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  • La vraie sagesse : renoncer à tout pour suivre le Christ - Homélie du Père Zanotti-Sorkine pour le 23e dimanche du temps ordinaire

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    Prédication pour le 23e dimanche du temps ordinaire (archive du 8 septembre 2013) par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Lc 14, 25-33).

    http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org

    Évangile : La vraie sagesse, c’est de renoncer à tout pour le Christ (Luc 14, 25-33)

    De grandes foules faisaient route avec Jésus ; il se retourna et leur dit : « Si quelqu'un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher derrière moi ne peut pas être mon disciple. Quel est celui d'entre vous qui veut bâtir une tour, et qui ne commence pas par s'asseoir pour calculer la dépense et voir s'il a de quoi aller jusqu'au bout ? Car, s'il pose les fondations et ne peut pas achever, tous ceux qui le verront se moqueront de lui : 'Voilà un homme qui commence à bâtir et qui ne peut pas achever !' Et quel est le roi qui part en guerre contre un autre roi, et qui ne commence pas par s'asseoir pour voir s'il peut, avec dix mille hommes, affronter l'autre qui vient l'attaquer avec vingt mille ? S'il ne le peut pas, il envoie, pendant que l'autre est encore loin, une délégation pour demander la paix. De même, celui d'entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple.

  • Internet : « faire du buzz pour Jésus ? »

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    Lui-même présent sur les réseaux sociaux, le pape François a reçu le 29 août dernier au Vatican, Mark Zuckerberg, président-fondateur de Facebook. À cette occasion, Famille chrétienne interrogé le père Pierre Amar, l’un des rédacteurs du Padreblog, auteur d’Internet : le nouveau presbytère1, à paraître prochainement.

    Est-il possible de rassembler des brebis avec des souris ? Si oui, comment 

    Bien sûr ! Et tous les compteurs placés en bas de nos écrans en sont la preuve. Pas une seule vidéo ou article qui ne signale le nombre de « like », de « RT », de « followers » ou de « fans » obtenus. Certains chiffres donnent même le vertige : Internet brasse des multitudes ! En outre, une information peut être communiquée en un instant à toute la planète. Cette dimension mondiale ne peut que faire le bonheur de l’Église ainsi invitée à être toujours plus catholique, c’est-à-dire universelle.

    Ce rassemblement se fait surtout au moyen du plus vieux média du monde : le bouche-à-oreille, la rumeur. En anglais : le buzz. Il est l’ingrédient principal d’Internet. La vraie question est donc la suivante : peut-il exister, et à quelles conditions, un « buzz catho » ? Une étude sérieuse des évangiles peut donner une première réponse à cette question : en effet, Jésus aussi a fait du buzz. Lorsqu’il demande par exemple à ses apôtres : « au dire des foules, qui suis-je? » (Luc 9, 18) il se positionne par rapport à la rumeur, une rumeur relancée par les miracles et les prodiges qu’il opère, les paraboles qu’il invente, les enseignements qu’il proclame. Bref, le défi est clair : il faut faire du buzz pour Jésus ! Le pape François dit « faire du bruit ». C’est exactement pareil. Et s’il a reçu dernièrement en audience privée le fondateur de Facebook, dont le moteur est le buzz, c’est certainement parce qu’il est convaincu de tout cela.

    Evangélise-t-on de la même façon sur Internet que dans la « vraie » vie ?

    Oui. Mais pour être honnête, je ne crois pas que l’on puisse se convertir sur Internet. Nous sommes chrétiens, c’est-à-dire disciples d’une rencontre incarnée, celle de Dieu avec les hommes. Lorsque Dieu a voulu sauver le monde, il a envoyé son fils, et pas une lettre, un message ou... un mail ! De la même façon, il n’y pas de baptême sans eau qui mouille, d’onction des malades sans huile qui coule, de communion sacramentelle sans hostie consacrée et d’ordination sans imposition des mains. Lorsqu’on regarde la messe à la télévision, même en direct, ce n’est pas la réalité : c’est une image de la réalité. Il semble pour autant délicat de conclure hâtivement qu’il ne se passe rien. Internet, considéré comme un lieu et un instrument, pourrait être un intermédiaire au service d’une certaine communion spirituelle. D’ailleurs, le Net n’est-il pas d’abord, littéralement, un « filet », une « toile » pour attraper du monde ?

    Peut-on envisager que des cyber-missionnaires se consacrent uniquement à l’évangélisation sur Internet ?

    S’ils croient qu’ils vont convertir des foules, ils risquent d’attendre longtemps. Mais s’ils pensent que, par Internet, Jésus peut être connu, alors oui, je crois que le jeu en vaut la chandelle ! Entre nous, faire connaître le Christ n’est qu’une pure démarche informationnelle, de l’ordre du renseignement, le plus exact, le plus fidèle et le plus riche possible. Le web et sa capacité à rassembler des connaissances peut donc être mobilisé dans un seul but : connaître et faire connaître Jésus. Mais ce n’est que le début : car après la connaissance, vient ensuite la Rencontre et… l’amour ! Même Voltaire le reconnaît : « on ne peut désirer ce qu’on ne connaît pas » (Zaïre, acte 1, scène 1). On pourrait du coup conseiller deux étapes aux cyber-missionnaires que vous évoquez : quand, dans un premier temps, ils s’attachent à dire avec précision « oui, Jésus-Christ existe » puis, dans un deuxième temps, qu’ils se passionnent pour dire avec entrain, dynamisme et vigueur : « il peut exister pour toi », « toi qui lit cet article ou qui visite ce site ». 

    Vous parlez d’une « Pentecôte numérique » pour l’Église ? Qu’est-ce donc ? 

    Je pense qu’Internet bouleverse et continue de bouleverser la communication de l’Église, comme la Pentecôte a bouleversé les apôtres. Par exemple, de simples prêtres de terrain, curés de paroisses, animent aujourd’hui des communautés numériques importantes et donnent même le ton lors de polémiques d’envergure nationale. De simples laïcs qui ne cachent aucunement leur foi chrétienne bénéficient du même succès. Bien sûr, on se reconnaît ou pas, on aime ou on n’aime pas la tonalité des messages de ces figures numériques. Mais force est de constater que leurs réactions sont relayées, commentées, attaquées... renforçant significativement leur place dans le continent numérique. L’autre bouleversement, c’est que la notoriété numérique acquise par ces personnes – simples prêtres ou simples laïcs – s’est doublée en notoriété médiatique. Les médias scrutent leurs messages et leurs réactions, les insèrent parfois dans la rédaction d’un article de presse ou les invitent sur des plateaux télé et radio.

    Il me semble qu’une nouvelle forme d’apostolat est en train d’éclore pour l’Église qui est en France. Dans mon ouvrageje dresse un état des lieux, je relève quelques défis et j’appelle humblement à quelques conversions pour vivre au mieux cette Pentecôte. Comme il y a deux mille ans, elle a le même objectif : que chacun, dans sa langue, puisse entendre les merveilles du Salut offert par Jésus-Christ ! 

    Benjamin Coste

    1. Internet, le nouveau presbytère, Editions Artège, à paraître le 15 septembre 2016, 14,90€

    Ref. « Il faut faire du buzz pour Jésus ! »

    JPSC

  • Nouvelles attaques de talibans contre des quartiers chrétiens au Pakistan

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    ASIE/PAKISTAN - Mort d’un laïc catholique dans le cadre d’une attaque des talibans contre un quartier chrétien de Peshawar

    Peshawar (Agence Fides) – Quatre militants talibans ont attaqué ce matin vers 05.30 locales la Christian colony, quartier chrétien de Peshawar, ville du nord du Pakistan. Un laïc catholique, Samuel Masih, père de famille, a été tué et deux protestants, employés comme agents civils de sécurité ont été blessés. C’est ce qu’indique à Fides le Père Yunis Riaz, Curé de la Paroisse Saint Michel, sur le territoire de laquelle se trouve la Christian colony. Dans une fusillade intervenue par après, deux militaires et un agent de police ont été blessés alors que les quatre talibans auteurs de l’attaque sont morts.

    Le Père Riaz, Curé à Peshawar depuis cinq ans, raconte, dans le cadre d’un entretien accordé à Fides, ces moments agités : « Les quatre militants étaient embusqués hors de la Colonie. Ils ont attendu que la barrière s’ouvre pour faire sortir Samuel, qui devait se rendre au travail. A ce point, ils ont ouvert le feu, tuant Samuel et pénétrant dans la colonie. Dans la fusillade, nos deux agents de sécurité civils ont été blessés. Ils ont cependant donné l’alarme et appelé des renforts. Les militaires sont arrivés et ont poursuivi l’affrontement avec les terroristes. Deux d’entre eux ont été tués par l’armée. Deux autres se sont fait exploser, attendus que tous les quatre portaient des ceintures explosives, détruisant une habitation dans laquelle ils s’étaient barricadés mais sans pour autant faire d’autres victimes ».

    Le Curé poursuit : « Je me suis rendu sur place. Les gens ont peur. Nous sommes en deuil suite à la mort de Samuel. Dans la colonie, vit une trentaine de familles chrétiennes dont dix sont catholiques. Il s’agit de personnes simples, en majeure partie travaillant au nettoyage de bureaux de l’administration. Ce sont des gens dotés d’une foi forte. Nous surmonterons cela également ».

    « Les talibans – conclut le Père Riaz – frappent de manière indiscriminée des objectifs civils et militaires, des écoles et des familles. Ils veulent détruire la paix et jouir de visibilité en menaçant les institutions. Nous resterons unis pour protéger la paix sociale et religieuse. En tant que chrétiens, nous ferons ce qui nous appartient de faire, en priant et en travaillant pacifiquement, construisant chaque jour la paix dans notre vie quotidienne ». (PA) (Agence Fides 02/09/2016)

  • Les femmes voilées en Belgique, un effet de mode ?

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    deuil lilian.jpgDans  la « Libre », Dorian de Meeûs pose trois questions sur le voile islamique en Belgique à Felice Dassetto, sociologue des religions, professeur émérite UCL et membre de l'Académie Royale de Belgique. 

    Le nombre de femmes voilées a-t-il augmenté en Belgique ces dernières années ?
     

    A ma connaissance, il n'y a pas de chiffres à ce sujet. Mais mon impression est plutôt en sens contraire. Le pic du port du foulard semble avoir été atteint dans les années 2010. Depuis lors, il me semble que la situation est stagnante. En regardant ces questions, il faut prendre en compte également la succession des générations. La population qui a été hautement concernée a été la première et surtout la deuxième génération. En raison de l'impact de la prédication salafiste et des Frères musulmans dans les années 2000. Après le 11 septembre 2001 et les interpellations mal ressenties par une jeunesse musulmane, un sursaut identitaire pieux, alimenté par les groupes cités a trouvé son expression féminine dans l'obligation du foulard. Les choses pourraient changer auprès des troisièmes, quatrièmes générations. C'est à suivre et cela demanderait des recherches ou du travail journalistique de fond, qui manquent. Il y a également des phénomènes en sens contraire, car certaines femmes commencent à comprendre qu'elles paient un prix cher -sur le plan de l'emploi- en suivant ces obligations, qui restituent la lettre plus que l'esprit. L'esprit étant celui de la pudeur et il concerne tant les femmes que les hommes. Malheureusement, de nombreux leaders musulmans pensent que la lettre prime sur l'esprit. 

    Comment expliquez-vous cette "mode" ou "tendance" depuis une dizaine d’années?
     

    La politisation et la médiatisation française autour du burkini, peut donner à penser qu'il y a là une surenchère nouvelle, ce qui ne me semble pas être le cas. Mais à condition de ne pas faire de la surenchère polémique de part et d'autre et de ne pas tomber dans des débats contreproductifs et, selon moi, erronés. Il peut y avoir un effet d'imitation, donc de mode. Mais l'impact plus grand est celui de la prédication, tant des salafistes que des Frères musulmans, qui ont fait de cet objet identitaire une marque de la "vraie" musulmane. Ils en ont également fait un drapeau: celui, avec les mosquées, de la présence de l'islam en Europe. Dans les discours saoudiens, à l'origine du salafisme, ce projet était et est, explicite. 

    En Belgique, le port du voile est-il un acte volontaire des femmes musulmanes ou est-ce le fruit d’une forte pression des hommes de la communauté musulmane ?
     

    L'analyse est la même partout en Europe ; il peut y avoir des cas d'injonction externe, mais je ne généraliserais pas. Je soulignerais plutôt que globalement, c’est un climat diffus au sein des communautés musulmanes, ainsi que dans l'ensemble du monde musulman, qui ont fait de cet objet un "absolu". Il faut ajouter également que pour une jeune musulmane de la deuxième génération, dans les années 2000, porter le foulard était parfois un condition pour trouver un "bon" mari. Enfin, il ne faut pas oublier que - aussi paradoxale que cela puisse paraître, porter un foulard dans certains quartiers à fort contrôle social, c'est également synonyme de liberté de mouvement sans être harcelés par des jeunes qui trainent aux stations de métro, par les rumeurs qui circulent dans la communauté. 

    Ref. Les femmes voilées en Belgique, un effet de mode ?

    Les signes identitaires religieux ou autres n’ont plus la cote  dans le monde sécularisé.  Il fut néanmoins un temps, pas si lointain, où il convenait pour les femmes occidentales de mettre un chapeau pour sortir. Et les hommes eux-mêmes portaient des couvre-chefs. Question de mode vestimentaire et sans doute plus pour les dames qui se couvraient d’une mantille ou d’un « fichu » à l’église. Si vraiment le foulard des musulmanes gêne les sécularistes sectaires,  pour qu’il ne soit  plus un porte-drapeau, la meilleure façon de faire est de ne plus le critiquer. Une attitude libérale lui ôtera ses attraits militants ou transgressifs des dogmes de la modernité avancée.

    JPSC

  • Programmation spéciale Mère Teresa sur KTO

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    Programmation spéciale Mère Teresa sur KTO

    Dimanche 4 septembre 2016 à 10h30, KTO retransmettra en direct la messe et la canonisation de la bienheureuse Mère Teresa de Calcutta en direct de Rome.

    La fondatrice des Missionnaires de la charité a été béatifiée par Jean-Paul II en 2003. Le 15 mars dernier, le Saint-Père a signé le décret pour la canonisation de Mère Teresa. 

    FILM

    Un film inédit, Mère Teresa, sera diffusée sur KTO dimanche 4 septembre à 20h40 pour la première partie et lundi 5 septembre à 20h40, pour la seconde.

    Production Rai Fiction, Lux Vide. Réalisation Fabrizio Costa, Olivia Hussey.

    • 1ère partie : Inde, fin des années 1940. La domination britannique a pris fin, mais la nouvelle nation indienne ne trouve pas la paix. Une guerre civile éclate entre hindous et musulmans. Les problèmes sociaux accablent les autorités, la ville souffre, avec ses faibles, ses malades, ses oubliés. Au milieu de cette misère vit une religieuse qui se donne à aider les plus pauvres : Mère Teresa.
    • 2nde partie : Mère Teresa est confrontée à de nombreuses autorités, mais avec le soutien de quelques amis visionnaires et jeunes religieuses passionnées, elle parvient à fonder son propre ordre missionnaire, les Missionnaires de la Charité. Elle poursuit sa mission sans relâche et obtient une reconnaissance internationale pour son travail en 1979 : le prix Nobel de la paix. Jusqu’à la fin de ses jours, elle continue à parcourir le monde pour répandre son message d'amour et de charité.

    Cliquez ici pour accéder à la page de l'émission sur le site de KTO

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  • Les intentions de prière du pape pour le mois de septembre

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    (source) Le pape François invite les catholiques, tout au  long de ce mois de  septembre 2016, à porter plus particulièrement dans la prière les deux intentions suivantes : la construction d’une société plus humaine, et la mission d’évangélisation des baptisés.

    Intention de prière universelle :

    Pour que chacun contribue au bien commun et à la construction d’une société qui mette la personne humaine au centre.

    Intention pour l’évangélisation :

    Pour que les chrétiens, en participant aux sacrements et en méditant l’Écriture, soient toujours plus conscients de leur mission d’évangélisation.

    Chaque mois, le pape met en lien une vidéo pour illustrer l’intention universelle, ici : http://thepopevideo.org/fr.html

  • Prier pour Asia Bibi

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    De Riposte Catholique :

    Urgence Asia Bibi ! Prions pour elle…

    Riposte Catholique s’associe à l’initiative de nos confrères et amis de L’Observatoire de la Christianophobie en reproduisant ce communiqué d’hier auquel nous vous suggérons de donner suite en adhérant à cette ultime chaîne de prière pour notre sœur catholique Asia Bibi…

    Les adhérents à la chaîne de prière pour Asia Bibi, que nous avons lancée le 23 août dernier et qui sera poursuivie jusqu’à l’appel, en octobre, à la Cour suprême du Pakistan, ont reçu de notre part, hier au soir à 18 h 30, une des informations qui leur sont réservées en priorité. Et c’est une information de grand intérêt puisqu’il s’agit d’un commentaire de Khalil Thair Sindhu, ministre catholique de la province du Pendjab, chargé des Droits de l’homme et des minorités religieuses. Il vient de recevoir dans son bureau de Lahore des journalistes de Vatican Insider, un service du quotidien italien La Stampa. Voici la question qui lui a été posée et la réponse qu’il a faite :

    Q. M. le ministre, parmi les nombreux cas de chrétiens en difficulté [au Pakistan], il y a celui d’Asia Bibi. Que pouvez-vous nous en dire ?

    R. Je peux vous dire que la fin de son calvaire approche. L’audience à la Cour suprême se tiendra au mois d’octobre. Je suis convaincu qu’elle sera acquittée. En tant qu’avocat, j’ai étudié à fond son dossier et, au vu des éléments en faveur d’Asia Bibi, je prévois l’acquittement. Je serai au tribunal pour suivre en direct l’audience en qualité de représentant du gouvernement provincial.

    Si vous souhaitez, vous aussi, adhérer à cette chaîne de prière et recevoir ainsi ces informations exclusives (avant qu’elles soient reprises sur L’Obs), nous vous suggérons de vous inscrire ici ! Asia Bibi a besoin de nos prières. Nous comptons sur vous.

  • Un témoignage exclusif sur Mère Teresa

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    De John Burger sur aleteia.org :

    Interview exclusive avec « l’avocat » de Mère Teresa

    Aleteia a rencontré le père Brian Kolodiejchuk, postulateur de la cause de canonisation de la future sainte.

    Mère Teresa (1910-1997), religieuse albanaise et fondatrice des Missionnaires de la Charité, à un hospice à Calcutta (Inde) en 1969. © Terry Fincher/Gettyimages

    Mère Teresa (1910-1997), religieuse albanaise et fondatrice des Missionnaires de la Charité, dans un hospice à Calcutta (Inde) en 1969. © Terry Fincher/Gettyimages

    Dans un livre rassemblant les lettres de Mère Teresa de Calcutta, le père Brian Kolodiejchuk cite le pape François et explique le sens profond du mot « miséricorde ». Dans l’introduction de A Call to Mercy: Hearts to Love, Hands to Serve [« Un appel à la Miséricorde : nos cœurs pour aimer, nos mains pour servir », qui n’a pas encore été traduit en français, NDLR], le prêtre écrit :

    « Le pape François nous rappelle le sens étymologique du mot latin miséricorde : “Miseris cor dare, ‘donner le cœur aux indigents’, ceux dans le besoin, ceux qui souffrent. C’est ce que Jésus a fait : Il a ouvert Son cœur à l’indigence de l’homme”.

    C’est peut-être la meilleure description possible de la religieuse qui sera canonisée ce dimanche 4 septembre : celle qui a donné son cœur aux indigents et aux misérables. Originaire de la partie la plus misérable d’une ville d’Inde, Mère Teresa a passé toute sa vie d’adulte à répondre aux besoins des « plus pauvres des pauvres » du monde.

    A Call to Mercy paraît à la veille de la canonisation de Mère Teresa, cause pour laquelle le père Kolodiejchuk a postulé il y a dix-sept ans et qu’il a coordonnée depuis. Le prêtre canadien est également le père supérieur des Pères Missionnaires de la Charité, groupe que Mère Teresa a créé en plus des Sœurs Missionnaires de la Charité. Il était très lié à Mère Teresa, de 1977 jusqu’à sa mort en 1997. Son livre rassemble les lettres de la religieuse ainsi que les témoignages de ses proches.

    Lundi dernier, le père Kolodiejchuk a discuté avec Aleteia.

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  • Chine et Vatican confiants dans l’avenir de leurs relations

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    Selon Nicolas Senèze dans « La Croix », à Pékin comme à Rome, des signaux favorables soulignent l’avancée des négociations :

    "La porte-parole du ministère des affaires étrangères chinois, Hua Chunying, a confirmé, lundi 29 août lors de son point-presse quotidien, l’amélioration des relations entre le Vatican et Pékin. « La Chine est toujours sincère au sujet de l’amélioration de ses relations avec le Vatican, et a fait des efforts inlassables à cette fin », a-t-elle déclaré.

    Elle était interrogée sur des déclarations du cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, qui avait fait part, deux jours auparavant, de ses « espoirs » et « attentes » quant à « une nouvelle étape dans les relations entre le Siège apostolique et la Chine ».

    « Le canal de dialogue et de contact entre les deux parties fonctionne bien et efficacement », a poursuivi Hua Chunying. « En nous appuyant sur certains principes, nous aimerions travailler ensemble aux côtés du Vatican pour des dialogues constructifs, nous rencontrer à mi-chemin et lutter pour le développement continu des relations bilatérales. »

    Début août, dans un long texte publié dans l’hebdomadaire de son diocèse, le cardinal John Tong Hon, évêque de Hong Kong, avait confirmé l’avancée des discussions entre Pékin et le Vatican, notamment sur le délicat sujet de la nomination des évêques en Chine.

    > Lire aussi : Le cardinal de Hong Kong confirme l’accord entre la Chine et le Vatican

    Un accord final sur le sujet se fera sans trahir les fondements de l’Église « une, sainte, catholique et apostolique » et sans abandonner ni sacrifier les fidèles et prêtres de l’Église clandestine de Chine, avait-il assuré.

    Lire aussi : Vatican-Chine, quel accord sur la nomination des évêques ?

    L’accord inquiète une partie de l’Église chinoise

    La perspective de cet accord inquiète toutefois une part non négligeable de l’Église chinoise. Le cardinal Joseph Zen (photo), prédécesseur du cardinal Tong, ne tarit pas de critiques contre la diplomatie menée par le pape François et par son secrétaire d’État, le cardinal Parolin, grand connaisseur de la question chinoise.

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  • Réforme de la curie romaine : encore un nouveau dicastère

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    pape et migrants.jpgAprès celui  qu’il vient de  créer  pour « les laïcs, la famille et la vie » », le pape  lance un dicastère (l’équivalent d’un ministère  dans l’administration pontificale) dédié  « au développement humain intégral » ;  la section relative aux migrants  sera placée sous l’autorité directe de François. « Le super-dicastère de la charité est né », titre Nicolas Senèze dans « La Croix » :

    « Le pape François a franchi mercredi 31 août une nouvelle étape dans la réforme de la Curie en fusionnant dans un unique dicastère les conseils pontificaux Justice et Paix, Cor Unum, pour les migrants et pour la santé.

    Le nouveau dicastère, « pour le service du développement humain intégral » sera effectif au 1er janvier 2017, date à laquelle il prendra la suite des quatre précédents conseils pontificaux. Il sera présidé par le cardinal ghanéen Peter Turkson, actuel président du Conseil pontifical Justice et paix.

    > Lire aussi : Peter Turkson, l’imprévisible

    Le nouveau dicastère « sera particulièrement compétent pour les questions qui concernent les migrations, les personnes dans le besoin, les malades et les exclus, les personnes marginalisées et les victimes des conflits armés et des catastrophes naturelles, les détenus, les chômeurs et les victimes de toute forme d’esclavage et de torture », explique le pape François dans le motu proprio Humanam progressionem (« le développement humain ») signé le 17 août dernier.

    > Lire aussi : Texte du motu proprio concernant le nouveau dicastère pour le service du développement humain intégral 

    Le dicastère pour le service du développement humain intégral assurera également les compétences du Saint-Siège à l’égard de Caritas Internationalis, à l’instar de l’actuel Conseil pontifical Cor unum, et devra travailler étroitement avec l’Académie pontificale des sciences sociales.

    Dans le cadre de la réforme de la Curie, la création de ce nouveau dicastère était attendue. Mais les différentes personnes concernées ne l’attendaient pas si rapidement, signe d’une volonté du pape d’accélérer le mouvement après la création du secrétariat pour l’économie (2014), de celui pour la communication (2015), et la mise en place, ce jeudi 1er septembre, du nouveau dicastère pour les laïcs, la famille et la vie. 

    > Lire aussi : Simplification et décentralisation à l’ordre du jour du « C9 »

    La fusion des quatre conseils pontificaux en charge de l’action sociale de l’Église n’aura pas été chose évidente, chacun craignant de perdre son identité dans le nouvel organisme dont le nom même a été l’objet de débats.

    S’il avait été d’abord question de l’intituler « Justice, paix et migrations », d’autres voulaient qu’y figurent aussi les mots « charité » ou « santé ». 

    En parlant de « développement humain intégral », le pape choisit donc de donner une direction claire à ce nouveau dicastère dont une section, placée temporairement sous l’autorité directe du pape, s’occupera spécifiquement des réfugiés et des migrants. 

    Les statuts de ce dicastère prévoient aussi la constitution, en son sein, d’une commission pour la charité, d’une autre pour l’écologie, et d’une troisième pour les opérateurs de santé, afin de suivre plus particulièrement ces trois thématiques. » 

    Ref. Le « super-dicastère » de la charité est né

    C’est en 1588, par la bulle « Immensae aeterni »,  que le pape Sixte-Quint  créa les premiers « dicastères » (ou congrégations romaines). Le développement de l’administration pontificale,  surtout  depuis le concile Vatican II jusqu’à nos jours,  le laisserait peut-être un brin songeur.

    JPSC

  • Un vibrant cri d’alerte face à une volonté d’éradication totale des trisomiques

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    Lu sur le site de Correspondance Européenne :

    Culture : interview à Jean-Marie Le Méné

    Suite à la sortie du livre de Jean-Marie Le Méné, Les premières victimes du transhumanisme (éd. Pierre-Guillaume de Roux, Paris 2016), dont nous avons publié une recension de Jeanne Smits dans le nr 319 (20 juin 2016) de Correspondance européenne, nous avons interviewé le président de la Fondation Lejeune.

    Question : Votre livre est un vibrant cri d’alerte face à une volonté d’éradication totale des trisomiques : de quoi s’agit-il exactement ?

    Réponse : Ce n’est pas une éradication à venir, c’est un fait acquis, 96 % des trisomiques diagnostiqués avant la naissance sont avortés. Une population quasi complète a disparu marquée au fer rouge de son chromosome supplémentaire. Ceux qui sont conçus sont déjà condamnés. Dans l’histoire, c’est la première fois qu’une politique de santé rend mortelle une maladie qui ne l’est pas.

    Q : Le point de départ de votre livre est la mise sur le marché d’un test « non invasif » qui permet de détecter l’enfant trisomique « sans risque » : où en est-on de la généralisation d’un tel test ? Son objet n’étant pas de soigner mais d’éliminer, n’est-on pas en plein eugénisme, sans que cela ne semble déranger personne, ni médecins et ni politiques ?

    R : Il existe une pseudo élite intellectuelle, politique et médiatique qui s’accommode fort bien de l’eugénisme des trisomiques et qui le justifie par trois arguments. Les enfants trisomiques suscitent une forme d’aversion, ils coûtent cher à la société et la technoscience permet de nous en débarrasser proprement. Cette prétendue élite à l’idéologie eugéniste « généreuse » – mais oublieuse de l’histoire – ne voit aucun inconvénient à éradiquer « par compassion » une population entière sur le critère de son génome imparfait. Ayant accepté cette transgression depuis longtemps, elle ne voit même que des avantages à adopter un nouveau test, qualifié de non invasif, qui permettra de s’affranchir de la technique risquée de l’amniocentèse. Tel est explicitement le raisonnement du Comité consultatif national d’éthique. Le seul problème est celui du coût. Il sera proposé aux femmes et remboursé par l’assurance maladie quand il ne coutera pas plus cher que le système précédent, ce qui devrait se produire dans les mois qui viennent.

    Q : Quel est le principal moteur de cette évolution : le mythe du bébé « parfait » et/ou les profits occasionnés par la commercialisation de tels tests ?

    R : La firme Sequenom, sur laquelle j’ai enquêté dans mon livre, a basé le développement de son affaire sur le fait que le dépistage de la trisomie était « un mal nécessaire » d’une part et qu’il était « une importante opportunité de marché » d’autre part. Pourquoi un mal nécessaire ? Parce que le dépistage de la trisomie entraîne l’avortement dans la quasi-totalité des cas. On est donc en face d’un marché objectivement porteur de mort mais qui rapporte d’autant plus qu’il est efficace. C’est ce que j’ai décrit comme « une rente indexée sur un génocide continu ». Plus on élimine de trisomiques et plus ça rapporte.

    Cet ultra libéralisme libertaire est différent mais tout aussi efficace que l’idéologie qui sévissait avant la guerre en Allemagne. Notre positivisme juridique rend possible toute transgression. La loi n’est pas là pour être juste mais pour être la règle du jeu changeante que se donne tel groupe politique au pouvoir à un moment donné. C’est une conception anglo-saxonne du droit pour le droit, un triomphe du droit mais une défaite de la justice.

    Q : Le mythe de l’être « parfait », de l’être « supérieur » ou « augmenté » fait partie des objectifs transhumanistes : quelles sont les motivations et les buts du transhumanisme, quelle vision du «bonheur » cela suppose-t-il ?

    R : Le transhumanisme part du constat que l’homme est une expérience ratée. Il se donne comme but de le faire évoluer et de dépasser sa nature en parvenant à « augmenter » l’homme par la convergence de différentes technosciences : les nanotechnologies, les biotechnologies, l’informatique et les sciences cognitives. On entrera dans le transhumanisme effectivement le jour où l’intelligence artificielle prendra le pas sur l’intelligence humaine. Evidemment, si l’on accepte l’idée de l’homme « augmenté », on est bien obligé d’accepter celle d’homme « diminué ». C’est pourquoi en attendant l’homme « augmenté », on gagne du temps à commencer par éliminer l’homme « diminué », ce que nos législations autorisent déjà avec succès. En réalité l’industrie procréatique est une anticipation du transhumanisme, de même que les programmes eugénistes d’avortement et d’euthanasie. Le dépistage de la trisomie est lui-même une matrice du transhumanisme. Il s’agit d’une régression consternante et peu originale qui verra des surhommes s’imposer à des sous-hommes.

    Q : Finalement la question fondamentale n’est-elle pas : peut-on être heureux en étant atteint d’un handicap en général, de la trisomie 21 en particulier ? Et si oui, pourquoi alors éliminer ces êtres vulnérables, n’est-ce pas un retour effroyable à la barbarie – car tous les autres handicapés n’y passeront-ils pas aussi quand on saura les détecter ?

    R : Je rappelle dans mon livre la raison incroyable pour laquelle le Conseil supérieur de l’audiovisuel a déconseillé aux télévisions de diffuser la vidéo Dear future Mom, Chère future maman : montrer que trisomie et bonheur sont compatibles pouvait culpabiliser les femmes qui avaient avorté leur enfant trisomique. Vous avez la réponse à votre question. La liberté d’expression de la culture de mort est supérieure à celle de la culture de vie.

    Q : Vous évoquez dans votre livre l’idolâtrie de la technologie, le fait que tout ce qui est techniquement possible doit être réalisé au nom du Progrès. Des penseurs comme Jacques Ellul nous ont avertis il y a déjà un demi-siècle, mais ils n’ont pas été entendus. Comment voyez-vous ce grave problème du « système technicien » qui englobe tous les aspects de notre vie et comment en sortir maintenant ?

    R : Nous devons revenir à une conception de la politique au service du bien commun de la personne et non pas asservie aux ambitions partisanes ni aux exigences égoïstes de tel ou tel groupe d’intérêt. Une loi injuste n’est pas une loi. Cela exige de sortir du positivisme et de considérer qu’il y a d’autres lois – non écrites – qui sont immuables et que le législateur doit respecter.

    En même temps, et à court terme, si la force du marché semble s’imposer irrésistiblement de l’extérieur – comme c’est le cas pour cette technoscience qui monnaye les peurs et les promesses – rien n’oblige un système de santé à donner accès gratuitement à une solution qui n’est pas l’élimination de la maladie mais celle du malade.

    Et surtout, il faut convenir que seule la culture chrétienne protège l’être humain inconditionnellement. Bien au-delà de toute vision humaine, humaniste, humanitariste. Parce que la culture chrétienne est la seule à dire que l’homme a une valeur infinie à la mesure – sans mesure – de Celui qui l’a racheté.

  • Le sujet du burkini est intéressant car il pose la question de nos valeurs

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    D'Etienne Dujardin en "carte blanche" sur le site du Vif.be :

    Burkini : ne nous voilons pas la face

    Le débat enfle depuis des jours à propos d'un maillot de bain. La presse s'est emparée du sujet, les politiques également, mais les camps ne sont pas aussi tranchés que sur d'autres sujets.

    La quasi-totalité de la droite française s'y oppose, ainsi qu'une partie de la gauche. Si le monde se passionne pour une simple sortie de bain, c'est qu'elle revêt une symbolique très grande. Le burkini pose la question du rapport entre notre culture occidentale et un islam rigoriste qu'une minorité tente d'imposer progressivement. La question du burkini, en tant que telle, n'a finalement que très peu d'intérêt tellement elle est anecdotique. Cependant, il serait utile qu'on se pose les vraies questions à travers ce débat. Que cela soit l'occasion d'une réflexion de fond, au lieu de rester une polémique parmi d'autres qui dure quelques semaines et qui ensuite s'en va en attendant le prochain débat clivant.

    Le sujet du burkini est intéressant, car il pose la question de nos valeurs, de la défense de notre culture et de la défense de principes fondamentaux comme l'égalité homme-femme. On reste sur notre faim lorsque certains brandissent le principe de liberté de la femme pour justifier le burkini. Ce maillot dont l'appellation fait allusion à la burka recouvre totalement la femme. En faire un élément émancipateur, libérateur, laisse songeur. On pourrait peut-être demander à certains hommes défenseurs du burkini de le porter à la plage sous 40 °C avant de le considérer comme un outil d'émancipation.

    Si le citoyen s'intéresse tellement à ce dossier, c'est qu'il s'ajoute à une longue liste de sujets dont le politique doit s'emparer sous peine de faire le jeu des extrêmes. On pense au voile qui est parfois imposé chez des fillettes de 8 ans, comme le signalait encore récemment la bourgmestre de Molenbeek-Saint-Jean. On pense à la pratique des accommodements raisonnables, que certains ont voulu justifier pour organiser une séparation lors des cours de natation ou pour modifier les repas d'école. On pense au mariage forcé, que très peu de personnes dénoncent ou traitent en profondeur. On pense à ces quartiers ou la mixité sociale disparaît petit à petit. Jean-Pierre Chevènement déclarait ce lundi : "A Saint-Denis, 80 % des enfants à l'école primaire ne maîtrisent pas le français" avant d'ajouter : "Il y a à Saint-Denis, par exemple, 135 nationalités, mais il y en a une qui a quasiment disparu". Que faisons-nous face à toutes ces questions bien plus importantes que l'usage d'un simple maillot de bain ? Ne serait-il pas temps de traiter ces différents sujets sans excès, mais sans nier les problèmes réels qu'ils posent ?

    Nous ne pouvons pas invoquer la fatalité comme seul message à tous ceux qui ne veulent pas se plier devant la culture occidentale, comme si rien ne pouvait être fait, comme si nous ne pouvions que subir au lieu d'agir. Comme le signale l'éditeur égyptien Aalam Wassef dans le quotidien Libération : "Nous ne pouvons être naïfs devant le symbole de cette étoffe. Il n'y a aucune honte à condamner l'extrémisme islamiste et à lui barrer la route par tous les moyens légaux possibles. " Il y a sans doute d'autres questions plus urgentes à traiter en Belgique que le burkini, mais nous ne pouvons mettre ce débat au placard en évacuant par la même occasion toute une série de sujets plus essentiels. Il nous faut renforcer la société que nous voulons, à savoir : une société ouverte, respectueuse de chacun, mais aussi respectueuse de nos valeurs, de nos principes non négociables... Principes dont nous devons être tous non seulement fiers, mais ardents défenseurs comme l'égalité homme-femme.

    Les défis posés par le voile, les accommodements raisonnables hier, ou le burkini aujourd'hui révèlent un rejet de notre culture et de notre civilisation. Face à ces défis, il n'y a pas de réponses simples, mais une seule certitude : tant que nous continuerons à les ignorer, nous ne pourrons y apporter les réponses qu'ils méritent.