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BELGICATHO - Page 874

  • Plus de 200 églises et chapelles sont vandalisées chaque année en Belgique

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    De Christophe Lamfalussy sur le site de la Libre : 

    Plus de 200 églises et chapelles vandalisées chaque année en Belgique

    Christophe Lamfalussy

    Le 21 décembre, une crèche à Saive brûlait. Le 28 décembre, la crèche de Noël de Watermael flambait sur la place Eugène Keym. "Un acte criminel" selon la police. Puis ce fut le tour de la crèche de Vilvorde le 6 janvier. Une mère dénonça les deux responsables, deux mineurs qui n’avaient que 11 et 12 ans.

    L’Église catholique belge ne comptabilise pas les dégradations de ses édifices. "Chez nous, on ne fait pas ce genre de recensions. Quand une crèche est incendiée, comme à Watermael-Boitsfort, on dit que c’est du vandalisme. Les faits ne sont pas nécessairement antichrétiens", explique Tommy Scholtes, porte-parole de l’Église.

    Pourtant les curés déposent plainte à la police lorsqu’ils constatent des dégradations - tags sur les murs, crèches incendiées, statues renversées. La police fédérale a donc des chiffres. En 2018, 220 églises et chapelles ont subi une dégradation de la propriété, 188 cimetières, 17 cures, 11 couvents et monastères, 2 abbayes mais aussi 4 mosquées, 8 temples et synagogues et 4 édifices de la communauté juive.

    Les chiffres sont constants, de 2016 à 2018. On y découvre que les édifices chrétiens sont les premiers à être vandalisés. Cela tient sans doute au nombre d’églises que compte le pays : 2 550 en Wallonie, 1 748 en Flandre selon le rapport 2018 de l’Église catholique belge, qui rappelle que les biens d’église n’appartiennent plus à l’Église depuis la Révolution française de 1789, mais que le Concordat de 1801 lui accorde des subventions publiques en guise de réparation. Il n’y a que 300 à 400 mosquées en Belgique, pour la deuxième religion du pays après le christianisme.

    Comment distinguer un crime de haine ?

    La police fédérale rencontre pourtant la même difficulté que l’Église : comment différencier un vrai acte de haine religieuse de graffitis barbouillés par des jeunes ? Sur ce point, la police précise qu’"il n’est pas possible d’extraire les crimes de haine sur base des informations présentes dans la Banque de données nationale générale (BNG)". Une des raisons est que "les codes-faits présents dans la nomenclature policière ne sont pas assez détaillés" pour identifier ces crimes de haine.

    Une autre difficulté pour bien cerner le problème est que les chrétiens ne se plaignent habituellement pas auprès des organisations qui combattent la xénophobie et le racisme.

    Chez Unia par exemple, ces chiffres étonnent. L’ex-centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme, enregistre pourtant les plaintes pour discrimination et haine sur base des convictions religieuses. "Nonante pour cent des dossiers que nous ouvrons concernent les musulmans", explique son codirecteur Patrick Charlier. "L ’un des rares dossiers dont je me souviens est le cas d’un employé chrétien qui affirmait avoir été licencié parce qu’il avait protesté contre le fait que sa direction avait arboré le drapeau arc-en-ciel, celui de la Gay Pride, sur la façade."

    Le dernier rapport en date de l’Unia évoque l’ouverture de 307 dossiers liés aux convictions religieuses ou philosophiques en 2018, souvent des questions liées au port du foulard.

    © DR

  • Pierre Stéphany : comment la Libre traite l'un de ses anciens collaborateurs qui vient de mourir

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    Un ami nous fait part de ses réflexions :

    Trop catho pour "La Libre"...

       Vingt lignes: l'article paru dans La Libre Belgique de ce lundi, à l'occasion du décès de son ancien journaliste Pierre Stéphany, relève du service minimum. Il aurait été difficile d'être plus discret pour évoquer celui qui, pendant de nombreuses années, assura la couverture de l'actualité audiovisuelle, tout en se consacrant avec brio à la vulgarisation historique.

       Il est vrai que Pierre Stéphany savait mordre où il fallait, ne craignant pas notamment de dénoncer les partis pris gauchistes de la radio-télévision dite de service public. Il ne se fit donc pas que des amis, non seulement à la RTBF, mais aussi au sein même de la rédaction de La Libre où, déjà, il ne faisait plus bon d'afficher des convictions opposées à l'idéologie dominante du complexe politico-médiatique. Il y a une vingtaine d'années, la direction du quotidien ex-catholique mit fin, du jour au lendemain, à la collaboration de Pierre Stéphany. Motif (ou prétexte): un article d'humeur où il s'était moqué des chrétiens prétendus progressistes, qualifiant notamment ceux-ci de "parti de la croix gommée". Scandale !

       Pareille sanction ne risquait pas de tomber sur le journaliste de La Libre qui fit cette sublime observation que certains athées "sont si obsédés par la religion qu'ils seront les derniers à constater que l'Eglise s'est totalement effondrée", phrase mise en exergue de l'article (7 févr. 2003). Ni sur celui qui interpréta un document romain sur les sanctions internes de l'Eglise contre les prêtres pédophiles comme une tentative de les soustraire aux juridictions civiles, alors que les autorités vaticanes avaient explicitement exclu cette possibilité (l'article suscita une mise au point du père Charles Delhez, qui fut publiée dans... le courrier des lecteurs, 1 février 2002). Ni sur celui qui relaya sans réserve la vieille antienne anticléricale selon laquelle "la femme a peu à peu gagné la certitude d'avoir une âme au concile de Mâcon (586)" (4 août 2004). Ni sur celui qui a présenté sous le titre "Franquisme béatifié" l'élévation au rang de bienheureux d'une centaine de religieux exterminés par les républicains pendant la guerre civile d'Espagne (27-28 octobre 2007). Ni sur l'auteur de l'éditorial - censé, donc, engager tout le journal - qui déplora, à l'occasion de la Journée de la femme, qu' "aujourd'hui se font entendre des voix inquiétantes qui veulent revenir sur des droits – comme l'avortement – conquis de haute lutte" (8 mars 2006). Ni sur le critique cinéma qui, au détour d'une phrase dans un article portant sur un documentaire consacré à Klaus Barbie, a défini le Vatican comme "cette organisation qui se charge d'évacuer les criminels nazis vers l'Amérique latine" (7 nov. 2007).

        Nous avons cité à dessein des exemples contemporains ou proches de l'évincement de Pierre Stéphany. Cela fait longtemps, très longtemps, qu'on peut déraper dans "La Libre", mais seulement dans un sens.

         PS: A noter que l'entrefilet maigrichon de "La Libre" réussit à contenir deux erreurs:
        1) en faisant de Pierre Stéphany le coauteur avec René Haquin d'un livre sur les grandes affaires criminelles en Belgique, alors qu'il s'agissait d'un ouvrage collectif (en deux volumes) associant treize contributeurs;

         2) en affirmant que Pierre Stéphany a écrit "un livre sur l'histoire de La Libre Belgique entre 1984 et 1996", un cadre chronologique qui n'aurait strictement aucun sens. Le livre en question retrace en réalité l'histoire du journal depuis ses origines et il a été publié en 1996.
       A part ça...

  • Partisan de l'avortement, divorcé et remarié, le président argentin est accueilli au Vatican et reçoit la communion

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    De Jeanne Smits sur son blog :

    Le nouveau président d’Argentine, Alberto Fernandez, pro-avortement et divorcé remarié, communie au Vatican (et un commentaire de Mgr Aguer)

    Pour qui douterait encore des effets concrets du message véhiculé par Amoris laetitia, la récente visite du nouveau président argentin Alberto Fernandez est venue apporter une clarification dont il faudra se souvenir. Vendredi 31 janvier, il était reçu par le pape François, son compatriote : un entretien qui fut long et cordial. L’exhortation apostolique qui ouvre la porte à la communion pour les divorcés remariés a été remise au couple présidentiel par le pape François ; ça tombait bien, Fernandez est « fiancé », comme on dit, depuis 2014 avec l’actrice argentine Fabiola Yañez, qui vit avec lui au palais présidentiel de Buenos Aires et joue le rôle de Première dame.

    Le président argentin s’était marié en 1993 avec Marcela Luchetti, de laquelle il a divorcé en 2005, « laissant » un fils. De 2005 à 2014, il vivait avec Vilma Ibarra, par ailleurs mère de trois enfants. Les thuriféraires de François nous expliqueront peut-être un jour que Fernandez a bénéficié d’une déclaration de nullité de son mariage et qu’il s’est en fait marié secrètement avec son actuelle concubine. Dans cette éventualité hautement improbable, une seule réponse : on s’en fiche, le scandale a été public. Si les mariages catholiques sont publics, ce n’est pas pour des prunes !

    L’entretien du président et de sa « copine » avec le pape François a été précédé d’une messe célébrée par un autre compatriote, Mgr Marcelo Sanchez Sorondo, chancelier de l’Académie pontificale des sciences et de l’Académie pontificale des sciences sociales à laquelle le président argentin, partisan actif de la légalisation de l’avortement, a communié, tout comme sa compagne. Vidéo et preuves sur Infovaticana et en français sur Gloria.tv.

    Comble de l’ironie, le pape François prêchait le matin même à Sainte-Marthe à propos de ces catholiques qui vont à la messe le dimanche et qui se disent chrétiens mais qui ont « perdu la conscience du péché ». Il ajoutait que ces chrétiens auraient besoin de quelqu’un qui leur dise la vérité, souhaitant que le Seigneur leur envoie un « prophète » qui leur « donne une petite claque » quand ils se laissent glisser « dans cette atmosphère où tout semble permis ». Evidemment, il évoquait ceux qui paient mal leurs domestiques ou les ouvriers des champs, selon des schémas bien usés…

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  • L’archevêque du diocèse de Kampala, capitale de l’Ouganda, interdit la communion « dans la main »

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    Lu sur le site web « Le forum catholique » :

    Cyprian-Kizito-Lwanga1.jpg''L'archevêque catholique de Kampala, Mgr Cyprian Kizito Lwanga, a ordonné qu'aucun catholique n'était autorisé à recevoir la Sainte Communion dans la main (…) Les directives sont contenues dans un décret qu'il a publié ce samedi, le 1er février 2020, à la suite d'une réunion de haut niveau avec le clergé et les comités de direction des paroisses de la cathédrale de Rubaga à Kampala. (…)

    Auparavant, les catholiques recevaient l'Eucharistie sur la paume de la main ou directement dans la bouche. Mais, en vertu du nouveau décret, le prêtre ne sera autorisé à distribuer la Sainte Eucharistie que dans la bouche. L'archevêque Lwanga a déclaré que la mesure est conforme aux normes liturgiques et canoniques de l'Église universelle en vertu du droit canonique.

    ''Désormais, il est interdit de distribuer ou de recevoir la Sainte Communion dans les mains. La Mère Église nous enjoint de célébrer la Très Sainte Eucharistie avec la plus grande révérence (Can. 898). En raison des nombreux cas signalés de déshonneur envers l'Eucharistie qui ont été associés à la réception de l'Eucharistie dans les mains, il est temps de revenir à la méthode la plus respectueuse de recevoir l'Eucharistie, à savoir sur la langue'', lit-on en partie dans la lettre du décret (…).

    L'archevêque Lwanga met également en garde ceux qui cohabitent car ils ne peuvent pas recevoir la sainte communion. «En suivant les normes claires du Can. 915, il faut réaffirmer que ceux qui vivent en cohabitation illicite et ceux qui persistent dans un péché grave et manifeste ne peuvent être admis à la sainte communion. De plus, afin d'éviter le scandale, l'Eucharistie ne doit pas être célébrée dans les foyers des personnes qui vivent dans une telle situation », lit-on en partie dans sa lettre.

    Il a également été demandé aux prêtres d'éviter de permettre aux laïcs de distribuer la sainte communion pendant la messe. «Selon la loi de l'Église, le ministre ordinaire de la Sainte Communion est l'évêque, le prêtre ou le diacre (Can. 910: 91). Compte tenu de cette norme, il est interdit à un membre des fidèles qui n'a pas été désigné comme ministre extraordinaire de la Communion (Can. 910§2) par l'autorité ecclésiastique compétente de distribuer la Sainte Communion. De plus, avant de distribuer la sainte communion, le ministre extraordinaire doit d'abord recevoir la sainte communion du ministre ordinaire (…) ».

    Voici le texte (en anglais) du décret:

    ob_a1e4a6_com-main.jpg

    Ref. Un archevêque africain interdit la communion dans la main

    Faut-il s'en étonner ? Quoi qu'il en soit de la pratique généralisée actuelle, la norme de principe est que la communion soit reçue sur la langue sauf dérogations particulières. Et non l'inverse.  

    JPSC

  • Liège : procession et messe grégorienne de la Chandeleur, le dimanche 2 février 2020 à 09h45 en l'église du Saint-Sacrement(Bd d’Avroy, 132)

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    chandeleur 2020.jpg

    L’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) offre chaque premier dimanche du mois à 10h00 une messe particulièrement soignée sur le plan musical.

    Le dimanche 2 février 2020,  cette messe sera consacrée à la fête de la Présentation de Jésus au Temple de Jérusalem, communément appelée « la Chandeleur ». Elle sera précédée (à 09h45) par la procession des cierges bénits.

    Les chants de la procession et le propre grégorien de la messe «Suscepimus » seront interprétés par la Schola du Saint-Sacrement. Se chante également au cours de la liturgie du jour le Kyriale IX des fêtes de la Vierge Marie (XIIe s.) et l’antienne mariale « Alma Redemptoris Mater » (XIe s.),

    L’organiste Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers et l’Ensemble instrumental Darius interpréteront des extraits d’une sonate de Jean-Sébastien Bach (1685-1750) et d’une sonate de Carl Philipp Emmanuel Bach (1714-1788) pour violons et continuo

     A la fin de la messe: bénédiction de saint Blaise.

    affiche_santons.jpg

    La crèche aux santons du Saint-Sacrement reste exposée jusqu’au 2 février inclusivement

    Plus de renseignements: tel. 344 10 89  email : sursumcorda@skynet.be

    ________________________________

    Eglise du Saint-Sacrement à Liège - Travaux de restauration 2020 - Appel à la générosité du public

    Restauration_depliant - Copie.jpgL'ASBL Sursum Corda, propriétaire et gestionnaire de  l'église du Saint-Sacrement située au cœur historique de Liège (Boulevard d'Avroy, 132), va réaliser durant cette année 2020, du mois de mars au mois de décembre, d'importants travaux de restauration sur ce bel édifice du XVIII° siècle. Le SPW (Service Public de Wallonie) prendra une sérieuse partie des frais en charge vu qu'il s'agit d'un immeuble classé. L'ASBL fait appel à la générosité du public pour le solde. La Fondation Roi Baudouin a accepté de parrainer le projet, si bien que les dons sont partiellement déductibles d'impôt.

    Nous vous remercions déjà pour le simple intérêt que vous accordez à notre projet en regardant la vidéo ci-dessous:

    JPSC

  • 75e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz : l’O.N.U met le pape Pie XII à l’ ‘honneur

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    pie-xii-1050x600.jpg

    Lu sur le site web "le Salon Beige":

    Le 27 janvier 2020 a marqué le 75e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz. “Il est temps pour la vérité!”, a déclaré Michael Hesemann, un historien et auteur du livre «Le Pape et l’Holocauste», au siège du Conseil de tutelle des Nations Unies, l’un des six principaux organes de l’ONU. Depuis que la résolution adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2005 a institué le 27 janvier Journée internationale de commémoration de l’Holocauste, d’innombrables commémorations ont lieu dans le monde.

    Mais le 27 janvier 2020, c’est la première fois que les Nations Unies ont organisé un événement consacré au thème «Se souvenir de l’Holocauste: les efforts documentés de l’Église catholique pour sauver des vies».

    Michael Hesemann explique : “Quand, enfin, en mars, les archives du Vatican ouvriront leurs dossiers du pontificat de Pie XII, il n’y aura plus d’excuse”. «Le monde doit reconnaître ce que ce grand pape a fait pour sauver le plus de Juifs possible.»

    L’année dernière, le pape François a annoncé que le 2 mars 2020, toute la documentation du Vatican sur la période de 1939 à 1958 sera ouverte, ce qui rendra le pontificat de Pie XII accessible à la consultation des chercheurs et des universitaires.

    Pourtant, cela ne signifie pas qu’il n’y avait pas de documentation disponible jusqu’à présent pour montrer des preuves de ce que Hesemann a dit: “Grâce à plus de 40 interventions diplomatiques, en en cachant des milliers même à Rome et en obtenant autant de visas que les gouvernements du monde étaient disposés à accorder, il a sauvé environ 947 000 vies juives”.

    Il dénonce les «fausses nouvelles» diffusées sur «un saint pape, qui ne mérite que reconnaissance et gratitude et doit être déclaré le saint patron des réfugiés et des aides-réfugiés! »

    L’événement était parrainé par la Mission permanente d’observation du Saint-Siège et la Fondation Pave the Way, cofondée par son président, Gary Krupp. Krupp, qui est juif, était un enfant lorsque Pie XII était pape. Il a rappelé son engagement à nettoyer l’image de Pie XII des taches de la «légende noire» du «pape d’Hitler», qui le dépeignait comme silencieux tandis que 6 millions de Juifs étaient abattus.

    Le principal objectif de la Fondation Pave the Way est d’éliminer «les barrières de désinformation qui attisent la méfiance entre les religions». Krupp a expliqué que depuis 2006, la fondation «a consacré des milliers d’heures à dénicher des documents primaires provenant de sources pour prouver que le Saint Siège et Pie XII ont sauvé plus de Juifs que tous les chefs religieux et politiques du monde réunis. »

    Grâce à la fondation, plus de 76 000 pages de cette documentation, ainsi que des interviews vidéo de témoins oculaires, sont disponibles gratuitement en ligne.

    Ref. L’ONU souligne les efforts du Pape Pie XII pendant la Seconde Guerre mondiale

     JPSC

  • Célibat sacerdotal : une contribution remarquable en filiale obéissance au pape régnant

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    Benoit XVI et Sarah Pentin-BOOKEPISODE2.jpg

    Dans le n° 322 – février 2020 du mensuel « La Nef » , Christophe Geffroy fait le point sur l’événement suscité par la publication du plaidoyer de Benoît XVI et du Cardinal Sarah en faveur du respect absolu du célibat sacerdotal dans l’Eglise latine. Voici cette excellente synthèse :

    Le secret fut particulièrement bien gardé. Le 12 janvier, nous apprenions par le site du Figaro que Benoît XVI et le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le Culte divin, allaient publier ensemble le 15 janvier un livre pour défendre le célibat sacerdotal : Des profondeurs de nos cœurs (1). Aussitôt, sans même avoir lu le livre, nombre de personnalités catholiques s’en prenaient au pape émérite, l’accusant de trahir François ou de s’ériger en magistère parallèle, ou encore de n’avoir plus toute sa tête et de s’être fait manipuler par un entourage réactionnaire. Le journaliste de La Croix, Nicolas Senèze, par exemple, twittait : « Un méchant coup dans le dos du pape ! Ce pape (émérite) commence vraiment à poser un problème… »

    Une polémique artificielle

    Coup de théâtre avant même la sortie du livre dans les librairies, des journalistes affirmaient d’une façon quelque peu contradictoire que le texte n’était pas de Benoît XVI et qu’il n’avait pas donné son accord pour publier sa propre contribution. Ces graves accusations tendaient à faire passer le cardinal Sarah pour un manipulateur. Après un bref moment de flottement, la vérité a pu être établie sans l’ombre d’un doute. Les deux textes d’introduction et de conclusion ont été rédigés par le cardinal Sarah et approuvé par le pape émérite ; la partie de Benoît XVI, « Le sacerdoce catholique » est bien de lui, texte rédigé en septembre 2019 avant le synode sur l’Amazonie et authentifié par Mgr Gänswein. Le cardinal Sarah, pour défendre son honneur et sa bonne foi, a publié des échanges montrant l’accord de Benoît XVI pour cet ouvrage, ce qu’a reconnu Mgr Gänswein. Les deux hommes se sont d’ailleurs revus le 17 janvier et aucun malentendu n’existait entre eux : « Avec le pape émérite Benoît XVI, nous avons pu constater combien il n’y a aucun malentendu entre nous. Je suis sorti très heureux, plein de paix et de courage de ce bel entretien », twittait le cardinal Sarah le 17 au soir.

    Résultat de cette polémique : le livre est strictement inchangé, ses textes ne sont pas mis en cause, seule la mention des auteurs sera revue dans les éditions suivantes : au lieu d’un livre cosigné par Benoît XVI et le cardinal Robert Sarah, ce dernier sera le seul auteur « avec la contribution de Benoît XVI ».

    Ces réactions polémiques et leur violence révèlent à quel point cet ouvrage est un événement important qui gêne pas mal de monde. C’est en effet la première fois que Benoît XVI s’explique ainsi sur un sujet débattu aussi « chaud » et sur lequel le pape est très attendu. Devait-il sortir de la réserve qu’il s’était imposée ? La question est légitime, mais il n’existe pas de réponse toute faite tant qu’un statut de « pape émérite » n’aura pas été établi. Benoît XVI demeure évêque et conserve à ce titre la liberté de s’exprimer comme n’importe quel évêque émérite. Il est évident qu’il ne s’exprime plus en tant que successeur de Pierre et sa parole n’a donc aucune autorité magistérielle mais elle a l’autorité de son expérience, de sa compétence et de sa sagesse. Son intervention ne commente pas une décision pontificale mais une question ouverte sur laquelle on peut librement discuter, il est donc absurde de voir dans cette initiative une « attaque » ou une critique contre François ; et ce d’autant plus qu’il ne fait aucun doute qu’il ne contestera pas ce que le pape décidera in fine.

    Le fait qu’il ait jugé en conscience devoir parler montre simplement l’importance qu’il prête à ce sujet pour le bien de l’Église. Contribuer à éclairer le pape et les fidèles sur un tel débat est une attitude parfaitement légitime et normale dans l’Église. L’introduction donnait d’ailleurs le ton sans ambages : « Nous offrons donc fraternellement ces réflexions au peuple de Dieu et, bien entendu, dans un esprit de filiale obéissance, au pape François » (p. 23).

    Ce dernier, au demeurant, n’a émis aucune réserve ni effectué aucune pression, a confirmé Mgr Gänswein. Andrea Tornielli, directeur éditorial du Dicastère pour la Communication du Saint-Siège, avait publié dès le 13 janvier un éditorial saluant « une contribution sur le célibat sacerdotal, en filiale obéissance au pape ». Aucune critique contre le principe même de ce livre, l’auteur rappelant au contraire l’attachement de François au célibat sacerdotal.

    La nature du sacerdoce

    Venons-en maintenant au contenu de cet ouvrage. Il faut le redire d’emblée, il n’y a nulle polémique chez les deux auteurs, mais au contraire une réflexion passionnante et très profonde sur la nature du sacerdoce qui justifie pour eux de maintenir le célibat sacerdotal dans l’Église latine. Commençons par le texte de Benoît XVI intitulé « Le sacerdoce catholique ».

    Ce texte assez bref de 45 pages est une approche lumineuse sur la crise actuelle du sacerdoce, sur l’incompréhension qu’en ont beaucoup aujourd’hui dans l’Église. Pour le pape émérite, comprendre la nature du sacerdoce permet aussi de mesurer combien l’ordination d’hommes mariés serait une fausse solution et conduirait au contraire à une situation bien pire.

    « Au fondement de la situation grave dans laquelle se trouve aujourd’hui le sacerdoce, écrit-il, on trouve un défaut méthodologique dans la réception de l’Écriture comme Parole de Dieu. L’abandon de l’interprétation christologique de l’Ancien Testament a conduit de nombreux exégètes contemporains à une théologie déficiente du culte. Ils n’ont pas compris que Jésus, loin d’abolir le culte et l’adoration dus à Dieu, les a assumés et accomplis dans l’acte d’amour de son sacrifice. Certains en sont arrivés à récuser la nécessité d’un sacerdoce authentiquement cultuel dans la Nouvelle Alliance » (p. 29-30). Et il poursuit : « L’acte cultuel passe désormais par une offrande de la totalité de sa vie dans l’amour. Le sacerdoce de Jésus-Christ nous fait entrer dans une vie qui consiste à devenir un avec lui et à renoncer à tout ce qui n’appartient qu’à nous. Tel est le fondement pour les prêtres de la nécessité du célibat mais aussi de la prière liturgique, de la méditation de la Parole de Dieu et du renoncement aux biens matériels » (p. 30).

    Les origines de la crise du sacerdoce

    Benoît XVI explique alors comment le sacerdoce s’est élaboré à l’origine de l’Église, comment la destruction du Temple hérodien a été assumée positivement par Dieu et comment aussi Luther, se fondant sur une autre lecture de l’Ancien Testament, ne voyait plus le sacerdoce que « comme une expression de la “Loi” » (p. 43). Aujourd’hui, cette incompréhension qui érige une opposition entre ministères et sacerdoce demeure largement partagée, d’où la crise que nous vivons. Dans l’Ancienne Alliance, la continuité de la hiérarchie sacerdotale était assurée par l’hérédité, puisque les prêtres étaient issus de la seule tribu de Lévi ; dans la Nouvelle Alliance, c’est Dieu qui appelle l’homme au ministère qui doit reconnaître et accepter cet appel, d’où le problème de la vocation qui existe dans l’Église. « Dans la conscience commune d’Israël, les prêtres étaient rigoureusement tenus de respecter l’abstinence sexuelle dans les périodes où ils exerçaient le culte et étaient donc en contact avec le mystère divin. La relation entre l’abstinence sexuelle et le culte divin fut absolument claire dans la conscience commune d’Israël. […] Étant donné que les prêtres de l’Ancien Testament ne devaient se consacrer au culte que durant des périodes déterminées, le mariage et le sacerdoce étaient compatibles. Mais, en raison de la célébration eucharistique régulière et souvent même quotidienne, la situation des prêtres de l’Église de Jésus-Christ se trouve radicalement changée. Dé­sormais, leur vie entière est en contact avec le mystère divin. Cela exige de leur part l’exclusivité à l’égard de Dieu. Cela exclut par conséquent les autres liens qui, comme le mariage, embrassent toute la vie. De la célébration quotidienne de l’Eucharistie, qui implique un état de service de Dieu permanent, naquit spontanément l’impossibilité d’un lien matrimonial. On peut dire que l’abstinence sexuelle qui était fonctionnelle s’est transformée d’elle-même en une abstinence ontologique » (p. 47-48).

    Certes, reconnaît Benoît XVI, il a existé dans les premiers siècles de l’Église un clergé marié, mais, insiste-t-il, « les hommes mariés ne pouvaient recevoir le sacrement de l’Ordre que s’ils s’étaient engagés à respecter l’abstinence sexuel­le » (p. 50), ce qui était alors admis sans problème et, dès l’origine, le célibat était imposé à tous les évêques, d’Orient comme d’Occident. De même, peut-on ajouter, si saint Pierre était marié, il a quitté sa famille pour suivre le Christ.

    Le regard d’un pasteur

    Dans sa contribution, le cardinal Sarah porte un « regard ecclésiologique et pastoral sur le célibat sacerdotal ». S’appuyant sur son expérience personnelle, il explique combien des prêtres mariés auraient eu du mal à évangéliser l’Afrique et rappelle que, de même que le sacerdoce est un don, il n’existe pas de « droit à l’Eucharistie » (p. 89) et qu’on ne peut donc changer la doctrine catholique du sacerdoce et du célibat en fonction des besoins ressentis ici ou là. En effet, le Cardinal dément avec vigueur l’idée selon laquelle le célibat ne serait qu’une simple loi ecclésiastique, une discipline tardivement imposée. Il est attesté que dès le IVe siècle, les hommes mariés ordonnés étaient tenus à la continence absolue, cela les adeptes de l’ordination d’hommes mariés ne le rappellent jamais. Dans l’Église d’Orient, cette pratique a évolué plus tardivement à la fin du VIIe siècle quand la continence sacerdotale n’a pas disparu mais a été limitée aux périodes qui précèdent la célébration eucharistique. Le contexte culturel de l’époque était cependant différent et, aujourd’hui, « le clergé oriental marié est en crise » (p. 95), le divorce des prêtres mariés étant notamment un vrai problème. Et les vocations ne sont pas plus nombreuses là où existe un clergé marié (2), cette mesure ne résoudrait donc même pas cet aspect, qui est pourtant le premier recherché, et ne ferait que troubler davantage la juste compréhension du sacerdoce de plus en plus réduit à une simple fonction.

    L’exception deviendrait la règle

    Le cardinal Sarah conclut son texte en notant qu’« au sein de l’Église, les crises sont toujours surmontées par un retour à la radicalité de l’Évangile, et non par l’adoption de critères mondains » (p. 142). Et il ajoute : « Je supplie humblement le pape François de nous protéger définitivement d’une telle éventualité en mettant son veto à tout affaiblissement de la loi du célibat sacerdotal, même limité à l’une ou l’autre région » (p. 162). Car, même restreint à une contrée, l’ordination d’homme marié dans l’Église latine créerait une « brèche », « l’exception deviendrait un état permanent préjudiciable à la juste compréhension du sacerdoce » (p. 127).

    Christophe Geffroy

    (1) Benoît XVI, cardinal Robert Sarah, Des profondeurs de nos cœurs, Fayard, 2020, 176 pages, 18 €.
    (2) Saint Paul VI l’avait vu dès 1967 dans son encyclique Sacerdotalis Caelibatus  défendant le célibat sacerdotal déjà attaqué.

    © LA NEF n°322 Février 2020

    Ref. Une défense du célibat sacerdotal

    JPSC

     

  • Le progressisme est-il à l'œuvre lors du Synode en Allemagne ?

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    Sur le site web du bimensuel « L’Homme nouveau » :

     Dans le parcours synodal qui a commencé en Allemagne et qui devrait durer deux ans, est-ce le progressisme qui est à l'œuvre ? Pour en parler, le père Thomas, l'abbé Celier, et l'abbé Barthe autour de Philippe Maxence :

     

    Ref.

    Le progressisme est-il à l'œuvre
    lors du Synode en Allemagne ?

    JPSC

  • Affaire Preynat: le cardinal Barbarin relaxé en appel ce jeudi 30 janvier 2020

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    Le prélat était  jugé en appel pour ne pas avoir dénoncé le prêtre pédophile. Les parties civiles se pourvoient en cassation. Lu ce jour sur le site web du « Figaro » :

    « Philippe Barbarin, 69 ans, a été relaxé jeudi par la cour d’appel de Lyon. Le cardinal avait été condamné en première instance à six mois de prison avec sursis pour ne pas avoir dénoncé les agissements pédophiles du prêtre - chassé de l’Église depuis - Bernard Preynat. Les avocats des plaignants ont annoncé leur décision de former un pourvoi en cassation.
    Dans un arrêt de 38 pages, la cour d’appel dresse une chronologie minutieuse des faits tels que le prélat en a eu connaissance, et s’interroge sur leur éventuelle caractérisation sur le plan pénal. Notamment au regard des règles de la prescription dont l’application, en l’espèce, apparaît comme particulièrement complexe.

    À lire aussi : Philippe Barbarin, «l'inclassable» cardinal

    Pour mémoire, l’« affaire Preynat» éclate, pour le grand public, en 2015, avec les premières plaintes d’anciens scouts victimes du prêtre dévoyé. Fin 2014, l’un d’entre eux, Alexandre Hezez, avait révélé à Mgr Barbarin les attouchements qu’il avait lui-même subis, les sachant prescrits. Les plaignants reprochent cependant au primat des Gaules d’avoir manqué de réactivité et, en clair, d’avoir tenté d’étouffer le scandale. Alors que les juges de première instance leur avaient donné raison, bien que le parquet eût requis la relaxe, ceux du second degré suivent les réquisitions du parquet général et le raisonnement de la défense. Selon ces derniers, le prévenu « n’avait pas la volonté ni la conscience d’entraver la justice ». Le ministère public souhaitait que la cour dissociât le « cas individuel » du cardinal et les « fautes morales et pénales » commises par l’Église.

    Des faits prescrits

    L’arrêt relève que «l’élément intentionnel du délit apparaît clairement manquant, alors que Philippe Barbarin n’avait pas dissuadé Alexandre Hezez de porter plainte, ce que ce dernier avait reconnu dans un mail du 9 novembre 2015 adressé au cardinal après le communiqué de presse diffusé par l’archevêché le 23 octobre: “J’ai pu voir par la presse que vous aviez décidé de communiquer (…) De plus, il m’avait été dit que d’autres victimes auraient été retrouvées et qui ne sont pas sous le coup de la prescription. Mes enfants en juin et moi-même vous avions prévenu de notre démarche judiciaire et je sais que vous étiez supporter de ma démarche (je vous en remercie).”»
    La cour d’appel estime qu’en 2010, Mgr Barbarin «était précisément informé d’agressions sexuelles commises par Bernard Preynat sur l’enfant François D. lorsque celui-ci avait 11 ans», agressions qu’il n’avait pas dénoncées.

    Mais ces faits sont prescrits, comme l’avait d’ailleurs constaté le tribunal en première instance. Les juges estiment enfin qu’une fois adultes, les victimes de Bernard Preynat - qui a reconnu les agressions sexuelles - étaient en mesure de saisir la justice : dès lors, il ne peut être fait grief à l’archevêque de Lyon de ne pas l’avoir fait à leur place. En effet, l’article 434-3 du code pénal punit « le fait, pour quiconque ayant connaissance de privations, de mauvais traitements ou d’agressions ou atteintes sexuelles infligés à un mineur ou à une personne qui n’est pas en mesure de se protéger en raison de son âge, d’une maladie, d’une infirmité, d’une déficience physique ou psychique ou d’un état de grossesse », de ne pas informer les autorités compétentes.

    Pour la Cour, il se déduit de l’emploi du présent de l’indicatif que l’«état d’incapacité (minorité ou vulnérabilité) doit être contemporain du moment où la personne poursuivie pour non-dénonciation prend connaissance des faits». Ce qui n’est objectivement pas le cas dans ce dossier.

    Bernard Preynat, poursuivi dans une procédure distincte pour des agressions sexuelles sur dix enfants dans les années 1985-1990 - les seules qui ont échappé à la prescription -, connaîtra la sentence du tribunal le 16 mars. »

    Vidéo-Message du cardinal Barbarin après l’annonce de la décision de la Cour d’appel de Lyon :

    Pour mémoire, la  cour de cassation ne rejuge jamais les faits mais les erreurs éventuelles de droit (erreurs de fond, de forme ou de procédure) : c’est à ce titre seulement qu’elle pourrait casser le jugement de la cour d’appel, ce qui semble ici peu probable.

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  • Belgicatho est au repos

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    Les parutions et l'envoi de la newsletter reprendront normalement le 4 février.

  • Comprendre l’Opus Dei

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    saint Josémaria 1233c2f1fb28aca1959750b9bfd6a2cb.jpgDans l’émission la Foi prise au mot ci-dessous (janvier 2020), un nom que l'on retrouve dans les thrillers mettant en scène des ecclésiastiques, un nom qui revient chez les détracteurs du catholicisme, un nom qui a suscité de nombreux fantasmes : l'Opus Dei. Fondé en 1928 par Josemaria Escriva de Balaguer, on l'a taxé d'être une secte, une organisation secrète, une sorte de milice privée du pape. Et pourtant, elle est pleinement insérée dans l'Église, et pleinement reconnue par des pontifes aussi différents que Pie XII, Jean XXIII, Jean-Paul II, Benoît XVI et François. Comment vivent-ils leur appartenance à l'Opus Dei ? Pourquoi y sont-ils entrés et qu'y font-ils ? Pour une fois, Régis Burnet vous propose de donner la parole à ceux qui en font partie pour qu'ils puissent présenter leur version des choses : Mgr Antoine de Rochebrune, vicaire de l'Opus Dei en France et Patricia Laporte, directrice de la communication et relations presse au diocèse de Prélature de la Sainte-Croix et Opus Dei.

    L’Oeuvre fondée par saint Josémaria Escriva de Balaguer compte actuellement près de 90.000 membres, dont 300 dans notre pays. Le Prélat de l’Opus Dei depuis 2017 est Mgr Fernando Ocáriz et le Vicaire régional de l’Oeuvre pour la Belgique, depuis juin 2019, est l’abbé Etienne Montero, qui fut Doyen de la Faculté de Droit de l’Université de Namur de 2009 à 2015. Le siège belge de la Prélature se trouve avenue de la Floride, 112 à 1180 Bruxelles.

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  • Peut-on encore croire aux Anges ?

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    Paolovi.jpgLe Credo de Nicée-Constantinople (325-381) que les catholiques chantent ou récitent encore à la messe dominicale,  professe leur foi dans un seul Dieu créateur de l’univers visible mais aussi invisible, auquel se réfèrent l’ancien comme le nouveau testament lorsqu’ils évoquent, notamment, les anges.

    Dans le « Credo du peuple de Dieu » qu’il publia en 1968,  en pleine tourmente post-conciliaire, le saint pape Paul VI  a réitéré cette croyance dans les termes suivants : « Nous croyons en un seul Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, Créateur des choses visibles comme ce monde où s’écoule notre vie passagère, des choses invisibles comme les purs esprits qu’on nomme aussi les anges, et Créateur en chaque homme de son âme spirituelle et immortelle ».

    Mais qu’est-ce qu’un ange ? Dans une vidéoformation proposée par Notre-Dame de Chrétienté, le Père Serge-Thomas Bonino, Dominicain,, Secrétaire Général de la Commission Théologique Internationale et Président de l’Université Pontificale Saint-Thomas d’Aquin nous le rappelle :

     

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