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  • Le Pacte éducatif mondial du pape François : quel humanisme ?

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    De Jeanne Smits sur son blog :

    26 février, 2020

    Le Pacte éducatif mondial du pape François au service d'un étrange humanisme : entretien avec Mgr Vincenzo Zani (traduction intégrale)

    LifeSiteNews vient de publier un entretien réalisé par Diane Montagna lors de l'atelier en vue du Pacte éducatif mondial à Rome, les 6 et 7 février derniers. Mgr Vincenzo Zani, secrétaire de la Congrégation pour l'Education catholique, chargé de l'organisation de l'événement du 14 mai prochain à Rome – et des rencontres et manifestations qui l'accompagnent – a présenté le « nouvel humanisme » que le pape veut promouvoir par le biais de ce Pacte proposé à de multiples acteurs en provenance de la société civile, multiculturelle et pluri-religieuse.

    Je vous propose ci-dessous ma traduction intégrale de cet entretien, non sans relever quelques points très révélateurs. On y apprend par exemple que selon cet archevêque, Dieu se « retire » de l'histoire après la Création : « Dieu crée mais se retire ensuite. Il quitte l'homme en disant : “Va !” »

    Dans cette curieuse conception de la liberté, quid de l'action surnaturelle de Dieu dans le monde ? Interpellé sur ce point par Diane Montagna, Mgr Zani a un peu aménagé son propos pour rappeler que Dieu intervient pour dire (à Caïn) : « Où est ton frère ? » « Par conséquent, Dieu ne se retire pas. Il est là, mais Il ne veut pas remplacer l'homme. » Tout cela ne brille pas par la clarté, mais on retiendra que la notion du péché originel est absente du propos de Zani, qui interprète d'ailleurs l'Incarnation à cette sauce étrange :

    « Et donc, au moment de la Création – ceci est un point de vue chrétien car le christianisme a sa propre vision spécifique – à un certain moment, Dieu voit l'homme désorienté, et il envoie son Fils – l'Incarnation. » L'Incarnation n'est plus la venue du Messie et du Sauveur, promise depuis l'origine pour racheter l'humanité privée du salut éternel par la faute des premiers parents, mais une espèce de séance de rattrapage au moment où l'homme ne sait plus où il va.

    Parmi les propos plus ou moins classiques de Mgr Zani, on retiendra aussi ceux-ci : le pacte éducatif mondial veut se mettre « au service de toute l'humanité dans la liberté », sans qu'il soit jamais question de mission, de conversion, d'attirer les jeunes à la vérité. Le premier objectif commun n'est d'ailleurs pas de prêcher la vraie foi, mais de « prendre soin de la création et de l'avenir du monde » –  ce n'est pas pour rien que l'affaire s'inscrit dans la logique de Laudato si' et qu'il est placé sur un pied d'égalité avec la COP qui se déroulera en décembre à Glasgow.

    Je note aussi avec intérêt que Mgr Zani a refusé catégoriquement de révéler les noms de ceux qui selon lui travaillent déjà depuis un an à l'élaboration du « Manifeste » qui sera signé le 14 mai sous l'égide du pape François : on sait seulement que plusieurs religions sont représentées et que les experts sont de variétés diverses. Pourquoi cette culture du secret ? Qu'y a-t-il à cacher ?

    Zani ne cache pas non plus que les signataires du Pacte offriront leur « collaboration » aux Nations unies et plus particulièrement à l'UNESCO, promotrice en effet d'une vision « humaniste » de l'Education qui voit dans les religions sous leur forme traditionnelle une menace pour la paix mondiale et qui, accessoirement, a tant fait pour le décervelage à l'échelle mondiale en imposant des méthodes pédagogiques néfastes. Lire à ce sujet le remarquable Machiavel pédagogue de Pascal Bernardin.

    A la question de savoir qui financera le Pacte, le prélat a répondu que le Vatican « n'a presque rien » et cherche donc des mécènes. Diane Montagna a publié un autre article il y a quelques jours sur LifeSite pour raconter comment Jeffrey Sachs a expliqué lors de son intervention à l'atelier que des personnalités comme Bill Gates et des institutions comme l'UNESCO ou le FMI seraient prêtes à mettre la main au portefeuille.

    Notons enfin que les grands leaders religieux mondiaux seront reçus dans la Chapelle Sixtine le 13 mai pour une présentation mi-culturelle, mi-religieuse de la Création de Michel-Ange, dont on peut déjà subodorer les relents « humanistes » (au sens maçonnique du terme?). 

    Quant à l'événement officiel de clôture, le 14 mai, on a choisi de l'organiser dans la salle Saint-Paul parce que celle-ci est « plus respectueuse des sensibilités »« plus neutre ». C'est là que sera signé le Manifeste, dont on ne sait pas grand chose, si ce n'est qu'il ne sera certainement pas catholique.

    Et voici donc ma traduction de l'entretien de Diane Montagna avec Mgr Zani : à lire sur le blog de Jeanne Smits

  • La Cour constitutionnelle fédérale allemande de Karlsruhe a décidé d’autoriser le suicide assisté

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    De Vatican News :

    Allemagne: le jugement sur l'euthanasie est une "réévaluation des valeurs"

    La Cour constitutionnelle fédérale allemande de Karlsruhe a décidé ce mercredi d’autoriser le suicide assisté en censurant une loi de 2015 sur ce sujet. Les Églises catholique et protestante allemandes ont protesté vigoureusement contre cette décision qui tourne le dos à la promotion de la vie. Le représentant de la Conférence des évêques allemands auprès des institutions politiques allemandes.

    Entretien réalisé par Mario Galgano – Cité du Vatican

    Mgr. Karl Jüsten, le représentant officiel de l´Église catholique auprès des institutions politiques à Berlin, nous explique la position de l’Église allemande.

    Mgr Jüsten, pourquoi la décision de Karlsruhe n'est-elle pas acceptable d'un point de vue catholique?

    Nous considérons le jugement comme une réévaluation des valeurs. Jusqu'à présent, l'objectif le plus élevé a en fait toujours été la protection de la vie, ce qui a été confirmé à maintes reprises par la Cour constitutionnelle fédérale de Karlsruhe. Pour la première fois, nous disposons d'un jugement dans lequel la protection de la vie n'est plus la priorité absolue, mais plutôt le droit de décision de l'individu au suicide. C'est là le véritable changement de paradigme et, à mon avis, le véritable problème de ce jugement.

    Dans les pays voisins comme les Pays-Bas et surtout en Suisse, il existe déjà une expérience avec des organisations d'euthanasie légale. Jusqu'à présent, il est même arrivé que des Allemands se rendent en Suisse pour y mourir. Ces personnes ont déclaré qu'elles voulaient le faire parce qu'elles voulaient décider elles-mêmes quand et comment elles devaient mourir. Comprenez-vous cela?

    Tout d'abord, les pays étrangers en particulier montrent que de telles réglementations créent des incitations et que les gens s'ôtent ainsi la vie. En tant qu'Église, nous préconisons toujours d'aider les personnes qui sont fatiguées de la vie, afin qu'elles puissent trouver le courage de vivre à nouveau et de revenir à une vie normale. Pour nous, le suicide n'est donc pas l'ultima ratio - le dernier recours - mais c'est toujours une défaite, car il faut toujours aider les gens à retrouver une vie normale.

    Après tout, l'Église catholique s'appuie avant tout sur les soins palliatifs. Pourquoi ce type de soins médicaux est-il si négligé? Y a-t-il un manque de volonté politique?

    Nous avons réalisé des améliorations considérables dans le domaine des soins palliatifs au cours des dernières années. Ces mesures commencent lentement à produire leurs effets. C'est pourquoi je ne comprends pas cette décision de justice, à savoir qu'il n'y a pas d'examen initial pour savoir s'il y a d'autres moyens de soulager les souffrances des gens. Dans l'ensemble, nous y sommes favorables et nous nous efforçons de promouvoir les soins palliatifs dans les hôpitaux et les hospices catholiques.

    Qu'espérez-vous maintenant après cette décision à Karlsruhe ? Qu'attendez-vous de la société allemande à cet égard?

    Dans l'ensemble de la société allemande, nous avons toujours un très haut niveau de protection de la vie. Les gens ont toujours le sentiment qu'ils ne devraient pas eux-mêmes quitter la vie par suicide. Cela doit être soutenu et renforcé globalement, afin que nous apportions notre aide et notre main lorsqu'ils meurent, mais pas pour qu'ils meurent. Nous voulons aider le processus de mort, mais pas aider au meurtre lui-même ni l'encourager. Un autre point est que nous devons parler aux tribunaux. Je trouve assez effrayant que la Cour constitutionnelle fédérale se soit écartée de la tradition à ce stade et ait ainsi introduit un changement de paradigme. Il me semble que c'est le problème le plus important. Parce que le législateur avait en fait trouvé une très bonne approche au cours de la dernière législature et que le législateur est en fait le miroir de la société. Je vois donc le principal problème ailleurs.

  • « Dossier Medjugorje »: pas de reconnaissance par l’Eglise

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    "Dossier Medjugorje", capture @ San Paolo

    "Dossier Medjugorje", Capture @ San Paolo

    « Dossier Medjugorje »: aucune reconnaissance par l’Eglise

    L’avis de la Commission Ruini?

    Les éditions italiennes San Paolo annoncent la publication du Rapport de la « Commission Ruini » sur Medjugorje (Bosnie-Herzégovine) remis au pape François en 2014, avec un commentaire de Saverio Gaeta sous le titre « Dossier Medjugorje » , ce qui n’est pas sans poser quelques questions qui imposent la prudence: le document n’est pas publié officiellement par le Vatican.

    Tout d’abord, même si le rapport était la version définitive remise au pape François, il ne s’agirait en aucune façon d’une « reconnaissance » officielle d’apparitions mariales: ce n’est que l’avis consultatif de la Commission mise en place par Benoît XVI.

    Mais ni la Congrégation pour la doctrine de la foi ni le pape François – ni ses prédécesseurs – ne se sont pour leur part prononcés à propos de Medjugorje. Il est donc erroné d’affirmer la reconnaissance d’apparitions mariales par l’Eglise à propos de cette publication.

    Plus encore, comme le relève l’excellent Luis Badilla dans Il Sismografo, des questions se posent:

    1) Pourquoi un document privé du pape François est-il publié dans un livre?

    2) Qui et comment a remis à l’auteur et à l’éditeur un document conservé sur le bureau du pape François?

    3) Pourquoi le Vatican n’a-t-il pas réagi? Pourquoi le cardinal Ruini n’a-t-il pas réagi?

    4) Pourquoi le rapport d’une commission commandé par un pape devient-il une opération commerciale?

    5) Quelqu’un d’autorisé pourrait-il donner des explications sur cette « apparition éditoriale »?

    S’il est permis d’en ajouter une autre: si le texte a « fuité » avant d’arriver sur le bureau du pape François, quel état du Rapport, quel moment de la rédaction reflète le texte publié?

    Selon le journaliste italien Francesco Antonio Grana, ce sont les sept premières (toujours présumées, il n’est pas inutile de souligner) apparitions mariales du 24 juin au 3 juillet 1981 aux six jeunes « voyants » qui seraient authentiques pour les membres de la Commission.

    Avec plusieurs arguments cités par l’article: les jeunes ont toujours et en accord témoigné que la Vierge est apparue soudainement et à plusieurs reprises dans un endroit et à des moments précis, provoquant de la surprise et de la peur. Se qualifiant de Reine de la paix, Marie leur aurait confié un message de conversion et de pénitence. Ils ont maintenu ce témoignage en dépit de l’arrestation par la police et des menaces de mort. Pour le reste la Commission ne se prononce pas: il n’est pas encore possible d’exprimer un jugement sur la suite des événements.

    Les décisions du pape François

    Le 31 mai 2018, le pape François a nommé Mgr Henryk Hoser, archevêque émérite de Varsovie-Praga (Pologne), comme « visiteur apostolique à caractère spécial » pour la paroisse Saint-Jacques de Medjugorje (Bosnie-Herzégovine), pour un temps indéterminé et à la disposition du Saint-Siège, avec une charge « exclusivement pastorale ».

    Le pape constatera plus tard dans un livre sur Marie à la fois un « manque de discernement » et des « fruits spirituels authentiques » à Medjugorje.

    Le 12 mai 2019, le pape a autorisé les pèlerinages, mais le Vatican rappelait alors que cette autorisation ne devait pas être « interprétée comme une authentification des événements connus, qui demandent encore un examen de la part de l’Eglise ».

    L’origine de la Commission Ruini

    Rappelons que le 17 mars 2010, face d’une part, aux tensions entre l’évêché de Mostar et les franciscains de la paroisse et, d’autre part, au besoin pastoral des pèlerins, de plus en plus nombreux, le pape Benoît XVI a confié l’examen des événements de Medjugorje à une commission internationale qui devait travailler en contact étroit avec la Congrégation pour la doctrine de la foi.

    Mais en avril 1991, la conférence des évêques catholiques de Bosnie-Herzégovine avait conclu qu’ils ne constataient pas dans ces événements de phénomène «surnaturel». Ils avaient demandé que l’on n’organise pas de pèlerinages officiels (donc que l’on suspende son jugement), tout en recommandant aux prêtres d’accompagner les pèlerinages privés pour permettre aux pèlerins de bénéficier des sacrements.

    Avec la création de cette commission, l’affaire passait de la juridiction de l’évêque local sous celle de la Congrégation romaine.

    Au terme de quatre années de travail, François a parlé officiellement pour la première fois le 6 juin 2015, du rapport de la Commission, lors d’une conférence de presse sur le vol de retour de sa visite pastorale à Sarajevo.

  • L'affaire Jean Vanier : distinguer péché et crime

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    D'Arnaud Dumouch :

    L'affaire Jean Vanier : distinguer péché et crime (11 mn)

    22 février 2020

    La direction de l’Arche, une association catholique donnée aux personnes handicapées, dénonce publiquement les actes qui ont accompagné la vie leur fondateur, Jean Vanier : il aurait eu des relations sexuelles sans aller au bout, avec six femmes adultes et non handicapées. Leur consentement était réel mais entaché d’une suspicion de dépendance, Jean Vanier étant leur conseiller spirituel, ce qui est une circonstance à regarder. https://www.youtube.com/watch?v=xGu4v... Rappel de la loi civile et de la loi de l’Eglise : Il faut distinguer « crime » (viol, pédophilie, détournement de mineur ou de personne en état de faiblesse) et péché (acte sexuel avec une maîtresse adulte et consentante, fréquentation de sites pornographique, regard consentis immoraux voir Matthieu 5, 28). L’attitude de l’Eglise, depuis 60 ans, est passée de charybde en Scylla : Dans les années 80, on cache crimes et péchés. Dans les années 2020, on dévoile publiquement crimes et péchés. Les deux attitudes sont absurdes. Dans la situation, on doit revenir aux fondamentaux décrits par Jésus dans ce texte : « Jean 8, 8 Et se baissant de nouveau, il écrivait sur le sol. Mais eux, entendant cela, s'en allèrent un à un, à commencer par les plus vieux ; et il fut laissé seul, avec la femme toujours là au milieu. » Jésus ne dévoile pas le péché des personnes. Mais un jour, face au jugement individuel, tout sera dévoilé sans que nous puissions condamner les autres puisque notre propre péché sera à nu.

  • Le jeune Italien Carlo Acutis en voie de béatification

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    De Marina Droujinina sur zenit.org :

    Carlo Acutis @ carloacutis.com

    Carlo Acutis @ Carloacutis.Com

    Causes des saints : un miracle attribué à la prière du jeune Italien Carlo Acutis

    Cela ouvre la voie à sa béatification

    Le pape François a autorisé la Congrégation pour les causes des saints à promulguer le décret reconnaissant un miracle attribué à l’intercession du vénérable Carlo Acutis, jeune laïc né en Angleterre et décédé en Italie (1991 – 2006). Cette reconnaissance ouvre la voie à sa béatification.

    Le pape a en effet reçu le cardinal Angelo Becciu, préfet du dicastère, le 21 février 2020, donnant son feu vert à la publication de huit décrets concernant trois miracles, trois martyres et quatre nouveaux « vénérables ».

    « Christus vivit »

    Le pape François a cité l’exemple de Carlo Acutis dans sa lettre aux jeunes « Christus vivit », publiée le 2 avril 2019. « Il est vrai que le monde numérique peut t’exposer au risque du repli sur soi, de l’isolement ou du plaisir vide. Mais n’oublie pas qu’il y a des jeunes qui sont aussi créatifs, et parfois géniaux, dans cet environnement. C’est ce que faisait le jeune vénérable Carlo Acutis. »

    En présentant cette exhortation apostolique du pape François, le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du synode, a également parlé de Carlo le qualifiant de « génie de l’informatique qui a fait d’Internet un instrument pour témoigner de la foi, pour annoncer l’Évangile et transmettre les valeurs et la beauté ».

    La vie de Carlo

    Carlo Acutis est né le 3 mai 1991 à Londres (Angleterre), dans une famille italienne. Bientôt après sa naissance, la famille a déménagé à Milan ou Carlo a fréquenté l’école des sœurs Marcellines, puis le lycée des pères jésuites.

    Exceptionnellement doué pour l’informatique, l’adolescent s’intéressait à la programmation des ordinateurs, à la création de sites internet, au montage de films. Il avait fait notamment répertorier, sur un site Internet, 120 « miracles eucharistiques » reconnus officiellement en Italie et ailleurs.

    À partir de sa première communion, il n’avait jamais manqué la messe quotidienne: « Être toujours uni à Jésus, tel est le but de ma vie », disait-il. Pour lui, la communion était une « autoroute pour le Ciel ».

    Il aimait particulièrement saint François et sa ville d’Assise, où il aimait se rendre, l’été: il y repose selon ses dernières volontés.

    C’est en septembre 2006 qu’on lui avait diagnostiqué une leucémie de type M3. Il a accepté sereinement ce diagnostic et il voyait dans la maladie un moyen de réaliser la volonté de Dieu.

    Il est décédé à l’hôpital San Gerardo de Monza, moins d’un mois après, le 12 octobre 2006, offrant ses souffrances et sa mort pour l’Église, le pape et les jeunes.

    Le pape a reconnu le caractère « héroïque » de ses vertus le 5 juillet 2018. Le 23 juin 2018, son corps a été exhumé intact.

    Le corps de Carlo a été transféré au cours d’une cérémonie spéciale au « Sanctuaire du Dépouillement » d’Assise l’an dernier, les 5-6 avril 2019.

  • Carême 2020 : des carêmes en ligne sur Internet

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    Voici quelques propositions :

    Pas facile d'apprendre à un enfant à dire « merci ». Nous sommes tous passés par cette étape essentielle à notre croissance. Car dire « merci », c'est reconnaître le don reçu, sa valeur et la bienveillance du donateur. C'est aussi le premier pas pour apprendre à respecter ce don.

    Carême dans la ville vous propose cette année un parcours de 6 semaines sur le thème "Si tu savais le don de Dieu".

    Pendant 40 jours, avec des frères et des soeurs dominicains, avec des membres des équipes du Rosaire, nous allons méditer sur les dons de Dieu. Chaque semaine, chaque prédicateur déploie un thème différent pour ouvrir nos coeurs à ce que Dieu nous offre gratuitement...

     

    Carême 2020: Ecoutez et vous vivrez

    Du mercredi 26 Février au dimanche 12 Avril 2020,
    suivez la retraite en ligne :

    “Écoutez et vous vivrez” (Is 55,3)

    Écouter et vivre, écouter pour vivre, vivre pour écouter: voilà un chemin de sainteté! Pour ce Carême l’équipe ND Web vous propose de vous mettre à l’écoute de la Parole et de vivre de l’Esprit de Dieu qui souffle au cœur de nos vies comme le disent si bien les Psaumes.

     

    Ce qui pousse Jésus à partir 40 jours au désert, c’est l’amour qu’il reçoit de son Père et la puissance de l’Esprit.
    Bouleversée par l’amour de Jésus pour elle, Thérèse d’Avila a tout laissé pour cheminer dans le compagnonnage du Christ.
    Allons-nous prendre le Seigneur pour ami et nous avancer sans crainte, à travers les combats à mener, vers la joie de Pâques ?

    « Je mets mon espérance en la miséricorde de Dieu, puisque nul ne l’a pris pour ami sans qu’il l’ait récompensé »

    Ste Thérèse d’Avila

    Mgr Denis Jachiet

    Mgr Denis Jachiet
    Évêque auxiliaire de Paris
    et nouveau Directeur de l'OEuvre des Vocations.

    Pour la 9ème année, l'OEuvre des Vocations propose à des donateurs et plus largement à tous ceux qui souhaitent se nourrir spirituellement, une retraite en ligne pour le Carême, avec des méditations audio de Mgr Denis Jachiet, Évêque auxiliaire de Paris et directeur de l'OEuvre des Vocations.

     

    Oser « l’heureuse aventure »

    « Que de lumières n’ai-je pas puisées dans les œuvres de notre Père saint Jean de la Croix !… À l’âge de 17-18 ans je n’avais pas d’autre nourriture spirituelle. » Ce témoignage de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus souligne combien l’enseignement de ce Docteur de l’Église est capital pour ceux qui cherchent Dieu ! Nous nous laisserons donc accompagner par celui qui fut l’un des premiers carmes déchaux et collaborateurs de sainte Thérèse d’Ávila pour rénover le Carmel. Jean de la Croix (1542-1591) nous aidera à grandir dans notre vie de prière et à approfondir notre relation avec le Seigneur. Ainsi toute notre vie sera transformée par cette « heureuse aventure » de la suite de Jésus !

    Du 26 février au 19 avril 2020, nous suivrons une retraite éclairée par Saint Jean de la Croix

     

    Méditation pour le Mercredi des Cendres

     

    • Avec l'abbé Amar, une proposition pour un jeûne de 40 jours (un repas par jour) :

    A l’ECOLE DE LA SAGESSE DE l’EGLISE CATHOLIQUE

    Le Carême est-il le Ramadan des chrétiens ? On aime à se moquer gentiment des musulmans et de leur Ramadan, suivi du « ramdam » le soir ! Dans les dîners en ville, on trouve que cela n’est ni très spirituel, ni très intérieur, ni très raisonnable. Et on n’a sans doute pas complètement tort. Mais nous, notre Carême, comment le faisons-nous ?

     

    • Avec l'équipe de "Marie de Nazareth" : qui propose un email quotidien : Jésus Aujourd’hui.

    Vous y trouverez : 

    Le texte de l’Évangile du jour ;

    Une méditation sur l’Évangile du jour proposée par un Frère carme ;

    Une mise en contexte historique de l’Évangile du jour issue des visions de Maria Valtorta ;

    Vous pouvez vous y inscrire ici : https://jesusaujourdhui.com/abonnement

     

    Pour ce carême 2020, les Missionnaires de la Miséricorde vous proposent chaque jour une vidéo de quelques minutes pour apprendre à annoncer sa foi, spécialement…

     

    Carême 2020 : En chemin vers Pâques, 7 semaines avec le jeu des 7 familles

    Bonne Nouvelle / À toi la parole

    Les tentations de Jésus au désert - Mt 4, 1-11

    La Transfiguration - Lc 9, 28-36

    La Samaritaine - Jn 4, 5-15

    David reçoit l'onction

    Lazare revient à la vie - Jn 11, 1-45

    Les Rameaux à Jérusalem - Mt 21, 1-17

    La Résurrection de Jésus - Jn 20, 1- 9

    La question de Théobule

    Qui est le plus fort entre Dieu et le diable ?

    Jésus est la lumière, et moi ?

    Comment Jésus a-t-il su qu'il était fils de Dieu ?

    Comment Dieu choisit-il ses amis ?

    Est-ce que ceux qui ne connaissent pas Dieu iront au paradis ?

    Pourquoi Jésus a-t-il choisi du pain et du vin pour l'Eucharistie ?

    Qui a ressuscité Jésus ?4

     

    • Sans oublier RCF :

    LE CARÊME COMMENCE : À CETTE OCCASION RCF VOUS PROPOSE "RÉORIENTER SA VIE",
    LE NOUVEAU PODCAST RCF POUR VOUS ACCOMPAGNER PENDANT LE CARÊME
    Du 26 février au 7 avril, RCF vous offre chaque jour un témoignage d’1 minute 30 pour préparer Pâques.
    Découvrez en avant-première
    la bande-annonce des témoignages qui vous accompagneront :
  • Le message de carême 2020 du pape François

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    De zenit.org :

    Message de carême 2020 du pape François (texte complet)

    « J’invoque l’intercession de la Très-Sainte Vierge Marie pour ce Carême »

    Sous le signe du Rosaire, le pape François confie le carême 2020 des catholiques à la Vierge Marie: « J’invoque l’intercession de la Très-Sainte Vierge Marie pour ce Carême à venir, afin que nous accueillions l’appel à nous laisser réconcilier avec Dieu, pour fixer le regard du cœur sur le Mystère pascal et nous convertir à un dialogue ouvert et sincère avec Dieu. C’est ainsi que nous pourrons devenir ce que le Christ dit de ses disciples : sel de la terre et lumière du monde (cf. Mt 5, 13-14). »

    Le message, en date du 7 octobre 2019 est publié ce 24 février 2020, en 8 langues: français, arabe, allemand, polonais, portugais, italien, espagnol et anglais.

    AB

    Message de carême 2020 du pape François

    « Nous vous en supplions au nom du Christ, laissez-vous réconcilier avec Dieu » (2Co 5, 20)

    Chers frères et sœurs!

    Cette année encore, le Seigneur nous accorde un temps favorable pour nous préparer à célébrer avec un cœur renouvelé le grand Mystère de la mort et de la résurrection de Jésus, pierre angulaire de la vie chrétienne personnelle et communautaire. Il nous faut constamment revenir à ce Mystère, avec notre esprit et notre cœur. En effet, ce Mystère ne cesse de grandir en nous, dans la mesure où nous nous laissons entraîner par son dynamisme spirituel et y adhérons par une réponse libre et généreuse.

    1. Le Mystère pascal, fondement de la conversion
    La joie du chrétien découle de l’écoute et de l’accueil de la Bonne Nouvelle de la mort et de la résurrection de Jésus : le kérygme. Il résume le Mystère d’un amour « si réel, si vrai, si concret qu’il nous offre une relation faite de dialogue sincère et fécond » (Exhort. ap. Christus vivit, n. 117). Celui qui croit en cette annonce rejette le mensonge selon lequel notre vie aurait son origine en nous-même, alors qu’en réalité elle jaillit de l’amour de Dieu le Père, de sa volonté de donner la vie en abondance (cf. Jn 10, 10). En revanche, si nous écoutons la voix envoûtante du “père du mensonge” (cf. Jn 8, 45), nous risquons de sombrer dans l’abîme du non-sens, de vivre l’enfer dès ici-bas sur terre, comme en témoignent malheureusement de nombreux événements dramatiques de l’expérience humaine personnelle et collective.

    En ce Carême de l’année 2020, je voudrais donc étendre à tous les chrétiens ce que j’ai déjà écrit aux jeunes dans l’Exhortation Apostolique Christus vivit: « Regarde les bras ouverts du Christ crucifié, laisse-toi sauver encore et encore. Et quand tu t’approches pour confesser tes péchés, crois fermement en sa miséricorde qui te libère de la faute. Contemple son sang répandu avec tant d’amour et laisse-toi purifier par lui. Tu pourras ainsi renaître de nouveau » (n. 123). La Pâque de Jésus n’est pas un événement du passé : par la puissance de l’Esprit Saint, elle est toujours actuelle et nous permet de regarder et de toucher avec foi la chair du Christ chez tant de personnes souffrantes.

    2. Urgence de la conversion
    Il est salutaire de contempler plus profondément le Mystère pascal, grâce auquel la miséricorde de Dieu nous a été donnée. L’expérience de la miséricorde, en effet, n’est possible que dans un ‘‘face à face’’ avec le Seigneur crucifié et ressuscité « qui m’a aimé et s’est livré pour moi » (Ga 2, 20). Un dialogue cœur à cœur, d’ami à ami. C’est pourquoi la prière est si importante en ce temps de Carême. Avant d’être un devoir, elle exprime le besoin de correspondre à l’amour de Dieu qui nous précède et nous soutient toujours. En effet, le chrétien prie tout en ayant conscience d’être aimé malgré son indignité. La prière peut prendre différentes formes, mais ce qui compte vraiment aux yeux de Dieu, c’est qu’elle creuse en nous jusqu’à réussir à entamer la dureté de notre cœur, afin de le convertir toujours plus à lui et à sa volonté.

    En ce temps favorable, laissons-nous donc conduire comme Israël dans le désert (cf. Os 2, 16), afin que nous puissions enfin entendre la voix de notre Époux, pour la faire résonner en nous avec plus de profondeur et de disponibilité. Plus nous nous laisserons impliquer par sa Parole, plus nous pourrons expérimenter sa miséricorde gratuite envers nous. Ne laissons donc pas passer ce temps de grâce en vain, dans l’illusion présomptueuse d’être nous-mêmes les maîtres du temps et des modes de notre conversion à lui.

    3. La volonté passionnée de Dieu de dialoguer avec ses enfants
    Le fait que le Seigneur nous offre, une fois de plus, un temps favorable pour notre conversion, ne doit jamais être tenu pour acquis. Cette nouvelle opportunité devrait éveiller en nous un sentiment de gratitude et nous secouer de notre torpeur. Malgré la présence, parfois dramatique, du mal dans nos vies ainsi que dans la vie de l’Église et du monde, cet espace offert pour un changement de cap exprime la volonté tenace de Dieu de ne pas interrompre le dialogue du salut avec nous. En Jésus crucifié, qu’il «a fait péché pour nous» (2Co 5, 21), cette volonté est arrivée au point de faire retomber tous nos péchés sur son Fils au point de « retourner Dieu contre lui-même », comme le dit le Pape Benoît XVI (cf. Enc. Deus caritas est, n. 12). En effet, Dieu aime aussi ses ennemis (cf. Mt 5, 43-48).

    Le dialogue que Dieu par le Mystère pascal de son Fils veut établir avec chaque homme n’est pas comme celui attribué aux habitants d’Athènes, qui «n’avaient d’autre passe-temps que de dire ou écouter les dernières nouveautés» (Ac 17, 21). Ce genre de bavardage, dicté par une curiosité vide et superficielle, caractérise la mondanité de tous les temps et, de nos jours, il peut aussi se faufiler dans un usage trompeur des moyens de communication.

    4. Une richesse à partager et non pas à accumuler seulement pour soi
    Mettre le Mystère pascal au centre de la vie signifie éprouver de la compassion pour les plaies du Christ crucifié perceptibles chez les nombreuses victimes innocentes des guerres, dans les atteintes à la vie, depuis le sein maternel jusqu’au troisième âge, sous les innombrables formes de violence, de catastrophes environnementales, de distribution inégale des biens de la terre, de traite des êtres humains dans tous aspects et d’appât du gain effréné qui est une forme d’idolâtrie.

    Aujourd’hui encore, il est important de faire appel aux hommes et aux femmes de bonne volonté pour qu’ils partagent leurs biens avec ceux qui en ont le plus besoin en faisant l’aumône, comme une forme de participation personnelle à la construction d’un monde plus équitable. Le partage dans la charité rend l’homme plus humain, alors que l’accumulation risque de l’abrutir, en l’enfermant dans son propre égoïsme. Nous pouvons et nous devons aller encore plus loin, compte tenu des dimensions structurelles de l’économie. C’est pourquoi, en ce Carême 2020, du 26 au 28 mars, j’ai convoqué à Assise de jeunes économistes, entrepreneurs et porteurs de changement, dans le but de contribuer à l’esquisse d’une économie plus juste et plus inclusive que l’actuelle. Comme le Magistère de l’Église l’a répété à plusieurs reprises, la politique est une forme éminente de charité (cf. Pie XI, Discours aux Membres de la Fédération Universitaire Catholique Italienne, 18 décembre 1927). Ainsi en sera-t-il de la gestion de l’économie, basée sur ce même esprit évangélique qui est l’esprit des Béatitudes.

    J’invoque l’intercession de la Très-Sainte Vierge Marie pour ce Carême à venir, afin que nous accueillions l’appel à nous laisser réconcilier avec Dieu, pour fixer le regard du cœur sur le Mystère pascal et nous convertir à un dialogue ouvert et sincère avec Dieu. C’est ainsi que nous pourrons devenir ce que le Christ dit de ses disciples : sel de la terre et lumière du monde (cf. Mt 5, 13-14).

    FRANÇOIS

    Donné à Rome, près de Saint Jean de Latran, 7 octobre 2019,
    Fête de Notre-Dame du Rosaire

  • Bruxelles, ce 27 février : accompagner un enfant en fin de vie (témoignage de Brigitte Terlinden, infirmière pédiatrique en soins palliatifs)

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  • Entretien exclusif avec un chartreux sur les abus spirituels

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    Qu’est-ce qu’un abus spirituel ? Comment le déceler ? Comment l’Église réagit ? Dom Dysmas de Lassus, prieur de la Grande Chartreuse, a enquêté durant quatre ans sur un fléau qui peut conduire « à des drames inouïs ». Entretien de Samuel Pruvot et Hugues Fefèbvre publié sur le site de l’hebdomadaire « Famille Chrétienne » :

    « Pourquoi avoir travaillé durant quatre années sur le drame des abus spirituel ?

    Avant tout, je peux dire franchement que j’ai trouvé dans la vie religieuse plus de bonheur que je n’aurais pu en rêver. Et ce n’est pas fini ! Je ne dis pas pour autant que c’est facile. Des accidents, il y en a toujours, mais ce n’est pas en fermant les yeux qu’on va les éviter. Prenons l’exemple de l’avion. Les accidents d’avion frappent par leur ampleur. Pourtant, c’est le moyen de transport le plus sécurisé. Cette sécurité, l’avion l’a conquise à force de persévérance. Chaque accident grave a donné lieu à une enquête approfondie afin de trou-ver la cause exacte du drame pour éviter qu’il ne se reproduise.

    Enquêter pour guérir, c’est donc l’objet de votre travail...

    Ce qui a motivé mon enquête, c’est la rencontre avec plusieurs personnes abîmées par des abus spirituels. C’est quand même dramatique d’entendre des religieuses qui avaient embrassé cette vie avec générosité et qui sont devenues incapables de prier ! Chaque cas est unique, mais j’ai été étonné de constater la cohérence de tous ces témoignages entre eux. Par ailleurs, je crois qu’on ne peut plus taire ces situations ! Pour les fidèles, le fait d’avoir caché des abus est peut-être un scandale plus grand encore que les abus eux-mêmes. L’attitude de l’Église visant à écouter les victimes et à les mettre au centre est quelque chose de nouveau.

    Je crois qu’on ne peut plus taire ces situations !

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     Dom Dysmas

    Vraiment ? De quand datez-vous ce tournant ?

    L’Église a changé en 2019, en France. C’est moins évident dans d’autres pays comme les États-Unis. Là-bas, on ne veut plus d’ennuis, donc il ne faut plus de victimes. Mais est-ce bien à elles qu’on pense en premier ? Pour revenir à la France, dans le cadre des abus sexuels, beaucoup d’études sont parues sur le sujet. Ensuite, plusieurs événements ont poussé l’Église à enfin réagir. Le procès Barbarin, pour lamentable qu’il ait été par certains côtés, aura eu un effet considérable. À cette occasion, tout comme lors de la réunion des évêques de France à Lourdes fin 2018 ou bien lors du sommet à Rome sur les abus en 2019, les participants ont toujours dit que ce qui avait changé leur regard était d’avoir pu entendre directe-ment des victimes.

    Soyons francs : s’il n’y avait pas eu tout ce processus de révélations fracassantes et humiliantes pour l’Église, nous serions encore dans la boue, et les abus auraient continué. Ce qui est un peu triste, c’est que l’Église n’a pas été capable de faire le travail toute seule et qu’il a fallu que des journalistes, ou parfois des personnes malveillantes, fassent ce boulot. Ce n’était pas la meilleure manière de faire. Mais elle a permis une rupture. L’Église a réagi alors sur la question des abus sexuels. Je considère même qu’on peut être fier d’elle, aujourd’hui, non pas sur ce passé évidemment, mais sur la manière dont désormais les choses sont traitées. Le même travail reste encore à faire sur la question des abus spirituels.

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  • Rwanda : une centaine de personnes rendent hommage au chanteur dissident Kizito Mihigo à Bruxelles

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    Lu sur le site de la Libre Afrique :

    Rwandais-780x405-690x405-1-510x374.jpg« Une centaine de personnes ont rendu samedi dernier un dernier hommage au chanteur et dissident rwandais Kizito Mihigo, devant le palais de justice de Bruxelles, place Poelaert. L’artiste, dont la musique a été interdite par le pouvoir, a été retrouvé mort lundi matin dans une cellule du poste de police de Remera, à Kigali, trois jours après avoir tenté de fuir le pays.

    La police nationale rwandaise a attribué ce décès à un suicide, soulevant de nombreuses questions au Rwanda. Critique du régime de Paul Kagame, Kizito Mihigo avait été condamné à 10 ans de prison en 2015 pour conspiration contre le gouvernement, avant d’être remis en liberté en septembre 2018. Durant son procès, ses avocats avaient souligné qu’il n’y avait aucune preuve contre le chanteur. En 2014, ce dernier avait déjà été accusé de mobiliser des jeunes en faveur des mouvements rebelles en exil.

    La Société Civile Rwandaise en Belgique a organisé à Bruxelles des événements tout au long de la journée de samedi pour rendre hommage au chanteur militant. Une messe s’est tenue ainsi à 12h00 en l’église Saint-Roch, dans le quartier Nord. Après cet hommage religieux, une commémoration publique est organisée à 14h00 au Passage 44, boulevard du Botanique. À 16h00, les participants ont eu l’occasion de débattre sur la lutte contre l’impunité au Rwanda.

    En 2013, Kizito Mihigo questionnait en chanson la version officielle du génocide qui a opposé Hutu et Tutsi en 1994.​ »

    Ref. une centaine de personnes rendent hommage au chanteur dissident Kizito Mihigo à Bruxelles

    Kizito Mihigo : un chrétien rwandais qui était aussi  musicien de talent :

    JPSC

  • "Jésus, Marie, je vous aime. Sauvez les âmes!"

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    Du Père Simon Noël osb sur son blog :

    dimanche 23 février 2020

    L'acte d'amour incessant

    Il y a quelques temps, j'ai publié un ensemble de réflexions sur la prière du cœur ou prière de Jésus, dans la tradition orientale. Je voudrais vous parler maintenant d'une variante occidentale de cette prière: l'acte d'amour incessant, que l'on trouve dans la vie mystique de sœur Consolata Betrone, une religieuse capucine italienne de la première moitié du siècle dernier.

    Voici en français une très belle étude sur cette sainte religieuse: Jésus parle au monde. Message du cœur de Jésus à Sœur Consolata Betrone, par le P. Lorenzo Sales, aux éditions du parvis, Hauteville (Suisse), 1994.

    Consolata a été particulièrement marquée par le message spirituel de sainte Thérèse de Lisieux, en particulier par la petite voie de l'enfance spirituelle. Et formée et guidée par Jésus, elle a cherché à rendre cette voie accessible à tousen lui conférant ainsi une forme populaire. Cette voie s'adresse à tous, mais selon Consolata, d'une manière spéciale aux pécheurs, en particulier aux âmes sacerdotales ou religieuses, qui dans leur passé ont failli gravement, en leur donnant ainsi la possibilité de rattraper le temps perdu en réparant dans l'amour et la prière leurs fautes passées. Car le message du Sacré-Cœur à Consolata est lui aussi un message de miséricorde, donnant l'assurance du salut éternel aux âmes qui se confieront à lui et persévéreront dans la petite voie de l'amour confiant.

    La formule de prière enseignée par Jésus à cette religieuse capucine est la suivante: Jésus, Marie, je vous aime. Sauvez les âmes. Il s'agit donc d'une brève formule à répéter dans sa prière personnelle ou même à dire mentalement dans le courant de nos journées. Regardons-la de plus près.

    Il s'agit d'abord d'un simple acte d'amour pour Dieu et pour le prochain. Jésus nous demande de ne pas trop nous morfondre à cause de notre misère, mais de le regarder, de contempler son cœur, plein de bonté, et de lui redire sans cesse notre amour. On y joint la Sainte Vierge, que nous devons aimer après Jésus par-dessus tout, elle qui est notre mère du ciel et qui ne cesse d'intercéder pour nous. Enfin nous portons dans notre prière toutes les âmes, des vivants et des défunts, spécialement des pécheurs en danger de se perdre, et nous prions pour le salut de tous, afin que la divine miséricorde se répande sur la terre entière.

    Jésus a promis que chacune de ces invocations peut sauver une âme. Donc plus nous disons la prière, plus nous contribuons au salut du monde. Cette prière tient lieu à toute autre prière que nous pourrions faire. Si nous disons cet acte d'amour incessant, Jésus se charge de toutes nos intentions, pour nous, pour ceux que nous aimons, pour l'Eglise toute entière et pour le monde entier.

    Par exemple, Jésus a accordé à Consolata la conversion de certaines personnes, non pas à cause des pénitences qu'elle faisait pour elles, mais en réponse à l'acte d'amour incessant, qu'elle ne cessait de faire dans sa prière contemplative. Durant la guerre civile espagnole, Jésus a accordé la victoire sur le communisme, en réponse à la supplication de Consolata, qui n'a jamais cessé de redire l'acte d'amour incessant. Nous voyons donc que les plus grandes causes suscitant notre intercession sont gagnées par cette simple voie d'amour qu'est l'acte incessant d'amour: Jésus, Marie, je vous aime. Sauvez les âmes.

    Cette prière a aussi une grande valeur propitiatoire. Elle répare nos fautes et celles du monde entier. Une seule invocation peut réparer mille blasphèmes, selon les dires de Jésus. Et dire l'acte d'amour incessant nous obtient le pardon de toutes les fautes de notre vie.


    Comment faire? Je dirais comme pour la prière de Jésus: on peut prendre un temps de prière devant le tabernacle ou une statue de Notre-Dame à l'enfant et redire calmement et lentement la prière proposée à sœur Consolata. On peut la dire chaque fois qu'on y pense, par exemple lorsqu'on passe devant une image sainte. On peut la redire dans l'action de grâce silencieuse après la communion. Venons-nous de commettre quelque faute? Restons calme et redisons simplement la petite invocation pendant quelques instants. Demandons au Seigneur de nous guider.

    Cette prière ne nous empêche pas de rester fidèle à nos autres prières habituelles, comme le chapelet. Faisons du reste de toutes nos prières des actes d'amour envers Dieu. Cette prière se combine avec toutes les formes de vie spirituelle et avec tous les états de vie. Elle peut nous mener insensiblement à une vie contemplative où tout est unifié par la seule pratique de l'amour.
  • "J'y crois encore" : ce film bouleversant viendra-t-il sur les écrans belges ?

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    Du site de Famille Chrétienne :

    Vidéo – Film « J'y crois encore » : une histoire vraie bouleversante

    19/02/2020

    Saje distribution a dévoilé la bande-annonce de son prochain film « J’y crois encore ». Il retrace l'histoire vraie d'une star de la musique chrétienne, Jeremy Camp, et son combat avec sa fiancée lorsqu'ils apprennent qu'elle est atteinte d'une maladie incurable. Un témoignage édifiant sur l'amour d’un jeune couple, avec, en toile de fond, la question de la foi qui subsiste malgré l'épreuve de la maladie.