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BELGICATHO - Page 2108

  • Carême de partage : faire le bon choix

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    Voici le témoignage d’Isabelle de Bock, présidente de l’AAI Belgique

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    Isabelle, pourquoi êtes-vous devenue présidente de l’AAI Belgique ?

    En tant que jeune médecin ayant suivi une formation en médecine tropicale, je désirais servir dans un pays en voie de développement. J’ai rencontré Frère Jean-Philippe Renders qui m’a mis en contact avec l’hôpital de Kabinda soutenu par la communauté des Béatitudes en RDC. J’y ai travaillé quelques mois dans le service de pédiatrie et l’unité mère-enfant créée à cette période face au fléau de la malnutrition. Depuis mon retour, l’AAI-Belgique me permet de poursuivre cette mission en soutenant de façon très concrète l’équipe locale. L’AAI-Belgique m’a demandé d’en prendre la présidence.

    Qu’est-ce que l’AAI-Belgique ?

    Branche belge de l’AAI (Association Alliances Internationales), elle a été fondée en 2003 par Paul Vanden Dael dans le but d’offrir la déduction fiscale aux donateurs belges. Notre partenaire local prioritaire a toujours été l’hôpital de Kabinda desservant une très vaste zone sanitaire du Kasaï oriental RDC. Nous sommes aujourd’hui une dizaine de membres à nous investir dans le soutien de l’hôpital chacun avec nos compétences particulières. Nous travaillons en partenariat avec l’AAI-France tout en soutenant des projets propres. Vu l’histoire commune de nos deux pays, certaines voies de coopération avec le Congo existent de façon privilégiée. Ainsi l’armée belge nous offre régulièrement le transport de personnes et de matériel entre Bruxelles et Kinshasa.

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  • Un acte d'héroïsme au Pays de Liège

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    C'est Lily Portugaels qui, dans la Gazette de Liège, retrace "La belle histoire des Goffin"

    "Il y a 200 ans, un mineur ansois et son fils sauvaient 70 de leurs compagnons prisonniers de la mine. Hubert Goffin fut décoré pour cet acte héroïque.

    Chronique

    A Liège, dans le passé, on était souvent, par tradition, mineur de père en fils. Des familles entières travaillaient parfois dans la même bure (puits). A 41 ans, Hubert Goffin est déjà père de sept enfants. Il est lui-même le troisième enfant d’un père mineur et d’une mère botrèsse (botteresse, hotteuse de charbon). Il ne sait ni lire, ni écrire, s’exprime plus souvent en wallon qu’en français mais sa réputation d’excellent ouvrier l’a fait nommer contremaître.

    Le 28 février 1812, Hubert et son fils Mathieu (12 ans), coiffés d’un chapeau en cuir bouilli sur lequel est fixée, à l’aide de terre glaise, une chandelle pour les éclairer, extraient du charbon à 170 mètres de profondeur. Hubert voit tout à coup de l’eau qui dévale d’une hauteur de 70 mètres, et s’engouffre dans les galeries. Immédiatement, il appelle son fils et alerte tous ses compagnons. Le panier ou "cuffat" qui remonte la houille et les mineurs, est justement au fond. Hubert grimpe dedans y entraînant son fils. A ce moment dans la pagaille qui s’installe, Hubert se rend compte qu’il est le seul à pouvoir prendre les mesures qui s’imposent et à organiser les secours. Il décide de rester cède sa place à un compagnon. Mathieu sort aussi du panier. Il veut rester près de son père.

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  • Echos de l'Eglise persécutée

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    de l'Agence Fides :

  • Insultes antichrétiennes en Israël

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    Israël : Le Custode appelle à la fin des insultes anti-chrétiennes (source : ZENIT.ORG)

    « Certaines limites ont été dépassées »

    Réagissant aux profanations de lieux chrétiens qui ont eu lieu ces dernières semaines à Jérusalem, le Père Pizzaballa, Custode de Terre Sainte, s’est adressé au président israélien M. Shimon Peres, rapporte le site en ligne du Patriarcat latin de Jérusalem.

    Dans sa lettre dont les extraits ont été publiés par le journal Haaretz du 27 février, le Custode demande expressément au Président d’agir pour faire cesser au plus vite ces insultes anti-chrétiennes.

    « Ces actions, qui, autant que je sache n'ont pas conduit à des arrestations, sont un exemple douloureux parmi une série d'actions similaires menées récemment sans aucune peine ni entrave. Comme vous le savez, je n’ai pas l’habitude d'écrire des lettres comme celle-ci. Les différentes communautés chrétiennes vivent tranquillement et paisiblement en Israël dans le respect, l'estime et de bonnes relations avec les juifs et les musulmans... Malheureusement, au cours des dernières années, nous avons appris à ignorer les provocations tout en continuant notre vie quotidienne. Pourtant, il semble que cette fois-ci certaines limites ont été dépassées et nous ne pouvons pas rester silencieux. Ces slogans choquants inscrits sur des sites de prière chrétiens, surtout à Jérusalem, blessent les sentiments de tous les chrétiens en Israël, indépendamment de leur credo, ainsi que des centaines de milliers de pèlerins qui visitent Jérusalem et la Terre Sainte, et des millions encore à travers le monde ».

    « Je vous serais reconnaissant, conclut le Custode, si vous utilisiez tout votre pouvoir et influence auprès des autorités afin que ce type d’action dangereuse soit éradiqué et que ces actions cessent, avant qu'elles ne deviennent une habitude à l’encontre des chrétiens en Israël. »

  • Le "genre" s'invite dans la campagne d'Entraide et Fraternité

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    entraide_et_fraternit.jpgEn nous rendant sur le site d'Entraide et Fraternité, nous constatons avec étonnement que le concept du genre ("gender") y a fait son apparition. Ainsi, nous découvrons douze articles et une rubrique faisant appel à ce concept.

    Nous ne sommes pas vraiment surpris de voir cet organisme, dûment cautionné par les autorités ecclésiastiques pour orchestrer la campagne de carême, avoir recours à ce concept très contestable. Ainsi, on nous présente, parmi les "témoins invités", Maria Ramirez :

    "En 2005, elle obtient une bourse qui lui permet d’étudier un an afin d’obtenir un diplôme en Etudes de genre. Depuis, sa vie a été transformée. Elle se bat en faveur de l’égalité des genres et de l’importance de la culture maya. Tant au sein du CDRO qu’au sein de sa communauté."

    Nous constatons que l'organisme belge relaie ainsi des orientations que l'on peut constater dans d'autres pays dont la Suisse. Dans ce pays, l'association "Choisir la Vie" fait d'ailleurs circuler une "Pétition Ré-Action de Carême" pour refuser l'introduction du "genre" dans les oeuvres caritatives des Eglises. En voici le texte :

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  • Intentions de prière du pape pour mars 2012

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    Intention universelle: La contribution des femmes dans la société
    Pour que la contribution des femmes au développement de la société soit pleinement reconnue dans le monde entier.

    Intention missionnaire: Les chrétiens persécutés
    Pour que le Saint-Esprit accorde la persévérance à ceux qui, particulièrement en Asie, sont discriminés, persécutés et mis à mort à cause du nom du Christ. (voir le commentaire de cette intention ici)

    A propos de la prière, l'Evangile au Quotidien propose aujourd'hui ce beau texte de saint Jean Chrysostome :

    Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
    Homélies sur l'incompréhensibilité de Dieu, n°5 (trad. En Calcat)

    « Celui qui demande reçoit »

          C'est une arme puissante que la prière, un trésor indéfectible, une richesse intarissable, un port à l'abri des tempêtes, un réservoir de calme ; la prière est la racine, la source et la mère de biens innombrables... Mais la prière dont je parle n'est ni médiocre, ni négligente ; c'est une prière ardente, jaillie de l'affliction de l'âme et de l'effort de l'esprit. Voilà la prière qui monte jusqu'au ciel... Écoute ce que dit l'écrivain sacré : « J'ai crié vers le Seigneur quand j'étais dans l'angoisse, et il m'a exaucé » (Ps 119,1). Celui qui prie ainsi dans son angoisse pourra, après la prière, goûter en son âme une grande joie....

          Par « prière » j'entends non pas celle qui est seulement dans la bouche, mais celle qui jaillit du fond du cœur. Comme les arbres dont les racines s'enfoncent profondément ne sont ni brisés ni arrachés, même si les vents déchaînent mille assauts contre eux, parce que leurs racines sont fortement enserrées dans les profondeurs de la terre, de même les prières qui sortent du fond du cœur, ainsi enracinées, montent vers le ciel en toute sûreté et ne sont détournées par aucune pensée de manque d'assurance ou de mérite. C'est pourquoi le psalmiste dit : « Des profondeurs j'ai crié vers toi, Seigneur » (Ps 129,1)...

          Si le fait de raconter à des hommes tes malheurs personnels et de leur décrire les épreuves qui t'ont frappé apporte quelque soulagement à tes peines, comme si à travers les paroles s'exhalait une brise rafraîchissante, à combien plus forte raison si tu fais part à ton Seigneur des souffrances de ton âme trouveras-tu en abondance consolation et réconfort ! En effet, souvent les hommes supportent difficilement ceux qui viennent se plaindre et pleurer auprès d'eux ; ils les écartent et les repoussent. Mais Dieu n'agit pas ainsi ; au contraire il te fait approcher et t'attire à lui ; et même si tu passes toute la journée à lui exposer tes malheurs, il n'en sera que mieux disposé à t'aimer et à exaucer tes supplications.

  • La culture des mantras

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    Citant la traduction anglaise d’ un  article du magazine allemand Der Spiegel sur les musulmans allemands de 2° et 3° génération, séduits par la prédication de jeunes imams salafistes, le chanoine Eric de Beukelaer écrit :

    « Alors que les mosquées « ordinaires » rencontrent en Allemagne une désaffection de la part de la jeunesse assez similaire à celle que connaissent les églises catholiques et protestantes, de jeunes imams charismatiques apparaissent et touchent les générations montantes. Ils ne prêchent pas un islam violent, mais n’en propagent pas moins une critique radicale de la culture occidentale et de son hédonisme individualiste. Ils lui opposent la stricte obéissance à la volonté divine. « Même si Allah te dit de passer toute ta vie avec une jambe contre un mur, tu le feras – car il est ton Dieu », enseigne un de ces imams. Pareil message plaît à nombre de jeunes, car il est clair et simple – ce qui est confortable. Obtenir des réponses toutes-faites, afin de ne plus devoir se poser de questions – telle est une des tentations récurrentes de l’esprit humain.  Cela explique le succès des sectes – parfois même auprès des élites intellectuelles – mais aussi l’attrait pour le fondamentalisme. On retrouve cela dans les milices de jeunes fanatisés par les régimes totalitaires, comme chez les intégristes de tous poils. Notons que le phénomène se rencontre également parmi nombre d’occidentaux qui se disent « libérés », mais vivent engoncés dans une moite paresse intellectuelle. Combien de fois n’ai-je pas eu comme réponse « mantra », alors que j’expliquais la vision catholique sur l’avortement : « Ce que tu dis ne tient pas la route : on vit tout de même au XXIe siècle ! » Cela signifiait pour eux : échec et mat, fin de discussion. Eh bien, non. Une discussion ne se termine pas ainsi. Oui, on vit au XXIe siècle, mais cela n’empêche pas de se poser des questions et d’être critique. Cela n’interdit pas de remettre en cause l’économie-casino, la surconsommation, ainsi que plusieurs enjeux bioéthiques. Bref, cela n’empêche pas de se creuser les méninges et d’ouvrir un débat. »Voir ici :Démocratie et usage de la raison…

  • L'euthanasie sans phrases inutiles ?

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    41-pape-MgrRoland_DH.jpgSuite à l’enquête lancée par son diocèse, l ’évêque de Moulins publie ce diagnostic sans langue de buis :

    « Moulins, le 23 janvier 2012

    Lettre de Monseigneur Roland (photo) aux fidèles du diocèse de Moulins.

    Les 1er et 2 octobre 2011, aux 92 messes du week-end, vous avez répondu massivement à un questionnaire portant sur les caractéristiques démographiques des fidèles du diocèse.

    Les données recueillies ont été exploitées pendant le dernier trimestre 2011, et je voudrais vous communiquer aujourd’hui les grandes lignes des résultats de l’enquête à laquelle vous avez participé.

    1) La fréquentation constatée aux différents offices représente 2,2% de la population globale du département, soit 7.500 personnes. Elle est représentative de la fréquentation hebdomadaire habituelle aux messes du diocèse.

    2) Les fidèles sont à 71% des femmes et 29% des hommes. La caractéristique la plus notable est l’âge moyen élevé : 60% ont plus de 60 ans.

    3) Les projections d’ici à 15 ans montrent une diminution de -40% à -50% du nombre des fidèles. Ceci s’explique notamment par l’absence très marquée des tranches d’âge 20-30 ans et 30-40 ans.

    4) Dans 15 à 18 ans, en absence d’ordination, les prêtres diocésains de moins de 75 ans seront au plus une quinzaine.

    5) Au plan financier, en l’absence de toute décision d’orientations, par an il manquera 500.000 € au diocèse dès 2015 pour un budget annuel de l’ordre de 4 millions d’euros. Ceci s’explique d’abord par la démographie et la diminution du nombre des personnes donnant aux quêtes, denier de l’église, legs, etc. Ce phénomène s’explique aussi par la fin de la vente de l’immobilier non utilisé.

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  • Le latin reste d'actualité

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    enluminureS.jpgL'étude du latin est en tout cas nécessaire pour les clercs. C'est ce qui ressort de cette intervention prononcée lors du congrès organisé par le Pontificium Istitutum Altioris Latinitatis à l’Université pontificale salésienne.

    "La deuxième moitié du XXe siècle a marqué — et pas seulement au niveau ecclésial — une ligne de division dans l’histoire de l’usage de la langue latine. Disparue depuis déjà des siècles comme instrument de la communication érudite, elle a résisté à l’école, comme matière d’étude dans les programmes éducatifs de niveau secondaire supérieur, et, dans l’Eglise catholique, en général, comme moyen d’expression de la liturgie et véhicule de transmission des contenus de la foi et d’un vaste patrimoine littéraire, qui va de la spéculation théo-philosophique au droit, de la mystique et de l’hagiographie aux traités sur les arts, à la musique et même au sciences exactes et aux sciences naturelles..."

    lire la suite ici : Osservatore Romano

  • Marche pour la Vie, le chemin parcouru

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    A une amie qui nous demande : "J'aimerais que vous m'expliquiez un peu le chemin parcouru par "marcheforlife". Je me suis engagée à distribuer des feuillets et à afficher le beau poster au sein des différentes paroisses de mon UP, mais tout en étant partie prenante de la démarche je dois avouer que je ne connais pas l'historique du mouvement et j'aimerais pouvoir répondre intelligemment aux questions qui ne manqueront pas au moment de la distribution."

    ...les organisateurs répondent :

    La Marche pour la Vie de Bruxelles est née en 2010 à l'initiative d'un groupe d'étudiants, néerlandophones et francophones, à l'occasion des 20 ans de la dépénalisation de l'avortement en Belgique. Les organisateurs sont nés alors que l'avortement devenait légal en Belgique (loi Lallemand-Michielsen du 3 avril 1990). Non seulement ils n'ont donc pas eu leur mot à dire en 1990, mais c'est toute une partie de leur génération qui a été décimée par la pratique de l'avortement massif (plus de 300 000 victimes en 20 ans). Le 28 mars 2010 la première Marche pour la Vie a rassemblé  1700 personnes et le 27 mars 2011, la seconde édition comptait près de 3000 participants, y compris l'archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr. Léonard.

  • Les pastels de Sabine Corman exposés à Rochefort

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  • Revitaliser le catholicisme ?

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    ...dans le monde hispano-américain; mais nous en aurions bien besoin ici.

    Cité du Vatican, 28 février 2012 (VIS). Dimanche 4 mars, les diocèses espagnols célèbrent la journée hispano-américaine. Pour l'occasion, la Commission pontificale pour l'Amérique latine, présidée par le Cardinal Marc Ouellet, PSS, leur a fait parvenir le traditionnel message, qui souligne cette année les enjeux voisins que connaît la riche tradition catholique en Espagne comme en Amérique latine, en particulier son érosion et « une sécularisation qui avance partout. Les signes d'hostilité envers l'Eglise et son message ne manquent pas. L'hédonisme et le relativisme de la société de la consommation et de l'apparence tendent à remplacer et à déraciner la culture chrétienne de ces pays ». Il convient donc de « reformuler et revitaliser la tradition catholique, de l'enraciner plus profondément...afin que resplendisse la vérité qui annonce pour tous un bonheur et un vivre plus humain ». Comme l'Europe, l'Amérique latine a besoin d'une nouvelle évangélisation.

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