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Solidarité - Page 4

  • 5 mai : Journée des Chrétiens d'Orient

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    De Clément Laloyaux sur cathobel.be :

    Découvrez plusieurs initiatives pour soutenir les chrétiens d’Orient lors de leur Journée Internationale, ce dimanche

    Découvrez plusieurs initiatives pour soutenir les chrétiens d’Orient lors de leur Journée Internationale, ce dimanche

    La 7e édition de la Journée internationale des chrétiens d’Orient se déroule ce dimanche 5 mai 2024. Cette année encore, l'association belge Solidarité-Orient se joint à l'opération (venue de France) afin de sensibiliser les chrétiens de Belgique à l’actualité, la spiritualité, la souffrance et l’histoire des communautés chrétiennes orientales. Parmi les initiatives proposées : une célébration en l'église de la Sainte-Famille (Woluwe-Saint-Lambert) avec la communauté syriaque catholique de l'UP la Woluwe.

    La journée des chrétiens d'Orient est une journée internationale en communion de prière entre chrétiens des différentes Églises catholiques, organisée par l'Œuvre d'Orient, association française fondée en 1856. Cette journée de rencontre permet de mettre en lumière les différentes communautés orientales : syriaques, coptes, maronites, grec-melkites, gréco-catholiques, roumains et ukrainiens, éthiopiens, érythréens, syro-malabares, chaldéens, arméniens et latins rassemblés dans la prière.

    Source : Brochure de l'Œuvre d'Orient - 2019

    L’occasion de mieux les connaître, de prier pour eux et avec eux et de leur manifester notre solidarité dans un esprit de communion. Dans cet esprit, Solidarité-Orient propose aux chrétiens belges de s'engager dans diverses actions pour participer, eux aussi, à cette journée spéciale.

    Quelques propositions pour ériger un pont entre chrétiens d'Orient et de Belgique :

    – Priez spécialement pour les chrétiens d’Orient, individuellement ou en communauté. Demandez éventuellement au prêtre de votre paroisse d’insérer une intention spéciale dans la prière universelle.

    – Organisez une collecte dans votre paroisse pour soutenir les chrétiens d’Orient.

    – Participez à la célébration eucharistique d’une église orientale près de chez vous. Même si vous ne comprenez pas la langue de la liturgie, laissez-vous habiter par la beauté des icônes et/ou des rites.

    – Organisez un temps de rencontres et d’échanges, voire un repas avec des chrétiens orientaux de votre région, des collègues de travail, des voisins,…

    – Ecoutez l’un ou l’autre témoignage parmi les podcasts de la page Média/Vidéo de notre website pour découvrir l’histoire, la vie, les engagements, les combats et les espérances des chrétiens dans leur pays d’origine ou de la diaspora.

    À travers ces propositions, chacun pourra, à son échelle, contribuer à édifier un pont entre Orient et Occident.

    Prière proposée pour la Journée internationale des chrétiens d’Orient :

    « Seigneur, en cette journée des chrétiens d’Orient, tourne ton visage vers la jeunesse d’Orient et d’Occident. Que les jeunes grandissent en artisans de paix et en germes d’espérance pour leurs pays et pour le monde. Donne à la jeunesse des Églises d’Orient et d’Occident de t’invoquer d’une seule voix comme leur Père, et suscite en elle la soif de communion fraternelle. »

    Une célébration avec la communauté syriaque catholique :

    © orient-oosten.org

    La communauté syriaque catholique de l’Unité Pastorale la Woluwe accueillera avec grande joie toute personne souhaitant participer à leur messe dominicale pour la Journée des chrétiens d’Orient.

    La messe de rite syriaque sera célébrée en français, arabe et syriaque. L’abbé Georges Sabounji, curé très dynamique de la paroisse Saint-Éphrem à Alep sera présent ce jour-là.

    Dimanche 5 mai à 12h00 : Eglise de la Sainte-Famille, Place de la Sainte-Famille 1, 1200 Woluwe-Saint-Lambert

    Qu'est-ce que Solidarité-Orient ?

    La double mission poursuivie depuis 1932 par Solidarité-Orient est de faire connaître les chrétiens du Proche-Orient en Belgique, et de leur fournir de aide . "Ils sont nos frères et sœurs aînés dans la foi et restent malgré bien des drames, témoins de l’Evangile dans le monde musulman" indique l'association sur son site. "Les chrétiens d’Orient ont encore un avenir au Proche-Orient et leur présence est indispensable à l’islam de demain".

    Solidarité-Orient s'inspire du pape François qui a souligné que les chrétiens de cette région vivent un «œcuménisme du sang» : "Nous aidons toutes les communautés chrétiennes, sans distinction d’appartenance, qu’elles soient catholiques, orthodoxes, anté-chalcédoniennes ou protestantes".

    Lire Les « sept crises majeures » des chrétiens d’Orient

  • 60 000 personnes se sont réunies place Saint-Pierre

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    De Vatican News (Jean-Benoît Harel) :

    François accueille «à bras ouverts» l'Action catholique italienne

    À l’appel de l’Action catholique italienne, 60 000 personnes se sont réunies place Saint-Pierre à Rome ce jeudi 25 avril, pour une rencontre avec le Pape François. Dans son discours, il a insisté sur l’importance de garder les bras ouverts pour accueillir toute personne, à l’image de l’étreinte du Père qui sauve.

    Une foule colorée, de tous âges et de toute l’Italie s’est amassée dans une ambiance joyeuse sur la place Saint-Pierre. Ce jeudi 25 avril, jour férié en Italie qui célèbre sa libération de l’occupation de l'Allemagne nazie et du pouvoir fasciste, 60 000 membres ou sympathisants de l’Action catholique italienne ont participé à l’audience du Pape François.

    Lors de son discours, le Saint-Père est revenu sur le titre de l’événement, «À bras ouverts», justement situé entre les colonnades du Bernin sur la place Saint-Pierre dont il est dit qu’elle s’ouvre pour embrasser le monde.

    Pour le Souverain pontife, «l'étreinte est l'une des expressions les plus spontanées de l'expérience humaine». La vie de l’homme s’ouvre avec l’étreinte de ses parents, a-t-il expliqué. Elle est suivie de nombreuses autres qui «donnent sens et valeur aux jours et aux années, jusqu'à la dernière, celle de quitter le chemin terrestre». Le Souverain pontife a insisté sur «la grande étreinte de Dieu» à l’image de la parabole du Père miséricordieux (cf. Lc 15) , et a distingué entre trois types d’étreinte: celle qui manque, celle qui sauve et celle qui change la vie.

    Le chemin de l'étreinte est le chemin de la vie

    Face aux membres de l’Association catholique italienne engagés dans le service auprès des plus pauvres, François a déploré les «étreintes qui manquent», qui se heurtent à des résistances ou des fermetures, et qui engendrent les guerres. «Oui, à l'origine des guerres, il y a souvent des étreintes manquées ou refusées», a-t-il insisté, encourageant les membres de l’AC à «témoigner à tous que le chemin de l'étreinte est le chemin de la vie».

    Le Pape s’est ensuite intéressé à «l’étreinte qui sauve», d’abord humaine mais surtout spirituelle, car Dieu vient sauver chacun, avec «l'étreinte miséricordieuse du Dieu qui sauve, du Père bon qui s'est révélé en Jésus et dont le visage se reflète dans chacun de ses gestes, de pardon, de guérison, de délivrance, de service».

    “Ne perdons donc jamais de vue l'étreinte du Père qui sauve, paradigme de la vie et cœur de l'Évangile, modèle de la radicalité de l'amour, qui se nourrit et s'inspire du don gratuit et toujours surabondant de Dieu. Laissons-nous embrasser par Lui, comme des enfants pour pouvoir embrasser nos frères et sœurs avec la même charité.”

    L’étreinte de la charité

    À l’image de nombreux saints bouleversés par une étreinte, comme saint François qui décide de tout quitter pour suivre le Seigneur, après avoir embrassé un lépreux, «l’étreinte de la charité» doit être le «dénominateur commun de la vie associative», de l’Action catholique italienne. «Qu'elle façonne tous vos efforts et votre service, afin que vous viviez fidèles à votre vocation et à votre histoire», a lancé le Pape François devant une place Saint-Pierre remplie de drapeaux et de banderoles.

    Pour l’évêque de Rome, en se faisant témoins de la charité, les membres de l’Action catholique italienne pourront «donner des signes concrets de changement selon l'Évangile, au niveau social, culturel, politique et économique» dans leurs différents contextes. Il les encourage à faire grandir la culture de l’accueil «en renouvelant les relations familiales et éducatives, les processus de réconciliation et de justice, les efforts de communion et de coresponsabilité, en construisant des liens pour un avenir de paix».

    L'importance de la synodalité

    Enfin, le Pape trace un parallèle entre cette rencontre avec des personnes de tous âges et de tous horizons, et le Synode qui approche de sa dernière phase avec la seconde session prévue en octobre 2024. «Mais l'aspect le plus important de ce Synode est la synodalité. Les sujets, les thèmes, doivent mettre en avant cette expression de l'Église qu'est la synodalité. C'est pourquoi il faut des hommes et des femmes synodaux, qui sachent dialoguer, interagir, chercher ensemble», a-t-il expliqué.

    Après cette rencontre avec François, un millier de responsables de l’Action catholique italienne se réuniront jusqu’au 28 avril pour leur 18e assemblée nationale. L’association forte de plus de 200 000 membres est présente dans plus de 5000 paroisses italiennes.

  • Le chef de l'Église catholique ukrainienne parle de la guerre, du pape et des bénédictions homosexuelles

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    De Peter Pinedo sur le Catholic World Report :

    Le chef de l'Église catholique ukrainienne parle de la guerre, du pape et des bénédictions homosexuelles

    16 mars 2024

    Dans une interview exclusive accordée à EWTN News, l'archevêque majeur Sviatoslav Shevchuk, chef de l'Église gréco-catholique ukrainienne, a parlé du besoin continu d'aide humanitaire dans son pays et a discuté des efforts de paix du pape François et de la récente controverse sur les bénédictions de personnes de même sexe.

    Le patriarche ukrainien était aux États-Unis pour une semaine de réunions avec des responsables publics et des dirigeants de l'Église afin d'encourager un soutien renouvelé à l'Ukraine. Il s'est entretenu avec EWTN au sanctuaire national catholique ukrainien de la Sainte Famille à Washington.

    Mgr Shevchuk a souligné sa gratitude envers le peuple américain pour son soutien, mais il s'est dit préoccupé par le fait que les États-Unis pourraient se lasser d'aider l'Ukraine. Il a lancé un appel : "S'il vous plaît, n'abandonnez pas l'Ukraine".

    La guerre en Ukraine

    Bien qu'il ait transmis un "message de gratitude" au peuple américain, Mgr Shevchuk s'est inquiété de ce que les Ukrainiens ordinaires soient oubliés alors que le débat politique prolongé sur le soutien à l'Ukraine a retardé l'action.

    Alors que la guerre entre l'Ukraine et la Russie va bientôt durer deux ans, 14,6 millions d'Ukrainiens ont besoin d'une aide humanitaire d'urgence, selon Mgr Shevchuk.

    Nous ne pouvons pas dire "d'accord, je mangerai la semaine suivante", a-t-il déclaré, ajoutant que l'Église catholique ukrainienne "est l'un des principaux acteurs de cette action humanitaire d'assistance au peuple ukrainien, et je peux témoigner que l'aide ne peut pas être retardée".

    Au lieu de penser à la guerre en termes politiques, Mgr Shevchuk a exhorté le peuple américain à penser à l'Ukraine en termes de "peuple simple et souffrant".

    "Chaque jour, probablement 200 Ukrainiens sont tués et tout retard dans la capacité à recevoir l'aide nécessaire pour protéger ces personnes est payé de leur sang.

    Revenant sur son expérience personnelle de la guerre, Mgr Shevchuk a déclaré que même si "personne n'est en sécurité en Ukraine", les rapports des services de renseignement ont indiqué qu'il était l'une des dix principales cibles de la Russie à éliminer.

    "C'est donc dangereux. Mais c'est la mission de chaque évêque à cette époque de voyager avec son propre troupeau", a-t-il déclaré. "Dès le début, je me suis entièrement confié, j'ai remis ma vie entre les mains de Dieu. Seigneur, que ta volonté soit faite. Si tu me veux vivant, cela signifie que je dois servir ton peuple. Je suis encore en vie, ce qui veut dire que j'ai une mission".

    "Jésus-Christ est aujourd'hui crucifié dans le corps crucifié de l'Ukraine. Et nous le vénérons dans les blessures des gens simples", a-t-il ajouté.

    Le pape François

    Mgr Shevchuk a déclaré que le peuple ukrainien souhaitait vivement que le pape François se rende dans le pays et qu'il "priait" pour qu'il vienne bientôt.

    Malgré cela, Mgr Shevchuk a admis que la neutralité du Vatican à la suite de la guerre "n'a pas été très bien accueillie en Ukraine au début, car comment peut-on être neutre lorsqu'il y a un agresseur qui nous tue constamment chaque jour ?

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  • Le Congrès mission se tiendra à Bruxelles du 15 au 17 mars 2024

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    D'Anne van Merris sur zenit.org :

    1er Congrès Mission À Bruxelles, Mars 2022

    1er Congrès mission à Bruxelles, mars 2022 © missiecongresmission.be

    © Missiecongresmission.Be

    Belgique : Congrès Mission 2024

    Le Congrès mission se tiendra à Bruxelles du 15 au 17 mars 2024

    La deuxième édition du Congrès Mission belge se tiendra à Bruxelles les 15, 16 et 17 mars 2024, à la basilique de Koekelberg. Trois jours pour partager sur les différentes initiatives d’évangélisation, et réfléchir à une question essentielle : Comment témoigner de l’Évangile en 2024 et dans notre société actuelle ? 

    Le premier Congrès Mission en Belgique a été organisé en mars 2022, sous l’impulsion de quelques laïcs. Près de 2.000 catholiques ont participé à cette rencontre bilingue. Ils venaient des quatre coins du pays, et étaient de toutes sensibilités et de toutes générations.

    Né en France en 2015, le Congrès Mission réunit chaque année les catholiques désireux d’être acteurs de la mission de l’Église : laïcs, prêtres, évêques, religieux et religieuses. Ce rassemblement est non seulement un vivier d’idées et de vitalité, mais aussi un lieu de fraternité. Il permet de créer du lien, tout en offrant un temps formation. Le Congrès Mission a pour but de susciter un grand élan pour l’annonce de l’Évangile. De nombreuses tables rondes, des ateliers, des conférences, des spectacles et concerts, un village de stands ou des moments de prière donnent à chacun une multiplicité de clés pour vivre la mission.

    Cette année, un parcours spécial pour les catéchistes sera proposé, ainsi qu’un programme artistique nommé « Cross that bridge », et un grand banquet solidaire réunissant autour d’une même table chrétiens engagés et personnes éloignées de l’Église, en situation de handicap ou de précarité. 

    Notons la participation de quelques représentants de l’Église en Belgique : Mgr Luc Terlinden, archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr Lode Aerts, évêque de Bruges, ainsi que celle du P. Tommy Scholtès, porte-parole des évêques de Belgique.

    S’inscrire au Congrès Mission 2024 Bruxelles

  • En mars, le Pape François demande de prier pour les nouveaux martyrs

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    De Vatican News :

    En mars, le Pape François demande de prier pour les nouveaux martyrs

    Dans son intention de prière pour le mois de mars, le Saint-Père met en avant les nouveaux martyrs, témoins du Christ. François demande aux fidèles de prier pour les nouveaux martyrs de notre temps, afin qu’ils «fécondent l’Église de leur courage et de leur élan missionnaire». «Le courage des martyrs, leur témoignage, est une bénédiction pour tous», souligne le Saint-Père dans son message.

    Voici le texte de l’intention de prière du Pape:

    «Ce mois-ci, j’aimerais vous raconter une histoire qui reflète l’Église d’aujourd’hui. C’est l’histoire d’un témoignage de foi peu connu.

    Lors d’une visite dans un camp de réfugiés à Lesbos, un homme m’a dit: «Père, je suis musulman. Ma femme était chrétienne. Des terroristes sont arrivés dans notre pays. Après nous avoir regardés, ils nous ont demandé notre religion. Ils ont vu que ma femme portait un crucifix et lui ont demandé de le jeter par terre. Elle ne l’a pas fait et ils l’ont égorgée devant moi». Ça s’est passé vraiment !

    Je sais que cet homme n’éprouvait aucune rancune. Il se concentrait sur l’exemple d’amour de sa femme, un amour pour le Christ qui l’a amenée à accepter et à rester fidèle jusqu’à la mort.

    Frères et sœurs, il y aura toujours des martyrs parmi nous. C’est le signe que nous sommes sur le bon chemin. 

    Quelqu’un qui s’y connaît m’a dit qu’il y a aujourd’hui plus de martyrs qu’au tout début du christianisme.

    Le courage des martyrs, leur témoignage, est une bénédiction pour tous.

    Prions pour que ceux qui risquent leur vie pour l’Évangile, dans différentes parties du monde, fécondent l’Église de leur courage et de leur élan missionnaire. Et soyons ouverts à la grâce du martyre.»

  • CLARA Life exprime sa solidarité avec les femmes, les professionnels de santé, et les défenseurs de la vie en France

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    CLARA Life exprime sa solidarité avec les femmes, les professionnels de santé, et les défenseurs de la vie en France

    Bruxelles, 29 février 2024 - Face à l'adoption par le Sénat français de la réforme inscrivant l'IVG dans la Constitution française, CLARA Life exprime sa profonde préoccupation. Cette décision, bien qu'elle soit un choix législatif mais immorale d'un pays voisin, renforce notre détermination à soutenir les femmes en difficulté et à protéger la vie dès sa conception.

    Nous réitérons notre engagement à proposer des alternatives à l'IVG en Belgique, en offrant aux femmes enceintes des services d'écoute, d'accompagnement et d'orientation. Nous défendons aussi ardemment les droits des médecins à exercer leur clause de conscience, un principe fondamental de leur éthique professionnelle, malheureusement rejeté par le Sénat français.

    En cette période cruciale, CLARA Life renouvelle sa solidarité avec les femmes, les professionnels de santé, et tous les défenseurs de la vie en France. Nous poursuivons notre mission de promouvoir une culture de la vie, en valorisant chaque existence humaine et en apportant un soutien concret aux femmes et aux familles.

    Dans cet esprit, nous vous invitons chaleureusement à nous rejoindre à la Marche pour la Vie, un événement phare pour la défense de la vie, qui se tiendra à Bruxelles, Place Poelaert, le 21 avril 2024 à 14h. Cet événement sera l'occasion de manifester notre soutien aux valeurs que nous chérissons et de renforcer notre communauté engagée pour la vie.

    Ensemble, faisons entendre notre voix pour la protection de la vie à tous ses stades. Rejoignez-nous dans cette marche pacifique et unie pour un avenir où chaque vie est valorisée et respectée. 

    Pour CLARA Life,
    Wouter Suenens, Président

    Notre mission se poursuit. Mais votre contribution est cruciale. Pour plus de détails sur l'emploi des dons, cliquez iciChaque don renforce notre combat pour la vie et la dignité humaine.

    A QUOI SERVIRA VOTRE DON - INFOS FINANCIERES

    • La Marche a besoin de votre générosité
      L'organisation d'un tel évènement implique d'importantes dépenses. 
    • Nous sommes encore à la recherche de € 6.500. Pour récolter cette somme, nous ne pouvons compter que sur vos dons.
    • Vous pouvez aussi nous aider en nous prêtant du matériel pour le jour de la Marche ou en transférant cet email à un ami qui voudrait nous aider financièrement.

    JE SOUTIENS LA MARCHE POUR LA VIE- Votre don au BE02 7310 4206 5740 (au nom de CLARA Life) -

    MERCI BEAUCOUP

  • L'Église est toujours la cible : pourquoi l'archevêque de San Francisco veut mettre l'accent sur les martyrs du communisme

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    Du Pillar :

    L'Église est toujours la cible : Pourquoi l'archevêque Cordileone veut mettre l'accent sur les martyrs du communisme

    29 février 2024

    L'archevêque de San Francisco a déclaré cette semaine au Pillar qu'il fallait faire plus pour marquer le témoignage des catholiques héroïques qui s'opposent aux régimes totalitaires dans des pays comme le Nicaragua et la Chine.

    Les remarques de l'archevêque Salvatore Cordileone sont intervenues alors que l'Institut Benoît XVI de l'archidiocèse de San Francisco lance un nouveau projet visant à commémorer les martyrs du communisme.

    Tout au long du XXe siècle, de nombreux cardinaux, évêques, prêtres, religieux et laïcs ont été persécutés par des régimes marxistes totalitaires. La persécution se poursuit aujourd'hui dans des pays comme la Chine et le Nicaragua, où le gouvernement impose des restrictions sévères à la pratique de la foi et emprisonne les catholiques qui témoignent de la liberté religieuse et de la dignité humaine.

    Alors que nombre de ces martyrs sont commémorés nation par nation, dans des catégories telles que les "martyrs de Chine", l'institut affirme que cette catégorisation, bien que logique, tend à enterrer ce que ces martyrs et autres héros ont en commun : ces hommes et femmes de foi se sont dressés face aux idéologies totalitaires qui se sont répandues à travers le monde aux 20e et 21e siècles.

    Dans un entretien accordé à The Pillar, l'archevêque de San Francisco Salvatore Cordileone explique pourquoi il estime nécessaire de reconnaître, de commémorer et de célébrer le témoignage des martyrs du communisme dans le monde entier, et ce qu'il pense qu'ils peuvent enseigner à l'Église sur la persécution.

    Monseigneur, vous lancez un projet de commémoration des "martyrs du communisme". Cela pourrait sembler à beaucoup de gens une sorte de chose du 20e siècle. S'agit-il de se souvenir du passé ?

    Le passé et le présent. Ces idéologies marxistes totalitaires prennent différentes formes, mais elles consistent toutes en un contrôle et une oppression par l'État des personnes qui émettent des objections. Le communisme en est la forme la plus explicite, mais il en existe d'autres. 

    C'est certainement ce qui se passe souvent dans le monde d'aujourd'hui. Vous voyez ce qui se passe en Chine, ce qui se passe au Nicaragua. C'est toujours d'actualité.

    Pensez-vous que cela ait un impact particulier sur l'Église, ou que l'Église ait un rôle particulier à jouer dans le témoignage contre ce type d'oppression ?

    Les deux à la fois. 

    L'Église est particulièrement touchée. L'Église est toujours la cible de ces régimes parce qu'elle est prête à donner une voix aux sans-voix et à défendre les pauvres. Et les pauvres ont tendance à avoir la foi et à faire confiance à l'Église. 

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  • Rome : quand les religieuses ouvraient leurs portes aux Juifs avec le soutien du Vatican

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    De Francesco Peloso sur Domani :

    Rome : quand les religieuses ouvraient leurs portes aux Juifs avec le soutien du Vatican

    19 février 2024

    Une extraordinaire action de secours menée par des instituts religieux féminins s'est déroulée dans la capitale pendant les mois de l'occupation allemande, de septembre 43 à juin 44. Sœur Grazia Loparco, professeur à la Faculté Pontificale de l'Auxilium, en a reconstitué l'histoire à partir des archives des maisons religieuses.

    Un immense travail de secours effectué au péril de sa vie, certes, mais aussi en surmontant des préjugés et des coutumes bien ancrées ; c'est dans cette perspective qu'il est possible de lire aujourd'hui l'engagement des instituts religieux romains en faveur des Juifs recherchés par les nazis et les républicains fascistes pendant les mois d'occupation de Rome, de septembre 1943 à juin 1944, lorsque la ville fut enfin libérée par les Alliés.

    Des mois très durs, marqués par des épisodes dramatiques : la déportation des Juifs, le massacre de la Fosse Ardeatine, la rafle du Quadraro. Des maisons religieuses se sont ouvertes dans toute la ville : couvents, monastères cloîtrés, curies générales et maisons dédiées à diverses activités, accueillent des milliers de Juifs, mais aussi des partisans, des réfractaires, des politiciens, des soldats, des personnes fuyant l'impitoyabilité de l'occupant.

    Depuis le début des années 2000, une religieuse, Sœur Grazia Loparco, des Filles de Marie Auxiliatrice, chargée de cours à l'Auxilium (Faculté Pontificale des Sciences de l'Education), seule faculté pontificale confiée à une congrégation féminine, a mené un projet de recherche sur les instituts religieux féminins et masculins de Rome pour reconstituer en détail cet événement unique.

    Bien sûr, inévitablement, la question se mêle à celle du comportement de Pie XII pendant la guerre face à la tragédie de la Shoah ; "cependant, quand nous avons commencé ce travail, il n'y avait pas d'intention spécifique par rapport à l'œuvre de Pacelli", précise Sœur Grazia. Il ne fait cependant aucun doute qu'à la lumière des faits, même l'action du Saint-Siège à l'égard de la persécution des juifs, au moins dans la capitale, prend une nouvelle dimension.

    CEUX QUI SONT SAUVÉS

    Les premières sources ont révélé le nombre de 3 657 Juifs cachés dans 100 instituts féminins, 45 instituts masculins et dans dix paroisses gérées par le clergé diocésain ; 680 autres sont restés cachés pendant quelques jours, soit un total de 4 447 personnes. Les enquêtes menées depuis un quart de siècle, en recueillant des témoignages directs, tant parmi les religieuses que parmi les Juifs qui ont trouvé l'hospitalité dans les instituts, en étudiant les archives des différentes congrégations féminines et masculines, celles du Vatican, et une infinité d'autres documents, révèlent d'autres données.

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  • Le message du pape pour la 32ème Journée Mondiale du Malade

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    MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS
    POUR LA XXXIIème JOURNÉE MONDIALE DU MALADE

    11 février 2024

    « Il n’est pas bon que l’homme soit seul »; soigner le malade en soignant les relations

    « Il n’est pas bon que l’homme soit seul » (Gn 2, 18). Dès le début, Dieu, qui est amour, a créé l'être humain pour la communion, en inscrivant dans son être la dimension des relations. Ainsi, notre vie, modelée à l'image de la Trinité, est appelée à se réaliser pleinement dans le dynamisme des relations, de l'amitié et de l'amour réciproque. Nous sommes créés pour être ensemble, et non pour être seuls. Et c'est justement parce que ce projet de communion est inscrit si profondément dans le cœur de l'homme que l'expérience de l'abandon et de la solitude nous effraie et est douloureuse, voire inhumaine. Elle l’est encore plus dans les moments de fragilité, d'incertitude et d'insécurité, souvent provoqués par l'apparition d'une maladie grave.

    Je pense, par exemple, à ceux qui se sont retrouvés terriblement seuls durant la pandémie de Covid-19 : les patients qui ne pouvaient pas recevoir de visites, mais aussi les infirmiers, les médecins et le personnel de soutien, tous débordés et enfermés dans des salles d'isolement. Et bien sûr, n'oublions pas ceux qui ont dû affronter l'heure de la mort tout seuls, soignés par le personnel de santé mais loin de leurs familles.

    En même temps, je partage avec douleur la détresse et la solitude de ceux qui, à cause de la guerre et de ses conséquences tragiques, se retrouvent sans soutien ni assistance : la guerre est la plus terrible des maladies sociales et les personnes les plus fragiles en paient le prix le plus élevé.

    Il faut cependant souligner que même dans les pays qui jouissent de la paix et de ressources plus importantes, le temps de la vieillesse et de la maladie est souvent vécu dans la solitude et parfois même dans l'abandon. Cette triste réalité est avant tout une conséquence de la culture de l'individualisme, qui exalte la performance à tout prix et cultive le mythe de l'efficacité, devenant indifférente et même impitoyable lorsque les personnes n'ont plus la force nécessaire pour suivre le rythme. Elle devient alors une culture du rejet, dans laquelle « les personnes ne sont plus perçues comme une valeur fondamentale à respecter et à protéger, surtout celles qui sont pauvres ou avec un handicap, si elles “ne servent pas encore” – comme les enfants à naître –, ou “ne servent plus” – comme les personnes âgées » (Enc. Fratelli tutti, n. 18). Malheureusement, cette logique imprègne également certains choix politiques, qui ne mettent pas au centre la dignité de la personne humaine et ses besoins, et ne favorisent pas toujours les stratégies et les ressources nécessaires pour garantir à chaque être humain le droit fondamental à la santé et à l'accès aux soins. Dans le même temps, l'abandon des personnes fragiles et leur solitude sont également favorisés par la réduction des soins aux seuls services de santé, sans que ceux-ci soient judicieusement accompagnés d'une “alliance thérapeutique” entre médecin, patient et membre de la famille.

    Cela nous fait du bien de réentendre cette parole biblique : il n'est pas bon que l'homme soit seul ! Dieu la prononce au tout début de la création et nous révèle ainsi le sens profond de son projet pour l'humanité mais, en même temps, la blessure mortelle du péché, qui s'introduit en générant soupçons, fractures, divisions et, donc, isolement. Il affecte la personne dans toutes ses relations : avec Dieu, avec elle-même, avec les autres, avec la création. Cet isolement nous fait perdre le sens de l'existence, nous prive de la joie de l'amour et nous fait éprouver un sentiment oppressant de solitude dans tous les passages cruciaux de la vie.

    Frères et sœurs, le premier soin dont nous avons besoin dans la maladie est une proximité pleine de compassion et de tendresse. Prendre soin de la personne malade signifie donc avant tout prendre soin de ses relations, de toutes ses relations : avec Dieu, avec les autres – famille, amis, personnel soignant –, avec la création, avec soi-même. Est-ce possible ? Oui, c'est possible et nous sommes tous appelés à nous engager pour que cela devienne réalité. Regardons l'icône du Bon Samaritain (cf. Lc 10, 25-37), sa capacité à ralentir son rythme et à se faire proche, la tendresse avec laquelle il soulage les blessures de son frère souffrant.

    Rappelons-nous cette vérité centrale de notre vie : nous sommes venus au monde parce que quelqu'un nous a accueillis, nous sommes faits pour l'amour, nous sommes appelés à la communion et à la fraternité. Cette dimension de notre être nous soutient particulièrement dans les moments de maladie et de fragilité, et c'est la première thérapie que nous devons adopter tous ensemble pour guérir les maladies de la société dans laquelle nous vivons.

    À vous qui vivez la maladie, qu'elle soit passagère ou chronique, je voudrais dire : n'ayez pas honte de votre désir de proximité et de tendresse ! Ne le cachez pas et ne pensez jamais que vous êtes un fardeau pour les autres. La condition des malades nous invite tous à freiner les rythmes exaspérés dans lesquels nous sommes plongés et à nous redécouvrir.

    Dans ce changement d’époque que nous vivons, nous, chrétiens, sommes particulièrement appelés à adopter le regard compatissant de Jésus. Prenons soin de ceux qui souffrent et qui sont seuls, peut-être marginalisés et rejetés. Avec l'amour mutuel, que le Christ Seigneur nous donne dans la prière, en particulier dans l'Eucharistie, guérissons les blessures de la solitude et de l'isolement. Et ainsi, coopérons pour contrer la culture de l'individualisme, de l'indifférence, du rejet, et pour faire grandir la culture de la tendresse et de la compassion.

    Les malades, les fragiles, les pauvres sont au cœur de l'Église et doivent aussi être au centre de nos attentions humaines et de nos sollicitudes pastorales. Ne l'oublions pas ! Et confions-nous à la Très Sainte Vierge Marie, Santé des malades, pour qu'elle intercède pour nous et nous aide à être des artisans de proximité et de relations fraternelles.

    Rome, Saint-Jean-de-Latran, 10 janvier 2024

  • Défendre et porter la voix des chrétiens issus de l'islam

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    ECLJ

    Madame, Monsieur,

    L'ECLJ s'engage pour défendre et porter la voix des chrétiens issus de l'islam.

    C'est ce que l'ECLJ a pu faire ce dimanche, en participant à l'émission En quête d'Esprit de CNews, également diffusée sur Europe 1, pour parler de la persécution des chrétiens ex-musulmans en France et en Europe. L'ECLJ défend aussi les chrétiens issus de l'islam, en particulier en Afrique du Nord. Nous lançons un appel à témoignage ci-dessous.

    Ce dimanche, sur CNews et Europe 1, Thibault Van Den Bossche, de l'ECLJ, a pu intervenir pour faire sortir de l'ombre ce sujet presque tabou de la persécution que subissent ceux qui quittent l'islam en Europe.

    C'est pourtant une grave réalité, une atteinte fondamentale à nos principes de respect de la liberté religieuse qui plonge des milliers de personnes dans la peur d'être découvertes, insultées, agressées et même parfois séquestrées, renvoyées "au bled" ou assassinées. L'ECLJ a révélé ce problème dans un rapport et un reportage.

    Voir l'émission :

    Même en Europe, la persécution des ex-musulmans est un défi tant pour ceux qui quittent l'islam que pour les églises ou les communautés qui les accueillent.

    Pour ceux qui ne l'ont pas encore vu, voici notre reportage complet que nous vous invitons à regarder et partager :

    Appel à témoignage de Marocains chrétiens ex-musulmans

    L'ECLJ poursuit son action de plaidoyer au soutien des chrétiens issus de l'islam, particulièrement au Maroc. 

    L'ECLJ s'engage pour obtenir la reconnaissance par le Maroc de la religion chrétienne, car ce pays ne reconnait que deux religions : l'islam et le judaïsme. Selon la loi, un Marocain ne peut être que musulman ou juif, mais pas chrétien. Au Maroc, les chrétiens ne sont tolérés que comme des étrangers.

    Ainsi, un Marocain converti au christianisme reste musulman aux yeux des institutions et soumis au statut juridique des musulmans. Il subit de nombreuses discriminations.

    L'ECLJ veut lutter contre cette injustice, et souhaite pour cela entrer en relation avec des Marocains ex-musulmans.

    Marocains ex-musulmans, vos témoignages et vos expériences sont précieux pour notre action auprès des autorités de votre pays. Contactez-nous en réponse à ce courriel (secretariat@eclj.org). Nous pouvons garantir votre anonymat. 

    C'est grâce au courage de ceux qui ont accepté de témoigner auprès de nous que ce sujet émerge dans la grande presse. Qu'ils en soient une nouvelle fois remerciés et puisse leur exemple inspirer à d'autres le courage de témoigner.

    Merci infiniment !

    Pour la défense des chrétiens persécutés

  • L’Institut Jérôme Lejeune reconnu pour l’« excellence remarquable » des soins pratiqués

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    De gènéthique.org :

    Labellisation de l’Institut Lejeune : la reconnaissance de l’« excellence remarquable » des soins pratiqués

    8 janvier 2024

    Par un arrêté du 26 décembre 2023, l’Institut Jérôme Lejeune a été reconnu comme centre de compétence « déficiences intellectuelles de causes rares » au sein de la filière nationale de santé DéfiScience.

    Cette labellisation vient reconnaître l’Institut comme « une structure d’excellence clinique et scientifique dans le domaine des maladies génétiques rares entraînant un trouble du développement intellectuel ». « C’est une reconnaissance de l’expertise et de l’expérience des professionnels de santé, mais aussi du caractère unique de l’offre de soins de l’Institut Jérôme Lejeune » explique l’Institut dans un communiqué de presse.

    « Un centre expert »

    L’établissement est spécialisé dans la prise en charge des personnes porteuses de trisomie 21 ou d’une autre déficience intellectuelle d’origine génétique. Il propose « une médecine préventive qui repose sur une prise en charge médicale spécialisée, globale et individualisée. Les consultations permettent un diagnostic précoce et un suivi régulier des patients tout au long de la vie, de l’enfance à l’âge adulte, sans rupture de parcours ».

    La labellisation de l’Institut repose notamment sur l’expertise du suivi des adultes porteurs de déficiences intellectuelles. Le vieillissement des personnes porteuses de trisomie 21 étant plus précoce que dans la population générale, un suivi spécialisé et une attention particulière sont nécessaires (cf. Handicap mental et vieillissement : des progrès et des défis à relever). La consultation gériatrique de l’Institut n’a pas ou peu d’équivalent en France.

    « L’Institut prenait déjà part aux travaux de DéfiScience, mais la reconnaissance officielle comme centre de compétence va nous permettre de renforcer notre engagement et notre rôle de centre expert » précise Guillaume Duriez, directeur de l’Institut Jérôme Lejeune.

    Un « lieu de passion et d’énergie »

    Suite à cette labellisation, Agnès Firmin Le Bodo, ministre de la Santé et de la Prévention par intérim, a rendu visite à l’Institut Lejeune le 4 janvier. Un « lieu de passion et d’énergie, où l’innovation et le développement des connaissances autour des déficiences intellectuelles sont pratiqués à un niveau d’excellence remarquable » a t-elle souligné sur X.

    Cette visite, comme ce message, a fait polémique. De nombreux internautes l’ont critiquée avec virulence. Un « déferlement de haine juste gratuit » s’est abattu sur la ministre, d’après ses propres mots. La raison ? L’Institut Lejeune est lié à la fondation Jérôme Lejeune qui défend la vie « de sa conception à sa mort naturelle », et s’oppose à l’IVG, comme à l’euthanasie ou au suicide assisté.

    Le 5 janvier, Agnès Firmin Le Bodo a assumé ses propos, et répondu sur les réseaux sociaux. « Pour ceux que ça dérange, la démocratie c’est aussi échanger avec les personnes qui ne partagent pas vos idées. En l’occurrence, j’ai eu avec les professionnels de santé de cet institut un échange sur la fin de vie » a-t-elle répliqué sur X (cf. Fin de vie : un « dialogue de sourds » entre les soignants et le gouvernement), tout en rappelant que ses « positions sur la PMA, l’IVG [dans la] Constitution et la fin de vie sont connues » (cf. Fin de vie : Agnès Firmin Le Bodo précise les contours du projet de loi).

    « Près de 13 000 patients ont été pris en charge » 

    Au-delà des postures et des idéologies, ne mélangeons pas tout. Comme l’a rappelé la Fondation Lejeune dans un communiqué de presse, « l’Institut Lejeune est un établissement indépendant », « financé à hauteur de 77 % de son budget de fonctionnement par la Fondation Jérôme Lejeune, fondation reconnue d’utilité publique » (cf. Les recherches sur les maladies génétiques de l’intelligence principalement financées par le privé, Fondation Lejeune en tête). Un financement qui s’inscrit dans le cadre de l’une des missions statutaires de la Fondation.

    « Cet Institut est aujourd’hui l’un des premiers centres médicaux dans le monde, spécialisé dans la trisomie 21 et les déficiences intellectuelles d’origine génétique » rappelle en outre la Fondation. « Il assure le suivi de plus de 20 % des enfants porteurs de trisomie 21 en France » précise-t-elle. Ainsi, « 4 500 consultations par an sont réalisées et 600 nouveaux patients viennent chaque année solliciter son expertise médicale » ajoute la Fondation. « Près de 13 000 patients ont été pris en charge depuis sa création en 1998 » et « 14 programmes de recherche clinique sont en cours, en partenariat avec d’autres centres de recherche en France et en Europe » (cf. Trisomie 21 : un nouveau pas dans la recherche d’un traitement).

    Quelle inclusion des personnes porteuses de trisomie 21 ?

    La polémique soulevée interroge sur la réalité de l’inclusion des personnes porteuses de trisomie 21 en France. Cette volonté d’inclusion ne serait-elle qu’une façade ? Au-delà des mots, quelle reconnaissance dans la société pour les personnes porteuses de trisomie 21 ?

    « Dans notre pays, le handicapé, et plus particulièrement le handicapé mental, est encore bien souvent un exclu » déclarait Bernard Kouchner, secrétaire d’Etat à la Santé, à l’Assemblée nationale, pour défendre la création de l’Institut Lejeune en 1998. Avons-nous avancé depuis ? Les regards changeront-ils (cf. Trisomie 21 : « il n’y a pas de ‘sous-hommes’, ni de ‘sous-femmes’ ») ?

    Comme le souligne notamment la journaliste Eugénie Bastié sur X, le travail de l’établissement est précieux. L’Institut Lejeune « fait plus pour l’inclusion des personnes handicapées que n’importe laquelle des belles consciences morales de gauche » critiquant la visite d’Agnès Firmin Le Bodo, souligne-t-elle. Il est « rassurant » que la ministre s’intéresse aux personnes porteuses de trisomie 21 et aux soignants qui travaillent à l’amélioration de leurs conditions de vie, alors que cette pathologie est la cible principale du dépistage anténatal (cf. Dépistage et diagnostic prénatal : les techniques évoluent, la trisomie 21 est toujours ciblée).

  • Agissons pour les chrétiens persécutés dans le monde entier, afin qu'ils puissent fêter Noël et toutes les autres fêtes dans la paix et la sérénité

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    Du site de l'ECLJ :

    Creche de Noel

    Madame, Monsieur,

    La fête de la Nativité apporte toujours une grande joie aux chrétiens, par cette visite extraordinaire de Dieu fait homme. En cette fin de l'Avent, nous avons plus qu'une pensée, nous continuons d'agir pour les chrétiens persécutés dans le monde entier, afin qu'ils puissent fêter Noël et toutes les autres fêtes dans la paix et la sérénité.

    Pétition pour la défense des chrétiens persécutés

    En Algérie d'abord, nous venons d'envoyer un courrier à la Rapporteuse spéciale des Nations unies sur la liberté de religion ou de conviction pour qu'elle visite officiellement l'Algérie. Ce pays fait tout pour limiter la liberté religieuse des chrétiens. Le 27 novembre 2023, le vice-président de l’Église protestante d’Algérie a été condamné en appel à un an de prison et 100 000 dinars d’amende pour avoir célébré un culte non autorisé, dans un édifice non permis à cet effet. Malgré la multiplication arbitraire des emprisonnements de chrétiens et des fermetures d’églises, la communauté évangélique autochtone se développe...

    Lire l'article complet sur le site Conflits "La loi algérienne contre la liberté religieuse des chrétiens"

    En Turquie ensuite, les attaques visant les sites chrétiens accusent une hausse significative depuis 2015, selon la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale. Cette Commission déplore que « dans de nombreux cas, la police n'appréhende pas les agresseurs, et dans les cas où les agresseurs sont arrêtés, ils bénéficient souvent d'un traitement indulgent de la part des tribunaux turcs ». La non-exécution par la Turquie des condamnations par la Cour européenne des droits de l’homme est de surcroît très élevée.

    Lire notre analyse complète sur notre site "L’inquiétante augmentation des attaques de sites chrétiens en Turquie"

    En Éthiopie où se déroule depuis trois ans le conflit le plus meurtrier de notre siècle, l'ECLJ agit auprès des Nations unies pour dénoncer les persécutions de "l'armé de libération Oromo" contre les chrétiens et leurs églises. Le mois dernier, nous avons écrit à la Directrice générale de l’UNESCO, Madame Audrey Azoulay pour lui demander d'agir conformément à son mandat pour la protection des églises de Lalibela, inscrites au patrimoine et d’appeler à leur sauvegarde.

    Lire l'article complet sur notre site "L'ECLJ demande à la Directrice générale de l’UNESCO d’agir pour la protection du patrimoine chrétien éthiopien"

    En Europe, nous dénonçons sans relâche la christianophobie institutionnelle.

    Le nombre de crimes de haine contre les chrétiens augmente d’année en année. Malgré cela, l’Union européenne a encore passé sous silence la haine antichrétienne dans sa communication du 6 décembre 2023  «Pas de place pour la haine: une Europe unie contre la haine» et refuse toujours de se doter d’un «coordinateur de la lutte contre la christianophobie». La Cour européenne des droits de l’homme quant à elle encourage clairement le blasphème antichrétien sous couvert de la liberté d’expression.

    Lire l'article complet sur notre site "«Pas de place pour la haine en Europe»… sauf celle contre les chrétiens"

    L'Église orthodoxe enfin est en proie à de graves difficultés internes en raison du conflit entre l'Ukraine et la Russie, mais aussi externes, particulièrement en Turquie. Ce sont deux des sujets que nous abordons longuement dans notre dernière vidéo avec le nouveau Président du Comité des directeurs de l'ECLJ, Andrew Ekonomou. Nous l'avons entièrement doublée en français afin que vous puissiez tous en profiter pleinement :

    Andrew Ekonomou : Interview du Président de l'ECLJ

    Toute l'équipe de l'ECLJ vous souhaite un très saint et joyeux Noël et vous remercie pour votre soutien:

    Pour la défense des chrétiens persécutés