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BELGICATHO - Page 870

  • Une crèche vivante mise à mal par des "antifascistes" incultes

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    Par Anne-Sophie Chazaud sur le site du Figaro Vox :
    16 décembre 2019

    L’esprit de Noël au temps des «antifascistes incultes»

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Des militants «anticapitalistes» ont interrompu samedi une crèche vivante à Toulouse. Pour Anne-Sophie Chazaud, cette attaque doit être analysée au prisme d’une violence de plus en plus présente dans l’espace public.


    Anne-Sophie Chazaud est philosophe, haut fonctionnaire et auteur d’un livre à paraître aux éditions l’Artilleur consacré à la liberté d’expression.


    S’il est une chose qu’il est difficile d’entrapercevoir dans le climat chaotique ambiant, c’est bien le fameux «esprit de Noël», traditionnellement empreint de concorde, de joie, de festivité sereine.

    Une population excédée et inquiète de tous côtés, un conflit social majeur sur fond de réforme bricolée à la va-comme-je-te-pousse et portée par un héraut à la moralité douteuse ne sachant pas même compter le nombre des fonctions qu’il occupait en contradiction avec la loi, ce qui rajoute encore au trouble et à la confusion, de très nombreuses manifestations systématiquement gangrenées par les groupes d’ultragauche dont on ne se lasse pas de se demander par l’effet de quelle mystérieuse mansuétude ils sont encore laissés libres de perpétrer leurs violences néfastes.

    Et c’est en l’occurrence de nouveau une bande d’échappés d’extrême gauche et de militants d’on ne sait quoi qui s’était dans un premier temps greffée sur un rassemblement de gilets jaunes toulousains afin d’y produire son habituelle basse besogne qui, fuyant la police, est arrivée jusqu’à la place Saint-Georges où se tenait, comme il est de coutume, une crèche vivante.

    Cet épisode aussi pathétique que scandaleux révèle diverses questions préoccupantes.

    Une crèche vivante joyeuse, paisible, festive, de type provençal, traditionnelle, à l’instigation de l’association «Noël autrement», et avec la touche bucolique et pastorale de quelques moutons acheminés par le camion d’une ferme solidaire dont l’une des activités consiste à réinsérer des personnes sans emploi. Des enfants fiers et joyeux de figurer dans la crèche, de nombreux chœurs aussi, rassemblés pour célébrer musicalement ce moment, l’ensemble vocal Melina, un trio interprétant Bach, Vivaldi, Donizetti, l’ensemble choral des Dominicains, un groupe de gospel Only Voices, un chœur de jeunes Éclats de voix…

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  • Triste Noël pour le cardinal Pell

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    De Nico Spuntoni sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana en traduction française sur le site Benoït-et-moi :

    _________________

    NDT

    [1] Réseau social en ligne sur internet qui a été fondé en 1998 dans le but d’aider les militants du monde entier à communiquer plus facilement.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Care2)

    Lire également : Une Eglise assiégée

  • Quelle place pour les femmes dans l'Eglise? ("Les Hommes en Noir")

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Quelle place pour les femmes dans l'Église ?
    Le Club des Hommes en Noir

    Quelle place pour les femmes dans l'Église ? <br>Le Club des Hommes en Noir

    Le Club des Hommes en Noir revient pour une deuxième saison et un nouveau format. Cette émission fondée en 2012, sur une radio bien connue, par Philippe Maxence, a un concept simple : l'actualité de l'Église décryptée par des prêtres et un laïc, sans langue de buis ! Vous pouviez les entendre, grâce au studio vidéo de L'Homme Nouveau vous pouvez maintenant les voir ! Désormais les nouveaux épisodes sont disponibles chaque vendredi.

    Cette semaine, Le Club se penche sur la place des femmes dans l'Église. L'institution est-elle misogyne ? L'absence de femmes ordonnées est-elle la preuve d'une haine de la conditio. féminine? Pour y répondre, Philippe Maxence recevait Daniel Hamiche, l'abbé Barthe et l'abbé Celier.

     

  • Bruxelles (Abbaye de la Cambre), 20 décembre : Concert de Noël avec les Petits Chanteurs du Collège Saint-Pierre

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    20 DÉCEMBRE | CONCERT DE NOËL À L’ABBAYE DE LA CAMBRE

    ©Photo tous droits réservés

    (Source) Venez vivre la magie de Noël le vendredi 20 décembre 2019 dans le cadre prestigieux et enchanteur de l‘Abbaye de la Cambre ! Une formule inédite cette année : le répertoire des Petits Chanteurs du Collège Saint-Pierre s’enrichira d’une magnifique touche gospel, fruit d’une nouvelle collaboration avec Ange Nawasadio et quatre solistes de sa formation (Les Anges Cie). Le tout sera rehaussé par l’accompagnement des solistes de l’Ensemble Orchestral de Bruxelles.

    Véritable institution musicale, les Petits Chanteurs du Collège Saint-Pierre sont applaudis, félicités et produits en Belgique et à l’étranger, tant par les mélomanes que par les amoureux du beau. Ange Nawasadio est auteur-compositeur et artiste de scène formé aux écoles de Maurice Béjart (MUDRA à Bruxelles) et au Ballet de Harlem (New York). C’est d’ailleurs à New-York qu’il se forme au gospel. De retour à Bruxelles, il fonde L. A. Cie (Les Anges) qui développe depuis plus de 15 ans un projet artistique basé sur l’héritage musical afro-américain.

    Accéder au site de l’Abbaye

    Accéder au site des Petits Chanteurs 

  • Bruxelles (Sainte-Famille), 20 décembre : Concert de Noël "Paix sur la Terre" avec la Communauté Syriaque Catholique de Belgique

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    (Source) La communauté syriaque catholique de Belgique vous invite à un concert de chants de Noël en araméen avec la chanteuse libanaise Ghada Shbeir le vendredi 20 décembre à 20h00 dans l’église de la Sainte-Famille. 

    Ghada Shbeir est docteure en musicologie et en musique orientale et elle est professeure à la Faculté de musique à l’Université Saint-Esprit de Kaslik au Liban (USEK). Sa thèse est portée sur les techniques de chant oriental et les rapports entre la tradition musicale syro-araméenne et l’intonation islamique du Coran. Elle est aussi chargée du département de musique sacrée syriaque au Conservatoire national libanais de Beyrouth. En 2007, elle a reçu le prix  « BBC-Radio World Award » pour son CD de chants andalous « Al-muwashahât ». Combinant ses connaissances académiques et sa voix exceptionnelle, elle atteint un très haut degré de perfection musicale.

    PAF : 5€

    Contact : parsyrchath.be@gmail.com 

    Ce concert sera au profit des communautés chrétiennes du Moyen-Orient.

  • "Populiste", le pape ?

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    De  sur le site de l'Incorrect :

    JEAN-BAPTISTE NOÉ : « POUR FRANÇOIS, L’EUROPE EST RICHE PARCE QU’ELLE A PRIS AUX AUTRES ».

    14 DÉCEMBRE 2019

    Jean-Baptiste Noé est docteur en histoire et écrivain. Dans son dernier essai François le diplomate publié chez Salvator, il expose les grandes lignes de la diplomatie du pape François, en valorisant les points forts mais en soulignant également les interrogations qu’elle suscite tant vis-à-vis de Europe que de la Chine. Prudent, l’auteur esquisse tout de même quelques pistes de réflexion pour comprendre la diplomatie d’un pape qui était, avant son élection, dépourvu de toute expérience dans ce domaine.

    Vous qualifiez le pape François de populiste, au sens péroniste du terme. Que signifiez-vous par-là exactement dans la mesure où le pape s’oppose souvent à ceux que l’Occident nomme les populistes ? Est-ce le bon terme ? S’agit-il d’un style, d’un parler-franc ou faut-il y voir autre chose ?

    René Girard a démontré que la rivalité se fait souvent à l’encontre des personnes qui nous sont le plus proche, car il y a rivalité mimétique entre les deux. Mais le terme « populiste » est en effet employé de façon trop floue et systématique. Il devient le nouveau terme à la mode, trop employé et donc sans objet. Dans le cadre du pape François, cela correspond à quelque chose de précis. À la suite de nombreux théologiens et prêtres d’Amérique latine, Bergoglio a développé une « théologie du peuple » dans laquelle le peuple n’est pas vu comme une catégorie sociale (comme dans la théologie de la libération), mais comme une catégorie mystique. La théologie du peuple reprend certains éléments de la théologie de la libération, mais elle n’est pas matérialiste.

    À la suite de nombreux théologiens et prêtres d’Amérique latine, Bergoglio a développé une « théologie du peuple » dans laquelle le peuple n’est pas vu comme une catégorie sociale (comme dans la théologie de la libération), mais comme une catégorie mystique.

    Cette pensée, fabriquée par des Occidentaux et plaquée sur les réalités complexes de l’Amérique latine, voit le peuple comme menacé et opprimé. C’est l’indigène privé de ses terres, ce sont les communautés populaires dont l’organisation est supposée meilleure que les autres formes d’organisations politiques. Réactivation du mythe du bon sauvage d’un côté, actualisation de la pensée marxiste de l’autre, continuation du paganisme primitif à travers le culte de la Pachamama enfin, la théologie du peuple, dans ses variantes, agrège toutes ces formes de pensée. Le problème, c’est que ces idées correspondent rarement à la réalité. Au Brésil par exemple, la plupart des indigènes vivent en ville, comme les autres Brésiliens, et n’ont aucune envie de vivre en Amazonie, qui est un véritable enfer, avec des conditions climatiques et humaines difficiles. Ces théologiens sont restés dans des formats de pensée hérités des années 1970, qui ne correspondent plus à l’attente des populations. Raison pour laquelle le catholicisme est en perte de vitesse, au profit des mouvements évangéliques.

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  • A-t-on mesuré toutes les conséquences d'une extension du délai de l'IVG ?

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    De La Libre Belgique du 16 décembre, p. 4 : 

    “On n’a pas mesuré toutes les conséquences d’une extension du délai de l’IVG”

    Le Dr Piquard, responsable du département d’obstétrique au CHR de Namur, lance un appel aux députés. Autoriser une IVG jusqu’à 18 semaines de grossesse impacterait la pratique de dépistage anténatal. … Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la notion de viabilité est fixée à 22 semaines d’aménorrhée (soit l’absence de règles) – ce qui correspond à 20 semaines de grossesse – et un poids de 500 grammes. La proposition de loi autorise une IVG jusqu’à 18 semaines de grossesse. “On serait là dans une quasi-zone de recouvrement qui conduirait à des situations compliquées à gérer pour les équipes soignantes” , estime le praticien. Dans l’hypothèse d’une IVG médicamenteuse, un fœtus de 20 semaines, s’il ne décède pas pendant le travail, peut présenter des mouvements respiratoires (des “gasps”), précise le Dr Piquard. Le CHR, qui dispose d’une unité de néonatalogie intensive, est amené à prendre en charge des grands prématurés. “Des fœtus de 23 semaines et quelques jours, nous en voyons naître régulièrement. Personnellement, en tant que praticien, si j’étais amené à superviser une IVG tardive et que je voyais un enfant sans pathologie avec des signes de vie, ce serait extrêmement difficile à vivre. Ce ne serait pas plus simple pour les patientes. Ce type de prise en charge ne semble donc pas adapté à l’IVG.

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    et, p. 5 :

    “Le fœtus est mon patient au même titre que la mère”

    Docteur Piquard: “La loi semble conçue pour ces femmes qui ont découvert trop tard leur grossesse. Elle leur donne la lourde liberté de l’interrompre. Mais on n’en mesure pas les conséquences plus larges sur notre pratique de gynécologues obstétriciens. Je m’interroge d’ailleurs : qui a été entendu par la commission pour représenter notre profession ? Nos représentants professionnels, notamment le GGOLFB, n’ont, en tout cas, pas été consultés.” … “Le fœtus n’est évidemment pas visé par cette loi parce qu’il ne répond pas à la définition de ce qu’est un patient. Je veux bien qu’on considère qu’il n’a pas de personnalité juridique, mais, pour moi, médecin de la périnatalité, il a une existence et je dois introduire cet élément dans la discussion. Je l’examine, j’essaie de détecter une éventuelle pathologie et de déterminer si elle peut grever sa qualité de vie quand il sera né. J’essaie de comprendre son état de santé et son évolution probable. Je peux être amené à le confier à un milieu plus spécialisé dans une véritable démarche de médecine fœtale. En ce sens, il est mon patient au même titre que la mère.”

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    5500 citoyens et 2350 praticiens (dont 48% sont médecins) ont signé la  pétition contre l'allongement du délai à 18 semaines; et vous ? https://abortus-avortement.be/?

  • Une joie qui se conquiert par la foi, l’espérance et la charité

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    De l'abbé Christophe Cossement sur son blog :

    Le prix de la joie

    homélie du 3e dimanche de l’Avent A, 15 décembre 2019

    Cathédrale Notre-Dame de Bonsecours, Alep, Syrie

    En Syrie, on vient de restaurer et reconsacrer la cathédrale arménienne catholique d’Alep, qui comme les églises d’autres confessions chrétiennes avait été endommagée par différents attentats et échanges de tir d’artillerie. Il n’y a plus que 5000 fidèles de cette Église sur les 18000 que comptait la ville, et ceux qui sont restés doivent vivre cette réouverture avec la même allégresse que celle à laquelle invite le prophète Isaïe : « le pays aride, qu’il exulte et crie de joie !… On verra la gloire du Seigneur, la splendeur de notre Dieu. Fortifiez les mains défaillantes, affermissez les genoux qui fléchissent, dites aux gens qui s’affolent : « Soyez forts, ne craignez pas. Voici votre Dieu ! » (Is 35, 2-4) Pour ceux qui sont partis d’Alep, c’est sans doute émouvant aussi, mais c’est loin maintenant. Pour d’autres encore, c’est anecdotique ou insignifiant. Vous ne l’avez sans doute pas su.

    Il en va de même pour notre joie de la venue du Seigneur et de son action aujourd’hui dans notre vie. Le Christ qui est venu il y a un bon 2020 ans a promis qu’il reviendrait. Il a agi sous les yeux des disciples de Jean et il agit encore aujourd’hui. Si on regarde sa présence et son action comme un événement du monde, une loi de la nature ou de l’économie, c’est anecdotique, quelque chose que personne ne remarque au milieu des puissances qui gouvernent les idées et les choses, qui font tourner l’opinion ou le commerce.

    Quand on regarde la présence et l’action du Christ avec un peu de foi mais en restant en périphérie, on se dit : j’aimerais bien en bénéficier, ça serait bien, je me souviens que Dieu m’a aidé, mais maintenant je ne vois rien de clair ni de décisif.

    Enfin, pour les pauvres de cœur, pour ceux qui n’ont pas grand-chose comme richesse qui les distrait de Dieu, l’allégresse est forte. Pour celui qui ne craint pas d’attendre l’accomplissement de la promesse de Dieu, pour celui qui possède d’autant mieux Dieu que son cœur n’est pas possédé par autre chose, la joie est possible même sans rien voir encore.

    Cette joie que le Christ propose est une joie qui se conquiert par la foi, l’espérance et la charité. Elle ne vient pas de nos réussites ni de ce qu’on peut humainement espérer comme satisfaction ou comme soulagement. Elle vient directement de Dieu, parce qu’on s’attache à lui envers et contre tout. Je pense à cette condition, « envers et contre tout », à cause de la situation déglinguée de notre culture, et surtout à cause de ce que dit Jésus aux envoyés de Jean qui veulent savoir si ça vaut la peine d’espérer en lui : « heureux celui pour qui je ne suis pas une occasion de chute… » (Mt 11,6)

    La joie qui vient de Dieu est une joie qui se conquiert contre toutes les puissances de découragement, de cynisme, d’« à quoi bon ». Et comme saint Jacques y invitait les chrétiens il y a 2000 ans, il est bon de prendre pour modèle d’endurance et de patience les prophètes (Jc 5,10), les saints, les témoins qui nous entourent. J’ai beaucoup de consolation à considérer comment les premiers chrétiens ont été conquis par l’évidence de la foi au point de livrer leur vie pour le Christ dans toutes sortes de persécutions. Ou de regarder comment de brillants esprits ont soumis leur intelligence au Christ et ont brillé ou brillent encore dans les ténèbres. Je pense à saint Augustin, à saint Thomas, à Jean-Paul II ou à ce médecin pionnier de la greffe du visage, Benoît Lengelé, qui a fait une si belle déclaration de foi dans La Libre Belgique il y a 3 semaines1. Il nous faut choisir ce que nous écoutons, ce que nous laissons entrer dans notre intelligence et dans notre cœur. La joie est à ce prix. Seigneur, fais-nous marcher dans la foi !

    ____________

    1« Ce n’est pas le progrès de la science qui est important, c’est le progrès humain… Je crois en Dieu, mais ma foi ne fait pas l’économie du doute. Ma foi est celle qui a porté durant des siècles, les valeurs de l’Occident chrétien. Elle a puisé ses racines dans la prière du chapelet auquel m’a initié ma grand-mère et plus encore ensuite dans le mystère de la rencontre de l’Autre, fragile et souffrant, croisé au chevet de mes malades. Elle relève d’une évidence qui m’habite silencieusement et qui, au contraire de la science, n’a pas besoin de la preuve pour s’assurer durablement de sa légitimité. Elle est un chemin de l’âme, qui dépasse la pensée. Elle est une exigence qui m’oblige à faire ce qui est juste et bon, à concevoir et créer ce qui tend le plus vers l’essence éphémère du beau, et à ne jamais rechercher que ce qui est sincère, sensible et vrai. »

  • Mgr Aillet, évêque de Bayonne : l’importance de l’adoration eucharistique dans l’Eglise

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    JPSC

  • Chrétiens d'Orient: tout le monde s'en fiche

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    De sur le site du Figaro Vox :

    Qui s’intéresse encore aux chrétiens d’Orient?

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - Les images des chrétiens d’Orient fuyant la barbarie de Daech en 2014 avaient fait le tour du monde. Aujourd’hui, leur sort n’est guère meilleur, mais peu d’Occidentaux s’en émeuvent. Dans un livre très documenté, le journaliste Tigrane Yégavian offre un état des lieux précis de leur situation.

    13 décembre

    Tigrane Yégavian est journaliste et arabisant. Il collabore pour plusieurs revues internationales et est membre de la rédaction de Conflits. Il vient de publier Minorités d’Orient. Les oubliés de l’Histoire (éd. du Rocher, 2019).


    FIGAROVOX.- En 2017, l’exposition «Chrétiens d’Orient. Deux mille ans d’histoire» à l’Institut du Monde arabe a connu un grand succès et a permis de mettre en lumière les chrétiens d’Orient... une communauté jusque-là trop méconnue?

    Tigrane YÉGAVIAN.- À l’aune de la déchristianisation de la société française, on a pu constater une certaine indifférence à l’égard de ces communautés: le sort des chrétiens orientaux n’intéressait qu’un public averti, composé essentiellement d’ecclésiastes, de chercheurs ou d’érudits. La parution en 1994 de la somme de Jean Pierre Valognes Vie et Mort des Chrétiens d’Orient a toutefois suscité un vif intérêt, alors qu’auparavant la plupart des ouvrages sur le sujet étaient jusqu’alors davantage confidentiels.

    Aujourd’hui, les chrétiens orientaux se sentent trahis par une France qui prétend les protéger depuis les capitulations de François Ier. Lors du déclenchement des soulèvements arabes, le gouvernement français, tout comme les médias généralistes, ont ignoré les messages alarmés des patriarches orientaux. Le Patriarche de l’Église maronite Mgr Raï, qui avait rencontré Nicolas Sarkozy pour le mettre en garde sur les risques d’instabilité dont étaient porteurs ces mouvements, s’était heurté à un mur d’incompréhension.

    Ces Églises qui ont pratiquement l’âge du Christ ont maintenu leurs rites ancestraux.

    Le moment charnière intervient à l’été 2014 lorsque les sicaires de Daech investissent le Massif du Sinjar et la Plaine de Ninive dans le nord de l’Irak. Les images des chrétiens et des Yézidis fuyant leur avancée font le tour du monde et émeuvent l’opinion occidentale. Ce que l’on peut craindre de l’élan de sympathie et de compassion dont ces minorités font l’objet, est le risque d’une muséification involontaire, voire inconsciente. Ces Églises qui ont pratiquement l’âge du Christ ont maintenu leurs rites ancestraux ; elles exercent une certaine fascination qui peut ressembler à du folklore ou une sorte de retour fantasmé aux sources de la chrétienté. L’autre danger est la récupération politique dont peuvent faire l’objet ces communautés, par des nostalgiques des croisades, ou des personnalités en mal de visibilité.

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  • "Marie ne s'est jamais présentée comme corédemptrice"; l'éclairage théologique d'Arnaud Dumouch

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    Lors d'une messe célébrée pour la fête Notre Dame de Guadalupe, le pape François a tenu les propos suivant : "«Marie est femme. Elle ne s’est jamais présentée comme “co-rédemptrice”, mais simplement comme disciple de son Fils, «l’unique Rédempteur»."

    Commentaire théologique d'Arnaud Dumouch :

    Marie se dit moins que disciple. Elle se dit "servante" (Luc 3). Le pape ne va pas assez loin pour décrire son attitude humble.

    Mais ce n'est pas Marie qui s'établit Reine des anges, corédemptrice à la croix  et médiatrice de toutes les grâces.

    C'est Jésus.

    Il est vrai que le titre de corédemptrice, Marie ne l'a jamais demandée durant sa vie. C'est le Christ qui le lui a donné. En effet, le Christ, seul Rédempteur, a voulu que la rédemption soit une ALLIANCE.

    Ainsi, comme dans un mariage, il y a le "oui" du Christ et, en réponse à notre place; le "oui" de Marie (c'est-à-dire de l'Eglise). Ainsi donc, comme il l'a demandé à l'apparition de ND de tous les peuples, ce dogme viendra un jour.

    Voici une vidéo bilingue Français/flamand sur ce grand mystère et ce cinquième dogme marial demandé par Jésus lors des apparitions d'Amsterdam (reconnues par l'Eglise) : 

    L’apparition de Notre Dame à Amsterdam 2/2 : Notre Dame, la corédemptrice (52 mn). https://youtu.be/Tlc31Bd3_JQ

    Les 27 dernières apparitions : Quand Notre Dame demande un dogme de sa corédemption, de sa médiation universelle, de son rôle d’avocate. Comment comprendre ce dogme à l'intérieur de la foi catholique ?

    De verschijning van Onze Lieve Vrouw te Amsterdam 2/2: Onze Lieve Vrouw als medeverlosseres

    De laatste 27 verschijningen: Onze Lieve Vrouw vraagt het dogma van haar mede-verlossing, van haar bemiddeling en rol als voorspreekster.

  • Bolland (Herve), 22 décembre : concert de Noël avec Tatiana Mamonov et le Quattro Lamiere

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    INVITATION AU CONCERT DE NOËL À BOLLAND

    ÉGLISE SAINT-APOLLINAIRE DIMANCHE 22 DÉCEMBRE, 15 h

    Avec la participation de…

    TATIANA MAMONOV, alto de l’Opéra Royal de Wallonie

    QUATTRO LAMIERE, quatuor de cuivres (région germanophone)

    BOLLANDINI CANTORES ET CHORALE SAINT-APOLLINAIRE

    A. F. 10 € (8 en prévente)

    087/67 55 73 ou 0497/28 57 30 ou gilbert_lesoinne@yahoo.fr

    Paiement par compte : BE59 7320 0564 2926

    Réception après le concert. Vin chaud à la sortie

    Qu’on se le chante !