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BELGICATHO - Page 869

  • Le rôle de la conscience dans les choix bioéthiques par le Père Xavier Dijon sur RCF

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    De RCF

    Le rôle de la conscience dans les choix bioéthiques - Père Xavier Dijon

    Présentée par Carine Brochier

     DURÉE ÉMISSION : 25 MIN

    Quel est le rôle de la conscience dans le processus de décision en matière de bioéthique ? Le Père Xavier Dijon s.J. est notre invité.

  • Les évêques dénoncent : "l’Etat n’accomplit pas son devoir de garantir le droit à la vie à tout être humain, depuis sa conception"

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    Il s'agit des évêques du Costa Rica... Dépêche de l'Agence Fides :

    AMERIQUE/COSTA RICA - Prise de position de la Conférence épiscopale contre un Etat « n’accomplissant pas son devoir de garantir le droit à la vie »

    mercredi, 18 décembre 2019
     

    Les Evêques se plaignent du fait que la rédaction de la norme en question n’a pas pris en considération l’opinion des experts en droit et en médecine et encore moins celle d’une grande partie du peuple costaricain. Par la signature de ce décret, « l’Etat n’accomplit pas son devoir de garantir le droit à la vie à tout être humain, depuis sa conception, comme cela est prévu par notre Constitution et par notre système juridique ».

    Dans leur communiqué, les Evêques présentent huit points de réflexion. Ils soulignent en premier lieu que l’article 121 du Code pénal de 1970 « a établi une norme visant à préserver la vie de la mère dans un cas très urgent et très spécial dans lequel elle se trouve dans un danger imminent ». La norme technique se base quant à elle sur le concept de « danger pour la vie ou la santé de la mère » sans définir le terme de « santé » qui est par suite sujet à de libres interprétations, ouvrant de facto la porte à l’avortement libre. La norme évoque par ailleurs l’enfant à naitre comme « un produit ». Elle ne parle pas d’avortement et ne fixe pas de termes de limites temporelles à l’intérieur desquelles y procéder.

    Les Evêques estiment que cette norme « ouvre la porte à l’avortement eugéniste », contredisant ainsi la dignité de la vie humaine et ils poursuivent : « En tant que Pasteurs, en union avec nos fidèles, nous manifestons notre soutien inébranlable à tous les médecins, infirmiers et infirmières, et à tous les opérateurs sanitaires du Costa Rica qui luttent toujours pour sauver les deux vies… Il est inadmissible que des médecins ou des infirmiers soient contraints de collaborer à la pratique d’avortement et qu’ils doivent choisir entre la loi chrétienne et la situation professionnelle ».

    Dans leur dernier point, les Evêques considèrent « urgent et nécessaire que la norme technique soit soumise à l’approbation législative au travers d’une loi de la République, en ce qu’il s’agit de la réglementation de la vie humaine qui constitue le droit à la base de toutes les libertés publiques ».
    S’adressant enfin au Peuple de Dieu, ils rappellent qu’un chrétien ne peut jamais se conformer à une loi immorale en soi, ni promouvoir des normes favorables à l’avortement ou à l’euthanasie et invitent « à élever la voix au nom de ceux qui ne peuvent le faire eux-mêmes, à défendre les délaissés qui sont dans le ventre de leur mère, pour préserver la culture de la vie, qui nous a toujours caractérisé comme pays pacifique et solidaire, en particulier auprès des plus nécessiteux de notre société ». (SL) (Agence Fides 18/12/2019)

  • Contre l'avis des médecins, elle choisit de garder son bébé porteur de trisomie 21

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    MALGRÉ L'OPPOSITION DES MÉDECINS ELLE CHOISIT DE GARDER SON BÉBÉ PORTEUR DE TRISOMIE 21

    17 décembre 2019

    Dans un entretien accordé au journal The Sun le 14 décembre 2019, Cheryl Bilsborrow, une réflexologue clinique du Lancashire, maman d’un petit enfant trisomique confie ses inquiétudes sur la généralisation du dépistage prénatal au Royaume-Uni (cf. Angleterre : moins de bébés trisomiques à cause du DPNI)

    Lorsqu’à 43 ans Cheryl est tombée enceinte de son quatrième enfant, l’hôpital lui a suggéré de passer un test de dépistage de la trisomie 21. Les résultats ayant révélé de fortes probabilités pour que le bébé soit porteur de cette anomalie génétique, le couple a contacté une clinique privée proposant un Dépistage Prénatal Non Invasif pour 400 £. Le test a confirmé que leur bébé était trisomique.

    Les médecins n’ont eu de cesse de leur proposer d’avorter, mais Chéryl et son époux ont choisi d’accueillir leur bébé. Aujourd’hui, leur fils Hector fait toute leur joie.

    Chéryl veut aujourd’hui dénoncer « ce mensonge d’état » qui veut « faire croire qu’avoir un enfant trisomique est une malédiction ». Elle s’insurge contre le corps médical, qui « fait tout pour que les femmes qui portent un enfant atteint d’une malformation génétique avortent », que ce soit dans la manière d’annoncer les résultats « nous avons une mauvaise nouvelle », dans le manque d’accompagnement des parents concernés et dans l’acharnement à proposer une IVG « même à 38 semaines de grossesse ».

    Pour aller plus loin :

    Le scandale des « avortements sous pression » au Royaume-Uni

    Royaume-Uni : le NHS revoit sa copie sur la trisomie 21

    Tests préconceptionnels, dépistage prénatal : une surabondance d’informations anxiogènes

    Jean-Marie Le Méné : "Le dépistage prénatal non invasif (DPNI) porte à sa perfection la politique eugéniste"

    Sources: The Sun, Cheryl Bilsborrow (14/12/19)

  • Quelle vision anthropologique de l’homme à partir des Écritures ? et quid de l’homosexualité, du divorce, de l’adultère…?

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    Du site Aleteia.org :

    Divorce, genre, homosexualité : la Commission pontificale biblique répond aux enjeux contemporains

    17 décembre 2019

    Dans un document paru en italien le 16 décembre 2019, la Commission théologique pontificale biblique propose une vision anthropologique de l’homme à partir des Écritures. Une étude « systématique » qui aborde de front les grands sujets contemporains tels que l’homosexualité, le divorce ou encore l’adultère…

    « Qu’est-ce que l’homme » ? C’est la question à laquelle la Commission théologique pontificale biblique vient de proposer une réponse, dans un ouvrage paru en italien le lundi 16 décembre. Ce document, intitulé : « Qu’est-ce que l’homme (Ps 8, 5), un itinéraire d’anthropologie biblique » rassemble les données de la Bible sur l’être humain, de la Genèse à l’Apocalypse. Construit en quatre parties, il se veut un « instrument » à destination des experts, catéchistes ou encore formateurs, explique Pietro Bovati, membre de cette commission, dans le communiqué de présentation du document.

    Si ce livre aborde de multiples thématiques, c’est parce qu’il est voué à devenir un « texte de référence » sur des thèmes sensibles, au « centre du débat social et civil », explique-t-il. Le divorce, l’adultère, l’homosexualité, le célibat sacerdotal, le mariage ou encore les violences familiales en font évidemment parti. Abordant frontalement ces problèmes avec « délicatesse » dans le troisième chapitre, le document évite cependant l’écueil des « réponses ponctuelles » et s’enracine dans les principes du magistère biblique, poursuit Pietro Bovati.

    Lorsque certaines questions n’ont pas de réponse « immédiate et précise » dans la Bible, car les « situations culturelles des temps anciens n’étaient pas les nôtres », l’ouvrage respecte le « niveau d’information » contenu dans les Écritures, explique le membre de la commission biblique. Néanmoins, le document formule toujours certains « principes » et « indications » pouvant aider théologiens, moralistes ou pasteurs à formuler une réflexion. C’est le cas par exemple du principe de la différence sexuelle sur les questions de genre, illustre-t-il.

    Une méthode « systématique »

    Outre ce troisième chapitre, les deux premiers de l’ouvrage, sont quant à eux dédiés à la conception de l’être humain et à sa relation avec la Création. Ainsi, la nutrition, « question anthropologique très importante », ou encore le travail y sont abordés. Enfin, le quatrième chapitre évoque le lien complexe de l’homme avec la Loi.

    Si la « tradition chrétienne » a été préservée, explique Pietro Bovati, la commission théologique a voulu d’abord utiliser une méthode « systémique » afin d’offrir « un chemin sur ce que la Bible dit sur toute la complexité de l’être humain ». Il s’agit donc de montrer que l’Écriture n’est pas un « répertoire de déclarations isolées » mais que chaque passage doit être abordé à la lumière de son contexte. Une méthode qui offre « une compréhension de l’homme plus complexe », « plus conforme à notre tradition biblique », conclut-il.

    Lire également : https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2019-12/qu-est-ce-que-l-homme-document-commission-pontificale-biblique.html

  • Le Pape abolit le secret pontifical pour les cas d’abus sexuels

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    Lu sur le site web « Vatican News », ce 17 décembre 2019 :

    Rescrits François cq5dam.thumbnail.cropped.1000.563.jpeg

    « Cette décision se traduit par deux documents qui feront date: dans un premier rescrit, le Pape François abolit le secret pontifical dans les cas de violences sexuelles et d’abus sur mineurs commis par des membres du clergé; dans un second, il change la norme concernant le délit de pédopornographie, faisant tomber dans la catégorie des «delicta graviora», -les délits les plus graves-, la détention et la diffusion d’images pornographiques montrant des mineurs âgés de moins de 18 ans.

    Le premier document, le plus important, est un rescrit signé par le cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin, qui communique que, le 4 décembre dernier, le Souverain Pontife  a ordonné l’abolition du secret pontifical sur les plaintes, les procès et les décisions concernant les délits cités dans le premier article du récent Motu Proprio, «Vos estis lux mundi» (Vous êtes la lumière du monde), à savoir: les cas de violences ou d’actes sexuels accomplis avec menace ou abus d’autorité ; les cas d’abus sur mineurs et sur personnes vulnérables ; les cas de pédopornographie ; les cas de non-dénonciation et de couverture des abuseurs de la part d’évêques et de supérieurs généraux d’instituts religieux.

    La nouvelle instruction spécifie que les «informations sont traitées de manière à en garantir la sécurité, l’intégrité et la confidentialité» établies par le Code de Droit Canon afin de protéger «la bonne réputation, l’image et la sphère privée» des personnes impliquées. Mais ce «secret professionnel», peut-on encore lire dans cette instruction, «n’empêche pas l’accomplissement des obligations établies par les législations nationales», y compris les éventuelles obligations de signalement, «ainsi que l’exécution des requêtes exécutives des autorités judiciaires civiles». En outre, «aucun devoir de silence sur les faits ne peut être imposé» à celui qui effectue une signalement, à la victime et aux témoins.

    Dans un second rescrit, toujours signé par le cardinal Parolin et par le préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, le cardinal Luis Ladaria Ferrer, sont rendues publiques les modifications appliquées à trois articles du Motu proprio « Sacramentorum sanctitatis tutela » (daté de 2001 et modifié une première fois en 2010). Sont désormais considérés comme relevant de la catégorie des délits les plus graves: «l’acquisition ou la détention ou la divulgation, à des fins sexuelles, d’images pornographiques de mineurs de moins de 18 ans par un membre du clergé, de quelque manière que ce soit et quel que soit l’instrument utilisé». Jusqu’à aujourd’hui, la limite d’âge était fixée à 14 ans.

    Enfin, dans un autre article, il est permis que, dans les affaires concernant ces crimes les plus graves, «le rôle d'avocat et procureur» puisse également être assumé par des fidèles laïcs titulaires d'un doctorat en droit canonique et non plus seulement par des prêtres. "

    Ref. Le Pape abolit le secret pontifical pour les cas d’abus sexuels

    Lire aussi :

    17/12/2019

    Abolition du secret pontifical pour les abus: une décision historique

    Levée du secret pontifical pour les abus : les explications d’un expert en droit canon

    Et encore :

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    JPSC

  • Prions pour le pape né le 17 décembre 1936

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    Prions pour notre Saint Père le Pape François

    Oremus pro Pontifice nostro Francesco.

    Prions pour notre Saint Père le Pape François

    Dominus conservet eum, et vivi-ficet eum, et beatum faciat eum in terram, et non tradat eum in manus inimicorum ejus.
    Que le Seigneur le garde, lui donne la vie, qu'il le rende heureux sur la terre et ne le livre pas au pouvoir de ses ennemis.

    V. Tu es Petrus.
    V. Tu es Pierre,

    R. Et super hanc petram aedificabo Ecclesiam meam
    R. Et sur cette pierre je bâtirai mon Église.

    Prions : Dieu qui gouverne toutes choses avec sagesse, tu as voulu bâtir ton Église sur saint Pierre, le chef des Apôtres; regarde avec bonté notre pape François que tu as choisi comme successeur de Pierre; fais qu'il soit pour ton peuple le principe et le fondement visible de son unité dans une même foi et une même communion. Amen.

    ou :

    Prions : Ô Dieu, dans la série des successeurs de Pierre tu as choisi ton serviteur François, comme vicaire du Christ sur la terre et pasteur de tout le troupeau ; fais qu'il confirme ses frères, et que toute l'Eglise soit en communion avec lui dans le lien de l'unité, de l'amour et de la paix, pour que tous les hommes reçoivent de toi, pasteur et évêque des âmes, la vérité et la vie éternelle. Amen

  • Avant de donner à "Viva For Life" : autant savoir

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    Sur le site de la RTBF, on apprend qu'un centre tel que l'ASBL "La Famille Heureuse" à Mons bénéficie des dons de Viva For Life. Il faut savoir que de tels centres de planning familial facilitent l'accès à l'avortement et sont alignés sur l'EVRAS :

    Ce mardi, la RTBF lance l’opération Viva For Life. Depuis plusieurs années, l’opération a pour but de récolter des dons afin d’aider des structures qui luttent contre la pauvreté infantile.

    L'ASBL "La Famille Heureuse", à Mons, bénéficie de ces dons. "Ce centre de planning propose un accueil, des consultations médicales, psychologiques, sociales, sexologiques et juridiques, et tout un axe de prévention en matière d’Evras, en matière d’éducation, vie relationnelle, affective et sexuelle", explique Valérie Lecompt, coordinatrice du planning familial (...)

  • Ce qu’ont vraiment dit les experts auditionnés en 2018 sur les propositions actuelles en matière d’avortement ...

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    Du Bulletin d'Information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Ce qu’ont vraiment dit les experts auditionnés en 2018 sur les propositions actuelles en matière d’avortement ...

    12/12/2019

    Dans  CE TABLEAU, l'Institut Européen de Bioéthique présente  l'analyse de l'entièreté des auditions parlementaires des 20 experts, tenues en mai-juin 2018 sur la révision de la loi avortement. Il s'avère qu'une large majorité des experts auditionnés ne se sont pas prononcés sur 7 des 9 mesures phares en passe d'être adoptées. De plus, il ressort du rapport des auditions qu'aucune de ces mesures, telles que libellées dans le texte actuel, n'obtient la faveur explicite de la majorité de ces experts.

    A l'époque, la Commission de la Justice avait convoqué 20 experts issus principalement du monde médical, universitaire, des centres de planning familial et d'avortements, pour l'éclairer sur la nécessité d'une réforme en matière d'avortement. Les intervenants furent invités à se prononcer sur le contenu de plusieurs propositions de loi déposées par des partis différents. Au final, une nouvelle loi fut votée le 15 octobre 2018, qui apportait plusieurs modifications (voir Actualité IEB). Les experts ne se sont donc pas, ou du moins pas tous, prononcés sur les mesures qui font l'objet des débats actuels au Parlement.

    En listant les mesures de l'actuelle proposition de loi, et en y faisant correspondre l'avis émis par les 20 experts, on obtient les résultats affichés dans CE TABLEAU.

    Nous en relevons ici les quelques points saillants:

    · Allongement du délai légal pour avorter à 18 semaines : parmi les 20 experts entendus, seuls 3 se sont montrés favorables à un délai de 18 semaines de grossesse, 4 étaient opposés à tout allongement, 7 ne se sont pas prononcés sur la question, 4 ont proposé un délai soit plus court, soit plus long que 18 semaines, et 1 expert n'a pas précisé l'allongement qu'il préconisait.

    · Seuls 2 experts sur 20 se sont exprimés en faveur du raccourcissement du délai de réflexion de 6 jours à 48h.

    · Supprimer l'obligation de mentionner les alternatives possibles à l'avortement lors de la première visite : 4 experts y étaient favorables, pour tout ou partie de ces aides, mais 15 experts ne se sont pas prononcés sur la question.

    · Seuls 4 experts sur 20 se sont prononcés en faveur d'une dépénalisation totale à l'égard de la femme qui avorte en dehors des conditions légales, et en faveur d'une dépénalisation totale à l'égard du médecin qui pratique un avortement en dehors des conditions légales.

    · Seul 1 expert sur 20 s'est montré favorable à l'extension du délit d'entrave à l'avortement au-delà de l'entrave physique, alors que 18 experts ne se sont pas prononcés sur la question.

    On observe que pour 7 des 9 mesures phares de l'actuelle proposition de loi, une large majorité des experts auditionnés ne se sont pas prononcés sur de tels changements (15-16-18-14-13-14-18). Par conséquent, de nouvelles auditions sur le texte débattu actuellement ne seraient-elles pas indiquées ?

    A cela s'ajoute le fait que plusieurs experts ont pointé la nécessité de travailler sur des données et des chiffres plus récents, des analyses plus approfondies de la pratique de l'avortement en Belgique.

    Face au flou quant à l'issue de ces auditions, notamment lié à l'inexactitude des propos de certains parlementaires, l'Institut Européen de Bioéthique a souhaité mener cette analyse et la rendre largement publique pour nourrir les discussions actuelles autour d'une nouvelle réforme de la loi avortement.

  • Le beau combat de François Fillon pour les Chrétiens d'Orient

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    Du site de Valeurs Actuelles :

    “Le sort des chrétiens d’Orient est le prélude de notre propre sort”: le vibrant plaidoyer de François Fillon au Sénat

    Jeudi 12 décembre 2019

    François Fillon, au Sénat, ce jeudi 12 décembre 2019. Photo © DR

    Retiré de la vie politique, l’ex-candidat à l’élection présidentielle préside, ce jeudi 12 décembre, au Sénat un colloque sur la protection des minorités religieuses au Proche-Orient. Voici le texte complet de l’intervention de l’ancien Premier ministre.

    Mesdames et Messieurs,

    Chers amis,

    C’est avec un immense plaisir que je vous retrouve. Que je retrouve toutes celles et tous ceux qui ne se résignent pas au fanatisme et à cette inquiétante montée des crispations identitaires. Toutes celles et ceux qui ont compris que dans ma bataille frontale contre le totalitarisme islamique livrée lors de l’élection présidentielle, je ne combattais pas une religion – car je les respecte toutes ! – non, je combattais une idéologie qui a pour mot d’ordre soumission ou disparition. 

    Ensemble, nous savons que l’avenir de l’Occident et l’avenir de l’Orient sont intimement liés, et que le sort des chrétiens d’Orient et des autres minorités est le prélude de notre propre sort. Du fond du cœur, je remercie nos invités qui se sont investis dans ce colloque. Leurs échanges furent brillants, leurs témoignages émouvants. Je leur suis infiniment reconnaissant d’avoir saisi cette occasion pour éveiller, encore et encore, les consciences endormies. 

    Je salue les personnes qui m’ont aidé à organiser cette journée avec des moyens bien sommaires. Elles se sont mobilisées par passion, par devoir aussi vis-à-vis de ces oubliés de l’Histoire que sont les chrétiens d’Orient. Merci au Sénat qui nous accueille, et merci singulièrement à Bruno Retailleau qui nous a apporté son concourt. Je ne sais si sa fidélité et son amitié relèvent de « l’ancien monde » mais ce qui est sûr c’est que ces vertus sont rares. Avec Bruno, nous avons déjà fait du chemin ensemble mais la route n’est jamais finie car il y a toujours des justes causes à défendre.

    J’ai quitté la scène politique mais je reste un citoyen qui aime son pays, et qui, pour lui, rêve d’unité nationale, de fraternité, de grandeur aussi car la France à genoux n’est pas la France. Je garde en moi le souvenir des 40 années d’engagement au service des Français. J’ai tout donné. J’aurais, pour vous, voulu faire mieux et plus encore… Maintenant, il ne faut pas ruminer le passé mais être utile autrement.

    Parmi les multiples causes qui sont dignes d’être défendues, celle des chrétiens d’Orient m’a toujours touché. Sans doute parce que cette cause est, depuis longtemps, sans défenseur. On ne dira jamais assez combien les Etats européens et leurs élites furent silencieux et lâches devant la disparition progressive d’une des plus vieilles et des plus brillantes communautés du Moyen-Orient. Pourquoi encore cette cause ? Parce que je suis convaincu que le recul de l’intégrisme et la paix pour tous passent par la liberté de croire et la liberté de conscience. Naturellement il faut abattre le drapeau noir des terroristes mais nous devons vouloir plus que cela : nous devons vouloir la victoire du pluralisme !

    A cet égard, le destin réservé aux chrétiens d’Orient est symbolique et décisif. Si cette communauté, désarmée, petite en nombre mais si majestueuse par sa culture devait être définitivement condamnée à la relégation ou au départ, alors ce serait l’espoir de la coexistence et de la liberté sous toutes ses formes qui serait saccagé. Par ricochet, les ponts déjà fragiles entre l’Orient et l’Occident seraient rompus. Et puis, je ne puis mesurer le calvaire des chrétiens d’Orient sans éprouver quelques remords et beaucoup de colère face à toutes ces erreurs politiques et militaires commises par nos nations, Etats-Unis en tête.

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  • La lettre apostolique du pape sur la signification et la valeur de la crèche

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    LETTRE APOSTOLIQUE ADMIRABILE SIGNUM DU SOUVERAIN PONTIFE FRANÇOIS SUR LA SIGNIFICATION ET LA VALEUR DE LA CRÈCHE (source)

    1. Le merveilleux signe de la crèche, si chère au peuple chrétien, suscite toujours stupeur et émerveillement. Représenter l'événement de la naissance de Jésus, équivaut à annoncer le mystère de l'Incarnation du Fils de Dieu avec simplicité et joie. La crèche, en effet, est comme un Évangile vivant, qui découle des pages de la Sainte Écriture. En contemplant la scène de Noël, nous sommes invités à nous mettre spirituellement en chemin, attirés par l'humilité de Celui qui s'est fait homme pour rencontrer chaque homme. Et, nous découvrons qu'Il nous aime jusqu’au point de s’unir à nous, pour que nous aussi nous puissions nous unir à Lui.

    Par cette lettre je voudrais soutenir la belle tradition de nos familles qui, dans les jours qui précèdent Noël, préparent la crèche. Tout comme la coutume de l'installer sur les lieux de travail, dans les écoles, les hôpitaux, les prisons, sur les places publiques... C'est vraiment un exercice d'imagination créative, qui utilise les matériaux les plus variés pour créer de petits chefs-d'œuvre de beauté. On l’apprend dès notre enfance : quand papa et maman, ensemble avec les grands-parents, transmettent cette habitude joyeuse qui possède en soi une riche spiritualité populaire. Je souhaite que cette pratique ne se perde pas ; mais au contraire, j'espère que là où elle est tombée en désuétude, elle puisse être redécouverte et revitalisée.

    2. L'origine de la crèche se trouve surtout dans certains détails évangéliques de la naissance de Jésus à Bethléem. L'évangéliste Luc dit simplement que Marie « mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune » (2, 7). Jésus est couché dans une mangeoire, appelée en latin praesepium, d'où la crèche.

    En entrant dans ce monde, le Fils de Dieu est déposé à l’endroit où les animaux vont manger. La paille devient le premier berceau pour Celui qui se révèle comme « le pain descendu du ciel » (Jn 6, 41). C’est une symbolique, que déjà saint Augustin, avec d'autres Pères, avait saisie lorsqu'il écrivait : « Allongé dans une mangeoire, il est devenu notre nourriture » (Serm. 189, 4). En réalité, la crèche contient plusieurs mystères de la vie de Jésus de telle sorte qu’elle nous les rend plus proches de notre vie quotidienne.

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  • Plus de 2280 professionnels de la santé appellent à rejeter la proposition de loi sur l'IVG

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    Communiqué de presse:

    Plus de 2280 professionnels de la santé appellent à rejeter la proposition de loi sur l'IVG

    A ce jour, plus de 2280 professionnels de la santé dont plus de 753 médecins et 703 infirmiers, 163 sages femmes, et 83 professeurs d’université s’opposent à la proposition de loi sur l’avortement qui vise entre autre à allonger le délai jusqu’à 4,5 mois de grossesse et réduire le temps de réflexion minimum à 48h. Parmi eux, plus de 72% de femmes. Ils demandent aux parlementaires de s’y opposer.

    En donnant la possibilité d’avorter jusqu’à 4,5 mois de grossesse (soit 18 semaines), la proposition de loi actuellement en débat modifie en profondeur la loi sur l’avortement, et “brise le nécessaire équilibre entre la liberté de la femme et l’attention portée à l’enfant à naître qui se développe dans son corps”
    Interrompre une grossesse à ce stade est médicalement beaucoup plus délicat qu'en début de grossesse du fait de la taille du fœtus. Par ailleurs, pour la femme avorter à ce stade est encore plus traumatisant. Ce sont ces raisons, parmi d’autres, qui ont amené plus de 85% des pays européens à limiter le délai légal d’avortement à 3 mois de grossesse ou avant (1). 

    Les auditions au parlement en 2018 ayant abouti sur la sortie de l’avortement du code pénal, ont montré que les experts étaient fortement divisés. La majorité des experts sont restés silencieux ou opposés à un allongement du délai légal à 18 semaines. Seuls 6 sur les 20 experts s’y sont montrés favorables (2). Nous sommes donc très loin du “débat mûr” ou de la “collaboration large” comme avancé par certains.

    Les partisans de la proposition de loi, indiquent que seulement 3% des demandes d’avortements en Belgique dépassent le délai légal de 3 mois. En suivant ce même raisonnement, une autre minorité (1%?) pourrait être invoquée pour passer le délai légal à 22 ou 24 semaines en prétextant qu’un autre pays plus laxiste l’aurait fait. Où est la limite? 

    Par ailleurs, il est étonnant de vouloir présenter, aux yeux de la loi, l’avortement comme un banal acte médical ou soin de santé, et parallèlement de supprimer dans la loi l’obligation de mentionner les alternatives possibles. Les femmes enceintes seraient-elles donc les seules bénéficiaires de soins de santé en Belgique, à ne pas pouvoir être éclairées sur toutes les différentes alternatives à la “prise en charge médicale” qui leur est proposée? 

    Ainsi, rejoignant les plus de 2280 professionnels de la santé, nous réitérons notre appel aux parlementaires à ne pas signer cette proposition de loi! Rejoignez leur appel sur: http://abortus-avortement.be

    Sources:

    1.  https://abort-report.eu/europe/

    2.  “Il s'avère qu'une large majorité des experts auditionnés ne se sont pas prononcés sur 7 des 9 mesures phares en passe d'être adoptées. De plus, il ressort du rapport des auditions qu'aucune de ces mesures, telles que libellées dans le texte actuel, n'obtient la faveur explicite de la majorité de ces experts” https://www.ieb-eib.org/fr/actualite/debut-de-vie/avortement/ce-qu-ont-vraiment-dit-les-experts-auditionnes-en-2018-sur-les-propositions-actuelles-en-matiere-d-avortement-1709.html

  • Netflix suscite le scandale avec un film parodique sur Jésus

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    De Xavier Le Normand sur le site du journal La Croix

    « Ciao Netflix ! » Une comédie parodique sur Jésus fait polémique au Brésil

    13/12/2019

    Les faits 

    La version brésilienne de Netflix propose depuis le 3 décembre à ses abonnés un film parodique présentant un Jésus homosexuel. Dans ce pays de 209 millions d’habitants, la comédie de quarante-six minutes diffusée sur Netflix a déclenché une vive polémique.

    Au Brésil, Netflix a choisi de célébrer l’approche de Noël avec un film au goût plus que douteux. Le titre du film, La première tentation du Christ, aurait pu laisser croire à une œuvre pieuse, mais c’est en réalité une comédie parodique qui attaque frontalement certains points fondamentaux de la foi chrétienne. « Jésus est dépeint comme un adolescent indécis concernant sa mission sur terre, explique le média chrétien local Universal. Il consomme de la drogue, a une relation homosexuelle avec le diable et croit que Dieu est son oncle. » La sainte Vierge n’est pas épargnée tandis que les autres personnages sont « alcooliques, paresseux et goinfres ».

    Dans ce pays de 209 millions d’habitants, la comédie de quarante-six minutes a déclenché une vive polémique. « Je suis en faveur de la liberté d’expression, mais cela vaut-il la peine d’attaquer la foi de 86 % de la population ? », interroge ainsi sur Twitter Eduardo Bolsonaro, député fédéral et fils du président. « J’annule mon abonnement Netflix. Qui ne respecte pas mon Seigneur Jésus ne mérite pas mon respect. Ciao Netflix ! », a tweeté pour sa part Julio Cesar Ribeiro, autre député fédéral.

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    « Désabonnez-vous de Netflix ! »

    La critique la plus forte est probablement venue de Mgr Henrique Soares, évêque de Palmares, dans l’État du Pernambouc (centre est du pays). Dans une lettre ouverte, il dénonce ainsi un « film blasphématoire, vulgaire et irrespectueux »« Netflix nous gifle au visage, nous crache en pleine face, se moque de notre foi », accuse-t-il. Pour l’évêque, le film est « certainement incité par la force démoniaque qui a inspiré tant de cœurs et d’esprits en ces temps de néopaganisme ».

    « En tant qu’évêque de l’Église, poursuit Mgr Soares, j’exhorte fortement les chrétiens à proclamer leur amour, leur foi et leur respect pour notre Seigneur Jésus-Christ. Montrez que votre amour pour lui est réel et actif, désabonnez-vous de Netflix ! (…) Si vous croyez vraiment et aimez le Seigneur, il n’y a rien d’autre à faire. » Joignant le geste à la parole, l’évêque de Palmares a lui-même résilié son abonnement à la plateforme de vidéos en streaming.

    la pétition

    https://www.citizengo.org/fr/rf/175928-demandons-netflix-darreter-diffusion-dun-film-ou-jesus-christ-est-homosexuel?