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BELGICATHO - Page 917

  • La vie spectaculaire de Natuzza Evolo est un signe de Dieu

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    D'Elisabeth Caillemer sur le site de Famille Chrétienne :

    Christian Pujalte à propos de Natuzza Evolo : « Des saints dont ce siècle a besoin »

    29/08/2019

    Christian Pujalte, magistrat, est l’auteur d’un livre sur les mystiques récentes. Pour lui, la vie spectaculaire de Natuzza Evolo est un signe de Dieu.

    Loin du cartésianisme que sa carrière de magistrat a exigé de lui, Christian Pujalte s’est passionné pour les mystiques catholiques au point de leur consacrer un épais ouvrage. Un intérêt qui remonte aux angoissantes questions existentielles qu’il se posait, enfant, sur la fuite du temps, la mort et ce qui pouvait advenir ensuite. Le catéchisme apportait des réponses à ses questions, mais ce sont les histoires des saints et des mystiques qu’un ami prêtre lui a racontées qui ont conforté sa foi. « Quand on étudie en profondeur ces phénomènes irrationnels que ni la science ni la psychanalyse ne parviennent à expliquer, on aboutit à la conclusion que Dieu en est la cause. Il donne à quelques-uns des preuves de sa présence et de l’existence d’une autre vie, qui est la vraie vie », analyse-t-il.

    Parmi les neuf mystiques toutes des femmes - dont il retrace la vie dans son livre, Natuzza Evolo tient une place particulière. « C’est une personnalité très attachante sur laquelle nous disposons d’une énorme quantité d’informations. Si elle a été persécutée par des hommes d’Église, notamment par Agostino Gemelli, connu pour avoir tenté de discréditer Padre Pio auprès du Saint-Siège, elle a bénéficié tout au long de son existence de la bienveillance d’une grande partie du clergé. Mais surtout, elle a présenté l’un des plus rarissimes et stupéfiants phénomènes de la mystique chrétienne : l’hémographie. Lorsqu’elle essuyait le sang coulant de ses plaies, le mouchoir utilisé en ressortait imprégné de dessins, de mots ou de phrases appartenant au registre religieux », indique-t-il.

    ▶︎ À LIRE AUSSI : Natuzza Evolo : Une vie simple et prodigieuse

    Morte en 2009, elle est en outre la mystique la plus médiatisée. « Elle a beaucoup parlé sur les plateaux de télévision, non pas de gaîté de cœur mais à la demande de la Sainte Vierge et du Christ. » Cette démarche correspond à cette idée maîtresse de Christian Pujalte selon laquelle « ces signes extraordinaires dont la valeur propédeutique est incomparable sont faits pour être montrés au monde et œuvrent à son édification. Je ne peux pas imaginer, dit-il, que Dieu envoie des signes qui défient l’entendement humain sans que cela ait un sens, sans que cela ne traduise une volonté de sa part. Face à la déshérence spirituelle actuelle, les mystiques peuvent être de véritables boussoles. Ce sont les saints dont nous avons besoin au XXIe siècle. »

    Elisabeth Caillemer

    (1) À la rencontre de mystiques extraordinaires aux XXe et XXIsiècles
    Guy Trépaniez éditeur, 396 p., 22,90 €.

  • Quand une infirmière est forcée de participer contre son gré à un avortement

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    ETATS-UNIS: UNE INFIRMIÈRE FORCÉE DE PARTICIPER À UN AVORTEMENT CONTRE SA VOLONTÉ

    de genethique.org

    Aux Etats-Unis, « le plus grand hôpital du Vermont a contraint une infirmière à participer à une procédure d'avortement malgré ses objections morales », en violation de la loi fédérale, a déclaré le 28 août dernier l'Office for Civil Rights du ministère américain de la Santé et des Services sociaux.

    L'avortement a eu lieu en 2017. L'infirmière pensait participer à une intervention liée une fausse couche de la patiente, et lorsqu’elle a réalisé qu’il s’agissait d’un avortement, le médecin lui a dit : « S'il vous plaît, ne m’en veuillez pas ». L'infirmière a déposé une plainte auprès du bureau des droits civils en mai 2018. Une enquête a révélé « une discrimination grave » de la part de l’établissement « contre les infirmières et le personnel qui ne peuvent, en toute bonne conscience, participer à un avortement volontaire, en violation des lois fédérales connues sous le nom d'amendements de l'Église ».

    Le Centre médical de l'Université du Vermont pourrait ainsi perdre une partie du financement fédéral « si les deux parties ne parviennent pas à s'entendre dans les 30 jours sur les politiques de l'hôpital concernant la participation des employés aux avortements », a annoncé l'Office for Civil Rights.

    « Avant l'élection de Donald. Trump », le directeur de cet Office, Roger Severino, « recevait en moyenne 1,25 plainte liée à l’objection de conscience par an, (…) maintenant, elles se comptent par centaines ».

    Sources: The Japan (29/08/2019) - Times Vermont hospital forced nurse to participate in 2017 abortion, U.S. agency says

  • Retrouvez KTO sur le canal 36 de Telenet à Bruxelles et en Wallonie

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    30 août 2019

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE

    Retrouvez KTO sur le canal 36 de Telenet
    à Bruxelles et en Wallonie

    Vous l’attendiez depuis longtemps, KTO est désormais accessible viaTelenet sur le canal 36. À partir du 2 septembre, les abonnés à la télévision de Telenet habitant à Bruxelles ou en Wallonie, auront donc la possibilité d’accéder gratuitement à tous les programmes de KTO sur le canal 36.

    KTO, la chaîne catholique francophone 

    Grâce à KTO, vivez en direct les temps forts de la vie catholique ainsi que les évènements exceptionnels comme le prochain voyage du Pape au Mozambique, à Madagascar et à l’île Maurice du 4 au 10 septembre.

    Découvrez également les différents visages de l’Église, avec des documentaires, des reportages aux quatre coins du monde, des interviews et des débats pour mieux comprendre l’actualité.

    Tous les programmes sont également disponibles sur : http://www.ktotv.com/guide#/

    À PROPOS DE KTO

    KTO est la chaîne catholique francophone, elle offre des éclairages sur des sujets de réflexion ou de débats et accompagne la vie de prière des téléspectateurs. KTO propose plus de 250 heures de documentaires religieux et plus de 900 heures de direct, notamment lors d’événements exceptionnels comme les voyages du pape. Plus de 25 000 vidéos sont en accès gratuit sur le site KTOTV.com. Elle est disponible gratuitement via les réseaux câbles/ADSL, sur le satellite et sur KTOTV.com.

  • Une lettre d'Arnaud Dumouch adressée à Madame Myriam Gesché promue déléguée épiscopale du cours de religion

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    Bonjour Madame Gesché,

    J'ai reçu aujourd'hui cette petite video de 7 mn d'un théologien français, le père Verlinde et dont le titre est : "Les miracles de Jésus sont-ils historiques ?"

    C'est une coïncidence de date.
     
    Aussi je me suis souvenu de l'entretien que nous avions eu lors de l'unique fois où nous nous sommes rencontrés. Vous étiez alors inspectrice en religion et vous étiez venue par surprise. Vous aviez assisté à une leçon donnée par deux élèves sur l'analyse des critères de reconnaissance des miracles de Lourdes. J'étais au fond de la classe et j'assistais avec vous à leur exposé.

    Après ce cours où je n'étais pratiquement pas intervenu, vous m'aviez reçu et je me souviens de votre phrase au mot près  : "Vous enseignez que les miracles du Christ sont authentiques !!? Tout le monde sait que c'est symbolique ! Montrez-moi un seul miracle de Jésus authentique".

    Je vous avais répondu : "La résurrection de Jésus".
     
    J'ai encore le souvenir de votre silence et de vos yeux comme effrayés par ma réponse, sans doute devant le constat de mon immense naïveté et de ma méconnaissance des apports géniaux des années 70 et de Bultmann. A la suite de cela, vous aviez rendu un rapport d'inspection si négatif (et centré exclusivement sur ma pédagogie que vous n'aviez pu voir, étant exclusivement face à des exposés d'élèves) que j'avais perdu mon Visa d'enseignement après 24 ans de carrière. Plusieurs milliers d'élèves ou étudiants, scandalisés et appréciant ma pédagogie, avaient ensuite pétitionné auprès de votre évêque Mgr Harpigny pour qu'il intervienne, qu'il répare cette profonde indignité et me fasse m'inspecter de nouveau par le le vicaire épiscopal de Namur, l'Abbé Henri Ganty. 

    Je vous remets les lien vers leurs avis. Vous y trouverez en tête l'avis du Président de la Conférence épiscopale de l'époque, Monseigneur Léonard

    http://visitationpourlavie.free.fr/PetitionCommentairesMai2016.pdf

    Vous commencez aujourd'hui votre charge de déléguée épiscopale chargée de l'enseignement de la religion dans le diocèse de Tournai et j'espère que, dans ce nouveau rôle, nous nous reverrons plusieurs fois, à Charleroi par exemple.
     
    Arnaud Dumouch
  • Quand Christine Pedotti, rédactrice en chef de « Témoignage Chrétien » tance Mgr Aupetit, archevêque de Paris

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    De Jacques de Guillebon dans le mensuel « La Nef » :

    Aupetit©Ibex73-Commons.wikimedia.org_-540x330.jpg« L’étincelle qui fit flamber Notre-Dame s’est-elle changée en une étincelle théologico-politique qui mettra le feu aux poudres françaises ? On peut s’en inquiéter – ou s’en réjouir, selon le métal qui sortira de la forge.

    Pour lors, la répugnante patronne de Témoignage chrétien, ce glorieux journal hérité de la Résistance et changé de longtemps en torchon anticatholique, Mme Pedotti donc, n’a pas hésité à tancer Mgr Aupetit, archevêque de Paris, en ces termes : « Nous avons vraiment honte de vous et de votre petitesse d’âme. Cette cathédrale, elle est à nous, elle est à tous, et vous, vous ne la méritez pas. » La raison de ces invectives pourrait demeurer absurde, si l’on ne prenait garde à ce mouvement de gauche et d’extrême gauche qui tente depuis quelques années d’infester l’Église de France, et celles d’autres pays européens, profitant du discrédit compréhensible dont jouit le clergé depuis que se sont multipliées les révélations de crimes pédophiles. Au cri de « Nous sommes l’Église » et autres incohérences, réclamant à tout rompre de « l’inclusivité » quand chacune de leur manœuvre démontre le contraire, ces mouvements organisés cherchent à prendre le contrôle de ce qu’ils croient être l’Église, dans leur esprit une sorte de gigantesque association aux buts évanescents dont il faudrait extirper toute trace de cléricalisme – c’est-à-dire la succession apostolique et l’administration des sacrements.

    Quelles paroles de Mgr Aupetit ont bien pu libérer pareil torrent d’injures et d’inepties ? Seulement celles-ci : « Une culture sans culte devient une inculture. C’est incontestable puisque, déjà, tout ce qui est culturel et artistique a toujours été fait en fonction et en raison d’une divinité supérieure ou d’une transcendance. Et si je parle d’inculture, il n’est qu’à voir l’ignorance religieuse abyssale de nos contemporains, en raison de l’exclusion de la notion divine et du nom même de Dieu dans la sphère publique, au nom, soi-disant, d’une laïcité qui exclut toute dimension spirituelle visible. » Paroles ô combien chrétiennes et qui font saigner les oreilles des déracineurs de transcendance ; des abolisseurs de grâce ; des nettoyeurs de surnaturel. De tous ceux qu’un tas de pierre venu d’une époque obscure mais pourvoyeur de gains sonnants et trébuchants contente, pourvu qu’il reste désacralisé. De tous ceux que les cloches émeuvent mais comme le chant des oiseaux.

    De tous ceux qui, ayant oublié le catéchisme de leur enfance autant que la couleur et le son de leur âme, se sont changés en ânes de l’Île aux plaisirs, ne jurant que par la mystérieuse consonance de leur langage managérial de l’humanité, inclusivité, accueil, bienveillance, fluidité. De tous ceux que la macronisation du monde réjouit, marionnettes aux mains d’un sorcier revêtu de gentillesse et de partage comme d’habitude.

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  • L’accord secret du pape François avec le gouvernement communiste chinois : un marché de dupes

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    Lu sur le site du mensuel "La Nef"

    Zen©Chiron-620x330.jpg"Depuis avril le territoire de Hong Kong, qui a été intégré à la République populaire de Chine en 1997, connaît des manifestations considérables pour préserver son statut spécial. Le gouvernement communiste de Pékin menace d’intervenir militairement pour « rétablir l’ordre ». Par ailleurs, le 28 juin dernier, près d’un an après le fameux Accord qui demeure secret, le Saint-Siège a publié des Orientations pastorales pour aider le clergé chinois à se déterminer face aux exigences de l’administration civile. Yves Chiron a été à Hong Kong à la mi-juillet et y a rencontré le cardinal Joseph Zen (87 ans), salésien, évêque émérite de Hong Kong depuis 2009. Il a été créé cardinal par Benoît XVI en 2006. Entretien exclusif.

    La Nef – Quel bilan peut-on faire de l’Accord Provisoire entre la Chine et le Saint-Siège, une année après sa signature ? La situation a-t-elle vraiment changé ?

    Cardinal Joseph Zen – La situation a changé, il est vrai. Mais elle est terrible, parce que l’Accord est secret. Les fidèles ne savent pas quel en est le contenu. Ce que l’on sait de l’Accord est limité à la nomination des évêques. Or le gouvernement chinois dit à tout le monde (évêques, prêtres et fidèles) qu’il faut sortir de la clandestinité et demande aux prêtres et aux évêques de s’enregistrer auprès des autorités civiles parce que le pape est d’accord. Il y a donc une grande confusion. Le gouvernement dit au clergé catholique : « Vous n’avez plus de raison de rester dans la clandestinité. Il faut passer dans l’Église officielle. » C’est une nouvelle persécution, plus grave que la précédente. Ce que le gouvernement tolérait précédemment, il ne l’autorise plus. Dans une grande ville comme Shanghai [ville dont est originaire le cardinal Zen, ndlr], il n’y a plus de possibilité d’assister à une messe du dimanche qui ne soit pas célébrée par un prêtre enregistré auprès des autorités civiles.

    Le Saint-Siège estime que l’Accord Provisoire a reconnu « le rôle particulier du Successeur de saint Pierre ». Mais on ne sait pas si la formule est dans le texte.
    J’en doute. C’est impossible, selon moi. Tant que je n’aurai pas vu le texte de l’Accord, je ne croirai pas que le gouvernement chinois ait accepté une telle formule. Peut-être est-il dit que dans la nomination des évêques il faut tenir compte de l’avis du pape, mais je ne crois pas qu’une formule aussi claire ait été employée. Le gouvernement communiste ne peut admettre que l’Église catholique soit sous la seule autorité du pape.

    Le Saint-Siège a publié le 28 juin dernier des Orientations pastorales à propos de l’enregistrement civil du clergé en Chine. Ces directives sauvegardent la conscience des prêtres chinois qui ne sont pas obligés de s’enregistrer auprès des autorités civiles et qui peuvent le faire moyennant des restrictions écrites ou orales. Ces directives vous semblent-elles suffisantes ?

    D’abord, il n’est pas vrai que ce texte respecte les consciences de façon égale. Le Saint-Siège – le texte n’est pas signé – légitime, justifie ceux qui acceptent de souscrire au document exigé du gouvernement. Ceux qui acceptent de signer sont, selon le Saint-Siège, dans la « normalité ». En revanche, la clandestinité est considérée comme une voie « anormale » et le Saint-Siège ne fait que tolérer que les prêtres qui ne veulent pas s’enregistrer auprès des autorités ne le fassent pas.
    D’autre part, respecter la conscience est un principe vrai. Mais le Saint-Siège ne doit pas seulement respecter la conscience, il doit aussi guider la conscience. Une conscience erronée est dans l’erreur.
    Une chose qui est bonne ne peut pas être considérée comme « anormale » et une chose mauvaise ne peut pas être permise, sinon c’est la ruine de la conscience. On ne peut signer un texte qui est contraire à la doctrine de l’Église, sinon c’est l’apostasie. Comme dans le film Silence sur les persécutions au Japon au XVIIe siècle.

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  • Un évêque saute en parachute pour pousser à s'interroger sur les vocations religieuses et sacerdotales

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    De Vatican News :

    Mgr Malle lors de son saut en parachute

    Mgr Malle lors de son saut en parachute 

    Un saut dans la confiance

    Il a voulu transformer une expérience sportive en expérience spirituelle. Mgr Xavier Malle, évêque du diocèse de Gap et Embrun a effectué vendredi 23 août un saut en parachute pour pousser à s’interroger sur les vocations religieuses et sacerdotales.

    Entretien réalisé par Marine Henriot – Cité du Vatican

    Un saut dans le vide pour susciter la réflexion : c’est dans ce sens que Mgr Xavier Malle, évêque du diocèse de Gap et Embrun, a passé le cap, répondant à une invitation de l'aérodrome de Gap Taillard. Ce saut en parachute représente pour lui «un saut dans la confiance» pour inciter tout à chacun à s’interroger sur les vocations religieuses et sacerdotales. 

    En 1997, Mgr Georges Lagrange, évêque de Gap à l’époque, s’était jeté dans le vide pour inviter les jeunes de sa région à participer aux JMJ de Paris avec le pape Jean-Paul II. «Comme dirait le Pape François, il faut inviter les jeunes à sortir de leur canapé», explique Mgr Malle, «alors je me suis dit, je vais donner un sens à cette opération».

    Car ce saut dans le vide explique l'évêque, c’est finalement un saut dans la confiance que tous les prêtres ont réalisé, mais également, les mariés et les fiancés. «Le jour où j’ai décidé d’entrer au séminaire, c’était vraiment un saut dans la confiance, c’est la même chose le jour où j’ai accepté la nomination du Pape».

    Entretien avec Mgr Malle

  • L'affaire de l'Institut Jean-Paul II : qui, pourquoi, comment ?

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    De Sandro Magister en gtraduction française sur le site Diakonos.be :

    Institut Jean-Paul II. L’intrigue, le commanditaire et l’assassin

    On a changé son nom, réécrit ses statuts, remplacé ses professeurs et complètement modifié le programme des études. Avec le pape François, c’est un véritable tremblement de terre qui a frappé l’Institut pontifical Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille – son appellation première – fondé par le pape Karol Wojtyla pendant les premières années de son pontificat et qu’il avait d’abord confié à la direction de Carlo Caffarra, un théologien d’une grande compétence en la matière qui deviendra ensuite cardinal.

    Dans son article précédent, Settimo Cielo a mis en évidence les raisons de la révolte de nombreux étudiants et professeurs titulaires face à cette révolution qui a atteint un point de non-retour avec le soutien exprimé publiquement par le pape émérite Benoît XVI au plus célèbre des professeurs licenciés, l’ex-président de l’Institut Livio Melina :

    > Institut Jean-Paul II. La révolte des professeurs a un maître, Ratzinger

    Il est toutefois peu probable que le pape François revienne sur sa décision. On peut le déduire quand on voit la détermination implacable avec laquelle il a procédé à ce changement, dans une manœuvre planifiée depuis des années, dictée d’en-haut et mise en œuvre par son très fidèle exécuteur Vincenzo Paglia, l’archevêque nommé par le Pape à la tête de l’Institut avec le titre de grand chancelier.

    Comparé à Mgr Paglia, le rôle de l’actuel président de l’Institut, Pierangelo Sequeri – un théologien milanais d’une valeur reconnue qui s’est inexplicablement adapté à cette mission – semble être évanescent, inconstant et entièrement subordonné, comme on peut le déduire de la chronologie des faits de ces deux dernières années, fidèlement reconstruite par la vaticaniste américaine Diane Montagna pour LifeSite News, que nous reproduisons ci-dessous.

    La chronologie débute par la nomination de Mgr Paglia au poste de grand chancelier en août 2016 et par le motu proprio par lequel, l’année suivante, le pape François a changé le nom – et avec le recul la substance – de cet Institut.

    Mais il y a un « avant » qu’il est indispensable de rappeler si l’ont veut encore mieux comprendre comment l’offensive contre l’Institut créé par Jean-Paul II trouve son origine dans les prémices du pontificat de Jorge Mario Bergoglio.

    C’est un « avant » qui a deux éléments révélateurs.

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  • La communauté chrétienne de l'Orissa se souvient des pogroms de 2008

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    De Vatican News (27 août) :

    L'Inde se souvient des pogroms anti-chrétiens d'Orissa

    La communauté chrétienne de l’Orissa ne veut pas oublier les victimes innocentes des vagues de violences qui ont ensanglanté cet État indien en 2008.

    Dimanche 25 août, comme chaque année depuis 11 ans désormais, les fidèles de Kandhamal, l’un des 30 districts de l’État d’Orissa (nord-ouest), se sont rassemblés dans la prière et le recueillement, en mémoire des victimes des massacres de 2008. «Elles nous inspirent encore aujourd’hui de rester solides dans la foi aimante en Jésus-Christ face aux persécutions et aux épreuves de la vie», a affirmé le père Bishoyi, curé d’une paroisse de Phulbani, cité par l’Agence Fides. «Dans cette souffrance, Dieu révèle Sa miséricorde à toutes les victimes et en fait un signe de Sa sainteté et une source de Sa grâce. Par leur intercession, la foi est renforcée parmi les générations futures», a pour sa part commenté le père Singh, qui offre conseil pastoral et suivi psychologique aux rescapés.

    En 2008, une vague de violences antichrétiennes sans précédent s’abat sur le Kandhamal. Le 23 août, un leader hindou est tué dans son ashram par un groupe maoïste. Des rumeurs colportées par des fondamentalistes hindous du RSS (le Rashtriya Swayamsevak Sangh, la branche armée du parti au pouvoir, le BJP) imputent aux chrétiens la responsabilité du meurtre; des pogroms sont aussitôt déclenchés dans plus de 400 villages.

    56 000 déplacés 

    À partir du 24 août et en quelques semaines, plus de 100 chrétiens, des Dalits en particulier, sont assassinés. 393 églises et lieux de culte chrétiens sont détruits. Quelque 6 000 maisons sont rasées, des établissements sanitaires ou scolaires sont saccagés, obligeant 12 000 écoliers à suspendre leur instruction. Environ 40 femmes sont violées. Pour échapper à la mort, aux humiliations ou aux conversions forcées, plus de 56 000 personnes sont contraintes de quitter le Kandhamal.

    11 ans plus tard, ils sont encore éparpillés dans diverses parties du pays. Certains sont rentrés chez eux, mais la sérénité n’est pas au rendez-vous, car le plupart des fondamentalistes hindous à l’origine des attaques sont encore en liberté et bénéficient, semble-t-il, d’une totale impunité. Selon des sources locales, sur les 3 300 dénonciations faites à la police, seuls 727 cas ont été pris en compte ; 88% des personnes accusées ont été absoutes. 

  • "L'Amazonie brésilienne n'est plus catholique" : un prélat critique l'Instrumentum Laboris du prochain synode

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    Un lecteur - que nous remercions - nous fait part des informations suivantes :

    "L'AMAZONIE BRESILIENNE N'EST PLUS CATHOLIQUE : UN PRELAT CRITIQUE L’INSTRUMENTUM LABORIS DU SYNODE

    Source : https://www.acidigital.com/noticias/a-amazonia-brasileira-nao-e-mais-catolica-emerito-de-marajo-critica-instrumentum-laboris-do-sinodo-22138 

    L'archevêque José Luis Azcona, évêque émérite de la prélature de Marajó (N.T. : île côtière située au nord Brésil, état de Pará, entre le fleuve Amazone, le fleuve Tocantins et l'océan Atlantique) dans la région amazonienne, a publié des considérations sur l'Instrumentum Laboris du Synode pour l'Amazone, qui se dérouleront en octobre au Vatican.

    Dans son analyse, présentée au groupe ACI, l'archevêque Azcona a mis en cause des points essentiels du document de travail, tels qu'une "vision déformée" concernant le "visage amazonien", "l'interculturalité" et l'ordination d'hommes mariés. Synode: visage amazonien?

    Selon le prélat, "l'Amazonie, du moins la partie Brésilien, n'est plus catholique" et "ce point de départ est crucial pour la réalisation du Synode. Si l’Amazonie est majoritairement pentecôtiste, il faut traiter ce phénomène en profondeur. Toute référence à une Amazonie qui n’existe plus est fatale à sa pleine évangélisation. Dans certaines régions d'Amazonie, la majorité pentecôtiste atteint 80% ». D'autre part, il a souligné que «la pénétration du protestantisme pentecôtiste chez divers groupes ethniques autochtones, écrase les cultures, les identités ethniques au nom de l'Évangile. Ceci est un phénomène grave en Amazonie actuellement qui, avec ses connotations fondamentalistes et prosélytes, a un impact profond sur les peuples autochtones. Il n'y a pas un seul mot sur ce point dans l'I.L. (Instrumentum Laboris : instrument de travail). C'est le visage de l'Amazonie aujourd'hui. »

    Mgr Azcona a déclaré que «la longue expérience des années confirme que la foi dans de nombreux diocèses amazoniens n’est pas vécue ni en société ni dans l'histoire. L’abîme entre la confession de foi, sa célébration dans de belles liturgies et la réalité sociale, environnementale, culturelle et politique n’a pas encore été comblé ». En outre, il a noté que «malheureusement, l'I.L. ignore ou ne comprend pas ce qui transcende le présent et l'avenir de l'Amazonie : le visage angoissé, le visage de victime et défiguré des enfants par leurs propres parents et familles, soumis à l'esclavage. Ceci constitue une partie essentielle du visage abandonné et détruit de Jésus en Amazonie. " « Tout ce document n’est que de la paille. Il ignore et ne s'engage ni pour l'esprit ni pour la lettre de l'Évangile: ‘Quiconque reçoit en mon nom un de ces petits enfants me reçoit moi-même; et quiconque me reçoit, reçoit non pas moi, mais celui qui m’a envoyé.’ (Mc 9,37). » En ce sens, «pour ne parler que du Pará (N.T. : dont la superficie est plus grande que la France et l'Angleterre ensemble, et la population dépasse les 8.5 millions), en un an, 25.000 crimes de pédophilie ont été rapportés. Selon les experts dans ce domaine, pour chaque cas de pédophilie, il y en a quatre autres. Si pendant environ un an il y avait 100.000 enfants maltraités au Pará, ce visage des enfants détruits n'est-il pas un élément essentiel du visage de l'Amazonie? » « Qu'en est-il de la sensibilité pastorale des responsables pour l’I.L., si véhémentement affirmé par le Saint-Père, le pape François?» L’archevêque interpelle et ajoute : «Qu'en est-il de la défense de l'Amazonie, de ses enfants dans l'I.L. et, par conséquent, dans le Synode? Il est temps de quitter les faux projets pour l’Amazonie et de lui rendre possible, une fois pour toutes, des nouveaux chemins. »

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  • Prouver l'existence de Dieu ?

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    De Charles Becquérieux sur le site de France Catholique :

    Peut-on prouver l’existence de Dieu ?

    mercredi 28 août 2019

    La création d’Adam Chapelle Sixtine, Vatican

    Nous avons tous appris que c’était impossible ! Qu’en est-il ?

    Pourquoi impossible ? On ne nous l’a pas vraiment expliqué… Cela a été présenté comme un « acquis de la pensée moderne ». La simple évocation de quelques noms suffisait à nous impressionner : « Après Kant, Nietzsche, Marx et Freud, plus rien ne sera jamais comme avant »... Mais alors, que faire de tous les grands métaphysiciens qui ont passé leur temps à prouver rationnellement l’existence d’une cause première : Platon, Aristote, Plotin, Anselme, Thomas d’Aquin, Duns Scot, Descartes, Leibniz se seraient-ils tous trompés ? Nos professeurs auraient été bien en peine de le démontrer. L’essentiel était que la question soit écartée. Pourquoi ? Soyons clairs : il s’agissait moins d’une impossibilité logique que d’un interdit idéologique.

    Une foi en Dieu subjective ?

    En Europe, et particulièrement en France, la modernité a eu besoin, pour émerger, de s’opposer à la religion, et de la chasser hors de l’espace public. Elle l’a fait manu militari, mais elle l’a aussi fait sur le plan intellectuel. Dans ce contexte, il convenait de considérer que la croyance en l’existence de Dieu – qui constitue le préambule de la foi religieuse proprement dite – ne relève pas du constat rationnel, accessible à tout esprit attentif, mais du sentiment subjectif, individuel, privé. Des goûts et des couleurs, en d’autres termes. L’enseignement philosophique – comme appareil idéologique d’État – s’est donc beaucoup consacré à discréditer la raison dans les matières métaphysiques, en tenant pour acquis que les philosophes des « Lumières », Hume et Kant, disons. Puis, plus tard, les philosophes du « soupçon » (Nietzsche-Marx-Freud) ont définitivement évacué la question. C’est généralement ce qu’un lycéen retient de sa courte année de philo. Quand il en retient quelque chose...

    L’abandon de l’apologétique

    À partir des années 1960, l’enseignement catholique lui-même, dans sa pastorale, a semblé rallier le mouvement général, en abandonnant l’apologétique, c’est-à-dire la défense rationnellement argumentée de la crédibilité de la vraie religion. Saint Thomas d’Aquin a disparu des séminaires, les vieux manuels ont été vendus au marché aux puces. Le fidéisme, c’est-à-dire l’attitude consistant à séparer complètement la foi de la raison, qui était jusqu’ici un trait typique du protestantisme, a fini par gagner le clergé – sans parler des fidèles. En contradiction formelle avec la doctrine la mieux établie.

    Car le magistère est sans ambiguïté sur ce sujet : « La Sainte Église tient et enseigne que par la lumière naturelle de la raison humaine Dieu peut être connu avec certitude au moyen des choses créées » (Constitution dogmatique Dei Filius). Autrement dit, il n’est pas nécessaire d’avoir la foi pour savoir qu’il existe un Dieu. Même sans la Révélation, par le simple usage de leur entendement, les hommes sont capables d’apercevoir la nécessité d’un Dieu créateur. Le Livre de la Sagesse (XIII, 1) ne disait pas autre chose : « Ils sont inconsistants tous ces gens qui restent dans l’ignorance de Dieu : à partir de ce qu’ils voient de bon, ils n’ont pas été capables de reconnaître Celui qui est ; en examinant ses œuvres, ils n’ont pas reconnu l’Artisan. » Quant à la foi proprement dite, c’est autre chose ! C’est la confiance en Dieu. Ce n’est pas une affaire philosophique.

    Recours à la métaphysique

    Mais alors, dira-t-on, comment doit-on s’y prendre pour démontrer l’existence de Dieu ? Là aussi, le magistère nous montre la voie. Pie XII, dans Humani generis, nous donne la méthode : « Pour démontrer avec certitude l’existence d’un Dieu personnel, il faut recourir aux principes inébranlables de la métaphysique, à savoir le principe de raison suffisante, le principe de causalité et le principe de finalité. »

    Vaste programme me direz-vous ! Eh bien ! c’est celui de nos trois prochaines chroniques. J’essaierai de montrer que l’usage de ces trois principes fondamentaux n’a pas perdu de sa vigueur ni de sa légitimité, et qu’il est possible, en s’appuyant sur eux, de retrouver les grandes conclusions de la métaphysique classique. Nous verrons bien si la philosophie nous conduit, comme le dit saint Jean-Paul II dans son catéchisme (§31), à « de vraies certitudes concernant l’existence de Dieu ».

  • Stijn Vanhee sera ordonné à Bruges le 8 septembre

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    Nous avions dénombré 4 ordinations en Belgique cette année; il convient d'y ajouter celle-ci :

    Dans Het Nieuwsblad, région d'Ostende (p. 3) :

    Fils d'agriculteur, Stijn Vanhee, âgé de 31 ans, devient prêtre

    Avec l'ordination le 8 septembre de Stijn Vanhee, originaire de Slijpe, le diocèse de Bruges s'enrichira d'un nouveau prêtre. Il aura fallu un certain temps avant que Stijn, un peu solitaire, se rende au séminaire, car le jeune homme de 31 ans n'a découvert que peu à peu sa vocation.… La participation de Stijn à la Journée mondiale de la jeunesse à Cologne a provoqué un changement. "En parlant de la foi et en rencontrant des prêtres heureux dans leur vocation, je me suis rendu compte que je ne pourrais jamais pleinement réaliser ma vie moi-même . Ce n’est que lorsque j’ai appris à lâcher prise que j'ai éprouvé une confiance profonde et plus de paix. Au grand séminaire, un grand fardeau est tombé de mes épaules..." Le jeune prêtre va maintenant continuer à étudier à Rome pendant quelques années encore." Le choix de vivre ma vie consacrée à Dieu me rend plus libre. Au cours de mes stages au Poverello et à Integraal, j'ai notamment découvert que le problème de la pauvreté me tenait à cœur. En tant que prêtre, je veux vivre parmi les gens et participer à la construction d'une communauté chaleureuse.