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  • Emission KTO : "la foi prise au mot par Léon Bloy (1846-1917) ":

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    Bloy images (27).jpg« Figure souvent méconnue de nos jours, Léon Bloy fut pourtant une figure flamboyante de la littérature française du XIXe siècle. Profondément catholique, ne vivant que pour l'absolu et détestant le « Bourgeois » - ce « cochon qui voudrait mourir de vieillesse » - son oeuvre est marquée par un style violent, éclatant, volontiers pamphlétaire. On ne saurait, toutefois, minimiser l'incroyable drôlerie qui se dégage des critiques de ses congénères. « Dans son rapport à l'absolu et à la foi, Bloy s'est rendu insupportable à ses contemporains, avec beaucoup de méthode, d'énergie et de compétence. Mais, Bloy, au fond, c'est un peu le sel. S'il n'y a pas de Léon Bloy, avec quoi salera-t-on ? », s'amuse François Angelier, auteur et producteur de l'émission « Mauvais genre » sur France Culture. Ce nouveau numéro de La Foi Prise au Mot présente le portrait d'un esprit tourmenté mais aussi profondément mystique pour qui tout était symbole. »

  • 8 décembre : grande procession aux flambeaux à Ixelles pour fêter l'Immaculée

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    Le 8 décembre, fêtons en lumière l’Immaculee Conception de Marie !

    ***

    Programme de la soirée :

     Grande Procession aux Flambeaux

    Rejoignez-nous pour une procession magique qui débutera à l’Abbaye de La Cambre, illuminant le chemin jusqu’à l’église Sainte-Croix. Portez votre flambeau avec fierté et marchons ensemble dans la ferveur de cette belle tradition.

     Célébration à l’église Sainte-Croix

    À notre arrivée, une célébration spéciale à l’église Sainte-Croix nous attend. Un moment de prière, de réflexion et de communion, où nous honorerons l’Immaculée Conception de Marie.

    Bon Goûter et Camaraderie

    Après la cérémonie, nous vous invitons à vous joindre à nous pour un délicieux goûter dans l’enceinte de l’église. C’est l’occasion parfaite de se retrouver.

    ***

    Détails pratiques :

    Date : 8 décembre Heure : 17h45 – 19h00 Lieu : Départ de l’Abbaye de La Cambre, suivi de la célébration à l’église Sainte-Croix

  • Besoin de vitamines ? Faites le plein d'espérance avec "l'Esprit des lettres" (Jean-Marie Guénois)

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    De KTO Télévision :

    L’Esprit des Lettres de novembre 2023 : Jérôme Cordelier, Alexia Vidot, Frère Sylvain Detoc

    24/11/2023

    Jean-Marie Guénois se penche sur le passé de l’Europe avec Jérôme Cordelier (« Après la nuit » chez Calmann Levy). La Seconde Guerre mondiale terminée, tout est à reconstruire ; les chrétiens, qui furent parmi les premiers à résister à l’occupant nazi, sont aux avant-postes pour relever une France en ruines. Ils marquent cette ère nouvelle par leurs engagements dans les luttes économiques, sociales et spirituelles. Leur vision du monde oriente les combats politiques et intellectuels. Et ce sont eux, français, allemands et italiens, qui fondent une Europe de la paix. Voilà pour le passé. Et le présent ? Comment assumer nos limites au lieu de les masquer ? Comment s’aimer de façon juste sans se déprécier ou s’illusionner ? Alexia Vidot sonde notre coeur et dessille notre regard pour nous rappeler comment Dieu transforme notre boue en or, dans « Éloge spirituel de l’imperfection », chez Artège. Et l’avenir ? Le Christ n’a-t-il pas enseigné que sa résurrection inaugurerait des noces sans fin, demande le frère Sylvain Detoc ? A travers la fête de la Création, à travers l’histoire du salut, à travers la danse du Ressuscité et l’effervescence de son Esprit Saint, Dieu nous dit, comme au fils prodigue : « Toi, mon enfant, c’est toi que j’attendais pour faire la fête. ». Une émission coproduite par Le Jour du Seigneur, La Procure et KTO

  • Christ Roi; introit : "Dignus est Agnus..."

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    Introitus

    Dignus est Agnus qui occisus est,
    accipere virtutem, et divinitatem,
    et sapientiam, et fortitudinem, et honorem.
    Ipsi gloria et imperium in saecula saeculorum.
     
    Il est digne, l'Agneau qui a été immolé,
    de recevoir la puissance, et la divinité,
    et la sagesse, et la force, et l'honneur.
    A lui, gloire et souveraineté pour les siècles des siècles.
    Ps.  1

    Deus, iudicium tuum regi da:
    et iustitiam tuam filio regis.

    Dieu, donnez votre jugement au Roi:
    et votre justice au Fils du Roi.

  • Tu es donc roi ?

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    Angélus de Benoît XVI en la Solennité du Christ Roi de l'Univers

    archive 23 novembre 2008

    En ce dimanche, Solennité de Notre Seigneur Jésus Christ, Roi de l'univers , le Saint Père Benoît XVI a récité la prière de l'Angélus depuis la fenêtre de son bureau du Palais Apostolique du Vatican avec les fidèles et les pèlerins rassemblés en Place Saint Pierre.

    Paroles du Saint-Père avant la paroles de l'Angelus

    Chers frères et soeurs !

    Nous célébrons aujourd'hui, dernier Dimanche de l'année liturgique, la Solennité de Notre Seigneur Jésus Christ, Roi de l'univers. Nous savons des Évangiles que Jésus refusa le titre de roi comme il était entendu au sens politique, comme « chefs des nations » (cfr Mt 20.24). Par contre, lors de sa passion, il revendiqua une royauté particulière devant Pilate, qui l'interrogea explicitement : « Tu es donc roi ? », et Jésus répondit : « Tu le dis, je suis roi » (Jn 18.37) ; peu avant, cependant, il avait déclaré : « mon royaume n'est pas de ce monde » (Jn 18.36. La royauté du Christ, en effet, est la révélation et la réalisation de celle de Dieu le Père, qui gouverne toutes les choses avec Amour et avec justice. Le Père a confié à son Fils la mission de donner aux hommes la vie éternelle en les aimant jusqu'au sacrifice suprême, et en même temps lui a conféré le pouvoir de les juger, dès le moment où il s'est fait Fils de l'homme, en tout semblable à nous (cfr Jn 5,21-22.26-27).

    L'Évangile d’aujourd’hui insiste justement sur la royauté universelle du Christ juge, avec la superbe parabole du jugement dernier, que saint Matthieu a placée immédiatement avant le récit de la Passion (25.31-46). Les images sont simples, le langage est populaire, mais le message est extrêmement important : c'est la vérité sur notre dernière destinée et sur le critère avec lequel nous serons jugés. « J'ai eu faim , et vous m'avez donné à manger ; j'ai eu soif , et vous m'avez donné à boire ; j'étais étranger, et vous m'avez accueilli » (Mt 25.35) et ainsi de suite. Qui ne connaît pas cette page ? Elle fait partie de notre civilisation. Elle a marqué l'histoire des peuples de culture chrétienne : la hiérarchie des valeurs, les institutions, les multiples oeuvres de bienfaisance et sociales. En effet, le royaume du Christ n'est pas de ce monde, mais mène à son accomplissement tout le bien qui, grâce à Dieu, existe dans l'homme et dans l'histoire. Si nous mettons en pratique l'Amour pour notre prochain, selon le message évangélique, alors nous laissons la place au pouvoir de Dieu, et son royaume se réalise parmi nous. Si par contre chacun pense seulement à ses propres intérêts, le monde ne peut qu'aller à sa ruine.

    Chers amis, le royaume de Dieu n'est pas une question d'honneurs et d'apparences, mais, comme l'écrit Saint Paul, il est « justice, paix et joie dans l'Esprit Saint » (Rm 14.17). Le Seigneur a à coeur notre bien, c'est-à-dire que chaque homme ait la vie, et que ses enfants, particulièrement les plus « petits » puissent accéder au banquet qu'il a préparé pour nous tous. Il ne sait donc pas que faire de ces formes hypocrites de celui qui dit « Seigneur, Seigneur » et ensuite néglige ses commandements (cfr Mt 7.21). Dans son royaume éternel, Dieu accueille tous ceux qui s'efforcent jour après jour de mettre en pratique sa Parole. Pour cela, la Vierge Marie, la plus humble de toutes les créatures, est la plus grande à ses yeux et est assise comme Reine à la droite du Christ Roi. Nous voulons nous confier encore une fois avec une confiance filiale à son intercession céleste, pour pouvoir réaliser notre mission chrétienne dans le monde.

  • Le Christ Roi de l'Univers (dimanche 26 novembre)

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    C’est à la lumière de la tendresse attentive du pasteur qu’il faut entendre l’exaltation de la royauté guerrière de celui qui triomphe de la mort après avoir détruit toutes les puissances. L’humilité du Roi vainqueur n’est d’ailleurs pas démentie, puisque sa victoire n’est pas au profit de son exaltation personnelle : nous lisons en effet que lorsque « tout sera achevé, il remettra son pouvoir royal à Dieu le Père », afin que « Dieu soit tout en tous ». Lorsque Jésus exerce le ministère de Juge universel, il parle encore au nom de son Père qui à travers lui prononce la sentence. Mais quel n’est pas notre étonnement de n’entendre parmi les critères de discernement pour l’entrée dans le Royaume, aucune allusion à une confession de foi. C’est pourtant bien le même Jésus qui disait à ses disciples : « Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, je me déclarerai moi aussi pour lui devant mon Père qui est aux cieux » ; et il ajoutait en contrepoint la proposition symétrique - tout comme dans l’Evangile de ce jour : « mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai moi aussi devant mon Père qui est aux cieux » (Mt 10, 32-33).

    Il ne s’agit pas d’opposer ces deux passages, ni de privilégier exclusivement l’un par rapport à l’autre : ils sont bien plutôt complémentaires. Jésus ne peut pas demander aux hommes qui n’ont pas eu la chance d’entendre l’annonce de la Bonne Nouvelle, de proclamer sa Seigneurie ; ceux-là ce sont leurs œuvres de miséricorde en faveur des plus petits qui témoigneront pour eux et leur serviront de confession de foi. Quant aux croyants qui se déclarent pour le Christ devant les hommes, « il ne leur suffit pas de dire “Seigneur, Seigneur !” pour entrer dans le Royaume des cieux : il faut aussi qu’il fasse la volonté du Père qui est aux cieux » (Mt 7, 21).

    Au bout du compte, ce sont donc bien les œuvres de charité qui sont déterminantes, tant il est vrai que « celui qui n’agit pas, sa foi est bel et bien morte » (Jc 2, 17). Or ce qui frappe de prime abord, c’est le caractère « ordinaire » des actions rapportées : nourrir un affamé, vêtir un démuni, accueillir un étranger, visiter un malade ou un prisonnier, rien de tout cela n’est hors de notre portée. Ce qui situe bien cet Evangile dans le prolongement de ceux que nous avons médités ces dernières semaines. Avec la parabole des vierges sages et des vierges folles, Jésus soulignait l’importance de la vigilance au jour le jour dans l’attente de la venue de l’Epoux ; la semaine passée nous étions invités à mettre en œuvre nos talents au quotidien ; aujourd’hui Notre-Seigneur nous rappelle l’exigence d’incarner notre foi dans un comportement fraternel cohérent, marqué par la gratuité. Si le service des démunis attire la bienveillance divine, c’est précisément parce qu’il est gratuit : ceux qui en bénéficient auraient en effet bien du mal à nous l’offrir en retour. C’est en cela qu’il entre dans la logique du Royaume, qui est celle de l’amour (nécessairement) gratuit. L’accès au Royaume n’est pas une récompense pour bons et loyaux services ; la pleine communion avec Dieu sera l’accomplissement de ce qui est déjà commencé dans le cœur de ceux qui ont écouté la voix de leur conscience et sont entrés en solidarité concrète avec leurs frères dans le besoin. Oui heureux sont-ils, car les œuvres qu’ils accomplissent ainsi dans l’Esprit de charité, purifient leurs cœurs et leur permettront au jour du jugement de voir Dieu ; et de le voir précisément sous les traits de ceux en faveur desquels ils se sont mis en peine.

    « Tout ce que vous avez fait - ou omis de faire - à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait ». L’identification entre le Christ et chacun de « ces petits » qu’il appelle « ses frères » est inouïe. Le Fils de Dieu s’est tellement uni à notre humanité, qu’il est personnellement concerné par le sort de chacun d’entre nous. Nous pourrions intituler cette péricope : le dévoilement du Roi caché. Nous avions souligné que si les bons serviteurs de la parabole de la semaine passée poursuivent généreusement leur travail, c’est tout simplement parce que leur Maître n’a pas quitté la demeure de leur cœur. Cette semaine nous apprenons que non seulement les bons serviteurs que nous devrions être, demeurent en communion d’amour avec leur Seigneur, dans l’Esprit, mais qu’ils peuvent même continuer à le servir physiquement dans chacun de leurs frères, particulièrement les plus démunis.

    « Seigneur, je remarque que tous les hommes, les bons comme les mauvais, seront surpris par le jugement. Il ne sert donc à rien d’essayer de nous imaginer ce qu’il en sera : il vaut mieux mettre en œuvre ce qui ressort de la parabole. En commençant par mesurer l’enjeu de notre vie quotidienne : il ne nous sera pas donné d’autre temps ni d’autre lieu pour décider de notre sort éternel. C’est ici et maintenant, Seigneur, que tu te présentes à nous sous les traits des frères et sœurs démunis avec lesquels nous cheminons sans les voir. C’est aujourd’hui que nous décidons de notre éternité, car tu ne demeures qu’en ceux qui aiment, c'est-à-dire ceux qui ne ferment pas leur cœur aux appels de détresse, mais acceptent de perdre joyeusement leur vie au profit de ceux qui la réclament. »

    Père Joseph-Marie

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  • TikTok : une arme qui s'inscrit dans la stratégie chinoise pour contrôler l'esprit de l'adversaire

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    Un article de Nita Farahany paru sur le Guardian le 25 mars 2023 :

    TikTok fait partie de la campagne de guerre cognitive de la Chine

    Les armées s'empressent de mettre au point des armes qui pourraient un jour attaquer directement l'esprit humain ou le mettre hors d'état de nuire. Nous ignorons ce contexte plus large à nos risques et périls.

    Des rapports militaires chinois traduits suggèrent que la guerre passe de la destruction des corps à la paralysie et au contrôle de l'esprit de l'adversaire. L'appel lancé par l'administration Biden aux propriétaires chinois de TikTok pour qu'ils vendent leurs parts dans l'application sous peine d'interdiction par les États-Unis n'est donc que le début d'une longue partie de Whac-A-Mole dans le cadre d'une stratégie plus large de lutte contre la guerre cognitive - avec l'esprit humain comme champ de bataille.

    Si l'interdiction de TikTok peut éliminer la première et la plus grosse taupe, elle ne tient pas compte de l'évolution plus large vers la guerre cognitive en tant que sixième domaine d'opérations militaires en cours, qui comprend les campagnes d'influence de la Chine sur TikTok, la collecte massive de données personnelles et biométriques des citoyens américains et leur course au développement d'armes qui pourraient un jour attaquer directement ou désactiver l'esprit humain. Nous ignorons ce contexte plus large à nos risques et périls.

    En novembre 2020, François du Cluzel, chef de projet au Nato Act Innovation Hub, a publié un rapport intitulé Cognitive Warfare (Guerre cognitive), dans lequel il identifie le domaine humain avec les nations qui s'empressent d'armer les neurosciences. Le gouvernement américain a dressé une liste noire d'instituts et d'entreprises chinoises qui, selon lui, travaillent sur de dangereux "processus biotechnologiques destinés à soutenir les utilisations finales militaires chinoises", y compris "des prétendues armes de contrôle du cerveau". L'Armée populaire de libération (APL) chinoise investit massivement dans les opérations du domaine cognitif, notamment dans la recherche sur l'IA en matière de logiciels, de matériel et de prise de décision inspirés du cerveau.

    Nathan Beauchamp-Mustafaga, spécialiste de la Chine à la Rand Corporation, estime qu'il s'agit ni plus ni moins d'une "évolution de la guerre, qui passe des domaines naturels et matériels - terrestre, maritime, aérien et électromagnétique - au domaine de l'esprit humain". L'APL, dit-il, espère "façonner ou même contrôler la pensée cognitive et les capacités de prise de décision" de l'ennemi. Des campagnes de désinformation aux armes modernes ciblant le cerveau, la "guerre des cerveaux" devient rapidement une réalité.

    Des plateformes comme TikTok illustrent l'influence cognitive en façonnant les croyances et les préférences de sa vaste base d'utilisateurs tout en collectant des données et en développant des profils psychogènes de ses utilisateurs. L'algorithme de TikTok a le pouvoir de modeler l'opinion publique et d'exploiter les données des utilisateurs pour façonner leurs préférences, leurs préjugés et leurs croyances. Je l'ai constaté de mes propres yeux. Après une conférence que j'ai donnée au Forum économique mondial de Davos, des influenceurs de TikTok ont sorti une partie de la conférence de son contexte et l'ont amplifiée sur la plateforme. Les vidéos ont été vues des millions de fois. Ma propre tentative de lutter contre la désinformation sur la plateforme n'a reçu qu'une infime partie des vues, tout comme les tentatives des mêmes influenceurs dont les vidéos sont devenues virales. Il semble plus facile de diffamer quelqu'un qui met en lumière des pratiques autoritaires que d'amplifier son message sur l'utilisation abusive des neurotechnologies par le régime, qui fait déjà froid dans le dos.

    La collecte de données biométriques étrangères sur les Américains augmente, les utilisateurs fournissant involontairement des données de reconnaissance faciale par le biais des filtres et des jeux de TikTok. Mais l'attention portée actuellement à TikTok ne doit pas nous faire oublier que la Chine collecte des données biométriques sensibles par le biais d'autres technologies qu'elle a déployées aux États-Unis. Un exemple est le dispositif Flowtime, un casque neurotechnologique utilisé par de nombreux Américains pour la méditation, les jeux et d'autres usages, produit par Hangzhou Enter Electronic Technology Co, Ltd ("Entertech"), une société basée en Chine. Entertech a également vendu des dizaines de milliers de casques équipés de capteurs EEG à la State Grid Corporation of China - une entreprise publique chinoise de distribution d'électricité - afin qu'elle puisse mesurer la fatigue et d'autres activités cérébrales de ses travailleurs en temps réel sur le lieu de travail. Entertech a accumulé des millions d'enregistrements de données EEG brutes provenant d'individus du monde entier, ainsi que des informations personnelles et l'utilisation d'appareils et d'applications par ces individus.

    L'aspect le plus alarmant de la guerre cognitive est le développement d'armes de contrôle du cerveau. Des scientifiques financés par la Fondation nationale chinoise des sciences naturelles ont exhorté la Chine à investir dans la science du cerveau militaire (MBS), en menant des recherches sur les effets nocifs de diverses armes sur les tissus cérébraux et sur la mise au point d'armes d'interférence des ondes cérébrales et d'infrasons. Selon eux, le cerveau est le "quartier général" du corps humain et les armes "attaquant précisément le "quartier général"" deviendront bientôt "l'une des stratégies les plus efficaces pour déterminer la victoire ou la défaite sur le champ de bataille". Alors que la communauté du renseignement américaine a récemment écarté la possibilité que le syndrome de La Havane ait été causé par un adversaire étranger, l'armée américaine a testé l'énergie pulsée sur des animaux pour tenter de reproduire les effets du syndrome de La Havane.

    La lutte contre la guerre cognitive nécessite une approche à multiples facettes qui ne se limite pas à l'interdiction d'applications telles que TikTok. Nous devons agir rapidement pour garantir aux individus des normes et des droits mondiaux qui garantissent leur droit à la liberté cognitive et leur droit à l'intimité mentale, à la liberté de pensée et à l'autodétermination de leur cerveau et de leurs expériences mentales.

    Nous devons également sensibiliser le public aux risques associés aux plateformes numériques et aux dispositifs neurotechnologiques en lui donnant des informations concrètes sur les risques pour lui-même et pour la sécurité nationale. L'éducation des utilisateurs aux dangers potentiels et la promotion de la culture numérique permettront aux individus de prendre des décisions éclairées concernant leur présence en ligne et les appareils qu'ils utilisent.

    La lutte pour nos esprits exige une stratégie globale à long terme qui associe les droits, la politique, la technologie, l'éducation et la coopération internationale. Encourager un dialogue ouvert et la transparence entre les gouvernements, le secteur privé et les citoyens favorisera la confiance et facilitera la compréhension collective de la bataille pour nos cerveaux. En agissant maintenant, nous pouvons mettre en place une défense solide contre les menaces en constante évolution qui pèsent sur notre liberté cognitive et sur l'intégrité de notre nation, en garantissant les fondements du droit de penser librement pour les générations futures.

    Nita Farahany est l'auteur de The Battle for Your Brain : Defending Your Right to Think Freely in the Age of Neurotechnology (St Martin's Press 2023) et professeur de droit et de philosophie Robinson O Everett à l'université Duke.

  • La foi catholique s'effondre au Mexique

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    Lu sur la Libre du 25 novembre (p. 19) sous le plume de Clément Detry :

    L’Église mexicaine face à une crise de foi

    Mexique La foi catholique enregistre une chute historique dans le pays.

    Nul besoin d’être particulièrement observateur pour se rendre compte que le Mexique, depuis plusieurs mois, fait l’objet d’une campagne promotionnelle massive de la part de l’Église catholique. Il suffit de faire partie des millions de personnes qui, chaque jour, voyagent en métro à Mexico, échappant ainsi aux affres du trafic de la mégapole. Le pape François, du haut des écrans de télé disposés de part et d’autre du quai, a un message pour ces dernières.

    "La vie est un voyage qui porte ses fruits", annonce-t-il dans un spot d’une minute trente diffusé par TeleUrban, la chaîne concessionnaire de ces moniteurs. "Je vous souhaite une vie prospère qui porte de bons fruits : des fruits d’amour, de paix et de sérénité."

    La foi catholique, de même que la foi en général, a en effet enregistré une chute historique dans le deuxième pays où le Vatican compte le plus de fidèles dans le monde. Le nombre de fidèles dans le pays n’a pourtant pas cessé de croître en termes absolus. En 2020, ils étaient même le double de ce qu’ils étaient en 1970, soit presque cent millions de personnes. Mais le tableau change du tout au tout, en revanche, dès qu’on se place du point de vue de la proportion de catholiques par rapport à la population totale. Cette dernière ayant quasiment triplé en cinquante ans, cela donne une baisse de la proportion de catholiques de plus de vingt points de pourcentage depuis 1970. Moins de 80 % de la population mexicaine, d’après les derniers recensements de l’Institut national de statistique et de géographie (Inegi), se dit catholique au pays de Notre-Dame de Guadalupe.

    Éviter un effondrement "à la brésilienne"

    "Le Mexique est un cas particulier de déclin lent mais certain de la foi catholique, assure l’écrivain et journaliste catholique Felipe de Jesús Monroy. C’est un pays où le Vatican cherche à agir avant qu’il soit trop tard, pour éviter un effondrement à la brésilienne", ajoute-t-il avant de rappeler les "hécatombes" survenues dans des pays comme le Brésil ou le Chili, où cette foi concerne aujourd’hui à peine la moitié de la population, contre la quasi-totalité il y a à peine trente ans.

    L’avancée des évangélistes

    Les Églises évangélistes sont à l’œuvre depuis une cinquante d’années pour conquérir les Amériques. Le Mexique, depuis le début du siècle, ne peut plus se dire épargné par cette tendance lourde régionale. "Le catholicisme recule tandis que l’évangélisme progresse, bien qu’à des rythmes différents, d’un bout à l’autre de l’Amérique latine, confirme le sociologue des religions Felipe Gaytán Alcalá. Le Mexique, s’il suit le mouvement, le fait néanmoins à un rythme beaucoup plus lent qu’en Amérique centrale et du Sud."

    Les affiliations protestantes et évangélistes, de fait, n’ont progressé "que" de quatre points de pourcentage dans les statistiques de recensement de 2010 à 2020. Malgré le déploiement de moyens souvent importants, ces mouvements religieux ont à peine réussi à dépasser les quatorze millions de fidèles au détour de la décennie, jusqu’à parvenir à représenter 11 % de la population en 2022.

    La progression évangéliste, aussi réelle qu’elle ait pu être, "n’explique pas à elle seule le déclin de la foi catholique au Mexique", d’après José de Jesus Aguilar Valdés, directeur adjoint de radio et de télévision de l’Archidiocèse du Mexique. "Elle n’est même pas le premier facteur à prendre en compte", ajoute-t-il dans une interview qui met en évidence toute la spécificité du Mexique au regard de ses voisins, sur fond d’un recul généralisé de la spiritualité dans le pays.

    Le nombre de personnes se disant sans religion, en effet, est l’autre grand bouleversement de ces dix dernières années. Cette tendance, toujours selon les statistiques de recensement de l’Inegi, a doublé d’une décennie à l’autre, jusqu’à atteindre dix millions de personnes aujourd’hui. Le Mexique de 2030, si l’on en croit les billets de blog de Felipe de Jesus Monroy, "pourrait assez probablement compter davantage d’athées et d’agnostiques que de personnes se disant protestantes ou évangélistes".

  • Lettre de Rome aux évêques allemands : aucun changement dans l'ordination sacerdotale et l'homosexualité !

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    Lu sur kath.net/news :

    Lettre de Rome aux évêques allemands : aucun changement dans l'ordination sacerdotale et l'homosexualité !

    24 novembre 2023

    Selon les médias, le cardinal secrétaire d'État Pietro Parolin aurait informé les évêques allemands que l'ordination sacerdotale, réservée aux hommes, et l'enseignement de l'Église sur l'homosexualité n'étaient pas négociables.

    Le cardinal secrétaire d'État Pietro Parolin a informé tous les évêques allemands que l'ordination réservée aux hommes et l'enseignement de l'Église sur l'homosexualité ne sont pas négociables. Une approche allemande particulière sur cette question est donc exclue. Ceci est rapporté par le «Tagespost». C'est pourquoi Parolin l'a déjà fait savoir le 23 octobre dans une lettre adressée à la secrétaire générale des évêques allemands, Beate Gilles. Selon la lettre, les évêques ont reçu un message clair selon lequel le Vatican n'envisageait pas du tout d'aborder la lettre « Ordinatio Sacerdotalis » de Jean-Paul II lors de futurs entretiens avec une délégation d'évêques allemands, au cours desquels l'exclusion des femmes de l'ordination sacerdotale a été réaffirmée ou faire de l'enseignement de l'Église sur l'homosexualité un enjeu.

    Considérant le parcours du chemin synodal allemand jusqu'à présent, il faut d'abord se rendre compte qu'un chemin synodal universel convoqué par le Saint-Père est actuellement en cours. Il faut donc respecter ce cheminement de l’Église universelle et éviter de donner l’impression que des initiatives parallèles sont en cours, indifférentes à l’effort de « marcher ensemble ».

    À cet égard, il convient de reprendre quelques paroles du Saint-Père au peuple de Dieu en Allemagne : « Frères et sœurs, prenons soin les uns des autres ! Soyons attentifs à la tentation du père du mensonge et de la division, du maître de la division, qui, en poussant la recherche d'un bien apparent ou d'une réponse à une situation particulière, finit par démembrer le corps du peuple saint et fidèle de Dieu. »

    Dans le respect des préoccupations de certains membres de l'Église d'Allemagne, nous « ouvrons la tente » pour poursuivre le dialogue déjà commencé, dans l'espoir qu'il soit caractérisé par le respect et l'affection fraternelle, en tenant compte des thèmes présentés dans les documents qui résumer les propositions.

    Il convient toutefois de préciser d’emblée que ces sujets revêtent une importance différente et ne peuvent pas tous être placés sur le même plan. Certains d’entre eux présentent des aspects qui ne peuvent pas être évoqués, mais également des aspects qui peuvent être approfondis ensemble. En ce qui concerne d'autres, cependant, il n'est pas possible d'arriver à une appréciation différente, comme la suivante :

    a) L'ordination sacerdotale réservée aux hommes : "Bien que la doctrine sur l'ordination sacerdotale réservée aux hommes ait été conservée par la tradition constante et complète de l'Église et enseignée avec constance par le Magistère dans les documents récents, on considère néanmoins à notre époque, en divers endroits, qu'elle peut être discutée, ou bien on attribue seulement une signification disciplinaire à la décision de l'Église de ne pas admettre les femmes à cette ordination. Afin donc que soit levé tout doute sur la question importante qui concerne la constitution divine de l'Église elle-même, je déclare, en vertu de mon ministère d'affermissement des frères (cf. Lc 22, 32), que l'Église n'a aucune autorité pour conférer l'ordination sacerdotale à des femmes et que tous les fidèles de l'Église doivent s'en tenir définitivement à cette décision".

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  • La fête du Christ-Roi : un antidote au sécularisme

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    De Mgr Giovanni d'Ercole, évêque émérite d'Ascoli Piceno, sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    La fête du Christ-Roi est un antidote au sécularisme

    Introduite par Pie XI en 1925, cette solennité qui clôt l'année liturgique est plus que jamais d'actualité : elle est une invitation à se réveiller et à ne pas s'accommoder de l'esprit du monde.

    25_11_2023

    L'année liturgique se termine par la solennité de Jésus-Christ Roi de l'Univers, introduite par Pie XI dans l'encyclique Quas primas du 11 décembre 1925, pour couronner le Jubilé de cette année-là, un "Jubilé de la paix" après les tristes événements de la Première Guerre mondiale. Placée à l'origine le dernier dimanche d'octobre, la solennité a été déplacée au dernier dimanche de l'année liturgique par le Concile Vatican II. L'anniversaire a également été adopté par les confessions luthérienne et anglicane.

    La préface de la messe définit la royauté du Christ comme "un royaume éternel et universel, un royaume de vérité et de vie, un royaume de sainteté et de grâce, un royaume de justice, d'amour et de paix". Parler de la royauté du Christ a-t-il encore un sens aujourd'hui et, si oui, comment la faire vivre dans notre société post-chrétienne de plus en plus indépendante de toute référence à Dieu et au Christ ? Les raisons qui ont poussé Pie XI, à la demande des pasteurs et des fidèles, à l'instituer sont-elles encore valables aujourd'hui ?

    L'encyclique Quas primas susmentionnée soulignait l'engagement des catholiques dans la société pour accélérer et hâter le retour à la royauté sociale du Christ et en expliquait la raison : opposer "un remède très efficace à ce fléau qui envahit la société humaine", le fléau du "soi-disant sécularisme avec ses erreurs et ses incitations impies". Il s'agit donc de s'opposer à la naissance et à la croissance d'une société athée et sécularisée, que le pape a qualifiée de "fléau de notre temps". Il a poursuivi en rappelant que les maux du monde proviennent de l'éloignement du Christ "et de sa sainte loi" de la pratique de la vie quotidienne, de la famille et de la société, et que l'espoir d'une paix durable entre les peuples est donc impossible tant que les individus et les nations continueront à nier et à rejeter "l'empire du Christ Sauveur". Il est donc nécessaire, conclut le Pape, d'établir le Royaume du Christ et de le proclamer Roi de l'Univers".

    A y regarder de plus près, au-delà du langage de l'époque, l'analyse de Pie XI sur la société apparaît d'une grande actualité, une analyse qui nous aide aujourd'hui à constater qu'au nom d'une autonomie de plus en plus réaffirmée, l'humanité contemporaine semble choisir volontairement de se passer de Dieu. Écoutons encore ces paroles de Pie XI : "Si nous ordonnons que le Christ-Roi soit vénéré par tous les catholiques du monde, nous pourvoirons ainsi aux nécessités du temps présent, en apportant un remède très efficace à ce fléau qui envahit la société humaine". Il se référait précisément au "soi-disant sécularisme avec ses erreurs et ses incitations impies".  Hier comme aujourd'hui, un fait indéniable apparaît : la foi se dilue de plus en plus, au point de devenir insignifiante dans la conception de la vie et dans les choix de nos sociétés ; même les chrétiens renoncent parfois à être le sel et le levain évangélique dans la pâte de ce monde et beaucoup semblent s'enfermer dans leurs propres clôtures, presque réticents à affronter les grands défis de l'époque contemporaine.

    La fête du Christ-Roi peut être un stimulant pour que les catholiques se réveillent du sommeil de l'indifférence et de la complaisance à l'égard de l'esprit du monde ; une poussée pour qu'ils se convertissent au courage du témoignage évangélique dans toutes les sphères de la société. Si hier le "fléau" était le sécularisme, aujourd'hui le "fléau" est l'indifférence, le désengagement, l'acceptation sans critique de tout, comme s'il n'y avait plus de différence entre le bien et le mal. L'héroïsme des martyrs, richesse impérissable de l'Église, est toujours indispensable pour aller à contre-courant, prêt à risquer même sa vie pour témoigner du Christ. Prétentieuse est la polémique de ceux qui considèrent l'image de Jésus Roi comme si nous, chrétiens, voulions imposer nos croyances aux autres.  Les destinataires de cette fête sont nous, les catholiques, l'Église dans son ensemble, poussés par l'Esprit Saint à considérer le Christ comme notre Roi et notre Seigneur : en effet, ce n'est que par notre fidélité à l'Évangile que le message du Christ peut parvenir à tous, croyants et non-croyants.

    Le Christ est l'Alpha et l'Oméga (Ap 21,6) ; devant Pilate, il a affirmé catégoriquement sa royauté, répondant à sa question : "Tu es donc roi ?", "Tu le dis, je suis roi" (Jn 18,37). Son royaume, explique Pie XI, "avant tout spirituel", s'oppose uniquement à celui de Satan et des puissances des ténèbres. Royaume qui n'est donc pas de ce monde, car il ne vient pas des hommes, mais de Dieu seul.

    Ce Roi exige de ses sujets, poursuit Pie XI, non seulement un esprit détaché des richesses et des choses terrestres, la douceur des mœurs, la faim et la soif de justice, mais aussi de renoncer à eux-mêmes et de prendre leur croix pour le suivre. Ce Royaume du Christ est déjà présent sur la terre, mais dans le mystère - le Concile Vatican II le rappelle également dans la constitution pastorale Gaudium et spes (nos 19-22 ; 33-39) ; cependant, il atteindra sa pleine perfection à la fin des temps avec la venue du Seigneur, Juge et Roi suprême, pour juger les vivants et les morts (Mt 25, 31 ss).

  • Les prochains papes seront-ils élus par des laïcs ?

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    Du site de l'Homme Nouveau :

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    Quelle papauté demain ?

    Quelle papauté demain ? C’est à cette question que le Club des Hommes en noir tente de répondre dans ce nouvel épisode de la sixième saison.

    Au début de ce mois, des vaticanistes américains ont en effet écrit très sérieusement sur un changement révolutionnaire dans le mode d’élection du souverain pontife, informations démenties par le Saint-Siège. S’agissait-il d’une fausse rumeur ou d’un ballon d’essai ?

    Cette semaine, Philippe Maxence reçoit l’abbé Marc Guelfucci, l’abbé Grégoire Célier, le Père Danziec et Guillaume de Thieulloy qui débattent de ce sujet déterminant pour le proche avenir de l’Église.

  • Sainte Catherine d'Alexandrie (25 novembre)

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    catherineMemling1479.middle.jpgSouvent représentée (ici par Memling, XVe s.) à l'occasion de son mariage mystique avec le Christ, sainte Catherine d'Alexandrie symbolise l'union de la philosophie et de la religion. Plus que sur l'histoire, c'est sur la tradition que s'appuie la dévotion à cette sainte martyrisée au 4e siècle.

    "Alors âgée de dix-huit ans, Catherine s'opposera à Maximinus à l'origine de nombreuses persécutions. Incapable de répondre aux arguments de la jeune femme, l'empereur demandera à cinquante philosophes de lui fournir les arguments. Catherine les convertira. L'empereur les fera brûler sur un bûcher et demandera à Catherine de l'épouser. Celle-ci, qui avait reçu un anneau d'or du Christ, refusera. Battue et emprisonnée, Catherine sera sauvée par le Christ qui lui apparaîtra de nouveau et lui enverra une colombe blanche pour la nourrir. Elle convertira la femme de l'empereur, Faustina, et le chef de sa garde, Porphyrius, qui à son tour convertiront deux cents gardes impériaux. Ils seront tous exécutés. Catherine, qui subira le supplice d'une roue parsemée de clous et de rasoirs, sera libérée par miracle durant l'épreuve. Elle sera finalement décapitée. De l'huile recueillie sur ses ossements sera à l'origine de guérisons miraculeuses durant plusieurs siècles. Son corps sera transporté par des anges, au IXème siècle, au sommet du Mont Sinaï, dans le monastère de la Transfiguration du Christ fondé en 542, qui sera ensuite rebaptisé monastère Sainte Catherine. Sainte Catherine appartiendra aux visions de Jeanne d'Arc, avec sainte Marguerite." (insecula.com)