Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 10

  • Monseigneur Nicolas Bux : le chant de la sirène

    IMPRIMER

    Lu sur le site du bimensuel « L’Homme Nouveau » :

    9782916053530.jpgDon Nicolas Bux, spécialiste de liturgie, professeur de liturgie et de théologie sacramentaire à l'Institut de théologie de Bari en Italie, est aussi consulteur de la Congrégation pour la doctrine de la foi et de la Congrégation pour les causes des saints et depuis septembre 2008, il est également consulteur au Bureau des Célébrations liturgiques du Souverain Pontife. Il est aussi l'auteur de plusieurs livres dont La réforme de Benoît XVI (Tempora). Il vient d'adresser une lettre à Mgr Bernard Fellay, supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X pour lui demander d'accepter la proposition du Saint-Père. C'est cette lettre que nous publions ci-dessous (on la trouve aussi sur son propre blog).

    Lire la suite

  • Qui célèbre la liturgie ?

    IMPRIMER

    U2FsdGVkX180ZDRkMDEyOPF6z-99Bv-o2a4f-POFqzcXigz_jQbrHCUsaoQaKB7q4RFX1lBt6zoNc5L2WDYEgPxOJN_TC6MS-riOK0kmMHg=.jpgUne réflexion du P. Natale Scarpitta, prêtre de l’archidiocèse de Salerno-Campagna-Acerno, doctorant en droit canonique à Rome, à l’Université Pontificale Grégorienne publiée sur ZENIT.org ce 21 mars 2012 :

    « Reprenant la constitution conciliaire Sacrosanctum Concilium (n. 8), le Catéchisme de l’Eglise catholique (CEC) enseigne que « dans la liturgie terrestre nous participons par un avant-goût à cette liturgie céleste qui se célèbre dans la sainte cité de Jérusalem » (n. 1090). En repartant de cette conscience extrêmement théologique, il affirme ensuite que « ceux qui dès maintenant la célèbrent au-delà des signes sont déjà dans la Liturgie céleste, là où la célébration est totalement Communion et Fête » (n. 1136). Et il ajoute « C’est à cette Liturgie éternelle que l’Esprit et l’Église nous font participer lorsque nous célébrons le Mystère du salut dans les sacrements » (n. 1139).

    L’action liturgique ne s’épuise donc pas dans sa dimension purement historique. Elle est plutôt un avant-goût (cf. Jean-Paul II, Audience générale, 28.06.2000), un reflet pâle mais réel (cf. Benoît XVI, Homélie de la célébration des Vêpres dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, 12.09.2008), de celle qui est célébrée sans fin au plus haut des cieux. La liturgie de l’Eglise ne constitue donc pas simplement une imitation plus ou moins fidèle de la liturgie céleste, et encore moins une célébration parallèle ou alternative. Elle signifie et représente plutôt une épiphanie sacramentelle concrète de la liturgie éternelle.

    Lire la suite

  • Ne pas oublier Asia Bibi...

    IMPRIMER

    L'Aide à l'Eglise en Détresse nous rappelle le sort peu enviable d'Asia Bibi :

    ASIA BIBI : rien ne bouge mais la jeune femme va bien

    Asia Bibi a été la première femme pakistanaise condamnée à mort pour blasphème, le 8 novembre 2010. Dans l’attente de son jugement en appel à la Haute Cour de Lahore, la mère de famille d’origine chrétienne, croupit dans un minuscule cachot de la prison de Sheikhupura et clame son innocence.

    Elle reçoit la visite de son mari Ashiq une fois par semaine. C’est par l’intermédiaire de cet homme qu’Anne-Isabelle Tollet avait pu recueillir les mots d’Asia Bibi pour en faire un livre, Blasphème (cliquer ici pour le commander). Grâce aux droits d’auteur du livre, toute la famille a de quoi manger. Les enfants ont été acceptés dans une petite école chrétienne et la fille cadette, handicapée, reste à la maison en étant convenablement soignée.

    Il n’est pas rare qu’Ashiq reçoive des menaces en allant ou en revenant de la prison. Pour échapper à la mort, il est alors obligé de nier son lien avec Asia Bibi. « Le moral d’Asia Bibi est bon. Sa tête va bien, son physique va bien », a confirmé Anne-Isabelle Tollet à l’AED. La Pakistanaise sait que le monde entier se mobilise. Blasphème a déjà été traduit en 5 langues et diffusé dans 8 et bientôt 9 pays. Une pétition de soutien a été remise à l’ONU, avec qui le Pakistan a signé bon nombre de pactes.

    Lire la suite

  • Le discours d'ouverture de Mgr van Luyn à la session plénière de la COMECE

    IMPRIMER

    637888cbc562f0da68c20382284fa2d8.jpgCommuniqué de la COMECE (Commission des Episcopats de la Communauté Européenne) du 21/03/2012

    Dans son discours d'ouverture, le président de la COMECE Mgr Adrianus van Luyn, qui achève son mandat à la tête de la COMECE, a fait un large tour d'horizon des évènements qui ont émaillé l'actualité européenne ces derniers mois.

    Dans le contexte de l'adhesion prochaine de la Croatie et l'ouverture de négociations avec la Serbie, il a rappelé la nécessite vitale de la réconciliation dans la région des Balkans, en rappelant que c'était là le coeur du projet européen:

    "Surmonter les vielles oppositions entre ennemis et adversaires d’hier était l’idée centrale du Plan de Robert Schuman qui date de l’année 1950. Un coup d’œil sur l’Europe, plus de soixante ans après, montre à quel point cette idée fondamentale est efficace et d’actualité. Un des conflits ancestraux qu’a connus l’Europe, entre l’Allemagne et la France, a été surmonté. La réconciliation de l’Allemagne avec ses autres voisins, les néerlandais, les belges, les polonais et les tchèques, est devenue réalité. C’est de cela que les pays d’Europe du Sud-Est peuvent et doivent tirer des leçons. Parallèlement, les évolutions récentes dans différents Etats membres de l’UE prouve que le règlement de vieux conflits et le dépassement de préjugés enracinés depuis des siècles n’est pas chose facile et reste un devoir à poursuivre. Les accents populistes et nationalistes qui s’expriment à l’occasion des élections ces derniers mois nous enjoignent à rester vigilants."

    Sur la crise économique, il s'est interrogé:

    Lire la suite

  • Sur la mort cérébrale et le don d'organes

    IMPRIMER

    Jeanne Smits aborde, de façon approfondie, cette problématique délicate. On pourra trouver les trois parties d'un entretien avec le Dr Paul Byrne en cliquant sur les liens suivants :

    « Mort cérébrale » et don d’organes : « l’une des racines de la culture de mort »

    « Mort cérébrale » et don d’organes : « l’une des racines de la culture de mort » (II)

    « Mort cérébrale » et don d’organes : IIIe partie

  • Aujourd'hui, l'Helvétie fête son saint national

    IMPRIMER

    Sur un site suisse, on détaille la vie de saint Nicolas de Flue. Il s'agit d'une biographie due à un curé, l'abbé O.Knecht, parue en français à Fribourg en 1946. Le ton est assez caractéristique, antediluvien, c'est-à-dire pré-conciliaire :

    "La vie de notre saint national, Nicolas de Flue, ne saurait être trop connue, et quoique son souvenir soit dans tous les coeurs suisses, on nous pardonnera volontiers de publier encore cette petite biographie. Il est plus que jamais opportun de présenter aux populations, surtout à la jeunesse, le récit d'une existence laborieuse, austère et cachée, à qui Dieu donna pourtant un grand éclat public. Cette vie est pleine d'enseignements pour nos contemporains et elle jette de la lumière, non seulement sur le présent, mais encore sur l'avenir, qu'elle éclaire d'un rayon d'espérance. Que ces pages fassent connaître et aimer le saint protecteur de la Suisse ; qu'elles suscitent des imitateurs de sa foi, de sa sainteté et de son patriotisme ! Qu'elles recrutent de nouveaux membres pour la Ligue de prières en l'honneur du Bienheureux, à qui l'Eglise a décerné la couronne glorieuse des « saints » ! Que notre Helvétie, suivant l'exhortation de son saint pacificateur, conserve à jamais « sa vieille foi et ses vieilles bannières »"

    Pour découvrir cette biographie : http://www.abbaye-saint-benoit.ch

  • Quand le terrorisme islamiste s'invite chez nous...

    IMPRIMER

    Après la mort d'un imam chiite décédé dans l'incendie criminel de sa mosquée à Bruxelles et les tueries meurtrières de Toulouse et Montauban, on découvre, effarés, l'existence de groupuscules salafistes et autres dans nos propres murs. Ainsi, ce matin, les dépêches commencent à affluer sur les sites de la presse en ligne faisant état de l'arrestation imminente d'un forcené à Toulouse. Il appartiendrait à un groupe extrémiste dissous intitulé "les cavaliers de la fierté" (Forsane alizza) qui prétend lutter contre l'islamophobie et venger les Palestiniens en recourant à des actions terroristes. Bien évidemment, l'intelligentsia "bobo" aurait préféré qu'il s'agisse d'un terroriste venant de l'extrême-droite et que l'on aurait pu mettre en relation avec le tueur fou de Norvège, Anders Breivik, que l'on s'est complu à identifier comme étant un élément appartenant à une sensibilité chrétienne extrême. Il paraîtrait peut-être plus pertinent de rapprocher les tueries du Sud-Ouest français d'évènements semblables qui se sont produits chez nous il n'y a pas si longtemps...

  • La visite apostolique en Irlande

    IMPRIMER

    Si l'on veut connaître le rapport de la visite apostolique effectuée en Irlande suite au drame des abus sexuels qui ont obscurci la vie de l'Eglise dans ce pays, on pourra lire ici la note rendue publique par le Bureau de la salle de presse du Saint-Siège : http://www.vis.va/ Y apprend-on vraiment quelque chose de nouveau? Notre sentiment est mitigé; ne faudrait-il pas un "grand projet", d'une toute autre envergure, pour revivifier nos communautés exsangues?

  • Liège, 27 mars : Politique et religion dans la pensée grecque

    IMPRIMER

    Mardi 27 mars 2012 à 18h00

     Politique et Religion dans la Pensée grecque

     Présentation par

     André MOTTE

     Professeur hon. à l’Université de Liège

     Directeur de Kernos

     Revue internationale et pluridisciplinaire de religion grecque antique

    Le sujet est particulièrement intéressant parce que l'expérience des Grecs anciens, tout au long de leur histoire, n'a connu qu'une étroite imbrication entre le politique et le religieux. Dès lors, projeter dans leur culture des notions comme celle de neutralité étatique, de pluralisme ou encore de laïcité fait courir le risque d'un grossier anachronisme. On s'attachera d'abord à illustrer cette situation qui fut la leur et à tenter de l'expliquer.

    Chez plusieurs penseurs cependant, poètes ou philosophes, on observe certains phénomènes de distanciation à l'égard de la religion traditionnelle ou du complexe politico-religieux de l'époque, distanciation tantôt inspirée par l'humour, tantôt due à une volonté de critique voire de rejet, tantôt encore prenant la forme d'une véritable objection de conscience. On présentera quelques exemples concrets de cette distanciation qui préfigure peut-être certains aspects de notre modernité et, avant de conclure, on esquissera, s'agissant des rapports entre le politique et le religieux, les positions, très différentes, des deux penseurs grecs qui ont marqué le plus profondément le développement de la culture occidentale, Platon et Aristote.

    La rencontre se tient à la salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du 20 Août, 7, 1er ét. (accès par la grande entrée) . Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi du lunch-débat : de 18h15 à 20h00. P.A.F : 10 €  (à régler sur place). Inscription obligatoire trois jours ouvrables à l’avance par e-mail.

    RSVP le 25 mars 2012 au plus tard

     Tél. 04.344.10.89 ou info@ethiquesociale.org

     Internet : www.ethiquesociale.org

    Union des étudiants catholiques de Liège : Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42 – 4020 Liège (tél. 04 344 10 89;  e.mail  jpschyns@skynet.be)

    Groupe de réflexion sur l’éthique sociale : Elio Finetti, Quai Orban 34, 4020 Liège (tél. 0475 83 61 61;  e.mail : finetti@ethiquesociale.org)

    Calpurnia - Forum de conférences, débats : Philippe Deitz, Rue Henri Maus, 92 - 4000 Liège (tél. 04 253 25 15, e.mail: calpurnia.musee@gmail.com)

  • Syrie : l'opposition au régime accusée de commettre de graves exactions

    IMPRIMER

    Plusieurs journaux mettent en ligne des dépêches d'agence répercutant les dénonciations de crimes commis par l'opposition syrienne. Cela ne dédouane pas le régime syrien mais cela rétablit un certain équilibre dans l'information où l'on se contente généralement de répercuter - en les prenant pour argent comptant - les informations diffusées par l'opposition syrienne:

    "L'opposition syrienne armée commet de graves violations des droits de l'Homme, notamment des enlèvements, des tortures et des exécutions de militaires et de partisans du gouvernement, a dénoncé mardi l'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW)." voir ici : http://www.rtbf.be/info/monde

  • Les catholiques et la démocratie

    IMPRIMER

    cathosdemo061.jpgLes relations complexes entre les catholiques et la démocratie ont fait l'objet d'un colloque du Collège Supérieur (institut para-universitaire lyonnais), dont les actes viennent de paraître.

    Une première partie, historique, présente des figures de chrétiens du XIXe siècle confrontés à l'avènement de la démocratie libérale : Lamennais, Montalembert, Lacordaire, Ozanam (contributions d'Anne Philibert, du P. Daniel Moulinet et de Jean-Noël Dumont).

    Dans une deuxième partie, le P. Paul Valadier montre comment le vieux philosophe Jürgen Habermas s'ouvre sur le tard à une certaine reconnaissance du facteur religieux, Frédéric Crouslé décortique allègrement la démocratie-chrétienne et Chantal Delsol s'inquiète des dérives de la démocratie contemporaine.

    Dans une troisième partie, Thibaud Collin démonte le concept de laïcité ouverte, Denis Sureau présente la déconstruction théologique de la raison séculière et de la laïcité développée par John Milbank et le mouvement Radical Orthodoxy, et Vincent Aubin tente de dégager les traits d'un esprit laïque. Au milieu de tout ce petit monde, Jacques Barrot apporte son témoignage de vieux routier démocrate-chrétien qui espère encore et malgré tout dans l'«État de droit» et le Conseil constitutionnel...dont il est membre.

     Les catholiques et la démocratie

    Actes du colloque du Collège Supérieur

    Le Collège Supérieur / Ed. de l'Emmanuel, 

    186 p., 25 €