciple bien-aimé" et se mettre à l’école de Marie.

    Quelles activités pendant ces cinq jours ? Des moments de prière et des célébrations ainsi que des conférences, bien sûr, mais aussi des divertissements avec, pour les enfants et adolescents, des programmes spécifiques adaptés aux différents âges (ateliers, catéchèse, chants, jeux, sports ). Des bébés aux grands-parents, chacun doit en principe pouvoir trouver sa "niche".

    Les principaux intervenants seront le frère Thomas, prieur général des frères de Saint Jean, l’abbé Leo Palm, recteur du sanctuaire de Banneux, Emmanuel Tourpe, philosophe, et le frère Stéphane Marie, médecin, philosophe et théologien. La messe d’envoi, le dimanche 12 août, sera présidée par Mgr Warin, évêque auxiliaire de Namur.

    Bien sûr, l’invitation adressée aux familles n’omet pas celles qui sont dans l’épreuve, en échec, recomposées "Les familles qui s’inscrivent ne sont pas toujours des familles catholiques modèles pour le dire comme cela, explique Bernard de la Croix. Nous avons évidemment plus de familles nombreuses que la moyenne sociétale, mais quand on compare avec le festival français, c’est ici beaucoup plus un patchwork".

    A noter qu’on peut aussi venir pour une seule activité et que des camps de préparation sont organisés pour les jeunes désireux de se mettre au service du Festival.

    Inscriptions : 30 euros (> 18 ans) ou 20 (> 4 ans) ou 15 (0-3 ans) ou gratuit (4è enfant et plus). Rue de la Sapinière 50, 4141 Banneux, tél. 0471.68.90.70, www.festivaldesfamilles.be.

  • Sur le blog de Jeanne Smits :

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  • Bressoux : un loyalisme émouvant

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    Un communiqué du Conseil de quartier de Bressoux Droixhe :

    Cérémonies d’Hommage à l’occasion du 19ème Anniversaire du décès de Sa Majesté le Roi Baudouin

    Les marques d’affection et de sympathie avaient été nombreuses à Bressoux Droixhe lors du décès de Sa Majesté le Roi Baudouin.  Deux jours après l’annonce de la triste nouvelle, le Conseil de quartier faisait imprimer des photos du défunt souverain afin que les habitants du quartier qui le souhaitaient puissent les placer à leur fenêtre en hommage silencieux.   En deux jours, 1600 demandes furent enregistrées -c’est dire l’émotion des bressoutois-.

    Quelques jours plus tard, les habitants et personnes âgées du quartier qui ne pouvaient se déplacer à Bruxelles avaient la possibilité de signer le livre de condoléances ouvert dans le quartier.

    Fidèle au souvenir du défunt Roi Baudouin, et à l’occasion du 19e anniversaire de sa disparition, le Conseil de quartier de Bressoux Droixhe organise le jeudi mardi 31 juillet 2012, dès 17H00, des cérémonies commémoratives.  D’abord, un Office Religieux sera célébré en l’église N.D. du Saint Rosaire, rue Foidart. Ensuite suivra un dépôt de fleurs à la stèle commémorative, place de la Résistance par le Représentant du Ministre de la Défense Pieter De Crem et Patrice Lempereur, Président du Conseil de quartier, en présence des Associations Patriotiques.

    A l'issue de cette cérémonie, un vin d'honneur sera offert par la Ville de Liège.

    La Reine Fabiola vient de faire savoir au Président du Conseil de quartier de Bressoux Droixhe « qu’Elle venait d’apprendre avec émotion que le quartier organisait à nouveau une cérémonie d’hommage ». Sa Majesté s’y associera en pensées.  Elle a fait part de ses sincères remerciements pour ce nouveau témoignage de fidèle et affectueux attachement  des Bressoutois à leur défunt Souverain.  « Le 31 juillet prochain, la Reine Fabiola sera avec vous en union de prière » déclare le Conseiller à la Maison de la Reine Fabiola.

    Bressoux fut le premier quartier de Belgique à avoir inauguré, une plaque commémorative et un Monument à la Mémoire du Roi Baudouin. C’était en 1993, le 7 septembre 93, jour de la naissance du Roi Baudouin.

    Cette initiative avait aussi touché la Reine Paola et le Roi Albert II et l'ensemble de la famille Royale.

    Conseil de quartier de Bressoux Droixhe

    Rue Général de Gaulle, 117 - 4020 BRESSOUX (Liège)

    Tél : 0477 / 87.12.63 - Skyblog : www.bressouxdroixhe.skyblog.com

  • Prêcher sur les septs péchés capitaux pour relancer l'évangélisation ? Ca marche!

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    Une idée pour la nouvelle évangélisation (Source : l'Osservatore Romano)

    Quand les prédications ont du succès

    Cette année, avant chaque spectacle présenté au festival de Spolète, dans les théâtres et les salles de concert, la voix qui présentait le programme de la journée alternait l’annonce de spectacles de théâtre, de musique et de danse avec celle de sept prédications sur les sept péchés capitaux. Oui, des prédications, ces sermons ennuyeux que tous fuient comme la peste et qui en revanche, presque inexplicablement, ont attiré des centaines de personnes dans l’église Saint-Dominique. Un public nombreux, et en augmentation constante malgré la chaleur de l’après-midi. Et ce n’était pas seulement pour la curiosité de voir de près et d’écouter des personnalités célèbres, comme le cardinal Gianfranco Ravasi ou frère Enzo Bianchi, parce que des figures moins connues ont elles aussi rencontré un beau succès, comme Mgr Andrea Lonardo, qui a parlé du péché de gourmandise.

    lire la suite : www.osservatoreromano.va

  • Une si petite médaille...

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    Dans la nuit du 18 au 19 juillet 1830 la Vierge demandait à Catherine Labouré de frapper la médaille aujourd’hui diffusée dans le monde entier (source : L'Osservatore Romano)

    "Le grand  dans le petit"

    Dans la première apparition du XIXe siècle de la Mère de Jésus, le signe de la modernité de Marie

    Une très petite taille – deux centimètres de longueur sur un de large – pour un message infini, car il s’agit du message salvifique. Cela ne devrait pas surprendre, car contempler ce qui est grand dans ce qui est petit est caractéristique de la dynamique chrétienne. Pourtant la Médaille miraculeuse suscite toujours l’émerveillement.  Elle mobilisa immédiatement La médaille reproduite sur la couverture du livre de Gino Ragozzinoles masses, qui lui attribuèrent le titre de « miraculeuse » précisément en raison des grâces qui se déversaient comme fruit de la dévotion mariale.

    C’est dans la nuit du 18 au 19 juillet que la Vierge apparut à Catherine Labouré, dans la chapelle parisienne de la rue du Bac, lui préannonçant la mission qui lui aurait été confiée : frapper une médaille selon le modèle que la Vierge lui avait montré. Dans l’ensemble, l’apparition mariale signifia également une prévision maternelle, un réconfort et un ancrage dans la foi, dans la mesure où elle avertissait des tourments que devrait traverser la France, dont les rues et les places se seraient teintées de sang, comme pour souligner la modernité de Marie.

    La médaille fut frappée en suivant fidèlement ce qui était demandé par la Vierge à la novice des Filles de la Charité lors de l’apparition suivante, le 27 novembre. Exemple de communication très efficace, l’ensemble iconographique de la médaille est complètement étranger à la prétendue cryptographie de l’occulte et de l’énigme. Marie révèle, elle ne cache pas ; « avec une sagesse suprême elle a placé sur la médaille les signes les plus adaptés pour dire beaucoup de choses dans très peu d’espace », observe Gino Ragozzino dans La Medaglia Miracolosa. Una lettura esegetica (Padoue, Messaggero, 2012, 70 p., 6 euros), un petit livre – de nouveau le grand dans le petit – qui reparcourt en l’interprétant chacun des douze signes inspirateurs. Une authentique road map documentée de manière appropriée afin que le lecteur, avec une préparation théologique plus ou moins grande, pénètre dans le mystère de la rédemption avec la sérénité et l’attente de celui qui entreprend un voyage important. Un voyage qui est précisément de l’esprit et de la foi ; c’est-à-dire de la connaissance à la contemplation.

    Marta Lago

  • Le décollage d'un nouveau prêtre

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    François, 28 ans, a été ordonné prêtre le 13 mai 2012. Pour Jeunes Cathos Blog, il écrit le « Journal d’un jeune séminariste », devenu « Journal d’un jeune prêtre ».

    Il y a deux mois, j’ai été ordonné prêtre ; je souhaite aujourd’hui revenir avec vous sur ce WE d’ordination.

    Tout a commencé le samedi 12 mai matin, quand j’ai pris la direction de l’aérodrome de Valenciennes en compagnie de Jean (qui a également été ordonné prêtre le 13 mai) et Matthieu (qui a été ordonné diacre en vue du sacerdoce le 13 mai). A l’aérodrome nous attendait Philippe, un paroissien de Valenciennes, qui a mis son avion et ses talents de pilote au service du diocèse de Cambrai pour nous emmener le survoler.

    Durant plus d’une heure et demie, nous avons survolé le diocèse et nos différentes paroisses (paroisses familiale, paroisses de stage, et futurs paroisses…) où nous avons aperçu des paroissiens présents au pied de chaque église pour guetter le passage de l’avion. (Ce fut l’occasion pour plusieurs paroisses d’organiser après le passage de l’avion un temps de prière pour les vocations ou des expositions sur les vocations…) En prenant de la « hauteur », nous avons pu voir la grande diversité de notre diocèse, avec ses bocages, ses villes, ses villages, ses usines, son bassin minier,…

    Nous avons atterri à l’aérodrome de Cambrai où le vicaire général nous attendait pour nous emmener à l’archevêché pour un déjeuner avec Mgr Garnier. Après ce repas et ce temps de partage sur les divers réalités de notre diocèse, nous nous sommes rendus à la cathédrale pour une « répétition. »

    En fin de journée, un pique-nique avec les ordinands été organisé dans ma paroisse avant une veillée de témoignage, de louange et de prière pour les vocations qui a rassemblé de nombreux jeunes et moins jeunes autour des ordinands ; cette prière pour les ordinands et pour les vocations s’est prolongée toute la nuit par une nuit d’adoration.

    Le dimanche 13 mai, jour de l’ordination, nous entrons à 15h30 dans une cathédrale comble.

    La liturgie commence. Après l’homélie, vient la liturgie d’ordination avec la prostration durant la litanie des Saints puis l’imposition des mains par l’archevêque et l’ensemble des prêtres, la prière d’ordination, la remise de l’étole et de la chasuble, l’onction des mains, la remise du calice et de la patène. Viendra ensuite la première concélébration.

    L’ordination fut un moment de grâce et aussi un moment où l’on se sent petit, où l’on s’abandonne totalement à la grâce de Dieu.

    A la fin de l’ordination, Mgr Garnier nous a donné nos nouvelles missions pour les années à venir : je suis envoyé à partir de septembre comme vicaire au service des deux paroisses de la ville de Cambrai, et plus particulièrement au service des jeunes de ces deux paroisses. (Enseignement public, enseignement catholique, et mouvements…)

    J’ai choisi comme devise d’ordination une phrase du vénérable Père Sevin .sj : « Me donner et non me prêter. » C’est dans cet esprit que je souhaite vivre mon ministère de prêtre.

    Me confiant à votre prière.

    Père François Triquet

  • Tant de bruit pour... ?

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    Le monde des médias catholiques est devenu subitement bien attentif au sort de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X. Pas un jour ne se passe sans que nouvelles et rumeurs ne soient relayées par la presse et les réseaux sociaux pour nous tenir au courant de ce qu'il advient des disciples de Mgr Lefèbvre et de leurs négociations avec Rome. Le sort de l'Eglise serait-il lié à celui de cette fraternité? Ou bien la signification d'un rapprochement entre Rome et ceux qui se réclament de la Tradition de l'avant-concile revêtirait-elle une importance si particulière? Comme si un tel rapprochement devait équivaloir à un désaveu des orientations  post-conciliaires ou, à tout le moins, à un renouement avec la Tradition antéconciliaire... L'exercice tenté par Rome ressemble assez à un grand écart : d'une part, tendre la main à d'irréductibles "paléocatholiques" , d'autre part, rassurer les tenants de la ligne postconciliaire attachés aux "précieux acquis" de Vatican II. Ces contorsions romaines parviendront-elles à marier ce qui semble être l'eau de la tradition antéconciliaire avec le feu de la révolution postconciliaire? On nous permettra d'en douter. C'est comme si Louis XVI, en 1791, avait voulu réconcilier les partisans de l'Ancien Régime avec les membres de l'Assemblée Législative. Malheureusement, on sait comment la suite s'est déroulée. Evidemment, on me rétorquera, à juste titre, que comparaison n'est pas raison. Mais, se rend-on compte, à Rome, que "l'en-soi" de la chose conciliaire n'intéresse pas grand monde et qu'il n'y a pas beaucoup de gens qui sont vraiment passionnés par la lecture des constitutions de Vatican II? Plus que les textes, c'est malheureusement la signification de l'évènement qui déclenche les passions : évènement salué comme un affranchissement à l'égard de tout ce qui précède par les uns, comme l'évènement responsable du processus de destruction de la foi et des dogmes par les autres. Faut-il s'investir dans un décortiquage savant de la lettre des textes conciliaires ou plutôt procéder à une restauration énergique de la discipline ecclésiastique et de l'enseignement de la foi? Ce travail ne dépasse-t-il pas les énergies d'un pape, aussi admirable soit-il, et ne nécessiterait-il pas la convocation d'un Concile qui, à l'instar de celui de Trente, délivrerait un enseignement clair sur tous les points litigieux, faisant oeuvre dogmatique tout en mettant clairement les formes pour s'assurer que la présence de l'Esprit Saint y soit, cette fois, clairement invoquée?