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BELGICATHO - Page 2238

  • Jésus au crible de l’histoire

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    9782213654843.gifDans « Valeurs actuelles », Laurent Dandrieu parcourt une monumentale « biographie » signée Jean-Christian Petitfils. Elle fait le point des connaissances historiques sur le Christ. À l’opposé des démarches sensationnalistes trop souvent adoptées sur le sujet. Extraits relatifs à quelques unes des questions habituelles :

    Un homme se manifeste : quel âge ?

     Au début de l’an 30, alors que le mouvement de Jean [le Baptiste, NDLR] a pris de l’ampleur, un homme parmi la foule s’avance pour recevoir, lui aussi, le baptême. Il vient de Galilée, à trois jours de marche...

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  • Le pape commente sa récente mission en Allemagne

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    Lors de son habituelle audience du mercredi, hier 28 septembre, le pape a rappelé les points essentiels de sa récente mission en Allemagne :

    Extraits :

    Dans la capitale fédérale Berlin (…) j’ai pu proposer une brève réflexion sur le rapport réciproque entre religion et liberté, en rappelant une phrase du grand évêque et réformateur social Wilhelm von Ketteler : « De même que la religion a besoin de la liberté, de même la liberté a besoin de la religion ».(…)

    Pour la première fois un Pape a tenu un discours devant les membres du parlement allemand. A cette occasion, j’ai voulu exposer le fondement du droit et du libre Etat de droit, c’est-à-dire la mesure de tout droit, inscrit par le Créateur dans l’être même de sa création. Il est donc nécessaire d’élargir notre concept de nature, en la comprenant non seulement comme un ensemble de fonctions mais au-delà encore, comme le langage du Créateur pour nous aider à discerner le bien du mal.(…)

    La deuxième étape de ma visite a été en Thuringe. L’Allemagne, et la Thuringe de manière particulière, est la terre de la réforme protestante. Notre effort commun est nécessaire sur le chemin vers la pleine unité, mais nous sommes toujours bien conscients que nous ne pouvons pas « faire » la foi ni l’unité tant souhaitée. Une foi créée par nous-mêmes n’a aucune valeur, et la véritable unité est plutôt un don du Seigneur, qui a prié et prie toujours pour l’unité de ses disciples. Seul le Christ peut nous donner cette unité, et nous serons toujours davantage unis dans la mesure où nous revenons à Lui et nous nous laissons transformer par Lui (…)

    La dernière étape de mon voyage m’a conduit dans le sud-ouest de l’Allemagne, dans l’archidiocèse de Fribourg. Les habitants de cette belle ville, les fidèles de l’archidiocèse ainsi que les nombreux pèlerins venus de la proche France et Suisse et d’autres pays m’ont réservé un accueil particulièrement chaleureux (…). Enfin, avant mon retour, j’ai parlé à un millier de catholiques engagés dans l’Eglise et la société, en suggérant certaines réflexions sur l’action de l’Eglise dans une société sécularisée, sur l’invitation à se libérer des fardeaux matériels et politiques pour être plus transparente devant Dieu. (…). Mais mon message était adressé à tout le peuple allemand, pour inviter chacun à se tourner avec confiance vers l’avenir. C’est vrai, « là où est Dieu, là est l'avenir ».

     Tout le texte ici :Audience générale

  • De quelle communion s’agit-il ?

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    hom_100314-Le-Dieu-des-vagabonds-et-des-fetards_search.jpgSous le titre « tant que la communion est maintenue », Dimanche, l’hebdomadaire des paroisses belges francophones, qui a changé de look mais pas de ton, publie ce billet du P. Charles Delhez, s.j.  dans la foulée d’une visite de Benoît XVI, qui n’a pas fait du bruit qu’en Allemagne.

     « En marge du troisième voyage du pape dans son pays natal – voyage dont on peut louer les initiatives œcuméniques et interreligieuses et entendre certaines interpellations fortes (lire p.7) –, il faut pouvoir évoquer la douloureuse question de la “révolte des prêtres” et de leur “appel à la désobéissance”, née en Autriche (voir Dimanche n°31) et qui gagne notamment l’Église d’Allemagne. Qu’il faille parfois désobéir, c’est certain.

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  • Logique néerlandaise

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    On connaissait  la logique mathématique et l’arithmétique hollandaise.  Voici la logique néerlandaise :

    « C’est aux Pays-Bas, bien sûr. Une femme de 42 ans a été acquittée alors qu’elle était poursuivie pour trois infanticides. Le tribunal de Maastricht a décidé qu’il n’y avait pas de preuve que les bébés, dont les corps ont été retrouvés dans son jardin, fussent nés vivants. Sur les trois experts appelés à la barre, deux ont dit que les corps étaient trop décomposés pour qu’on puisse savoir s’ils étaient nés vivants. Le troisième expert a affirmé que le dernier bébé était né vivant et avait été étouffé ou étranglé. Mais comme il était minoritaire il n’a pas été entendu. Au contraire, les juges ont demandé à un autre expert s’il était possible qu’une femme qui a donné naissance à deux bébés morts puisse donner naissance à un troisième bébé mort. L’expert a répondu que ce n’était « pas impossible ». Donc la femme, qui a affirmé qu’elle n’avait jamais su qu’elle était enceinte, est innocente. (Le parquet envisage toutefois de faire appel de ce jugement.) »

    Source : Une dépénalisation originale de l’infanticide

  • A chacun ses préoccupations

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    Tandis que le diocèse de Liège concocte, pour le 22 octobre prochain,  un symposium avec le fondateur de l’association « habitat et humanisme » sur le recyclage social de ses églises et autres bâtiments ecclésiaux désertés, le diocèse de Toulon, qui n’a apparemment pas ce genre de problème, accueille, au même moment (les 22 et 23 octobre) à l’abbaye de Lérins, un colloque sur la régulation des systèmes monétaire et bancaire : un question aussi éthique, aux retombées sociales très importantes.

    Voici l’ annonce par Eric Martin le 27 septembre 2011 dans Agenda, Economie/entreprises, Nos brèves, Religion :

    « Alors que le sommet du G20 à Cannes des 3 et 4 novembre aura pour trame de fond la réforme du système monétaire international et le renforcement de la régulation financière, l’abbaye de Lérins accueille un colloque sur la crise des systèmes monétaires les 22 et 23 octobre. Organisé par l’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon (site|blog) avec le soutien de l’Association des Economistes Catholiques (site), « cet autre sommet entend porter la voix de l’Eglise sur ces sujets sur lesquels se joue l’avenir de nos sociétés ».

    En présence de Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, plusieurs économistes internationalement reconnus tels Jacques Bichot (université Jean Moulin, Lyon), Guido Hülsmann  (Université d’Angers), Pierre Garello (Université de Marseille), directeur à l’IREF) , Nikolay Gertchev  (Commission européenne), Pierre de Lauzun (Fédération française des banques) ou encore Charles Le Lien aborderont de façon concrète les thèmes de la réforme du système monétaire international, de la responsabilité bancaire, de la régulation des marchés financiers, ou encore du crédit social.. L’ensemble des solutions étudiées sera présenté lors d’une conférence de presse la veille du G20, à Cannes, le 2 novembre 2011 à 20 heures.

  • Pour une herméneutique de tradition

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    ab_barthe.jpgUn nouveau « Carnet » de l’abbé Claude Barthe, excellent observateur de la problématique du concile Vatican II, paraîtra au mois d’octobre aux Editions Muller, dans la collection « Hora Decima », sous le titre : « Pour une herméneutique de la tradition. A propos de l’ecclésiologie de Vatican II ».

    Le portail « Riposte catholique », qui -soit dit en passant- vient de faire peau neuve publie, en avant-première, quelques extraits choisis de cet ouvrage :

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  • Mardi 27 septembre : St Vincent de Paul, prêtre et fondateur (1581-1660)

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    Source : http://www.levangileauquotidien.org/

    St_Vincent_de_Paul.pngCe saint, dont le nom est devenu synonyme de charité, est l'une des plus pures gloires de la France et de l'humanité tout entière. Il naquit à Pouy, près de Dax (France), le 24 avril 1581. Ses parents faisaient valoir une petite ferme et vivaient du travail de leurs mains. Les premières années de Vincent se passèrent à la garde des troupeaux. Un jour qu'il avait ramassé jusqu'à trente sous, somme considérable pour lui, il la donna au malheureux qui lui parut le plus délaissé. Quand ses parents l'envoyaient au moulin, s'il rencontrait des pauvres sur sa route, il ouvrait le sac de farine et leur en donnait à discrétion.

     Son père, témoin de sa charité et devinant sa rare intelligence, résolut de s'imposer les plus durs sacrifices pour le faire étudier et le pousser au sacerdoce : « Il sera bon prêtre, disait-il, car il a le cœur tendre. »

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  • Rumeurs de démission du pape : manipulations sans fondement

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    C’est encore à Jean-Marie Guénois, chroniqueur religieux au Figaro, que nous devons cette réflexion de qualité qui a le grand mérite de placer cette rumeur fantaisiste dans une perspective nuancée. Que le pape Benoît XVI dérange une certaine nomenklatura de la pensée moderniste, si complaisamment relayée dans une certaine presse, qui rêve de révolution en chapes et en tiares, cela ne fait aucun doute.

     Pour ce qui nous concerne, nous préférons nous unir au Saint père, dans son oraison du Vendredi saint 2011 : Non, Seigneur, nous ne pouvons ni ne voulons partir, car tu as les paroles de la vie éternelle, toi seul tu es la parole de vérité. Et nous sommes en union de prière avec le successeur de Pierre.

     « À la dernière minute du voyage de Benoît XVI en Allemagne, une rumeur sur la démission du Pape a mis le feu aux poudres de la salle de presse de Freiburg Im Breisgau, dernière étape du voyage.

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  • L’évangélisation concerne tous les chrétiens

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    C’est ce qu’a rappelé le cardinal Stanislaw Rylko, président du Conseil pontifical pour les laïcs, en reprenant des lignes directrices indiquées sur ce thème en l’an 2000 par le cardinal Ratzinger.

     « L’invitation de Jésus : ‘Allez vous aussi à la vigne’ » (Mt, 20, 3-4) doit être entendue par un nombre toujours plus important de fidèles laïcs – hommes et femmes – comme un rappel clair à assumer sa propre part de responsabilité dans la vie et dans la mission de l’Eglise, c’est-à-dire dans la vie et dans la mission de toutes les communautés chrétiennes : diocèses et paroisses, associations et mouvements ecclésiaux ».

     Le cardinal déplore l’existence, parmi les chrétiens aussi, d’« une mentalité relativiste » qui s’enracine, se diffuse et « génère une grande confusion concernant la mission ». Il donne notamment en exemple « la propension à remplacer la mission par un dialogue dans lequel toutes les positions se valent ; la tendance à réduire l’évangélisation à une simple œuvre de promotion humaine ; un concept du respect de la liberté de l’autre qui fait renoncer à tout rappel à la nécessité de conversion ».

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  • Allemagne : les remèdes du bon « Doktor Ratzinger »

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    Frédéric Mounier (Journal « La Croix ») doute de l’efficacité des remèdes du bon docteur Ratzinger et suggère une prescription « plus radicale ». Mais laquelle ?

     

    « Au terme de l’éreintant marathon de Benoît XVI dans son pays natal, on peut se risquer à une analogie… médicale.

    Le diagnostic posé par le Dr Ratzinger sur l’évolution de notre monde, sur les questions posées par l’homme à l’homme, est assurément lucide et partagé par d’autres que lui.

    Mais face aux foules souffrantes, en Allemagne comme en Autriche, qui lui demandent des remèdes immédiats, qu’elles estiment efficaces, contre les douleurs multiples causées par cette évolution (statut des femmes, regard sur l’homosexualité, accueil des divorcés remariés, remise en cause du célibat sacerdotal…), le pape récuse des remèdes qu’il estime ponctuels et inappropriés.

    Sur le fond, en appelant à une écologie humaine, à une philosophie du droit orientée vers la vérité, Benoît XVI, en bon médecin de famille, ne veut prescrire qu’un traitement de fond, pour l’avenir. Ce traitement n’est pas anodin, il est exigeant et spirituel. Respect de la vie en économie comme dans les vies privées, éducation, prière, communautés vivantes et engagées pour le bien commun, stabilité des engagements, familles stables et cohérentes, sainteté des prêtres, forte sélection à l’entrée des séminaires… Le tout éclairé, naturellement,  à la lumière du Christ, hors duquel le pape ne voit pas d’avenir au monde.

    Mais cette ordonnance ne répond qu’en partie aux demandes, urgentes parce que souffrantes, de larges franges du peuple dont il a la charge. En Allemagne et ailleurs..

    Un peu comme si un médecin de famille, confronté à de nombreuses douleurs polymorphes, s’en tenait à appeler ses patients à mener une vie régulière, à pratiquer un exercice physique régulier, à se nourrir de fruits, légumes et laitages, sans fumer ni boire trop. Tout cela est bel et bon, assurément justifié. Mais la douleur est là, lancinante..

    Du coup, la fermeté de Benoît XVI, qui ne souhaite pas faire bouger les lignes, mais propose une « écologie de l’homme », une vision de plus haut, de plus loin, voire d’à côté, est accueillie comme une fermeture..  Non, il ne modifiera pas le « règlement intérieur », parce qu’il pense que la solution aux douleurs est dans un retour aux sources, un enracinement dans la foi, un dégagement des structures lourdes, etc…

    Est-il encore temps ? » conclut-il.  C’est ici : Allemagne : les remèdes du bon « Doktor Ratzinger »

     

    Mais que suggère donc alors Frédéric Mounier : une amputation ou un peu d’arsenic dans la potion, pour en finir ?

     

  • Benoît XVI, islamophobe ?

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    Selon une information malveillante mise en ligne (puis retirée) le 26 septembre par la  Libre Belgique » et d’autres (voir ici :Le Pape Benoit XVI a déploré 'le lent suicide de l'Europe du fait de l'immigration musulmane' ) « quand il n'était encore que le cardinal Joseph Ratzinger, l'actuel Pape Benoît XVI ne tournait pas autour du pot pour évoquer le sujet de la présence de musulmans en Europe. Selon une biographie à paraître de la main du magnat anglo-canadien des media Conrad Black, le Pape a explicitement déploré "le lent suicide de l'Europe" lors d'un dîner à Toronto, au Canada, en 1990 : "Sa population vieillit et se réduit. Elle est remplacée par des immigrés que l'on ne peut assimiler." Il estimait alors que "l'Europe se réveillerait de sa léthargie" mais prévoyait toutefois "des jours difficiles". Ce livre fera sans doute l'effet d'une bombe alors que le Pape avait déjà défrayé la chronique en 2006 en assimilant l'Islam à la violence... ».

    Peut-on inviter le quotidien ex-catholique de la capitale à rendre compte, de préférence aux ragots, des paroles  prononcée, réellement celles-là, par le pape lors de son récent voyage en Allemagne. C’est ici, sur Belgicatho : Benoît XVI en Allemagne : quelles convergences avec les musulmans et les juifs

  • En Allemagne, Benoît XVI a mis les points sur les i

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    Sur le blog de “La Vie” (ex catholique) Jean Mercier parle, avec les excès propres au genre journalistique, de “claque” (aux protestants) et de "fessée" (aux catholiques), sur un ton plutôt approbateur:

    “Tous ceux qui l'ont approché soulignent sa bonté et sa douceur, son humilité et son calme... Sans renier sa légende - sa voix flûtée, son élocution de miel - Benoît XVI s'est quand même bien défoulé hier à Fribourg. Un peu comme un père de famille, une fois par an, balance une droite à l'un de ses pré-ados un peu pénibles. Le Saint Père administré une correction sévère aux deux groupes qui, outre-Rhin, agrippent le bord de sa soutane pour faire valoir leurs revendications... Il a collé une bonne claque et flanqué une belle fessée….

     La suite ici: Une claque et une fessée