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  • Le mystère du Pain de Vie

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    Homélie du jour (homelies.fr - archive 2004)

    Jésus se présente comme la nourriture essentielle, le pain qui donne la vie. Le lieu par excellence où se partage le pain est la table familiale : le père rompt le pain, fruit de la terre et de son travail, il rend grâce à Dieu de lui permettre de subvenir aux besoins des siens, puis il le distribue à ses enfants pour qu’ils s’en rassasient. Dans ce partage du même pain, ce ne sont pas seulement les corps qui se nourrissent, mais c’est aussi l’unité familiale qui se construit. La commensalité est au service de la convivialité, de l’épanouissement intégral de la vie, qui inclut la relation aux autres et ultimement à Dieu.

    « Moi je suis le Pain de la vie », le pain qui nourrit chacun de nous selon ses besoins personnels et en même temps nous établit dans l’unité d’une même famille : « la famille de Dieu » (Eph 2, 19). C’est le Père lui-même qui « rompt le Pain », qui nous le livre pour qu’en lui nous ayons la vie en plénitude : celui qui, s’approchant de la table, « vient à Jésus », « n’aura plus jamais faim », car dans la foi, il pourra se rassasier sans cesse de sa présence.

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  • La tragédie de Boston

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    Boston : le pape invoque la paix de Dieu pour les morts

    Source: radio vatican

    Surprise et consternation aux Etats-Unis après des attentats à la bombe qui ont fait trois morts et 141 blessés dont dix graves à Boston, alors que la ville était pleine de touristes à l’occasion du marathon international. 26000 coureurs participaient au marathon. Le symbole est fort puisque l’attentat est aussi intervenu le jour des patriotes aux Etats-Unis.

    Le pape profondément blessé par la nouvelle

    Dans un télégramme adressé au cardinal Sean O’Malley, archevêque de Boston, le pape se dit profondément blessé par la nouvelle : ces actes de violence perpétrés lundi soir dans la ville américaine et qui ont causé la perte de vie humaine et de nombreux blessés. « Le Pape François souhaite que je vous transmette sa sympathie et sa proximité en prière », écrit le cardinal Bertone, le secrétaire d’Etat du Saint-Siège et signataire de ce message.

    Après cette « tragédie insensée » le pape François invoque « la paix de Dieu pour les morts, sa consolation pour les personnes en souffrance et sa force pour ceux qui sont engagés dans la poursuite des travaux de secours et d'intervention ».

    « En ce moment de deuil, poursuit le télégramme, le saint Père prie pour que tous les habitants de Boston soient unis dans la volonté de ne pas se laisser surmonter par le mal mais de combattre le mal par le bien, travaillant ensemble pour construire une société toujours plus juste, libre et sûre pour les générations à venir. »

    Réactions des évêques américains

    L’Eglise catholique américaine a réagi suite à ces violences. Le cardinal Timothy Dolan, président de la conférence épiscopale américaine a rappelé dans une déclaration que le « diable existe et que la vie reste fragile ». L’archevêque de New York prie pour les victimes et pour la restauration de la paix. « La croissance de la culture de la violence - a déclaré le prélat - doit être affrontée par des mesures de sécurité. Nous devons nous demander comment faire pour promouvoir la paix et le respect de chacun dans notre monde ». Le Cardinal Sean O’Malley, archevêque de Boston, a exprimé toute sa douleur après cet acte de violence « insensé ». Ses prières sont dirigées vers les victimes et les blessés.

  • Liège, 19 avril : action de grâce pour l'épiscopat de Mgr Jousten

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    Action de grâce pour l’épiscopat de Mgr Jousten

    Le vendredi 19 avril à 18h à la Cathédrale Saint-Paul

     

    "Étant bientôt arrivé à la fin de ma mission d’évêque diocésain, je souhaite rendre grâce au Seigneur avec vous pour tout ce qu’il m’a donné de vivre au milieu de vous. C’est pourquoi je vous invite à une célébration de l’eucharistie le vendredi 19 avril à 18 heures à la Cathédrale. Nous prierons aussi pour le futur évêque et pour notre diocèse."

     

    Les prêtres et les diacres apporteront aube et étole blanche.

  • Cet Amour que le monde oublie

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    Les Soeurs de Bethléem sont des femmes retirées au désert pour y vivre, dans l'esprit de saint Bruno, la rencontre avec l'Absolu et l'adoration. Inès de Warren nous parle de son livre Cet amour que le monde oublie paru aux éditions Salvator et préfacé par Chantal Delsol.


    Inès de Warren [Jeudi La Procure 28/02/13] par Librairie-La-Procure

    Quatrième de Couverture :

    Cet Amour que le monde oublie

    En quelques semaines, la vie de la soeur de l'auteur bascule. Artiste, elle a 35 ans quand elle annonce aux siens son entrée au monastère, chez les Soeurs de Bethléem. Personne dans son entourage n'avait jamais envisagé qu'une telle chose puisse arriver dans sa famille.

    Les commerçants, les gens du quartier où elle habitait remarquent sa disparition. Ils veulent savoir où est partie « la petite brune », comprendre ce qui peut se passer dans le coeur d'une femme qui lâche tout pour consacrer sa vie à Dieu.

    Les moniales de Bethléem sont des femmes qui se retirent du monde pour adorer Dieu au coeur de la Sainte Trinité. Inès de Warren est partie à leur rencontre avec une besace remplie de questions. Pourquoi elle ? Pourquoi cet ordre monastique ? Peut-elle être heureuse dans cette vie-là ?

    En visitant plusieurs monastères, en France et en Terre Sainte, l'auteur enquête et rencontre des moniales venues des autres coins du monde, aux histoires variées parfois rocambolesques, et des amis de la congrégation, des anciens de l'Assistance Publique bâtisseurs de monastères, une jeune fille aux mains tatouées, un cheikh palestinien, un pasteur suédois, des fils et des filles d'Israël, un ancien mannequin, un cardinal, un homme d'affaires mexicain. Peu à peu viennent les réponses, parfois inattendues mais toujours sincères et authentiques. Et surtout, l'auteur découvre cet Amour que le monde oublie et pour lequel les moniales ont tout quitté.

  • Le cardinal de Paris : …haut et fort !

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    Président de la Conférence des évêques de France, le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, a prononcé un discours sans équivoque à l'ouverture de l'Assemblée plénière des évêques de France à Paris mardi 16 avril 2013 (extraits) :

    (…) L'insistance du pape pour appeler l'Église à se porter à la « périphérie » de notre monde est sans doute beaucoup plus riche de sens que ne le laisserait supposer une écoute rapide. Il est clair qu'il vise bien les périphéries sociales de nos sociétés et qu'il nous invite à rejoindre tous ceux que la vie malmène. Mais, et cela est moins entendu et souligné, il parle aussi beaucoup des « périphéries existentielles » qui ne visent pas seulement la marginalité sociale, mais aussi les drames intérieurs de la liberté humaine et le désespoir qui résultent d'un monde qui prodigue des jugements sévères sans annoncer l'espérance de la miséricorde. Ne voyons-nous pas que, sous les apparences d'un libéralisme moral ou, pour mieux dire, d'un libertarisme moral, nos sociétés secrètent une avidité pour dénoncer les coupables qui ne se soumettent pas à la loi commune ?

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  • Université de Liège, mercredi 24 avril 2013 : « les Dix Commandements et les Droits de l’Homme »

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    Prochaine rencontre du cycle de lunch-débats organisé à l’Université de Liège sur le thème "les droits de l'homme en péril" par le Groupe de réflexion sur l’éthique sociale et le Cercle inter-facultaire de l’Union des étudiants catholiques de Liège.   

         Mercredi 24 avril 2013 à 18h00 

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    à l'Université de Liège

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    Place du XX août, 7, 1er étage (Salle des Professeurs)  

    Les Dix Commandements et les Droits de l’Homme

     

    Un entretien entre 

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    Mgr André-Joseph LEONARD

     archevêque de Malines-Bruxelles

    et M. Albert GUIGUI

    grand rabbin de Belgique 

    Les racines spirituelles communes aux juifs et aux chrétiens ne les invitent-elles pas à un témoignage commun pour relever les défis de notre temps ? Plus fondamentalement que toutes les déclarations des droits de l’homme, le Décalogue n’est-il pas le message éthique commun d'une valeur permanente pour Israël, pour l'Eglise, pour les non-croyants et pour toute l'humanité ? En quoi les « Dix Commandements » fondent-ils une juste vision de l’écologie de la nature dans toutes ses dimensions, en particulier celle de la famille humaine ? Le drame  bouleversant de la Shoah n’est-il pas, pour ainsi dire, l’archétype de tous les drames contemporains où l’humanité s’est engagée, depuis le XXe siècle plus que jamais, sur  la voie de la haine mortifère enracinée dans l'idolâtrie de l'homme, de la race ou de l'État, une haine qui commence lorsque l'homme  se place au centre de l'univers ?

     

     Le débat sera modéré par M. Paul VAUTE , chef d'édition de la Libre Belgique-Gazette de Liège 

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    La rencontre aura lieu à la Salle des Professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du 20 Août, 7, 1er étage (accès par l’entrée principale, parcours fléché). Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi d’un lunch-débat : de 18h15 à 20h30.

    Inscription obligatoire avant le 19 avril 2013, par téléphone : 04.344.10.89   ou e-mail info@ethiquesociale.org . P.A.F. : 10 €,  à régler sur place. L'accès à la salle (cent places disponibles) ne peut être garanti  aux personnes qui ne s'inscrivent pas au préalable 

    Plus d’informations ici :  http://www.ethiquesociale.org/

     

     

    Les droits de l’homme : enjeu et impasses

    3175451760.jpgLe 21 septembre 2000, une controverse (au sens de la disputatio médiévale) fut organisée, au théâtre Quirino à Rome le 21 septembre 2000, entre le cardinal Ratzinger, futur Benoît XVI, et un professeur à l’Université romaine de la Sapienza, le philosophe libertaire Paolo Flores d’Arcais, pour explorer des voies de convergence possibles sur quelques principes absolus relatifs à toute société humaine digne de ce nom. Au moment décisif du dialogue, le modérateur – Gad Lerner, un juif, journaliste à la  Repubblica – s’est demandé si des principes aussi fondamentaux que ceux du Décalogue ne pourraient pas être retenus comme base éthique commune, même par des athées (qui y souscriraient seulement « velut si [comme si] Deus daretur »). Mais cette proposition fut aussitôt rejetée par le philosophe laïc. 

    Ce dernier nia que certaines règles morales ou de droit naturel  puissent constituer des postulats, ou des acquis irréversibles, pour l’humanité : le contrat social est toujours relatif, contingent, renégociable. Ainsi, certains revendiquent-ils maintenant à l’ONU l’insertion de nouveaux « droits » (à l’avortement, à l’euthanasie, au choix du « genre » etc.) dans une Déclaration universelle des droits de l’homme vieille de 50 ans à peine (1948) !

    Tout s’écoule, disait déjà le vieil Héraclite. Pareille impasse montre à quel point une définition véritablement universelle (selon la formule « ubique, semper et ab omnibus » de Vincent de Lérins, Ve s.) des droits et donc des devoirs humains sans Dieu semble aléatoire.

    JPS

     

     

  • La vérité sur les Borgia

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    Herodote.net a mis en ligne une opportune mise au point concernant les Borgia auxquels Canal+ a consacré une série :

    La vérité sur les Borgia 

    Un verre de vin avec les Borgia, par John Collier (1850-1934), musée d'Ipswitch Leur nom est devenu synonyme de stupre et de luxure. 

    La série télé de Canal+ noircit à souhait la légende, en reprenant les récits les plus sanglants et les plus scabreux concernant le pape maudit et ses enfants, Lucrèce et César. 

    Les Borgia méritent-ils leur réputation ? Marc Fourny a mené l'enquête...

             Alexandre VI, l'ambition faite pape
  • Légaliser le mariage pour tous, c'est inscrire la transgression dans la loi

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    France: le "mariage pour tous", une loi transgressive

    Le Sénat français a voté le jeudi 11 février la loi en faveur du « mariage pour tous ». La loi qui devait être à nouveau examinée à la fin du mois de mai par l’Assemblée nationale française le sera en réalité le mercredi 17 avril, ce qui en dit long sur la volonté du gouvernement français de précipiter le processus legislatif.

    Dans un entretien accordé à ZENIT, Monseigneur Tony Anatrella, psychanalyste et spécialiste en psychiatrie sociale, Consulteur du Conseil Pontifical pour la Famille et du Conseil Pontifical pour la Santé a déclaré ceci:

    Extraits

    Sur le plan de la violence:

    Il faut regretter et dénoncer tout ce qui mène à la violence et voir, à cette occasion, des groupes extrémistes de part et d’autre se mettre en scène de façon provoquante. La question est de savoir d’où vient la violence ? Celle-ci procède de la loi elle-même qui agresse et fait violence à la société en transgressant l’un des principes majeurs sur lesquels elle se développe et se civilise. La loi viole socialement le respect de la différence sexuelle qui est à l’origine de diverses institutions humaines comme le couple et la famille formés uniquement par un homme et une femme. …

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  • Partir ou mourir : le cruel dilemme des chrétiens syriens

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    SYRIE - Mourir ou partir : le dilemme sans réponse des chrétiens syriens selon l’Archevêque maronite de Damas (Source: FIDES.ORG)

    Les chrétiens de Syrie « doivent choisir entre deux calices amers : mourir ou partir ». Un dilemme qui implique toute la réalité ecclésiale se trouvant en Syrie et que raconte l’Archevêque maronite de Damas, Mgr Samir Nassar.


    L’Archevêque catholique de rite oriental mentionne les nombreuses manières dont la mort rode autour des vies de millions de civils sans défense, chrétiens et musulmans, dans une Syrie dévastée par la guerre : bombardements, voitures piégées, tireurs embusqués, manque de soins médicaux (233 hôpitaux ont été fermés et les médecins fuient tous, explique Mgr Nassar), malnutrition et manque de nourritures adaptées pour les diabétiques, les personnes affectées de pathologies cardiaques et les jeunes mères.

    Face à ce désastre, tous pensent à partir même si la fuite est en quelque sorte « une autre manière de mourir », plus lentement. L’Eglise locale, malgré sa fragilité, « devient un mur des lamentations » auquel tous s’adressent chaque jour « pour demander protection et aide afin de trouver un visa permettant de partir ».

    Les chrétiens syriens – souligne l’Archevêque maronite – « ont vu l’ONU organiser depuis 2005 le départ systématique des réfugiés irakiens en direction des pays occidentaux » et ils connaissent maintenant l’angoisse, notamment à cause de « l’indifférence et du silence mondial concernant leur long et triste calvaire… Ils sont abandonnés, destinés à mourir sans pouvoir fuir… les consulats sont fermés depuis un an et demi ».


    Mgr Nassar décrit, avec un cœur de pasteur affligé, la condition des chrétiens pauvres « qui ne trouvent aucune raison de devoir mourir dans cette guerre insensée ». Ils ont vu leurs frères plus aisés quitter la Syrie et ils voient l’Eglise comme la seule réalité à laquelle demander de l’aide dans ce naufrage.

    « L’appel du nouveau Pape, François, en faveur de la bien-aimée Syrie résonne dans leurs cœurs… Les Eglises sœurs du monde entier prient et montrent leur affection en faveur de ce petit troupeau, sans pouvoir calmer la tempête ». Cette situation met également les Pasteurs devant des problèmes de conscience. « Leur conseiller de rester pourrait les conduire à la mort comme un agneau muet devant le boucher. Notre martyrologue ne fait que s’allonger…

    Les aider à partir signifie en revanche vider la Terre biblique de ses derniers chrétiens » : un dilemme qui peut trouver une réponse seulement en se confiant « au cœur de Dieu », en offrant aux fidèles une proximité pastorale qui les aide à percevoir la réalité des paroles de Jésus : « N’ayez pas peur… je suis avec vous… ». « Ces dernières – remarque Mgr Nassar – ne déçoivent jamais ».

  • Mariage gay : triste France...

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    Nous lisons sur le blog de Jeanne Smits :

    « Mariage » gay : la trahison

    C’est la « droite » sénatoriale qui, devant les Français et devant l’histoire, portera la responsabilité de la facile adoption, vendredi, de la loi Taubira ouvrant le mariage aux couples de même sexe. Par le subterfuge honteux du vote à main levée, une cinquantaine de sénateurs, pas plus, à peu près également répartis entre « droite » et gauche (connaîtra-t-on jamais le décompte et l’identité des votants ?) ont fait basculer la France dans un régime de non-droit et d’idéologie triomphante.

    Car lorsque la loi se mêle de nommer blanc ce qui est noir, d’imposer la fiction à la place de la réalité, ce n’est pas seulement une faute, c’est un nihilisme d’Etat. Et comme tout mensonge, il ne peut perdurer qu’en s’imposant par la violence. Ne nous y trompons pas : ce n’est pas seulement une affaire de papas et de mamans.

    Et notons bien aussi qu’avec cette rapide adoption, assortie de quelques amendements imaginés pour encore mieux assurer les droits des couples homosexuels, le parcours législatif de la loi Taubira sera non seulement accéléré – l’Assemblée en discutera dès mercredi – mais facilité. Ce sera plié en quelques jours.

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  • Le pape confirme le "recadrage" des religieuses américaines

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    Mgr Müller : le pape confirme les réformes pour la LCWR (Radio Vatican)

    Lundi 15 avril 2013, le préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a rencontré au Vatican les responsables de la « leadership conference of women religious », la LCWR qui rassemble, aux Etats-Unis, la majorité des religieuses américaines. L’archevêque de Seattle, Mgr Peter Sartain était également présent à cette rencontre en tant que délégué du Saint-Siège en charge de l’évaluation doctrinale de la LCWR. A l’issue de cette rencontre, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a publié un communiqué.

    Les religieuses remerciées pour leur contribution au sein de l’Eglise américaine

    Selon cette note, Mgr Gerhard Ludwig Müller qui rencontrait la présidence de la LCWR pour la première fois, a d’abord tenu à remercier les religieuses pour leur « grande contribution » au sein de l’Eglise américaine, en particulier dans de nombreuses écoles, de nombreux hôpitaux et établissements d’assistance aux pauvres. Le préfet a mis en évidence les enseignements du concile Vatican II quant à « l’importante mission des religieux dans la promotion d’une vision de communion ecclésiale fondée sur la foi en Jésus-Christ et sur les enseignements de l’Eglise, enseignés fidèlement dans le temps sous la guidance du Magistère (cf Lumen Gentium,nn 43-47). » 

    Devant les responsables de la LCWR, Mgr Müller a réaffirmé la nécessité que la conférence des religieuses doit coopérer avec la Conférence des évêques catholiques des Etats-Unis, et avec chaque évêque. « C’est pour cette raison, poursuit le communiqué, que les conférences comme la LCWR restent sous la direction du Saint-Siège. » 

    Le pape François maintient le programme de réformes pour la LCWR

    Lors de cette rencontre, indique enfin le document, le préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a fait savoir aux religieuses qu’il avait parlé avec le Pape François de l’évaluation doctrinale à laquelle a été soumise la LCWR. Le Pape François a confirmé les résultats de cette évaluation et maintenu le programme de réformes de la conférence des supérieures américaines. Ces réformes ont été présentées en juin dernier.

    « C’est le désir sincère du Saint-Siège » que cette rencontre puisse aider à « promouvoir le témoignage intégral des religieuses, basé sur un enracinement profond de foi et d’amour chrétien », afin de « préserver et renforcer » ce témoignage et enrichir ainsi l’Eglise et la société pour les générations à venir.

  • Le pape François subjugué par le Cardinal Danneels ?

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    Le chroniqueur « religieux » de La Libre, Christian Laporte,  a, en tout cas,  trouvé son Hercule  pour le nettoyage de la Curie romaine et s'en réjouit dans l'éditorial du  quotidien autrefois catholique de Bruxelles

    "Cette fois, il n’y a plus de doute possible. Exactement un mois après son élection comme nouvel évêque de Rome, le pape François est sorti du bois. Il entend vraiment réformer l’Eglise, trop secouée, à ses yeux, depuis plusieurs années par des rivalités intestines et pichrocolines ainsi que par des scandales à répétition qui ont fini par miner la santé de son prédécesseur et ont sans doute précipité sa décision de se retirer !

    Par un bref mais très éclairant communiqué, le nouveau "patron" de l’Eglise catholique a fait savoir qu’il était bien décidé à mettre de l’ordre dans la Curie romaine qui, quoi qu’en disent certains prélats, ne succombait que trop aux tentations du pouvoir, elles-mêmes aux antipodes du message de l’Evangile.

    Pour ce faire, il s’appuiera sur un "conseil de la Couronne", à savoir un groupe de neuf prélats représentant tous les continents. Une idée qui vient tout droit des congrégations générales d’avant-conclave. Sans dévoiler le secret des débats, elle est même belge. C’est en effet un cheval de bataille récurrent du cardinal Danneels, qui plaide depuis longtemps pour pareille structure réunissant des conseillers éclairés autour du Pape.

    A en juger par la composition du groupe, la réforme de la Curie n’est plus du tout un vœu pieux. A l’évidence, en nommant à sa tête le cardinal hondurien, Oscar Maradiaga, par ailleurs "numero uno" de Caritas, et en optant pour des décideurs de la périphérie et non du centre romano-romain, François veut faire concorder le fonctionnement de l’Eglise avec ses propres intentions, à savoir une Eglise plus proche des pauvres et dont le maître-mot est la miséricorde.

    Voir ici  Edito: nettoyer la Curie

    Ainsi donc la bonne idée viendrait du cardinal Danneels : entourer le pape d’un « conseil de la couronne » pour réformer la « constitution » de l’Eglise.

    Soit dit en passant, en Belgique le « conseil de la couronne » (composé du gouvernement et des ministres d’Etat) est une institution tombée en désuétude : sauf erreur, elle s’est réunie pour la dernière fois  en 1960 aux fins d’entériner la décision d’octroyer l’indépendance au Congo, dans les conditions déplorables que l’on sait.

    Les Belges sont aussi les champions de la  révision constitutionnelle, avec une loi fondamentale en mutation tous les dix ans depuis plus de trente ans.  Les articles bis, ter, ou quater n’ont plus de secret pour leurs experts juridiques (et seulement pour eux).

    On a peine à croire que c’est là ce qui aurait pu convaincre les cardinaux d’accorder leurs voix à un Jorge Mario Bergoglio rallié à une proposition aussi "géniale" de l’archevêque émérite de Malines-Bruxelles.

    Les vrais problèmes de l’Eglise ne sont pas de structures mais de foi,  particulièrement en Europe, comme l’a déjà exposé clairement et à maintes reprises un autre émérite, pape celui-là : vous vous souvenez ? Il s’appelait Benoît XVI.

    Cessons de fantasmer sur la Curie romaine. Le gouvernement pontifical a sans doute besoin d’un chef affirmé et d’une meilleure coordination. Mais sûrement pas d’une révolution institutionnelle et encore moins sous le couvert abusif de la collégialité épiscopale ou de la souveraineté du peuple de Dieu(x)…

    JPS