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BELGICATHO - Page 2107

  • à BXL, le 13 mars, "Création et évolution : quand Darwin secoue la foi"

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    Cycle de soirées de l''Institut Sophia"


    Mardi 13 mars 2012, à 20h00

    "Création et évolution : quand Darwin secoue la foi"

    Ouvert à tous - PAF : 3 €

    à l'Institut d’Etudes Théologiques (auditoire 2e étage)
    24, Bd St-Michel – 1040 Bruxelles

    Inscription souhaitée : cycledesoireessophia@gmail.com ou 0477/04.23.67

    L’origine de l’univers, l’apparition du cosmos et de la vie, l’évolution de l’humanité : vous n’avez peut-être pas d’avis sur la question ou, au contraire, vous avez vos idées, vos théories.

    Mais qu’en est-il réellement ? Et surtout : comment faire tenir les (hypo)thèses scientifiques avec les éléments de la foi ? La science et la foi sont-elles vraiment incompatibles ?

    Pour répondre à ces questions, Dominique Lambert, Docteur en Sciences physiques et en Philosophie, nous fait voyager dans l’univers et dans le temps à la suite de scientifiques, dont Darwin, et d’hommes de foi qui ont tenté d’expliquer, chacun à leur façon, l’origine et l’évolution du monde et de l’humanité.

  • Changer de mode de vie

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    Suite de l'article précédent, écrit par François-Xavier Huard, et publié sur Liberté Politique pour la Fraternité des Chrétiens Indignés. A nous qui vivons en Belgique d'adapter ce message "hexagonal" à notre propre contexte.

    L’évangile invite les chrétiens à renoncer à l’accumulation sans fin de la richesse et aux mirages de la puissance (la concupiscence des yeux dans saint Jean). Le Christ nous a donné l’exemple d’un Dieu pauvre et dépouillé et nous sommes invités à le suivre dans cette voie de renoncement. Cet appel à rompre avec la logique du monde pour entrer dans une logique évangélique qui concerne chacun de nous en son for intérieur est-elle transposable dans l’ordre politique ? C’est le pari que font les membres du groupe des indignés chrétiens.  Certains jugeront leurs propositions utopiques d’autres prophétiques. Quoiqu’il en soit,  la radicalité de leur approche, en dehors de tout parti pris idéologique, se fonde sur l’évangile et va dans le sens l’enseignement du Magistère.

    Thierry Boutet

    Penser une alternative politique au modèle actuel suppose de sortir du productivisme et de se dégager de la tyrannie du "toujours plus" car c'est cette obsession qui nourrit les graves déséquilibres dont nous souffrons aujourd'hui. L'objection de croissance n'est pas une position politique de principe, comme l'est la démocratie par exemple. Elle est la réponse sans concession mais prudentielle que nous apportons eut égard au constat que la croissance économique, comme point de convergence de tous les projets politiques actuels, est devenue aujourd'hui le premier problème de l'humanité. Avec l'émergence d'un monde unifié par les échanges économiques, ce problème rassemble dans une même impasse tous les peuples de notre terre, riches et pauvres. Nous laissons à tous les mouvements de contestation, à tous les économistes, les intellectuels, les philosophes et les sociologues dont les idées radicales et alternatives nourrissent de plus en plus largement l'opinion publique nous expliquer pourquoi la croissance nous affamera. Nous n'aurions rien à ajouter ici qui n'ait déjà été dit par d’autres, et qu’on entend de plus en plus.

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  • Mgr Monsengwo : Combattre le mensonge

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    COMBATTRE LE MENSONGE

    Cité du Vatican, 2 mars 2012 (VIS). La première partie des méditations du Cardinal Monsengwo Pasinya pour la retraite de la Curie romaine, prêchée depuis dimanche en présence de Benoît XVI aborde la communion du chrétien avec Dieu. Partant du signe de la croix, le prédicateur a proposé une réflexion sur Dieu comme vie, lumière, vérité et miséricorde, qui aime le monde. Puis il s'est penché sur le manque de foi en Jésus et sur le Christ face au manquements du prêtre. Le signe de croix, a-t-il dit, va bien au-delà d'une coutume car « il ajoute à chaque action la beauté de la conscience, et le dynamisme de la liberté... Signifiant sacrifice par amour, la mort pour la résurrection », ce geste de renoncer à la vanité et au succès, à la possession et à la domination, pour consacrer au Christ nos actions ».

    Puis, pour illustrer sa méditation sur Dieu, le Cardinal a évoqué certains des phénomènes dramatiques de notre temps, guerres, génocides et autres violences politiques, mais aussi l'avortement et les autres formes de manipulation de l'être humain. Invitant ses auditeurs à ne pas demeurer indifférents face à « l'exploitation de l'homme par l'homme...ni devant la répression ou l'exploitation des uns par les autres. Il ne faut jamais céder, même lorsque le mystère du péché paraît nous dépasser... Marcher dans la lumière signifie rejeter le péché » pour tendre à la vérité, qui transforme notre vie par une conversion continue ». Percevoir Dieu comme vérité interpelle surtout qui n'a plus conscience de ses péchés, qui a perdu le sens du péché en ne se posant plus la question de Dieu ». Sans plus de critères moraux, on tombe dans une « indifférence religieuse qui proclame que tous les religions se valent, et permet ainsi une morale souple ».

    Ensuite, l'Archevêque de Kinshasa a mis en garde les prêtres, qui ne sont pas exempts d'une telle erreur, «dans la mesure où l'aridité spirituelle porte souvent à ce genre d'erreurs, transformant le ministère sacerdotal en un fonctionnariat sans véritable sens de Dieu ». Prenant alors l'exemple des apôtres Pierre et Judas, il a rappelé que le premier « a fauté pour avoir été téméraire et s'être exposé de près au danger, mais...avoir aussitôt parti pleuré amèrement son péché... La générosité ne met pas à l'abri du péché et la prudence doit nous faire éviter d'être téméraire et pécheur. Où que ce soit, quoiqu'il arrive, le Seigneur est toujours là. La pire injure que nous puissions lui faire serait de douter comme Judas de sa miséricorde. Vivre dans la vérité c'est vivre selon les Béatitudes. Répudier le mensonge dans nos propos comme dans nos actions, c'est rejeter l'hypocrisie qui nous pousse à nous montrer différemment de ce que nous sommes ». L'Eglise doit aussi combattre le mensonge et la duperie, en elle et de par le monde « en luttant avant tout pour que la vérité de l'Evangile du Christ soit connue et vécue ».

  • Marcher pour la Vie, un acte d'inhumanité ?

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    Belgicatho mobilise le plus possible pour "la Marche pour la Vie" du 25 mars prochain. Il nous semble grave, en effet, que des mesures contraires au respect de la vie humaine soient inscrites dans nos dispositifs légaux. Bien sûr, il ne s'agit pas de jeter la pierre à des malheureuses qui, dans des circonstances éprouvantes, ont cru voir, dans le recours à l'avortement, une issue à leur détresse; nous savons que la miséricorde l'emporte sur la justice.

    Voici la réponse à notre invitation, formulée par un responsable politique (CPAS), réponse qui nous interpelle :

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  • La campagne de Gleeden et la position du Jury d'Ethique Publicitaire

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    La campagne du site Gleeden incitant les gens à l'infidélité a déclenché de nombreuses réactions. Certains se sont tournés vers le Jury d'Ethique Publicitaire en se demandant si cette campagne en faveur de l'adultère n'était pas en contradiction avec la loi belge et si le slogan affirmant que "l'amant coûte moins cher à la société qu'un anti-dépresseur" ne constituait pas une publicité mensongère.

    Dans sa réponse, le J.E.P. fait observer que l'adultère est dépénalisé en Belgique et que faire de la publicité en sa faveur ne constitue donc pas un délit; quant à la référence à l'adultère, elle présenterait un caractère de second degré manifeste qui pousse le JEP à estimer que "personne ne verra ça comme une alternative à l'anti-dépresseur".

    Il est bien clair que cette position offusque notre sens de la moralité publique et du respect de liens aussi sacrés que ceux qui lient les époux l'un à l'autre. Mais il faut bien constater que nos convictions sont en porte à faux par rapport à celles de la société libérale dans laquelle nous vivons. Celle-ci fonde sa législation sur le vote majoritaire dans les assemblées parlementaires et ne se réfère aucunement à une loi naturelle dont l'existence est d'ailleurs récusée par les théoriciens de la démocratie moderne, de Jean-Jacques Rousseau à... Laurette Onkelinx. Pour ceux-ci, la majorité exprime la volonté générale des citoyens et contester ses décisions revient à commettre un délit de lèse démocratie...

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  • Allemagne: la grande apostasie ?

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    Lu sur les matinales du site du magazine “La Vie”:

    24754_0280edb1bc_440x260.jpgRéunie à Ratisbonne, la Conférence épiscopale allemande (photo) s'est penchée sur la mauvaise santé de l'Eglise catholique, dont les statistiques sont assez accablantes.

    "Très préoccupés": c'est en ces termes que le porte-parole de l'épiscopat catholique allemand a décrit l'état d'esprit des évêques, notamment en ce qui concerne le nombre d'étudiants inscrits en cycle universitaire de théologie, qui représentent traditionnellement un vivier important de futurs prêtres. Seuls 2200 élèves ont choisi de s'inscrire à ces cours, ce qui représente une chute de 50%. Parallèlement, le nombre de professeurs de théologie a, lui, baissé de 25% cette année, notamment à cause du fait que les facultés de théologie de Bamberg et Passau ont perdu une part importante de leur financement... à cause de la baisse du nombre d'élèves.  C'est dans un contexte de sécularisation accélérée que ces mauvais chiffres sont tombés. L'Eglise catholique allemande a perdu en 20 ans 12.7% de ses fidèles. Sur la seule année 2010, ce sont 181.193 allemands qui ont décidé de quitter l'Eglise, à cause notamment du scandale des abus sexuels. Un chiffre qui dépasse pour la première fois le nombre de nouveaux baptisés, qui était en 2010 de 170.330. Le nombre de candidats à la prêtrise a chuté, lui, de plus de 60%, et les baptêmes de 43.1%.” Ici: Allemagne: les évêques inquiets pour l'avenir de l'Eglise

    Le diagnostic des causes a déjà été posé avec vigueur par Benoît XVI lors de son voyage en Allemagne en septembre dernier, mais est-il partagé par tout l’épiscopat germanique ?

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  • Les dinosaures se rebiffent

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    foto_1319616700_thumb.jpgLu sur le site Chiesa de Sandro Magister (extraits) : 

    « La revue internationale de théologie "Concilium" a consacré son dernier numéro à un thème plus que jamais actuel : "Économie et religion".

    Dans leur éditorial qui sert d’introduction, les deux responsables de ce numéro, le Brésilien Luiz Carlos Susin et le Néerlandais Erik Borgman, se fixent un objectif très ambitieux. Après l'"économie du salut" définie par Eusèbe de Césarée et l' "économie comme salut" théorisée par Max Weber, il faut aujourd’hui – écrivent-ils – un "salut de l'économie".(…)

    Parmi les neuf textes - dus au même nombre d’auteurs - qui composent ce numéro de "Concilium", il en est un qui analyse la doctrine sociale de l’Église telle qu’elle est contenue dans ceux de ses documents qui font le plus autorité.

    L'auteur de ce texte-là, Johan Verstraeten (photo), Belge, enseigne à l'Université Catholique de Louvain (ndlr : K.U.L.) et il est membre du comité de rédaction de la revue "Business Ethics" et de celui du "Journal of Catholic Social Thought".

    Il a intitulé son essai : "Repenser l'économie : une question d’amour ou de justice ? Le cas du 'Compendium de la doctrine sociale de l’Église et l'encyclique 'Caritas in veritate'".

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  • Un jeune prêtre vietnamien agressé

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    Un jeune prêtre catholique de Kontum a été agressé par des voyous après avoir célébré une cérémonie religieuse contre l’avis des autorités locales

     

    Source : EDA (Missions Etrangères de Paris) 01/03/2012

    Une grave agression a été commise par trois voyous contre un jeune prête du diocèse de Kontum. Cette attaque, apparemment immotivée, inquiète aujourd’hui la communauté catholique de la région. Les catholiques s’étonnent de voir les autorités locales dans l’incapacité de découvrir les coupables et d’assurer la sécurité des personnes. Deux jours après l’événement, l’évêque du diocèse, Mgr Michel Hoang Duc Oanh, a tenu à venir lui-même rendre visite au jeune prêtre blessé. Tout récemment, le 29 février, il s’est encore rendu sur les lieux pour mieux apprécier la situation (1).

     

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  • France : un bébé nommé désir

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    Source : revue de presse de genethique.org d'après Famille Chrétienne

    "Un bébé nommé désir"

    Voilà le titre du documentaire sur France 2, le 22 février dernier, proposant une réflexion sur les "bébés éprouvettes", les "bébés médicaments", les embryons congelés, ou encore les dons de gamètes.

    "Un bébé quand je veux, si je veux, comme je veux", résume le journaliste. Dans ces techniques de procréation artificielle, le statut de l’embryon reste la grande question.

    Au cours de l’émission, une psychologue exprime l’incertitude française : "L’embryon, dans les hôpitaux, on ne sait pas très bien ce que c’est : tantôt une cellule, tantôt une potentialité d’enfant".

    Le professeur Israël Nisand, gynécologue à Strasbourg, reconnait que l’embryon est un être humain, "mais pas encore une personne […] il a sa dignité [mais] il va acquérir ses droits petit à petit". 

    Aude Mirkovic, professeur de droit à l’université d’Evry, s’insurge : "voilà un concentré [d’] inepties […] Si certains êtres humains ne sont plus des personnes, ou à moitié, on change de civilisation ! C’est le retour à l’époque romaine, quand l’embryon n’était que la pars viscerum matris, un morceau des entrailles de la mère. Un gigantesque retour en arrière !". Elle explique que la France est en pleine incohérence, mais que même si la question du statut de l’embryon est une question philosophique, le droit, dans le doute, ne peut que s’abstenir et est obligé de traiter l’embryon comme une personne.

    Il y a ensuite les conséquences psychologiques que l'assistance médicale à la procréation engendrent. Passées sous silence dans le documentaire, Benoît Bayle, psychiatre et docteur en philosophie, entend les dénoncer. En parlant des embryons crées in vitro, il explique : "Nous avons affaire à une population d’individus qui doit sa vie à la société, à la médecine, un peu à l’État, note Benoît Bayle. Cette intrusion dans une histoire intime n’est pas sans conséquence pour la structuration de l’identité de la personne". Il constate ensuite le "phénomène de survivance" chez l’enfant né, seul survivant parmi les autres embryons conçus in vitro qui sont supprimés par le tri opéré avant implantation ou par la réduction embryonnaire (NDLR : avortement d'un ou plusieurs embryons déjà implantés). Enfin, note Benoit Bayle, les parents de ces enfants auront tendance à développer un "mode d’éducation mégalomaniaque", ou bien emprunt d’une "culpabilité inconsciente".

    Soutenons la Fondation Jerôme Lejeune

  • Suisse : le suicide assisté a la cote...

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    Source : revue de presse de genethique.org

    En Suisse, de nouveaux chiffres montrent que le nombre de personnes qui se sont tournées vers des organisations de suicides assistés pour se tuer a considérablement augmenté en 2011.
    Récemment, l'organisation Exit, qui propose des suicides assistés exclusivement aux résidents suisses, a annoncé qu'il avait "aidé" 416 patients à se suicider en 2011. Les adhésions à Exit sont également en plein essor : le groupe compte aujourd'hui 75 000 adhérents.
    Dignitas, autre organisme suisse de suicide assisté, a pour sa part "aidé" 144 personnes à se tuer en 2011, soit une augmentation de 35% selon le journal Sonntag Zeitung.

    Jérôme Sobel, président d'Exit pour les cantons suisses de langue française, estime que l'augmentation des suicides assistés est directement corrélée à l'augmentation des adhérents. "Il y a des gens qui nous appellent pour être réconfortés et qui fixeront une date [pour mettre fin à leurs jours] si leur situation se détériorait davantage. Il y a des gens pour lesquels le fait de nous appeler est un réconfort et d'autres que nous sommes allés voir mais qui en fait sont ensuite morts de mort naturelle", déclare-t-il.

    Dernièrement, des rapports sur le "tourisme du suicide" ont soulevé un débat houleux, tant national qu'international, faisant croître la pression sur le gouvernement Suisse pour qu'il durcisse ses lois sur le suicide assisté. En juin 2011, le gouvernement a rejeté l'introduction d'une nouvelle loi pour réglementer la pratique, mais il a proposé depuis une série de mesures pour renforcer la prévention du suicide et pour améliorer les offres de soins palliatifs.

    Soutenons la Fondation Jérôme Lejeune

  • Les chrétiens de Terre Sainte ont besoin de nous

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    SOLIDARITE AVEC LA TERRE SAINTE (source : VIS)

    Cité du Vatican, 1 mars 2012 (VIS). En vue de la traditionnelle collecte de carême en faveur des chrétiens de Terre Sainte, le Préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales a fait parvenir une circulaire à l'épiscopat mondial. Il s'agit de sensibiliser toute l'Eglise, dans la prière et la solidarité, aux problèmes des fidèles vivant à Jérusalem et en Israël, dans les territoires palestiniens et pays voisins. En voici les passages principaux :

    « Après avoir parcouru toute cette région pour annoncer le Royaume et confirmé la Parole par des prodiges et des signes, le Fils incarné de Dieu est monté vers la Cité Sainte pour s'immoler... Depuis lors, tout chrétien se retrouve dans cette ville et dans ce pays. C'est possible parce qu'encore aujourd'hui, des pasteurs placés là par le Seigneur y rassemblent les fidèles dans la foi pour célébrer l'amour de celui qui fait toute chose nouvelle. La Congrégation veut rappeller aux évêques du monde entier, la requête pressante de Benoît XVI à soutenir généreusement la mission de l'Eglise dans les Lieux Saints. C'est une mission éminemment pastorale et qui, dans le même temps, offre à tous indistinctement un service social incomparable. Ainsi grandit la fraternité, qui abat les divisions et les discriminations, toujours relancée dans le dialogue œcuménique et la collaboration inter-religieuse. C'est une œuvre admirable de paix et de réconciliation, d'autant plus nécessaire aujourd'hui, préoccupés comme nous le sommes avec le Saint-Père pour les populations des pays dans lesquels se poursuivent tensions et violences, en particulier la Syrie et la Terre Sainte ».

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  • La modernité du Christ

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    Source : VIS

    Récemment s'est tenu à Rome le congrès intitulé « Jésus, notre contemporain », organisé par le Projet culturel de la Conférence épiscopale italienne, à l'occasion duquel Benoît XVI avait fait parvenir un message au Cardinal Angelo Bagnasco, Président de la CEI : « Le nom comme le message de Jésus de Nazareth sont objets de grand intérêt, y compris chez qui ne parvient pas à adhérer à ses paroles de salut. C'est pourquoi nous devons susciter en nous d'abord une compréhension toujours plus profonde et précise du Jésus réel, qui découle de l'herméneutique de la foi mise en rapport avec la réalité historique. Ce pourquoi j'ai écrit deux ouvrages sur Jésus de Nazareth ».

    Durant mon pontificat, écrit encore le Pape, « j'ai souvent rappelé que la priorité est d'ouvrir une voie à Dieu dans le cœur et dans la vie des hommes... On ne saurait se confier à une entité supérieure et indéfinie, à une force cosmique, mais à Dieu qui s'est fait voir en son Fils, rempli de grâce et de vérité. Le Christ est la clef ouvrant la porte du savoir et de l'amour. C'est lui qui brise notre solitude et allume l'espérance face au mystère du mal et de la mort ». Etant donné que nombre de croyants sont aujourd'hui persécutés à cause de lui, « son nom ne peut rester relégué dans un lointain passé. Il est décisif pour la foi d'aujourd'hui ».

    Que signifie affirmer que Jésus nous est contemporain, alors qu'il vivait il y a deux mille ans, se demande Benoît XVI? Romano Guardini nous l'explique en écrivant : « L'éternité de sa vie est entrée dans l'éternité en se corrélant ainsi à tout instant du temps terrestre, que son sacrifice a racheté... Pour toujours, Jésus est entré dans l'histoire ». Il vit dans l'Eglise, « dans ce corps fragile et en perpétuel besoin de purification, mais rempli d'amour divin. En le louant dans la liturgie, l'Eglise reçoit la vie véritable. La modernité de Jésus se manifeste au plus haut point dans l'Eucharistie, où il est présent comme lors de sa passion, mort et résurrection. C'est cela qui rend également l'Eglise contemporaine et capable d'embrasser tous les êtres humains et toutes les périodes, guidée par l'Esprit afin de parachever l'oeuvre de Jésus dans l'histoire ».