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  • La chose la plus impudique

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    "Aujourd’hui rien n’est considéré comme plus impudique que de parler de sa foi. Etalez vos frasques sexuelles au grand jour, exhibez vos turpitudes et vous obtiendrez l’approbation ou, au moins, un sourire bienveillant. Mais aventurez-vous à dire Je crois en Dieu et vous jetterez un froid en plein milieu du repas. Vous dresserez contre vous la masse des nouveaux bien-pensants. Et parmi eux les plus ouverts, atterrés par votre manque de savoir-vivre et navrés pour la maîtresse de maison, vous susurreront à mi-voix et sur un ton à la fois excédé et blessé « Mais ça relève de votre vie privée, ça… »

    Alexandre Poussin sur "Le temps d'y penser" : Alexandre et Sonia Poussin : « Au fond pourquoi faudrait-il être rapide ? »

  • La place du chrétien en politique

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    Le Directeur de "La Nef", Christophe Geffroy, répond aux questions de Antoine Besson qui se livre, sur Liberté politique, à une "enquête sur les médias chrétiens". Il faut lire l'entièreté de cette interview et notamment ce qui concerne "les points non négociables" sur lesquels un catholique ne peut transiger :

    • le respect de la vie,
    • la défense de la famille,
    • le droit des parents d’éduquer leurs enfants,
    • le respect de l’embryon humain,
    • la protection des plus jeunes face aux « formes modernes d’esclavage » (drogue, prostitution)
    • la liberté religieuse
    • « le développement dans le sens d'une économie qui soit au service de la personne et du bien commun, dans le respect de la justice sociale, du principe de solidarité humaine et de la subsidiarité »

    Nous avons "épinglé" cette question : "Quelle est la place du chrétien en politique?" à laquelle C. Geffroy répond :

     

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  • Harry Potter : Liberté Politique nous invite à un approfondissement de la réflexion

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    Sous le titre: "Harry Potter et l’au-delà de la fiction : les dangers spirituels de la magie", Antoine Besson commence la publication d'une série de cinq articles consacrée à la saga qui a connu le succès que l'on sait. Nous avions reproduit ici une analyse parue dans la Bussola Quotidiana que nous avions traduite; certains l'on trouvée trop optimiste. Antoine Besson nous aidera sans doute à y voir plus clair.

    "A l’occasion de la sortie du film qui clôt la saga du jeune sorcier, libertepolitique.com propose à ses lecteurs une réflexion sur l’imaginaire et les valeurs véhiculées par ce phénomène culturel au cœur du quotidien de nombreux adolescents et jeunes adultes. Cette réflexion qui fera l’objet de plusieurs articles d’été s’inscrit fondamentalement dans le domaine politique (au sens philosophique) : elle se propose d’apporter un éclairage objectif sur les valeurs et l’imagination qui façonnent aujourd’hui, à travers la fiction, le sens moral et politique des adultes de demain, et pourquoi pas les futurs décideurs..."

    Lire la suite ici : http://www.libertepolitique.com/

    On pourra verser au dossier la note (très critique à l'égard du phénomène "Harry Potter") de Jeanne Smits, sur son blog : http://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2011/07/harry-potter-une-seduisante-porte.html

  • La peur au ventre des chrétiens pakistanais

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    Valeurs Actuelles interviewe Mgr Joseph Coutts, évêque de Faisalabad, nouveau président de la Conférence épiscopale pakistanaise, menacé de mort, qui témoigne de la fragile situation des chrétiens.

    "Dans quelle situation se trouvent les 3 millions de chrétiens pakistanais ? Officiellement, nous jouissons d’une grande liberté. Nous avons des écoles, des églises, des oeuvres sociales et caritatives. Nous ne vivons pas cachés, mais nous avons peur car nous constatons une hostilité croissante de la part des extrémistes. En 2001, après les bombardements américains en Afghanistan, deux musulmans extrémistes ont tiré pour la première fois dans une église (14 morts). Depuis, les attentats sont réguliers. Chacune de nos cérémonies est surveillée par la police."

    Lire la suite : http://www.valeursactuelles.com/

  • Les affabulations anti-chrétiennes sur les sorcières

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    Au chapitre des mythes échafaudés pour étoffer la "légende noire" anti-chrétienne, il y a la sorcellerie. Je trouve sur la Bussola Quotidiana ces précisions intéressantes :

    La célèbre anthropologue Margaret Murray (1863-1963) a lancé l'idée que, derrière la «chasse aux sorcières" (depuis la Renaissance jusque dans la seconde moitié du XVIIIe siècle), il y aurait eu en réalité «un mouvement généralisé et caché de religiosité médiévale, basé sur des cultes pré-chrétiens de la fertilité, dont les pratiques auraient été similaires à celles attribués aux "sorcières" (...). Le travail de Murray a connu son heure de gloire, et elle a même écrit beaucoup à ce sujet et notamment la section consacrée à la sorcellerie dans  l'Encyclopedia Britannica. Cependant, les spécialistes les plus respectés sont maintenant d'accord avec Norman Cohn pour reconnaître que Murray a été, au mieux, "superficielle et qu'elle ne maîtrisait pas vrailent la méthode historique." ((I demoni dentro. Le origini del sabba e la grande caccia alle streghe. 1994. ndlr).

    En effet, la malhonnêteté de l'auteur a été clairement dénoncée lorsque pour induire en erreur ses lecteurs, elle omet les parties des confessions qui n'accréditent pas ses thèses; ses oeuvres sont actuellement considérées sans valeur. Il est utile de rappeler que Murray a interprété la mort de Jeanne d'Arc comme un véritable sacrifice rituel destiné à demander une bonne récolte; elle a finalement prétendu qu'à partir de Guillaume le Conquérant et durant les quatre siècles qui ont suivi, chaque roi d'Angleterre avait officié secrètement comme prêtre de ce culte des «sorcières». Voir Rodney Stark, "For the Glory of God". L'auteur demande aussi: «Si une telle chose avait réellement existé, comment cela serait-il resté inaperçu pendant plus d'un millier d'années?" (Ibid.)

    source : http://www.labussolaquotidiana.it/ita/articoli-caccia-alle-streghe-2549.htm

  • La culture à la dérive...

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    valeursactuelles.pngEn cette période de festivals d'été, Valeurs Actuelles consacre un dossier thématique à la "culture".

    Cela mérite le détour : cliquer sur les liens suivants :

    - Les charlatans de la culture par Valentin GOUX,

    et aussi :

  • Apprendre "le langage des jeunes" ?

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    Dépêche Zenit du 21 juillet : http://www.zenit.org/article-28552?l=french

    "Pour évangéliser les jeunes, l’Eglise a besoin de comprendre leur culture, où la liberté et la science sont des valeurs dominantes, soutient Mgr Rino Fisichella.

    On ne peut pas parler du Christ aux jeunes, rappelle le président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, « sans parler de la liberté parce que le jeune d’aujourd’hui l’a placée dans sa culture, mais la liberté doit toujours être en relation avec la vérité parce que c’est la vérité qui produit la liberté ».

    En même temps, « on ne peut pas parler de Dieu aux jeunes sans connaître la culture des jeunes d’aujourd’hui qui est scientifique. La culture actuelle, son contenu, est pleine d’axiomes scientifiques ».

    Le prélat a fait part de son analyse sur l’évangélisation des jeunes en participant, le 20 juillet, au Cours estival ‘Les jeunes et l’Eglise catholique’, organisé par l’université Re Juan Carlos (Madrid), en expliquant que l’Eglise est « en faveur de la science mais qu’elle doit être pour et jamais contre l’humanité ».

    « Il arrivera un jour où la science demandera de l’aide à la théologie pour connaître plus amplement les domaines de la réalité et pouvoir donner une réponse à la douleur, à la trahison, à la mort », en définitive « aux grandes questions, aux questions de sens », a déclaré Mgr Fisichella dans une intervention sur le thème ‘Les jeunes et Dieu, les jeunes et Jésus-Christ, les jeunes et la vie éternelle ».

    L’archevêque a souligné que « l’interaction entre science, vie personnelle et éthique est nécessaire, on ne peut pas vivre sans ».

    Comme exemple, il a donné le cas du directeur du projet Genoma, Francis S. Collins, qui s’est engagé dans le langage de Dieu parce que « la science véritable vous met à la porte de la transcendance ».

    Mgr Fisichella a conclu en assurant que « l’on peut être en même temps catholiques et scientifiques ».

    « Vivre la connaissance scientifique n’implique pas l’athéisme. Le scientifique a ses limites, il ne peut pas affirmer la non-existence de Dieu »."

  • Vatican-Chine : le Saint-Siège doit revoir sa copie

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    L'AED constate l'échec de la diplomatie vaticane dans ses efforts pour parvenir à un compromis avec les autorités communistes chinoises :

    "Le genre de scénarios rocambolesques, dont usent les autorités communistes depuis bien longtemps pour intimider et garder sous pression prêtres et évêques, devient désormais connu du grand public et relayé par les agences de presse. Jusqu’à présent discret sur les excommunications faisant suite à des ordinations illicites, le Saint-Siège change de politique. Force est de constater que la diplomatie patiente du Vatican ne porte pas les fruits escomptés. Face à l’intransigeance des dirigeants chinois, il met un terme à la stratégie de « mezza voce » pour faire en sorte que se dessine un concordat par le bas. Les évêques, prêtres et fidèles refusent de plus en plus ouvertement les procédés torves de Pékin, qui demande aux évêques légitimes de participer aux ordinations des évêques illégitimes. Des prêtres clandestins sont arrêtés, voire battus, pour les contraindre à intégrer l’Association Patriotique."

    Lire cet article ici : "ordination illicite, le Saint-Siège durcit le ton"

    Voir également la note instructive de Sandro Magister sur www.chiesa.espressonline : "

    "Chine. Le Concile avait vu loin en ce qui concerne les pouvoirs des évêques. Il avait décidé que, s'ils n'obtenaient pas l'accord du pape, ils ne pouvaient pas gouverner les diocèses. À l'époque, le jeune Ratzinger était opposé à cette décision, mais il changea rapidement d'avis. C'est grâce à cette règle qu'aujourd’hui, en tant que pape, il désarme les évêques illégitimes. Et qu'il endigue le schisme..." lire la suite

     


  • Le nouveau supérieur des dominicains de Bagdad témoigne

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    L'Aide à l'Eglise en Détresse nous livre cette interview du Père Jaje après l'avoir présenté :

    "Le père Amir JAJE, 42 ans, est le nouveau supérieur des Dominicains de Bagdad, et le vicaire provincial du monde arabe (deux couvents en Irak, un au Caire, un autre à Alger, ainsi qu’un frère au Liban). Il perpétue la présence des Dominicains initiée en Irak il y a 260 ans.

    Entré au petit séminaire de Bagdad à l’âge de 17 ans, il est ordonné prêtre le 14 juillet 1995. Après trois ans en tant que prêtre diocésain, il entre chez les Dominicains, sous l’autorité de la Province de France où il vient passer sa maîtrise puis son DEA.

    Il revient à Bagdad en septembre 2003, quatre mois après la chute de Saddam Hussein, et y reste jusqu’en 2008. « Un vrai cauchemar », explique-t-il. Après deux nouvelles années en France pour une thèse de doctorat, il est de retour à Bagdad le 22 octobre 2010, une semaine avant les attentats qui ensanglantent Notre-Dame du Perpétuel Secours. Le 31 octobre, il devait célébrer la messe dans la cathédrale. Fatigué, il est remplacé au dernier moment."

    lire l'interview ici : "Quand je sors du couvent, je ne sais pas si je vais rentrer"

  • L'euro, tiré d'affaire ?

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    "Aucun sommet européen n’aura été plus important que celui de jeudi soir. En l’absence de solutions radicales pour la crise de la dette, l’euro risquait en effet de disparaître. Les solutions avancées essentiellement par le duo franco-allemand seront-elles suffisantes ?"

    Voir l'analyse de ce sommet et de son impact dans l'Echo : "Le sommet européen a-t-il sauvé l'euro?"

  • Edifier l'Europe sur des bases solides

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    A l'occasion de la fête de sainte Brigitte de Suède, co-patronne de l'Europe, "Evangile au Quotidien" propose, en méditation, un extrait de la lettre apostolique de Jean Paul II "Spes aedificandi du 1/10/1999 : 

    "Pour édifier la nouvelle Europe sur des bases solides, il ne suffit certes pas de lancer un appel aux seuls intérêts économiques qui, s'ils rassemblent parfois, d'autres fois divisent, mais il est nécessaire de s'appuyer plutôt sur les valeurs authentiques, qui ont leur fondement dans la loi morale universelle, inscrite dans le cœur de tout homme. Une Europe qui remplacerait les valeurs de tolérance et de respect universel par l'indifférentisme éthique et le scepticisme en matière de valeurs inaliénables, s'ouvrirait aux aventures les plus risquées et verrait tôt ou tard réapparaître sous de nouvelles formes les spectres les plus effroyables de son histoire.

          Pour conjurer cette menace, le rôle du christianisme, qui désigne inlassablement l'horizon idéal, s'avère encore une fois vital. À la lumière des nombreux points de rencontre avec les autres religions que le Concile Vatican II a reconnues (cf. Nostra Aetate), on doit souligner avec force que l'ouverture au Transcendant est une dimension vitale de l'existence. Il est donc essentiel que tous les chrétiens présents dans les différents pays du continent s'engagent à un témoignage renouvelé. Il leur appartient de nourrir l'espérance de la plénitude du salut par l'annonce qui leur est propre, celle de l'Évangile, à savoir la « bonne nouvelle » que Dieu s'est fait proche de nous et que, en son Fils Jésus Christ, il nous a offert la rédemption et la plénitude de la vie divine. Par la force de l'Esprit Saint qui nous a été donné, nous pouvons lever les yeux vers Dieu et l'invoquer avec le doux nom d' « Abba », Père (Rm 8,15 ;Ga 4,6).

          C'est justement cette annonce d'espérance que j'ai voulu confirmer en proposant à une dévotion renouvelée, dans une perspective « européenne », ces trois figures de femmes : sainte Brigitte de Suède, sainte Catherine de Sienne, sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix, qui, à des époques diverses, ont apporté une contribution très significative à la croissance non seulement de l'Église, mais de la société elle-même."