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  • Quelques centaines de manifestants pro-ivg à Bruxelles

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    D'après la presse (Le Soir, la DH, etc), il y aurait eu quelques centaines de manifestants à Bruxelles lors de la manifestation pour la liberté d'avorter. La magie ertébéenne a d'ores et déjà transformé ces quelques centaines en deux milliers. Cela n'étonnera personne.

  • "LE" concile, encore et encore...

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    S'adressant aux évêques de France réunis à Lourdes, le pape leur communique un message où l'on trouve notamment ceci :

    "Le Concile Vatican II a été et demeure un authentique signe de Dieu pour notre temps. Si nous savons le lire et le recevoir à l’intérieur de la Tradition de l'Église et sous la direction sûre du Magistère, il deviendra toujours plus une grande force pour l'avenir de l'Église. Aussi, je souhaite vivement que cet anniversaire (le cinquantième) soit, pour vous et pour toute l'Église qui est en France, l'occasion d'un renouveau spirituel et pastoral. En effet, il nous est ainsi donné de pouvoir mieux connaître les textes que les Pères Conciliaires nous ont laissés en héritage et qui n'ont rien perdu de leur valeur, afin de les assimiler et d'en faire produire des fruits pour aujourd'hui.

    Ce renouveau, qui se situe dans la continuité, prend de multiples formes ; et l'année de la foi, que j'ai voulu proposer à toute l'Église en cette occasion, doit permettre de rendre notre foi plus consciente et de raviver notre adhésion à l'Évangile. Cela demande une ouverture toujours plus grande à la personne du Christ, en retrouvant notamment le goût de la Parole de Dieu, pour réaliser une conversion profonde de notre cœur et aller par les routes du monde proclamer l'Évangile de l'espérance aux hommes et aux femmes de notre temps, dans un dialogue respectueux avec tous. Que ce temps de grâce permette aussi de consolider la communion à l'intérieur de la grande famille qu'est l'Église catholique et contribue à restaurer l'unité entre tous les chrétiens, ce qui fut l'un des objectifs principaux du Concile."

    Cela nous déconcerte. Le cardinal Suenens n'arrêtait pas de nous vanter ce printemps de l'Eglise inauguré par Vatican II. Subissant aujourd'hui les rigueurs d'un impitoyable hiver spirituel, inédit dans l'histoire de l'Eglise, nous avons du mal à concevoir qu'il faille continuer à célébrer les mérites d'une assemblée qui, selon nous, est à l'origine de toutes les dérives que nous connaissons. Nous savons qu'on nous répondra que "l'herméneutique de la continuité" devrait assurer la juste lecture des textes conciliaires qui s'intégreraient ainsi harmonieusement dans la grande tradition de l'Eglise, mais cela ne nous rassure pas vraiment. C'est bel et bien au nom de ce concile, devenu LE concile (comme s'il n'y en avait pas eu des dizaines d'autres), que l'on a justifié - et que l'on justifie encore - tous les abandons qui font la misère de l'Eglise d'aujourd'hui. Il faudra bien qu'un jour ou l'autre cet héritage discuté soit passé au crible en recourant au magistère infaillible de l'Eglise.

  • Benoît XVI dans l’île rouge

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    Cuba-pretres.jpgOn se souvient de l’accueil fort prévenant que le régime communiste cubain avait réservé à Jean-Paul II que Fidel Castro tenait, semble-t-il, en grande estime. Mais qu’en est-il de la situation réelle du catholicisme dans l’île, à la veille de la visite de Benoît XVI ? 

    C’est ce que le bimensuel « L’Homme Nouveau » a demandé à Don Jean-Yves Urvoy. prêtre de la Communauté Saint-Martin,  installé, avec trois autres membres de cette communauté, depuis six ans à Placetas, petite ville située au centre de l'île de Cuba.

    La Communauté Saint-Martin est une association de prêtres et de diacres séculiers désirant vivre leur apostolat en vie commune au service  des évêques désireux de leur confier des missions apostoliques variées : paroisses, aumônerie de collège et d’internat, sanctuaire, maison de retraite… Et cela en France ou à l’étranger. D’inspiration liturgique et doctrinale très classique, cette communauté a donné récemment un nouvel évêque à l’Eglise : Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne.

    Voici l’interview de Don Urvoy :

    À quelques jours de la visite du Pape à Cuba, pouvez-vous nous faire un état des lieux de l'Église sur cette petite île ?

     40 % de la population se reconnaissent catholique aujourd'hui à Cuba, autant se disent protestants, le reste se revendique sans religion. Mais la pratique dominicale ne concerne qu'1 % des catholiques ! Ils se sentent parfois très croyants, mais l'ignorance religieuse est dramatique, bien plus qu'en France ! Parmi ceux qui se disent catholiques et très croyants, certains ne savent même pas que Jésus est le Fils de Dieu…

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  • Corbeaux et colombes

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    « Noé avait un corbeau dans l’arche, il avait aussi une colombe. L’arche renfermait ces deux espèces d’oiseau, et, l’arche était une figure de l’Eglise, vous voyez dès lors que dans le déluge de ce siècle, l’Eglise doit nécessairement contenir ces deux espèces d’homme, le corbeau et la colombe. Qui sont les corbeaux ? Ceux qui recherchent leurs propres intérêts. Qui sont les colombes ? Ceux qui recherchent les intérêts du Christ » 

    Tel est le passage de saint Augustin (Homélie sur l'Evangile de saint Jean, VI, 2) qui inspire à l'abbé Guillaume de Tanoüarn d'opportunes réflexions que l'on pourra lire ici : metablog

  • Première visite de Benoît XVI dans l’hispanité américaine : le Mexique et Cuba

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    Dans « Le Figaro », Jean-Marie Guénois commente :

    (...) Le Mexique, second pays catholique du monde en population après le Brésil, connaît une guerre ouverte du gouvernement contre de féroces prédateurs: les parrains de la drogue. Le bilan, invraisemblable mais certifié, est aujourd'hui de 45.000 morts. Le Pape devrait donc dénoncer la sauvagerie des bandes rivales, paradoxalement marquées par une forte religiosité.(…).Son message, il le délivrera surtout dimanche lors de l'homélie de la grande messe, sur le thème du «tu ne tueras pas». Elle sera célébrée près du sanctuaire du Christ roi de Léon, cœur battant de cet État du Mexique, Guanajuato, du nom de sa capitale et centre géographique exact du pays. Autre rendez-vous important, l'après-midi, avec tous les évêques d'Amérique latine et du Mexique, autant dire près d'un quart de l'épiscopat mondial. Cette région du monde est stratégique pour l'avenir de l'Église. Le propos portera sur la lutte contre les évangéliques, ces groupuscules protestants qui gagnent partout du terrain.(…).

    L'autre partie de cette tournée commencera lundi par une seconde étape : à Cuba. Benoît XVI est attendu en début d'après-midi (à 21 heures heure de Paris) à Santiago de Cuba, seconde ville de l'île, située à 800 km de La Havane. Il y a là un sanctuaire marial majeur, celui de la sainte patronne de l'île, «la Vierge de la Charité del Cobre». Des pêcheurs avaient retrouvé cette statue de bois, déjà séculaire, en 1612.(…).Le lendemain, mardi après-midi, Benoît XVI reprendra l'avion pour gagner La Havane, où l'attendra Raul Castro, président en titre, ainsi probablement que son frère Fidel. Le Vatican a fait savoir que le Pape était «disponible» pour rencontrer cette haute figure de Cuba. Fidel Castro avait accueilli Jean-Paul II, il y a quatorze ans, en 1998. Le pape polonais avait célébré une messe historique sur la place de la Révolution à La Havane. Benoît XVI reproduira ce geste dans la matinée de mercredi avant de rentrer par un vol de nuit à Rome, où il doit arriver jeudi matin prochain.

    Voir tout le commentaire de Jean-Marie Guénois ici :Le Mexique et Cuba attendent Benoît XVI

  • L'autorité éducative en crise

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    Vivien Hoch, sur Itinerarium, propose une réflexion sur "La crise de l’autorité éducative"

    « Pourquoi et comment poser des limites à son enfant ? ». Telle est l’énigmatique question à laquelle nous invitait à réfléchir une conférence récemment organisée par la ville de Sceaux et animé par très médiatique pédiatre Aldo Naouri. Aussi improbable que cela puisse paraître, ce genre d’évidences est aujourd’hui de plus en plus l’objet d’interrogations pour nombres de parents visiblement dépassés par leur rôle éducatif. Les raisons de poser un cadre, de faire respecter des règles, de dire non à son enfant ne relève manifestement plus de l’ordre du bon sens. Quoi de plus normal, me direz-vous, dans une société aliénée par la consommation et l’injonction constante à la « jouissance sans entrave » ? Asséné à longueur de spots publicitaires à nos esprits lobotomisés par le flux médiatique, ce leitmotiv hédoniste rend de plus en plus inacceptable à nos contemporains toute idée de frustration.

    Voir la suite sur itinerarium.fr : la crise de l’autorité éducative

  • Le voyage du pape au Mexique

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    Radio Vatican rend compte des moments forts du périple pontifical :

    Benoît XVI : "le premier devoir de l'Eglise est d'éduquer les consciences à la responsabilité morale"

    Benoît XVI est arrivé au Mexique

    Voyage au Mexique et à Cuba : Benoît XVI accueilli dans la liesse

    Discours du pape à son arrivée au Mexique

    Aucun pouvoir n'a le droit de dévaloriser la dignité humaine

    Voir, sur KTO :

    Samedi 24 mars

    09h35 : Flash matin ‘Le pape dans l'avion'

    20h35 : Flash soir ‘Mexique les enjeux de la visite'

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  • Quand l'Amour n'est pas aimé

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    L'Evangile au Quotidien propose aujourd'hui à notre méditation un texte du bienheureux Titus Brandsma, carme néerlandais, martyrisé en 1942. C'est une invitation à l'héroïsme dans la foi et l'amour (trad. Itinéraire spirituel, Parole et Silence 2003, p. 163) :

    « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ? »

          Nous vivons dans un monde où l'amour lui-même est condamné : on l'appelle faiblesse, chose à dépasser. Certains disent : « L'amour n'a pas d'importance, il faut plutôt développer ses forces ; que chacun devienne aussi fort qu'il le peut ; et que le faible périsse ! » Ils disent encore que la religion chrétienne avec ses sermons sur l'amour, c'est du passé... C'est ainsi : ils viennent à vous avec ces doctrines, et ils trouvent même des gens qui les adoptent volontiers. L'amour est inconnu : « l'Amour n'est pas aimé » disait en son temps saint François d'Assise ; et quelques siècles plus tard à Florence, sainte Marie-Madeleine de Pazzi sonnait les cloches du monastère de son Carmel pour que le monde sache combien l'Amour est beau ! Moi aussi, je voudrais sonner les cloches pour dire au monde comme il est beau d'aimer !

         Le néo-paganisme peut répudier l'amour, l'histoire nous enseigne que, malgré tout, nous serons vainqueurs de ce néo-paganisme par l'amour. Nous n'abandonnerons pas l'amour. L'amour nous regagnera les cœurs de ces païens. La nature est plus forte que la philosophie. Qu'une philosophie condamne et rejette l'amour et l'appelle faiblesse, le témoignage vivant d'amour renouvellera toujours sa puissance pour conquérir et captiver les cœurs de hommes.

  • Rendre le Christ plus visible que nous-mêmes

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    Beata_Maria_Karlowska_C.jpgTel était l'objectif de la Bienheureuse Maria Karlowska, fêtée aujourd'hui :

    Maria KARLOWSKA est une polonaise née en 1865 dans les territoires occupés par la Prusse (Poméranie). Là, elle a accompli une action de véritable samaritaine parmi les femmes touchées par une grande misère sociale et morale. Son zèle attira autour d'elle d'autres femmes avec lesquelles elle fonda la Congrégation des Sœurs Servantes du Bon Pasteur et de la Divine Providence. Pour les Sœurs et pour elle-même, elle avait établi l'objectif suivant: "Nous devons annoncer le Cœur de Jésus, c'est-à-dire vivre de lui, en lui et par lui de façon à devenir semblables à lui et nous devons faire en sorte que dans nos vies, il soit plus visible que nous-mêmes". Sa dévotion au Sacré-Cœur du Sauveur suscita en elle un grand dévouement pour les hommes et un amour qui ne dit jamais: "Assez". Grâce à cet amour et dans la mouvance du Saint Esprit, elle redonna la lumière du Christ à de nombreuses âmes et les aida à retrouver leur dignité perdue. Elle mourut en 1935. (source : abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie)

  • Record de fréquentation de belgicatho

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    Hier, d'après hautetfort.com, belgicatho a été visité 1110 fois et 4065 notes ont été consultées. C'est la première fois que nous atteignons un tel niveau de fréquentation depuis l'ouverture de "ce petit blogue de rien du tout".

  • Marche pour la Vie, un soutien massif de l'Eglise ?

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    Lors du débat sur l'avortement à l'émission "Et Dieu dans tout ça?" du 18 mars dernier, il a été fait état d'un "soutien massif de l'Eglise catholique" à l'organisation de la Marche pour la Vie. Cette affirmation paraît bien exagérée lorsqu'on sait que seule la participation de deux évêques est annoncée, lorsqu'on constate que les médias catholiques n'ont fait qu'annoncer timidement l'organisation de cette marche, lorsqu'on s'aperçoit que l'agenda de dimanche prochain n'a pas été libéré pour inciter les fidèles à y participer, lorsque - la plupart du temps - les affiches pour la marche ne sont pas présentes au fond des églises, etc. Affirmer que les clercs, même mitrés, se sont mobilisés avec beaucoup de conviction pour participer à cette Marche et/ou pour la soutenir constitue, à notre sens, une appréciation peu conforme à la réalité.

    Mais il y a d'heureuses exceptions allant jusqu'à des prises de position courageuses : http://minisite.catho.be/ericdebeukelaer/

  • Encore la démission du pape

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    « Une certaine émotion a été provoquée par deux articles publiés récemment en Italie qui envisagent l’hypothèse d’une démission de Benoît XVI, démission dont le but serait, entre autres, d’influer sur le choix de son successeur.

    Les auteurs de ces articles sont Giuliano Ferrara, qui a publié le sien le 10 mars dans le quotidien "Il Foglio", dont il est le directeur :et Antonio Socci, dont l’article est paru dans le quotidien "Libero", le 11 mars :Ferrara n’est pas croyant, Socci est catholique militant. L’un et l’autre sont connus pour leur sincère admiration envers le pape Joseph Ratzinger. Mais, au-delà des bonnes intentions des deux journalistes, l’hypothèse qu’ils ont esquissée ne paraît pas fondée. Tout d’abord parce que ceux qui ont eu l’occasion de rencontrer Benoît XVI, y compris après la publication des deux articles, n’ont pas du tout eu l’impression d’avoir en face d’eux un pape envisageant de démissionner. Bien au contraire. Que ce soit par sa capacité à saisir les liens qui lui est nécessaire pour tout acte de gouvernement, ou par la vision non limitée dans le temps en fonction de laquelle il assure, toujours "s’il plaît à Dieu", la direction de l’Église universelle. Ensuite parce que rien n’est plus étranger à l’histoire et à la personnalité de Ratzinger que l’idée qu’il pourrait recourir à des manœuvres, même avec de nobles intentions, en ce qui concerne sa propre succession. Cette hypothèse-là est, au point de vue canonique, “subversive”. Pour un souverain pontife, la seule manière légitime d’influer sur le choix du futur pape est de créer des cardinaux. Et si l’on parcourt la liste de ceux qui ont été choisis par Benoît XVI entre 2006 et aujourd’hui, on ne peut pas y discerner une volonté claire d’hypothéquer le futur conclave, celui-ci devant, dans la "mens" de Ratzinger comme dans celle de tout bon croyant, être confié avant tout au Saint-Esprit.

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