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  • Rapport Estrela : le vote des députés belges

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    Voici les votes exprimés hier au Parlement Européen par les députés belges au sujet du projet alternatif et donc du rejet du rapport Estrela (source); on observera que deux tiers des mandataires belges soutenaient le rapport Estrela, ce qui ne nous étonne guère et qui manifeste combien la Belgique se trouve en porte à faux par rapport à la sensibilité globale de l'Europe :

    7 ont voté pour (on les en félicite !) :

    Ivo BELET (EPP)

    Philip CLAEYS (NI)

    Jean-Luc DEHAENE (EPP)

    Derk Jan EPPINCK (ECR)

    Mathieu GROSCH (EPP)

    Marianne THYSSEN (EPP)

    Frank VANHECKE (EFD)

    14 ont voté contre le projet alternatif (dont Anne Delvaux qui n'a pas suivi le vote de son groupe) :

    Frédéric DAERDEN (S&D)

    Philippe DE BACKER (ALDE/ADLE)

    Véronique DE KEYSER (S&D)

    Anne DELVAUX (EPP)

    Mark DEMESMAEKER (Greens/EFA)

    Isabelle DURANT (Greens/EFA)

    Saïd EL KHADRAOUI (S&D)

    Philippe LAMBERTS (Greens/EFA)

    Louis MICHEL (ALDE/ADLE)

    Frédérique RIES (ALDE/ADLE)

    Bart STAES (Greens/EFA)

    Marc TARABELLA (S&D)

    Kathleen VAN BREMPT (S&D)

    Guy VERHOFSTADT (ALDE/ADLE)

    N’a pas participé au vote :

    Annemie NEYTS-UYTTEBROECK (ALDE/ADLE)

  • Promouvoir la dignité humaine contre la culture de l'exclusion

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    Au nom de la dignité humaine, remettre en question les choix de société

    Le pape reçoit l'institut Dignitatis Humanae (Zenit.org

    La dignité de l’homme, créé à l’image de Dieu, doit « interpeller la conscience personnelle et sociale », « remettre en question les modes de penser et d'agir, les critères, les priorités et les choix », exhorte le pape François.

    Le pape a reçu une délégation de l'Institut "Dignitatis Humanae", conduite par le cardinal Renato Raffaele Martino, son président, samedi dernier, 7 novembre 2013, au Vatican. L’objectif de l'Institut, fondé en 2008, est « de protéger et de promouvoir la dignité humaine fondée sur la vérité anthropologique que l'homme est né à l'image et à la ressemblance de Dieu ».Citant la parole « Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance » (Gn 1,26), le pape a estimé que « la force de cette Parole met des limites à quiconque voudrait dominer en abusant des droits et de la dignité des autres ».

    « Dans le même temps, elle donne une espérance et une consolation à celui qui n'est pas en mesure de se défendre, à qui ne dispose pas des moyens intellectuels et pratiques pour affirmer la valeur de sa souffrance, de ses droits, de sa vie », a-t-il ajouté.

    Discours du pape François

    Messieurs les cardinaux,
    Illustre assistance,

    Je vous remercie pour cette rencontre, en particulier j'exprime ma reconnaissance au cardinal Martino pour les paroles avec lesquelles il l'a introduite. Votre Institut se propose de promouvoir la dignité humaine sur la base de la vérité fondamentale que l'homme est créé à l'image et à la ressemblance de Dieu. Donc la dignité est à l'origine de chaque homme et chaque femme. On ne peut pas la supprimer et elle n'est pas accessible à un quelconque pouvoir ou idéologie. Malheureusement à notre époque, si riche de tant de conquêtes et d'espérances, les pouvoirs et les forces qui finissent par produire une culture d'exclusion ne manquent pas ; et ceci tend à devenir une mentalité générale. Les victimes d'une telle culture sont vraiment les êtres humains les plus faibles et les plus fragiles – les enfants à naître, les plus pauvres, les malades âgés, les handicapés graves … – qui risquent d'être « écartés », expulsés par un engrenage qui doit être efficace à tout prix. Ce faux modèle d'homme et de société actuel met en pratique un athéisme niant de fait la Parole de Dieu qui dit : « Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance » (Gn 1,26).

    Au contraire, si nous nous laissons interroger par cette Parole, si nous la laissons interpeller notre conscience personnelle et sociale, si nous la laissons remettre en question nos modes de penser et d'agir, les critères, les priorités et les choix, alors les choses peuvent changer. La force de cette Parole met des limites à quiconque voudrait se rendre hégémonique en abusant des droits et de la dignité des autres. Dans le même temps, elle donne une espérance et une consolation à celui qui n'est pas en mesure de se défendre, à qui ne dispose pas des moyens intellectuels et pratiques pour affirmer la valeur de sa propre souffrance, de ses propres droits, de sa propre vie.

    La Doctrine sociale de l’Église, avec sa vision intégrale de l'homme, en tant qu'être personnel et social, est la bonne « boussole ». Là est le fruit particulièrement significatif du long chemin du Peuple de Dieu dans l'histoire moderne et contemporaine : c'est la défense de la liberté religieuse, de la vie à toutes ses phases, des droits au travail et au travail décent, de la famille, de l'éducation…

    En conséquence, toutes les initiatives comme la vôtre, qui entendent aider les personnes, la communauté et les institutions à redécouvrir la portée éthique et sociale du principe de la dignité humaine, racines de la liberté et de la justice, sont bienvenues. A ce propos une action de sensibilisation et de formation est nécessaire, afin que les fidèles laïcs, de toutes les conditions, et spécialement ceux qui s'engagent dans le champ politique, sachent penser selon l’Évangile et la Doctrine sociale de l’Église et agir de manière cohérente, dialoguant et collaborant avec les autres, avec sincérité et honnêteté intellectuelle, partageant au-moins, s'il n'ont pas la foi, une vision simple de l'homme et de la société avec ses conséquences éthiques. Les non chrétiens et les non croyants convaincus que la personne humaine doit toujours être une fin et jamais un moyen sont nombreux.

    En vous souhaitant tout le bien pour votre activité, j'invoque pour vous et pour ceux qui vous sont chers la bénédiction du Seigneur.

    Traduction de Zenit, Hugues de Warren

  • Rejet du projet Estrela : "Un de Nous" en sort renforcé

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    L'Initiative Citoyenne européenne « Un de Nous » renforcée

    Adoption d'une résolution alternative au projet Estrela

    L’Initiative Citoyenne européenne « Un de Nous » renforcée par le vote du Parlement européen sur le projet de résolution Estrela.

    Grégor Puppinck, Président du Comité européen de l’Initiative Citoyenne « Un de Nous » félicite et remercie chaleureusement toutes les personnes et institutions, ainsi que les députés et groupes politiques, qui se sont mobilisés pour faire barrage au projet de résolution Estrela et pour adopter une autre résolution.

    Le projet de résolution Estrela était extrême ; présenté sous couvert de promotion de la santé, il portait violement atteinte au droit à la vie et à la dignité de tout être humain, à la liberté de conscience des personnels de santé, aux droits éducatifs des parents et des enfants,  ainsi qu’au droit européen. Son rejet consécutif à l’adoption d’une résolution alternative est à l’honneur de la majorité du Parlement européen.

    Le projet de résolution Estrela avait notamment pour objectif de poser le fondement d’un « droit à l'avortement » imposable aux Etats au titre des droits de l’homme; il visait aussi à définir en ce sens la politique extérieure de l’Union  européenne à l’approche de négociations internationales sur ce thème. La résolution finalement adoptée rejette ces objectifs et réaffirme clairement que « la définition et la mise en œuvre des politiques relatives aux SDSG [santé, droits sexuel et génésiques] et à l'éducation sexuelle dans les écoles relèvent de la compétence des États membres ».

    Le vote de ce jour est un signal positif fort pour la suite de la procédure législative, devant la Commission et le Parlement européen, introduite par l’Initiative Citoyenne « Un de Nous ». En effet, la Résolution alternative finalement adoptée réaffirme que les questions liées à l’avortement et aux politiques de santé relèvent de la compétence des Etats membres. Ceci est en accord avec la « Proposition législative Un de Nous » qui demande à l’Union européenne de respecter à cet égard la souveraineté des Etats en mettant un terme au financement public européen de l’avortement dans le monde et de la recherche destructrice sur l’embryon en Europe.

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  • Russie : amnistie des membres de Pussy Riot

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    Lu ICI :

    Le président russe Vladimir Poutine a signé et soumis au parlement son projet d'amnistie à l'occasion du 20ème anniversaire de la Constitution, écrit mardi le quotidien Vedomosti. (...)

    Les membres de Pussy Riot Maria Alekhina et Nadejda Tolokonnikova seraient donc ainsi libérées par anticipation, tout comme les activistes de Greenpeace qui s'étaient attaqués à une plate-forme pétrolière en Arctique car ils sont poursuivis pour hooliganisme et non pour piraterie. (...)

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  • Le rejet du rapport Estrela : un tournant

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    De European Dignity Watch :

    Rapport Estrela rejeté : une protestation populaire massive l'emporte sur les groupes de pression bien financés au Parlement européen

    Après un intense débat de plusieurs mois sur le «Rapport sur la santé sexuelle et reproductive et des droits» (aussi appelé le rapport Estrela), une lutte symbolique a été remportée aujourd'hui pour la démocratie, pour les enfants, et pour la vie. Une majorité du Parlement européen vient de rejeter le rapport très controversé (avec 334 voix en faveur, 327 contre et 35 abstentions). Il s'agit d'un recul historique pour le lobby de l'avortement et l'ensemble de ses soutiens qui fonctionnent comme des mécanismes bien huilés, disposant d'énormes budgets financés par l'UE et, par conséquent, d'un grand impact dans l'établissement de l'ordre du jour politique.

    Habituellement, un tel rapport non contraignant (élaboré précisément pour des raisons symboliques et pour justifier de nouvelles lois, de financement notamment) aurait passé tout de suite en session plénière et sans soulever beaucoup d'attention, en dépit de sa teneur en mesures radicales qui ne respectent pas le principe de subsidiarité. La promotion d'un tel "droit à l'avortement" est contraire au droit communautaire, viole les droits des parents et la liberté de conscience des médecins. Comme tout cela est proposé sous le couvert de la «santé des femmes», qui peut être contre?

    Cette fois, cependant, les choses sont allées différemment: les citoyens européens ne sont plus disposés à ce qu'on leur dicte un programme qui va à l'encontre de leurs convictions profondes: les parents n'acceptent pas d'être repoussés comme les premiers éducateurs de leurs enfants et veulent donner à leurs enfants l'amour et l'éducation, et non pas une éducation sexuelle agressive et inappropriée ainsi que la contraception; des citoyens qui veulent que le Parlement européen respecte la démocratie et les limites du droit de l'UE, des médecins et des infirmières qui ne veulent pas être obligés de pratiquer des avortements.

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  • Rejet du Rapport Estrela au Parlement Européen

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    L'ASSEMBLÉE A REJETE LE RAPPORT ESTRELA

    L'hémicycle du Parlement européen a rejeté le rapport sur « la santé sexuelle et reproductive » présenté en séance plénière par le rapporteur Edite Estrela.

    La proposition socialiste Estrela a été remplacée par une autre résolution du parti populaire européen, approuvé en début d'après-midi, selon laquelle ces questions sont du ressort de chaque État membre de l'Union européenne, évoquant le principe de subsidiarité. La proposition alternative a été votée par 334 voix pour, 327 voix contre et 35 abstentions.

    Estrela, a commenté à chaud et a parlé d' « obscurantisme et d'action hypocrite qui nie les droits des femmes ». Un député portugais Nuno Melo a durement rétorqué: "dans une démocratie, vous gagnez ou vous perdez. Estrela doit accepter la décision démocratique adoptée par la majorité de cette Assemblée ".

    Rappelons que le rapport de Madame Estrela impliquait la reconnaissance d'un supposé "droit à l'avortement", la restriction du droit à l'objection de conscience par les professionnels de la santé, l'accès à la reproduction artificielle des femmes célibataires et des lesbiennes ainsi qu'une éducation sexuelle des enfants "sans tabou" pour donner une image positive des homosexuels et transsexuels.

  • Raz de marée contre le Rapport Estrela

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    Rapport Estrela : le raz-de-marée

    Le rapport Estrela – qui sera soumis au vote des députés européens ce mardi 10 décembre - suscite un véritable raz-de-marée contre lui. En deux jours, ce sont plus de 17 000 personnes qui ont signé la pétition initiée par Droit de Naître. Une vague de fond impressionnante qui continue de monter d’heure en heure. 

    Pour rappel, le rapport Estrela invite l’Union Européenne à reconnaître l’avortement comme un “droit”, limiter l’objection de conscience et promouvoir une éducation sexuelle très précoce et hors de contrôle des parents.
     

    Droit de Naître demande solennellement aux Parlementaires d’écouter la colère des citoyens et de rejeter définitivement ce document qui heurte la conscience de tant d’Européens. En cas d’adoption dudit rapport, les eurodéputés aggraveraient dangereusement le discrédit démocratique dont souffre déjà l’Union Européenne et s’exposeraient sûrement à un vote sanction lors des élections de mai 2014.  

    Voir également : Les-eveques-allemands-demandent-au-Parlement-europeen-de-rejeter-la-resolution-Estrela

  • Internet n'est pas suffisant

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    Le pape a reçu les participants à l’assemblée plénière du Conseil pontifical pour les laïcs, intitulée : « Annoncer le Christ à l'ère numérique », samedi dernier, 7 décembre 2013, dans la salle du consistoire du palais apostolique du Vatican. Il s'est notamment adressé à eux en ces termes (zenit.org) :

    ... parmi les opportunités et les dangers de la toile, il faut « examiner chaque chose », sachant que nous trouverons certainement de la fausse monnaie, des illusions dangereuses et des pièges à éviter. Mais, guidés par l'Esprit Saint, nous découvrirons aussi de précieuses opportunités pour conduire les hommes à la voie lumineuse du Seigneur.

    Parmi les possibilités offertes par la communication digitale, la plus importante concerne l'annonce de l’Évangile. Certes il n'est pas suffisant d'acquérir des compétences technologiques, même si c'est important. Il s'agit par-dessus tout de rencontrer des femmes et des hommes réels, souvent blessés ou perdus, pour leur offrir de vraies raisons d'espérer. L'annonce demande des relations humaines authentiques et directes pour déboucher vers une rencontre personnelle avec le Seigneur. Pourtant Internet ne suffit pas, la technologie n'est pas suffisante. Ceci ne veut pas dire que la présence de l’Église sur la toile soit inutile ; au contraire, il est indispensable d'être présents, toujours dans le style évangélique, dans ce qui est devenu pour tous, spécialement les jeunes, une sorte de cadre de vie, pour réveiller les questions irrésistibles du cœur sur le sens de l'existence, et indiquer la voie vers Celui qui est la réponse, la Miséricorde faite chair, le Seigneur Jésus.

  • Marxiste, le pape ?

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    Ouest France remet les montres à l'heure :

    Le pape François est-il marxiste ?

    En condamnant avec vigueur le libéralisme sauvage, le pape s'inscrit en fait dans la doctrine sociale de l'Eglise.

    Fidèle à son image de défenseur des pauvres, le pape, dans son exhortation apostolique Evangelii Gaudium, publiée fin novembrere, a dénoncé de manière très appuyée la dictature d'un marché "implacable" qui crée une "culture du déchet", jetant des populations entières à la marge.

    Marxiste, François?

    Sans jamais prôner la révolution ni se référer au marxisme, François a eu des phrases très explicites: "loin de moi la proposition d'un paupérisme irresponsable, mais l'économie ne peut plus recourir à des remèdes qui sont un nouveau venin, comme lorsqu'on prétend augmenter la rentabilité en réduisant le marché du travail".

    Les conservateurs américains toussent

    L'exhortation, qui vient après sa forte dénonciation de "la mondialisation de l'indifférence" sur l'île de Lampedusa en juillet, a amené aux Etats-Unis Rush Limbaugh, animateur radio conservateur (méthodiste) très écouté, à qualifier le propos de Jorge Mario Bergoglio de "marxisme pur".

    Un membre du "Tea Party", Jonathon Moseley, a jugé utile de préciser que, selon lui, "Jésus était un capitaliste prêchant la responsabilité personnelle, pas un socialiste".

    Fidèle à la doctrine sociale

    Mais la très conservatrice conférence des évêques des Etats-Unis a au contraire salué les propos du pape par la voix de l'évêque David L. Ricken, jugeant que celui-ci est "l'exemple vivant de la nouvelle évangélisation".

    Même écho dans l'épiscopat français. Pour l'un de ses représentants, Mgr Hippolyte Simon, archevêque de Clermont, François est "fidèle à la doctrine sociale la plus classique de l'Eglise, à savoir que le marché ne peut pas suffire à prendre en charge le bien commun: l'Etat doit participer à cette tâche".

    Dénonciation des inégalités croissantes

    La dénonciation des inégalités sociales et des injustices du capitalisme date notamment de Léon XIII, dernier pape du XIXème siècle.Pour le vaticaniste de renom, Marco Politi, du journal de gauche Il Fatto Quotidiano, "c'est ridicule de voir François en marxiste. Il est en plein syntonie avec Benoît XVI et Jean Paul II".

    "En réalité, sa dénonciation des inégalités croissantes révèle la résistance acharnée de ceux qui n'acceptent pas que l'économie et le système financier doivent s'adapter à des règles d'intérêt social", ajoute Politi.

    Théologie du peuple, plus que marxisme

    Selon ses biographes, Bergoglio n'a rien d'un marxiste, bien au contraire: sans être jamais un hyper-conservateur, il s'est heurté frontalement aux prêtres jésuites d'extrême gauche tentés par le marxisme.

    Face à la théologie de la libération, très en pointe en Amérique latine dans les années 1970, il propose une "théologie du peuple" non marxiste.Sa famille italienne avait été ruinée par la crise de 1929 et il a vu aussi dans les rues de Buenos Aires les ravages du libéralisme dans l'Argentine des dernières décennies.

  • François s'associe à la Campagne contre la faim dans le monde lancée par la Caritas Internationalis

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    De Radio Vatican :

    Message du pape François pour la «Campagne contre la faim dans le monde» lancée par Caritas Internationalis

    Ce mardi 10 décembre, la confédération Caritas lance une « vague de prière » mondiale visant à mettre un terme à la faim dans le monde. Cette initiative marquera le début de la campagne contre la faim, Une seule famille humaine, de la nourriture pour tous, une campagne mondiale, la première du genre, impliquant les 164 organisations nationales qui forment la confédération Caritas Internationalis.

    Améliorer la sécurité alimentaire

    Caritas l'affirme : le fait que des gouvernements garantissent le droit à la nourriture dans leurs lois nationales est une étape essentielle pour garantir la nourriture pour tous. Le droit à la nourriture protège le droit de tout être humain à vivre sa vie dans la dignité, libéré de la faim, de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition.

    En plus du plaidoyer international auprès des gouvernements et des Nations unies, la campagne Une seule famille humaine, de la nourriture pour tous, verra les organisations Caritas adopter des objectifs nationaux visant à l’amélioration de la sécurité alimentaire. L’accent sera aussi mis sur le changement personnel au niveau du gaspillage de nourriture et de l’attitude envers comment nous mangeons et ce que nous mangeons.

    Message vidéo du Pape François

    « Il y a assez de nourriture pour nourrir la planète. Nous croyons qu’avec votre aide, nous pouvons mettre un terme à la faim d’ici 2025 », a déclaré, dans un message vidéo, le cardinal Oscar Rodríguez Maradiaga, président de Caritas Internationalis.

    Le Pape François a lui aussi offert sa bénédiction et son soutien à la campagne dans un message vidéo de cinq minutes, dont voici le texte intégral : 

    « Chers frères, chères sœurs,

    Je suis heureux de vous annoncer aujourd’hui le lancement de la « Campagne contre la faim dans le monde » lancée par notre Caritas Internationalis et de vous communiquer que j’entends y donner mon plein soutien.

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  • Sois vrai et vis ce que tu dis

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    Nous publions ci-dessous les notes d'une intervention faite par un responsable des scouts d'Europe (Belgique) s'adressant aux jeunes chefs de toutes les sections pour la journée de lancement (en fin septembre ) sur le thème "Sois vrai, et vis ce que tu dis" :

    "Sois vrai" :

    Sois vrai et fais ce que tu dis… le moins qu’on puisse dire, c’est que ce n’est pas très sexy comme devise. De nos jours, on dirait plutôt :

    « Sois libre, et fais ce que tu veux ».

    Dans les films, les mythes d’aujourd’hui, il y a les héros qui qui combattent pour le bien contre le mal (le Seigneur des anneaux, Harry Potter, Thomas More, etc…), mais de plus en plus souvent, le héros meurt pour la liberté contre l’oppression (vous vous souvenez sans doute de films comme Braveheart, Gladiator, etc…). 

    De fait, de nos jours, nous sommes des grands libéraux, des fans de la liberté. Nous voulons, comme en mai 68 jouir sans entrave («  il est interdit d’interdire, Même si Dieu existait, il faudrait le supprimer » disaient encore les slogans de l’époque). Tout concept de bien ou de  vrai est vu comme un obstacle à l’épanouissement personnel.  Etre vrai, l’idée même du concept de Vérité, ce n’est pas très populaire.

    On ne parle plus de la Vérité mais d’une vérité (sous-entendu qu’il en y a plusieurs, ce qui est une autre manière de dire qu’il n’y en a aucune), on ne parle plus de bien et de mal, mais de « valeurs » et on quand on dit « être vrai » on veut dire « être sincère ».

    Il est clair que quand on dit « sois vrai », on sous-entend aussi « sois sincère », mais cela va beaucoup plus loin que cela. C’est un thème tout à fait fondamental. En disant d’abord « sois vrai », cela veut dire que c’est la Vérité, ce qui est vrai, beau et bien qui est le critère le plus  déterminant de ce que nous devons faire.

    Vous en êtes d’ailleurs aujourd’hui un bon exemple parce que vous êtes chef, et vous êtes chef pas uniquement parce que vous vous amusez, parce que c’est cool, parce que c’est « in », mais aussi et surtout parce que vous êtes convaincus de réaliser quelque chose de bien, d’apporter quelque chose de positif à vos garçons, de les faire grandir dans ce qui est vrai. Ce que vous avez fait de bien vous apporte une satisfaction de vous-même, un souvenir profond et durable de vos années scoutes.

    Le vrai, c’est ce qui est juste, bon et beau. C’est ce qui doit être déterminé et juger nos actes. De nos jours, on a tendance à dire que c’est la liberté ou à défaut celle du plus grand nombre, qui détermine ce qui est bien. Mais cela ouvre en fait la porte à toutes les dérives, car si le « bien » et le « mal » deviennent ce qui nous arrange bien, ces notions n’ont plus le moindre intérêt.

    Sans rentrer dans les détails, nous croyons que la Vérité existe :

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  • Notre-Dame de Lorette (10 décembre)

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    Le 4 octobre 2012, Benoît XVI célèbrait la messe au sanctuaire de Lorette. Il y prononçait cette homélie :

     ... ici à Lorette, nous avons l’opportunité de nous mettre à l’école de Marie, de celle qui a été proclamée bienheureuse parce qu’elle a cru (Lc 1, 45).Ce sanctuaire, construit autour de sa maison terrestre, abrite la mémoire du moment où l’Ange du Seigneur est venu à Marie avec la grande annonce de l’Incarnation, et où elle a donné sa réponse. Cette humble habitation est un témoignage concret et tangible du plus grand évènement de notre histoire : l’Incarnation, le Verbe qui se fait chair, et Marie, la servante du Seigneur est la voie privilégiée par laquelle Dieu est venu habiter parmi nous (cf Jn 1, 14). Marie a offert sa propre chair, s’est mise tout entière à disposition de la volonté de Dieu, devenant un « lieu » de sa présence, « lieu » dans lequel demeure le Fils de Dieu. Ici, nous pouvons rappeler la parole du Psaume par laquelle, d’après la Lettre aux Hébreux, le Christ a commencé sa vie terrestre en disant au Père : « Tu n'as voulu ni sacrifice ni offrande, Mais tu m'as formé un corps… Alors j'ai dit : Voici, je viens pour faire, ô Dieu, ta volonté » (10, 5.7). Marie prononce des paroles similaires devant l’Ange qui lui révèle le plan de Dieu sur elle : « Je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole » (Lc 1, 38). La volonté de Marie coïncide avec la volonté du Fils dans l’unique projet d’amour du Père, et en elle, s’unissent le ciel et la terre, le Dieu créateur et sa créature. Dieu devient homme, et Marie se fait « maison vivante » du Seigneur, temple où habite le Très-Haut. Ici à Lorette, il y a cinquante ans, le Bienheureux Jean XXIII invitait à contempler ce mystère, à « réfléchir sur ce lien entre le ciel et la terre, qui est l’objectif de l’Incarnation et de la Rédemption », et il continuait en affirmant que le Concile avait pour but d’étendre toujours plus les bienfaits de l’Incarnation et la Rédemption du Christ à toutes les formes de la vie sociale (cf. AAS54, (1962), 724). C’est une invitation qui résonne encore aujourd’hui avec une force particulière. Dans la crise actuelle, qui ne concerne pas seulement l’économie, mais plusieurs secteurs de la société. L’Incarnation du Fils de Dieu nous dit combien l’homme est important pour Dieu et Dieu pour l’homme. Sans Dieu, l’homme finit par faire prévaloir son propre égoïsme sur la solidarité et sur l’amour, les choses matérielles sur les valeurs, l’avoir sur l’être. Il faut revenir à Dieu pour que l’homme redevienne homme. Avec Dieu, même dans les moments difficiles, de crise, apparait un horizon d’espérance : l’Incarnation nous dit que nous ne sommes jamais seuls, que Dieu entre dans notre humanité et nous accompagne.

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