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  • Vente d’organes de bébés : Vous ne pouvez pas mettre de prix sur le cœur d’un bébé

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    VENTE D'ORGANES : "VOUS NE POUVEZ PAS METTRE DE PRIX SUR LE CŒUR D’UN BÉBÉ"


    Une conférence était organisée au Parlement européen (Bruxelles) jeudi 15 octobre sur le thème « Vente d’organes de bébés : Vous ne pouvez pas mettre de prix sur le cœur d’un bébé »[1]. Proposée par quatre députés européens membres du Groupe PPE, Miroslav MikolášikMarijana PetirAlojz Peterle et Michaela Šojdrová, ainsi que deux associations européennes ONE OF US et ADF International, cette conférence revenait sur le scandale dévoilé aux Etats-Unis en juillet dernier concernant la vente d'organes de fœtus avortés par le Planning Familial américain (cf. Gènéthique du 15 juillet 2015).

     

    Miroslav Mikolášik, euro-député slovaque et Président du Groupe de travail du PPE sur la Bioéthique et la dignité humaine, a ouvert la conférence en rappelant la demande faite à la Commission européenne (cf. Gènéthique du 30 juillet 2015) de stopper les financements versés au Planning Familial tant qu’il n’y aurait pas eu d’enquête sur les activités de cette organisation.

     

    Pour l’euro-députée tchèque, Michaela Šojdrová, « le Planning Familial devrait être interdit d’entrée dans les locaux des institutions européennes ».

     

    Marijana Petir, députée européenne croate, se dit « dégoutée par la seule idée que l’on puisse vendre un minuscule cœur pour faire du profit », avant d’interroger : « 60 $ pour un cœur ? Vendriez-vous le votre ? »

     

    Le député européen slovène, Alojz Peterle, a, quand à lui, martelé : « Personne ne s’intéresse à la dignité des contribuables ». Cette dignité est bafouée dès lors que l’argent des contribuables est utilisé pour financer des organisations ayant de telles activités.

     

    Sophia Kuby, Directrice de la branche européenne d’Alliance Defending Freedom, a, de son côté, insisté : « Nous devons être surs que les violations par le Planning Familial de la loi et de la dignité humaine qui ont lieu aux Etats-Unis n’arrivent pas en Europe. (…) C’est la même organisation, la même philosophie, qui ne fait pas de la philanthropie, qui n’est pas là pour aider les femmes et qui n’est pas là pour accueillir de nouvelles vies. »

     

    Enfin, la parole a été donnée à Lila Rose, Présidente de l’association américaine Live Action, qui enquête depuis de nombreuses années sur les pratiques illégales du Planning Familial aux Etats-Unis.

     

    Décrivant les pratiques du Planning Familial lors des avortements, Lila Rose a rappelé que l’organisation avait modifié la manière d’extraire le bébé, afin de récupérer les organes intacts et mieux les vendre : « Moins il y a de traumatismes sur le corps du bébé, meilleure sera la collecte des organes ». « Une fois le bébé extrait, parfois son cœur bat toujours, et les organes sont prélevés. »

     

    Lila Rose rappelle qu’« ils préfèrent les organes de bébés du second trimestre », et qu’« il ne faut pas empoisonner les tissus car on a besoin de tissus frais, de spécimens intacts ». En bref, « il s’agit de vendre et de faire du profit ». A raison de 60 $ par organe vendu, un fœtus rapporte en moyenne 500 $ au Planning Familial.

     

    Pour Lila Rose, le Planning Familial utilise les femmes pour pousser un agenda politique. « Les femmes qui avortent et qui ne savent pas ce qui arrive à leur bébé, les contribuables, les défenseurs des droits de l’homme méritent de savoir ».

     

     

    [1]  “You Can’t Put a Price on a Baby’s Heart: The Sale of Baby Organs

  • Liège : un nouveau cycle d’initiation au chant grégorien donné à l’église du Saint-Sacrement

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    Renseignements et inscriptions :

    ● S’adresser à Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42/7 4020 Liège.

    Tél. 04.344.10.89 (en cas d’absence, tél portable 0498.33.46.94 de Ghislain Lahaye).

    E-mail : academiedechantgregorienliege@proximus.be

    ● Informations générales et inscriptions en ligne sur le site de l’académie :http://www.gregorien.com

    JPSC

  • Synode sur la famille : un fort appel à plus de doctrine

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    Aymeric Pourbaix fait le point sur le site de  « Famille chrétienne » :

    « Au terme de l'examen de la deuxième partie de l'Instrumentum laboris, les Pères synodaux ont présenté la synthèse de leurs réflexions en petits groupes. Avec des disparités certaines.

    Faudra-t-il un document magistériel pour préciser et renforcer la doctrine de l'Église sur le mariage ? À mi-parcours, c'est en tout cas une des lignes de force qui parcourt les compte-rendus établis par les groupes linguistiques - les circuli minores -, rassemblés en réunion plénière ce mercredi 14 octobre.

    Cardinal_Philippe_OUEDRAOGO.jpgUn souhait qui s'exprime notamment par une demande insistante, qui revient dans beaucoup de compte-rendus, d'un retour à l'Écriture sainte - une « boussole », affirme un groupe francophone - pour ancrer davantage la théologie de la famille. Et mieux définir le mariage. Les évidences n'en sont plus... Peut-être faudrait-il commencer, suggère un groupe anglophone, par un ancrage dans le livre de la Genèse, qui présente le mariage comme une « unique union entre un homme et une femme ».

    Cette demande de recours au magistère a été confirmée par le cardinal burkinabé Philippe Ouédraogo (photo) devant la presse, car dit-il, les débats synodaux ont manifesté « beaucoup de divergences, d’ambiguïté, de préoccupations ». Sans pour autant qu'il en soit effrayé : le synode, pour l'archevêque de Ouagadougou, est comme une « palabre de famille », qui réunit tous ses membres sans que tout le monde soit forcément d'accord...

    De fait, le seul groupe de langue allemande, dont le rapporteur est Mgr Koch, archevêque de Berlin, se « distingue » par des propositions très étonnantes. Comme de considérer qu'un même principe général - l'indissolubilité par exemple - peut admettre non pas des exceptions, mais des applications concrètes très différentes selon les lieux. Ou encore qu'il convient de considérer que la notion même de mariage a évolué dans l'histoire, et doit continuer à le faire. Refusant du même coup une seule définition du mariage fondée sur la nature, mais devenant purement « culturelle ». On retrouve là, curieusement, des arguments employés pour justifier le « mariage gay » lors des débats français...

    C'est dire que l'unité doctrinale sur le mariage et la famille reste à faire dans la deuxième moitié du synode. Selon le cardinal Ouedraogo, c'est justement la mission essentielle du successeur de Pierre que de « confirmer ses frères et ses sœurs dans la foi, de sauvegarder la communion ecclésiale ».

    Ref. Synode : un fort appel à plus de doctrine

    JPSC

  • Etats-Unis: la fraternité Saint-Pie X prie pour le Synode sur la famille

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    JPSC

  • Paris-Match : much is too much ?

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    Lu sur M blogs :

    Le pape François fait la "une" de Paris Match, jeudi 15 octobre, après avoir accordé à l'hebdomadaire un long entretien. Une interview exclusive du pontife – très discret dans les médias, il faut le reconnaître – étalée sur 10 pages du magazine.

    Dans l'entretien réalisé par la journaliste Caroline Pigozzi, grande spécialiste du Vatican, le pape François est interrogé sur divers sujets. Il appelle à protéger "notre maison commune" menacée notamment par la pollution et "à renoncer à idolâtrer l'argent".

    Mais l'hebdomadaire ne se contente pas de publier le seul entretien, il a également mis en ligne un article racontant ses coulisses"une première pour la presse francophone et même anglophone". Un exercice de mise en scène plutôt délicat qui finit, ici, par devenir un peu gênant.

    "Je n'ai pas dormi de la nuit" 

    En français, en anglais, mais aussi en espagnol, la journaliste y raconte avec passion comment elle a vécu son entretien avec le pontife. L'embarras s'empare vite du lecteur, tant l'admiration de la journaliste pour le pape semble inépuisable et la mise en scène de la rencontre un peu exagérée, comme le montrent ces passages du texte :

    "Je n’ai pas dormi de la nuit. Depuis la veille, la rumeur veut que le prix Nobel de la paix soit attribué au pape, ce matin, à 11 heures. Ce serait une raison légitime pour renvoyer notre entretien à une date ultérieure. On ne va quand même pas nous voler ce moment 'béni' tant espéré…"

    "Bien sûr, je l’avais à plusieurs reprises rapidement interviewé, dans son avion en rentrant de Rio, de Tirana, de Strasbourg, de Sarajevo… mais sans avoir eu jusque-là le privilège inouï d’être seule face à lui."

    "Emus par tant de simplicité et de disponibilité, nous oublions presque que nous nous trouvons devant la personnalité la plus puissante au monde"

    "Ce vendredi 9 octobre, comme le 6 août dernier, restera une date gravée dans ma mémoire quand le souverain pontife m’a téléphoné sur mon portable."

    "Nous avons passé avec le pape un moment si exceptionnel que le temps ne semble plus avoir de prise."

    "Merci la vie" 

    La mise en scène est encore renforcée par deux vidéos insérées dans l'article. Sur l'une d'elle, la journaliste présente devant la caméra son choix vestimentaire – une coque de smartphone à l'effigie du pontife autour du coup – puis se recoiffe devant la résidence papale avant l'entretien tant attendu. Plus tôt, elle apparaît dans la voiture, en route vers le Vatican. Le cameraman lui demande comment elle se sent :

    "Je me dis que c'est formidable d'exercer ce métier, quand on a une chance pareille, on regarde le ciel et on se dit 'merci la vie'".

    En plus de lui apporter un cadeau, "un tableau de Thérèse de l’Enfant-Jésus", Caroline Pigozzi lui offre également un exemplaire de son journal : "Je ne résiste pas ensuite à lui faire découvrir notre numéro avec six pages de reportage sur son voyage à Cuba, encore impressionnée par cette messe inoubliable, il y a trois semaines, place de la Révolution à La Havane."

    Si le pape invite dans son entretien "à renoncer à idolâtrer l'argent", il appréciera le culte que vouent à sa personne certains fidèles.

     

    Ref. Quand « Paris Match » met un peu trop en scène son entretien avec le pape

    JPSC

  • L'IVG ou le triomphe d'un individualisme aveugle et destructeur

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    Voici l'éditorial de Monseigneur de Germay, évêque d'Ajaccio, paru dans la revue Eglise de Corse :

    IVG : victoire de l’individualisme ?

     

    « IVG : mon corps, mon choix, mon droit ». Face au slogan de la dernière campagne en faveur de l’avortement, on en viendrait presque à se dire : « à quoi bon s’insurger ? » La Conférence des Evêques de France l’a fait cependant dans un communiqué qui, avec mesure et clarté, dénonce une vision purement individualiste de la personne.

    Mais peut-être faut-il aller plus loin en se demandant : comment a-t-on pu en arriver là ? Comment l’individualisme a-t-il pu imprégner à ce point les mentalités – y compris celles de nos dirigeants – jusqu’à devenir aveugle et destructe

    ur ? Si la liberté individuelle devient toute-puissante et revendique de n’avoir pas à tenir compte des autres pour décider, comment s’étonner du délitement de la vie sociale ? Si mon choix devient un droit uniquement parce que c’est mon choix, alors la notion même de droit disparait. Le droit, en effet, n’existe que pour régir la vie en société, il est là pour préserver les rapports sociaux de la violence et de l’arbitraire. Vouloir créer un droit à partir de l’unique « je » n’est-il pas un déni de vie sociale ?

    Un tel individualisme obscurcit peu à peu la conscience d’être responsable de l’autre

    Un tel individualisme obscurcit peu à peu la conscience d’être responsable de l’autre. L’autre en effet disparait sous la toute-puissance de mon désir érigé en absolu. L’enfant à naitre disparait, le père disparait, les frères et sœurs disparaissent, on ne les voit plus, seul demeure « mon choix ».

    Et si nous nous efforcions de sortir de cette logique mortifère, de penser autrement notre rapport au corps, notre vision de la liberté, notre conception du droit ? Notre corps n’est-il pas porteur d’un appel à entrer en relation avec l’autre ? L’autre n’est-il pas porteur d’un appel à me libérer de mon égoïsme et à me soucier de ses besoins ? Mes droits ne doivent-ils pas s’insérer dans une fraternité et s’ajuster aux droits de l’autre ?

    Le temps est venu de sortir par le haut des combats idéologiques

    L’individualisme est séduisant, et nous nous y laissons facilement prendre, mais si nous voulions bien nous entraider à sortir de ce carcan, alors nous pourrions découvrir que la prise en compte des besoins des autres, tout spécialement les plus fragiles, n’est pas un devoir qui vient limiter nos droits, elle répond au contraire à l’un de nos désirs profonds, celui de protéger la vie et de prendre soin des autres. Nous sommes fondamentalement des êtres de relation et notre épanouissement est lié à notre capacité à nous sentir solidaires de notre prochain. L’amour du prochain ne résume-t-il pas toute la loi ?

    « Protéger : ton besoin, mon désir, notre responsabilité ». Comme un antidote de l’individualisme, ce slogan-là pourrait tracer le chemin d’une société plus juste et plus fraternelle, c’est-à-dire plus humaine. Il ne concerne pas uniquement les femmes enceintes, il interpelle tous ceux qui pressentent que le temps est venu de sortir par le haut des combats idéologiques et de servir notre désir commun de vivre ensemble et d’être unis.

    + Olivier de Germay Evêque d’Ajaccio

  • Rappeler l'enseignement d'Humanae Vitae et de Veritatis Splendor

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    L'Homme Nouveau publie aujourd'hui ce billet important :

    Un appel pour rappeler l’enseignement d’Humanæ Vitæ (et de Veritatis Splendor)

    Rédigé par Dr. David S. Crawford et Dr. Stephan Kampowski le 15 octobre 2015 dans Religion

    Alors que les Pères synodaux s’apprêtent à examiner, dans quelques jours, la troisième partie de l’Instrumentum laboriset notamment son paragraphe 137 sur l’encyclique Humanæ Vitæ, des voix autorisées se sont levées pour souligner que dans sa rédaction actuelle, ce texte « défectueux » contient implicitement une « distorsion de l’enseignement catholique » sur le plan de Dieu sur la procréation humaine.

    Le Dr David S. Crawford, professeur associé de théologie morale et de loi de la famille de l’Institut pontifical Jean-Paul II à Washington et le Dr Stephan Kampowski, professeur d’anthropologie philosophique à l’Institut pontifical Jean-Paul II à Rome, ont jugé la situation suffisamment grave pour rendre publique leur analyse et prendre ainsi chacun à témoin de la manière dont l’enseignement de l’Église sur la contraception est aujourd’hui frontalement contesté par le biais d’un document soumis à ceux qui sont précisément chargés de réfléchir au bien de la famille et à la manière de sauvegarder sa sainteté et son rôle dans la société.

    Serviteurs de l’Église à travers leur travail pour l’Institut Jean-Paul II, on imagine combien Crawford et Kampowski ont dû prendre au sérieux la situation pour aller jusqu’à la publication de leur texte. Leur appel s’intitule « Rappeler l’enseignement d’Humanæ Vitæ (et de Veritatis Splendor) », manière de montrer d’emblée qu’ils dénoncent un oubli grave du Magistère pérenne de l’Église.

    Comme au lendemain de la parution de l’encyclique de Paul VI sur le contrôle des naissances, les adversaires de la mise en avant de ses exigences morales mènent leur attaque par le biais de la primauté de la conscience de chacun : ce fut le cas de plusieurs conférences épiscopales, notamment en France. L’article 137 « propose une méthode de discernement moral résolument non catholique », assurent les deux auteurs.

    La longue liste des ambiguïtés et des insuffisances qu’ils pointent aboutit à une vision faussée de la norme morale, vue comme trop lourde à supporter, hors d’atteinte, et surtout comme un simple interdit extérieur qui peut se heurter au bien de la personne, alors que « Jésus-Christ enseigne les commandements en tant qu’ils se rapportent à la plénitude de vie qu’il promet ».

    De fait, le paragraphe 137 de l’Instrumentum laboris invoque la nécessité de voir les « deux pôles » de la « conscience conçue comme voix de Dieu qui résonne dans le cœur humain formé à l’écouter » d’une part, et de « l’indication morale objective » d’autre part « constamment conjugués ensemble ». Comme s’il y avait une dichotomie. C’est en ce sens que s’exprime l’Instrumentum laboris, assurant que lorsque la référence au « pôle objectif » prévaut, « la norme morale est ressentie comme un poids insupportable, ne répondant pas aux exigences et aux possibilités de la personne ».

    Il ne s’agit pas seulement d’une fausse conception de la norme morale, mais d’une négation, voire d’un rejet de la grâce de Dieu et de sa promesse de ne pas éprouver l’homme au-delà de ses forces.

    Crawford et Kampowski soulignent également combien la définition de la conscience est faussée lorsqu’on omet – comme le fait l’Instrumentum laboris – le fait qu’elle « se rapporte à la loi “inscrite dans nos cœurs” » : « En matière de morale, la “voix” de Dieu ne dit pas une chose à une personne et une autre à une autre personne, et elle ne parle jamais contre une norme objective enseignée par l’Église. »

    C’est bien au nom de la vérité objective que ces deux hommes se sont levés, rappelant simplement le Magistère tel qu’il s’est exprimé non en des temps très lointains, mais dans l’enseignement de Jean-Paul II. Un enseignement qui n’expose pas des sortes d’idéaux évangéliques inatteignables par le commun des mortels mais « rien de moins qu’une interprétation normative de la loi morale naturelle ».

    Le texte, dense et important, des deux collaborateurs de l’Institut Jean-Paul II a été publié en septembre par le blog anglophone First Things, et il a reçu le soutien de très nombreux spécialistes, universitaires et religieux, connus et reconnus dans le domaine de la bioéthique et de la morale.

    Nous en donnons la liste complète à la suite de cette traduction française que le Dr Kampowski nous autorise à publier intégralement, et qu’il a aimablement révisée afin qu’elle reflète le plus exactement possible la pensée des auteurs.

    [Nous remercions vivement les Dr. David S. Crawford et Dr. Stephan Kampowski de nous permettent de publier cet appel important. Cette publication est rendue possible grâce au patient travail de Jeanne Smits, qui œuvre pour la défense de la vie et de la vérité à travers un travail d'informations et de réflexion dont témoigne son blog, Le blog de Jeanne Smits, notre partenaire pour cette publication et qu'il faut aller visiter en cette période particulièrement troublée. Philippe Maxence, rédacteur en chef de L'Homme Nouveau]

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  • Vers le meilleur des mondes : nouvel espace pour un adieu "dans la dignité"

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    Les églises et les messes d’enterrement disparaissent? Tranquillisez-vous. Que demande le peuple ? Voici la solution séduisante, beaucoup plus appropriée à la mentalité pluraliste de l’ère post-moderne: l'espace pour un adieu "dans la dignité".  Et de plus, à en croire l'article, « ce type d’espace deviendra probablement bientôt obligatoire dans les communes ». JPSC

      Lu sur le site de « La Libre Belgique » :

    561e16ab35700fb92fb30605 (1).jpg« L’échevine en charge des Cimetières de Tournai, Laetitia Liénard (PS), a présenté ce mardi soir le nouvel espace multiphilosophique présent à l’entrée du cimetière du Sud à Tournai. C’est le premier du genre en Belgique.

    Entouré de bambous , l’espace, blanc, est élégant et apaisant. Il est couvert, semi-ouvert, offre une capacité d’accueil de 300 personnes, avec des bancs. Deux pupitres permettent une prise de parole, ainsi que l’écriture des condoléances sur un ordinateur. Cinq écrans et des enceintes permettent la diffusion de photos, de musique et de vidéos. Grâce à cinq caméras, la cérémonie peut être filmée, permettant une diffusion en direct par internet, de telle sorte que des proches retenus à l’étranger, par exemple, peuvent eux aussi participer à l’adieu. Le prix de la location du site est fixé à 150€.

    "C’est l’ancien bourgmestre de Tournai, Roger Delcroix, un socialiste mais qui était aussi catholique, qui avait songé à un tel projet car il avait regretté de se retrouver sous une averse bien belge lors d’une cérémonie laïque dans un cimetière", explique Jacky Legge, président de la commission des cimetières de Tournai. "L’idée d’un espace, qui pouvait être multiphilosophique finalement, a ensuite mûri. Le projet a été mis sur pied quand Ludivine Dedonder était alors échevine."

    Un appel à projets a été lancé et c’est l’architecte Jacques Desablens qui l’a emporté. "Cet espace est un concept novateur. Le premier en Belgique. Cela permet une cérémonie d’adieu, sans passer nécessairement par un lieu de culte", note encore Jacky Legge.

    "C’est un espace de prise de parole, de commémorations, de souvenirs", explique Laetitia Liénard. "Soit on vient avec un cercueil et on fait une cérémonie avant l’inhumation ou une crémation. Soit on vient après la crémation avec l’urne. C’est ouvert à tous les Tournaisiens, mais également aux personnes extérieures de l’entité de Tournai."

    L’échevine conclut : "Nous avons été avant-gardistes en la matière. Ce type d’espace deviendra probablement bientôt obligatoire dans les communes." 

    Ref. Tournai: Un nouvel espace pour un adieu dans la dignité

  • La gestation pour autrui (GPA) est aussi une affaire de femmes

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    Lu sur lalibre.be :

    La GPA est aussi une affaire de femmes

    Une opinion de Catherine Fonck et Dorothée Klein, respectivement présidente du CDH à la Chambre et présidente des Femmes CDH (1)

    En Inde, quelque 600 enfants seraient nés d’une gestation pour autrui (GPA) en 2012, selon “Le Nouvel Observateur”. Avec ses 250 millions de pauvres, ce pays constitue “un réservoir” de mères porteuses. Les paillettes de sperme et les ovocytes sont achetés en ligne, souvent au Danemark ou en Ukraine, afin d’assurer au futur bébé “un caractère européen du Nord”. Fertilisés, congelés, ils sont ensuite envoyés par avion pour être implantés dans le ventre de femmes indiennes qui ne quittent pas la “house of surrogates” (maison des mères porteuses), où elles sont enfermées jusqu’à l’accouchement. La plupart du temps, l’accouchement est réalisé sous césarienne afin que les commanditaires puissent assister à l’événement.

    Les progrès en matière de nouvelles technologies médicales et la mondialisation ont augmenté le recours à la GPA. Ce qui suscite l’intérêt des politiques à l’échelle nationale et internationale.

    Ainsi, en Grande-Bretagne, la loi organise la pratique depuis trente ans : la GPA dite “éthique” est autorisée, c’est-à-dire pour autant que la mère porteuse ne soit pas rémunérée. Cette dernière porte un enfant dans un but “altruiste”, au profit d’un couple “ami”, hétérosexuel stérile ou homosexuel, et abandonne tout droit sur l’enfant : ainsi, la Haute Cour de Justice a ordonné récemment, à une mère porteuse, qui voulait se rétracter et garder le bébé, de le remettre au couple commanditaire.

    En France, lors des débats qui ont abouti à l’interdiction de la GPA en 2014, Manuel Valls avait dénoncé “un marché agressif et lucratif […] qui prospère sur la misère économique […]”.

    En Belgique, en l’absence de législation spécifique, la GPA est “tolérée”. En vingt ans, on estime qu’il y aurait eu entre 150 et 200 GPA pratiquées à l’hôpital Saint-Pierre à Bruxelles, au Centre hospitalier régional (CHR) de la Citadelle à Liège ou à l’UZ à Gand.

    Depuis le début de l’année, le Sénat se penche sur le sujet. Dans le but de rédiger un rapport d’information, il a procédé à des auditions et fait circuler, à la veille des vacances, un questionnaire allant dans le sens d’un encadrement de la GPA, comme en Grande-Bretagne.

    Une réunion des rapporteurs décidera, ce 13 octobre, de la suite des travaux. L’occasion pour les femmes CDH, soutenues notamment par le Conseil des femmes francophones de Belgique, de s’étonner qu’à côté de juristes et de psys, leurs associations n’aient pas encore été entendues. La maternité n’est-elle pas aussi une affaire de femmes ?

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  • Euthanasie des enfants : Philippe Mahoux prêche la "bonne parole" au Grand Orient de France

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    Lu sur Famille Chrétienne (Arthur Mertens) :

    Exclusif : le Grand Orient de France planche déjà sur l’euthanasie des enfants

    Alors que la loi sur la fin de vie est réexaminée à l’Assemblée nationale, la principale obédience maçonnique française organisait le 3 octobre à Paris un colloque dédié à la fin de vie des enfants. Pour les intervenants, l’étape suivante est déjà d’introduire l’euthanasie des mineurs, sur le modèle de la loi belge. Famille Chrétienne s’est glissé parmi l’assistance. Récit.

    La franc-maçonnerie n’est pas une société secrète, mais discrète. C’est donc au grand jour, mais devant un public restreint, que la commission nationale de santé publique et de bioéthique du Grand Orient de France s’est réunie à Paris, le 3 octobre, pour un colloque intitulé : « La fin de vie des enfants ». Les échanges se tenaient rue Cadet, au Temple Groussier.

    Dans cette enceinte, qui reçoit les personnalités politiques lors des « tenues blanches fermées » (conférences invitant un profane, non-maçon), l’ambiance est solennelle. L’assistance qui s’apprête à discuter de la fin de vie des enfants, grisonnante et majoritairement masculine, a pris place dans les fauteuils situés de chaque côté latéral. Pas d’applaudissements, de la musique de Mozart entre les interventions : nous sommes en loge.

    L’invité d’honneur du colloque est Philippe Mahoux, sénateur belge de Namur, en Wallonie. Élu depuis 1990, il est président du groupe socialiste du Sénat de Belgique depuis 1999. Chirurgien et maçon, il est le « père » de la loi dépénalisant l’euthanasie en 2002. Il est également l’auteur de la loi qui a étendu l’euthanasie aux enfants, début 2014.

    Sur un ton docte, adouci par la bonhomie wallonne, il plaide longuement en faveur de l’exemple donné par son pays. Le but du législateur, explique-t-il, est de « créer un espace de liberté », dans une « démarche humaniste ».

    Cette liberté, c’est celle d’un patient à demander une euthanasie, « sans limite d’âge », et avec comme unique critère de validité, « la capacité de discernement par rapport à la souffrance générée par les traitements ». Il précise que, pour les mineurs, la seule souffrance physique a été retenue, alors que les adultes peuvent faire valoir une souffrance psychique. Ainsi, une jeune femme de 24 ans du prénom de Laura, habitant en Flandre et souffrant d’une dépression profonde, a demandé l’euthanasie en juin dernier.

    La présence « remarquée » de la présidente de l’INCa

    Philippe Mahoux donne sa définition de l’euthanasie : « Un geste ultime d’humanité, qui est un geste de vie ! » Pour lui, « le scandale, ce n’est pas la mort, mais la souffrance et la maladie. Encore plus lorsqu’il s’agit d’un enfant ». Le parlementaire insiste : « On ne fait pas de métaphysique, ici ! Le sujet, ce n’est pas la mort, mais ’’le mourir’’. On ne s’occupe pas de ce qu’elle signifie. Sinon, on entre dans les opinions personnelles ».

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  • Synode sur la famille: prendre un peu de hauteur avec le Cardinal Scola

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    Vu sur KTO

    JPSC

  • Les évêques belges appellent à l'ouverture des frontières et à une solide politique d'accueil

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    Les évêques belges appellent à l'ouverture des frontières et à une solide politique d'accueil

    Déclaration des évêques de Belgique

     

    Suite à l’afflux de milliers de réfugiés et de migrants à nos portes, les Evêques belges estiment  qu’un pays ne peut refuser d’accueillir des personnes vraiment dans le besoin. ‘Notre attitude doit toujours être faite d’accueil et de respect, indépendamment de nos différences.’ Sur ce point, les évêques ne veulent pas transiger. L’accueil ne peut être soumis à des conditions qui angoissent ces personnes. Les réfugiés et ceux qui ont été contraints de migrer n’ont pas le choix. Ils recherchent la sécurité. Ils ne peuvent se sentir obligés de mentir, d’inventer une histoire ou de changer de religion pour être mieux accueillis. Les plus vulnérables doivent être prioritaires, et non pas les personnes les plus rentables économiquement.

     

    Les évêques constatent quotidiennement que la population belge est prête à vivre avec les réfugiés et les migrants. Ils soutiennent avec force et souhaitent prolonger dans la durée ce climat généreux. Ils appellent les propriétaires, les paroisses et les associations à mettre à disposition les maisons, appartements vides ainsi que des ressources. Ils appellent à collaborer à la réception, au soutien, à l'éducation et à la formation professionnelle de ces personnes. Si ces réfugiés peuvent retourner plus tard chez eux, ils doivent pouvoir repartir avec de meilleures opportunités. Les évêques sont convaincus que les chrétiens et de nombreux citoyens répondent à un tel engagement avec confiance. Ils demandent à la population de ne pas céder à la peur ou à l'incompréhension. L'évangile est exigeant, mais ensemble, nous pouvons porter cet engagement dans la durée.

     

    Les évêques souhaitent que les gouvernements et les citoyens engagent davantage de ressources financières ainsi que toutes les formes de connaissances pour lutter contre les causes de ces migrations forcées dans les pays d’origine. Développement et paix exigent une collaboration et une concertation internationale. La Belgique doit être un leader dans ce domaine et doit aussi augmenter sensiblement sa contribution aux pays en développement: cette dernière n’est actuellement pas assez importante et ni proportionnelle à la prospérité et la capacité du pays.

     

    Les évêques de Belgique – Bruxelles, 13 octobre 2015

     

    Ci-joint : texte intégral de la déclaration.